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 The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.

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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Lexie O. Thredson

✤ LETTRES A LA POSTE : 138
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
✤ AGE : 26
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez Samaël
✤ EMPLOI/LOISIRS : autrefois hôtesse de l'air
✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyMar 29 Oct - 13:47

caleb&lexie

Caleb. Elle allait enfin le revoir. Il ne s’était pas passé beaucoup de temps depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu, peut-être un mois, pas plus, mais de nombreuses choses avaient changé depuis. A la demande de Lexie, Samaël avait accepté qu’elle passe quelques heures en dehors de la cité, à la condition qu’elle soit rentrée avant la tombée de la nuit. Ca laissait suffisamment de temps à la jeune femme pour retrouver Caleb. Elle avait vraiment hâte de le revoir, mais d’un autre côté, elle appréhendait ces retrouvailles. Elle ne savait pas quelle serait sa réaction, ni même s’il serait heureux de la revoir. Lexie n’avait eu aucun contact avec lui depuis que Samaël l’avait emmenée,  mais au fond d’elle, elle savait qu’il était vivant. Il devait être en vie, et elle sentait que c’était le cas. Elle espérait  néanmoins que lui et Soraya aillent bien.

Lexie quitta la cité vers 10h00, après s’être préparée et avoir effectué les tâches demandées par son maître. Elle ne le faisait habituellement pas de gaité de cœur, mais aujourd’hui elle lui était reconnaissante d’avoir accepté de la laisser sortir. Il aurait tout aussi bien pu refuser, Lexie n’aurait pas eu son mot à dire. Finalement, peut-être n’était-il pas si égoïste. Lexie ne savait pas trop par où aller pour retrouver Caleb. Il ne lui avait jamais dit où était sa cabane, et elle ne le voyait que lorsqu’il venait à la sienne. Maintenant qu’elle n’y vivait plus, il n’y venait plus non plus, c’était donc inutile qu’elle s’y rende. Lexie décida de s’aventurer dans la jungle, espérant qu’elle finirait par croiser Caleb. La jeune femme était nerveuse à l’idée de le retrouver. Ce n’était plus pareil. Elle avait changé. Elle n’était plus cette hôtesse de l’air perdue, aux habits déchirés, qui avait désespérément besoin de lui. Maintenant qu’elle était l’esclave de Samaël, elle n’avait plus besoin que Caleb lui apporte à manger, elle ne pouvait plus partager ses espoirs d’un jour quitter l’île parce que maintenant, elle ne pourrait plus jamais quitter Heartkiller. Même si elle y arrivait, Samaël la retrouverait et elle n’osait même pas imaginer ce qu’il lui infligerait pour la punir de l’avoir fui.  Physiquement, elle avait aussi changé. On n’imagine pas tout ce qu’un passage sous la douche peut faire ! Elle était propre de la tête aux pieds, y compris ses vêtements. Car oui, Samaël la laissait acheter tous les vêtements qu’elle voulait et c’était… Bizarrement gentil et généreux de sa part. Lexie n’y avait jamais pensé en fait, mais Samaël faisait quand même beaucoup de choses pour elle, si on ne prenait pas en compte tout le mal qu’il lui faisait aussi. Et puis, il y avait aussi ce tatouage que la jeune femme détestait tant. Ce « S » majuscule sur son poignet gauche, qui lui rappelait sans cesse qu’elle lui appartenait. Elle l’avait au départ caché sous des couches de fond de teint, mais Samaël avait fini par s’en rendre compte, et il lui avait interdit de recommencer. Elle n’avait pas eu  d’autre choix que de lui obéir.

Lexie marchait depuis à peu près une heure maintenant, guettant le moindre bruit. Elle finit par apercevoir une silhouette , qu’elle reconnut aussitôt. Caleb. Il était dos à elle, elle ne voulait pas arriver trop brusquement et lui faire peur, elle aurait l’air maligne s’il lui donnait un coup de poing par réflexe. Elle s’approcha doucement puis s’arrêta. « Caleb… »  Il se retourna vers elle et Lexie ne put s’empêcher de lui sauter dans les bras. Ca faisait un bien fou de pouvoir à nouveau le serrer contre elle, voir son visage, sentir ses bras autour de sa taille. Lors de leurs derniers moments passés ensemble, Caleb et Lexie s’étaient considérablement rapprochés, au point de dépasser le stade de l’amitié. Ce n’était pas l’amour fou, mais c’était sain, tendre et rassurant. Ils en avaient eu besoin tous les deux. « Je suis tellement désolée, pardonne-moi, j’aurais dû t’écouter mais j- je pensais bien faire… » Lexie n’aurait pas su dire si elle pleurait de joie ou de tristesse. Elle était heureuse de voir que Caleb était sain et sauf, mais elle s’en voulait aussi terriblement. Il avait tout fait pour qu’elle ne se fasse pas prendre par les vampires, elle savait qu’il avait vraiment mis tout son cœur à l’ouvrage pour lui apprendre à se défendre et à ne pas succomber à leurs charmes, pour lui apprendre à survivre. Et maintenant, elle était une esclave. Toute l’énergie qu’il avait dépensée pour prendre soin d’elle n’avait servi à rien, par sa faute. A la place, il aurait pu passer plus de temps avec sa sœur, ou chercher un moyen de quitter l’île. « Tu vas bien ? E-Et Soraya ?  Dis-moi de quoi vous avez besoin, j-je pourrai peut-être  vous ramener quelques trucs, comme de la nourriture, ou des médicaments !  Ou des vêtements ! Je m’en veux tellement, Caleb, si tu savais… » Lexie avait volontairement omis de parler d’elle, et de sa nouvelle situation. Elle en avait affreusement honte, et elle espérait que Caleb ne lui poserait pas de questions. Elle ne voulait pas qu’il la voie comme une esclave, elle voulait qu’il continue à la voir comme la personne, l’humaine qu’elle était. Elle ne se sentait pas assez forte psychologiquement pour parler à Caleb de tout ce que Samaël lui avait fait. Elle savait qu’elle se mettrait à pleurer dès qu’elle commencerait à en parler, et elle détestait pleurer devant qui que ce soit. Et, surtout, elle avait peur que Caleb soit dégoûté par elle.
bohemian psychedelic


Dernière édition par Lexie O. Thredson le Dim 3 Nov - 14:22, édité 1 fois
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Caleb N. Grimm
killer & hunter
killer & hunter
Caleb N. Grimm

✤ LETTRES A LA POSTE : 380
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 19/03/2013
✤ AGE : 35
✤ OU TU TE TROUVES ? : Jamais très loin...
✤ EMPLOI/LOISIRS : Marshal fédéral et Hunter
✤ HUMEUR : Sur mes gardes!

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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptySam 2 Nov - 14:30



The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Dianna10 The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Sans_t10

Il ne prenait jamais le même chemin deux fois de suite. D’abord parce que ça ne servait à rien de repasser là où il avait déjà pris ce qu’il fallait, et deuxièmement, parce qu’il protégeait ses arrières. Même si Caleb savait dissimuler ses traces aisément, il ne pouvait pas en dire de même de la trace olfactive qu’il laissait derrière lui. Il ne pouvait rien faire contre, à part espacer ses allers et venues. Comme chaque matin, depuis à peu près un mois, il se levait avec l’objectif de la retrouver. Il ne baissait pas les bras, même si plus le temps passait, plus l’espoir s’amenuisait. D’après la police, on avait entre 48 et 72h pour retrouver une personne disparue saine et sauve. Au-delà de ce délai, on considérait cette même personne morte. Mais Caleb ne voulait pas y croire. C’était totalement idiot. Même Soraya s’était résignée et n’y croyait plus. Elle avait bien tenté de raisonner son frère, mais ce dernier n’avait rien voulu entendre. Oh, il n’était pas devenu cinglé, loin de là. Il était un homme persévérant, qui au fond de lui, croyait au fait qu’elle n’était pas morte. Il s’était même rendu à la Cité d’HeartKiller pour obtenir des renseignements, au risque de se faire prendre et d’y laisser la vie… Ou sa liberté.  Cependant, il y avait beaucoup d’informations qui circulaient et aucune qui n’était vérifiable. Bref… Depuis, Caleb avait espacé ses recherches, tentant de se concentrer sur la Cité, même si c’était presque mission impossible pour lui, étant donné qu’il était un humain libre, chasseur de vampires de surcroît.

Il se souvenait du jour où il s’était rendu jusqu’au refuge de la jeune femme. Il avait frappé à deux, puis à trois reprises. Mais rien ! Il avait alors pénétré dans la cabane et… Personne ! Lexie n’était pas là. Il trouvait ça bizarre, car lorsqu’il venait le matin, il était rare qu’elle soit déjà sortie. Néanmoins, il avait attendu qu’elle revienne. Elle avait très bien pu aller se dégourdir les jambes ou bien se réapprovisionner en eau potable. Sauf qu’au bout d’une heure, la jolie tête blonde n’était pas revenue. Il avait alors commencé à s’inquiéter. Du coup, il était parti à sa recherche, mais bizarrement, il n’y avait pas de traces exploitables dans les environs. Il avait exploré les alentours, sur un périmètre plus ou moins étendu. Mais rien ! Il s’était alors rendu au point d’eau où elle se rendait pour s’abreuver. Rien non plus. Il avait emprunté de nombreux sentiers plus ou moins visibles, mais toujours rien. Même s’il n’y croyait pas trop, il s’était même rendu jusqu’aux cascades, là où leur relation avait pris un tout autre tournant. Ils s’étaient rapprochés, dépassant alors le stade de l’amitié. Il n’aurait su dire si tout ça avait un sens ou un avenir d’ailleurs, mais il aimait sa compagnie, sa douceur, son esprit vif et son sourire. C’était apaisant, doux et tendre. Et dangereux ! Parce qu’en s’attachant ainsi à quelqu’un, il se mettait en danger et elle aussi par la même occasion. Il n’y avait qu’à voir ce qui se passait depuis… Depuis qu’elle avait disparu, il vivait avec une boule à l’estomac, s’interrogeant sur la survie ou non de la jeune femme.

Caleb inspectait le sol à ses pieds, repérant des empreintes d’animaux afin de rapporter de quoi manger pour ce soir. Visiblement, les traces étaient fraîches et il ne devait pas être très loin de sa proie. C’est alors qu’il crut sentir une présence dans son dos. Pourtant, il n’y avait pas eu de bruit. Mais depuis qu’il était ici, ses sens s’étaient accrus. Il était certain que quelqu’un ou quelque chose se tenait à distance de lui, dans son dos. Il se releva lentement, continuant de faire comme si de rien n’était. La main sur le manche de son arme, il se tenait prêt à toute éventualité. Ce qui était rassurant, c’était qu’il ne pouvait s’agir d’un suceur de sang étant donné qu’il faisait jour. Donc les deux éventualités…soit c’était un humain, soit un animal sauvage.


« Caleb… »

Saisi, il se retourna vivement, comme s’il n’était pas sûr d’avoir bien entendu. Pourtant, il aurait reconnu sa voix entre mille. Mais pas le temps de dire quoi que ce soit. Ni de faire grand-chose d’ailleurs. Il sentit plus qu’il ne vit une tornade blonde lui sauter dans les bras. Toutefois, il l’avait reconnu sans hésitation. Il l’enserra dans ses bras, la gardant contre lui comme pour s’assurer qu’il ne rêvait pas. Elle là, dans ses bras, et elle sentait divinement bon. Il la tenait fermement pas la taille, comme s’il craignait qu’elle s’évapore. Elle s’excusait, mais il n’arrivait pas à tout saisir. Caleb était encore dans le choc de leurs retrouvailles. Il se détacha d’elle difficilement, posa ses mains sur ses épaules. Mais leurs corps se touchaient toujours. Il secoua la tête, comme pour se remettre les idées en place. Elle était toujours aussi belle. Ce qu’il n’arrivait pas à comprendre, c’est ce qui lui avait sauté aux yeux. Elle était… « propre ». Oui, c’était bizarre comme réflexion, mais c’était vrai. Elle semblait ne jamais avoir mis les pieds dans cette jungle. Mais il ne s’appesantit pas sur cette information, même s’il la mit dans un coin de son cerveau. Quant aux médicaments, aux vêtements ou à la nourriture, il n’y comprenait rien. De quoi parlait-elle ?

« Tout va bien, Soraya aussi, ne t’inquiète pas. Mais… De quoi tu parles ? Qu’est-ce qui t’es arrivée ? Où étais-tu passée ? Je t’ai cherché partout. » dit-il en lui caressant la joue.

Il avait tellement de questions. De quoi s’excusait-elle ? Son regard s’attarda sur les yeux de Lexie, puis s’égara sur ses lèvres. Il hésita, puis se dit qu’au fond, depuis le temps qu’il n'avait pu les goûter. Il la reprit dans ses bras, n’hésitant pas cette fois à déposer un baiser brûlant sur ses lèvres, puis de l’embrasser réellement, fiévreusement. Sentir son corps contre le sien lui faisait un bien fou. Elle était vivante, dans ses bras… C’était une sensation explosive. Cela pouvait se rapprocher d’une expression bien connue « Après la pluie le beau temps… », sauf que Caleb ne s’imaginait pas une seconde que bientôt la situation se résumerait à « Après le calme, la tempête ». Pourquoi ? Parce qu’il n’avait aucune idée de ce que Lexie allait lui révéler –ou pas-, et donc de sa nouvelle situation. Il ne savait rien de son nouveau statut… Ce qui risquait de le rendre totalement dingue.

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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
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Lexie O. Thredson

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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyDim 3 Nov - 16:00

caleb&lexie

Lexie voulait profiter à fond de ce moment avec Caleb. Même si elle avait sous-entendu qu’ils pourraient se revoir, elle n’en était pas certaine du tout. Samaël pouvait la tuer entre-temps, ou encore lui interdire de sortir de la cité. Rien ne promettait qu’elle puisse ncore passer du temps avec Caleb, mais elle l’espérait sincèrement. La jeune femme s’était beaucoup inquiétée pour lui, ainsi que pour Soraya. Elle savait qu’ils étaient prudents, contrairement à elle, et qu’ils savaient se défendre, mais elle n’avait pas pu s’empêcher d’avoir peur pour eux. Même si elle avait attendu ce moment avec impatience, Lexie avait été nerveuse à l’idée de retrouver Caleb. Mais pour l’instant, elle ne pouvait espérer mieux. Elle était dans ses bras, il allait bien, elle n’avait rien à craindre. Elle se sentait terriblement bien auprès de lui, elle n’avait pas peur, elle n’avait pas à s’inquiéter pour sa vie, il ne lui ferait pas de mal. Lexie n’avait pas envie de le lâcher, elle aurait pu rester comme ça pendant des heures encore, juste pour le sentir contre elle.

Caleb se détacha de Lexie, à son grand regret. Il posa ses mains sur ses épaules et l’observa, avant de secouer la tête. La jeune femme gardait son tatouage caché, son poignet étant tourné dans l’autre sens afin que Caleb ne le voit pas. « Tout va bien, Soraya aussi, ne t’inquiète pas. Mais… De quoi tu parles ? Qu’est-ce qui t’es arrivée ? Où étais-tu passée ? Je t’ai cherché partout. » Il lui caressa la joue et Lexie esquissa un petit sourire. Il l’avait cherchée ? Lexie était touchée qu’il ait prit des risques pour la retrouver, même si il n’y était pas parvenu. « Vraiment ? » Elle ne doutait pas de sa sincérité, elle voulait juste qu’il le dise encore une fois, qu’il lui dise qu’elle lui avait manqué. Caleb la reprit dans ses bras et l’embrassa. D’abord doucement, presque un peu timidement, avant que ce baiser ne devienne enflammé et passionné. Lexie posa sa main sur la joue de Caleb, l’autre sur sa nuque. Ce baiser n’avait rien à voir avec ceux de Samaël.

A cette pensée, Lexie s’éloigna un peu, bien qu’encore proche de Caleb. Elle devait le lui dire, elle en était consciente. Elle ne pouvait pas lui mentir et inventer une histoire sans queue ni tête, il était bien trop intelligent et il le saurait tout de suite. Et pourtant, elle en avait envie. Elle voulait lui dire que tout allait bien, qu’elle n’avait pas été emmenée contre son gré, mais que c’était un accord partagé. Elle voulait pouvoir lui dire qu’elle n’était pas maltraitée, et qu’elle n’aurait pas pu rêver mieux. Mais ç’aurait été un énorme mensonge, et elle ne pouvait pas lui mentir. « Tu m’avais prévenue et je.. Je n’ai pas écouté, c-c’est ma faute, je… Je t’ai menti, je suis vraiment désolée, je ne voulais pas vous entraîner là-dedans, je pensais pouvoir m’en sortir toute seule mais…mais j’avais tort et je…il… » Lexie baissa ses yeux remplis de larmes. Elle n’avait pas voulu pleurer, elle avait essayé de lutter contre ces maudites larmes, mais elle avait échoué. Elle releva la tête et poursuivit : « Il était venu me le dire quelque jours avant, il m’avait dit qu’il reviendrait et qu’il m’emmènerait, il pensait que je pourrais m’y préparer, que ce serait plus facile pour moi en le sachant à l’avance mais je… Comment étais-je supposée m’y préparer ? Je n’ai jamais voulu ça, je pensais encore pouvoir retourner chez moi un jour, tu m’as aidée pour tellement de choses, est-ce que je devais abandonner tout espoir et le laisser faire sans me battre ? J’ai vraiment essayé de lui échapper, crois-moi… J’ai essayé de le fuir, j’ai même essayé  de le tuer … » Lexie essuya ses larmes et détourna le regard, fuyant celui de Caleb. Elle n’osait plus le regarder, elle avait peur de ce qu’elle pourrait voir dans ses yeux. De la déception, de la colère, du dégoût… Elle n’était pas certaine de pouvoir le supporter. Lexie avait besoin d’en parler, et même si ça lui faisait terriblement mal d’y repenser, ça lui enlevait un poids énorme de la poitrine. Samaël avait détruit sa vie, elle ne pouvait faire impasse là-dessus et faire comme si de rien n’était.  

Ne se sentant plus très bien soudainement, Lexie s’assit contre un arbre et essaya d’arrêter de pleurer. « Et ensuite je me souviens juste m’être réveillée chez lui. Je l’ai… Je l’ai supplié de me laisser partir, je l’ai frappé, mais il n’a pas voulu ouvrir la porte.. Il a commencé à me dicter une cinquantaine de règles au moins, il a dit que j’étais obligée de les suivre, mais je… Je ne comprenais pas où il voulait en venir, je ne voulais pas me rendre à l’évidence. » Lexie fit une pause et ferma les yeux un instant. Caleb avait sûrement déjà deviné la suite, mais le mot interdit n’avait pas encore été prononcé. Lexie rouvrit les yeux et, honteuse, elle tendit son poignet vers Caleb afin qu’il puisse voir le tatouage qu’elle détestait tant. « … Je suis son esclave. » C’était la première fois qu’elle le disait à voix haute, et sa voix s’était un peu brisée sur la fin de sa phrase. Ce n’était pas facile pour elle de l’avouer. Ca rendait les choses réelles. Ce n’était plus seulement les affirmations folles et stupides de Samaël, c’était un fait. Elle était son esclave. Elle ne pouvait plus se dire qu’il mentait, qu’il était fou, elle ne pouvait plus revendiquer qu’elle était libre. Car elle ne l’était plus. Elle ne s’appartenait plus.
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Caleb N. Grimm
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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyDim 3 Nov - 21:19



The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Dianna10 The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Sans_t10

Caleb ne voulait plus lâcher Lexie. La revoir après ces semaines passées à la rechercher, à se demander si elle était toujours en vie ou pas, s’il aurait l’occasion de prendre de nouveau dans ses bras, de la sentir contre lui… Sa réapparition soudaine était si inattendue, si inespérée. Leur baiser prit fin, mais pas leur contact physique. Comme si tous les deux se raccrochaient l’un à l’autre, comme on s’accroche à la réalité pour ne pas sombrer. Pour se rassurer… Il prit enfin le temps de répondre à sa question. Comment pouvait-elle en douter un instant ? Le jour même où il avait constaté qu’elle ne revenait pas à son cabanon, il était parti à sa recherche. Depuis, il n’avait pas cessé.

« Vraiment… J’ai parcouru la jungle en large et en travers. Je me suis même rendu à la Cité à plusieurs reprises, mais obtenir des informations fiables est un vrai parcours du combattant. J’étais certain que tu étais en vie. Ce n’était pas possible autrement… Je… Tu devais être en vie. Tu comprends ? Il le fallait. Si tu savais comme je suis content et soulagé de te savoir là, dans mes bras…», dit-il en la fixant dans les yeux, ses mains encadrant tendrement le visage de la jeune femme.

Elle devait le croire, il était sincère. De plus, il avouait à mi-mot qu’il n’aurait pas pu accepter sa mort. Qu’il tenait trop à elle pour renoncer. Qu’il s’était peut-être voilé la face au  fil du temps, mais qu’il n’avait pas voulu s’avouer vaincu. Que jusqu’à ce qu’il soit sûr de ce qu’elle était advenue, il l’aurait cherché. Ce qui l’avait retenu de se mettre encore plus en danger, c’était Soraya. Il ne pouvait pas la laisser derrière lui, ou l’entraîner dans sa course éperdue, de crainte qu’elle se fasse prendre. Il ne se le serait jamais pardonné. Oh, elle savait se défendre, mais on parlait de sa sœur. Aucun frère sain d’esprit ne voudrait voir sa sœur se défendre seule dans cette jungle infestée de vampires ou pire…capturé par ces abominations. Mais Lexie était tout le contraire de Soraya. Elle ne savait pas se battre, n’avait aucune notion de self-défense, encore moins manipuler une arme à feu ou blanche. Voilà pourquoi il s’était autant inquiété lorsqu’elle avait disparu du jour au lendemain sans laisser de trace. La savoir là, dans ses bras, lui annonçait enfin qu’il n’avait plus à s’en faire pour elle. Qu’à présent, il ne la lâcherait plus. Qu’elle viendrait avec lui dans leur planque, même si ça n’enchanterait pas forcément Soraya qui était du genre sauvage et possessive. Mais peu importe… Il ne voulait pas revivre ces dernières semaines pour rien au monde.

Pourtant, la suite des évènements n’annonçait rien de bon. L’atmosphère venait légèrement de changer… Ce qui interpella tout de suite Caleb. Lexie semblait vouloir lui dire quelque chose. De par son parcours professionnel, Grimm avait appris à gérer ses émotions, à se montrer calme, à l’écoute. Fin observateur depuis toujours, il commençait à détailler la jeune femme avec un peu plus d’attention. Pour le moment, il n’avait pas repérer le tatouage qu’elle avait au poignet car elle le dissimulait à la perfection. Mais les émotions qui traversaient le visage de la jeune femme le mettaient en alerte. Il y avait quelque chose qui clochait. D’abord, comme il l’avait noté rapidement un peu plus tôt, elle était impeccable, comme si elle n’avait jamais mis les pieds dans cette jungle. Elle ne portait plus sa tenue déchirée d’hôtesse de l’air, mais des vêtements propres, qui étaient à sa taille, donc pas emprunté à quelqu’un. Lorsqu’il l’avait prise dans ses bras, il avait tout de suite perçu qu’elle ne sentait pas la sueur. Ce ne sont que des détails pour certains, mais pour lui, c’était des preuves qui s’accumulait lorsqu’il était sur une enquête. Non pas qu’il ait un coupable sous les yeux, mais il commençait à se poser des questions. Où était-elle passée ? Qu’avait-elle fait pendant ces semaines écoulées ?

Alors qu’elle prenait la parole, on pouvait constater qu’elle cherchait ses mots. Comment ça c’était sa faute ? Qu’avait-elle fait ? Menti ? Elle lui avait menti ? Mais pourquoi ? Lorsqu’elle lui dit « je ne voulais pas vous entraîner là-dedans… », Caleb eut un mouvement de recul, léger, mais perceptible. Comment ça « nous » !!??? Il songea tout de suite à Soraya, se remémorant le fait qu’il l’avait laissé à la planque, bien dissimulée, alors qu’elle se reposait après leur nuit de course poursuite. Qu’entendait-elle par « nous » ? Les avait-elle dénoncés à quelqu’un ? Risquaient-ils de se faire prendre à tout moment ? Cette éventualité ne l’enchantait pas le moins du monde.


« Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne comprends rien Lexie ! » Dit-il en la prenant par les épaules.

Il avait fait attention à sa prise, se voulant plus rassurant que tortionnaire. Il n’avait pas un criminel face à lui qu’il fallait faire parler coûte que coûte, mais Lexie. Il ne la tenait pas fermement, mais assez pour qu’elle se rende compte qu’elle devait tenir des propos plus explicites. Elle avait les yeux baissés, mais il pouvait facilement deviner que les larmes n’étaient pas bien loin aux tremblements qu’il percevait dans sa voix. Mais au fur et à mesure qu’elle avançait dans ses explications, il sentit ses mains glisser le long de ses bras, sans qu’il ne s’en rende compte. Il recula d’un pas, ses mains ne la tenant plus à présent. Il avait besoin de prendre du recul pour embrasser la scène qui se déroulait sous les yeux. Plus elle poursuivait dans ses « excuses », plus il avait peur de comprendre. Il avait toujours été un homme à conserver son sang-froid dans n’importe quelle situation. Il en fallait de toute façon pour exécuter le genre de mission dont on le chargeait et pour diriger les hommes qu’il avait sous son commandement. Alors il continua à l’écouter… Ainsi elle lui avait menti et… « Il » était venu l’enlever. De toute évidence, il n’avait pas besoin d’être devin pour savoir que ce « Il » était un vampire. Mais si elle le savait avant… Pourquoi ne lui avait-elle pas dit ? Pourquoi avoir attendu sagement que les choses se produisent ?


« Mais pourquoi ne pas me l’avoir dit ? Soraya et moi aurions pu t’aider. Il ne t’aurait pas… » Déclara-t-il, ne finissant pas sa phrase.

L’évidence de ce qui s’était produit faisait office d’une enclume sur la tête. Comment aurait-elle pu fuir ou tuer un vampire ? Etait-elle donc si aveugle ? Ou sourde ? Caleb et Soraya lui avaient à de nombreuses reprises décrit les capacités surhumaines de ces créatures. Leur vitesse hallucinante, leur force extraordinaire, leur soif de sang… Leur beauté et la façon dont ils avaient d’enjôler qui ils voulaient. Comment avait-elle pu se laisser embobiner ? Comment avait-elle pu croire qu’elle pourrait lui échapper ? C’était totalement inconscient ! Il avait l’impression d’avoir parlé dans le vide. Mais… Au fond, il savait à quel point les vampires pouvaient être redoutablement doués. Après tout, lui-même ne s’était-il pas laissé approcher par Opium ? A plusieurs reprises d’ailleurs. Mais il savait qu’en cas de pépin, même s’il n’était qu’un humain, il n’était pas sans défense. Si besoin, il pouvait se défendre. Combien de vampires avait-il tué depuis son arrivée sur l’île ? Il ne les comptait même plus. Alors il ne craignait pas la présence de la succube. Certes, il restait toujours sur ses gardes. Cependant, le moindre faux pas de sa part, et elle ne serait plus que poussière.

La vérité qui pointait le bout de son nez prenait au fur et à mesure toute son ampleur. L’ampleur de l’horreur qui se profilait juste devant lui. Il réalisait enfin. Elle n’avait toujours pas dit le fin mot de l’histoire, mais Caleb venait de comprendre. Pas besoin d’être Marshall Fédéral pour ça. Elle était bien habillé, propre comme un sous neuf, elle avait disparue depuis plusieurs semaines, pourtant elle était toujours en vie… Apparemment, le vampire qui l’avait enlevé ne comptait pas la tuer… Alors si elle n’était pas parti rejoindre les morts… C’est qu’elle était
« son esclave ! ». Elle avait prononcé ses mots en même temps qu’il les pensait, faisant écho à la dure réalité. Lexie lui avait tendue son poignet. Sans comprendre, il posa son regard sur ce dernier et marqua un temps d’arrêt. Là, sous ses yeux, un « S » majuscule était gravé dans sa chaire. Elle avait été marqué tel du bétail. Il ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. La jeune femme s’était un peu éloignée de lui, s’adossant à un arbre, avant de s’y laisser choir. Sa voix s’était brisée. Une multitude de questions, d’évidences emplissait son esprit. Il devait d’abord ordonner tout ça, sinon il risquait de tenir des propos inappropriés ou blessants. Il était blessé, mais au fur et à fur qu’il reprenait contact avec la réalité, il se rendait compte que ce n’était pas le plus important. Même s’il lui en voulait du fait qu’elle ne lui ait rien dit de ce vampire avant que tout ce désastre se produise, il se disait que ce qu’elle vivait depuis ne devait pas être tout rose non plus.

Mais au lieu de la rassurer, de la prendre dans ses bras, Caleb restait statufié sur place. Ce n’était pas une enclume qu’il venait de se prendre sur le coin de la tronche, mais bien tout un mur de briques. Assommé, son attention était portée sur le fameux tatouage. Le regard indéchiffrable, souvent lorsque la situation l’exigeait, il était impossible de savoir ce qu’il pouvait penser. Les larmes avaient ruisselées sur les joues de Lexie, et Caleb savait qu’il devait réagir, mais il se sentait…il n’arrivait pas à définir ce sentiment qui l’étreignait. Comme si malgré tout, il y avait peut-être de l’espoir. N’était-elle pas là ? Dans la jungle ?


« … »

Rien n’était sorti. Au lieu de cela, il s’avança jusqu’à elle, s’accroupit, puis saisit son poignet. Le tatouage était récent, effectivement. Caleb avait l’habitude de cet art corporel, il en possédait quelques-uns. Mais il les avait fait par choix personnel, certainement pas sous la contrainte comme cela avait été le cas de la jeune femme.

« Je suis désolé… » Commença-t-il dans un murmure, mais bien assez audible pour que Lexie qui se trouvait à quelques centimètres de lui l’entende parfaitement.

Pourquoi des excuses ? Parce que Caleb se sentait coupable. Malgré qu’il n’ait rien à voir avec ça, il culpabilisait de ne pas avoir été là pour elle. Elle était jeune, sans défense, un peu naïve parfois… Il n’aurait pas dû la laisser seule, dans ce cabanon. Il aurait dû savoir…


« J’aurai dû être là… On aurait pu…l’arrêter. On aurait pu l’empêcher de t’enlever. De te faire du mal… De te faire ça. » Avoua-t-il en caressant le « S » de ses doigts.

Sa voix était calme, même si on sentait qu’il ne l’était pas autant qu’il ne le laissait paraître. Sous son apparente assurance, couvrait un feu, un véritable volcan. Il était tendu, mais tentait de rester maître de lui. Il ne voulait pas l’effrayer. Car s’il avait laissé libre court à sa colère, elle aurait été dévastatrice. Il effleura les joues de Lexie de sa main libre, effaçant les larmes qui avaient tracées des sillons sur sa peau d’albâtre. Il ne lui en voulait pas directement. Il en voulait à ce vampire, car la seule chose dont il rêvait à présent, c’était de le faire souffrir et de le faire passer de l’autre côté. Qu’il pourrisse en enfer ! Mais il s’en voulait surtout à lui-même. Par un excès de prudence, Lexie avait sûrement subi des atrocités. S’il avait pris Lexie dans leur planque, avec eux, dès le début, tout ça n’aurait jamais eu lieu.


« Mais dis-moi… Est-ce que… Je ne sais même plus par où commencer ! J’ai tellement de questions sans réponse… Et en même temps… » Dit-il un peu perdu, cherchant à remettre ses idées en ordre.

Comment avait-elle fait pour fuir s’il la retenait prisonnière ? Comment s’y était-elle pris ? Devait-il s’attendre à le voir débarquer cette nuit ? Parce que si c’était le cas, il devait prévenir Soraya le plus vite possible et mettre un plan en place le plus rapidement possible. Mais il devrait aussi mettre Lexie en sécurité, le plus loin possible. Dans tout ça, avait-elle souffert ? Son bourreau se comportait comment avec elle ? Et puis cette histoire d’esclavage le rendait dingue. Il aurait voulu frapper la première chose qui se trouvait à sa portée pour faire passer cette rage, mais c’était impossible. Son regard était devenu dur, plus sombre, bien malgré lui, trahissant ce qu’il ressentait intérieurement. Lexie avait alors de nouveau baissé la tête, évitant son regard une nouvelle fois. Après tout, l’esclavage n’était plus d’actualité. Il avait été aboli depuis le XIXe siècle. Si ces monstres croyaient qu’ils pouvaient outrepasser les lois internationales, ils se foutaient le doigt dans l’œil, bien profond
.


« Tu n’es esclave qu’à travers ses yeux. Mais pas pour moi, ni pour Soraya, encore moins pour les gens qui t’aiment. Personne ne peut t’enlever ce que tu es. On peut être privé de liberté, mais pas de ce que nous sommes. Pas de ce qui fait notre essentiel. Tu es libre de penser. »

Etant donné qu’elle avait baissé les yeux et qu’elle fuyait son regard, il passa son index doucement sous son menton.

« Lexie… Regarde-moi. »

Il la sentit hésiter, avant de se décider et d’accepter. Les yeux azur de l’ancienne hôtesse de l’air rencontrèrent son regard céladon.

« Tu n’as pas à me le dire, ni à entrer dans les détails… Je sais qu’il t’a fait bien plus que te marquer comme sa propriété. »

Caleb aussi avait vu, pas sur HK, mais dans son travail, des horreurs. Il avait démantelé des réseaux de prostitutions, de traite des blanches… Il en avait vu bien trop en quelques années que dans toute une vie. Il ne disait pas forcément qu’elle avait été abusée sexuellement, mais il était toujours possible de s’imaginer le pire avec ces monstres.

« Il a beau t’avoir fait du mal, tu es restée forte. Tu as réussi à lui échapper. Tu es ici, avec moi. Tu m’as retrouvé, et je ferai en sorte de te protéger. Tu vas venir avec moi à notre planque. Soraya et moi veilleront sur toi, je te le promets. Je ne te laisserai plus derrière moi.»

Il tenait la main de Lexie, celle où son poignet était tatoué. De son autre main, il caressait sa joue comme pour la rassurer. Il déposa un baiser sur son front. Il ferait son possible pour que ce monstre ne remette jamais la main dessus.

Malheureusement pour Caleb, ce dernier ne voyait pas les choses sous le bon angle. Pourquoi ? Parce qu’il ne connaissait pas toute l’histoire et qu’il ne jouait pas le même scénario que les autres. Sur une mission, il aurait compris très vite ce qui clochait. Il aurait noté les petits détails qui ne collent pas au scénario justement. Mais dans ce contexte si particulier, encore sous le choc des retrouvailles et de ses révélations, il n’avait pas saisi l’ampleur de son erreur. Et l’erreur serait à la hauteur de sa déception…ou de sa colère.

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Lexie O. Thredson
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Lexie O. Thredson

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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyMer 6 Nov - 20:00

Lexie O. Thredson a écrit:
caleb&lexie

« Vraiment… J’ai parcouru la jungle en large et en travers. Je me suis même rendu à la Cité à plusieurs reprises, mais obtenir des informations fiables est un vrai parcours du combattant. J’étais certain que tu étais en vie. Ce n’était pas possible autrement… Je… Tu devais être en vie. Tu comprends ? Il le fallait. Si tu savais comme je suis content et soulagé de te savoir là, dans mes bras…» Lexie sourit un peu tristement, heureuse et attristée à la fois. Heureuse car Caleb avait réellement tenté de la retrouver, quitte à mettre sa propre vie en péril. Et attristée car, justement, il avait risqué sa vie. Elle avait bien compris que c’était de sa faute, et qu’elle ne pouvait en vouloir qu’à elle-même. Caleb l’avait avertie à plusieurs reprises qu’il ne fallait pas qu’elle fasse confiance trop facilement, que les vampires étaient des créatures sanguinaires et cruelles,… Mais elle avait préféré n’en faire qu’à sa tête, et elle avait laissé Samaël entrer dans sa vie. Caleb aurait pu se faire attraper en se rendant dans la cité, il aurait pu devenir esclave lui-aussi, ou être tué, à cause d’elle.

Lexie aurait préféré que ce moment de tendresse dure longtemps encore, mais elle ne voulait plus faire traîner les choses. Plus elle attendrait pour le lui dire, plus ce serait difficile, pour tous les deux. La jeune femme commença donc à lui expliquer, préférant y aller doucement plutôt que de tout lui dire de but en blanc. Au fur et à mesure qu’elle avançait dans ses explications, elle sentait que Caleb s’énervait. Quand elle sentit ses mains la lâcher, et qu’elle le vit reculer, Lexie se sentit encore plus mal. Elle ne voulait pas qu’il lui en veuille, elle ne voulait pas le dégouter. Elle comprenait sa frustration et sa colère. Elle se mettait à sa place, et elle savait qu’elle aurait sûrement mal réagi également. Mais elle espérait que lui-aussi allait essayer de la comprendre. « Mais pourquoi ne pas me l’avoir dit ? Soraya et moi aurions pu t’aider. Il ne t’aurait pas… » Lexie secoua la tête négativement, ne voulant pas entendre ça. Elle ne voulait pas se dire que cette situation aurait pu être évitée, même si elle savait parfaitement que c’était le cas. Elle préférait penser que c’était la fatalité, et qu’ils n’auraient de toute façon rien pu faire.

La jeune femme finit par prononcer la phrase interdite, celle que Caleb et elle redoutaient tant. Assise contre un arbre, Lexie avait gardé la tête baissée, n’osant pas regarder Caleb. Elle entendit celui-ci s’approcher, avant de s’accroupir et de prendre son poignet entre ses doigts. Lexie se mordillait la lèvre pour s’empêcher d’éclater en sanglots, elle ne voulait pas paraître plus faible qu’elle ne l’était déjà. « Je suis désolé… » Lexie releva la tête vers lui, ne comprenant pas pourquoi il s’excusait. « J’aurai dû être là… On aurait pu…l’arrêter. On aurait pu l’empêcher de t’enlever. De te faire du mal… De te faire ça. » Lexie fit non de la tête. Elle ne voulait surtout pas qu’il se sente coupable, surtout qu’il n’avait aucune raison de l’être. « Non, je ne veux pas que tu penses ça… Tu n’aurais rien pu faire. C’est juste… Arrivé. » Lexie essayait de relativiser la situation, ce qui était assez ironique étant donné qu’elle était celle qui en souffrait le plus.  

« Mais dis-moi… Est-ce que… Je ne sais même plus par où commencer ! J’ai tellement de questions sans réponse… Et en même temps… »  Elle prit doucement sa main et entrelaça ses doigts avec les siens. Elle voyait bien qu’il était sur les nerfs et pas loin de disjoncter,  elle espérait pouvoir le calmer un peu, ou du moins l’apaiser. « Demande-moi ce que tu veux, je…Je te répondrai, il n’y a pas de problème. » Elle avait peur de ce qu’il comptait lui demander mais, en même temps, y répondre était le minimum qu’elle puisse faire. Elle lui avait caché déjà assez de choses comme ça, il méritait de savoir, même si ça n’enchantait pas trop Lexie de lui en parler. Elle soupira et baissa les yeux, honteuse. «  Il n’y a pas de problème » Bien sûr que si, il y avait un problème ! Elle était l’esclave d’un vampire cruel et égoïste, elle n’allait jamais rentrer chez elle, il y avait même un énorme problème !  «  Tu n’es esclave qu’à travers ses yeux. Mais pas pour moi, ni pour Soraya, encore moins pour les gens qui t’aiment. Personne ne peut t’enlever ce que tu es. On peut être privé de liberté, mais pas de ce que nous sommes. Pas de ce qui fait notre essentiel. Tu es libre de penser. » Les larmes coulèrent à nouveau sur ses joues. Ces paroles lui faisaient du bien, et la réconfortaient. Elle espérait qu’il avait raison, elle ne voulait pas être vue comme une esclave. C’était tellement humiliant. « I-Il m’a fait des choses terribles… Et je… » Lexie ne finit pas sa phrase, n’en étant pas capable. Elle repensait à ces affreux moments, à son regard pervers sur elle, son rire glacial, ses mains sur son corps et à ses coups. Sa voix résonnait encore dans sa tête et lui donnait envie d’hurler.  

« Lexie… Regarde-moi. » dit-il en glissant son doigt sous son menton. La jeune femme hésita un instant, avant d’enfin regarder Caleb. « Tu n’as pas à me le dire, ni à entrer dans les détails… Je sais qu’il t’a fait bien plus que te marquer comme sa propriété. » Lexie sanglota, sa respiration devenant à nouveau accélérée. « Merci… » « Il a beau t’avoir fait du mal, tu es restée forte. Tu as réussi à lui échapper. Tu es ici, avec moi. Tu m’as retrouvé, et je ferai en sorte de te protéger. Tu vas venir avec moi à notre planque. Soraya et moi veilleront sur toi, je te le promets. Je ne te laisserai plus derrière moi.» Les premières phrases lui firent du bien, et Lexie fut heureuse de l’entendre dire ça. Mais le reste lui glaça le sang. De quoi parlait-il ?! Qu’avait-il compris ?!  Caleb embrassa Lexie sur le  front, et caressa sa joue, mais elle n’y prêta presque pas attention. Elle était inquiète, et pas qu’un peu. Caleb n’avait pas compris, ou il avait très mal compris.  La jeune femme s’éloigna de Caleb et se releva, brusquement. «  N-Non, non, tu ne comprends pas ! Je ne peux pas… Il sait où je suis, il m’a laissée partir mais je dois y retourner, i-il nous tuera tous les trois sinon, tu ne sais pas de quoi il est capable. » Lexie avait bien compris que Samaël ne pensait qu’à lui, et qu’il n’essayerait même pas de comprendre, il les tuerait sans hésiter. Elle savait bien que Caleb et Soraya étaient aussi très forts, et qu’ils avaient déjà tué d’autres vampires mais… Une partie d’elle ne voulait pas que Samaël soit tué. C’était complètement fou, et Lexie s’en voulait vraiment de ressentir ça, mais elle savait qu’elle ne serait pas heureuse si Caleb et Soraya le tuaient. Elle ne voulait pas pour autant rester son esclave, elle aurait nettement préféré partir avec Caleb. « Si je viens avec toi, il me cherchera, il me trouvera et… Et… Je ne veux même pas imaginer ce qu’il nous fera. Je ne veux pas que vous soyez impliqués là-dedans, je ne veux pas qu’il sache que vous existiez, je suis vraiment désolée, mais c’est impossible Caleb… »
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Caleb N. Grimm
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Caleb N. Grimm

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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyMar 19 Nov - 23:03



The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Dianna10 The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Sans_t10


Caleb n’avait aucune idée des sombres pensées qui pouvaient hanter Lexie. La rechercher coûte que coûte avait été sa priorité. Evidemment, il avait toujours veillé à ce que Soraya soit la plus en sécurité possible, mais Caleb avait eu quelques comportements à risque. Heureusement, il n’avait pas été attrapé. Ce qui était une bonne chose vu la chance qui se présentait à lui. Chance inespérée pour être honnête. Mais qui pourrait oser dire le contraire quand le chasseur tombe enfin sur sa proie ? Elle était là, et il n’aurait pu espérer mieux. A part peut-être être loin de cette île. Mais pour le moment, ça semblait impossible. Mais il ne baissait toujours pas les bras. Il ne tirait pas un trait sur sa vie passée et ça lui permettait de tenir. Par contre, il se demandait bien ce qu’il pourrait dire à ses supérieurs lorsqu’il reprendrait du service. Il était évident qu’il n’aborderait jamais la population vampires sous peine de passer pour un fou et d’être évincé du bureau fédéral.

Face à son nouveau statut d’esclave, Caleb ne voulait pas que Lexie se sente rabaissée, telle une moins que rien. Malgré les négations de la jeune femme, qui faisait non de la tête, il ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable de ne pas avoir été là. De ne pas avoir été à la hauteur. Tout simplement. Il n’aurait pas dû écouter sa raison. Il aurait dû suivre son instinct et garder Lexie auprès de lui. Même si elle relativisait la situation, lui n’y arrivait pas. Pourtant, c’est elle qui devrait se révolter. Elle qui devrait l’attraper et le secouer en lui criant des insanités au visage, pour lui reprocher sa nouvelle condition. Lexie aurait dû en vouloir à Caleb au lieu de lui dire qu’il ne devait pas penser à ça, qu’il n’aurait rien pu faire. Mais si ! Si ! Caleb aurait pu faire quelque chose. Il en était certain. Les Grimm auraient pu la protéger mieux que ça, dès le début. Ils pensaient qu’avec ce qu’ils lui avaient transmis sur les vampires, sur comment les reconnaître elle saurait se protéger, mais cela n’avait pas été le cas. Caleb aurait dû le savoir. Il aurait pu empêcher tout ça. Il aurait préféré qu’elle lui crie dessus plutôt que de tenter de le déculpabiliser, de lui dire que c’était juste…quoi ? Le destin ?! Il ne croyait pas au destin. On prenait sa vie en main ou on la subissait, mais elle n’était pas toute tracée.

Il avait tellement de questions en tête. A tel point qu’il n’arrivait pas à ordonner ses pensées. C’était bien la première fois qu’une telle chose lui arrivait. Habituellement, il était toujours maître de lui, avec un esprit clair, ordonné, précis. Lors des interrogatoires, il savait manipuler le suspect, l’interroger de toutes les manières possibles et imaginables… Mais là, la situation semblait lui échapper. Il n’était pas préparé à ce que Lexie disparaisse du jour au lendemain et réapparaisse soudainement. Visiblement, Lexie était prête à coopérer. Elle était prête à répondre à ses questions. Mais au soupir qu’elle poussa peu après, il se mit à douter. Peut-être qu’elle ne voulait pas tout dire. Qu’elle tenait à se préserver. Elle avait sûrement vécu des moments difficiles, qu’elle ne voulait pas partager, ce qu’il comprenait aisément. Lexie avait pris sa main dans la sienne. Il regardait leurs doigts entrelacés, et sans s’y attendre vraiment, il se sentit un peu mieux. Elle avait toujours ce pouvoir sur lui de l’apaiser. C’était étrange. Lorsqu’il venait la voir presque quotidiennement et qu’ils passaient du temps ensemble, il se sentait bien. Elle était douce, souriante et elle possédait un esprit vif, c’était un vrai plaisir d’échanger avec la jeune femme. Une bulle de douceur dans un monde dangereux et sanglant. Rien que sa présence lui permettait d’oublier où il se trouvait.

Il était tellement soulagé de la savoir saine et sauve, juste là, devant lui. Il lui faisait d’ailleurs savoir, content qu’elle ait pu s’échapper sans rencontrer trop d’embûches sur son chemin. En tout cas pas assez pour l’empêcher de venir jusqu’ici… Enfin, ça c’est ce qu’il croyait ! Parce que Lexie n’avait rencontré aucun obstacle pour parvenir jusqu’à lui. Elle avait eu « l’autorisation » de son… « maître ». Mais ça, il ne le savait pas encore. Il ne l’aurait d’ailleurs jamais imaginé une seule seconde. Lorsqu’il lui avait promis qu’il la protégerait toujours, qu’il était content qu’elle ait pu s’échapper, il ne s’attendait pas à commettre une erreur. A ces mots, elle s’était soudainement éloignée de lui, se relevant par la même occasion. S’attendant à être attaqué par une bête sauvage, il posa sa main sur le manche de son couteau, près à dégainer si besoin. Faisant un tour complet sur lui-même en se relevant, il constata qu’il n’y avait absolument aucun danger. En se tournant alors vers Lexie, il comprit que la réaction stupéfiante qu’elle venait d’avoir était à cause…de lui ! Caleb ne comprenait pas trop. Qu’avait-il dit ou fait qui l’effrayait à ce point ? C’est alors que l’explication lui parvint… Et il resta déconcerté. Enfin… Quelques secondes seulement, parce qu’il reprit vite contenance, mais son expression l’avait trahie. Il avait juste l’impression d’halluciner. Pire, de vivre un mauvais rare. Il devait faire un cauchemar. Ouais, c’est ça !


« Quoi ? »

Il marqua un temps d’arrêt. Pourtant il avait bien entendu. Il en était certain. Lexie n’avait pas fuie… Elle était ici parce que son « maître » lui avait accordé une  « autorisation » de sortie. Comme si elle avait besoin de quiconque pour décider de ce qu’elle devait faire, où et quand ! Lorsque Lexie avait commencé à s’expliquer, elle y était allée en douceur… Et il comprenait maintenant pourquoi. Il comprenait mieux cette histoire de médicaments et de vêtements de tout à l’heure. Il avait enregistré l’info sans l’analyser… C’était fait à présent ! Le frère Grimm tenta de se concentrer. Lui qui avait les idées embrouillées il y a encore peu de temps avait soudainement l’esprit quasiment vide. Comme si les propos de Lexie avaient eu le don de tout effacer… Ou presque ! En observant attentivement la jeune femme, il pouvait constater qu’elle était limite terrifiée. Elle avait vraiment peur pour elle…mais aussi pour lui et Soraya. Qu’elle ait peur pour elle, il pouvait le concevoir. Elle était détenue par un monstre. Mais elle n’avait pas à s’en faire pour eux. Ils savaient se protéger. Ils le faisaient depuis presque un an. Ils étaient toujours en vie malgré les nombreuses fois où ils avaient frôlé la mort.

Et puis tout à coup, une autre information se faufila enfin jusqu’à lui. Elle n’avait pas parlé d’eux. Elle n’avait rien dit. Cela pouvait leur laisser une porte de sortie. Si seulement elle acceptait de l’écouter jusqu’au bout… Et pour cela, il devait la rassurer. Elle ressemblait à un animal prit dans les feux d’une voiture. Traquée, effrayée… Il devait réagir. Caleb s’avança vers Lexie, doucement, comme s’il craignait de l’effrayer un peu plus. Pourtant, ce n’était certainement pas lui la menace. Dans le sens où il ne lui ferait jamais de mal lui. Contrairement à l’autre psychopathe. Il posa ses mains sur le haut de ses bras, au niveau de l’arrondi de ses épaules. Sa poigne était légère, se voulant apaisante et non oppressante.


« Lexie, calme-toi ! Tout ira bien… Respire. » dit-il d’un ton ferme mais calme. « Regarde-moi ! »  Elle regardait partout, exceptée directement dans les yeux. « Lexie ! » Elle porta alors ses yeux vers lui, plantant son regard azur directement dans le sien.

« Si j’ai bien compris, tu n’as pas parlé de nous. Tu nous as protégés, et je te remercie pour ça. Tu as su nous préserver alors que je n’ai pas réussi à le faire pour toi. Mais…tu…tu n’as pas à retourner là-bas. Comment pourrais-tu y retourner en sachant que tu seras à sa merci ? Là-bas, je ne pourrais pas t’aider, je ne pourrais pas garantir ta sécurité… »

Evidemment, encore une fois, Caleb n’avait pas toutes les cartes en main. Il n’imaginait pas une seule seconde que Lexie ne souhaitait pas la mort de ce vampire qui l’avait asservie. Comment peut-on imaginer un truc pareil de toute façon ? S’il avait été capturé, il aurait tout fait pour s’échapper…ou bien pour tuer son bourreau. Peu importe les conséquences. Peu importe s’il devait être traqué. Mais Caleb et Lexie n’étaient pas faits du même métal. Ils n’avaient pas le même passé, le même métier… Au fond, il ne pouvait lui en vouloir d’avoir réagi ainsi. Il avait dû la terroriser à tel point qu’elle était morte de peur de ne pas retourner comme un bon petit soldat auprès de son bourreau.

« Rien est impossible Lexie... S’il te traque, crois-tu qu’il s’attendra à tomber sur ma sœur et moi ? Nous n’avons pas peur de nous confronter à eux. Encore moins dans ce cas-là. Et même lorsqu’il découvrira notre existence, il n’aura pas le temps de le crier sur tous les toits. On le fera passer définitivement de mort à trépas. » dit-il d'un ton ferme et décidé.

Oui…de mort à trépas. Habituellement, on dit « de vie à trépas », mais dans ce cas de figure, un vampire est techniquement déjà mort. D’où le terme « de mort à trépas ».


« Il ne te touchera plus. Tu n’as pas à avoir peur. »

Pauvre Caleb… Et oui… Parfois, des choses nous échappent. C’est la vie !
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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyMer 20 Nov - 19:59

caleb&lexie

Elle n’avait rien à craindre auprès de lui, Lexie le savait, jamais il ne lui ferait du mal volontairement. Et pourtant, elle était terrifiée. Elle ne voulait absolument pas que Caleb et Soraya soient impliqués, elle ne voulait pas que Samaël les fasse souffrir. Elle s’était mise dans ce pétrin toute seule, et elle voulait s’en sortir toute seule, et assumer ses erreurs. C’était le moins qu’elle puisse faire pour eux. Caleb n’avait pas à essayer, encore, de la protéger et de la sauver. Ce n’était pas de sa faute, et il risquait beaucoup trop. La jeune femme ne souhaitait pas qu’il prenne tous ces risques pour elle. Caleb s’approcha d’elle et posa ses mains sur le haut de ses bras,  comme pour la calmer. « Lexie, calme-toi ! Tout ira bien… Respire. » Elle était à deux doigts de faire une crise d’angoisse, ses mains tremblaient un peu, et sa respiration était rapide et irrégulière. « Non, non, ça n’ira pas… » Le regard fuyant, Lexie semblait avoir peur de voir Samaël débarquer. Il faisait jour, elle savait que c’était impossible et qu’il ne viendrait pas, et pourtant. « Regarde-moi ! » « Lexie ! » La demoiselle daigna enfin regarder Caleb, et la douceur de ses yeux l’aidèrent à se calmer un peu.

« Si j’ai bien compris, tu n’as pas parlé de nous. Tu nous as protégés, et je te remercie pour ça. Tu as su nous préserver alors que je n’ai pas réussi à le faire pour toi. Mais…tu…tu n’as pas à retourner là-bas. Comment pourrais-tu y retourner en sachant que tu seras à sa merci ? Là-bas, je ne pourrais pas t’aider, je ne pourrais pas garantir ta sécurité… » Non, Lexie n’avait pas parlé d’eux à Samaël. De toute façon, il ne lui avait jamais posé de telles questions. C’était bien simple : Il ne s’intéressait pas le moins du monde à elle. Et puis, s’il savait pour Caleb… Lexie n’était pas certaine qu’il le prenne bien. Son « maître » semblait être assez possessif envers elle. Elle ne le savait pas, mais c’était lui qui lui avait « volé » sa bague de fiançailles. « Tu ne me dois rien, Caleb. C’est normal que je n’aie pas parlé de vous, pourquoi l’aurais-je fait ? Tu m’as aidée pour beaucoup de choses, et je t’en serais éternellement reconnaissante, parce que sans toi… Je ne sais pas comment j’aurais fait. Mais… C’est fini, tu n’as plus à me protéger… » Lexie voulait lui rendre la pareille, et le protéger à son tour. Sa vie était déjà assez difficile ainsi, il devait aussi penser à Soraya, et Lexie ne pouvait pas accepter qu’ils soient pourchassés par sa faute.

« Rien est impossible Lexie... S’il te traque, crois-tu qu’il s’attendra à tomber sur ma sœur et moi ? Nous n’avons pas peur de nous confronter à eux. Encore moins dans ce cas-là. Et même lorsqu’il découvrira notre existence, il n’aura pas le temps de le crier sur tous les toits. On le fera passer définitivement de mort à trépas. » Lexie resta silencieuse de longs instants, son regard plongé dans celui de Caleb. Il semblait vraiment déterminé à tuer Samaël, et ça mettait Lexie mal à l’aise. Ça pouvait passer pour une sorte de masochisme mixé à un syndrome de Stockholm, mais elle ne voulait pas qu’il soit tué. Seulement, elle ne pouvait pas dire ça comme ça à Caleb. Elle était persuadée qu’il ne comprendrait pas, et peut-être même qu’elle le dégouterait. Cette peur revenait souvent, mais elle était légitime. « Il ne te touchera plus. Tu n’as pas à avoir peur. » Elle aurait dû être heureuse, elle aurait dû le remercier, mais les sentiments n’y étaient pas.  Après un long silence, Lexie parvint à dissimuler la vérité, et à se calmer. « Il a de la famille sur l’île, Caleb. Même si tu parvenais à le tuer, tu crois qu’ils laisseraient passer ça ? Non, ils chercheront à le venger par tous les moyens. Je ne veux pas passer ma vie à fuir, et je suis sûre que toi non plus. » Et puis, s’il mourait, Lexie savait que Cristal serait dévastée. Même si cette domestique ne semblait pas être très nette dans sa tête, Lexie ne voulait pas qu’elle se retrouve toute seule. Elle avait l’air d’idolâtrer Samaël, alors que se passerait-il pour elle s’il venait à mourir ? Lexie ne voulait pas avoir deux morts sur la conscience. « Je ne peux pas, je suis désolée… C-C’est trop risqué,  ne m’en veux pas s’il te plait. Je suis venue pour te voir, je ne veux pas qu’on se dispute, et puis, je n’ai pas l’air d’être sur mon lit de mort, si ? » Elle lui sourit, voulant le rassurer et lui remonter le moral. Elle lui reprit la main, toujours un petit sourire aux lèvres. « Matériellement parlant, je ne manque de rien. J’ai ma chambre, avec mon lit, mes tiroirs, ma salle de bain, mes vêtements… J’ai trois repas par jour, les domestiques sont tous très gentils, je peux sortir à condition que je rentre à l’heure… Tu vois, je vis même mieux que toi ! » Elle rit doucement, même si le cœur n’y était pas réellement. Evidemment, tout n’était pas aussi merveilleux qu’elle semblait vouloir le dire, Samaël la faisait énormément souffrir, tant physiquement que psychologiquement. Mais d’un autre côté, rien de ce qu’elle disait n’était un mensonge. Lexie voulait que Caleb se détende,  afin qu’ils passent un bon moment ensemble.
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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptySam 23 Nov - 12:35



The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Dianna10 The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Sans_t10

« Tu ne me dois rien, Caleb. C’est normal que je n’aie pas parlé de vous, pourquoi l’aurais-je fait ? Tu m’as aidée pour beaucoup de choses, et je t’en serais éternellement reconnaissante, parce que sans toi… Je ne sais pas comment j’aurais fait. Mais… C’est fini, tu n’as plus à me protéger… »

Non, non ! Pas assez apparemment vu dans quel pétrin elle se trouvait. Il n’était pas d’accord et son déni de la tête en était clairement la preuve. Qu’aurait-elle voulu qu’il fasse ? Qu’il la laisse se débrouiller seule, qu’elle croupisse dans cette jungle jusqu’à se faire tuer ? Il ferma les yeux brièvement, comme pour reprendre ses esprits. Ses mains toujours sur Lexie lui permettaient de garder un lien avec la réalité. Il lui avait promis ! Caleb était un homme d’honneur. Lorsqu’il donnait sa parole, il l’honorait jusqu’au bout. Malheureusement, lorsque la situation vous échappe, comme maintenant, il se sent démuni, pris au piège, et il déteste ça. Perdre le contrôle était à ses yeux ce qu’il y avait de pire dans sa profession. Il se demandait encore comment il avait fait pour ne pas devenir totalement dingue depuis qu’il était sur cette île. Soraya, bien sûr, avait été à ses côtés depuis le début. Mais Lexie aussi avait eu son importance. Elle avait été là quand il perdait espoir. Evidemment, il ne lui avait pas fait part de ses doutes, de ses échecs, de son désespoir car il avait besoin qu’elle y croit pour qu’il remonte la pente et se promette de la faire sortir de cet enfer. Et puis, Caleb éprouvait plus qu’une simple amitié pour la jeune femme. Alors oui, il lui devait bien ça !

« Il a de la famille sur l’île, Caleb. Même si tu parvenais à le tuer, tu crois qu’ils laisseraient passer ça ? Non, ils chercheront à le venger par tous les moyens. Je ne veux pas passer ma vie à fuir, et je suis sûre que toi non plus. »

Lexie avait retrouvé son calme lorsqu’elle avait repris la parole. Quant à Caleb, il la regardait fixement. Il comprenait parfaitement son point de vue. Il avait déjà été du mauvais côté lors de ses missions. Lorsqu’il était sur une enquête et qu’il était menacé lui ou sa famille. Pourtant, les menaces et les tentatives d’intimidation ne l’avait jamais fait reculé. Il avait toujours poursuivi sa route, même s’il avait parfois été obligé d’emprunter des chemins de traverses pour parvenir à atteindre son objectif. La vengeance d’autrui ne lui faisait pas peur. Ses mains glissèrent le long de ses bras, et il se détacha de la jeune femme. Il n’avait pas mis beaucoup de distance entre eux, mais assez pour ne plus la toucher.


« Je sais. Ce n’est pas ce que je veux…Ni pour toi, ni pour moi. Mais je ne suis pas du genre à abandonner si facilement. Rien n’est jamais fini Lexie. »

Non, il ne voulait pas être pourchassé indéfiniment, et il ne souhaitait certainement pas une telle vie pour Lexie non plus. Il lui faisait comprendre qu’il était d’accord avec elle, mais qu’en même temps, il espérait trouver une autre solution. Il y avait toujours une solution, même si au premier abord, elle semblait introuvable, totalement inexistante. On lui avait appris à réfléchir sur le long terme et à voir plus loin que le bout de son nez. S’il ne trouvait pas de solution tout de suite, ce n’était pas la fin du monde. Il devait juste prendre du recul, se poser et penser au problème sous différents angles pour avoir toutes les cartes en main. Mais Caleb se demandait s’il aurait assez de temps pour ça. Aux mains d’un vampire, qui sait si elle vivrait assez longtemps pour voir le soleil se lever de nouveau ? Ce qui était le plus problématique, c’est que Caleb était intiment impliqué dans cette affaire. Habituellement, la « victime » ou le témoin à protéger était un parfait inconnu, et le Marshall Grimm ne faisait que son travail. Il n’avait aucun sentiment pour la personne dont il devait garantir la sécurité. Mais ici, ses émotions pouvaient altérer son jugement. Lexie représentait bien plus qu’un quidam sous protection fédérale.


« Je ne peux pas, je suis désolée… C-C’est trop risqué,  ne m’en veux pas s’il te plait. Je suis venue pour te voir, je ne veux pas qu’on se dispute, et puis, je n’ai pas l’air d’être sur mon lit de mort, si ? »

C’est lui ou il avait l’impression qu’elle essayait de lui remonter le moral ? C’était le monde à l’envers. C’était elle qui était détenue contre son gré par un vampire, et elle lui remontait le moral. Il avait envie de hurler. De la faire réagir ! Mais bon sang, quand arrêterait-elle de se soucier de lui ? C’était à elle dont elle devait penser en priorité. Son regard se porta sur la main de Lexie qui s’était glissée dans la sienne. Il la porta à ses lèvres pour y déposer un baiser. Comme s’il tentait de l’apaiser, comme pour se faire pardonner. Bien sûr qu’il ne voulait pas se disputer avec elle. Il l’avait cru disparue et elle réapparaissait soudainement. Saine et sauve ! Ce n’était vraiment pas le moment de se disputer. Ne venait-elle pas de dire à l’instant qu’elle était venue pour le voir. Evidemment que cela le touchait. Mais elle n’avait pas l’air de comprendre ce qu’il ressentait. Bien sûr, elle était resplendissante. Elle était bien loin de l’hôtesse de l’air aux vêtements déchirés sur laquelle il avait veillé –ou tenté de veiller- lorsqu’elle était encore dans la jungle. Mais au fond, elle restait la même. Les apparences ne font pas tout. Elles ne changent pas les personnes. Elles vous font juste croire que c’est le cas. Certes, elle n’était pas sur son lit de mort, elle semblait aller très bien. En apparence…
Quant à lui en vouloir… ? Il lui en voulait sans lui en vouloir ! C’était compliqué comme sentiment. Il s’en voulait à lui-même… Il en voulait à la Terre entière que Lexie se retrouve dans une telle situation
.


« Matériellement parlant, je ne manque de rien. J’ai ma chambre, avec mon lit, mes tiroirs, ma salle de bain, mes vêtements… J’ai trois repas par jour, les domestiques sont tous très gentils, je peux sortir à condition que je rentre à l’heure… Tu vois, je vis même mieux que toi ! »

Aouch ! Ça, ça fait mal ! Il aurait presque pu lui lancer « Mais moi je suis libre ! », mais il s’abstint. Il ne voulait pas la blesser. Il savait qu’elle disait cela juste pour le rassurer sur sa condition d’esclave. Quoi que le terme « liberté » était surfait au fond. Pouvait-on parler de liberté lorsqu’on était prisonnier sur cette île ? Il est vrai que les conditions de vie dans la jungle étaient sommaires. Il risquait sa vie quotidiennement, ne mangeait pas à sa faim, il devait faire plusieurs kilomètres pour se réapprovisionner en eau potable, Caleb dormait rarement sur ses deux oreilles, et lorsqu’il dormait, il dormait mal. Sa sœur et lui bougeaient pas mal pour ne pas se faire repérer. Chacun veillait sur la sécurité de l’autre. Quand l’un se reposait, l’autre montait la garde, et inversement. Lorsqu’ils se retrouvaient au prise avec un vampire, ils se battaient jusqu’à la mort. Et jusqu’à ce jour, c’était les vampires qui y avaient laissé la vie. Non, la vie sur cette île n’était pas de tout repos.
Alors oui, vu comme ça, la vie de Lexie avait l’air idyllique. Sauf qu’il n’était pas né de la dernière pluie et savait pertinemment que derrière ce décorum, se cachait maintes souffrances. En échange de ce luxe non négligeable sur cette île, elle subissait bien plus qu’elle ne voulait lui faire croire. Bien sûr, lui aussi aurait aimé pouvoir vivre dans de telles conditions. Pouvoir se coucher dans un lit propre le soir, prendre une bonne douche, manger à sa faim, de pouvoir faire une nuit complète sans craindre de se faire attaquer par une horde de vampires. Mais être à la merci de ces monstres, être privé de la possibilité de partir quand il le souhaite, d’être privé de tout choix, de toute liberté d’action… Ce qui le fit alors exploser.


« Alors je dois te laisser repartir sans rien dire ? Comme si ça n'avait aucune importance? Retourner auprès de… de...» Il bouillonnait intérieurement et c'était tellement visible, que ça soit dans sa gestuelle, ses propos, son expression, le ton employé. Il ne trouvait pas de mot assez fort pour déterminer cette chose, ce mort-vivant. Le mot « ordure » résonnait dans sa tête tel un écho incessant, désagréable, à tel point qu’il avait l’impression que sa boîte crânienne allait exploser. Il préféra ne même pas terminer sa phrase. Pourtant, il pensait au terme "ordure" si fortement que même Lexie aurait pu l'entendre. « J’imagine que c’est toujours mieux de vivre avec tout le confort nécessaire plutôt que de vivre là » dit-il en  faisant un geste vers les arbres qui les entouraient, une pointe de cynisme dans la voix. A moins que ça ne soit sa colère qui parle pour lui. Il s’en voulut presque aussitôt.

Puis Caleb se mit à réfléchir à la situation. Si ce monstre l’avait autorisée à sortir, c’était parce qu’il la contrôlait. Réfléchissez un peu ! Elle était ici, dans la jungle avec lui, en plein jour. Pourtant, ce vampire savait parfaitement qu’elle lui reviendrait. Il avait dû lui faire un sacré lavage de cerveau. Il la tenait et elle ne pouvait faire autrement que de lui obéir. Caleb avait déjà vu ça pour être honnête. Lorsqu’il avait infiltré des réseaux de prostitution pour les démanteler. Il avait constaté comment était traité les femmes, la manipulation exercée sur ces dernières pour qu’elles atterrissent sur le trottoir, totalement soumises et limite junkies. Ce n’était pas évident pour lui de faire comme s’il était un proxénète alors que son seul souhait était de sortir ces femmes de ce cercle infernal. Combien de fois avait-il vu de femmes réduites à l’état d’objet, sans aucune volonté, simplement bonnes à satisfaire les fantasmes crus des hommes sans ne rien pouvoir faire. Mais le but de sa mission était de faire tomber le réseau et d’arrêter les têtes pensantes, les gros poissons pour faire simple. Pas de sauver ces filles. Pas tout de suite en tout cas. Pour certaines, il avait réussi. Pour d’autres…les mauvais traitements et les hommes les avaient brisés. Quant aux autres, il était trop tard. Elles n’avaient pas survécu.

Attention, Caleb ne comparait pas Lexie à une prostituée. Loin de lui cette idée. Non, il comparait la méthode de soumission et « d’endoctrinement » employée par les tortionnaires et les résultats qu’ils obtenaient sur leurs victimes. Et il ne voulait pas que ce monstre brise Lexie. Elle était si douce, si lumineuse… Il ne se le pardonnerait jamais. Pourtant, elle semblait déjà dans ce funeste processus. Oh, il n’avait plus à la protéger de cette vie à la sauvage dans cette jungle. Elle avait un toit sur la tête, de la nourriture, des vêtements propres, un lit, une douche chaque soir… Mais il ne pouvait l’imaginer sous le contrôle de ce vampire sans éprouver une violente colère. Mais il ne voulait pas s’emporter face à elle. Elle était une victime. Il n’avait pas à la blâmer
.

« Excuse-moi, je n’aurai pas dû… Je suis content que tu sois en vie. Que tu vives…mieux qu’ici. Mais, je ne peux m’empêcher de penser au fait que pour avoir tout ça, il y a des conditions qui ne devraient même pas existées. » S’excusa-t-il en prenant les mains de Lexie dans les siennes.

Tous les deux savaient pertinemment de quoi il parlait. De ce qu’elle subissait en retour, que ça soit sur le plan physique ou psychologique
.

« Je n’ai pas envie de me disputer avec toi. Mais mets-toi à ma place un instant Lexie ! Les rôles seraient inversés, comment prendrais-tu le fait que je sois esclave, que je ne puisse pas rester ? Est-ce que tu comprends que je n’ai aucune envie de te laisser repartir ? Même si je conçois ton point de vue, essaie de comprendre le mien. » Dit-il en emprisonnant les mains de Lexie dans les siennes. La fixant du regard, on avait  presque l’impression qu’il la suppliait de le croire.

Ils avaient pris une impasse, sans le vouloir. L’issue semblait inévitable. C’est ce qui était le plus dramatique. Subir et se sentir impuissant, malgré toute la volonté du monde.


« Tu m’as tellement manqué… » Finit-il par murmuré, déposant à nouveau un baiser sur les mains de la jeune femme.

Malgré tout ce qu’avait pu dire Lexie, malgré le fait qu’il savait qu’il n’était pas un surhomme et qu’il ne pouvait donc pas être sur tous les fronts, Caleb se sentait toujours aussi coupable
.
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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
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Lexie O. Thredson

✤ LETTRES A LA POSTE : 138
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
✤ AGE : 26
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez Samaël
✤ EMPLOI/LOISIRS : autrefois hôtesse de l'air
✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyDim 24 Nov - 20:52

caleb&lexie

« Alors je dois te laisser repartir sans rien dire ? Comme si ça n'avait aucune importance? Retourner auprès de… de...» Il était en colère, et s’il était parvenu à contenir sa rage jusque maintenant, ce n’était désormais plus le cas. Il ne termina pas sa phrase, mais Lexie put facilement deviner la suite. « Monstre », « ordure », « fils de pute », il ne fallait pas avoir beaucoup d’imagination pour comprendre ce que pensait Caleb. Elle était passée par là elle-aussi, par cette phase de pure rage et de haine envers celui qu’elle devait appeler « maître ». Elle l’avait tellement haï et insulté, elle avait passé tellement de temps à s’imaginer le détruire, le tuer, le faire souffrir autant qu’il la faisait souffrir, mais cette phase était passée à présent. Lexie avait abandonné peu à peu abandonné sa colère et sa haine, comprenant qu’elles ne lui apportaient qu’un lot de souffrances. Samaël la dominait, il avait tous les pouvoirs sur elle, et elle ne pouvait plus rien lui refuser. Elle devait tout accepter, et être toujours agréable avec lui. Si elle n’obéissait pas, il la torturait, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle se soumette. Il avait secrètement instauré ce système de récompenses et de punitions, qui forçait Lexie à lui être soumise malgré elle. Elle ne lui obéissait pas par plaisir, elle le faisait parce qu’elle avait peur. Et Samaël veillait bien évidemment à entretenir cette peur afin de la garder avec lui. « Ne le prends pas comme ça, je n’ai jamais voulu ça Caleb… Mais je n’ai pas le choix. » Ce n’était pas vrai , elle pouvait choisir de laisser une chance à Caleb de la sauver des griffes de Samaël, mais ça ne lui semblait pas être la meilleure chose à faire.

« J’imagine que c’est toujours mieux de vivre avec tout le confort nécessaire plutôt que de vivre là » Lexie haussa les sourcils, surprise et choquée que Caleb ose lui dire ça. Elle avait essayé de le rassurer, elle n’avait jamais voulu le rendre encore plus énervé, et pourtant, c’était tout ce qu’elle avait réussi à faire. « Q-Quoi ? Comment tu peux dire ça ?! Tu sais très bien que je préfèrerais mille fois être ici avec toi, plutôt que chez lui ! » La jeune femme regarda Caleb quelques instants, puis soupira. « Je t’ai dit tout ça pour que tu cesses de t’inquiéter pour moi, c’est tout… » Caleb prit ses mains dans les siennes, et Lexie esquissa un petit sourire, ravie. « Excuse-moi, je n’aurai pas dû… Je suis content que tu sois en vie. Que tu vives…mieux qu’ici. Mais, je ne peux m’empêcher de penser au fait que pour avoir tout ça, il y a des conditions qui ne devraient même pas existées. » Lexie baissa les yeux à ces mots, sachant pertinemment de quoi il parlait. Mais elle ne voulait pas y penser, pas auprès de lui. Elle ne voulait pas partager ces souvenirs avec lui, elle voulait que ça reste définitivement les siens, et qu’il n’en connaisse rien. « N’y penses pas, s’il te plait, je ne veux pas que tu y penses. » Elle se mordit la lèvre et ferma les yeux un instant. « Je n’ai pas envie de me disputer avec toi. Mais mets-toi à ma place un instant Lexie ! Les rôles seraient inversés, comment prendrais-tu le fait que je sois esclave, que je ne puisse pas rester ? Est-ce que tu comprends que je n’ai aucune envie de te laisser repartir ? Même si je conçois ton point de vue, essaie de comprendre le mien. » Elle rouvrit les yeux et hocha la tête positivement. Elle le comprenait, mais elle était trop têtue pour lui donner raison et le laisser tuer Samaël. « Je comprends, je t’assure…A ta place, je serais folle de rage, et je ferais aussi tout pour te sauver. Mais… J’ai besoin que tu me dises que ce que je fais est bien, et que tu me soutiennes. J’ai et j’aurai toujours besoin de toi. Tout est déjà si compliqué et difficile Caleb, je ne veux pas empirer les choses et te faire prendre des risques peut-être inutiles. » Il embrassa ses mains et murmura : « Tu m’as tellement manqué… » Elle lâcha ses mains et l’embrassa sur les lèvres. « Toi-aussi… Je reviendrai, je te le promets. Je reviendrai aussi souvent que possible, et je te chercherai aussi longtemps qu’il le faudra, jusqu’à ce que je te retrouve. » Elle lui sourit tendrement, avant de s’écarter de lui, à contrecœur. Elle n’avait plus beaucoup de temps, elle allaiit bientôt devoir repartir, et même si elle avait promis qu’elle reviendrait, elle n’en était pas certaine. Alors elle décida de le lui dire. Elle avait besoin qu’il lui dise quoi faire, qu’il lui dise comment survivre, comme il avait eu l’habitude de le faire pendant plusieurs mois. « Tu sais… Je crois que j’ai compris comment il fonctionne, et je crois qu’il ne me fera pas de mal si je lui obéis. Il… Sa domestique, Cristal… Elle pense qu’il est amoureux de moi. » Elle rit nerveusement alors que, paradoxalement, les larmes remplissaient ses yeux. « J-Je sais que tu n’as pas envie de l’entendre, et je sais que ce n’est pas possible, mais je ne sais pas quoi penser, je ne sais pas si c’est normal qu’il agisse ainsi avec moi, si tous les maîtres se comportent ainsi avec leurs esclaves, ou si c’est juste lui… » Elle baissa les yeux et essuya rapidement les larmes qui s’écrasaient sur ses joues. « M-Mais, il m’embrasse, il est parfois « gentil » avec moi, et je… Je ne sais pas si je dois le repousser et prendre le risque de le mettre en colère, ou le laisser faire quitte à ce qu’il tente d’aller plus loin… Je ne veux pas être une mauvaise personne, je ne veux pas te dégoûter, parce que oui, je l’ai laissé faire quelques fois et même s’il n’y a rien eu de plus, je me sens comme quelqu’un d’horrible, Caleb. Je ne devrais pas te demander ça, c’est déplacé et je crois que je t’en voudrais un peu si les rôles étaient inversés, mais j’ai vraiment besoin que tu me dises quoi faire. Dis-moi ce que tu en penses, s’il te plait… » Lexie s’en voulait terriblement de lui demander ça, elle savait qu’elle n’en avait pas le droit, et que ça devait être terrible pour Caleb de l’entendre dire ça, et de devoir répondre.
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Caleb N. Grimm
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Caleb N. Grimm

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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyJeu 28 Nov - 22:44



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Il aurait voulu lui dire que « si, on avait toujours le choix dans la vie ». Mais c’était un peu facile à dire, pas vrai ? Surtout lorsqu’on n’est pas soi-même esclave… Evidemment, il savait bien qu’elle n’avait jamais voulu ça. Qui l’aurait souhaité de toute façon ? Il fallait être maso pour vouloir une telle vie. Il s’en voulait d’avoir été aussi abrupt et d’avoir tenu de tels propos aussi déplacés à son égard. Surtout lorsqu’il avait vu son regard surpris et choqué.  Oups ! Pourtant Caleb savait faire preuve de diplomatie…dans le cadre de son travail. Cependant, il n’en restait pas moins un homme franc, qui ne mâchait pas ses mots. Et là, il n’avait rien pu contrôler. Comment voulez-vous qu’il réagisse ? Comme si tout allait bien, que cette situation n’avait rien de dramatique ? Il avait juste réagit comme un homme qui tient à une femme et pour laquelle il se sent frustré et impuissant de ne pouvoir rien faire. Qu’elle lui dise qu’elle préférait mille fois être à ses côtés qu’ailleurs le touchait. Bien sûr qu’il était content d’une telle déclaration. Lui aussi préférait la savoir là, à ses côtés. Il ne voulait pas qu’elle reparte. Malheureusement, il ne pouvait rien y faire pour le moment. Néanmoins, il ne perdait pas espoir. Lui aussi pouvait se révéler obstiné quand il était une idée en tête.

Un léger sourire apparut sur les lèvres de Lexie, lui donnant envie de l’embrasser, mais il préféra s’abstenir. Pour le moment. Oui, il se doutait que les propos de la jeune femme étaient un moyen de le rassurer, mais ça ne l’aidait pas en fait. Ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. Lorsqu’on tente de rassurer quelqu’un, c’est parce qu’il y a quelque chose derrière de pas très reluisant. Mais ce qui l’inquiétait le plus, c’était que ça soit Lexie qui veuille endosser ce rôle. Face à cette évidence, il y avait de quoi flipper. Mais il devait prendre sur lui. Pour que cet instant de liberté qu’elle s’était vue accorder se passe au mieux. Si seulement il s’attendait à la suite…

Mais cet instant de liberté avait dû lui coûter cher. Lexie avait raison, il n’aurait pas dû penser à cela, mais c’était plus fort que lui. Et qu’elle ne veuille pas partager son vécu le perturbait un peu, même s’il comprenait pourquoi. Mais savoir qu’elle subissait des sévices ne l’aidait en rien à garder son calme. « Je comprends, je t’assure…A ta place, je serais folle de rage, et je ferais aussi tout pour te sauver. Mais… J’ai besoin que tu me dises que ce que je fais est bien, et que tu me soutiennes. J’ai et j’aurai toujours besoin de toi. Tout est déjà si compliqué et difficile Caleb, je ne veux pas empirer les choses et te faire prendre des risques peut-être inutiles. » Il reporta son regard sur elle, fixant ses yeux bleus avec intensité. Sa requête le perturbait. Ça semblait si facile comme ça, sauf que cela n’était pas le cas. Il voulait l’aider. La soutenir, bien évidemment. Mais comme elle le disait elle-même, c’était si compliqué. Un imperceptible sourire apparut sur ses lèvres l’espace d’une seconde avant de disparaître aussitôt. L’imaginer folle de rage, à tenter de le sauver était distrayant. Dans le bon sens du terme. Il ne l’avait jamais vu se mettre en colère, et ça devait être quelque chose. Après tout, ne dit-on pas qu’il faut se méfier de l’eau qui dort ? Lexie pouvait se révéler pleine de surprises. Justement, alors qu’il s’apprêtait à lui répondre, la jeune femme l’embrassa. De quoi lui faire perdre le fil de ce qu’il s’apprêtait à lui dire.
« Toi-aussi… Je reviendrai, je te le promets. Je reviendrai aussi souvent que possible, et je te chercherai aussi longtemps qu’il le faudra, jusqu’à ce que je te retrouve. »

Il serra les mâchoires, parce même si ce n’était pas son style, ses propos l’avaient ému. Se reprenant, il finit par dire enfin quelque chose.

« Je ferais tout pour t’aider Lexie, tu le sais bien. Je n’ai pas peur de prendre de risques... Après tout, ça fait partie de mon métier… » Dit-il d’un sourire rassurant. «  Mais je sais aussi les mesurer et savoir quand il faut s’effacer ou pas. Tu comptes pour moi…et… » Toutefois, il ne termina pas sa phrase. Il ne souhaitait pas plus l’inquiéter. Visiblement, elle tentait de le raisonner, alors même s’il était têtu, il voulait se montrer sensé. Un minimum.

Mais qui pouvait dire avec exactitude si elle reviendrait ou pas ? Et si oui, dans quel état ? Et si par le plus grand espoir qui soit, elle revenait le voir, aurait-il le courage de la voir repartir de nouveau ? Pourrait-il lui dire au revoir, au risque que ce soit des adieux définitifs ? Elle s’était écartée de lui. Cet éloignement et son petit discours d’avant ne le rassuraient pas. Etait-ce synonyme qu’elle retournait auprès de ce vampire ? Déjà ?... En fait… Pas tout à fait ! Caleb devait sûrement être en train de cauchemarder, parce que la suite de la conversation sortait vraiment de l’ordinaire. Pour être honnête, elle ne devait certainement pas s’adresser à lui. Ouais, c’est ça. Non, parce que c’était impossible qu’elle lui dise un truc pareil. Ses neurones avaient limite grillés lorsqu’elle avait dit que ce vampire était peut-être amoureux d’elle. WHAT ? Il avait froncé les sourcils, étonné tout d’abord par ses propos. Avant de se dire que cette Cristal qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam fabulait peut-être. Mais ça, c’était avant qu’il apprenne la suite… Elle avait les larmes aux yeux, mais il avait du mal à se pencher sur ce « détail » car ce qui vint le laissa interdit. Oui…oui…Alors là, effectivement, Lexie avait entièrement raison. Il n’avait pas du tout envie d’entendre « ça ». Mais alors pas du tout. Pour une nouvelle, c’était une nouvelle. Mauvaise ! A laquelle il ne s’attendait pas du tout. Comment ça il t’embrasse ?... Tenter d’aller plus loin ? Comment ça tu l’as laissé faire quelques fois ?... Caleb avait attentivement écouté la jeune femme, mais il n’avait pas émis un seul son, ni même fait un seul geste. Il était un peu sonné par les informations qu’elle venait de lui fournir.  C’était une journée riche en émotions. D’abord les retrouvailles avec Lexie, puis l’annonce sur son statut d’esclave et puis maintenant… « ça ». Est-ce que tous les « maîtres » se comportaient ainsi ? Non ! Enfin… humainement parlant, on appelle pas quelqu’un « maître » tout d’abord. Ensuite, ce soit disant « maître » n’a pas à vous harceler, que ce harcèlement soit physique ou pas. C’est tout bonnement interdit ! Inacceptable ! Et cette révélation faisait naître en lui une colère noire. Mais contrairement à tout à l’heure où il avait exprimé son opinion, Caleb se montrait indescriptible. A part un léger étonnement au début, il s’était fermé telle une huître, pour ne rien laisser paraître. Impassible, il regardait la jeune femme qui venait tout juste de finir son monologue. Il ne savait pas s’il devait rire ou pleurer, se mettre en colère ou la planter là sans rien dire. Le choix était large, mais impossible à faire. Voilà pourquoi il se montrait aussi imperturbable alors qu’au fond, il n’en était rien. Caleb n’avait toujours rien dit depuis que Lexie s’était tue. Un silence de plomb s’était installé mais cela ne semblait pas le gêner. Comment réagir ? Que dire ? Faire comme si de rien n’était et donc agir de manière « professionnelle ». Ou bien se laisser bouffer par ses émotions et du coup, se comporter comme un gros con. La deuxième option était bien tentante. Car un volcan d’émotions grondait en lui, prêt à exploser. Toutefois, il comprenait le mal être de Lexie. Elle avait assez confiance en lui pour lui exposer son problème, bien qu’il soit pénible et embarrassant. Même si c’était dur pour lui, il devait au moins tenter de l’aider.

Ouais enfin… Facile à dire ! Il devait déjà mettre de l’ordre dans son trouble pour enfin organiser ses pensées. Le silence s’éternisait, mais Caleb ne savait pas quoi dire. Et autant être honnête
.

« Je ne m’attendais pas à ça… »  Finit-il par dire d’une voix neutre. Comme s’il était détaché de toute émotion. Au moins, il avait réussi ça.

Gardant ses distances, il observait la jeune femme, comme s’il cherchait des réponses à ses questions. Il avait l’impression de se retrouver quelques mois en arrière…quelques années en arrière. Il avait souvent été en mission d’infiltration. La taupe comme on dit dans le milieu, afin de faire tomber un gang, d’inculper des criminels du grand banditisme, de démanteler un réseau de prostitution, de trafic de drogue. Et puis il était devenu chef d’équipe, à tête d’une trentaine d’hommes à son service, et c’est lui qui dirigeait les opérations de l’extérieur. Il briefait les collègues sur le terrain, en infiltration, et leur donnait les informations essentielles à la réussite de leur mission et surtout pour ne pas se faire prendre. En regardant Lexie venir à lui pour lui demander de l’aide, pour tenter de faire « bonne figure » auprès du vampire qui lui servait de maître, cela réveillait en lui ses vieux instincts comme on dit. Il avait l’impression de revenir sur le terrain. Il était passionné par son métier. Tellement passionné qu’il n’avait pas su s’investir assez dans une relation sérieuse pour créer une famille. Mais pour être honnête, il aurait préféré à cet instant que Lexie ne soit jamais devant lui avec de tels besoins. Avec une telle requête. Parce qu’il ne se voyait pas la renvoyer comme une malpropre auprès de son tortionnaire, sans lui donner quelques tuyaux pour s’en sortir. S’il y avait moyen de s’en sortir… Vu la situation peu reluisante… Mais il n’avait tellement pas envie d’être celui qui lui donnerait des conseils. Non par égoïsme, mais parce que ça lui renvoyait sa propre impuissance et ses propres sentiments pour Lexie.

Alors reprenant du poil de la bête, il poussa un bref soupir comme pour évacuer toute tension. Il se rapprocha de la jeune femme qui s’était éloignée de lui. Et il comprenait pourquoi. Elle s’en voulait de n’avoir pas su gérer sa situation. Mais comment aurait-elle pu ? Elle n’était pas vraiment formée pour ça. Alors naturellement, sans réfléchir plus que ça, il prit la jeune femme dans ses bras, l’enlaçant et la serrant contre lui. Cette proximité lui faisait du bien…mais aussi mal par la même occasion. Cela lui rappelait sans cesse que ça ne serait plus comme avant. Qu’il ne pourrait plus la voir comme avant. Il avait compris que ce vampire s’amusait avec elle. Qu’il lui tournait autour. Que ses sentiments (au vampire) soient vrais ou pas, ça ne changeait rien au fait que c’était un monstre manipulateur et sadique.


« Ne dis pas ça Lexie, tu ne me dégoûtes pas. Tu n’as pas à t’en vouloir. Tu n’es pas une horrible personne. Gérer ce genre de situation est délicat pour un professionnel. Il faut jouer sur les deux tableaux, sans y laisser sa peau…et son âme. Je comprends très bien que ça soit difficile et…perturbant pour toi. »

Le ton de sa voix était apaisant, calme, comme pour la rassurer. Elle en avait besoin. Il déposa un baiser sur le haut de sa tête.

« Je ne vais pas te dire que ça me fait plaisir, tu t’en doutes. » dit-il en se détachant de Lexie. « Mais je ne te laisserais pas tomber. »

Il posa une de ses mains sur son épaule, captant son regard azur, l’autre sur la joue de cette dernière. « Tu n’es pas une mauvaise personne, n’oublie jamais ça. » Oui, ça faisait mal, mais ce n’était pas une raison pour le lui faire payer. C’était l’autre qui était fautif. Ce n’était pas elle qu’il devait punir en se comportant comme un imbécile. Il se redressa, gardant une de ses mains en contact avec Lexie, sur son bras.

« Je ne sais pas si son comportement est normal ou pas. La plupart des vampires sont sadiques, ils aiment jouer avec leur victime. Ils ont plusieurs manières de s’y prendre. La torture psychique en exerçant du chantage, des pressions, en s’amusant à souffler le chaud, puis le froid… Rien de tel pour déstabiliser et ne plus savoir quoi faire. Et puis il y a les tortures physiques…je te passe les détails je suppose. »

Caleb était redevenu le Marshall fédéral, professionnel, concis, maîtrisant son sujet sur le bout des doigts. Néanmoins, on sentait qu’il était proche de la jeune femme. Il était moins…moins distant, moins…froid.

« S’il est impulsif, violent.... Tente de dialoguer avec lui. Ne va pas à la confrontation. Il te fera plus de mal qu’autre chose, et ce n’est pas ce que nous voulons. Ne le laisse pas aller au-delà des barrières que tu te seras fixées. Montre-lui que tu es intelligente et pleine d’esprit, il te considèrera peut-être moins comme un objet. Je l’espère tout du moins… »

S’il était à la place de Lexie ? S’il était l’esclave et qu’il venait lui demander des conseils parce qu’il ne sait pas comment se comporter avec sa « maîtresse » ? Effectivement, la situation inversée n’était pas très drôle. Heureusement, il aurait su quoi faire. Du moins, un minimum. Assez pour ne pas se retrouver totalement démuni.

« Je sais que les succubes sont très tactiles pour la plupart et qu’elles aiment séduire, s’amuser de leurs charmes pour faire tomber les hommes dans leurs filets. Elles sont douées, mais il y a toujours moyen de se défaire de leur emprise, de ne pas succomber. Je pense que ça doit être identique pour les vampires. »

Il marqua un temps d’arrêt, chassant de son esprit une image d’Opium. Sa relation avec cette succube se révélait ambigüe dans le sens où elle était redoutablement belle et attirante, mais bien trop dangereuse. Elle s’amusait à lui tourner autour depuis des mois, mais Caleb avait toujours su lui résister.

« Si tu penses avoir compris comment il fonctionnait, c’est très bien. Il faut que tu apprennes à le cerner. Ne joue surtout pas avec lui. Il a sûrement des centaines d’années et donc une longue expérience du genre humain et de ses travers. Si tu joues avec lui et qu’il s’en aperçoit, c’est fini. Reste calme mais déterminée. Fais-lui comprendre que tu n’es pas intéressée en gardant tes distances. Est-ce qu’il est du genre à…à être punitif ? Parle-moi un peu plus de lui, de comment il est, comment il se comporte, ce que tu as pu observer. Je pourrais mieux t’aider si j’en sais un peu plus sur lui. »

Il avait besoin de plus d’infos pour l’aider. Il n’avait pas à sa disposition une base de données informatique, avec un dossier blindé sur le suspect. Il devait se fier à Lexie, à son jugement et à sa faculté d’observation. Il espérait qu’à ce niveau-là, elle avait l’œil. Parce qu’il ne voulait pas la laisser repartir sans lui donner de quoi survivre face à ce monstre. Il était bien assez impuissant comme ça. Autant faire le maximum en son pouvoir pour lui venir en aide, c’était le principal à ses yeux. Tout ce qui lui restait.
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Lexie O. Thredson
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Lexie O. Thredson

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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyDim 1 Déc - 17:11

caleb&lexie

Un long silence suivit le monologue de Lexie. Le visage de Caleb n’exprimait rien, et ne laissait rien paraître de ses émotions. La jeune femme s’en inquiétait, ne sachant pas si c’était bon ou mauvais signe. Elle était bien consciente que ce n’était pas très juste de sa part de lui dire tout cela, et de lui demander son avis, mais elle avait tellement de questions ! Elle ne pouvait pas les poser à Samaël, et Lexie savait que Caleb ne lui mentirait pas et lui dirait la vérité. Elle doutait que son « maître » ait réellement des sentiments amoureux envers elle, elle avait plus l’impression que ce n’était qu’une lubie. Il se comportait avec elle comme si elle était une poupée dont il pouvait prendre soin, ou balancer à travers la pièce. Caleb ne parlait toujours pas, et ça inquiétait d’autant plus la jeune femme. Elle ne disait rien non plus, jugeant qu’elle en avait déjà dit assez. Elle avait été sincère lorsqu’elle lui avait dit qu’elle ne voulait pas se disputer avec lui, et c’était toujours d’actualité. Seulement, il était sa seule chance de s’en sortir et, n’étant pas certaine de pouvoir le revoir, il fallait qu’elle lui dise tout aujourd’hui, même si c’était difficile, pour tous les deux. « Je ne m’attendais pas à ça… » Elle le regarda et se pinça les lèvres, ayant espéré une autre réponse. Elle n’aurait pas dû lui faire part de ses craintes, il l’avait déjà beaucoup aidée. « C’était une mauvaise idée, je ne veux pas que tu te sentes obligé, ne me réponds pas si tu n’en as pas envie, je comprends, vraiment. » C’était vrai, elle pouvait comprendre qu’il n’ait pas envie de s’engager sur cette conversation avec elle. Elle n’en avait pas spécialement envie non plus, elle se sentait honteuse et salie, mais son désir de survivre avait pris le dessus. Elle ne voulait pas mourir comme un chien dans le sous-sol de Samaël.

Caleb se rapprocha à nouveau de Lexie, et la prit dans ses bras, la serrant contre lui. Lexie ferma les yeux un instant, appréciant ce moment de tendresse. Elle se sentait tellement en sécurité auprès de lui. « Ne dis pas ça Lexie, tu ne me dégoûtes pas. Tu n’as pas à t’en vouloir. Tu n’es pas une horrible personne. Gérer ce genre de situation est délicat pour un professionnel. Il faut jouer sur les deux tableaux, sans y laisser sa peau…et son âme. Je comprends très bien que ça soit difficile et…perturbant pour toi. »  Il l’embrassa sur le front, puis se détacha d’elle, au grand regret de Lexie. «  Je ne vais pas te dire que ça me fait plaisir, tu t’en doutes. Mais je ne te laisserais pas tomber. » Elle resta silencieuse, mais elle n’avait pas besoin de mots pour exprimer ce qu’elle ressentait. Elle lui était infiniment reconnaissante, et prononcer mille fois « merci » ne suffirait pas à lui montrer toute sa gratitude. « Tu n’es pas une mauvaise personne, n’oublie jamais ça. » Lexie apprécia la chaleur de sa main sur sa joue, lui offrant une agréable sensation. Lexie n’était pas certaine que Caleb comprenne bien ce qu’elle entendait par « horrible personne ». Elle savait bien qu’en soi, elle n’avait rien fait de mal. Elle n’avait blessé personne volontairement, et ne prenait pas de plaisir à voir les autres souffrir. Et pourtant, elle se sentait encore comme la personne la plus dépravée du monde. Samaël était narcissique, égocentrique, sadique, cruel, impatient, il n’avait aucune psychologie, aucune empathie, aucune compassion. Il avait tous les défauts de la Terre, et seulement une poignée de qualités. Il tuait des innocents, prenait plaisir à les faire souffrir. Il l’avait même torturée, elle, il avait ri en la voyant pleurer, il l’avait rabaissée plus bas que terre, et l’avait traitée comme une moins que rien. Alors comment pouvait-elle apprécier la froideur de ses baisers ? La dureté de ses caresses ? Comment pouvait-elle avoir envie de lui pardonner quand il revenait vers elle en s’excusant, quelques heures après l’avoir rouée de coups ? Qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ? Pourquoi avait-elle envie de croire que oui, il avait des sentiments amoureux pour elle ?

Lexie baissa les yeux, et ne répondit pas, ne voulant pas lancer un débat sur sa personne. « Je ne sais pas si son comportement est normal ou pas. La plupart des vampires sont sadiques, ils aiment jouer avec leur victime. Ils ont plusieurs manières de s’y prendre. La torture psychique en exerçant du chantage, des pressions, en s’amusant à souffler le chaud, puis le froid… Rien de tel pour déstabiliser et ne plus savoir quoi faire. Et puis il y a les tortures physiques…je te passe les détails je suppose. » … Samaël n’était pas différent des autres vampires, donc. « Oui… » Je les connais déjà. Elle se retint de justesse de le dire. « Je sais que les succubes sont très tactiles pour la plupart et qu’elles aiment séduire, s’amuser de leurs charmes pour faire tomber les hommes dans leurs filets. Elles sont douées, mais il y a toujours moyen de se défaire de leur emprise, de ne pas succomber. Je pense que ça doit être identique pour les vampires. » Elle releva la tête, intriguée. « Ça sent le vécu… Non ? » Elle n’allait pas faire une crise de jalousie, après tout, Caleb était un grand garçon, il pouvait faire ce qu’il voulait ! Et elle n’était pas sûre qu’ils soient réellement ensemble. Leur histoire était vouée à l’échec, selon Lexie. Caleb allait trouver un moyen de quitter l’île, et elle ne pourrait pas le suivre.

« S’il est impulsif, violent.... Tente de dialoguer avec lui. Ne va pas à la confrontation. Il te fera plus de mal qu’autre chose, et ce n’est pas ce que nous voulons. Ne le laisse pas aller au-delà des barrières que tu te seras fixées. Montre-lui que tu es intelligente et pleine d’esprit, il te considèrera peut-être moins comme un objet. Je l’espère tout du moins… » En résumé, Lexie avait fait exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Elle hocha positivement la tête, retenant les conseils de Caleb. « Il ne m’écoute jamais, j’ai l’impression de parler à un mur. » Samaël entendait ce qu’elle disait, mais il ne semblait jamais y prêter attention. Il n’avait tout simplement pas l’air de s’intéresser à ce qu’elle pouvait dire. Parfois, il ne prenait même pas la peine de lui répondre.

« Si tu penses avoir compris comment il fonctionnait, c’est très bien. Il faut que tu apprennes à le cerner. Ne joue surtout pas avec lui. Il a sûrement des centaines d’années et donc une longue expérience du genre humain et de ses travers. Si tu joues avec lui et qu’il s’en aperçoit, c’est fini. Reste calme mais déterminée. Fais-lui comprendre que tu n’es pas intéressée en gardant tes distances. Est-ce qu’il est du genre à…à être punitif ? Parle-moi un peu plus de lui, de comment il est, comment il se comporte, ce que tu as pu observer. Je pourrais mieux t’aider si j’en sais un peu plus sur lui. » Elle prit une longue inspiration, avant d’expirer. Parler de Samaël… Voilà qui allait alimenter son égo ! « Ok, alors… Déjà…Il s’appelle Samaël. Je sais que ce n’est pas vraiment important, mais ce sera plus facile pour en parler. Au début, il était très… Poli, avec moi. Il était calme, il n’haussait jamais la voix. Et il… Il avait tout planifié. Quand  je suis arrivée, il avait déjà préparé une chambre, il m’avait acheté des vêtements, et ses domestiques me connaissaient déjà tous. Quand il m’a… Tatouée… Il a dit que c’était pour mon bien, qu’il tenait à moi, et qu’il ne me ferait jamais de mal gratuitement. C’était un mensonge, je sais. Mais maintenant… Quand je m’énerve contre lui ou quand je lui désobéis, il…Il me… » Lexie détourna le regard, ne voulant pas regarder Caleb en disant ça. « Il me torture. Il me torture, et quand il estime que j’ai « appris la leçon », il arrête. Et après, il est bizarrement… Gentil. Il s’excuse, il m’embrasse, il me soigne, il est attentionné… Il est très lunatique. Un instant il se comporte comme si j’étais la personne qu’il haïssait le plus au monde, et l’instant d’après il m’adore. Il a une haute estime de lui-même. Il pense avoir toujours raison, et il est persuadé de toujours bien faire. Il n’a aucune empathie. Comme il pense avoir toujours raison, il ne prend pas la peine d’écouter les autres. Selon lui, on a tous tort et on lui est inférieur. Il aime dominer. Il… Il est méticuleux. Il a des salles de tortures, et chacune a un « but » différent. Oh et… Il ne s’est toujours pas remis de la mort de son premier amour. Il a encore toutes ses lettres, et ses bijoux. Et il a l’air d’être très attaché à Cristal, sa domestique.  Je suppose que ça veut dire qu’il n’est pas complètement insensible… »  Elle soupira et regarda Caleb. « Lui et moi n’avons pas vraiment de très grandes conversations, je ne le connais pas, donc je ne pense pas pouvoir t’en dire plus sur lui… »
bohemian psychedelic
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Caleb N. Grimm
killer & hunter
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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptySam 14 Déc - 0:07



The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Dianna10 The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. Sans_t10

« C’était une mauvaise idée, je ne veux pas que tu te sentes obligé, ne me réponds pas si tu n’en as pas envie, je comprends, vraiment. »

C’était un peu trop tard pour dire ça. Il ne se voyait pas refuser. Elle avait besoin de son aide, alors il ne comptait pas la lâcher dans la nature comme ça, sans au moins lui donner quelques directives. Certes, si on lui avait dit qu’il se retrouverait dans une telle situation, il n’y aurait pas cru. Lexie qui lui parle d’un vampire probablement amoureux d’elle, et qu’elle a déjà embrassée. Ou qui l’a embrassé. Bref, peu importe. Même si ce détail pour certain a de l’importance, l’essentiel n’était pas là. Ce pervers avait mis la main dessus et Caleb craignait le pire. Pas tout de suite, mais dans un avenir proche, il avait peur que Lexie abandonne la partie et succombe. On parle alors du syndrome de Stockholm, moyen de défense permettant à la victime de survivre en croyant dur comme fer à ses propres sentiments. C’était une « pathologie » dont la victime n’était pas consciente, sinon ça serait trop facile. Elle se pensait vraiment amoureuse de son ravisseur. Il fallait alors la faire suivre par des psys et c’était long et laborieux. Certains ne s’en remettaient jamais. Et il ne voulait pas que ça arrive à la jeune femme. Caleb s’était longuement senti observé par Lexie, mais il n’avait pas trop su quoi dire au début. Avouez que c’est déstabilisant.

Caleb ne voulait pas qu’elle perde confiance. Encore moins qu’elle se rabaisse parce qu’elle pensait mal agir. Ce vampire ne devait pas l’atteindre de cette manière. Elle ne pouvait tout simplement pas se sous-estimer de la sorte. C’était un piège difficile à éviter, mais l’ancien Marshall y croyait assez pour deux. Mais Caleb ne pouvait pas tout comprendre. Il n’avait pas toutes les cartes en main, et comme au poker, s’il vous manque la carte décisive, votre jeu est bancal et vous risquez de perdre à tout moment. Surtout si quelqu’un vous prend de vitesse. La situation n’était pas comparable, les enjeux n’étaient pas les mêmes, c’est sûr, mais le concept restait identique. Pour gagner, il faut avoir un jeu, un très bon jeu et surtout en connaître les règles. Malheureusement pour lui, il n’était pas au courant des sombres pensées de la jeune femme. Il n’avait aucune idée de ce qu’elle pensait ou pouvait ressentir à l’encontre du vampire. Comment imaginer un seul instant qu’elle appréciait la froideur de ses baisers  ou la dureté de ses caresses ? Pour lui, c’était impensable. Et franchement, il ne valait mieux pas qu’il sache. Son cerveau aurait compris, pas son cœur.

Lorsqu’il aborda le problème des succubes, il n’avait pas pensé à la réaction de Lexie. Il haussa un sourcil, mi-intrigué/mi-étonné, ne s’attendant pas à sa réplique. Oui, effectivement, ça sentait le vécu. Opium semblait fasciné par lui et Caleb ne pouvait nier qu’elle était incroyablement belle et attirante. Ils s’étaient rencontrées il y a plusieurs mois de cela, peut-être deux mois après son arrivée son l’île. Il l’avait croisé lors d’une ronde. Il avait failli la tuer, mais voyant qu’elle ne bougeait pas et qu’elle ne comptait pas l’attaquer, il avait hésité...puis abandonné l’idée. Il faut dire que sa beauté l’avait quasiment envoûté, au point qu’il avait failli baisser sa garde. Depuis, cette créature de la nuit venait souvent lui rendre visite la nuit, et leur relation était parfois limite ambigüe. Caleb avait tout fait pour la maintenir à distance, la menaçant même de la tuer si elle osait quoi que ce soit, mais la succube ne semblait pas s’en préoccuper.


« Oui… Et à l’observer, on apprend beaucoup. Mais ça nous permet de leur résister aussi. » Dit-il tout simplement, ne voulant pas trop s’étaler sur le sujet.

Il ne tenait pas trop à ce que Lexie s’imagine des trucs totalement faux. Et puis Opium lui servait d’informatrice à l’intérieur des murs de HeartKiller. Caleb l’interrogeait sur la vie là-bas, lui posant des questions sur ce qui se passait dans la résidence royale. Mais Opium n’était pas toujours très coopérative et Caleb devait faire preuve de malice et d’astuces, et même de patience afin d’arriver à ses fins. Mais il ne parlait pas d’elle parce qu’il la protégeait pour se protéger lui et sa sœur. Il préférait dissimuler ses sources. Question d’habitude.

Il poursuivit, lui donnant les conseils qu’il avait pu acquérir au fil de sa carrière. Mais aucun membre des forces spéciales, du FBI ou des forces de l’ordre n’est préparé à affronter un jour des vampires. Ils font habituellement partis de l’imaginaire collectif en voyageant à travers les âges dans la littérature ou le cinéma. Mais pas dans notre monde. Pas dans la réalité. Quiconque n’avait pas un minimum de sang-froid pouvait très vite perdre pied. C’était difficile de vivre une telle vie.


« Qu’est-ce qui te fait dire qu’il ne t’écoute pas ? Ce n’est pas parce qu’il ne te répond pas ou qu’il t’ignore qu’il n’en pense rien. On ne peut pas savoir ce qui se passe dans sa tête. Continue, mais surtout, ne l’énerve pas. Si tu vois que tu l’agaces, arrête. »

Mais il avait besoin d’en savoir plus sur lui. Lui, lui, lui, toujours lui ou le vampire. Mais connaître son nom ne l’intéressait pas. Ou si peu. Mais bon, peut-être qu’il commettait une erreur. Peut-être que savoir son nom lui serait un jour utile. Caleb ne pouvait pas jurer qu’il ne serait pas fait prisonnier un jour ou l’autre. Après tout, il avait réussi à tuer tous les vampires qu’il avait croisés, avec l’aide de sa sœur. Mais il pouvait toujours tombé sur plus fort. Il ne sous-estimait jamais l’adversaire. Et personnellement, il trouvait qu’il avait de la chance d’être encore libre dans cette jungle alors qu’il risquait sa vie quasiment chaque nuit depuis le crash de l’avion dans lequel il était. Il avait peut-être une bonne étoile, mais plus le temps passait, plus il avait l’impression de jouer avec le feu. La chance tournait toujours… Ne jamais l’oublier ! Lexie prit une grande inspiration, assemblant le courage dont elle avait besoin pour parler de son tortionnaire. Il savait qu’il lui demandait quelque chose de difficile, mais cela lui semblait nécessaire de savoir à quel genre de personnage il avait affaire, et elle aussi par la même occasion.

Et là, sans l’avoir demandé, le prénom du vampire fût jeté sur la table. Bon, bah ça au moins, c’était fait. Le « S » tatoué sur le poignet de Lexie était donc résolu. Et si, malgré les propos de la jeune femme, son nom avait de l’importance. Pas au départ, mais à présent si. Parce qu’il savait où chercher. Il ne devait pas y avoir des centaines de Samaël, vampire, avec une esclave aussi jolie dans ses rangs. S’il avait besoin d’infos, il saurait au moins quoi demander et où se diriger par la suite. En fait, peu importe ses sentiments, Caleb devait garder en tête que la moindre information était primordiale dans une affaire, même si celle-ci était anodine au premier abord.

Poli, calme au début…qui a déjà préparé son coup bien à l’avance, en rendant le séjour de sa captive aussi agréable que possible en mettant à sa disposition  ce dont elle rêve…jusqu’à ce que tout ça tourne au cauchemar. Le profil type du mec qui cherche à obtenir quelque chose de sa proie, sans se soucier le moins du monde qu’il a kidnappé quelqu’un. Typique des sociopathes. Déjà, on était mal barré. Quand elle aborda la torture, il se crispa, serrant la mâchoire, furieux que ce monstre ose la toucher. Mais il se garda bien de dire quoi que ce soit. Il préférait la laisser poursuivre et ne pas l’interrompre sur sa lancée.
Jamais de mal gratuitement ??? O_o Attend, mais il était en train d’halluciner !!?? Non parce que entendre une telle connerie, c’était aberrant ! Non, mais dès que tu fais une erreur, c’est le martinet et les coups de fouet. Bref, complètement inadmissible. En regardant Lexie, il n’était même pas sûr qu’elle ait saisi l’énormité de ses propos. Il l’écoutait attentivement, analysant ses propos. Sérieusement, s’il n’avait que quelques mots à dire, il lui crierait que Samaël était un vrai malade mental et qu’elle devait le fuir le plus vite possible parce que c’était un vrai psychopathe. Il était extrêmement dangereux et Caleb craignait sincèrement pour sa sécurité. Pour sa vie… Elle était emprisonnée dans une toile solide, et il ne savait plus comment faire pour la sortir de là. Mais il ne pouvait définitivement pas lui dire une telle chose. Ce n’était pas le moment de la décourager et de lui faire perdre tout espoir. Elle en avait besoin de ça pour avancer et pas des doutes qui l’assaillaient.


« C’est déjà bien suffisant, crois-moi. » la rassura-t-il d'un sourire.

Il marqua un temps d’arrêt qui s’éternisa un peu. Il cherchait ses mots et il avait besoin d’un peu de temps pour ne pas laisser transparaître ses émotions dans sa voix. Le profil de ce vampire était complexe. Il poussa un soupir.


« Ecoute, ce vampire se comporte comme s’il voulait obtenir quelque chose de toi. Sa façon d’agir, souffler le chaud puis le froid et inversement, c’est un moyen de te déstabiliser, de te faire marcher sur un fil jusqu’à ce que tu tombes et te brises. En te brisant, il fera de toi ce que tu veux et tu seras à sa merci. La torture psychologique est un bon moyen d’arriver à ses fins, mais la torture physique peut venir à bout de beaucoup de volonté. En te réconfortant juste après, il te montre qu’il est le maître, qu’il peut faire ce qu’il veut de toi, quand il veut. Tel un objet qu’on brise et qu’on reconstruit à l’infini…au bout d’un moment, on ne peut plus le réparer ou alors il n’aura plus jamais la même forme, au point d’être défiguré. C’est la même chose pour la torture physique. Il dit qu’il ne te fera jamais de mal gratuitement, non mais sérieusement, qui peut être assez sein d’esprit pour sortir une telle énormité ? Tu te rends compte du sens de ses propos ? C’est comme si tu méritais le mal qu’il était susceptible de te faire. C’est totalement absurde, mais c'est la façon de faire des psychopathes à type sadique. Il te fera croire que tu mérites ton sort juste pour son bon plaisir et assouvir ses pulsions malsaines. Ne crois pas ses mensonges. La preuve, il n’y a que lui qui a raison. Et je suppose qu’il ait persuadé par ce qu’il te dit. »

Il avait tenté de garder son calme, ce qu’il avait plutôt bien réussi au final. Bon évidemment, certaines émotions étaient perceptibles, mais il avait gardé plus ou moins le contrôle. Il tentait de faire comprendre à Lexie à quel genre d’homme elle avait à faire –si on peut appeler « ça » un homme- en lui faisant un profil le plus compréhensible possible.

« Il trouve son plaisir en te faisant du mal, mais aussi dans la façon qu’il a de te réconforter par la suite, comme si tu lui appartenais et que tu lui étais totalement soumise. »

Pour le moment, il ne voyait pas d’autres conseils à lui donner.

« Fais ce que je t’ai dit dans ta manière de te comporter avec lui. Parlemente, mais pas trop. Ne va pas le provoquer, ni l’agacer car c’est lui qui aura toujours raison, même s’il a tort. Ne lui donne pas l’occasion de te « punir »… Jouer le jeu de celle qui a compris la leçon comme il dit pourrait être une solution, mais n’oublie pas de garder à l’esprit que tu es intelligente et maligne...mais que lui aussi. »

Elle ne devait pas oublier qu'elle avait affaire à un adversaire redoutable. Autant ne pas jouer trop les malignes, ça pouvait mal tourner.
Le temps défilait, et Caleb sentait qu’elle ne tarderait pas à partir. Elle ne voudrait sûrement pas être en retard et réveiller la colère de ce Samaël. Il abhorrait déjà ce nom.


« J’aimerai tellement que les choses soient différentes. Que tu puisses rester sans te mettre en danger. »

Oui, c’était la seule chose à laquelle il pensait. A la sécurité de Lexie avant la sienne. Tout comme il privilégiait la sécurité de Soraya avait toute chose. Mais Caleb, bien que têtu, avait compris les arguments de la jolie blonde, même s’il n’était pas d’accord avec. Et puis, si elle rentrait en retard, ce sadique risquait à coup sûr de lui faire subir des maltraitances, juste pour lui rappeler qui commande et qu’elle doit obéir aux règles. A cette idée, il en était malade.
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Lexie O. Thredson
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MessageSujet: Re: The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone.   The basis of shame is not some personal mistake of ours, but that's humiliation is seen by everyone. EmptyVen 3 Jan - 19:47

caleb&lexie

« Ecoute, ce vampire se comporte comme s’il voulait obtenir quelque chose de toi. Sa façon d’agir, souffler le chaud puis le froid et inversement, c’est un moyen de te déstabiliser, de te faire marcher sur un fil jusqu’à ce que tu tombes et te brises. En te brisant, il fera de toi ce que tu veux et tu seras à sa merci. » Elle aurait préféré ne pas avoir à entendre cela, mais elle était consciente que c’était important qu’elle garde les pieds sur terre. La briser…Pouvait-ce vraiment arriver ? Samaël irait-il jusque-là, dans le seul but de satisfaire ses envies tordues ? « La torture psychologique est un bon moyen d’arriver à ses fins, mais la torture physique peut venir à bout de beaucoup de volonté. En te réconfortant juste après, il te montre qu’il est le maître, qu’il peut faire ce qu’il veut de toi, quand il veut. » Et ça avait plutôt bien marché. Lexie était tombée en plein dans le panneau, comme une idiote. Elle avait imaginé que, peut-être, Samaël était sincère lorsqu’il s’excusait. Elle ne lui avait pas pardonné, mais elle n’avait pas été loin de le faire. Il avait eu l’air tellement sincère, tellement désolé… Il fallait qu’elle cesse de croire à tout ce qu’il disait. Il ne regrettait rien. Pire même, il avait pris du plaisir en la voyant souffrir, en l’entendant le supplier d’arrêter. « Tel un objet qu’on brise et qu’on reconstruit à l’infini…au bout d’un moment, on ne peut plus le réparer ou alors il n’aura plus jamais la même forme, au point d’être défiguré. C’est la même chose pour la torture physique. » Ces mots lui faisaient mal, mais il fallait qu’elle les entende et qu’elle se rende à l’évidence. Elle ne pouvait pas baisser les bras et le laisser la détruire. « Il dit qu’il ne te fera jamais de mal gratuitement, non mais sérieusement, qui peut être assez sein d’esprit pour sortir une telle énormité ? Tu te rends compte du sens de ses propos ? C’est comme si tu méritais le mal qu’il était susceptible de te faire. C’est totalement absurde, mais c'est la façon de faire des psychopathes à type sadique. Il te fera croire que tu mérites ton sort juste pour son bon plaisir et assouvir ses pulsions malsaines. Ne crois pas ses mensonges. La preuve, il n’y a que lui qui a raison. Et je suppose qu’il ait persuadé par ce qu’il te dit. » Elle écoutait sans rien dire, essayant de mettre ses idées au clair. Jusqu’à maintenant, elle avait été persuadée que Samaël ne pouvait pas être entièrement mauvais, mais Caleb remettait tout en question. D’un autre côté, il ne savait de Samaël que ce qu’elle lui avait raconté alors… Il ne pouvait pas vraiment être fiable à 100%. Il ne le connaissait qu’à travers elle, et il n’était certainement pas très objectif. « Il trouve son plaisir en te faisant du mal, mais aussi dans la façon qu’il a de te réconforter par la suite, comme si tu lui appartenais et que tu lui étais totalement soumise. » « …Et ce n’est pas le cas ? Caleb, aux yeux de tout le monde je suis son esclave, et je suis obligée d’exécuter toutes ces demandes si je ne veux pas qu’il me torture ou me tue. Je lui suis totalement soumise, malgré moi. »

« Fais ce que je t’ai dit dans ta manière de te comporter avec lui. Parlemente, mais pas trop. Ne va pas le provoquer, ni l’agacer car c’est lui qui aura toujours raison, même s’il a tort. Ne lui donne pas l’occasion de te « punir »… Jouer le jeu de celle qui a compris la leçon comme il dit pourrait être une solution, mais n’oublie pas de garder à l’esprit que tu es intelligente et maligne...mais que lui aussi. » Elle risquait mal de l’oublier ! Samaël ne lui manquait pas de le lui rappeler chaque fois qu’il en avait l’occasion. Lexie voulait bien suivre les conseils de Caleb, seulement il ne lui arrivait pas souvent d’avoir de réelles conversations avec Samaël. Il était très susceptible et par conséquent, il mettait fin à la discussion dès que la jeune femme abordait un sujet qui lui déplaisait. « J’essayerai… »

« J’aimerai tellement que les choses soient différentes. Que tu puisses rester sans te mettre en danger. » Elle sourit d’un air triste, et serra Caleb dans ses bras une dernière fois avant de partir. Elle n’avait pas envie de le quitter. En revenant le voir, elle n’avait pas pensé à la douleur que lui assénerait cette nouvelle séparation. « Moi aussi… Merci pour tout. Je reviendrai très vite, c’est promis et… Prends soin de toi, et de Soraya. » Lexie caressa sa joue, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, avant de se détacher de lui à contrecœur, et de partir retrouver son « maître».
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