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 Down here everything is bought, just put the price - PV Mahé & Lorcan

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MessageSujet: Down here everything is bought, just put the price - PV Mahé & Lorcan   Down here everything is bought, just put the price - PV Mahé & Lorcan EmptyLun 3 Juin - 18:05

Down here everything is bought, just put the price
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Silence…Silence morbide, silence profond. Toi tu n’as jamais eu peur du silence, autrefois tu le recherchais parmi les cris et les soupirs, les grincements des ressorts rouillés d’un vieux plumard en mauvais état. A présent il ne s’offre pas à toi plus souvent, ton ouïe perçoit le moindre bruit de pas, la moindre respiration, le son d’un battement de cœur qui s’accélère avant de se stopper net lorsque son propriétaire a rendu l’âme sous tes griffes acérées. Plus que l’espoir quittant leurs yeux c’est le silence de mort qui règne une fois leur futile existence réduit à néant que tu apprécies, tu t’en délecte plus que tout autre chose. Ce soir tu marches d’un pas lent, trop rapide pour un regard humain mais presque au ralentit pour tes congénères. Tu parcours les ruelles de la cité l’air ailleurs, tu viens de quitter le Club, tu ne t’y es pas amusée ce soir, Zéphyr n’était point là, les affaires ayant été confiées à Logan tu n’as pas pu titiller ton frère et même les courbes ensorcelantes des danseuses ne sont pas parvenues à te remonter le moral. Non, ces derniers temps un sentiment que tu identifie rapidement a pris possession de ton être, tu le connais et le redoute, l’ennui. Voilà donc de quoi tu es la victime, lasse encore et toujours de répéter le même schéma, les mêmes gestes, tu es immortelle et ta punition est de rester figée dans ce quotidien morne et ennuyeux que tu ne supportes plus. Enfermée sur cette île, enfermée tout court dans une servitude volontaire. Esclave de ta jalousie, de ta vie, de cet amour aveuglant qui te détruit nuit après nuit. Tu sais que pour changer ce dessein tu devrais toi-même arrêter ce jeu, prétendre être une autre mais tu n’en as pas la moindre envie, tu vas vers la facilité, tu as toujours fuis cette réalité trop dure à assumer. Tu préfères donc te dire qu’il te suffit d’une nouvelle distraction, d’une nouvelle lubie, et alors que tu émerges à travers cette foule au milieu de la Grande Place tu penses simplement que la solution se trouve dans un nouveau jouet. Tes yeux scrutent instinctivement les stands du marché qui se tient devant toi, aujourd’hui est jour d’animation à HeartKiller, le marché est fort apprécié de la populas, on y trouve de tout, des produits rares et précieux parfois importés de régions forts lointaines. Ton oreille capte l’excitation de cette jeune vampire devant cette soie rouge et flamboyante que lui propose le vendeur, « Venant directement de Chine !» se vante-t-il de façon exagérée, quoi qu’il en soit le prix est exorbitant et scandaleusement élevé. Mais tu devines facilement que cette godiche tombera dans le panneau, elle n’a surement jamais mis un pied en dehors de l’île, peut être même est-elle née ici…Où est-elle une ancienne esclave transformée ? Peu importe, d’autres s’intéressent plus à des produits de première nécessité pour contenter leurs esclaves…Si ça ne tenait qu’à toi tu ne nourrirais même pas les tiens, d’ailleurs le dernier en date n’a pas fait long feu, il avait tenté de s’enfuir et Zéphyr te l’avait gentiment rapporté. Il avait s’en doute parié sur le fait que tu le garderais vivant pour tenir tête à ton frère, mais il n’en a rien été. Comme d’ordinaire tu t’es lassée et tu t’en es débarrassée, c’est aussi simple que cela. Lorcan trouve que tu gaspille beaucoup ses esclaves et son argent qui plus est, cependant il continu à te laisser passer toutes tes excentricités… S’il souhaite te garder en cage ici il faut bien qu’il trouve de quoi t’occuper, surtout s’il veut que tu oublies ton ambition d’éliminer Shannelle. Chose à laquelle tu n’as pas renoncé, seulement mise de côté le temps de mettre ton projet sur pied. Plus loin d’autres s’arrachent des bouteilles de sang dîtes de grands crus, tu ricanes doucement, tout ceci n’est que de la piètre qualité car tout ce qui se fait de mieux est directement entreposé au Palais.

C’est finalement quand tu te décides à rentrer que ton attention est malgré toi retenue…Le silence n’est plus, pourtant à travers cette mer de gens tu entends une absence fort intriguante. Tu te rapproches avec agilité de la scène qui se déroule quelques mètres plus loin. Sur l’estrade aux esclaves les marchands exposent leurs dernières trouvailles, ou plutôt les vôtres, à vous succubes et incubes qui vous chargez de ramener ces gentils petits humains sur cette péninsule. Le vampire se tient fier, droit devant ses futurs clients il fait sa pub, vantant un à un les mérites de ses produits, le premier est fort et robuste, la seconde une pucelle encore pure et innocente. Rien de mieux que de passer ses nerfs sur une brebis égarée. Pourtant tu ne quittes pas des yeux ce jeune homme là-bas, dans le coin, il semble ailleurs, déconnecté de ce monde dans lequel on l’a plongé de force. Son poux est lent et régulier et c’est bien cela qui a attiré ta curiosité. Il devrait être terrorisé à cet instant ou au moins un peu déboussolé mais il est étrangement calme voir même serein. Sans que tu ne t’en rendes vraiment compte un rictus en coin vient se dessiner sur ton visage tandis que tu penches légèrement la tête à droite pour mieux le détailler. Nouvel arrivage d’esclaves ! Venez ! Approchez ! Ils sont beaux, ils sont jeunes ! Encore vifs….Vous madame ? Besoin d’aide pour les tâches fatigantes du quotidien ? N’hésitez plus... Il beugle, essaye de se faire voir alors que c’est fait on ne remarque que lui, tu sens l’agacement monter en toi Oh combien pour la blondinette là-bas ? Haha excellent choix ! Je vou… Et lui là ? Le coupes-tu en désignant du menton le brun adossé et enchaîné au mur. Le marchand semble surprit de ton choix, voir même gêné Oh lui ? Je vois que vous avez du goût, il est à un prix fort raisonnable… Son enthousiasme soudain te déplait fortement, tu flaires l’arnaque à plein nez même si ton intérêt est bel et bien toujours présent, tu décides de jouer cartes sur table histoire de tirer les vers du nez à ce vampire peu scrupuleux. D’un geste vif tu défais le capuchon qui te dissimulait et t’approches le plus près possible de lui Oh peu importe le prix, il n’y a rien que Lorcan Bridgestone ne puisse s’offrir L’informes-tu tout sourire l’air de rien, à présent conscient que tu ne sers pas n’importe qui le voilà qui s’affole et se tortille sur place, tu soupires presque déçue d’avoir vu juste. C’es….c’est pour la famille royale ? Oh, je…je vous déconseille fortement cet esclave inutile et d’une banalité ! J’ai des humains de bien meilleure qualité Ah comme c’est étrange, il n’y a pas deux minutes vous étiez vraiment impatient de me le vendre et à présent vous tentez de m’en refourguer d’autres... C’est seulement que celui-là est un peu spécial Il jette alors un coup d’œil vers l’humain en question et reprend la parole, cette fois d’une voix trop basse pour n’importe quelle oreille humaine alentour Il a des tendances pyromane et je doute que cela vous convienne. Mieux vaudrait-il que vo… C’est à moi seule de juger s’il convient ou non. Je le prends. De nouveau tu viens de lui couper la parole, un pyromane alors ? Tu sens que ce n’est pas tout mais tu es déjà fort amusée des réactions de la petite créature qui se tient derrière vous. Sans ne plus prêter attention au marchant tu t’avances pour arriver à sa hauteur et une fois à quelques centimètres de lui l’inspecte de plus près, ton regard perçant descendant le long de son corps avant que ta voix ne chuchote Ce sera un cadeau… Tes yeux n’ont pas quittés ceux du jeune homme lorsque tu as prononcé ces derniers mots. Le vampire derrière toi ne semble pas comprendre si tu t’adresses à lui ou non alors tu ajoutes te détournant finalement de l’esclave Vous allez me laisser cet esclave sans que je n’ai à vous dédommager en retour, vous aurez en échange ma reconnaissance ce qui est déjà beaucoup je dois vous l’avouer. Estomaqué il finit par te rire au nez, tu te contentes d’arquer un sourcil, croisant les bras sur ta poitrine tu fais quelques pas autour de lui Ravie de voir que la situation vous amuse…En effet c’est drôle, c’est drôle car il ne me semble pas avoir eu vent de cet arrivage d’esclaves que vous vendez là A ces mots il se fige Pourtant, j’assiste à chacun d’eux avec mon créateur…Je suis curieuse de voir la réaction de Lorcan Bridgestone lorsqu’il apprendra que certains marchands agissent dans son dos pas vous ? Je me demande alors si vous rirez encore… Tu l’entends déglutir et cette fois c’est à ton tour d’éclater de rire, bien que le tiens soit plus sadique que moqueur Ce serait une joie de faire ce cadeau à la famille Royale Je savais que l’idée vous plairait ! Réjouissez-vous d’avoir cet honneur, ce n’est pas donné à tout le monde croyez moi…D’ailleurs votre générosité est si grande que c’est tout le groupe d’esclaves ici que vous allez offrir…n’est-ce pas ? Evidemment. La pilule a du mal à passer tu le vois bien et tu n’en es que plus satisfaite, faire des bénéfices sur le dos de Lorcan mais voilà une idée bien stupide ! Tu reviens finalement vers le jeune homme ton sourire n’ayant pas quitté tes lèvres Alors ? Impatient de te rendre chez ton nouveau propriétaire ?
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Down here everything is bought, just put the price - PV Mahé & Lorcan   Down here everything is bought, just put the price - PV Mahé & Lorcan EmptyMer 5 Juin - 9:01

Entropie,
« La souffrance de l'emprisonnement réside dans le fait que l'on ne peut, à aucun moment, s'évader de soi-même. » Abe Kobo.
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Mahé lève les yeux au ciel. La nuit est noire comme les ténèbres qui sont enfermées quelque part en lui, le ciel est clair, sans nuage. Suspendu à la voûte céleste, il remarque que le temps semble s'être arrêté. Il a du mal à savoir quelle heure il est et quel jours on est. Nombre de nuit sont passées depuis son naufrage, depuis ce que lui-même appelle la libération. Nombre de nuit, mais combien exactement ? Il est incapable de le dire. Les secondes sont devenues des minutes. Les minutes sont devenues des heures. Et les heure sont devenues des jours. Comme quand il était enfermé à Bedlam, il perd la notion du temps. Il ne se raccroche à rien. Le monde a continué de tourner, alors qu'il s'est arrêté dans un coin. Piégé quelque part, attendant le jour du marché. Oui, c'est ce que tous les esclaves ont dit. Qu'ils allaient être vendus. Idiot, mais pas sourd pour autant, il avait écouté, en silence.

Réalité. Il contemple le ciel alors que le jour du marché est désormais là. Bien présent. Ils avaient raison finalement.

Un soupir s’échappe de ses lèvres froides, malgré la chaleur de la nuit. Il ne grelotte pas, il papillonne dans ses pensées. Perdu, il croit vaguement entendre le son d’une voix qui lui dit d’avancer. Rien d’assez important pour qu’il s’échappe de sa torpeur. Ce n’est qu’une voix. Du moins pour lui. Les mots laissés dans le vide ne l'accapare pas, alors on le ramène volontairement à la réalité. Cette réalité dont il cherche désespérément à échapper depuis quinze ans. On crie, beugle à son oreille. Ô douce mélopée. L'anglais baisse les yeux, sachant pertinemment ce qui va suivre, car il n'écoute pas. Un coup de pied le pousse en avant. Mahé se met alors à regarder le sol pavé. Dur retour à la réalité. Aussitôt, la cohue de la rue fait siffler ses tympans. Elle lui vrille la tête, l’oblige à plisser des yeux. Son pouls s'accélère, le sang afflux trop vite dans ses veines. L’angoisse. Trop de bruit. Il ne veut pas lever les yeux, par peur d'être emporté par ce tourbillon de foule qu'il déteste tant. Elle lui fait peur, cette foule. C'est viscéral, il déteste quand son monde, son petit monde de flamme et de douleur se retrouve perdu au milieu de cette marée humaine qui ne comprendre rien. Il a peur de la foule plutôt que de ses vampires qui se bousculent pour les voir, eux petite chose humaine. C'est bien là sa réalité.

Sans chercher à se débattre, il se laisse attacher au mur, alors que l'employé du vendeur d'esclave fait du zèle. Coup de pied de plus. Après tout, il n’a rien à perdre. Ce ne sont que des déchets.. ces humains. Ligoté, l’agitation de la rue se répercute sur Mahé, qui s’agite à son tour. Il veut retourner dans le silence. Maintenant. Un coin de sa tête lui souffle que ce n’est pas possible. Il aimerait plonger sa main dans sa poche, se rassurer en serrant son briquet dans ses doigts. Mais il n'a ni briquet, ni la possibilité de bouger. Il est enchaîné au mur, comme un vulgaire morceau de viande. Oui, il n'est qu'un morceau de viande, il le sait bien. Pourtant l'idée ne le préoccupe pas. Il veut juste un briquet pour se calmer, comme un toxico avec sa drogue. Ses pensées se tournent alors vers cette envie, presque aussi forte que celle de liberté des esclaves qui gisent à ses côtés. Pourtant le fait est là, on lui a pris son briquet. Il essaye alors de faire comme on le lui a appris. Faute de mieux. Créer une pièce à l'intérieur même de sa tête de cinglée, entrer, fermer la porte, mettre le feu, regarder, attendre. Parfois, ce subterfuge calme ses pulsions. Parfois, non. Finalement, son pouls se calme. Son agitation aussi. Sa respiration devient plus régulière. Il redevient serein, en s'enfermant dans son monde. Il s'éloigne de la réalité en faisant abstraction de la grande place, se met spectateur de ce qui se passe, sans le voir vraiment. C'est plus simple. Pour lui. Pour eux.

Les yeux baissés, en silence, il attend que son heure arrive, désormais calme. Il ne sait pas vraiment ce qu'on attend de lui. Qu'il couine ? Qu'il pleure ? Qu'il hurle ? Qu'il se débatte ? Il n'a pas peur, il ne ressent rien. Comment le pourrait-il ? Les sentiments ne sont pour lui que des mots, des notions qu'il n'appréhende pas parce qu'on ne lui a jamais appris à le faire. De simples mots sans définition, sans sens. Il risque un coup d'œil rapide, sur les autres esclaves. Des petits. Des grands. Des maigres. Des gros. Il soupire. Ils sont tous banals et sans trop savoir pourquoi, il est écœuré de voir d'autre humain à ses côtés. Il n'est pas comme eux et il le sait. Oh que non. Il n'est pas docile comme cette pucelle qui supplie les vampires du regard. Il n'est pas rebelle comme ce rouquin aux épaules larges, qui beugle pour qu’on le détache. Il ne pleure pas, comme ces deux jumelles qui meurent de trouille. Non, lui, il s'en fout. Blouse blanche ou être sanguinaires.. les choses sont pareilles. La servitude, il la connait depuis bien trop longtemps pour en avoir peur. Au fond, l’air frais lui donne au moins la satisfaction d’être un peu libre. Plus qu’il ne l’avait jamais été jusqu’à son naufrage.

Les potentiels acheteurs défilent devant eux, le vendeur récite son texte. Mahé ne regarde pas. Il reste dans son monde, dans son petit paradis artificiel. Pourtant, il commence à sentir la douleur se répandre sur ses poignets, endoloris à force d'être attaché. Il essaye de ne pas y penser. Il ferme alors les yeux, pour se retrouver dans cette pièce imaginaire qui brûle à son bon vouloir. Trop tard. Un souffle chaud se répand sur son visage, comme la douce brise du soir. Mais ce n'est pas la brise, c'est autre chose. Il maudit cette chose qui l’empêche de voguer dans l’imaginaire. Un parfum délicat, mais prononcé arrive rapidement à ses narines. Il hume l'air, en fronçant des sourcils. Et il ouvre enfin les yeux sur ELLE. « Ce sera un cadeau... » Il ne sait pas trop si elle s'adresse à lui ou à l'autre vampire. A dire vrai, il est captivé par ses yeux sombres, plutôt que par le son de sa voix. Il ne la détaille pas, il n'en a pas envie, ni l'audace, mais à ses yeux perturbés, il la trouve belle. Oh oui. Pas jolie, non, belle. Comme les flammes quand elles dansent devant ses yeux. Il se perd sans mal dans ce regard qui le scrute. Et puis, elle se désintéresse. Il fait de même, retrouvant le sol et son point d'ancrage. Les deux vampires discutent. Il n'écoute pas vraiment la discussion. Combien il sera vendu ? A qui ? Comment ? Pourquoi ? Ces simples questions lui semblent futiles, assez pour qu'il n'y pense pas. Il sait juste qu'il a envie de replonger dans les yeux de cette fille et de s'y perdre encore.

Finalement, la transaction se fait. Du moins, elle en a l'air puisqu'il aperçoit du coin de l'œil, un employé du vendeur se précipiter à ses chaînes pour le détacher du mur. Pendant un instant, il croit qu'on va libérer ses poignets de cette entrave rouillée. Mais c'est trop demandé et il s'en rend vite compte. Ses liens sont remis à celle qui vient de prendre possession de lui, tandis qu’il la sent s’approcher de nouveau. « Alors ? Impatient de te rendre chez ton nouveau propriétaire ? » Les mots se fracassent sur le mur derrière lequel Mahé se cache. Il n’aime pas les questions. Alors, elle n’aura aucune réponse, comme bon nombre de personne avant elle. Au lieu de ça, il la regarde, sans vraiment la regarder. Ses pensées s’entremêlent. Il repense à ces crocs qui l’ont hanté plusieurs jours après son naufrage, à ses idées lubriques qui se sont mélangés avec ces craintes. Pendant plusieurs secondes, il reste silencieux, naviguant entre ses yeux et sa bouche, entre parler et ne rien dire. Et puis, d’un coup, il baisse les yeux, fixant le sol aussi intensément que possible. « Je peux voir tes canines ? » chuchote-t-il sans réfléchir, en continuant de regarder ses pieds. Les mots sortent, s’expriment, attendant la conséquence. Car il le sait bien, il y a toujours une conséquence quand il ouvre la bouche. Une paire de gifle. Un médocs. La chambre capitonnée. Simple habitude. C’est bien pour cette raison qu’il ne parle pas. Alors, il attend qu’elle parle. Comme il a toujours attendu. Peut-être qu’elle lui montrera ses pointes blanches quand même. Il meurt d’envie de les voir. Oui, à la peur, il préfère la fascination des crocs.

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