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 Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...

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Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
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Errol O. Shaw

✤ LETTRES A LA POSTE : 221
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans les archives d'Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Archiviste Royal Britannique - Éminence Grise de sa Majesté Harrington
✤ HUMEUR : Égale

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MessageSujet: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptySam 16 Mar - 22:14




Quelque part, dans un sous-sol sombre, faiblement éclairé, mais de manière tout à fait acceptable pour un vampire, Errol lis des pages et des pages. Il y a un silence presque complet. Le seul son qui dénote une présence, c'est le soyeux bruissement des pages qu'il tourne. Ses mains qui tournent les pages sont, excepté ses yeux, les seules parties de son corps qui bougent. Le reste est d'une immobilité presque absolue. Il est dans cette position depuis des heures et il pourrait le rester au moins tout autant de temps. Cependant, dans la pénombre, il fronce légèrement les sourcils. Son regard reprend la phrase qu'il vient de lire. Il la relit une autre fois et ses sourcils s'abaissent encore un peu plus. il lit la phrase encore une fois et lève la tête. Il fixe le vide, comme si son hésitation allait trouver sa réponse dans les ténèbres. Non, ça ne lui vient pas. Il baisse la tête sur le document et relis la page précédente, question de voir s'il n'aurait pas manqué quelque chose d'important pour l'information qu'il ne saisit pas. Non, rien. Il hausse les épaules et poursuit sa lecture, se disant qu'il aura peut-être des explications plus loin dans sa lecture. Le silence et son immobilité reviennent. Mais pas longtemps, parce qu'au bout de deux pages, il recommence à froncer les sourcils. Non. Il ne comprend pas du tout. Peut-être est-ce une expression qui lui échappe. Ou alors c'est un événement américain qu'il ne connait pas. Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. Faire des recherche à la bibliothèque. Il s'extirpe donc de son fauteuil et quitte tranquillement, sans se presser, les archives d'Heatkiller. Il remonte à la surface et tout se fait un peu plus clair, moins oppressant. Mais l'oppression et la noirceur des sous-sols, Errol y est habitué. Il y a passé toute sa vie jusqu'à maintenant. Mais ça ne signifie pas qu'il n'apprécie pas la surface.

Passer la porte des archives l'oblige à inspirer profondément, comme si les archives ne permettaient pas à ses poumons de prendre assez d'air. Durant cette inspiration, il ressent le coup sourd d'un de ses battement de coeur, si rare. Un petite marche, lente, à pas mesurés, comme s'il avait l'éternité devant lui. C'est effectivement le cas quand on y pense. Il peut pourtant être très rapide, mais il n'en voit pas vraiment l'intérêt. Du moins pas pour aller chercher une information à la bibliothèque. Il pénètre dans l'immense pièce aux murs couverts de livres. S'il y a un endroit qu'il aime bien, si on fait abstractions aux archives, c'est bien une bibliothèque. C'est presque la même chose, sauf que habituellement, il y a plus de romans dans un bibliothèque. Il prend son temps. Il l'a de toute manière. Il traverse quelques sections, pour se diriger vers la politique. C'est le plus logique. À moins que les bibliothécaires soient moins logique et classent cette information dans l'Histoire américaine. Voyons voir. Il a le temps. D'abord en politique. Ensuite, il ira voir en Histoire. Errol a lu tant de livres, parcourut tant de bibliothèque qu'il réussit habituellement à déduire par les titres ce dont il a besoin. Il pourrait se servir de l'ordinateur ou des cartons pour trouver le livre adéquat, mais il préfère s'en remettre un peu au hasard. Il se tient droit le dos presque collé à un rayon, les mains jointes derrière lui, et examine celui en face de lui, cherchant le bon titre. Il reste immobile de longues minutes, bougeant seulement les yeux, puis il fait quelques pas et reprend son manège.

Il y a peu de gens à la bibliothèque. Les bibliothécaire, évidemment. Deux vampires, lui excepté. Un succube. Trois humains, des esclaves, sans aucun doute. Une odeur particulière et familière lui chatouille l'odorat. Une odeur dont le son des pas s'approche. D'un mouvement lent, très lent, il tourne la tête vers le bout du rayon.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptySam 16 Mar - 23:05


Je suis un animal en cage à qui on rappelle tout le temps la vie sauvage
Errol feat Kay.

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Le temps lui paraissait tellement long depuis qu’elle était sur HeartKiller, depuis qu’elle était privée de libertés même. Si elle n’avait jamais imaginé un monde comme celui dans lequel elle vivait aujourd’hui, le monde des vampires, Kay ne pouvait cependant plus le nier. Ou bien elle se voilait la face. Dans la chambre de Jewel, la petite humaine rêvait encore d’un bon bain de soleil, mais il y avait peu de chances que cela arrive un jour, à moins qu’elle ne trouve un allié de taille lui permettant de sortir et sentir à nouveau les rayons du soleil sur son visage. La blondine aurait voulu pouvoir mettre les pieds dans l’eau aussi, ressentir le froid de l’eau océanique qui lui glaçait les pieds. C’était assez étrange de se dire que c’était de si petites choses qui lui manquaient. Bien évidemment ce qui manquait le plus à Kay n’était autre que ses parents, son frère et son fiancé…
Tandis qu’elle se perdait dans ses pensées, Jewel Harrington la sortit de ses pensées. « J’imagine que même si je te le demande gentiment, tu ne vas pas être sage. » Dans ce cas précis, Kay était pire qu’un enfant à qui l’on dit de ne pas faire une bêtise : elle courrait la faire. « Non. » Avait-elle répondu. À qui allait-il donc la confier pour être sûr qu’elle ne tente une nouvelle fuite ? Certainement pas Eleazar, bien que ce fût son meilleur ami, il savait que l’arrogance de la jeune Irlandaise risquait de lui apporter quelques problèmes. Jézabel n’était pas disponible, aussi le Prince décréta qu’il la confierait à Errol Shaw. Kay ignorait la relation qui unissait les deux anglais, mais elle pourrait peut-être le découvrir, en tous les cas, elle avait déjà croisé le vampire. Jewel avait une affaire importante à régler, et la présence de son esclave rebelle, qui ne cacherait pas sa dite rébellion, n’allait pas lui servir, et c’était la raison pour laquelle il voulait s’en débarrasser temporairement.

Tandis qu’ils marchaient tous les deux dans les couloirs, Jewel la mettait en garde, il avait désormais un argument de poids pour calmer l’envie de sortir de la jeune humaine : la laisser avec Eleazar Bridgestone. Même si Kay savait que quelque part Jewel tenait suffisamment à elle pour ne pas la laisser se faire tuer – ou ordonner à Eleazar de ne pas la tuer ou la violer – elle n’avait pas pour autant envie de se retrouver en la présence de ce vampire. Aussi lorsque son « maître » lui intima gentiment d’aller trouver Errol Shaw une fois qu’elle aurait passé la porte de la bibliothèque, Kay remit ses plans d’évasion à plus tard. Tout d’abord parce que maintenant qu’elle était à HeartKiller, il lui fallait un plan un peu plus constructif pour s’enfuir, et parce que si elle parvenait à gagner la confiance de Jewel, elle pourrait peut-être le tromper et réussi rà regagner sa vie d’avant… L’espoir n’était-il pas une chose magique ? Il laissa la jeune Irlandaise devant la porte, la regarda la passer et Kay supposa qu’il partait s’occuper de cette affaire si urgente. Il ne prenait même pas le temps d’expliquer à Errol Shaw qu’il lui confiait Kay, ni même de vérifier si Kay suivait bien ses directives. De toute façon, il la retrouverait très vite.
Kay n’avait jamais mis les pieds à la bibliothèque, pourtant la demoiselle était très cultivée. Elle avait lu de nombreux livres, suivi des cours supplémentaires durant son éducation scolaire, et connaissait de très nombreux chants irlandais. Sa culture n’avait aucun secret, et celles d’autres pays également. La seule culture dont elle ne devait rien savoir, c’était bien celle des vampires. Mais peut-être que si elle n’en savait rien, c’était parce que cela ne l’intéressait pas, elle rêvait de s’enfuir, comment pouvait-elle s’intéresser à ce monde ? Ses pas la conduisaient dans les rayons de la bibliothèque… Oui la jeune humaine ne comptait pas aller trouver Errol dans les archives, mais tant qu’elle restait à la bibliothèque où était le mal ? Jewel ne risquait pas de lui en vouloir, ou peut-être un peu, aller savoir.

La blondine ne choisissait encore aucun rayon, elle marchait dans l’allée, sans savoir ce qu’elle allait faire au pas suivant. Kay était davantage dans ses pensées que dans la bibliothèque, mais lorsqu’elle avança un peu plus, une silhouette lointaine dans le coin de son œil la ramena au présent, et comme si le monde avait voulu la punir, la jeune Irlandaise croisait son regard avec celui d’Errol Shaw.


@destiny.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptySam 16 Mar - 23:36




Errol marque un instant d'immobilité absolue. Peut-être que s'il ne bouge pas, elle ne le verra pas. Elle pourra dire au Prince qu'elle ne l'a pas trouvé et lui prétendra qu'il était dans les archives tout ce temps. D'accord, il ne la connaît pas. Mais il sait qui elle est. Elle est la nouveauté de Jewel. Une nouveauté indisciplinée et un peu trop téméraire. Malgré tout, Jewel n'aime pas qu'on abime ses possessions, alors du coup, il ne la laisse pas longtemps toute seule. Il croise le regard de l'esclave et il est bien obligé de voir qu'elle l'a vu. Bon sang, il ne mentira pas à Jewel, mais si elle ne l'avait pas vu, il aurait pu omettre ce détail. Il n'a pas réfléchit assez vite. Il aurait eu le temps de décamper en vitesse s'il avait saisit une seconde avant l'ampleur de la conséquence de cette odeur. Trop tard maintenant.

Son regard fait le tour de la périphérie sans bouger la tête. Il inspire, cherchant à savoir si Jewel est encore là ou non. Non, évidemment. Il repose les yeux sur Kay. Si ce n'était de ses yeux, il aurait pu tout aussi bien être une statue de cire très ressemblante. Rien sur son visage n'est venu trahir la moindre pensée. Il a conservé son air impassible et sa moue boudeuse habituelle sans même un frémissement. Il bat des paupières une fois, puis une longue seconde plus tard, accentue un peu sa moue. Il expire longuement, s'amusant tout de même du silence qui s'éternise jusqu'à devenir inconfortable. Il en repousse la limite. Il n'aura pas le choix de jouer à la nounou. Il ne peut quand même pas refuser. Jewel est son prince après tout. En fait, Jewel ne le lui a pas demandé. Il n'a visiblement pas osé. Probablement parce que le prince savait qu'avoir le choix, Errol aurait refusé, prétextant devoir se remettre au boulot. En lui expédiant la gamine, sans même une note, c'était clairement plus qu'un ordre. Jewel connait bien l'archiviste. Jewel n'avait eu qu'à dire, un jour, il n'y a pas si longtemps, au cours d'une conversation banale, qu'il lui était impossible de la laisser seule sans risquer qu'elle se fasse tuer ou pire. Errol n'avait pas relevé, mais Jewel avait usé d'un regard qui était tout à fait explicite. Il signifiait clairement que c'était possible qu'il la lui fiche ente les pattes un de ces jours. Et ce jour était arrivé.

Quand le silence devient trop inconfortable, surtout pour elle, il lui coupe la parole en se mettant soudainement en mouvement. Il secoue la tête et roule des yeux.

- Je suppose que toutes les autres possibilités étaient indisponibles ?

C'est dit sur un ton monotone, un ton d'archiviste. Une constatation des plus banale. Il n'a jamais eu vraiment de contact avec Kay, mais cette seule affirmation dévoile à Kay qu'il sait très bien qui elle est et pourquoi très exactement elle se trouve devant lui en ce moment. Visiblement, la réputation de Kay l'a précédée. Du moins en ce qui concerne Errol Shaw.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyDim 17 Mar - 0:26


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Kay aurait pu rester tranquille, sans la moindre surveillance, si elle était restée dans l’enceinte de la bibliothèque, Jewel n’aurait jamais su qu’elle n’était pas allée trouver Errol Shaw. Il l’aurait retrouvée dans l’immense pièce à lire un des livres qu’elle abritait. Mais décidément la chance n’était pas amie avec Kay Callahan, et la jeune Irlandaise avait le « plaisir » de tomber sur celui qui devait lui servir de nourrice. À croire que Jewel Harrington arrivait toujours à ce qu’il voulait, qu’il cherche ou non à l’obtenir. Mais puisque la blondine avait vu Errol Shaw, et puisqu’il savait très bien pourquoi elle était là, elle supposa qu’elle ne pouvait plus échapper à une surveillance constante jusqu’au retour de son maître. Kay n’avait pas vraiment l’impression d’être une esclave, puisqu’elle ne faisait rien de ce que le Prince lui demandait, simplement une captive.

Le silence s’installa entre les deux, comme s’ils n’avaient rien à se dire. N’était-ce pas le cas d’ailleurs ? Qu’avait-elle à dire à un vampire de plusieurs centaines d’années, elle petite humaine de vingt-deux ans ? Elle aurait surtout voulu ne pas le voir, ou qu’il ne la voit pas, aussi aurait-elle pu feindre de ne pas l’avoir trouvé. Elle ne pouvait plus, mais ça ne changeait rien au fait qu’elle n’avait rien à lui dire. Non seulement les deux uniques choses qu’elle savait de lui étaient son identité et son travail, mais en plus de cela elle n’aimait pas parler aux vampires, elle n’aimait pas « copiner » avec eux. Et peut-être que lui non plus n’avait aucune envie de lui parler, et ce serait tout aussi bien. Il pouvait la surveiller en silence non ? Cela éviterait à la demoiselle de se forcer à répondre et de tenir une conversation qui ne l’intéressait pas. Elle ne pouvait nier ses sentiments négatifs à leur encontre.
Au moment où elle comptait tout de même ouvrir la bouche pour lui dire deux mots, expliquer la raison de sa présence, mais il la coupa aussitôt. « Je suppose que toutes les autres possibilités étaient indisponibles. » Kay aurait surtout parié sur le fait que les autres possibilités étaient trop dangereuses pour qu’elle reste en vie surtout. Bien qu’elle ne fût qu’une esclave, Kay avait tout de même la sensation que malgré son statut Jewel tenait à la garder en vie et que sa perte lui ferait un petit quelque chose.
Néanmoins le ton monotone de l’archiviste montrait tout son envie de jouer les nourrices. Le déplaisir était partagé, et Errol le savait très certainement. Elle prit néanmoins la peine de lui répondre sur un ton un peu moins monotone que le sien.

« Je pense qu’il les a surtout trouvées trop dangereuses pour ma survie. »

La jeune femme marqua une petite pause, avant de se dire qu’elle pouvait toujours tenter de réclamer l’indulgence de son gardien. L’espoir… vraiment Kay n’en manquait jamais !

« J’imagine qu’il n’est pas possible de faire comme si nous ne nous étions pas vus, et que sachant pourquoi je me trouve là vous allez remplir le rôle de gardien que ce cher Prince vous prie de prendre, et sûrement ma petite parole comme quoi je ne vais pas quitter cette pièce n’est pas suffisante pour que vous acceptiez de vous décharger de votre rôle ? »



@destiny.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyDim 17 Mar - 2:19




Visiblement, le plaisir qu'elle a de se trouver ici, face à lui, est aussi criant que le sien. Non, jouer la nounou ne lui tente pas du tout. Il espère seulement qu'elle n'aura pas la mauvaise idée d'essayer de jouer à la plus fine avec lui. Il n'a pas le temps, il doit bosser. Évidemment, venant d'un vampire, ne pas avoir le temps devient risible. surtout en ce qui le concerne. S'il y a un vampire qui prend le temps de faire toutes choses, c'est bien lui. Il a beau n'avoir qu'à peine 550 ans, il considère à peine le temps qui se déroule à moins d'une année. Un an, 10 ans, quelle différence pour un vampire ?

- Je pense qu’il les a surtout trouvées trop dangereuses pour ma survie.

Son immobilité est trahie par un lent hochement de tête et un haussement des sourcils. Il est bien d'accord avec cette précaution. Les américains sont si agressifs. D'accord, les britanniques ne sont pas dénué de toute agressivité, mais les américains sont nettement plus prompts. Disons, pour rester poli, que les américains sont agressifs et les britanniques violents. Errol est un rare spécimen qui lui peut être les deux, mais qui ne le fait pas. Sauf en de rare moment de perte de contrôle. Moment très rare tant son auto discipline est travaillée. Il ne dit rien. Il la laisse parler.

- J’imagine qu’il n’est pas possible de faire comme si nous ne nous étions pas vus, et que sachant pourquoi je me trouve là vous allez remplir le rôle de gardien que ce cher Prince vous prie de prendre, et sûrement ma petite parole comme quoi je ne vais pas quitter cette pièce n’est pas suffisante pour que vous acceptiez de vous décharger de votre rôle ?

Encore une fois, il laisse s'insinuer un de ses silence préféré. Ceux qui deviennent rapidement trop intense pour être acceptable. Il se contente de la dévisager l'air dubitatif de celui qui se demande bien ce qu'il va en faire. Et cette question, venant d'un archiviste à la réputation aussi austère que le fils Shaw, reste un mystère en soi. Une réputation de discrétion et de monotonie qui rendrait nerveux le colosse du Lincoln Memorial. Tout dans la bibliothèque est d'un silence feutré, mais lui, il entends tout. Les pas des vampires, la respiration des humains, le grattement des plumes sur le papiers des bibliothécaires.

- Je ne mentirais pas à son altesse, même si vous m'en aviez suppliée plutôt que de l'insinuer, répond-il, glacial. Il hausse ensuite les épaules et reporte son attention sur les reliures au mur en face de lui. Je ne me déchargerai pas non plus de mon rôle de gardien, mais si vous me donnez votre parole que vous ne sortirez pas de la bibliothèque, je veux bien croire que ce sera suffisant pour que vous ne soyez pas obligée de rester silencieuse et immobile à cet endroit précis durant des heures. Il hoche la tête, sans quitter des yeux les livres. Je vous conseille tout de même de rester silencieuse, pour éviter d'attirer les bibliothécaires.

Et encore une fois, il se tait. Les yeux rivés sur les titres des bouquins, il semble avoir reporté toute son attention sur son activité immobile, quelle qu'elle soit. Il lit plusieurs titres, la laissant sans autres précisions ou quoique ce soit. Il n'est pas mauvais, mais bien que rien chez lui ne le laisse paraître, il est un peu contrarié. Et évidemment, il n'y a que le Prince Britannique pour le contrarier ainsi. Enfin, ce n'est pas de la contrariété, peut-être seulement de l'agacement. Il aurait peut-être apprécié que Jewel se déplace et vienne lui demander face à face. Mais Jewel sait que Errol ne lui refuse rien, ou du moins il ne lui refuse rien quand il ne peur pas le refuser face à face. Il brise le silence.

- Et si par hasard, vous douteriez de mes capacités en tant que gardien, sachez que même si je ne vous vois pas, je saurez si vous vous approchez de la porte de la bibliothèque et que vous n'aurez même pas le temps d'y toucher que je serai juste derrière vous. Ce serait très gênant pour vous.

Le ton de la voix d'Errol est calme et placide. Il est d'une politesse naturelle qui reste étonnante, puisqu'il s'adresse à une esclave. Nombre de vampires n'ont pas cette délicatesse. Néanmoins, la menace est explicite. Qu'elle essaie de se jouer de lui, juste pour voir.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyDim 17 Mar - 11:04


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La jeune Irlandaise n’était pas dupe, elle voyait très bien que sa présence dérangeait l’archiviste, mais sûrement était-il trop poli pour le dire avec des mots, mais son attitude le trahissait. Malgré son très jeune âge – en comparaison avec le vampire – et sa condition de petite humaine, Kay était très observatrice, et bien qu’il essaya de jouer les statues de cire, il se trahissait quelque peu. Cela n’étonnait pas beaucoup la jeune femme, qui voudrait jouer les nounous pour une petite esclave rebelle ? Ce qui, en revanche, étonnait la blondine c’était la politesse dont il faisait preuve à son égard. Aucun vampire ne prendrait la peine de vouvoyer une esclave comme elle, mais Errol Shaw le faisait, comme si elle méritait le même respect que n’importe qui. Kay aurait pu aimer ça, mais elle savait d’ores et déjà qu’elle ne devait pas s’y habituer.

« Je ne mentirai pas à son altesse, même si vous m’en avez supplié plutôt que de l’insinuer. »

Oh Kay n’avait pas supplié, elle ne pensait pas que les vampires puissent faire preuve de compassion ou même de pitié. D’ailleurs elle n’en voulait pas venant d’eux, elle préférait de loin faire face à leur cruauté que d’avoir le droit à de la pitié de leur part.

« Je ne me déchargerai pas non plus de mon rôle de gardien, mais si vous me donnez votre parole que vous ne sortirez pas de la bibliothèque, je veux bien croire que ce sera suffisant pour que vous ne soyez pas obligée de rester silencieuse et immobile à cet endroit précis durant des heures. Je vous conseille tout de même de rester silencieuse, pour éviter d'attirer les bibliothécaires. »

Oh il acceptait de croire en la parole de Kay, elle était réellement surprise. Jamais Jewel ne l’aurait cru, il lui aurait même dit qu’il la trouvait très drôle. Néanmoins si elle n’avait jamais été sincère lorsqu’elle avait dit à Jewel qu’elle serait sage, elle l’était présentement avec Errol. Elle lui donnait sa parole qu’elle ne bougerait pas de la pièce, et parce qu’il ne semblait pas la traiter comme une vulgaire esclave, elle s’y tiendrait. Cependant il préférait la mettre en garde, quand bien même il croyait en sa parole, il lui déconseillait de se jouer de lui.

« Et si par hasard, vous douteriez de mes capacités en tant que gardien, sachez que même si je ne vous vois pas, je saurais si vous vous approchez de la porte de la bibliothèque et que vous n'aurez même pas le temps d'y toucher que je serai juste derrière vous. Ce serait très gênant pour vous. »

Il ne faudrait pas qu’il la tente. Kay était loin d’être docile, et les ordres, elle n’aimait pas vraiment ça. Sûrement est-ce de là que venait son indomptable caractère, et sa rébellion, qui bien que mal venue, amusait beaucoup le Prince d’Angleterre.

« Ne me tentez pas. » Répondit-elle à son avertissement. Sûrement le vampire se doutait-il qu’il n’allait pas passé un moment aussi tranquille que prévu. « Rien que pour voir si vous dîtes vrai, je pourrais être tentée d’essayer. »

Kay était joueuse sur le coup, mais le dire et le faire étaient deux choses différentes, et même si les mots étaient sortis de sa bouche, elle ne comptait pas essayer. Bien qu’il fût poli envers elle, elle ignorait quel était vraiment le caractère du vampire, aussi elle ne comptait pas essayer. Un vampire comme Eleazar lui suffisait, elle ne comptait pas en trouver un deuxième comme lui.
Malgré qu’il lui ait laissé le droit de faire ce qu’elle souhaitait dans la bibliothèque, à condition qu’elle n’en sorte pas, Kay ne partit pas vagabonder dans les différents rayons de l’immense bibliothèque. Elle fit quelques pas vers le vampire, et observa avec lui le rayonnage.

« Qu’est-ce que vous cherchez ? » demanda-t-elle à Errol qui demeurait telle une statue totalement immobile, dont seuls les yeux bougaient.



@destiny.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyDim 17 Mar - 15:13




Si Errol avait compté pouvoir s'en tirer avec ce genre de menace, il ne l'aurait ps cru. Le Prince Britannique lui en avait "subtilement" glissé un mot. Cette gamine était insolente et téméraire, mais Jewel la trouvait tout à fait distrayante. Du moins, c'est ainsi que l'archiviste croyait avoir saisit les sous-entendu de son Prince. Errol ne saisit pas vraiment ce que l'insolence et la témérité peuvent bien avoir de distrayant. En fait, si, il comprend bien ce que c'est que la distraction, mais il ne voit pas en quoi c'est amusant.

- Ne me tentez pas. Ça y est, voilà l'insolence qui se pointe. Il ne réagit pas, continue de lire les titres, mais la concentration n'y est plus. Il appréhende la suite. Rien que pour voir si vous dîtes vrai, je pourrais être tentée d’essayer.

Il réagit à peine à cette idée. Il lâche seulement un bref ricanement, laissant savoir que l'idée même est tout à fait absurde et risible. C'est tout à fait évident qu'il l'aura rejoint avant même qu'elle puisse se retourner. Il reprend sa lecture des titres, se disant qu'elle va surement attendre un moment, puis aller voir ailleurs dans la bibliothèque si elle y est. Du coup, il pourra chercher tranquille. Il laisse donc s'écouler le temps, aussi lentement que le temps le veut bien, puisque le vampire a tout son temps. Les secondes s'égrainent et le vampire n'a pas bouger. Mais il entend très bien la jeune Kay avancer. Il la voit aussi du coin de l'oeil. Qu'est-ce qu'elle peut bien faire ?

- Qu’est-ce que vous cherchez ?
- Un livre.

C'est la réponse qui lui vient instantanément, impitoyable, coupant court à toute tentative de conversation, mais aussitôt, sa concentration prend une pause. Il relève les yeux et reprend sa lecture de quelques livres au-dessus, mais sa concentration prend la tangente pour aller loin loin loin. Il finit par tourner la tête et baisser les yeux sur la jeune esclave. Il y a soudainement quelque chose de très contrarié dans son regard bleu délavé, ou peut-être dans la manière dont il serre les mâchoires. Mais peut-être est-ce une illusions puisque tout ça disparaît aussitôt. Si ça se trouve, elle n'attend que d'être contrariée pour lui faire l'instant dur. Et puis...

- En fait, je ne suis pas certain de savoir exactement ce que je cherche. Je ne sais pas si c'est une expression, un événement ou un caprice de l'auteur. L'auteur n'était pas très éduqué, il confond peut-être. Quand je tomberai dessus, je le saurai.

Tout ça, c'est bien évasif comme précisions, mais c'est tout ce qu'il a. Alors, il reporte son regard sur les livres, au cas où l'un d'entre eux l'inspirerait soudainement. Errol est un vampire, il a tout son temps et il n'a pas de délais pour faire le ménage des archives des Bridgestone. Il peut y passer des années, voir des décennies s'il le faut.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyLun 18 Mar - 11:15


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Tandis qu'elle émettait l'idée d'essayer voir si le vampire disait vrai, ce dernier émit un léger ricanement. Sûrement trouvait-il cela stupide, ou peut-être que lui aussi demandait à voir si elle avait le cran de faire ce qu'elle avançait. Kay savait parfaitement qu'elle l'avait, et si quelque part elle avait eu la preuve que Eroll Shaw était très loin d'être un vampire comme Eleazar Bridgestone, elle aurait pu tenter réellement. Cependant la blondine possédait un certain instinct de survie, et se souvenant de sa dernière rencontre avec Eleazar, elle émettait des réserves quant à vérifier si Errol Shaw était de la même trempe. Durant quelques secondes, la jeune Irlandaise se perdit dans ses pensées, elle ouvrit doucement sa main, et observa la cicatrice que les dents d'Eleazar lui avait fait dans la paume. Elle passa son pouce dessus, puis referma promptement sa main, peut-être un peu trop. Elle n'avait pas montré cette plaie à qui que ce soit, et certainement pas Jewel, puisqu'il en était le responsable quelque part. Il ne s'indignerait certainement pas s'il la découvrait, ça l'amuserait peut-être, et Kay n'avait aucune envie de lui donner cette satisfaction.

« Un livre. » Répondit l'archiviste à l'humaine.
« Sans blague ? » avait répondu Kay du tac au tac sur un ton ironique, en essayant de dissimuler le trouble qu'elle avait eu durant un instant lorsqu'elle avait regardé sa plaie.

L'archiviste n'avait pas très envie de discuter avec la jeune esclave de toute évidence, et c'était sûrement ce qui faisait que Kay avait commencé. Si Errol lui avait donné le titre d'un livre, peut-être aurait-elle pu l'aider à le trouver, mais il compléta alors sa réponse.

« En fait, je ne suis pas certain de savoir exactement ce que je cherche. Je ne sais pas si c'est une expression, un événement ou un caprice de l'auteur. L'auteur n'était pas très éduqué, il confond peut-être. Quand je tomberai dessus, je le saurai. »

Somme toute, Kay ne pouvait rien pour lui. Honnêtement, elle n'avait fait qu'émettre l'hypothèse, elle n'avait pas pensé de manière sérieuse qu'elle l'aiderait. Elle aurait pu, après tout Errol ne lui avait rien fait, et il la traitait plutôt bien, peut-être un peu trop même. Oui sûrement l'aurait-elle aider, ne serait-ce que pour le remercier de lui donner l'impression d'être une personne. Quand bien même, il venait de la gratifier d'un regard contrarié, il la traitait avec considération, ou du moins avec un minimum d'humanité. Elle ne voyait aucune compassion en lui, elle doutait que les vampires connaissent ce sentiment. Néanmoins elle le voyait différent des autres. Ce n'était que la première impression cependant.

« Et je vous ennuie avec ma question. » Ajouta-t-elle de manière sûre, ce n'était pas une questions. « Elle partait d'un bon sentiment. » Avoua-t-elle en reculant d'un pas.

La jeune humaine pensa alors qu'il valait mieux qu'elle se taise, cela lui éviterait une plaie à l'autre main.



@destiny.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyLun 18 Mar - 16:06

HJ: je rerai la mise en page a mon retour a la maison.




Il y a de ces silences qui s'éternisent et qu'on souhaiterait mettre un termes. D'autres qu'on refuse qu'ils se brisent. Errol se satisfait des deux, selon le cas. Dans ce cas-ci, la répartie de l'humaine est rafraîchissante. Peut-être un peu trop insolente, mais elle est fraîchement esclave. Elle s'y fera ou elle finira par se faire tuer. Errol doit convenir que Jewel a peut-être raison. Elle est distrayante. Errol travaille et vit dans les archives de Belfast. Les sorties protocolaires sont pour son père, bien qu'il déteste ça. Errol, lui, est souvent tout seul, ou avec les esclaves Shaw. Bavarder avec un esclave n'est pas très recommandé, mais entre ça et devenir complètement cinglé, le choix est facile. Les esclaves Shaw jouissent d'une belle vie, ou du moins nettement moins douloureuse que nombre d'entre eux.

Elle garde silence un moment et il croit qu'elle a comprit et il se met tout juste à se dire qu'au final, elle n'est pas si détestable qu'elle se remet à parler. Bon ça y est, pense-t-il, elle va se plaindre. Mais pas tout a fait. Elle ne se plaint pas, elle affirme. Le regard ciel d'éte d'Errol se fixe sur un titre. Est-ce que vraiment elle l'ennuie ? À peine la question posée, la réponse devient évidente. Non, elle ne l'ennuie pas. Pas vraiment. Elle ajoute que sa question partait d'un bon sentiment. Cette fois il ne relit pas le titre du livre qu'il fixe. Il ne fait que fixer le livre, durant de longues secondes. Il finit pas tourner lentement la tête et il dévisage la jeune femme impassible durant quelques secondes, puis il fronce les sourcils.

- Je sais. Et effectivement, il la croit lorsqu'elle prétend que sa question se voulait d'une bonne intention. Contrairement à sa prétention d'être sage, ça, il n'en croit pas un mot. Votre question ne m'ennuie pas. Ce qui m'ennuie, c'est de ne pas savoir quoi vous répondre. Et aussi que son altesse soit incapable de vous occuper assez pour que vous ne vous attiriez pas de problèmes. Vous savez, si vous êtes ici, c'est que vous avec la capacité à vous mettre dans le pétrin. Vous êtes encore vivante et en plutôt bon état, si on fait abstraction à la douleur à la main que vous avez manifestement. Ne tentez pas le diable, il aura tout le loisir de vous tuer quand il se lassera de vos caprices.

C'est un jugement sévère, mais nécessaire et rigoureusement vrai. Lorsque Jewel en aura marre de son comportement, il la tuera ou pire. Errol estime que la jeune femme est en mesure de saisir la conséquence de son comportement. Il espère aussi qu'elle est en mesure de comprendre qu'il ne se permettrait pas d'imposer une conséquence, mais que si elle joue aux plus fins avec lui, elle ne gagnera pas. Errol la fixe sans ciller, comme se un vampire peut le faire. Un vampire qui a l'éternité devant lui. Et aussi un vampire qui qui s'amuse tout de même à voir combien de temps elle soutiendra son regard d'eau pure.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyVen 22 Mar - 11:24


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La jeune Irlandaise n'avait pas besoin qu'Errol Shaw ne lui dise qu'il la dérangeait, elle était assez intelligente et observatrice pour s'en rendre compte par elle-même. Mais sa présence n'était pas de son fait, du moins pas totalement, elle n'avait pas demandé une nourrice pour la surveiller. Néanmoins si Jewel Harrington avait besoin de faire surveiller la blondine, c'est parce que cette dernière n'avait rien d'une esclave docile. Ce point de caractère ne déplaisait pourtant pas au Prince d'Angleterre, qui s'amusait grandement de la situation, quand il en avait le temps, et présentement ce n'était pas le cas. D'où l'attribution d'un gardien en ce moment même...
Peut-être la jeune Irlandaise se calmerait avec le temps, peut-être deviendrait-elle une bonne esclave, mais à l'heure actuelle, Kay était toujours mue par son espoir de rentrer chez elle, de retrouver ses parents, son frère, son fiancé... Comment pouvait-elle encore y croire après tous ces mois ?

La jeune Irlandaise écoutait alors la réponse de son gardien à l'affirmation qu'elle avait formulé. Il croyait en la bonne intention de la question, et complétait sa réponse précédente avant de se lancer dans un discours accusateur et moralisateur. À peine avait-elle trouvé en lui un point positif – le traitement dont il faisait preuve à son égard – qu'il ouvrait la bouche pour devenir désagréable. Il n'avait peut-être pas tort dans le fond, mais Kay se serait volontiers passée de ses quelques phrases. Et elle fût d'autant plus étonnée lorsqu'il aborda le sujet de sa main ! Comment savait-il qu'elle avait cette blessure ? L'avait-il vu lorsqu'elle-même s'était attardée dessus ? Du coin de son œil de vampire ? C'était là la seule explication, car la blondine ne l'avait même pas montré à Jewel, pas encore tout du moins.

« Vous m'apparaissiez presque sympathique avant de devenir moralisateur. » Lâcha-t-elle. « Puis je n'ai pas mal. » Râla-t-elle sur son ton rebelle, et c'était vrai, tant que personne ne se saisissait de sa main elle n'avait pas mal. « Quant à ce qu'il me fera ou non quand il se lassera, je ne vois pas en quoi cela vous concerne. »

C'est vrai, en quoi le devenir de la jeune Irlandaise inquiétait-il l'archiviste ? Non seulement elle n'était pas sans savoir ce qu'il pouvait lui arriver si jamais Jewel se lassait, mais elle n'avait nul besoin que l'on lui rappelle.

« Et merci d'insinuer que je suis idiote. » Ajouta-t-elle, pour montrer qu'elle avait très bien saisi le sous-entendu. Si elle avait agi en parfaite idiote, elle serait déjà morte depuis longtemps, ces tentatives de fuite étaient mûrement réfléchis. « Contrairement à ce que vous semblez croire, je n'agis pas sans réfléchir... »

Et la preuve était juste là. La blondine ignorait ce qu'elle pouvait faire, où elle pourrait aller et comment elle éviterait les vampires à une heure pareille, si bien qu'elle resterait sagement ici en compagnie de l'archiviste, à attendre le retour de Jewel Harrington.



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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyDim 24 Mar - 1:43




De toute évidence, elle n'aime pas les reproches qu'il lui fait. Elle ne prend même pas la peine de soutenir son regard. Elle lui fait un reproche à son tour. Il détaille la jeune femme un moment, puis il hausse les épaules. Qu'est-ce que ça peut lui faire qu'elle le trouve sympathique ou non ? Il n'avait pas d'intentions autres que celle d'énumérer des faits et de fortes probabilités. Il n'est pas là pour faire ami ami avec les esclaves. D'un autre côté, il n'est pas là non plus pour leur faire la morale. Elle a raison,. ça ne le concerne pas. Ça la concerne elle si elle fait l'imbécile et si Jewel finit par en avoir marre. Il aurait du se ficher de ce qu'elle pense, mais sa réflexion le pique au vif.

- Je n'ai pas à être sympathique avec vous.

Il n'aurait pas du répliquer. Il aurait du se taire. Il ajoute un soupir agacé. Il la laisse parler, parce que Errol essaie de ne jamais parler trop rapidement. Parler sans réfléchir, c'est une faiblesse. Lorsqu'elle prétend ne pas avoir mal, il baisse les yeux sur sa main, mais il ne passe aucun autre commentaire. Les vampires vivent très longtemps. Errol vit depuis longtemps et il peut se permettre de réfléchir longuement avant de parler et d'agir. Lorsqu'il le fait, c'est signe qu'il perd sa maîtrise de lui. Et se n'est habituellement pas de très bonne augure.

- Je n'ai pas insinué que vous étiez une idiote, dit-il, très calmement, lorsqu'elle a terminé.

Non, il ne l'a pas fait. Et il le dit avec peut-être un peu trop de calme pour que ce soit réellement si calme. Il énonçait des faits et des probabilités. S'attirer des ennuis ne signifie pas qu'on est idiot. C'est souvent le contraire. Et puis, elle mélange tout. Elle se méprend sur ses paroles parce qu'elle est butée. Il laisse flotter un silence. Il ne l'a pas quitté des yeux et il la regarde toujours. Son problème, c'est qu'elle cherche encore à fuir. C'est sans espoir, lui, il le sait. Mais elle ne le sait pas encore. Est-il celui qui doit le lui dire ? En fait non, Jewel le lui a sans doute déjà dit. Doit-il le lui faire comprendre ? Bonne question.

- Je n'ai jamais mis en doute votre capacité à réfléchir. Cependant, votre piste de réflexion mériterait à être repensée.

Et pourquoi il se donne tout ce mal pour lui répondre. Il se demande bien ce que ça va changer. elle semble si butée. Il se dit que peu importe ce qu,il tentera, elle sera contre. Peu importe. Qu'est-ce que ça peut lui faire, hein ?


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyMar 26 Mar - 11:41


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Voilà qu'il n'écoute même plus ce qu'elle lui dit. Alors qu'elle lui avoue qu'il lui paraissait presque sympathique, il répond qu'il n'a pas à l'être avec elle. À quel moment lui a-t-elle intimé d'être sympathique à son égard ? Jamais, elle lui faisait simplement part de son ressenti, dont il ne devait rien à avoir à faire très certainement. Finalement la blondine se trompait probablement à son égard, et la différence qu'elle avait cru percevoir n'était qu'une illusion. À quoi bon y penser cependant ? Pour ce qui était des vampires, Kay n'avait pas le moindre espoir... pour ce qui était de sa vie, elle ne se l'avouait pas encore, mais il s'éteignait depuis plusieurs semaines déjà. Seule une petite flamme subsistait encore, mais la jeune Irlandaise croyait encore en un grand brasero. La question n'était pas là cependant, et d'ailleurs elle n'y pensait pas en ce moment, elle ne s'occupait que de son interlocuteur, Errol Shaw.

« Je n'ai nullement dit que vous deviez l'être, seulement que vous me le sembliez. » Lui répond-t-elle sur un ton loin d'être désagréable mais qui souligne tout de même son erreur d'interprétation. Elle semble plutôt blasée lorsqu'elle dit ses quelques mots, pour quelle raison ? Peut-être que finalement la blondine est déçue de ne pas avoir trouvé quelqu'un qui la reconnaît en tant que personne.

N'est-ce pas là un changement radical dans les méandres de ses pensées ? Le fait qu'il affirme ne pas avoir à être sympathique avec elle ne signifie pas qu'il ne la reconnaît pas en tant que personne. Il la vouvoie toujours et la traite avec un minimum de respect. En même temps, la jeune fille se dit qu'il faut qu'elle demeure prudente avec les mots qu'elle emploie, histoire de ne pas énerver un autre vampire et d'être gratifiée d'autres blessures, comme celle dans sa paume ou celle à sa lèvre.
Mais Kay est une personne fière et bien franche. Elle n'a pas sa langue dans la poche, et lorsqu'elle a quelque chose à dire, elle ne s'en prive pas, c'est bien pour cela qu'elle est blessée. Eleazar Bridgestone n'a pas beaucoup apprécié la franchise, ou peut-être l'aurait-il fait sans cela, elle n'en sait rien, et émettre cette supposition n'est pas forcément très utile.

Il lui dit alors qu'il n'a pas insinué qu'elle est une idiote, pourtant elle en a eu la vague impression. Elle veut bien admettre qu'il ne l'a pas fait, mais son agacement – qu'elle parvient à déceler malgré sa tentative de le cacher par son stoïcisme – lui fait penser le contraire, puis le silence se fait, et il la regarde. Elle ne saurait dire si elle doit lire quelque chose dans son regard où s'il attend juste qu'elle prenne la parole. Ce qu'il fait avant elle, comme pour compléter sa première réponse. Mais après avoir parlé, il semble l'espace d'un instant aussi blasée qu'elle l'était quelques instants plus tôt.

« Ne vous embêtez pas à me parler, si ça vous ennuie. » Finit-elle par dire.

Il n'aborde pas un air ravi, il semble même agacé. À quoi bon l'ennuyer davantage ? Il lui a laissé le droit de circuler librement dans la bibliothèque, du moment qu'elle n'en sort pas, elle devrait s'en contenter, ce qu'elle compte faire d'ailleurs. Tandis qu'elle lui adresse ces quelques mots, elle va pour s'éloigner.



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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyLun 8 Avr - 2:30




Mais à quoi s'attendait-elle au juste ? À ce qu'un vampire la traite avec le même respect qu'on lui témoignait parmi les autres humains ? Ce temps était révolu pour elle. Elle est sur Heartkiller maintenant et plus jamais on ne la traitera comme une humaine. Ou plutôt, si, c'est exactement comme une humaine qu'on la traitera. Le hic c'est que les humains, ici, ne valent que ce que leurs maîtres estiment qu'ils valent. Et les rebelles, les révoltés et ceux qui refusent de se soumettre ne valent guère mieux que des chiens. Et encore, certains chiens sont mieux traités, ici.

Il lui semblait sympathique. Non, il n'est pas sympathique. Il fronce les sourcils, cherchant à déterminer exactement le sens du mot sympathique. A-t-il de la sympathie à l'égard de son statut d'esclave ? Non, surement pas. Pourquoi voudrait-il y être sympathique ? Pourtant, le ton qu'elle emploie le rend mal à l'aise, un peu comme s'il était responsable de sa déception. Mais qui est-elle pour le mettre dans cet état ? Il a la désagréable impression qu'elle avait cru déceler certaines choses chez lui et que finalement, ça n'est pas le cas. Et bizarrement, à voir son air, il aurait préféré qu'elle ait raison. Non, il n'est pas sympathique à sa cause. Il détourne le regard un instant, le portant sur les rayons de livres, dubitatif.

En fait, elle a peut-être partiellement raison. Il ne sais pas trop si elle use du bon sens de sympathique, mais il est effectivement sympathique à sa cause. Il sait bien que continuer avec ce comportement lui fera du tort. Errol n'est ni un sadique, ni un violent. Rien ne le répugne plus qu'une effusion de sang gratuite. Il s'en nourrit, certes, mais il ne tue que rarement. Bien qu'il n'ait jamais été humain, il croit que la vie humaine est aussi vitale que la non-vie d'un vampire. Ils s'en nourrissent après tout. Peut-être est-ce parce qu'il n'a jamais été humain qu'il se permet une telle réflexion. Réflexion qu'il ne partagerait pas avec tout le monde. Il ne lui laisse pas la chance de partir trop loin.

- Je vous ai déjà dit que vous ne m'ennuyiez pas. Il hoche la tête. C'est tout de même un aveu. Vous avez raison, je suis sans doute sympathique à votre état. Vous voir malmenée, que ce soit pas Son Altesse ou un autre vampire, serait désolant.

Mais bon, en même temps, il ne peut pas l'empêcher d'essayer de fuir pour retrouver sa liberté. Mais c'est une utopie. Les vampires ne laissent pas les humains fuir. Ce serait risqué pour le secret de l’existence des vampires.

- Et je vous prierais de ne pas répéter ceci, je pourrais avoir des réprimandes.

Il aurait presque sourit si l'idée avait été risible.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyMar 23 Avr - 15:05


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Pourquoi s’embête-t-elle ? L’idée la frappe soudainement, comme si elle n’y avait jamais songé auparavant. La blondine sait parfaitement que pour les vampires, elle n’est rien d’autre qu’une réserve vivante de sang, un casse-croûte dont la survie dépend du bon vouloir d’un vampire… Peut-être avait-elle simplement eu l’espoir que quelqu’un ici, vampire ou non, puisse l’aider à supporter ce qu’elle vivait à présent… Pas seulement cette condition d’esclave, dont l’espérance de vie est très réduite, mais tous les sentiments, toutes les frustrations qu’elle ressent au plus profond d’elle-même… Être loin des siens, l’ignorance de la survie ou du trépas de son frère aîné, l’absence des bras forts et rassurants de son fiancé, tous ces manques qui ne se comblent pas, ses rêves qui demeureront des chimères, un avenir envolé…
Mais aucun vampire, ni même aucun humain qu’elle peut fréquenter n’aurait de compassion à son égard… pourquoi en aurait-il ? Ils s’arguent si supérieurs aux humains, et finalement… Elle les déteste, tous autant qu’ils sont, elle les hait. Même Errol Shaw n’échappe pas à son statut, c’est un vampire, et les humains n’ont aucune importance. Et quand bien même il finit par avouer qu’il trouverait désolant qu’on la malmène, la colère de la jeune Irlandaise a déjà fait le tour dans sa tête.

« Être réduite en esclavage, c’est déjà désolant, c’est déjà être malmenée. » Crache-t-elle en colère. « Pas besoin de sévices physiques pour que ce soit désolant. »

Kay ne s’était pas rendue compte à quel point la colère était montée en elle. C’était peut-être pour cette raison que son discours ne s’arrêta pas là, mais que d’autres mots sortirent de sa bouche, sur un ton toujours aussi colérique. Elle déverse sa haine soudainement… peut-être parce qu’il fallait que cela finisse par arriver, qu’elle s’exprime…

« Des êtres supérieurs, tu parles… C’est vous qui êtes désolants… Peu importe qu’elle soit humaine ou vampire, une vie vaut autant qu’une autre, elle a le droit au même respect… Vous n’avez rien de supérieur à nous, vous êtes soumis à votre soif de sang, vous ne pourriez pas survivre sans nous… C’est vous les esclaves… Parce que votre force vous le permet, vous nous écrasez, mais sans nous, vous mourriez de faim… c’est ça qui est désolant… »

Au fur et à mesure qu’elle parlait, sa voix semblait s’éteindre… La blondine soupira bruyamment, comme pour extirper le reste de sa colère… Mais ça n’est pas suffisant…

« À qui irais-je le répéter ? » demanda-t-elle pour répondre à la dernière chose qu’il lui avait dite. Mais ça ne suffit pas, elle se sent encore bouillonner à l’intérieur. La jeune fille lâche un râle avant de réellement s’éloigner cette fois-ci… S’il a tant envie de lui répondre, il n’a qu’à la suivre…



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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyMer 24 Avr - 2:35




Et si seulement elle avait eu tort. Mais non, elle a parfaitement raison. C'est difficile de faire la part des choses quand on est du côté des dominants. Et si, autre idée, il avait été un de ces vampires qui sont cruels et sans pitié, ou encore, un de ces vampires qui croient que parce que c'est comme ça, ça doit être comme ça. Malheureusement pour Errol, il est des rares vampires qui savent pourquoi les choses sont en place et les causes du pourquoi. Si au moins elle avait eu tort. Et si au moins il avait été ce genre de vampire à refuser condamner ce genre de pensées, surtout venant d'une humaine. Si Errol avait été de ce genre, il aurait étouffé l'affaire dans l'oeuf, il aurait brisé sa moindre parcelle de combativité, il l'aurait empêché de croire qu'une telle éventualité soit possible. Malheureusement, ou peut-être heureusement, l'avenir le dira, Errol n'était pas ce genre de vampire. Bon sang, qu'a-t-il fait de si mauvais pour mériter de tels reproches. Oui, bon, d'accord, il est vampire, mais est-ce une raison pour lui coller les travers de tous les autres vampires ? Il sait bien que la colère de Kay n'est pas dirigée contre lui, mais contre les vampires en général. Il comprend. Il n'apprécie pas particulièrement les démonstration violente de domination. Mais quand même, elle n'est pas la première à se fâcher contre lui quand il n'y est pour rien. Il sait pourquoi. C'est utile d'être archiviste et d'être assez âgé pour avoir eu le temps de lire toute l'histoire de l'humanité. C'est utile, mais c'est aussi un grand calvaire. En fait le gros problèmes des Vampires est tout simplement d'être humain. La plupart l'ont été, les autres le sont à moitié. Ils agissent comme des humains dominants depuis qu'ils ont quitté leur statut de prédateurs pour se regrouper. Kay a tout à fait raison, les vampires ont besoin des humains, non pas seulement pour boire leur sang, mais tout simplement pour exister. Le hic avec l'esclavagisme, c'est que les vampires doivent nécessairement y recourir. Jamais il n'y aurait assez de volontaires humains pour satisfaire les besoins de la masse vampirique et moins de vampire serait dangereux pour leur subsistance. Et des "domestiques" libres humains finirait par briser le secret des vampires, à savoir qu'ils existent. Le secret de l’existence des vampires n'est pas pour faire joli. C'est une question de survie.

Il ne dit rien, même si dans sa tête, tout bouillonne et hurle à l'injustice. Enfin, c'est injuste pour lui. Mais il doit s'y plier. Il n'a pas le choix. Son existence en dépend à lui aussi. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas d'accord avec la majorité dominante vampirique qu'il veut mettre fin à son existence. Ce n'est pas parce qu'il est vampire, esclave de la soif, esclave de la nuit et esclave du secret, qu'il souhaite mettre fin à ses jours. Il la dévisage et même lorsqu'elle se détourne, encore une fois et qu'elle s'en va, encore une fois, il ne bouge pas. Oui, à qui pourrait-elle le répéter ? Peu importe, ça finira par lui revenir. Il la regarde s'éloigner, se demandant s'il doit la rattraper ou pas. Il ne sait pas ce qu'elle fera. Va-t-elle aller lire tranquillement ou va-t-elle tenter de sortir de la bibliothèque ?

De toute manière, tenter de la raisonner ne fera qu'exacerber le fait qu'elle ait parfaitement raison. Et plus elle saura qu'elle a raison, mois elle aura envie de s'y faire. Mieux vaut qu'elle croit qu'il n'y a pas d'espoir. Il n'y en a pas de toute manière. Alors peu importe qu'elle ait raison ou pas. Probablement que si Errol avait eu le réflexe de respirer, il aurait inspiré avant de soupirer. Mais non. Il détourne les yeux sur les rayons qu'il regardait quelques minutes plus tôt. Il ne se souvient même plus ce qu'il cherchait. Tant pis. Bon sang... comment gâcher la sérénité d'Errol ? Eh bien exactement comme ça. Il déteste devoir supporter les colères et crises des esclaves. Peu de vampires ont la chance de voir ça. Errol, pourtant, est un habitué. Que peut-il faire de plus que de ne pas maltraiter les esclaves ? Les libérer ? Non, surement pas, ils iraient bavasser sur l'existence des vampires. Non, il va se faire tuer s'il les libère tous. Oh et puis merde.

Il abandonne son rayon et d'un pas lent, bien que peut-être un peu moins fluide qu'à son habitude, il remonte les rayons et se dirige fermement vers la sortie.


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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyDim 26 Mai - 20:03


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Les mots, usés à bon escient, sont une arme tranchante, et la jeune Irlandaise le sait. Ce qu’elle ignorait en revanche jusqu’à maintenant, c’est qu’ils furent capable d’ébranler un vampire. Kay ne pense pas être dans le faux, lorsque - bien que guidée par quelque colère - elle a bien analysé la situation dans laquelle elle se trouve. Cette relation de dominant-dominé dont elle a le plus mauvais rôle est bien présente dans on esprit, quand bien même la jeune femme essaie de s’aveugler avec un espoir futile. Les dominants malmènent les dominés sous le seul prétexte qu’ils en ont le pouvoir, et n’ont que faire de ce que les dominés ressentent, de ce qu’ils leur font ou de ce qu’ils disent. L’opinion d’une petite humaine, d’une vulgaire réserve de sang encore vivante, n’a aucun poids, aucun valeur, elle ne vaut rien pour les vampires. De leur point de vue, ils lui font une faveur en la laissant vivre, et pourtant sans elle, sans ses semblables, eux-mêmes ne pourraient pas survivre. La jeune Irlandaise a bien vu son opinion et ses mots ignorés par d’autres vampires, il n’y a bien que Jewel Harrington pour s’amuser de ses propos et de ses actions, de son petit espoir de liberté qui subsiste.
Malgré tout, ces mots semblaient avoir eu un effet qu’elle ne soupçonnait pas sur l’archiviste. Honnêtement, bien qu’il lui semblait un peu différent, elle ne pensait pas qu’Errol Shaw s’embarrasserait de l’avis d’une petite esclave, dont l’espérance de vie demeurait bien plus qu’incertaine depuis son arrivée sur cette île. Pourtant le silence semble peser, il ne dit rien mais ça l’a atteint, ce qu’elle a dit lui a fait quelque chose. Ce n’est pas un silence d’indifférence, c’est un silence lourd, comme Kay ne les aime pas généralement. Et pourtant c’est elle qui a provoqué cela, qui l’a ébranlé sans réellement le vouloir. Malgré son aversion pour les vampires, la jeune Irlandaise se sent un peu coupable de l’avoir affligé sans raison. Il n’a pas été incorrect avec elle, il ne lui a pas fait de mal comme Eleazar Brigestone, il ne l’a pas asservie comme Jewel Harrington… Kay s’est sentie humaine en la présence d’Errol Shaw… pour eux bien sûr se sentir humain est une abomination ou presque, mais pour Kay… La blondine n’avait plus vraiment l’impression d’être quelqu’un depuis son asservissement, et en l’écoutant parler, en répondant à ses questions, Errol Shaw avait offert un peu de son humanité à Kay, sans le savoir elle supposait. Et voilà comment elle le remerciait…

Tandis que Kay le regardait s’éloigner, elle s’étonnait tout de même de le voir se laisser perturber par ses dires. Pourquoi ne l’avait-il pas simplement ignorée comme les autres vampires, ou rit au nez de la jeune Irlandaise ? Il avait réellement écouté, et prit ses accusations pour lui, puisqu’il était tout aussi vampire que les autres qu’elle condamnait dans ses paroles. La blondine se laissait prendre par ses sentiments, ses émotions… Tout comme elle avait chamboulé celles d’Errol Shaw. Et à cet instant précis, elle culpabilisait plus que tout… Elle voyait déjà Eleazar Brigestone rire d’elle, culpabiliser de heurter un vampire ! Mais c’était bel et bien le cas, Kay culpabilisait à l’égard d’Errol.

« Je suis désolée… » Murmura-t-elle en espérant qu’il l’entende malgré son éloignement.

Elle n’irait pas jusqu’à lui courir après pour le retenir et s’excuser platement. Mais la jeune Irlandaise espérait tout de même qu’il entendrait son murmure, car ses excuses étaient sincères, elle ne s’embarrasserait pas d’un tel discours si elle n’avait pas franche… mais peut-être que légèrement honteuse, elle ne pouvait pas dire ces trois mots plus fort…




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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyMar 28 Mai - 3:28

Spoiler:




Errol avance entre les rayons de son pas tranquille habituel. Le visage indéchiffrable, c'est uniquement parce qu'il na rien dit, qu'il n'a montré aucun geste agressif envers Kay que l'ont peut deviner son trouble. Mais en même temps, Errol est habituellement plutôt impassible. Peut-être que c'est sa manière de serrer les mâchoires qui le trahit. Heureusement, il n'y a que Kay pour pouvoir en juger. il a bien l'intention de retourner se terrer dans les archives et tant pis si le Prince Britannique est contrarié. Il aurait du lui coller une gifle quand elle a répliqué le premier coup. La discussion aurait été close et il ne serait pas agacé, ni contrarié. Heureusement, la bibliothèque est presque déserte et il est pas mal sur qu'il est le seul vampire. Il sait que ça se saura. Un esclave va parler. Il va raconter ce qui s'et passé. Et pis bon, après tout, qu'est-ce que ça peut faire, hein ? Maintenant, il retourne, de son pas tranquille, mais ferme, vers la sortie, vers la salle d'archive, son nouveau domaine.

- Je suis désolée…

C'est à peine un murmure de la part de la jeune esclave mais, comme beaucoup de vampires, Errol a l'ouïe fine. L'archiviste a l'ouïe particulièrement fine. Sans doute l'habitude de se retrouver dans des endroits particulièrement silencieux, comme les archives britanniques. Il se fige, après un pas de plus. Si elle doutait qu'il ait pu l'entendre, peut-être l'espérait-elle, eh bien c'est raté. Est-elle vraiment désolée ou est-ce parce que son bien-être et accessoirement, sa vie, dépendent en partie de ce que peut dire Errol à son sujet ? C'est bien possible. En fait, ce serait aussi logique pour que ce soit la réalité. Errol ne s'attend pas vraiment à autre chose d'une esclave que son désir de survivre. Et en fait, il a plutôt assez clairement dit que sa vie dépendait de son attitude. Alors probablement qu'elle sauve sa vie. C'est logique. Errol n'aurait pas rapporté à Jewel leur conversation. Il aurait probablement dit que tout va pour le mieux. De toute façon, il n'était pas du style à se plaindre à son Prince qu'une esclave l'enquiquine. Il n'est pas du genre à se plaindre tout court en fait. Il laisse s'écouler de longues secondes, parfaitement immobile, avant de se retourner lentement. son regard délavé se fixe sur Kay, la fixant encore de longues secondes, comme s'il jaugeait d'un air sévère la sincérité de ce qu'il prend pour un moyen de se sauver la vie.

- Je ne suis pas contre vous, Kay. Mais je ne peux pas être pour non plus. Il tourne la tête vers un esclave qui les observe. Se voyant remarqué, l'esclave disparaît dans les rayons. - Tout ce que je peux faire, c'est de vous conseiller d'éviter les ennuis. Je ne peux rien faire de plus, vous ne m'appartenez pas.

Non, elle appartient à Jewel. Ce qui est relativement une bonne chose, elle pourrait appartenir à Eleazar, ce qui serait pas mal désagréable, selon les rumeurs. Il pourrait aussi y avoir pire encore. Ça ne lui vient pas tout de suite en tête, mais ça pourrait être pire que Jewel à tout le moins.
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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyMar 28 Mai - 18:20


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Kay a à peine pu murmurer ses excuses, mai sa colère envers le monde vampirique n’est pas éteinte pour autant. La jeune esclave croit en ce qu’elle a dit, elle ne regrette pas sa haine actuelle, elle est justifiée, et l’expression de sa colère n’a pas à lui faire honte. Son ignominie demeure dans ce qu’elle a fait à Errol Shaw, quand de son côté il n’est responsable de rien la concernant. Il a traité la jeune Irlandaise comme une personne à part entière, sans être son égale, il l’a reconnue en tant que personne, ce que les vampires ne s’abaissent pas à faire. L’espace d’une conversation, Kay aurait presque pu oublier ce qu’elle était devenue… Ca n’avait peut-être rien d’une bonne chose, mais ce n’était pas ce qui importait le plus à cet instant pour la jeune femme. Peut-être que son humanité la perdait, mais la jeune Irlandaise n’aimait pas l’idée d’avoir contrarié Errol Shaw, elle n’avait pas la prétention de l’avoir blessé, mais peut-être était-ce le cas. Elle n’était pas foncièrement méchante, et l’idée lui déplaisait, aussi lorsqu’elle murmura ses excuses, elle était plus que sincère à l’égard d’Errol Shaw, et c’est peut-être sa honte qui la faisait murmurer.
Le regard qu’il pose sur elle la transperce. Sa manière de la fixer la fait se sentir plus vulnérable que jamais, et la jeune Irlandaise baisse le regard, incapable de soutenir celui de l’archiviste. Kay accepte son jugement dans le silence, bien qu’elle n’aime pas cette sensation. La blondine se pince les lèvres, se faisant mal au passage, oubliant l’autre blessure qu’Eleazar Brigestone lui a faite lorsqu’elle a eu le « plaisir » de le croiser.

« Je ne suis pas contre vous, Kay. Mais je ne peux pas être pour non plus. » Lui répond-t-il alors, avant de marquer une pause et de regarder dans une autre direction. « Tout ce que je peux faire, c'est de vous conseiller d'éviter les ennuis. Je ne peux rien faire de plus, vous ne m'appartenez pas. »

La jeune Irlandaise soupire… Kay n’était pas prête à accepter cette histoire d’appartenance… Bien qu’il soit prince, et bien que contrairement à d’autres vampires, elle n’a pas à se plaindre d’appartenir à Jewel Harrington, Kay n’était toujours pas capable d’accepter cela. Elle s’y ferait peut-être, si elle ne mourrait pas avant. Mais ce n’était pas la seule chose qui désappointait l’humaine… Rester dans l’ignorance de ce qui arrivait à son frère, bloquée dans ce nouveau monde qu’elle aurait volontiers continué d’ignorer.

« Et que feriez-vous sinon ? » demanda-t-elle.

Ce n’était pas une vraie question, Errol n’avait aucune obligation d’y répondre. Elle n’était plus réellement présente, ses pensées partaient vers Declan… si au moins elle pouvait savoir.





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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyMer 29 Mai - 1:18




Imperturbable, Errol continue de fixer Kay, parce que Errol st du type à fixer les gens. Ça les met habituellement mal à l'aise et être mal à l'aise provoque un certain inconfort et provoquer l'inconfort chez l'autre permet de dominer, un instant. Errol n'a rien d'un vampire imposant. Il n'a pas la grandeur terrifiante des Bridgestone, pas plus que l'aura de puissance des nobles vampires, ni même la terrifiante présence des vampires communs et surtout pas le charme infernal des succubes et incubes. Non, tout chez Errol se manifeste par son immobilisme incroyable. Il se serait pétrifié qu'il n'aurait pas pu être plus immobile. Absolument rien chez lui ne bouge durant de longues secondes. Souvent, cet immobilisme lui permet de réfléchir à sa réponse, tout en mettant les gens bien mal à l'aise. Errol est né vampire, ce qui, en dehors des familles royales, n'est généralement pas bien vu. Toute sa vie, Errol a apprit, par son père, à soigner sa présence, pour éviter qu,on se souvienne qu'il est né vampire. Il n'a pas particulièrement droit à l'erreur, parce que statut ne tient qu'à sa réputation d'archiviste royal. Une tâche ou l'erreur n'est pas permise, parce que tout le mérite n'est pas fait d'état d'armes, ni même de famille. La réputation d'archiviste se mesure en précision et en exactitude. Manquer de précision ou d'exactitude pourrait ruiner tout ce qu'il a acquis jusqu'à maintenant et le fait qu'il est né vampire finirait par ressortir. Et mieux vaut que ça ne ressorte pas.

Ce qu'il ferait si elle lui appartenait ? La question provoque un bris dans son immobilisme. Il a un léger froncement de sourcils. Très bref, mais visible. C'est une très bonne question. Il n'en sait rien, il n'a jamais eu d'esclaves, du moins pas qui lui appartiennent (il n'a pas encore acquit Chiraz), mais probablement que ce serait comme avec tout ce qu'il possède. Il cligne des yeux, premier signe depuis de longues secondes qu'il n'est pas tout simplement pétrifié. Il fait toujours très attention à ce qu'il possède. Et même avec ce qu'il ne possède pas. Il n'a jamais maltraité les esclaves des autres, bien que souvent les autres maltraitent leurs propres esclaves. Probablement que c'est parce que Errol a été élevé dans le souci de conservations de documents fragiles. Il est soigneux avec tout ce qu'il touche. Il hoche la tête et détourne le regard quelques secondes. Elle le fixe, mais elle ne le voit pas vraiment, son esprit est ailleurs.

- Je suppose que je ferais en sorte que tous sachent que vous m'appartenez qu'on ne maltraite pas ce qui m'appartient.

Malgré son maintient et son apparence impitoyable, sa voix est calme et sereine. Il n'y a rien de dominant ou de dégradant dans son propos. Il énonce une réalité. Certes, il s'agit de sa réalité et possiblement que Kay ne l'entendra pas de cette oreille, mais Errol est un vampire et l'esclavagisme est habituel et coutumiers, voir essentiel aux vampires. Son air sérieux empêche toute idée de croire que sa réponse puisse être de la méchanceté et du mépris. Tout le monde à Belfast sait qu'il ne faut pas toucher aux esclaves Shaw. D'un autre côté, ils ne sortent pas beaucoup des archives et des quartiers Shaw.

- Je n'ai pas d'esclaves, dit-il, comme s'il devait expliquer pourquoi il suppose plutôt que d'affirmer de tels propos.
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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptyVen 31 Mai - 11:46


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La blondine ne s’attendait pas réellement à ce que l’archiviste lui réponde. Ses pensées étaient parties vers son frère aîné, dont la dernière information qu’elle avait eu à son propos était « état incertain ». Peut-être était-il mort, suite à ses blessures, à cet accident… Et elle n’était pas là pour être avec lui une dernière fois, elle avait peut-être perdu le dernier moment avec lui. C’était incroyablement difficile d’y penser. Restée dans l’ignorance était un supplice, et penser au pire en était un autre. La jeune Irlandaise se faisait du mal, il ne fallait pas qu’elle pense à cela, c’était bien assez difficile. La voix d’Errol Shaw la ramena au présent, à cette bibliothèque et ce monde de vampires dont elle avait ignoré l’existence jusqu’à qu’elle croise la route de Jewel Harrington. Kay esquissa un léger sourire, qui disparut aussitôt, lorsqu’Errol Shaw lui répondit. Elle aurait presque pu rire, pas qu’elle se moquait de l’archiviste, mais elle ne croyait pas obtenir une réponse, et qui plus est une telle réponse. « … que tous sachent que vous m’appartenez qu’on ne maltraite pas ce qui m’appartient. » Il avait le mérite d’être honnête au moins, mais la question de la blondine n’était pas réellement là. Il ajoutait alors qu’il n’avait pas d’esclave, expliquant sûrement le fait qu’il supposait seulement ce qu’il aurait fait si Kay lui avait appartenu. Jusqu’à maintenant, elle ne connaissait aucun vampire n’ayant pas d’esclave, et sa curiosité était piquée au vif. Pourquoi donc n’en avait-il pas ? Elle osa lui demander, sans penser à mal, sans que ce soit une curiosité malsaine, elle aimerait simplement comprendre.

« Pourquoi ? » Demanda-t-elle sans que cela semble impoli de le questionner sur le sujet. Il lui sembla alors que sa question n’était pas très précise et qu’elle pouvait porter à confusion. « Je veux dire, pourquoi vous n’en avez pas ? »

Il semblait qu’il était tout à fait normal pour un vampire de posséder des esclaves humains, du moins c’est ce qu’elle observait au palais, elle n’avait pas encore pu constater si cela se passait autrement pour les vampires « lambda ». Puis autre chose frappa la jeune femme : ici elle n’était rien - bien qu’elle n’était pas prête à l’accepter - et questionner ainsi l’archiviste pouvait être mal considéré par ce dernier. Bien qu’Errol Shaw lui semblait tout à fait différent des autres - l’idée lui plaisait réellement, sans qu’elle ne s’en rende réellement compte - il restait vampire et elle demeurait humaine, l’offenser n’était pas une très bonne idée.

« Vous n’êtes pas obligé de répondre. » Précisa-t-elle alors, avant qu’il ne le fasse.

C’était bel et bien le cas, il n’avait aucune obligation envers elle, et il pouvait tout aussi bien l’envoyer sur les roses sans qu’elle ne le prenne mal. Même s’il n’avait pas été vampire, s’il avait été égal à Kay, un humain, elle ne se serait pas offensée qu’il ne lui dise d’aller se mêler de ses affaires.






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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptySam 1 Juin - 2:57




Pourquoi semble-t-elle si surprise de la réponse qu'il lui donne ? Peut-être est-ce parce qu'il prend la peine de lui répondre ? Errol ne sait pas trop pourquoi il répond à ses questions d'ailleurs. Peut-être pare qu'elle a fichtrement raison au sujet de l'esclavage et que s,ils répond à ses questions, elle sera moins hargneuse à son égard ? Il pourrait aussi se demander pourquoi il voudrait bien qu'elle soit moins hargneuse à son égard, mais la réponse finirait probablement par aboutir au fait qu'il est nettement plus agréable de converser sereinement que de discuter hargneusement. D'autant plus que si le Prince Britannique lui a refourgué la jeune esclave entre les mains, ça ne sera surement pas la première et dernière fois. Peut-être que Jewel aime bien la joutes verbales agressives avec son esclave, mais Errol préfère le calme et la sérénité. Il préfère bavarder plutôt que de discuter.

La question de Kay fuse dans la bibliothèque comme si soudainement, tout le monde avait cessé de faire du bruit. « Pourquoi ? » Pourquoi ? Pourquoi quoi ? Pourquoi il n'a pas d'esclaves ? Elle le lui confirme. Elle a le don de soulever des tas de questions. Pas nécessairement chez lui personnellement, mais des questions en général. Pourquoi n'en a-t-il pas, des esclaves ? Sa première idée, c'est qu'il n'en a pas besoin. C'est une réponse rigoureusement vrai, mais qui cache aussi quelque chose d'autre. Il n'a effectivement jamais eu besoin d'esclaves personnels, parce que son père en a déjà beaucoup, question de tenir les archives pour les menus travaux, et aussi pour se nourrir. Il a toujours pu user des esclaves de son père pour le boulot et pour se nourrir. Et bizarrement, il n'aime pas être associé au terme esclaves. L'esclaves d'Errol, ça lui semble si absurde. Il n'a pas besoin d'esclaves personnels, quand il est hors du boulot, il préfère sortir et chercher un sang nouveau. Kay ajoute qu'il n'est pas obligé de répondre.

Encore une fois, Errol fronce légèrement les sourcils et la dévisage. Pourquoi pose-t-elle des questions si elle ne veut pas de réponses ? Craint-elle une réaction violente de sa part lorsqu'il en aura marre de ses questions ? Non, Errol n'est pas inutilement violent. Il peut l'être, mais pas inutilement. Il ne l'a pas été depuis très longtemps. Il n'est pas certain de se souvenir comment faire en fait, mais il chasse cette idée. Ce n'est pas le moment de penser à ceci. Encore un long silence où, immobile, Errol dévisage Kay. S'il n'est pas obligé de répondre, pourquoi le ferait-il ? Sans doute parce que justement, il n'est pas obligé de le faire. Il lui sert donc une réponse acceptable, dans les circonstances, bien qu'elle ne soit pas tout à fait vraie, elle a le mérite de ne pas être fausse.

- Je n'ai pas besoin d'esclaves, je préfères faire les choses par moi-même, dit-il d'un ton neutre.

C'est fou à quel point on peut être enclin à faire quelque chose lorsque rien ne nous oblige à le faire. En même temps, lorsqu'on qu'une question est posée, la plupart des gens veulent y répondre. C'est la moindre des choses de répondre à ne question. Évidemment, certains questions peuvent mettre mal à l'aise. Habituellement, Errol ne répond ps aux question qui le mettent mal à l'aise. Qu'il ait des esclaves ou non et la raison du pourquoi ne semble pas être une cause de malaise chez Errol, parce qu'après tout, il répond à ses questions.
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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptySam 1 Juin - 9:09


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Encore une fois, le vampire dévisage la jeune humaine sans bouger. C’est parfois un peu gênant cette façon qu’il a de regarder la blondine, mais cette fois-ci elle ne baisse pas les yeux. Tandis qu’il l’observe ainsi, il semble réfléchir, et ne voulant pas le déranger, la jeune Irlandaise se tait, elle parle bien assez comme ça d’ailleurs. Mais Kay ne peut s’empêcher de trouver cela un peu étrange, cette façon qu’il a de la dévisager à chaque question, comme s’il cherchait à déceler quelque chose chez elle, une chose qu’elle chercherait à lui cacher. Ou essaie-t-il simplement de deviner ses intentions ? Elle n’en a pas la moindre idée, mais peut-être osera-t-elle demander. Il finit par lui répondre.

Sa deuxième réponse semble encore plus surprenante que la première. La blondine reste interdite un moment. Est-il en train de se moquer d’elle ? Elle est en droit de se le demander, mais non il paraît tout à fait sincère à l’instar d’elle, ils n’ont l’air ni l’un ni l’autre faux envers l’autre. Ainsi il estime ne pas avoir besoin d’esclave, préférant faire les choses par lui-même… C’est tout à son honneur, et si tous étaient comme Errol Shaw, Kay ne serait sûrement pas ici… Mais la jeune Irlandaise ne souhaitait pas voir la réalité en face, s’il n’avait pas ici, elle ne serait pas plus libre, elle serait morte, noyée. Et si Jewel n’avait pas eu « besoin » d’esclave, elle serait aussi morte, vidée de son sang… Finalement si Jewel Harrington avait été semblable à Errol Shaw, elle serait morte… En a-t-elle réellement conscience à cet instant ? En fait oui, et c’est ainsi que lui vient la question suivante, peut-être sera-t-elle celle de trop.

« Si c’était vous qui étiez tombé sur moi, vous m’auriez vidée de mon sang dans ce cas… »

Elle n’a pas mis le ton d’une question, cela ressemble plus à une affirmation, par rapport à ce qu’il a dit, qui n’est pas forcément la vérité. Pourtant, elle y avait songé comme une question. L’idée ne plaît pas trop à la jeune femme, quelque chose la dérange et cela se voit sans grande difficulté, il suffit de la regarder pour voir qu’elle est embêtée par cette idée. La jeune Irlandaise lâche un soupir… il lui semble réellement différent, elle aurait presque l’impression de ne pas être esclave lorsqu’il converse avec elle, et pourtant… Il est sûr pour Kay qu’Errol Shaw est différent des autres vampires, bien qu’elle ne le réalise pas encore, et cette différence aurait pu la tuer… vraiment ? Gênée par sa propre réflexion, la blondine se détourne légèrement du vampire. Elle espère que le vampire n’a pas remarqué sa gêne, surtout qu’il n’est pas vraiment le responsable, elle réfléchit beaucoup trop simplement. Mais Errol Shaw remarque toujours tout chez elle, depuis le début de leur conversation.






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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptySam 1 Juin - 16:45




Il voit bien que chacune des questions qu'elle pose et surtout chacune des réponses qu'il donne inspire chez elles d'autres questions et aussi des tas de réflexions, visiblement. Et bizarrement, il a l'impression que ses réflexion n'aident pas vraiment à lui faire accepter l'idée qu'elle est coincée ici et que mieux vaut qu'elle oublie son illusion de liberté accessible et qu'elle s'occupe de satisfaire son maître avant qu'il ne s'en lasse. Jouer le jeu était ici une question de vie ou de mort, bien que parfois, ce soit la mort de toute façon. Après tout, même les vampires devaient se plier au jeu et d'une certaine manière, la "vie" est nettement plus longue pour les vampires que pour les humains. Théoriquement, ils risquent de souffrir plus longtemps.

Pourtant, l'affirmation qu'elle dit, parce que ça n'est pas que question, mais bien une affirmation, ou plutôt une déduction, le pique au vif. Comment ose-t-elle déduire de tels propos quand il vient de dire qu'il tente depuis le début de leur conversation de lui épargner désagréments, douleurs et mort ? Encore une fois, mais peut-être avec un peu plus d'évidence cette fois, il serre les mâchoires et tous ses muscles se tendent. Son visage imperturbable se fond dans une sorte de contrariété un peu dégoûtée, pas un dégoût vis-à-vis elle, mais plutôt qu'elle puisse avoir de telles pensées. Il aurait très envie de la planter là et d'aller voir ailleurs s'il y est, mais ça ne se fait pas. Pas quand le Prince Britannique lui a manifestement demandé, voir ordonner, de la garder à l'oeil. Mais il ne peut pas se taire et garder de tels propos se propager, ni même s'ancrer dans la tête de Kay. D'un geste souple, il se retrouve devant et tous près de Kay, il ne l'a pas quitté des yeux et plus près, l'effet est encore plus saisissant, un éclat de colère pointe, mais Errol n'est pas du genre à laisser les émotions le submerger. Errol Oswald Shaw est le parfait exemple de discipline et de contrôle de soi. Tellement que si la contrariété est marquée en évidence dans tout son être, sa voix reste d'une placidité glaciale.

- Je ne vous aurais pas vidé de votre sang, dit-il d'un ton neutre. Il y a pourtant un petit quelque chose de révolté dans son attitude. Je n'ai jamais vidé personne de son sang. Ce n'est pas parce que je n'ai pas besoin d'esclaves que je vide de leur sang tous les humains que je croise.

Bon d'accord, il s'abreuve généralement à la source, mais il n'a jamais tuer personne parce qu'il l'a vidé de son sang. Lorsqu'il tue, il le fait proprement, rapidement et il ne fait pas couler de sang, à moins que ce soit nécessaire, mais en même temps, il ne tue pas souvent. Rarement même. Il n'a pas tué depuis des décennies. Habituellement, il se fiche pas mal qu'on sache qu'il tue ou non, même qu'il préfère qu'on croit qu'il tue plutôt que non. C'est plus acceptable pour un vampire d'être un tueur que de ne pas l'être. Mais bizarrement, il ne veut pas qu'elle, elle croit qu'il est un monstre sanguinaire, comme les autres vampires. En fait, ils ne le sont pas tous, mais comme il l'est encore moins...
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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptySam 1 Juin - 18:18


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La blondine semble troublée par toute sa réflexion, mais dans sa gêne elle parvient à rester suffisamment pudique pour se détourner légèrement du vampire. Elle n’a pas le désir de partager cette émotion avec lui, elle préfère de loin la garder pour elle-même et la tenir secrète autant que faire se peut. Mais n’est-ce pas peine perdue ? L’archiviste semble lire en elle à chaque fois qu’il la dévisage, chaque fois qu’il pose son regard sur elle en quête d’une quelconque information. Mais le fait est que toutes ses réflexions la troublent, et une question la taraude, peut-être même plusieurs : pourquoi diable est-elle à ce point perturbée par cette différence qu’elle ressent chez Errol Shaw ? Existe-t-elle seulement cette différence… Et pourquoi est-ce donc si important qu’il soit différent ? Qu’a-t-elle à espérer d’une chose pareille ? Il est vampire, elle est humaine, si sa survie en dépendait il se nourrirait certainement d’elle sans la moindre hésitation… Il n’était pas différent des autres… Pourtant il n’avait rien fait pour lui nuire, il semblait même s’inquiéter pour sa survie en quelque sorte, aucun autre vampire ne le ferait, il était forcément différent… Mais bon sang, pourquoi y accorde-t-elle une si grande importance ?

Dans sa réflexion elle en avait presque oublié où elle se trouvait, ce qu’elle faisait juste avant de se lancer dans une réflexion qui lui torturait presque l’esprit… Lorsque Kay se rend soudainement compte de la proximité d’Errol Shaw, elle en est surprise, et ne peut s’empêcher de sursauter. Dans son sursaut, la main qu’Eleazar a blessée touche l’archiviste, et aussitôt la blondine ferme son poing pour le cacher dans son autre main… Comme si la jeune humaine venait de lui faire un affront en le touchant, elle baisse d’ailleurs les yeux. Kay a l’impression d’être petite face à lui, si proche… et la proximité la met soudainement mal à l’aise sans qu’elle n’ose pour autant reculer. Lentement, la blondine relève les yeux vers lui, et de toute évidence il ne semble pas ravi. Il lui donne l’impression qu’il va exploser, les muscles tendus et la mâchoire serrée, il la transperce davantage de son regard colérique. La jeune Irlandaise pourrait sans conteste dire qu’il bouillonne, et pourtant sa voix n’a jamais été aussi froide qu’à cet instant précis. Il n’est pas satisfait par ce qu’elle a dit précédemment, et elle le ressent très bien.

« Mais… » balbutie-t-elle, elle ne parvient pas à garder son regard dans le sien, et se sent obligée de le baisser. Pourtant elle sent qu’il la regarde toujours, la transperce de ses yeux. Sa colère la trouble davantage, et sa proximité la met légèrement mal à l’aise. Elle n’a pas été aussi proche d’un homme depuis son avant dernière conversation avec John, son fiancé, leur dispute. Il avait été semblable à Errol en ce moment, il la foudroyait du regard, tout proche d’elle…
Elle n’avait pas voulu énerver Errol, ni se retrouver si proche de lui, pourtant rien ne l’empêchait de reculer, alors pourquoi ne pas le faire ?

« Je… je ne voulais pas vous offenser… » articule-t-elle pourtant doucement, sa voix est légèrement tremblante, pas qu’elle est effrayée, mais elle doute apaiser la colère du vampire. « Mais… je ne… je ne crois que vous m’auriez sauvée. » Dit-elle à demi-mot.

La jeune femme murmure encore quelques mots, à peine audible, même pour le vampire tellement le son de sa voix est faible… « J’avais le crâne ouvert » a-t-elle dit si lentement qu’elle n’est pas sûre elle-même de l’avoir dit. En temps normal, elle aurait pris la main de son interlocuteur pour la porter à sa cicatrice, et si sa main intacte bouge juste un peu, son geste s’arrête bien vide, et sans oser affronter le regard de l’archiviste, elle regarde un point fixe au niveau de ses deux mains serrées, qu’elle tient tout contre elle, elles pourraient presque touché Errol si elles avaient été un peu plus grandes.







@destiny.
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Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
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Errol O. Shaw

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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans les archives d'Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Archiviste Royal Britannique - Éminence Grise de sa Majesté Harrington
✤ HUMEUR : Égale

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MessageSujet: Re: Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages...   Un silence entrecoupé du soyeux froissement des pages... EmptySam 1 Juin - 22:50




Bravo Errol ! Il ne supporte pas qu'elle pense qu'il puisse être aussi terrifiant que les autres vampires, mais pourtant, il lui fait peur. Ce n'est pas une facette de lui qu'il voulait lui montrer. Il ne voulait pas la terrifier, mais quelque chose chez elle le pousse à sortir de ses gonds. Évidemment, ça n'est pas vraiment sortir de ses gonds pour le vampire commun, mais chez Errol, une telle démonstration de contrariété est un fait rare. Pourtant, il serait tout à fait ans ses droits de vampires de sortir effectivement de ses gonds. Mais il reste relativement calme, ce qui, en y réfléchissant bien, est peut-être encore plus inquiétant. Un réflexe, elle pose la main sur lui, geste défensif rapidement réprimé, mais qui n'échappe pas à Errol qui, s'il ne change en rien à sa posture dominante, a l'effet de marquer au coin de sa bouche un subtile plis de déception. Non, il ne devrait pas lui faire peur. Pourtant, sa contrariété fait un bras de fer avec sa raison. Les deux se chamaillent le contrôle d'Errol, mais la raison l'emporte toujours. Errol est un vampire discipliné.

Elle ne voulait pas l'offenser. Évidemment, un esclave ne veut surtout pas offenser un vampire, mais Errol y voit de la pure sincérité. C'est assez déroutant de voir à quel point tous les deux changent d'état, de la contrariété à autre chose et l'un et l'autre, en si peu de temps. Ils se connaissent si peu, mais pourtant, ils arrivent à à toucher la corde sensible de l'autre et pour Errol, c'est franchement déroutant. Et ensuite, elle lui assène un autre coup dur. Errol en sursaute presque. Sa posture imposante des secondes fond pour reprendre celle si effacée de l'archiviste. Il va même jusqu'à reculer d'un pas. Le problèmes avec Errol, face aux esclaves, ou face à n,importe qui, c'est que lorsqu'on énonce devant lui une vérité, ou du moins, une de ses vérités, il ne peut faire autrement que d'avouer qu'effectivement, c'est vrai. L'éclat de contrariété et de colère n'est plus qu'un résidus passé. Kay a raison. Il ne l'aurait pas vidé de son sang, il ne l'aurait pas maltraité, mais il ne l'aurait probablement pas sauvé non plus, à moins d'avoir une bonne raison. Il entend la suite, quoiqu'il n'est pas certain d'avoir bien entendu. Il a pourtant l’ouïe fine, très fine, mais, si elle l'a vraiment dit, c'est dit si bas qu'il a des doutes. Si la première vérité qu'elle a lancé, il a préféré ne pas répondre, celle-ci, puisqu'elle ne concerne que lui, il peut l'affirmer.

- C'est vrai. Je ne vous aurais probablement pas sauvée.

Une autre vérité jetée en pleine figure. C'est beaucoup pour une seule journée. Voir une seule heure. Il détourne brièvement le regard. Mais bon, si elle n'avait pas été sauvée, elle ne se serait pas retrouvée esclave et elle serait morte en femme libre. Maintenant, elle est sauvée, mais elle est esclave. Il se demande bien ce qu'elle aurait choisit si elle avait eu le choix. Le choix de quoi au fait ? Errol sait que Jewel l'a déniché quelque part, mais il n'a pas demandé de compte rendu détaillé de la prise de possession. Il ne sait fichtrement pas d'où il a pu la sortir.

- Sauvé de quoi au fait ? La question fuse avec un parfait manque de décence et de bon goût. Il s'en rend compte, mais il est vampire, du coup, il a presque tous les droits, mais ce n'est pas son genre, vraiment pas. Il serre la mâchoire, mais cette fois ça n'a rien de contrarié. C'est plutôt de l'hésitation. Si je puis me permettre ?

Errol a toujours été d'une politesse et d'une élégance presque suicidaire.
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