PARTY ROCK
Oublie tout, ce soir, et viens danser contre moi.

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Elle avait envie de sortir du château. Chose qui ne lui était encore pas arrivée jusqu’à ce jour. Elle avait le désir impérieux de sortir de l’enceinte du château et de faire des rencontres. Elle entendait parler du Burger Killer depuis qu’elle se trouvait à Heartkiller. Les rumeurs allaient bon train sur cet endroit qui semblait être le lieu le plus en vue de l’île. Le plus convoité aussi, et le plus représentatif du style de vie des vampires et des humains de l’île. Elle voulait y faire un tour, elle voulait voir de ses propres yeux les humains et les vampires danser ensemble. Elle s’était décidée finalement, alors que la lune montait à peine à l’horizon, au début de la nuit. Elle avait fait demander Sérille qui l’aida à se préparer, et l’envoya s’occuper de César qui l’avait quémandée pour la soirée. Echo-Alice ne s’inquiétait pas pour son esclave. Cela faisait deux ans qu’elle était à son service, et jamais il ne lui était arrivé quoi que ce soit de malheureux. Elle était sans doute l’esclave la mieux traitée de tout Heartkiller et Echo-Alice faisait en sorte que cela se sache. Elle ne voulait pas que qui que ce soit ose lui faire le moindre mal. Sérille était son joyau, le bijou dans sa collection d’esclaves. Elle était une chasseuse de talents, chose que beaucoup savaient. Elle ne gardait que les esclaves qui avaient quelque chose pour se vendre, pour gagner la vie qu’elle leur offrait. Sérille était la musicienne la plus fantastique qu’Echo-Alice put entendre. Tant qu’elle faisait chanter son violon, elle pourrait rester en vie.
Elle se prépara de fait pour sa sortie. Elle choisit la tenue la plus sobre qu’elle put trouver à cet instant. Elle mit des collantes noires résilles, une robe blanche très courte avec une doublure en dentelle qui volait à chacun de ses mouvements. Une petite veste noire qui mettait ses épaules en valeur, un nœud papillon assortie autour du cou, et des petites bottines pour allaient avec le reste. Elle releva ses cheveux et dégagea son regard, qu’elle souligna avec un maquillage sombre. Révélant un regard bleu froid et cruel. Après un dernier coup d’œil vers le miroir qui se trouvait derrière la porte de sa chambre elle partit. Elle sortie du palais avec quelques vampires nobles qui l’avaient invitée à les rejoindre en apprenant qu’elle désirait découvrir l’endroit. Elle avait – de plus – appris qui en était l’heureux propriétaire et cela ne la réjouissait que plus encore pour le restant de sa soirée.

Ils arrivèrent au Burger Killer – sans passer inaperçus – et y entrèrent en exigeant une table pour six vampires. Un verre de sang leur fut offert par une serveuse – humaine – tout à fait charmante. Ils discutèrent des dernières rumeurs qui circulaient au château, des dernières modes, de tout ce qui pouvait constituer un sujet de dispute ou de divertissement pour eux. La soirée s’assombrissait encore lorsque la musique se mit à résonner jusqu’à eux. Très vite la petite troupe de vampires nobles se sépara pour aller vers le bar, ou dans la discothèque. C’est là que l’on pouvait retrouver Echo-Alice. La belle vampire adorait danser, que ce soit les anciennes danses ou les plus récentes. Elle aimait tout autant la valse que le hip hop. Elle se laissait emporter par la musique et oubliait tout ce qui pouvait alors l’entourer. Les corps des vampires en chaleur, ou les belles et alléchantes serveuses. Au milieu de la piste, elle se trouva très vite cernée de tous côtés par des corps se balançant parfaitement au rythme du sien. Elle acceptait de partager ses danses avec plusieurs vampires et succubes qui passèrent près d’elle, mais n’allait jamais jusqu’à leur offrir la satisfaction de goûter à leurs lèvres tentatrices. Elle avait l’impression de sentir le regard de John dans son dos. Chose stupide, quant bien même il sera le patron, il n’aurait que faire de la voir danser avec d’autres mâles… Peut être même ignorait-il tout de sa présence ici ce soir. Et pourquoi cela la gênerait de jouer alors qu’elle se trouvait sur le terrain de John ?
Les odeurs étaient plus que nombreuses dans ce lieu fermé, et la tête semblait lui tourner. Elle avait soif, c’était un fait indéniable. Echo-Alice était une vampire qui c’était très bien habituée à la vie de château. Elle ne saignait pas elle-même les humains, elle préférait se faire servir des coupes de sang frais à la place. Elle se dirigea alors vers le bar, et se retrouva face à la serveuse charmante de tantôt. — Un verre de votre meilleure boisson je vous prie ~ Demanda-t-elle d’une voix sensuelle et tentatrice. Elle fut servie presque immédiatement, et alors que l’affluence au bar se fit moins pressante elle put faire plus ample connaissance avec cette charmante demoiselle qui ne semblait pas vouloir – autant qu’elle – la lâchait du regard. — Si j’avais su qu’on trouvait des femmes aussi charmantes ici je serais venue plus tôt. Quel est ton nom ma jolie ? Demanda-t-elle en s’approchant du bar, pour la regarder droit dans les yeux. — et plus important encore, quand est-ce que tu termine ton service ? Glissa-t-elle en regardant alentour si elle ne reconnaissait pas la silhouette séduisante de son sir . Mais Il ne semblait pas être là. Elle ne devait pas penser à lui. Il n’y avait plus rien de sérieux entre eux. Pas vraiment… c’était bien trop compliqué pour elle, et elle était surtout désireuse de se changer les idées pour cette nuit en tout cas.

Le soleil s'était couché et la lune avait déjà pris la relève. Mon service pour la nuit commençait et je ne pouvais pas lutter contre. John prétendait que j'étais loin de vivre le quotidien d'une esclave mais je ressentais tout comme. Je n'avais pas le droit de quitter l'enceinte du bar durant la nuit, il m'était interdit de fréquenter des personnes sans sa présence. Il me protégeait de tout et je suppose que je devais lui en être reconnaissant. Je les fréquentais durant la nuit, ils étaient loin de me faire peur. J'aimais les provoquer, les insulter ou encore, les baiser. Ces monstres font partis de mon quotidien et plus il m'arrive de les voir, plus je les envie. Il m'arrivait de les envier, de vouloir faire partie de leur clan mais cette envie s'évaporait bien souvent. J'enfilai une tenue sexy et au bord de la provocation : tenue obligatoire pour l'accueil au Killer Burger. Un short en jean à moitié déchiré, un débardeur blanc large et une veste en cuir sur le tout. Je passai des bottines à lacets noires. Je me maquillais d'un trait épais de crayon noir ainsi que de mascara. Passant du rouge à lèvre, je détachais mes cheveux décolorés aux pointes pour être enfin prête. Le début de soirée avait été des plus ennuyeux, comme tous. Il me fallu une bonne heure avant de m'habituer à l'odeur du sang présent dans la salle. J'eus des nausées à plusieurs reprises mais j'affichais toujours un grand sourire charmeur, quelque soit le client. Plusieurs humaines dansaient de manière aguicheuses sur la piste de danse. Elles étaient chaudes et certainement prête à tout pour se faire baiser par un vampire avant le lever du soleil.

Plusieurs vampires arrivèrent enfin, généralement en groupe, ils préféraient rester entre eux en début de soirée. Une table pour six attira mon attention. Les vampires qui y étaient ne semblaient pas être n'importe qui. John n'était pas là cette nuit-là pour m'expliquer si leur grade était élevé. Quelqu'il soit, je me devais de les servir avec prudence. Les hauts placés avaient tendances à déraper et ne pas toujours respecter la règle principale du Killer Burger : ne pas mordre les humains. La manageuse des serveuses me tendis un plateau sur lequel reposaient six verres d'un des meilleurs choix du bar. Je l'interrogeai en lui disant que personne n'avait commander cela mais elle me demanda de les offrir aux nouveaux arrivants sans demander d'explication. Je m'approchai de leur table pour leur servir le premier verre de la soirée, ne cessant de me demander d'où leur venait ce droit. Mon regard croisa celui d'une des vampires présente à la table : elle était enivrante. J'éprouvais une grande obsession envers les vampires femelles et leur manière de faire l'amour. J'aimais faire partie de leur conquête et avoir droit, moi aussi, à ma dose de sexe vampirique. J'avais cette envie stupide, et comme certainement tous les autres humains, de leur paraître spéciale. Je désirai me détacher de toutes leurs autres proies en ne me laissant pas faire, ne pas les laisser me dominer et être, moi aussi, dominante.

De service dans la salle qui faisait office de discothèque, je n'arrêtai pas de servir toutes sortes de sang qui me paraissaient être tous les mêmes. Moi-même A positif, j'étais légèrement écœurée à la vue des bouteilles portant cette inscription sur leur étiquette. Sans prévenir, la blondine de tout à l'heure apparut sous mes yeux. Je la fixai du regard, me demandant même si elle m'avait hypnotisé pour que je ressente une telle fixation pour elle. — Un verre de votre meilleure boisson je vous prie ~. Sans parler et sans plus attendre, je m'exécutais. Attrapant la bouteille la moins demandée et pourtant la plus unique du bar pour lui en remplir une coupe, comme je l'aurais fais avec du champagne il y a quelques mois de ça. — Si j’avais su qu’on trouvait des femmes aussi charmantes ici je serais venue plus tôt. Quel est ton nom ma jolie ? Et plus important encore, quand est-ce que tu termine ton service ? . Un sourire se dessina sur mes lèvres, les clients étaient moins nombreux et une serveuse était venue pour me donner un coup de main, je pris donc le temps de m'appuyer contre le bar pour faire face à la belle créature. — Je suis ravie que tu te sois décidée à venir. Je me prénomme Imogen. Puis-je connaître le tien ?. Je m'avançai un peu plus, ma poitrine parfaitement mise en avant, mon cœur battait la chamade. Depuis toute petite j'avais ce irrépressible besoin de prendre des risques, de me sentir en danger. Si proche de la belle créature, j'étais en plein extase. Je quittai cependant son regard quelques instants afin de regarder l'heure qu'affichée mon téléphone portable. — Il me reste encore une bonne heure à tuer avant de retourner m'enfermer dans mon appartement. Mais rien ne m'empêche de danser à tes côtés durant mon service.. Sourire charmeur sur les lèvres, elle m'avait définitivement charmée et bien plus. Je me sentais éprise de cette fille. Rien ne m'empêcher de danser durant les heures de services, cela faisait parti du travail également : danser avec les clients pour leur donner soif afin qu'ils consomment d'autant plus. Mais je ne comptais pas donner seulement soif à cette demoiselle.

PARTY ROCK
Oublie tout, ce soir, et viens danser contre moi.

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Le jeu était simple. Il fallait faire tomber l'autre avant de tomber. Succomber à la plus brute des passions avant d'être pris dans le piège insensés des sentiments amoureux. Elle ne voulait plus en être la prisonnière, elle ne voulait plus être prise dans cet étau, incapable de s'en défaire, incapable d'aller à l'encontre de ces sentiments cruels. Incapable de vivre en dehors du regard aimant de l'être qu'elle aimait. Elle avait été la prisonnière de John durant plus de cent ans, elle pensait que ce temps était révolu, qu'elle pouvait être quelqu'un d'autre. Qu'à présent, elle pouvait aussi être un prédateur pour les autres. Elle aimait jouer au jeu de la séduction, mais jamais elle ne se laissait aller jusqu'à l'amour, elle stoppait le jeu auparavant. Ainsi, elle avait appris à faire la différence entre un simple instant de délire sexuel, et une promesse d'amour éternel. Elle n'avait plus la force de promettre quoi que ce soit. De plus, elle savait que quoi que l'on pu en dire, l'éternité avait un gout amer, et était bien plus court qu'on le pensait. Les vampires n'échappent pas à la mort, cette dernière désire son lot de sang et ils seront peut être les derniers à mourir... mais ils mourront comme les autres.
Alors, sachant qu'elle mourra, Echo-Alice avait le désire ardent de profiter de la vie à présent. Elle savait que l'existence allait prendre fin un jour pour elle, comme pour tout le monde. C'était une évidence qu'elle n'essayait pas de combattre, elle n'avait pas cette force. Elle voulait simplement profiter de l'instant, et ne pas penser à ce qu'il se passera le lendemain, lorsque le soleil descendra de nouveau à l'horizon. Carpe Diem Profite de chaque instant sans te soucier du suivant.

Elle sourit à la belle serveuse, profitant de ce moment en sachant que les suivants n'en seront que plus délicieux. Elle décida de ne plus s'inquiéter de John, se moquant de le tromper, de le décevoir, ou de perdre le peu d'estime qu'il semblait garder pour elle. Elle ne voulait plus se priver de la moindre jouissance. Elle avait bien trop perdu auparavant par sa faute. Elle en voulait pas courir après les problèmes, elle préférait imaginer qu'elle ne pourrait plus en avoir. Qu'elle n'avait que des corps, des fantasmes, et de multiple possibilités de profiter de chacun. Elle but le verre que la belle serveuse lui servit. Un sang si délicat et délicieux qu'il lui semblait retrouver la vie. Elle entendait les battements hiératiques d'un coeur. Elle pensa un instant que ce fut le sien, mais elle se trompait, il s'agissait de l'effet qu'elle avait sur la belle humaine. — Je suis ravie que tu te sois décidée à venir. Je me prénomme Imogen. Puis-je connaître le tien ? Imogen... Elle sourit, alors qu'elle posait son verre, et joua avec le rebord et son doigt. La belle jeune femme s'était penchée en avant, laissant une vision magnifique sur sa poitrine naissante. C'est ainsi qu'Echo-Alice put constater qu'elle était - déjà - excitée. Elle se demanda si elle pouvait lui donner son nom comblet, mais cela ne lui serait pas utile. De même, elle voulait laisser une trace. Peut être que John pourrait être mis au courant... Alors il prendrait conscience qu'il devait se battre pour elle. Qu'elle était un électron libre à présent, et qu'elle n'était plus prisonnière de son emprise. Elle était libre ... Elle aimait cette idée. — Alice... Je m'appelle Alice. Enchante de faire ta connaissance Imogen ~ Dit-elle en prenant la main de la jeune femme pour en embrasser la paume, s'embrasant de son odeur sucré en passant. Piquante, elle était succulente. Elle lui demanda quand est-ce qu'elle terminait son service, désireuse de profiter de cette odeur , et plus encore. La belle humaine jeta un regard sur l'horloge plus loin afin de répondre à la question de la jeune vampire. — Il me reste encore une bonne heure à tuer avant de retourner m'enfermer dans mon appartement. Mais rien ne m'empêche de danser à tes côtés durant mon service. Haussant un sourcil Echo-Alice prit la main de la jeune femme dans la sienne, et se pencha un peu plus sur le bar pour lécher ses lèvres sucrées. — Je n'ai pas vraiment envie de danser avec toi en fait, mais ca tu le devine déjà. Imogen... quel doux nom. Dit-elle en chuchotant alors qu'elle se trouvait à quelques centimètres de la jeune femme. Son odeur était enivrante, et la vampire ressenti le besoin de boire. C'est pourquoi, elle termina son verre. Elle sourit à la jeune Imogen, un sourire séducteur, prometteur. — Bien, allons danser dans ce cas. Dit-elle alors qu'elle retourner sur la piste de danse, se déhancher sur une musique langoureuse, vite rejointe par la belle serveuse qui vint accompagner ses mouvements, durement coller à son corps de pierre.

J'éprouvai des sentiments contradictoires envers ces créatures du mal. Elles me fascinent, m'ensorcèlent et me torturent. J'aimerais mieux les comprendre mais cela semble impossible en ayant le statut de simple humaine. La tension était toujours à son comble au Killer Burger : les vampires au bord de l'ivresse et les humains en chaleur, suppliant presque de se faire croquer par le mal. Ce n'était pas la sensation que je préférai : me faire vider de mon sang. La sensation que j'aimais, c'était les sentir à ma merci, me sentir supérieure à eux. Lorsque je monte les belles vampires, que je les prend par derrière avec un jouet sexuel et qu'elles crient mon nom. Égoïstement, je me dis qu'elles ne réservent pas se privilège à toutes leurs proies, qu'elles se souviendront de mon nom, qu'elles en auront un agréable souvenir et que leurs poils se hérisseront lorsqu'elles croiseront mon regard. Je voulais sortir du lot, être unique, j'étais persuadée que ce serait comme cela que je survivrais sur cette île.

Mais c'était bien trop souvent moi qui frissonnai lorsque je croisai leur regard. Mes coudes sur le bar, ma poitrine s'écrasait contre mes bras chauds. Je cambrai mon dos et bombais mes fesses. Tout était calculé par avance, c'en était devenu automatique : lorsque je les voulais dans mon lit, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour les avoir dans mon lit - ou ailleurs. Je me présentai à la jeune femme, je voyais son regard furtif se poser sur ma poitrine déjà dure, j'affichai un sourire de victoire. J'avais réussi à retenir son attention suffisamment longtemps pour qu'elle m'accorde de l'attention. — Alice... Je m'appelle Alice. Enchante de faire ta connaissance Imogen ~, elle s'empara de ma main pour y déposer un baiser. Je n'arrivai plus à être surprise par les vampires et leurs manières. Je fantasmai une nouvelle fois de pouvoir mieux les comprendre. Je lui expliquai comme je pus que j'avais seulement la permission de servir ou de danser avec les clients durant mon service. Tout le personnel était assez à cheval là-dessus : si l'on désirait dépasser les limites, il fallait quitter l'enceinte du bar. M'imaginant déjà dans les rues sombres de Heartkiller aux côtés de la charmante blondine, je ne vis pas cette dernière s'approcher de moi pour me lécher les lèvres. Je me pinçai les lèvres, passant ma langue dessus comme pour goûter au parfum d'Alice. — Je n'ai pas vraiment envie de danser avec toi en fait, mais ca tu le devine déjà. Imogen... quel doux nom. . Un frisson fit le tour de moi-même et mon cœur s'emballa, je le sentais se contracter. Cette sensation-là, je l'adorais. Je voulais partager le restant de ma nuit avec la douce Alice. Je me penchai à mon tour vers elle, dévoilant un bout de mon soutien-gorge noir à dentelles. Je passai une de mes mains dans ses cheveux, mes lèvres à quelques centimêtres des siennes pour lui répondre. — Je t'assure que si dans une heure tu voudras toujours de moi, je prendrais un malin plaisir à te faire crier. Laisse-moi une chance, tu ne le regretteras pas.. Mon regard ne pouvait plus quitter le sien. Ma seconde main vint s'emparer de son visage : j'avais comme une folle envie de l'embrasser, mais la jeune Alice semblait préférer les jeux. Je fis alors passer à mon tour ma langue sur ses lèvres, la faisant passer légèrement entre celles-ci pour finalement me séparer de la belle et retourner derrière le bar. — Bien, allons danser dans ce cas. . Un fin sourire mesquin se dessina sur mon visage. J'observai la belle créature s'éloigner du bar, je ne me fis pas prier pour admirer ses formes se balancer de gauche à droite. Je retirai ma veste en cuire et vins la rejoindre. Je me positionnai tout d'abord dans son dos, histoire de lui faire comprendre qu'elle n'ait pas la seule à tout contrôler. Mon bas-ventre contre la chute de ses reins, je m'agrippai le temps de quelques instants à ses hanches avant de venir lui faire face. Entrecroisant nos jambes, je me mis à me déhancher comme si ma vie en dépendait. Complètement à chaleur, je ne prêtai aucune attention à ce qui se passait autour de nous. Déposant mes mains sur les cotes de la demoiselle, je frôlai du bout des doigts sa poitrine recouverte. Ma main droite glissa derrière son dos, la posant sur ses reins, je l'attirai un peu plus vers moi.

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Oublie tout, ce soir, et viens danser contre moi.

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La musique qui l'entourait l'enivrait. Elle aimait la musique, qu'il s'agisse des douces mélodies de Sérille ou de la house qui passait à cet instant même dans le Burger Killer. ELle aimait la musqiue, les chansons, et la danse. Elle ne pouvait pas vraiment expliquer cela. La musique avait toujours était présente dans sa vie. Qu'elle fut humaine ou depuis qu'elle était vampire. Elle savait danser la valse, les slow, ou tout ce qui se dansait à présent dans les discothèques. Elle avait remarqué que les moeurs évoluaient avec la danse. La manière dont vous dansez en dit beaucoup sur votre époque. Quand elle était humaine on dansait éloigné de son partenaire, n'acceptant le contact qu'au niveau de la main et de la hanche. Pas de plus, et encore, faire un point de pression était mal vu en général. Il fallait regarder son partenaire dans les yeux et partager ce moment avec lui. Avec le temps, elle avait remarqué que les corps se rapprocher, jusqu'à la débauche de ces jours-ci. Dans le bar il n'y avait pas un danseur qui préserver un espace entre son corps et ceux qui l'entouraient, qui regarder son partenaire dans les yeux, ou qui semblait rechercher plus que les frottements d'un autre corps contre le sien. Echo avait simplement l'impression de se trouver dans une orgy. La manière dont les corps se touchait, se frottait, lui rappelait les mouvements amoureux de deux amants. Elle ne voyait pas le mal à cela, ele acceptait l'époque dans laquelle elle vivait, et en jouait même.  — Je t'assure que si dans une heure tu voudras toujours de moi, je prendrais un malin plaisir à te faire crier. Laisse-moi une chance, tu ne le regretteras pas. La belle serveuse était aussi joueuse qu'elle et ce n'était pas pour lui déplaire. Alors, si elle voulait jouer, elles allaient jouer.

Echo-Alice repartie dans la foule, écoutant la musique qui passait à présent dans la pièce. Elle ne la connaissait pas, pas vraiment, mais le rythme ne différenciait pas d'une musique à l'autre. Elle se balançait donc sur la musique. Ses hanches se ondulaient au rythme de la musique et très vite elle sentie le corps d'Imogen se collait contre le sien et se balancer avec elle. Les mains de la belle serveuse vinrent frôler sa peau et Echo-Alice la laissa faire. Elle monta les bras et vint s'agripper à son cou, se arquant contre elle pour atteindre sa bouche. Elle sentait la poitrine de la jeune femme frotter contre son dos, ses tétons durcis et son coeur qui battaient au rythme frénétique de la musique. Elle adorait avoir cet effet sur les humains. C'était si prévisible. Imogen bougea soudainement, arrivant face à elle. Elle bougeait contre elle et Echo-Alice n'était que trop heureuse de la sentir si proche d'elle. Elles dansèrent de manière sensuelle, descendant au sol, balançant leurs hanches. Imogen frôla la poitrine d'Echo. Les mains de la belle serveuse vinrent dans le dos de la vampire ce qui obligea cette dernière à s'approcher d'elle encore plus. Les mains de la vampire se firent alors plus baladeuse encore. Alors que l'une se trouvait sur la hanche de la jeune femme qu'elle caressait, alors que la seconde se glissa sous le t-shirt trop court de la demoiselle et griffa sa peau délicate et chaude. — Tu sais ce que tu veux toi n'est-ce pas ? Murmura Echo à l'oreille de la jeune femme qu'elle prit entre ses dents ensuite et embrassa. Sa bouche descendit sur la joue puis dans le cou de la belle humaine qu'elle mordilla. Elle sentait sa veine battre contre sa bouche et l'envie de la mordre la saisit. Cependant, elle n'en fit rien, excitée mais gardant encore un pue de retenu.

La main qui se trouvait sous le t-shirt de la serveuse trouva le chemin jusque ses seins, alors que la seconde descendait sur ses cuisses, sans pour autant stopper les balancements de leurs corps. — Est-ce que tu veux que je te .... Touche ? Dit-elle alors qu'elle prit le téton de la belle humaine entre ses deux pour le cajoler tendrement. — Que je te fasse crier ? Proposa-t-elle en léchant la fine peau de son cou. — Que je te morde ? Proposa-t-elle en embrassant la peau de cette zone très sensible...

Elle sortait du lot et s'était imposée comme une évidence. Son regard et sa démarche féline ont le don de m'exciter au plus au point. Elle m'excitait et je comptais bien lui rendre la pareille. Je mettais tous mes atouts en avant : mes formes généreuses de sortie et mon déhancher d'humaine en chaleur. La musique résonnait dans nos oreilles. Une mélodie peu recherchée mais qui avait son effet : alliée aux odeurs enivrantes du sang, j'avais le tournis. Les basses me faisaient vibrer à chaque intonation. Elle devait sentir à quel point j'étais en trans à l'idée de finir la nuit à ses côtés. Je m'imaginai la prendre violemment dans un lieu quelconque, bien qu'elle ne semblait pas être du genre à se laisser faire. Depuis ma première expérience sexuelle, j'ai toujours préféré être dominante plutôt que dominer. Prendre le contrôle et mettre son partenaire à sa merci. Il m'est arrivée de me laisser parfois dominée, d'autant plus depuis que je partage plusieurs nuits avec des vampires, mais je préfèrerais toujours tenir les rennes et me sentir supérieure bien qu'au finale, je veux bien les laisser faire ce qu'ils leur chantent de mon corps.

Je me colle à elle, je ne laisse aucun espace entre nous, je souhaite la garder pour moi et qu'elle ne me quitte pas des yeux. Qu'elle ne change pas d'avis pour finalement me laisser totalement seule avec mes envies insatiables de sexe. Face à face, je la défie du regard, jouant la fille sur d'elle qui ne laisse rien lui échapper ou être en-dehors de son contrôle. Mais tout dérape bien vite. Je sens mon corps sursauter au contact de ses mains sous mon haut. Mon short me parait d'un coup bien trop serré. Je soupire discrètement bien que rien n'échappait à la belle vampette. Mes lèvres se perdirent dans le creux de son cou lorsque je sentis ses ongles s'enfoncer légèrement dans la peau de mon ventre. — Tu sais ce que tu veux toi n'est-ce pas ? , sans doute pas autant qu'elle. Mon entre-jambe me brûlait atrocement et j'avais l'intuition que cela ne faisait que commencer. Mes mains se perdirent dans sa chevelure tandis que je la fixai du regard, elle avait un regard félin et légèrement autoritaire que je m'amusai à défier. Ses mains paraissaient glacées au contact de ma peau brûlante. J'avais perdu toute notion de temps pendant qu'elle prenait totalement le contrôle de mon corps. Ses lèvres jouaient avec mon oreille et elle avait trouvé le chemin jusqu'à ma poitrine, passant sous mon sous-vêtement pour s'en emparer. — Est-ce que tu veux que je te .... Touche ? , un de mes tétons se retrouvait gentillement traiter par la lionne. — Que je te fasse crier ? , le bout de sa langue jouait avec ma peau. — Que je te morde ? , elle déposa un doux baiser dans le creux de mon cou, un immense frisson traversa mon corps de la pointe de mes pieds jusqu'à la racines de mes cheveux. Mes mains dans ses cheveux se contractèrent un instant sous l'effet de l'excitation. Elle me faisait perdre tous mes moyens. Je repris tout de même le contrôle de mon corps, me redressant sur mes jambes fébriles. Mes mains se posèrent sur ses hanches, descendant rapidement le long de ses cuisses pour finalement passer par-dessous sa robe. Je déposai ma main gauche entre ses cuisses, par-dessus sa culotte. Mes lèvres vint à son oreille gauche. — Touche-moi où cela te chante mais personnellement, je ne comptais pas te demander la permission.. J'exerçai une légère pression avec mon index et mon majeur entre les cuisses de la belle. — Et j'espère bien te faire crier avant moi.. J'avais comme la sensation que la grande partie des clients s'étaient intéressée à notre cas, mais je n'y prêtai pas une plus grande attention. — Pour ce qui est de goûter à mon sang, il va falloir être patiente., je déposai à mon tour mes lèvres dans le creux de son cou pour la mordre légèrement, je m'étais toujours demandé si les vampires aimaient être mordus.

Ma main gauche toujours entre ses cuisses, la droite se posa sur son sein gauche, le malaxant légèrement par-dessus sa robe. Je m'étais redressai pour la fixer une nouvelle fois du regard, à quelques centimêtres d'elle, nos lèvres se frôlaient l'une à l'autre. Il était certain que je ne voulais pas attendre un seul instant de plus pour me retrouver seule avec Alice, loin du Killer Burger et de son règlement strict. Je voulais qu'elle m'amène où cela la chantait, un endroit tranquille où nous pourrions nous en donner à cœur joie et où je voudrais bien la laisser me vider de mon sang une fois que je lui aurais donner satisfaction sexuelle. — Amène-moi loin d'ici. Je te veux et je n'ai aucune envie d'attendre plus longtemps pour pouvoir te goûter.

Elles dansaient sur la piste de danse et Echo était sensible à tous les regards qui étaient à présents fixés sur leur corps s’enlaçant dans une étreinte sensuelle. Un instant l’image de John lui vint à l’esprit, mais elle ne put que sourire en pensant au vampire. Ceci pour des raisons évidentes et distinctes. Pour commencer elle ne lui devait absolument rien. C’est lui qui devait se faire pardonner son abandon, et elle, elle n’avait qu’à attendre qu’il le fasse. Ensuite, il ne s’agissait pas de le tromper, ou de coucher avec un autre homme, prétextant que lui serait incapable d’assouvir son envie sexuelle. Il s’agissait d’une relation homosexuelle, Imogen pouvait – évidemment – faire des choses à Alice que John ne pourrait pas faire. Echo-Alice était persuadée qu’il n’y avait qu’une femme qui puisse faire chanter à la perfection le corps d’un autre femme. Une femme mettra cinq minutes à la faire jouir, là où un homme mettra toute une nuit. Parce que les femmes se connaissaient, partager les mêmes mystères et le même corps, la même sensibilité. Enfin, elle était libre. La sensation d’être puissante, de pouvoir faire ce qu’elle voulait été si enivrante qu’elle n’avait pas le désire de s’arrêter là. Elle avait envie de pousser le jeu jusqu’à son paroxysme, et pensait ensuite aux conséquences. Comme toujours. Elle fonctionnait comme ça, elle ne pensait jamais aux conséquences avant de se retrouver face à ses responsabilités. Et quel danger pouvait-il y avoir à coucher avec la belle serveuse ? Elle n’était qu’une humaine, une salariée de John, autrement dit une esclave. Qu’importe ce qu’elle pourrait penser, si elle se croyait libre. Elle pouvait coucher avec des vampires, jouer avec eux, certes, certains esclaves dans le château avaient les mêmes droits, ce que beaucoup semblaient ignorer. Elle ne pouvait pas se soustraire aux règles que John devait lui imposer. Elle ne pouvait pas faire ce que bon lui chantait. Elle était prisonnière de cet endroit, et seul le contact sensuel avec des vampires pouvait la sortir de cette réalité. En ce sens, Alice savait qu’elle possédait le pouvoir. Elle savait qu’Imogen avait bien plus besoin d’elle, que elle n’avait besoin de la serveuse. Elle était une distraction comme une autre, mais en la regardant comme elle le faisant, en la touchant comme elle faisait, elle faisait vibrer l’humaine d’une telle façon qu’elle ne pourrait plus vouloir faire demi-tour. Elle la désirait à présent, c’était une évidence. Echo-Alice pouvait sentir son excitation avec discernement. Les vampires ont un odorat développé, certes, mais cela ne concernait pas seulement l’odeur du sang, ils pouvaient sentir l’excitation, l’angoisse, la peur, l’extase. Imogen se raccrochait à elle, excitée à un point inimaginable pour la belle vampire. Elle savait utiliser ses charmes, c’était un fait, mais rarement cela avait été aussi rapide… Quoi que. En réalité c’était toujours aussi facile. Ca en devenait presque blasant. La demoiselle attendait le jour où elle tomberait sur quelqu’un capable de lui résister.

Cependant, ce n’était pas déplaisant, et elle savait qu’elle passerait une soirée mémorable. Elle touchait la demoiselle en lui susurrant quelques mots à l’oreilles, et pour toute réponse, elle sentit la main d’Imogen se glisser sous sa robe et se poser sur son sexe à travers la fine dentelle de son sous-vêtement. L’humaine était vorace, sauvage, et franche. Directe, peut être un peu trop, elle laissait son excitation prendre le pas sur tout le reste. — Touche-moi où cela te chante mais personnellement, je ne comptais pas te demander la permission.. La vampire répondit en pinçant le téton droit de la demoiselle violemment. Le plaisir et la souffrance, voilà comment John lui avait appris à aimer. La vampire n’était pas douce, loin de là, et quand elle voulait quelque chose, elle le prenait. Apparemment l’humaine suivait les mêmes principes, bien gentiment, alors que sa seconde main venait cajolait la poitrine de l’Immortel qui la laissait faire gracieusement. — Et j'espère bien te faire crier avant moi.. La vampire répondit par un éclat de rire cristallin. La demoiselle aimait les défis, et elle n’avait pas froid aux yeux. Elle pensait pouvoir faire crier la vampire ? De plaisir, sans nul doute plus que de douleur. Mais elle ne savait pas à qui elle avait à faire. Echo n’était pas à fleur de peau, il en fallait beaucoup pour la faire hurler de plaisir, et elle doutait que la simple humaine pouvoir lui fournir ce dont elle avait besoin. — Pour ce qui est de goûter à mon sang, il va falloir être patiente Finit-elle avant de mordiller le cou du vampire. Echo-Alice aimait se faire mordre… mais pas ses congénères. Les petites morsures des humains ne laissaient aucune traces sur sa peau. Guérison rapide, sa peau était lisse, blanche et parfaite. Sauf à un endroit, unique : la morsure de John dans le creux de son coup, qui avait marqué le début de sa vie éternelle. — Je suis sans nulle doute plus patiente que toi Imogen… Fais attention à tes paroles, tu risquerais de me décevoir. Dit-elle pour remettre les choses au clair, et bien lui signifier qu’elle n’était pas impressionnée.

Elle sentait le cœur de la jeune femme battre près d’elle, et alors qu’elle laissait sa poitrine elle descendait ses mains vers ses hanches, dans son dos, et passa l’élastique fin de son jean pour s’emparer de ses fesses bien fermes. — Amène-moi loin d'ici. Je te veux et je n'ai aucune envie d'attendre plus longtemps pour pouvoir te goûter. Susurra l’humaine, échaudée. Elle ne devait plus vraiment avoir conscience de ce qu’il se passait autour d’elle, concentrée sur le contact des mains d’Echo sur elle. Celle-ci laissa une de ses mains revenir entre les cuisses de la demoiselle, sous son sous-vêtement trop fin qui fut déchirer, et titilla son intimité. — La foule te dérange ? Et si je désirais te faire jouir ici et maintenant Imogen ? Proposa la vampire et s’empara de ses lèvres, initiant la même danse avec sa langue et son doigt. Elle souriait contre la peau de l’humaine. Mais alors, elle sentit un contact malheureux dans son dos, alors qu’un vampire se trouvant derrière elle semblait décidée à rejoindre la partie. Autant, le contact d’Imogen l’excitait et lui plaisir, autant le contact de ce vampire l’écoeura. Quitta l’intimité d’Imogen, elle empoigna l’entrejambe du vampire qui grogna dans son oreille. — Oublie. Dit-elle simplement avant de le lâcher, et prenant la main de l’humaine, la mena hors de la foule. Elle était énervée, exaspérée, et excitée. Elle quitta le bar par la première porte qu’elle trouva, celle de derrière, et bloqua l’humaine contre un mur pour attaquer sa bouche et retrouver le chemin vers son sexe humide. — Ton patron ne sera-t-il pas désappointé de ne pas te voir à ton post ce soir ? demanda l’Immortel, tout en embrassant la gorge de l’humaine, léchant sa peau fine et goûtant à sa peau.