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 Et l'éventreur est doté de sentiments - aussi imperceptibles soient-il ! ○ Maëdemavie ♥

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Lorcan N. Bridgestone
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Lorcan N. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 292
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 18/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Au fond d'une crypte lugubre .. Haha, quel humour. Peu importe l'endroit, tu ne me trouvera pas !
✤ EMPLOI/LOISIRS : Pince Vampire démoniaque, je m'occupe de la gestion des esclaves & Chef du Clan des Damnés
✤ HUMEUR : Ironique

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MessageSujet: Et l'éventreur est doté de sentiments - aussi imperceptibles soient-il ! ○ Maëdemavie ♥   Et l'éventreur est doté de sentiments - aussi imperceptibles soient-il ! ○ Maëdemavie ♥ EmptyLun 29 Oct - 22:07


MAËLYSS & LORCAN

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’éternité, c’est bien long pour ce que c’est. Lorsque je me réveillais ce jour là, au crépuscule, je ne fus pas plus heureux que cela. J’aurai pu dormir encore des jours voire des années entières. Car lorsqu’on a tout fait, tout vu, il ne nous reste plus rien. Et celui qui la prétention de me dire qu’il a tout fait dans sa vie, je lui arrache la gorge, car personne ne peut avoir tout fait et vu comme nous, les Bridgestone. Et j’ai toujours cette envie de rire à gorge déployée quand j’entends un humain dire qu’il sait tout. JAMAIS un pauvre bout de viande tel qu’un humain ne pourra savoir autant de choses que nous. Et encore, il nous reste encore des tonnes de choses à apprendre, c’est une évidence. Mais croyez moi, avoir eu la chance de voir tout ce que la terre a à offrir est lassant. Et je ne suis plus intéressé par toutes ces pacotilles depuis bien longtemps. A quoi cela allait-il nous servir ? Nous étions des prédateurs, des rois, des princes, des créatures de la nuit. Passé un temps, j’avais adoré apprendre, découvrir, mais c’était il y a très longtemps à présent. J’avais adoré connaitre tout ce que le monde humain avait à nous offrir lorsqu’Alaïs avait été à mes côtés. Mais c’avait été un trop bref instant. Et depuis je refusais de me laisser happer par ce monde vivant, bien trop bruyant pour moi. Même si avec l’arrivée de Shanelle, la flamme au plus profond de moi s’était quelque peu ravivée, l’humanité m’avait quittée depuis belles lurettes.

C’est pourquoi en me levant en ce début de soirée, j’eu l’envie d’aller chasser, d’entendre crier, de voir souffrir. Je tentais de repousser cette humanité qui tentait de germer en moi. Non ! La forêt était l’un des endroits les plus appropriés à ma chasse, car elle abritait nombreux naufragés pas encore asservis, et bien que je sache cela, je n’envoyais personne les chercher car sinon mon terrain de jeu favori n’allait plus être si passionnant. Humant, parcourant, flairant, je repérais rapidement une proie, une jeune femme, pas bien âgée, la vingtaine, peut-être moins. Elle sentait le soleil, la chaleur, son corps rayonnait et m’appelait. J’avais emmagasiné tellement de haine, de rage en moi que je n’avais aucun remords à tuer cette jeune fille qui respirait la joie de vivre. Planter mes crocs longs comme mon pouce dans sa chaire tendre, entendre le bruit de la peau qui se fend sous mes canines acérées. Gouter se liquide visqueux mais si délicieux me couler dans la gorge, sentir l’odeur du fer me titiller les narines et l’entendre, elle, crier, hurler et frapper mon torse de ses petits poings fragiles. Ses os craquent à chaque percutions, je la sens tressaillir à chacune de mes aspirations.Ca me fout même en jambe toute cette cruauté, j’ai une folle envie de faire l’amour soudain, comme à chaque fois que je me nourris de la sorte, c’est le pied total. La fille halète. Il y a toujours cette phase de langueur, d’excitation pour l’humain, lorsqu’un vampire se nourrit à la source. Et je sais que ma poche de sang actuelle prend son pied également, mais à ma prochaine gorgée, je sais qu’elle tressaillira une nouvelle fois, que la douleur la paralysera et qu’elle se sentira vide, vidée de son énergie, de son âme, car je la lui prends. Je me nourris d’elle, de tout ce qu’elle possède mais pas de l’amour. Je le lui laisse, je n’en veux pas. Son bonheur également, elle peut se le garder, la seule chose qui m’intéresse c’est sa peur, sa douleur, sa haine, tout ce qui est mauvais.

Morte, gisante sur les feuilles mortes que l’automne avait fait tomber. Pas une seule goute de sang ne perlait, car tout cet élixir de vie se trouvait à présent en moi, voire même sur moi, quand j’étais trop affamé je ne prenais pas le temps de me nourrir correctement, ainsi ma chemise à l’origine blanche, ressemblait plus à un torchon de boucher sans scrupules. Un boucher. Un éventreur. J’étais passé par tous les stades. Un sanguinaire, un être atroce, mais je me fichais de savoir qui je tuais, si cette personne avait de la famille ou je ne sais quoi d’autre. Je m’en balançais de savoir que la femme que je tuais était enceinte, ou qu’elle venait juste d’être maman, je me foutais de savoir que l’homme auquel je venais d’arracher et de siroter le cœur allait se marier le lendemain. Qu’est-ce que cela pouvait bien me foutre sincèrement ?! Quelqu’un s’était-il soucié de ma souffrance à moi ? Non, jamais personne, alors pourquoi moi, Lorcan Bridgestone, the ripper, je devais me soucier de la souffrance des autres ?

Le palais grouillait d’individus, comme toujours, et comme toujours, je rentrais sans même cacher mes vêtements souillés par le sang de la jeune demoiselle dont je venais priver de sa vie. On me lança quelques regards dont je ne fis cas, la routine. Les gens, les esclaves se pressèrent. Aujourd’hui je n’avais pas encore vu Shanelle, mon esclave dont je m’étais clairement entiché depuis son arrivée, grossière erreur, croyez moi, mais je n’y pouvais rien. Je filais en direction de mes appartements, d’un pas lent, voire même las de toute cette mascarade. La porte en bois massif fut bien trop rapidement à ma portée et je l’ouvrais à la volée. Elle alla s’éclater contre le mur, mais rien de bien surprenant, cette porte avait vécu des coups durs.

Bizarrement, je ne me sentis pas à ma place dans mon propre salon. Cette pièce pourtant si puissante d’énergie négative – la mienne - résonnait d’une sorte de douceur étrange qui n’émanait certainement pas de moi, ni de Shanelle – bien trop doux pour nous ça. Un parfum discret, fleurit flottait dans la pièce, et plus je humais plus ça me rappelait quelque chose. Je ne reconnaissais pas cette odeur dans mes propres appartements, et cela m’obligea à regarder tout autour de moi, à scruter tous les recoins de la pièce, et quelque chose attira mon regard, une chose qui n’était pas vraiment à sa place. Vivement, je me rapprochais de ma bibliothèque où se trouvait plusieurs grandes œuvres, d’autres romans méconnus et tout le toutim, ainsi que mon journal. Oui j’avais eu un journal, où j’avais écris des choses personnels, des choses que je regrettais d’avoir retranscrites sur papier, mais je ne pouvais me résoudre à bruler ce vieux machin, ça aurait été effacé tout un pan de ma vie, l’un des meilleurs certainement. Je ne pouvais simplement pas. Seulement voilà, on l’avait visiblement trouvé ce journal … Il n’était pas à sa place initiale, on l’avait trouvé, touché, lu … on savait … et pour l’instant je ne savais pas qui était ce « on »… Puis soudain je me rendis compte. Le collier. Ca faisait un moment que je ne l’avais pas touché, cela ne m’avait pas choqué. La boite dans lequel il se trouvait à l’origine fut vide lorsque je l’ouvris. La rage monta en moi. Je l’avais perdu … impossible … on me l’avait pris … mais qu’est-ce que cela apportait à la personne qui l’avait ? Ou peut-être l’avais-je réellement paumé dans un coin, ce qui n’était pas mon genre, mais ces derniers temps j’étais quelque peu perturbé. Et alors que je humais sans cesse ce doux parfum, je fus frappé par la vérité. Je ne connaissais que trop bien cette odeur. La douce fragrance des fleurs, ma sœur, Maëlyss était entrée dans mes appartements.

Mes canines étaient apparues d’elles même, je devais suinter la rage, je voyais rouge et bizarrement lorsque je parcouru le couloir qui menait aux appartements de ma sœur je ne croisais personne. Ma respiration ressemblait plus à un grondement sourd, et lorsque je fis pratiquement voler la porte de la chambre de ma chère sœur, je crus devenir fou : « Maëlyss !!! QU’EST-CE-QUE T’ES VENUE FOUTRE DANS MES APPARTEMENTS ?? » Un feulement qui se transforma rapidement en hurlement. La porte se referma derrière moi. Nous étions seuls, et j’étais déçu. Incroyablement déçu par ma sœur qui semblait être comme moi. Mais je me trompais, elle n’était qu’une fouine, comme tous les autres, comme César. Des traitres !
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MessageSujet: Re: Et l'éventreur est doté de sentiments - aussi imperceptibles soient-il ! ○ Maëdemavie ♥   Et l'éventreur est doté de sentiments - aussi imperceptibles soient-il ! ○ Maëdemavie ♥ EmptyMer 31 Oct - 17:17



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I just wanna let you know, That I never what let go


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]T u es tranquillement installée sur ta chaise longue, un bras sur l’accoudoir, les jambes étalées et croisées, un roman dans l’autre main, tu laisses lentement les pages défilées. De la poésie française, tu en es très friande, c’est fou comme ils savent manier les mots ces français, ce sont bien tes auteurs préférés, tu en as même rencontré certains jadis, tu leur aurais bien proposé l’éternité si tu ne savais pas quel fardeau c’était, de toute manière leur éternité c’est leurs œuvres, ils survivent à travers cela, c’est tellement plus souhaitable que devenir une créature telle que toi. Soudain tu relève la tête, intriguée, par ces bruits de pas, cette respiration assourdissante, cette démarche sonore, tu le sens approcher, tu souris et demande à ta servante de te laisser. Cette dernière abandonne ce qu’elle était en train de faire et quitte la pièce promptement. A peine est-elle sortie que les portes s’ouvrent, claquent, retentissent et tu l’entends gronder « MAELYSS ! QU’EST-CE QUE T’ES VENUE FOUTRE DANS MES APPARTEMENTS !? » Tu ne relève pas le nez de ton recueil, tu sens bien que tu vas devoir interrompre ce cher Beaudelaire mais ça ne t’enchante guère, tu soupires un peu plus avant de lui décrocher ces quelques mots « Lorcan, ravie de te voir également… ». Tu finis par refermer ton livre bruyamment, tu le fixe un moment en te redressant avant de t’asseoir face à lui en croisant les jambes, le coude sur ton genoux, le menton dans ta main tu lui demandes « Alors mon frère, qu’est-ce qui t’amène ? »

Ce qui l’amène ? Oh tu le sais bien Maëlyss, ne fais pas l’innocente, n’essaye pas de l’agacer encore plus, tu trouves cela amusant ? Non du tout, en fait ce frère, ce frère qui te répugne, ce frère que tu rejettes, tu l’as découvert récemment, d’une façon non très honnête certes, mais c’est un fait, il n’est pas celui que tu pensais, tu t’es trompée à son sujet, il t’intrigue à présent, t’amène à te questionner, est-il vraiment ce qu’il semble être ? L’image que l’on renvoie au reste du monde ne représente pas qui on est tout au fond, tu le sais mieux que personne, et il semble qu’il en va de même pour lui. Tu décides de te lever, enfin, ne le fais pas plus languir veux-tu ? Tu t’approches de ta coiffeuse et sors d’une boîte à bijoux un petit pendentif, à peine plus gros qu’une noix, tu le fais se balancer devant la glace tout en observant les yeux de Lorcan le suivre dans ses mouvements, il fulmine et s’inquiète en même temps, toujours dos à lui tu lui lance le collier qu’il attrape aisément d’une seule main, rapide, bref, des yeux humains n’auraient pu le voir voler, ni même l’intercepter. A présent tu lui fais de nouveau face, les bras croisés sur ta poitrine tu penses enfin à répondre à sa question, après tout, il est là pour cela.

« Oui je suis venue dans tes appartements et non je ne t’ai pas volé ce médaillon. Je l’ai trouvé il y quelques jours dans la grande salle… » tu commences à faire quelques pas dans la pièce, ne quittant pas son regard qui te mitraille, d’une démarche assurée et d’un ton calme tu continue «…pour ta gouverne tu l’avais égaré, par chance je suis tombée dessus. Tu sais quoi ? Ça a drôlement piqué ma curiosité, j’ai bien tenté de t’en parler mais c’est fou ce que tu peux être borné parfois » dis-tu ironiquement, bien sur qu’il est borné, bien sur qu’il n’allait pas t’écouter, à présent tu tiens son attention et tu compte bien la garder « J’ai du chercher par moi-même les réponses que tu ne me donnais pas, voilà tout. Qui aurait cru que tu t’épanchais sur un journal hmm ? Certainement pas moi, mais à croire que je me suis trompée… » tu éclate de rire moqueuse, tu le voix s’énerver un peu plus à chacun de tes pas, à chacune de tes paroles, le savoir c’est le pouvoir, et tu détiens la connaissance, à présent tu sais bien qu’il est capable de sentiments « Une vrai mine d’or ce journal ! »

Là, à cet instant précis, tu le sens près à te sauter à la gorge, il est fou de rage et cela t’es complètement égal, finalement tu rends les armes, tu ne veux plus jouer le rôle de cette sœur sarcastique et qui se joue de lui, la vérité c’est cela ne t’a pas amusé, ça t’a juste ouvert les yeux. Tu avances alors au plus près de lui, si près que tu peux presque sentir sa colère émaner par tous les pores de sa peau « Ce que je suis venue faire dans tes appartements ? Découvrir la vérité…je n’y étais pas autorisé, je n’y étais pas la bienvenue mais je m’en moque, je ne m’excuserai pas car je ne regrette rien, je n’ai aucun remords tu m’entends ? Pas parce que ton amour te rend faible à mes yeux, pas parce que je compte l’utiliser contre toi…mais bien parce que je me suis rendu compte que je m’étais trompée. Les masques sont tombés. » Tu finis par t’éloigner, tu attrape un verre de sang dans ta main et boit quelques gorgées toujours ton regard fixé sur lui, ce n’est pas un regard sévère ou froid comme à vos habitudes, cette fois le tiens est doux et pleins d’interrogations « J’ai découvert que tu étais capable, d’aimer, de faire preuve de tendresse, de compassion… Oh vas-y tu peux me rire au nez si tu veux, le nier et me repousser, mais tu n’arriveras plus à me persuader du contraire. »

Tout est différent à présent, tu le comprends, tu sais ce qu’il a traversé, toi, lui, vous êtes pareils mais les circonstances ont fait que vos chemins se sont éloignés. Tu saisis bien la difficulté de la chose, tu vois bien que ce ne sera pas facile, qu’il ne va pas être indulgent, qu’il ne va pas coopérer. Mais encore une fois, tu t’en fiche, il a beau être borné, tu l’es encore plus que lui.
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