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 and will he see how much he means to me ?

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MessageSujet: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 20 Déc - 13:44


☇ ANGHARAD SOFIA STELYMES
“ Tell me that you need me more and more everyday”

☇ MY LORD, MY MASTER
FEAT. KAREN GILLAN
PRENOM(S) & NOM : Angharad Sofia Stelymes
SURNOM : réponse ici.
DATE & LIEU DE NAISSANCE : 16 Décembre 1988 quelque part en Transylvanie, Roumanie
AGE : 25 ans.
MÉTIER : Esclave, c'est déjà pas mal. Et puis, elle joue de la harpe, aussi.
STATUT : Célibataire sans être un cœur a prendre.
ORIENTATION SEXUELLE : Benedictsexuelle Enfin, hétérosexuelle.
CARACTÈRE :Douce - bien élevée - curieuse - fidèle - intelligente - innocente - délicate - naïve - quelque peu enfantine - parfois capricieuse - couarde selon la situation - sensible - susceptible - maladroite - imprudente - fragile - superstitieuse - un peu trop colérique et violente, le souci d'avoir grandit avec des vampires - fleur bleue - désespérément amoureuse - muette

☇ LE QUESTIONNAIRE HEARTKILLIEN
▬ comment considérez-vous la famille Bridgestone ? avez-vous une relation spéciale avec eux ?

Le seul membre de la famille royale que je connaisse vraiment est ma maîtresse, Esfir Bridgestone. De ce dont je suis au courant, et surtout, ce dont j'ai pu me rendre compte, il s'agit là de la maîtresse la plus douce et adorable qu'on puisse trouver. Et je le confirme totalement. Elle est vraiment très gentille avec moi, et pour rien au monde je ne voudrais la décevoir. Je l'apprécie beaucoup. De plus... Elle me laisse voir Benedict malgré, tout, alors... Je ne peux que lui en être reconnaissante.

▬ que pensez-vous de la condition des esclaves/humains sur l'ile ? pour ou contre leur traitement ?

Un simple soupir lâché, une mine un peu plus sérieuse, tout à coup. Sachant que je n'ai personnellement aucune raison de me plaindre ou de repprocher quoi que ce soit à ma maîtresse, je ne saurais dire. Je me doute que d'autres n'ont pas cette chance, cependant... La vie est faite ainsi, non ? J'ai grandi entourée de vampires, et je n'ai jamais été maltraitée... Il faut parfois savoir se comporter correctement, et les humains qui se plaignent de l'attitude des vampires envers eux devraient peut-être se dire que c'est ainsi. Et accepter ce fait. Je ne sais pas...

▬ comment trouvez-vous heartkiller ? la ville en elle-même, son organisation, son climat, ses habitants.... ?

Un léger soupire. Deux prunelles fauve levées vers le plafond, et une plume qui frappe doucement la feuille sous son bec. C'est... différent de là où j'ai grandit. Tout y est plus grand, plus... Évolué ? Par contre, c'est moins joli, j'aimais le château du maître. Il fait plus chaud, aussi. Et plus humide. Et... C'est la première fois que je vois une jungle. La d'où je viens, les forêts n'ont rien à voir. Et je ne parle pas des gens ! De toute ma vie, je n'ai jamais vu autant de gens qu'ici. Là où j'ai grandit, il n'y avait pas autant de monde. Ça a tendance à m'inquiéter un peu. Autant de monde qui me regarde, qui me parle. Sans savoir que... Que je suis incapable de leur répondre. Ça met vraiment mal à l'aise, ce genre de choses. Pour l'heure, je ne saurais donner une opinion valable. J'espère m'y faire.

▬ avant d'arriver sur HK, quelle était votre opinion sur les rumeurs englobant le triangle des bermudes ?

Un haussement de sourcils surpris, une moue pensive. Je crois qu'avant qu'on m'en parle, pour préparer notre départ de la maison, je ne savais même pas que cela existait... C'est un peu honteux d'être aussi peu au courant des choses du monde, mais c'est ainsi. Et allant dans ce sens, je ne saurais trop que répondre à cette question.

▬ craignez-vous la furie des derniers levinson ? d'ailleurs, qu'évoque pour vous la chute du roi allan levinson ?

Soudain, un air surpris, des sourcils légèrement froncés. Pensive. M'en voudriez-vous si je vous avoueais que cela... Ne m'évoque rien du tout. J'ai beau réfléchir, je... Je ne saurais dire. Peut-être devrais-je me renseigner...

▬ et enfin, question piège, que pensez-vous des adminettes ? Qui est la plus folle ? La plus sexy ? La plus chieuse ? dites-nous tout...

Ahlala, vil piège que celui-ci ! Hu, étant donné que je n'ai eu l'occasion de parler qu'à deux des membres du staff, difficile de donner un avis complet. Je peux avoir un joker ? ... Oui bon. Pour sur, ma maîtresse, la jolie Esfir, est possiblement la plus folle. Tant mieux, j'adore ça. Quant à Rozen. Elle est rousse. Et le roux, c'est sexy ~



PRÉNOM/SURNOM : Marion/Scar
AGE : 20 ans.
SEXE : F
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : La faute à Benedict.
ET COMMENT TU LE TROUVES? Les couleurs me niquaient un peu les yeux, mais on s'y fait. Et sinon, vraiment sympathique, l'accueil sur la cb fut particulier What a Face
EST-CE QUE VOUS SOUHAITEZ ETRE PARRAINE ? Nope.
PEUT-ON ON FAIRE UN PREDEFINI DE VOTRE PERSO. SI VOUS ETES SUPPRIME ? OUI
CODE RÈGLEMENT :OK par Rozy



Dernière édition par Angharad S. Stelymes le Mar 1 Jan - 2:00, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 20 Déc - 13:45


☇ sweet little doll
“RED HAIR, WHITE SKIN AND PINK LIPS.”
Cent fois sa mère lui avait dit de ne pas s’éloigner. Cent fois elle n’en avait fait qu’à sa tête. Bouille angélique et chevelure d’un roux à faire pâlir une écossaise pure souche, Sofia avait tout de la petite fille absolument adorable et peste jusqu’au bout des ongles. Non pas parce qu’elle ne cessait de faire des crises dès que sa mère lui refusait quelque chose. Ne le pouvant de toute façon pas, sachant que la mignonne était muette. Mais plutôt à toujours faire ce que maman lui disait de ne pas faire. Dont partir à l’aventure alors qu’elle était occupée, que ce soit à la poste, à la banque, ou même à la caisse d’on-ne-sait quelle boutique. Comme ce jour-là. Il faisait un peu froid, elle sentait son nez couler un peu. Mais n’ayant pas de mouchoir sous la main, elle avait opté pour renifler. Oh, difficile d’en vouloir à une petite gamine de tout juste cinq ans, non ? Maman était occupée à ses affaires de grandes personnes. La rue était plutôt déserte, comme bien souvent dans le coin. Elle n’avait pourtant fait que s’éloigner de quelques pas mais ça avait été suffisant. Suffisant pour que cette haute silhouette se saisisse de son petit corps emmitouflé dans un chaud manteau, et l’emporte avec lui. Pas de cris, pas de pleurs. Elle ne pouvait émettre le moindre son, et ne se méfiait guère des étrangers. Trop bête, hein ? Mais ce n’était qu’une enfant, comment aurait-elle pu savoir que celui qui venait de l’arracher à ses parents était une vilaine créature de la nuit, comme celles peuplant les contes effrayants que sa grand-mère, parfois, se plaisait à lui raconter ? Il avait l’air gentil. Ses grands yeux fauve l’avait longtemps observé, alors que son petit nez rougit par la fraîcheur avait continué de couler. Elle aurait pu lui demander un mouchoir, mais ne savait comment se faire comprendre. Alors, elle était restée dans ses bras, le fixant. Se demandant, innocemment, où ils allaient comme ça. Se disant que maman allait encore la réprimander d’être partie trop loin. Et que papa, lui, allait surement lui donner des bonbons pour la consoler. Réflexions enfantines.

Sagement, elle s’était laissée emporter loin de là. De sa vie, de sa famille. Pour une enfant si jeune, c’était difficile à comprendre, de toute façon. Mais pour sûr, elle ne reverrait plus sa chambre pleine de jouets. Ni Barry, le berger allemand de la famille. Encore moins ses parents, ou sa grand-mère, qui depuis quelques mois, suite à la mort de son mari, vivait avec eux. Plus rien de toute ça, la petite maison modeste, maintes fois réparées, et qui toujours, vaillamment, tenait debout. Se transmettant depuis plusieurs générations déjà. Non, il n’y aurait plus de petite Sofia, la vieille dame étant la seule à l’appeler Angharad, courant partout et jouant avec le chien. Plus d’enfants dans cette maison qui bientôt deviendrait austère, triste. Parce que parfois, pour trouver son bonheur il fallait prendre celui des autres. Comme il venait de le faire. Assurément sans le moindre remords. Emportant son butin entre les murs du château, que la petiote avait déjà dû voir en photos, tout en suivant les récits toujours aussi sombres de sa grand-mère. Cette dame connaissait tellement de choses que l’enfant l’écoutait toujours avec de grands yeux brillants d’admiration. Elle aimait tellement les histoires.

Ce fut ainsi qu’elle se retrouva dans cette chambre. C’était très grand, peu éclairé. Elle avait l’impression d’être plus petite encore qu’elle ne l’était déjà, dans cette grande pièce où il faisait froid. Moins que dehors, mais tout de même. Une fois la porte fermée, il l’avait déposée au sol, permettant à la petite de se dégourdir un peu les jambes. Toute émerveillée par cet endroit étrange, si différent de sa chambre toute rose et blanche, où l’obscurité régnait presque en maîtresse, troublée par quelques chandelles presque entièrement consumées, abandonnées sur un vieux chandelier déposé sur le rebord de pierre de ce qui devait être une fenêtre. Les volets étaient fermés, et surement n’étaient-ils pas ouverts souvent. Il régnait dans cette chambre une étrange impression, à vrai dire. L’enfant fixait son ravisseur de ses grands yeux fauves, se demandant qui était ce monsieur tout pâle. Il avait l’air malade, tiens. Il avait l’air un peu triste aussi. Alors elle se sentait triste elle aussi, au point de doucement se rapprocher de lui, et agripper la manche de son blouson, pour lui faire comprendre qu’elle voulait qu’il la reprenne dans ses bras. Et cela fait, la petite demoiselle n’avait trouvé rien de mieux que caresser gentiment ses cheveux et déposer un bisou sur sa joue. Qui était toute froide ! Oh, il devait vraiment être malade, pour avoir si froid. Si innocente. Après tout, comme une enfant pourrait-elle deviner qu’il n’avait rien d’humain, qu’il était mauvais et cruel ? Non, tout ce que la petite voyait, c’était un grand monsieur tout pâle et tout triste. Avec les joues très froides. C’était inquiétant. Et une fois de plus, l’idée que maman se faisait du souci pour elle s’effaça. Parce qu’elle voulait être gentille avec lui. Il devait être malheureux, dans cette grande chambre toute froide et toute sombre. Alors, le temps passa. Elle l’écoutait lui parler, de tant de choses ! Il était chevalier, et cela, c’était quelque chose de tout à fait merveilleux aux yeux d’Angharad. D’ailleurs, elle avait remarqué l’armure qui se trouvait dans la pièce. Mais ce n’était pas la seule chose qu’elle avait découvert. En effet, tandis que lui quittait la chambre, pour aller chercher de quoi la nourrir, la rouquine prenait le temps d’observer ce qui l’entourait, assise sagement sur le grand lit. A force de voir son regard s’habituer à la pénombre ambiante, elle avait découvert un plafond peint de formes géométriques colorées. C’était joli. Il y avait aussi ces dames sur les murs. Elle ne savait pas ce qu’elles faisaient, ni pourquoi elles étaient là, mais c’était joli, selon ses yeux d’enfant. Les meubles, eux, n’avaient rien de pareils avec ceux de sa maison. C’était donc à cela que ressemblait les châteaux des contes de fées ? Ça n’avait rien à voir avec ce que son imagination fertile de petite fille rêveuse avait pu imaginer. Il finissait par revenir, refermant toujours la porte avec précaution. Il avait un peu le même air qu’elle lorsqu’elle sortait en douce de sa chambre pour aller regarder la télé, très tôt le matin. C’était drôle, alors elle l’accueillait avec un grand sourire, et il avait l’air content. Quand le moment venait de dormir, nuit ou jour, elle ne pouvait le dire, elle se retrouvait serrée contre lui, comme si elle était pour lui une peluche, un doudou. Elle ne protestait pas, sa tête et ses boucles rousses dépassant tout juste de la couverture. Et puis, elle se réveillait parfois, se disant que sa maman lui manquait, qu’elle voulait un baiser sur le front. Quelques larmes et reniflements, des pleurs presque silencieux, pour ensuite se blottir à nouveau contre lui, agrippant son vêtement, ce qu’elle pouvait. Et puis, il y eu ce jour-là…

Elle l’attendait sagement, comme elle le faisait depuis plusieurs jours. Elle avait un peu faim, et il était parti chercher de quoi la nourrir. Rien d’inhabituel. Et la porte s’était ouverte. Comme les fois précédentes. Sauf que la silhouette qui s’était avancée n’était pas celle du chevalier ravisseur, non. Plus petit, selon ses yeux d’enfants. Pas aussi impressionnant. Pas de la même façon, à vrai dire. Et lorsqu’elle avait croisé son regard, la petite avait compris qu’il n’était pas content du tout. Mais alors, pas du tout. C’est pourquoi elle s’était dissimulée derrière la couverture, le haut de sa tête et ses grands yeux dépassant tout juste, alors qu’il semblait marmonner dans sa barbe qu’il n’avait pas. Il faisait un peu peur, quoi qu’en y rependant, celui qui l’avait emmenée ici l’était tout autant. Et puis, le nouveau monsieur s’était approché d’elle, semblant vouloir communiquer avec elle. L’interrogeant sur son prénom. Elle aurait bien voulu lui répondre, mais dû à la place tenter de lui faire comprendre qu’elle ne parlait pas. C’était souvent une chose qui la rendait un peu triste, d’ailleurs. Elle aussi aurait aimé pouvoir parler, raconter tant de choses. A la place, elle devait rester silencieuse. Et dans son esprit enfantin, la rouquine se demandait si elle avait fait une bêtise pour être punie de la sorte. La porte, elle, avait fini par se rouvrir, encore. Pour laisser voir, cette fois-ci, celui qu’elle attendait. Clignant des yeux, elle porta son regard sur lui, mais ne put aller se cacher derrière lui, intimidée par l’inconnu. Qui s’empressa qui plus est de réprimander son chevalier, ce dernier répondant. Ainsi donc, toujours sur le lit, la petite les observait, toujours cachée derrière sa couverture. Un peu triste de les voir tous les deux fâchés. Détestant les disputes. Une des rares fois où elle repensa à ses parents, d’ailleurs, qui n’avaient de cesse de se prendre le bec, jours après jours. Non pas qu’elle ne les aimait pas, mais une enfant était capable d’oublier rapidement sa famille, si on lui en offrait une autre. Ce n’était pas encore le cas, mais qui sait, peut-être que cela viendrait.

Trop occupée à les fixer tout en se faisant tout un film dans sa tête, la petite demoiselle eut cependant un sursaut lorsqu’elle les vit montrer les crocs, à la manière de deux chiens se battant pour leur territoire. C’était du moins ce que son oncle lui avait expliqué, lorsqu’elle avait vu ses deux dobermans se battre férocement. Sauf qu’eux n’en étaient pas, non ? Non, ils étaient deux messieurs, alors pourquoi agissaient-ils ainsi ? Elle en restait toute perplexe. Ils étaient si bizarres ! Et ce n’était pas tout ! Une autre personne avait fini par entrer, les sommant de se calmer sur le champ et cesser de se battre. Encore plus surprise, elle avait eu tôt fait de darder ses prunelles sur la nouvelle apparition. Une femme. Grande et très jolie. Sans trop comprendre pourquoi, elle finit même par se retrouver dans ses bras, l’observant avec une certaine fascination. Elle était si jolie ! On aurait presque dit une princesse ! Pour sûr, Angharad était toute subjuguée par cette jolie dame qui la serrait contre elle. Oubliant presque son chevalier. Du mois, jusqu’à ce qu’elle ne finisse par tourner la tête vers lui, croisant son regard affligé. Pinçant les lèvres, la petite fille avait fait mine de vouloir aller dans ses bras à lui, mais elle ne put le faire, emportée hors de la chambre par la blonde, la porte fermée derrière leurs pas. Oh, il semblait si triste ! La rouquine s’en retrouvait tristounette, supposant que c’était de sa faute. Pour finalement regarder à nouveau la dame, de ses grands yeux larmoyants. Ne prêtant que peu d’attention aux paroles que les deux échangeaient. Non, tout ce qui occupait son esprit, c’était la porte fermée et le visage triste du chevalier. Elle voulait retourner avec lui, pour le consoler. Cependant, il y avait une chose qui était totalement absente chez elle. La peur. Non, elle ne les craignait pas. Inconsciente enfant, trop peu méfiante, tellement innocente, et pourtant, parfois bien couarde. Terrorisée par les monstres qui vivraient soi-disant sous son lit, notamment.

❧ ❧ ❧
Cela devait bien faire une bonne année à présent qu’elle vivait au château. Oui, la petite Angharad était bel et bien en vie, plus que jamais. Toujours ce petit sourire aux lèvres et ces jolies joues un peu rebondies, ainsi que sa crinière orangée, à présent toujours bien coiffés, grâce aux soins d’Etelka, la jolie dame qui l’avait récupérer dans la chambre, ce jour-là. Et à la longue, elle s’était mise à la considérer comme sa nouvelle maman. A vrai dire, on prenait soin d’elle comme d’une poupée, ici ! Et elle aimait beaucoup vivra dans ce château, s’imaginant princesse, jours après jours. Elle s’était rapidement fait à la vie de nuit, les volets toujours fermés, juste éclairés par la lueur des bougies. Au début, elle ne s’était pas demandée pourquoi il faisait toujours nuit. Tout juste supposait-elle que c’était parce qu’ils n’aimaient pas le soleil –ils étaient tous les trois si pâles ! Et puis, enfant curieuse qu’elle était, la petite avait finalement osé demander à la blonde pourquoi. Enfin, demander, évidemment pas avec des mots. Non, usant des rudiments de langage des signes qu’elle avait appris en compagnie de la dame, elle avait tenté de lui faire comprendre. Avec succès, semblerait-il, sans cependant obtenir la moindre réponse. Non, elle avait terminé de coiffé sa chevelure, pour ensuite l’emmener voir monsieur le Baron. Parmi les trois personnes avec qui elle vivait, c’était lui qu’elle avait le plus de mal à cerner –aussi bien qu’une enfant de 6 ans le pourrait, évidemment. Elle ne savait jamais si ses gestes pouvaient lui déplaire ou non, si elle avait le droit de le prendre dans ses bras, ces petites choses adorables et innocentes qui la caractérisaient si bien.

Alors, c’était un peu anxieuse qu’elle s’était retrouvée auprès de lui, se demandant si elle avait dit une bêtise, qui sait. Enfin, toujours était-il qu’à présent, elle attendait malgré tout une réponse à sa question, ne sachant à quoi s’attendre. Elle avait certes l’esprit agité et très productif, comme de nombreux enfants, il y avait des choses auxquelles on ne pouvait pas s’attendre. Surtout pas les paroles qui parvinrent à ses oreilles. Si elle avait déjà entendu parler des vampires ? Évidemment. Sa grand-mère, toujours la même, avait toujours été friande d’histoires horrifiques, et étant donné la région d’où elle venait, les vampires et autres buveurs de sang faisaient évidemment parti de son folklore et de ses récits. C’est ainsi qu’elle hocha doucement la tête, intriguée par ses dires du Baron. Pourquoi une telle question, pourquoi demander ça ? Tout le monde savait que les vampires n’existaient pas. Non ? C’était ce dont elle était persuadée. Jusqu’à ce qu’il lui montre quelque qui… Qui la laissa perplexe. D’où sortait-il ces crocs ? Qu’ils avaient l’air pointu ! Ça devait faire mal ! Et puis. Jusqu’alors, elle ne les avait jamais vus. Ni chez lui, Etelka ou Benedict (car à présent, elle connaissait le prénom du chevalier). Pas réellement paniquée, tout juste intriguée, surprise et curieuse, la petite avait plissé les yeux, les fixant avec intérêt. Pour ensuite tendre le doigt, et y toucher. Parce que les enfants touchaient à tout, c’était connu. Avant de finalement sursauter lorsque monsieur le Baron fit mine de vouloir la mordre, le fixant de ses grands yeux fauves tout humide, le visage interdit. Balançant entre l’envie de pleurer ou rire. Optant finalement pour la seconde option. C’était tout de même… Surprenant d’apprendre que ces créatures dont parlait la vieille dame existaient réellement ! Enfin, cela expliquait beaucoup de choses, à vrai dire. Même si, une fois de plus, son esprit enfantin n’y faisait pas tout à fait attention, bien trop obnubilée par cette découverte ! Mais pas effrayée, non. Ne pensant pas une seule seconde qu’elle pourrait leur servir de repas, un de ces jours. Ils ne lui avaient jamais fait de mal jusque-là, alors pourquoi commencer ? Non non. Elle était en sécurité, ici.

❧ ❧ ❧
Ce fut dans ce sentiment relatif de sécurité qu’elle grandit, les années défilant doucement. Non, elle ne les craignait pas, aucunement. Ils avaient bien trop d’importance pour elle, pour son cœur de petite humaine innocente pour qu’elle se mettre à avoir peur d’eux, vraiment. Ils étaient sa famille, après tout. Et, traitée comme une vraie princesse, Angharad était aux anges. Que ce soit les coiffures, les robes ou encore ce qu’on lui enseignait, la rouquine avait tout pour devenir une demoiselle des plus charmantes. Bien élevée, elle apprenait vite, son esprit vif et curieux semblant ravir le Baron, qui s’était occupé de lui apprendre autant à lire qu’à écrire, mais aussi compter. Et dieu qu’elle détestait les maths ! Mais il ne lui avait pas donné le choix, et le plus souvent, c’était avec mauvaise grâce qu’elle tentait de mémoriser multiplications basiques et soustractions trop compliquées. De son côté, la vampire blonde, elle, lui avait appris toutes sortes de choses propres aux femmes, surement. Notamment la couture, qui devint un de ses passe-temps les plus communs, avec l’écriture. Oh oui, vive d’esprit et pleine d’imagination, la jeune fille aimait beaucoup écrire, même si jamais personne ne lisait ces mots qu’elle jetait sur ce papier un peu vieilli, pour ensuite les ranger dans un tiroir, et ne plus y jeter un regard. Le temps passait, et malgré son jeune âge, une douzaine années tout juste, elle devenait de plus en plus charmante. Un teint diaphane entretenu par le peu de sortie et cette vie nocturne, ainsi qu’une longue chevelure douce, d’un roux flamboyant, souvent savamment tressée et coiffée, elle avait tout d’une jolie poupée, fragile et délicate. Avec laquelle il fallait être doux, pour ne pas la briser. Un fait que Benedict ne semblait pas toujours tenir en compte. En effet, lui aussi avait semblé tenir à lui enseigner quelque chose. Un quelque chose qui dérivait totalement de cette image de jolie poupée fragile qu’on donnait à la petite humaine.

C’est ainsi que le chevalier commença par lui inculquer les bases de l’équitation. Ce fut quelque peu compliqué, elle qui n’avait pas tant l’habitude de côtoyer des animaux. Surtout pas quelque chose d’aussi grand qu’un cheval. Étant donné que la demoiselle était tout sauf grande. Loin de là. Cependant, dans cette éducation tout sauf féminine et délicate, c’était de loin le plus facile. Il faut dire qu’elle n’était nullement faite pour user d’armes, qu’elles qu’elle soit. Du moins, c’était ce qu’elle pensait, et qu’elle avait tenté de lui faire comprendre, ayant développé un caractère quelque peu capricieux vis-à-vis de monsieur. Oh non, elle se laissait très rarement faire par ce cher Benedict, et n’hésitait pas à montrer qu’elle n’était pas d’accord avec lui, alors que face à Etelka ou Théron, elle affichait un tempérament plus calme et docile, obéissant. Cela montrait bien à quel point leur relation était particulière. Il lui arrivait autant de l’adorer que le détester. Comme cette fois où ils pratiquaient le maniement de la claymore, et que sans vraiment le vouloir, elle lui avait porté un coup auquel il ne s’attendait pas. Apparemment vexé, il avait riposté, oubliant que contrairement à lui, la demoiselle était humaine et fragile. C’était ainsi qu’elle s’était retrouvée avec une cheville foulée, une lèvre légèrement coupée et une vilaine blessure à l’épaule. Secouée et retenant à grand peine des larmes de douleur, elle s’était pourtant relevée, toute tremblante, pour le fixer. Son regard fauve exprimant pour elle aisément, la colère qu’elle ressentait à son égard. C’était la fin de l’entrainement pour ce début de soirée, tiens. Cela dit, malgré la rancœur qu’elle éprouvait envers son manque de délicatesse, aller rapporter au maître ce qui s’était passé n’était pas dans ses projets. Elle portait trop d’affection à l’incube pour vouloir qu’il soit puni. Quoi qu’il arrivait parfois qu’elle le trouve méritant, lorsqu’il se faisait réprimander. Malheureusement, espérer dissimuler l’odeur du sang frais aux narines d’un vampire tenait de la naïveté, et à peine eut-elle le temps de rejoindre sa chambre qu’elle recevait la visite dudit maître. Tentant vainement de masquer son épaule abimée sous le manteau qu’elle portait encore, évitant de se tourner face à lui, elle n’eut cependant d’autre choix que de répondre, lorsqu’il l’interrogea, assis près d’elle. Timidement, son regard s’était glissé sur lui, ses grands yeux encore un peu humide semblant le supplier d’être clément, alors que de ses deux mains, elle lui expliquait vaguement les faits. Incapable de lui mentir, mais ne souhaitant pas entrer dans les détails pour autant. Partagée entre la peur de voir Benedict encore puni et la crainte de décevoir son maître, qu’elle adorait. Et malheureusement pour elle, cela sembla suffire pour qu’il décide de corriger le chevalier. Surement que la mauvaise humeur qu’il trainait depuis la veille n’aidait en rien le cas du jeune homme, et la rouquine espérait sincèrement qu’il ne soit pas trop sévère avec lui. Elle l’avait déjà vu être puni, et souvent, sentait son cœur se pincer. Mais elle avait également apprit, malgré son jeune âge, qu’il fallait agir ainsi avec lui, si on voulait le tenir à sa place. Ce devait surement être pour cela qu’elle n’éprouvait aucune hésitation à le frapper, que ce soit à coup de pantoufles ou de chandelier, lorsqu’il agissait de façon déplacée. Autant dire que c’est une chose qui ne s’arrangea pas par la suite, la rendant quelque peu… Dangereuse pour un individu autre qu’un vampire.

Par la suite, ce fut donc Etelka qui prit soin de ses blessures, dans un certain silence. La jeune fille, à peine une adolescente, fixait la fenêtre, d’où parvenaient haussements de voix et cris rageur. Elle savait qu’ils étaient là, et l’air contrit qui marquait ses traits fins était sans équivoques. Elle était inquiète et triste. Et quand bien même la succube pouvait lui dire qu’il le méritait, elle se sentait coupable. C’est d’ailleurs pour cela qu’une fois seule, une petite heure plus tard environ, elle enfila son manteau et se glissa discrètement à l’extérieur, suivant les grognements rageurs pour finalement tomber sur son chevalier. Pendu à une haute branche d’arbre, se débattant comme un beau diable, mains liées dans le dos. Trop en hauteur pour qu’elle puisse lui être d’une aide quelconque. Quant à savoir comment il avait pu le mettre là, elle ne savait pas. Alors, simplement, elle allait rester là, le fixant, son manteau serré contre son corps fluet et délicat. Le vent s’amusant à la décoiffer, alors que la nuit défilait lentement, la lune pour seul éclairage. Elle le fixait, le regard encore un peu humide. Oubliant la douleur de sa cheville, les picotements de son épaule. Se disant qu’elle aurait préféré une soirée tranquille, prendre un bain avec lui, et écouter une de ses histoires de batailles. Au lieu de cela, elle se sentait coupable de le voir pendu là, par sa faute. Non pas choquée ou paniquée. Juste triste et coupable. De ses deux mains un peu tremblantes, il faisait froid ce soir, elle usa du seul langage qu’elle était capable d’utiliser, pour lui dire qu’elle était désolée. Ne sachant pas s’il était en colère contre elle ou non. Oh, le connaissant, il devait être fou de rage. Il suffisait de le voir s’agiter pour se sortir de ce mauvais pas. Pauvre Benedict. Ce fut cette même pensée qui emplit son esprit lorsque, peu avant le lever du soleil, voyant que le Baron ne venait pas le libérer, il se mit à gigoter plus rageusement encore, la branche cédant finalement. Cette même branche venant s’écraser contre le dos du malheureux, étendu au sol. Un couinement de douleur pathétique qui fit soupirer l’humaine, affligée et absolument désolée. Craignant qu’il ne la rejette, elle se rapprocha pourtant, doucement, caressant d’une main froide sa joue, tendrement, l’observant. Dans un silence total. Pour finalement lui faire signe de se relever, l’entrainant avec elle à l’intérieur. Aussi rapidement que sa cheville blessée pouvait le lui permettre. Histoire de prendre soin de lui, tout simplement.

❧ ❧ ❧
Le mois de Juillet était tout juste entamé, et un tas de touristes se trouvaient dans la région. S’approchant parfois un peu trop près du château, piétinant le domaine du maître sans le moindre respect. Angharad, en grandissant, avait appris à se faire attentive aux autres, et s’était bien rendue compte de l’inquiétude dudit maître, vis-à-vis de ces curieux et autres indésirables. Parfaitement consciente que personne ne devait apprendre la vérité sur les habitants de ses lieux, elle qui n’avait aucune affinité avec les êtres humains. Qui pourtant, étaient ses semblables, au contraire de ce trio de vampires. Eux qu’elle aimait plus que tout, eux qu’elle considérait comme sa famille. Étrange famille, il fallait en convenir. Mais qu’importe. Ce soir-là, il faisait relativement chaud, et depuis plusieurs jours déjà, elle n’était pas sortie, restant cloîtrée entre les murs du château. Et il fallait avouer que malgré son amour pour les lieux, l’adolescente de tout juste seize années avait besoin d’air. C’est pourquoi, après s’être longuement coiffée, tressant quelques mèches de sa crinière rousse, pour ensuite les attacher derrière son crâne avec un ruban accordé à la robe qu’elle portait, la demoiselle avait quitté sa chambre, partant à la recherche du chevalier. Bien trop souvent imprudente, elle savait cependant que sortir seule n’était pas la meilleure chose qui soit pour elle. Oh, la rousse avait tout d’une parfaite demoiselle en détresse, frêle et petite de taille, muette de surcroît.

N’ayant pas eu trop de mal à trouver son cher Benedict, ni à le convaincre de la suivre, le monsieur ne semblant pas voir d’un bon œil le fait de laisser la jolie poupée gambader toute seule dans la forêt. Peut-être craignait-il qu’elle ne se fasse dévorer par le grand méchant loup. Quoi qu’en y regardant de plus près, les trois être aux dents longues qui l’entouraient semblait bien plus dangereux qu’un loup. Aussi grand et méchant soit-il. Toujours était-il qu’à présent dehors, elle marchait d’un pas presque empressé en direction des bois qui bordaient les lieux, tenant le bras de son compagnon. La nuit était tombée depuis quelques temps déjà, mais il ne faisait pas réellement frais. La jeune fille aimait beaucoup se balader entre les arbres, profiter du silence des lieux, apercevoir quelques animaux sauvages, parfois. Elle aimait beaucoup les animaux, quoi qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de côtoyer autres bêtes que les chevaux de Benedict. Chose certaine en tout cas, les lieux étaient tranquilles. Tant mieux, car Angharad ne souhaitait aucunement rencontrer le moindre curieux ou touriste qui se serait osé à s’aventurer ici. Méfiante envers le monde extérieur, elle préférait nettement évoluer dans cet environnement qu’elle avait appris à connaître et aimer. Depuis quelques temps déjà, un mois peut-être, il lui arrivait de ressentir un léger embarras lorsqu’elle croisait le regard parfois insistant du chevalier ici présent. Elle s’épanouissait doucement, c’était une fait, se rapprochant de plus en plus d’une adulte fort charmante. Sans posséder les agréables courbes d’Etelka, elle supposait avoir un certain charme, d’après les compliments auxquels elle avait parfois droit. Et avec l’âge, surtout le sien, il y avait des sentiments qui commençaient à naître, des questionnements divers et variés. Pourquoi elle tentait d’être plus proche de Benedict, et se sentait toute chose dans ses bras, que ce soit au moment de dormir ou de prendre leur bain, qu’encore ils partageaient, très souvent. Avant, jamais elle ne se serait sentie embarrassée de se présenter nue devant lui, mais il y a deux jours, c’était tout autre chose. Gênée et rougissante, elle avait à peine osé le regarder. Mais à qui pouvait-elle donc parler de cela, ne sachant si c’était une bonne ou mauvaise chose ? Et, toute perdue à ses pensées, une moue pensive sur son faciès, elle fut sortie de ses considérations par un couinement plaintif. Grandement interpelée par ce son inattendu, elle lâcha le bras de l’incube, pour faire quelques pas, son regard scrutant les fourrés et buissons enchevêtrés, cherchant la source de cet appel. On aurait dit un animal. Elle en connaissait beaucoup, sans jamais les avoir vus. Les livres étaient pour ainsi dire sa seule source de connaissances et e références, en ce qui concernait le monde, si on mettait de côtés les trois vampires. Et ce fut avec grande surprise qu’elle finit par tomber sur un louveteau. Vu sa taille et son air tout à fait adorable, ainsi que perdu, voir même effrayé, elle comprit rapidement qu’il devait être encore très jeune. Que faisait donc sa mère, loin de sa progéniture ? Intriguée, elle demanda donc à son chevalier de chercher la mère de cette adorable boule de poils, qui toute tremblante sur ses pattes, tentait cependant de garder fière allure face à l’humaine qu’elle était. C’est ainsi que fut découvert le corps sans vie de la femelle, ou du moins, ce qui en restait. Difficile de savoir ce qui lui était arrivé, mais chose certaine, sans elle, son loupiot ne survivrait pas bien longtemps. Prise de pitié face à ces deux grands yeux humides, la rouquine n’avait pas hésité une seule seconde, n’écoutant même pas les protestations de son compagnon. Ni une ni deux, elle l’avait pris contre elle le petit animal effrayé, et le dissimula sous le manteau qu’elle avait enfilé avant de sortir. Au chaud, il finit rapidement par s’apaiser, couinant simplement, comme pour rappeler sa présence. Et, toute contente de sa trouvaille, elle avait fait demi-tour, pour rentrer.

Au fond, cela avait été stupide. Quoi que pas autant que penser pouvoir dissimuler une blessure quelconque, alors qu’elle vivait entourée de suceurs de sang. Filant immédiatement vers sa chambre, s’y enfermant sur le champs, elle relâcha le petit animal, qui fit quelques pas craintifs. Avant de décréter que ses oreillers lui plaisaient beaucoup, s’y couchant rapidement. Appuyée contre le battant de ladite porte, Angharad était en proie à un dilemme. Cacher son nouvel ami ou aller en parler au maître. Elle détestait lui mentir ! Et techniquement, cela était un mensonge de ne pas en parler, non ? Quoi que d’un autre côté… S’il ne savait pas, elle ne pouvait pas mentir. Toute plongée dans ses interrogations, elle avait fini par rejoindre le lit elle aussi, s’y allongeant de tout son long, observant le louveteau. Pauvre créature. Et, perdue dans sa contemplation, elle ne fit pas tout de suite attention à la personne qui venait d’entrer. Ce ne fut que lorsqu’elle entendit la voix du Baron qu’elle réalisa avoir été prise de court par les évènements ! Toute embarrassée, elle s’était redressée, tentant de cacher derrière elle la peluche vivante, cherchant quoi faire. Et sous le regard plus qu’insistants, et demandeur de réponses du vampire, elle n’eut d’autre choix que tout avouer. Une fois son explication muette achevée, elle s’était assise, le petit canidé sur ses genoux, flattant son échine doucement. Tout en le fixant de ses grands yeux, implorants cette fois-ci, elle lui fit une demande. C’était rare, elle qui n’était capricieuse qu’avec Benedict, en temps normal ! Elle voulait le garder. Promettant évidemment de bien l’élever, de le tenir propre et obéissant. Demande qui fut acceptée, après qu’elle l’ai envahi de regards larmoyants, usant de son charme innocent et adorable pour faire céder son maître. Qui fut gratifié d’une étreinte pleine de tendresse et d’amour de la part de l’adolescente, souvent démonstrative, pour ce genre de sentiments.

C’est ainsi donc que le loup finit par faire partie intégrante de la maisonnée, sous le nom de Benedict II. Pourquoi un tel nom ? Elle s’était justifiée en disant que c’était pour taquiner le concerné. Mais au fond, c’était surtout pour penser à lui lorsqu’il n’était pas auprès d’elle. Chose qu’elle ne risquait pas d’avouer à haute voix, pour rien au monde.

❧ ❧ ❧
Contrairement aux trois êtres qui vivaient avec elle, Angharad prenait de l’âge, doucement mais surement. Petit à petit, elle devenait une vraie femme adulte, avec toutes les caractéristiques nécessaires pour qu’on la reconnaisse comme telle. Oh, il fallait bien avouer que ses courbes ne pouvaient rivaliser avec celles d’Etelka, mais contrairement à bien d’autres jeunes femmes de son âge, elle s’en suffisait. Après tout, les compliments qu’elle recevait suffisaient à la conforter dans cette voix, et le fait de n’avoir pour ainsi dire personne envers qui se comparer aidait grandement à la chose. Ainsi donc, la jolie rouquine était des plus charmantes qui soit, il fallait l’avouer. Jolie poupée délicate et polie. Très bien élevée mais aussi cultivée. Qui pourtant pouvait se montrer bien capricieuses, lorsqu’elle n’obtenait pas d’un certain incube ce qu’elle désirait. Ou tout bonnement parce qu’il l’agaçait. Enfin, elle restait malgré tout une jeune fille tout à fait délicieuse. Et de bien des façons. Car en plus d’être –presque- toujours calme, et surtout, silencieuse, n’en ayant de toute manière pas le choix, ce n’était pas sans raison qu’elle avait été gardée en vie, et élevée de façon si consciencieuse. En grandissant, elle avait fini par apprendre les desseins de son maître. Quelque peu effrayée de prime abord, elle avait fini par accepter. Elle n’en avait pas le choix, et son amour pour son maître, quelque chose de purement paternel et enfantin, l’avait poussée à se faire à cette idée. Elle était là pour que le Baron puisse se nourrir de son sang. Un garde-manger vivant, ou de façon plus élégante, une pomme de sang, comme il se plaisait à le dire. Une tâche presque flatteuse. Et parfois troublante. Comme il y a deux jours.

Tranquillement assise devant sa coiffeuse, pensive et rêveuse, elle peignait distraitement sa longue chevelure rousse, le regard perdu dans le vague. Quelque chose obsédait ses pensées, depuis quelque temps. Elle venait d’avoir 20 ans. Délicate fleur tout juste adulte. Qui n’avait d’yeux que pour un seul être. Benedict. L’incube de son maître. Celui qui l’avait enlevée et auprès de qui elle avait grandi, depuis toute petite. Lui qui à ses yeux était tant de choses. Un frère et un protecteur. Parfois professeur. Une compagnie qui lui plaisait tant. Un si beau visage. Quand parfois elle l’observait, à la dérobée, elle ne pouvait s’empêcher de rougir discrètement. Elle savait qu’il n’avait pas le droit de la toucher, de quelque façon que ce soit. C’était un peu dommage. Enfin, elle n’en savait rien, on ne lui avait jamais rien enseigné quoi que ce soit à ce propos. Mais chose certaine, elle devait se garder de dire ce qu’elle avait sur le cœur au Baron ou à Etelka. Elle avait fini par comprendre qu’il voyait d’un mauvais œil le fait qu’ils soient trop proches, alors. Elle restait silencieuse, et en parlait à son fidèle loup de compagnie, qui avait bien grandit. Belle bête que voilà. Et si adorable, obéissante ! Oh, elle lui portait beaucoup d’affection. Là quand elle se retrouvait seule, quand elle était triste. Nichant son visage dans sa douce fourrure claire, alors qu’il collait son museau contre sa joue ou son épaule, gentiment. A moins qu’il n’éloigne le vampire lorsque sa maîtresse ne voulait pas qu’il la dérange. C’était qu’elle avait son petit caractère, la jolie rouquine ! Un sourire amusé naquit sur ses lèvres en y pensant, mais sa quiétude fut vaguement troublée par une soudaine présence. Rien de dérangeant ou hostile, non. C’était le maître. Tournant légèrement la tête vers lui, elle lui sourit tendrement, le saluant d’un hochement de tête. Alors qu’au début, elle était quelque peu effrayée par sa personne, elle avait fini par s’y faire, et à présent, se trouvait même plutôt tranquille, lorsqu’il était là. Le vampire, d’apparence si jeune, avait fini par prendre place derrière elle, récupérant de ses doigts blancs la brosse, pour continuer le travail. Surprise mais ravie, elle le laissa faire. Le silence était de mise, et cela n’avait rien de dérangeant, au contraire. Elle sentait simplement reposée et appréciait grandement qu’il prenne soin d’elle. Comme l’on coifferait une poupée. La brosse, faite de crins doux, glissait sur sa crinière orangée, d’une façon répétitivement apaisante. Durant plusieurs minutes. Avant qu’elle ne sente ses lèvres contre son crâne. Un tendre baiser qui la fit soupirer doucement, sourire aux lèvres. Dans le même mouvement, elle avait senti sa main effleurer sa nuque, puis le côté de son cou, écartant sa chevelure. La jeune femme soupira encore, pinçant doucement les lèvres, se doutant de ce qui se profilait, doucement. Il n’était jamais empressé, jamais brutal. Plein de douceur et de délicatesse, qui la mettait peu à peu à l’aise. Il lui avait fallu du temps pour s’y faire, malgré tout. Accepter le fait que ce n’était pas aussi douloureux qu’elle le pensait. Qu’il ne lui ferait rien de désagréable, au fond. Et à présent, il lui arrivait presque de souhaiter qu’il la morde. Sans comprendre pourquoi, mais… Cela avait quelque chose de plaisant. Troublant et indescriptible. C’est ainsi qu’un petit couinement étouffé s’était échappé d’entre ses lippes entrouvertes, tandis qu’elle sentait ses crocs affutés percer sa chaire. Son corps, légèrement, s’était tendu, alors qu’elle avait fermé les yeux. Une étrange sensualité émanait de cet instant, qui agitait légèrement son cœur, augmentant, de façon presque imperceptible, son rythme cardiaque. Pour que finalement il ne se redresse. Jamais il ne lui prenait beaucoup de sang, à vrai dire, évitant ainsi qu’elle soit étourdie. Les joues parfois rougies, mais c’était tout.

Rouvrant les yeux, elle vit alors la petite perle de liquide rouge se glisser lentement mais surement vers son décolleté, dévalant sa peau pâle, doucement. Pour être rapidement rattrapée et effacée par la langue du vampire. La faisant rougir, quelque peu troublée. Son regard croisa le sien, et elle sourit timidement, détournant ensuite le regard, froissant entre ses doigts le tissu de sa robe. Cela du surement amuser le baron, qui flatta gentiment ses cheveux, pour ensuite s’en aller. Laissant sa petite poupée troublée et un peu gênée. Se perdant à s’imaginer que cela n’avait pas été le Baron, mais Benedict. Cuisses légèrement resserrées, corps un peu tendue et frémissant, un soupir d’une certaine sensualité lui échappant. Pour ensuite réalisé l’absurdité de son fantasme, et rougir encore. Oh, si seulement…

❧ ❧ ❧
Enfermée dans ce placard, la jeune femme n’avait d’autre choix que de fixer l’obscurité. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, et le souffle court. En proie à une panique certaine, elle tentait de garder son calme, se faisant silencieuse. Mais difficile sachant que son souffle faisant penser à celui d’un buffle asthmatique. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, mais elle était terrorisée. Il y avait encore une dizaine de minutes à peine, elle était assise derrière son instrument favori, une harpe de très belle facture, s’entrainant, comme tous les jours, alors que Benedict, lui, était tout absorbé par son orgue. Il en était presque effrayant, parfois. C’était d’ailleurs lui qui l’avait dissimulée là, prenant même le soin de fermer à clef le fameux placard, lorsque ce cri qui lui avait glacé le sang avait retenti. Même elle l’avait entendu, si habituée au calme du château. Le moindre bruit trop fort devenait suspect. Elle n’était pas à l’étroit, si petite et frêle, mais avait malgré tout l’impression d’étouffer, ses deux mains plaquées sur sa bouche. De là où elle se trouvait, la rouquine n’entendait que des sons diffus, grognements et cris rageurs. Il y avait du grabuge, et plus que pour sa propre vie, c’était pour celle de sa famille qu’elle craignait. Que ferait-elle s’il leur arrivait malheur ? Oh, c’était affreux, d’être si impuissante ! De grosses larmes ne tardèrent pas à perler sur ses cils, roulant sur ses joues blêmes. Son être était étouffé par l’inquiétude et la peur, qui grandissaient, doucement mais surement. Trop surement.

Il y eut ensuite des pas dans la pièce, et une voix. Elle la reconnue comme étant celle du Baron, chose qui la soulagea. Frappant de ses mains tremblotantes sur la porte du placard, elle fut libérée. Toute éplorée et secouée, elle se serra contre lui, quelques instants, le temps de reprendre contenance. Pour ensuite quitter la pièce, de quelques pas. Des cris, encore. Terrifiants. Et il y avait des gens, morts, dans les couloirs. Ils n’évoquaient chez elle aucune pitié ou désolation. Non, toute son inquiétude était tournée vers sa famille. Cela dit, le vampire finit par lui sommer de rester en retrait, et de ne pas le suivre. Cela pouvait être dangereux. Contrariée, elle avait pourtant obéit, ou presque. Appuyée contre le mur, elle fixait le sol, tentant de sécher ses larmes trop nombreuses, qui lui brûlaient les yeux. Que faire ? Obéir sagement, ou s’assurer qu’ils allaient bien ? Reste dans son coin, impuissante, et risquer de perdre ces êtres chers à son cœur ? Imprudente de nature, elle finit par prendre le choix de désobéir. Filant dans les couloirs, elle tentait de les retrouver. Ce furent les cris déchirants de son chevalier qui la poussèrent à se presser un peu plus. Pour finalement les retrouver. Se glissant dans la pièce, le cœur battant, elle vit quelque chose qui lui glaça le sang. Le Baron agenouillé au sol, avec entre ses bras, Benedict, inanimé. Elle sentit sa gorge se serrer, et lorsque les mots du maître atteignirent ses oreilles, elle crut s’évanouir. Non non. Impossible ! Ils ne pouvaient pas… Elle ne réussit qu’à faire quelques pas, pour tomber à genoux auprès de Théron, pleurant toutes les larmes de son corps. Secouée par de gros sanglots, elle avait l’impression que son monde s’effondrait. La créature qui à ses yeux était comme une mère n’était plus, et celui pour qui son cœur battait parfois si fort sur le point de disparaître également. Jamais elle n’avait connu peine si grande, à vrai dire. Jamais. C’était là le pire cauchemar qui soit, et même lorsque l’incube fut sorti d’affaires, son cœur ne fut qu’à moitié consolé. Oh, sa peine n’était pas de la même mesure que celle de son maître, mais l’absence de la vampire se faisait cruellement sentir. Nombre de fois, elle s’était réveillée en sursaut et en pleurs. Terrifiée et triste. Longuement, elle était restée au chevet de Benedict, serrant une de ses mains dans les siennes, ne sachant que faire d’autre. Elle aurait voulu lui dire tant de choses, mais ne le pouvait. Et à présent, ils devaient s’en aller.

Deux ans s’étaient écoulés, depuis l’attaque cruelle et injuste du château et la mort d’Etelka. Deux ans où elle avait vu le Baron toujours plus triste, jours après jours. Perdant goût à bien des choses. Maladroitement, Angharad tentait de le réconforter un peu, que ce soit en jouant de la harpe, ou en lui tenant compagnie. Mais rien ne pourrait lui faire oublier la mort de la succube. Mais ce n’était pas la seule chose qui causait de la peine à la petite humaine. Vaguement, le maître leur avait expliqué qu’il allait devoir les envoyer autre part. Pour les protéger, peut-être bien. Et elle ne voulait pas s’en aller. Refusant de le quitter. Seulement, elle n’eut pas le choix, et du se résoudre à se préparer au voyage. A ses côtés, encore et toujours, Benedict II l’observait de ses grands yeux noirs, triste. Il savait que sa maîtresse avait beaucoup de peine. Le jour de l’attaque, elle l’avait finalement retrouvé, sans la cour. Assommé par les intrus, surement. Un fait qui n’avait fait qu’augmenter sa hantise pour les humains, alors que pourtant, elle faisait partie de leur race. Oh, il y avait aussi la peur. Elle ne connaissait rien ou presque du monde extérieur. Et quitter son pays la terrifiait. Ne sachant si elle saurait s’adapter ou non à une autre vie.

❧ ❧ ❧
Ils avaient été séparés. Voilà un bien cruel fait. Elle avait tout perdu, ou presque. On lui avait ôté celle qu’elle considérait comme sa mère. Après presque six mois passés ici, à Heartkiller, elle commençait à se persuader qu’elle ne reverrait plus son maître, un fait qui l’attristait un peu plus. Et pour finir, il y avait un mois de cela, environ, peut-être un peu moins, on l’avait séparée de sa dernière attache, à savoir, Benedict. La petite muette se sentait bien seule, à présent. Pourtant, elle n’était absolument pas maltraitée ou quoi que ce soit du genre. En effet, elle avait été offerte en tant qu’esclave à une des dirigeantes des lieux. La douce et charmante Esfir Bidgestone. Une vampire que la rouquine admirait, tant par le fait qu’elle était tout à fait jolie que sa gentillesse incroyable. Elle n’aurait pu rêver meilleure maîtresse, c’était un fait. Mais le manque était bien présent, son cœur encore pleurait ces lourdes pertes. Oui, même plus de deux ans après ce jour funeste, il lui arrivait de se réveiller en pleurs, encore. De sentir son être se retrouver empli de mélancolie et de chagrin. Pourtant, elle ne se plaignait pas. Affichant un sourire léger, jours après jours. Obéissant à la dauphine du mieux possible, sans faire de bêtises. C’était un peu tout ce qui lui restait, à vrai dire. L’affection de cette femme, qui même si elle ne la connaissait que peu, semblait l’apprécier sincèrement. De quoi lui réchauffer le cœur, un peu. Oh, et ce n’était pas comme si on lui avait ôté tout droit de voir son chevalier, loin de là. L’amitié entre leurs deux maîtres aidant, ils avaient obtenu le droit de se voir, de temps en temps. Des moments bien trop fugaces pour elle qui n’avait en rien perdu de son intérêt pour lui. Et lui, toujours, semblait être aveugle à cette passion qu’elle lui vouait, en silence. Car la poupée jamais ne serait douée de paroles.

La vie ici était différente. D’autres humains autour d’elle, avec qui elle devait se comporter avec douceur. Une chose à laquelle elle n‘était pas habituée, ayant grandi auprès d’êtres qui ne craignaient ni les coups de chandelier, ni le fil d’une lame bien affutée. Une autre façon de vivre. Moins de liberté sans pour autant se sentir prisonnière, loin de là. Elle devait tout bonnement s’y habituer. C’était soit ça, soit la mort. Oh, elle préférait cent fois devoir se plier à de nouvelles règles, quoi qu’encore toute troublée par cette île qui à ses yeux était pleine de mystères. Tant de choses à découvrir. Puis, il y avait elle-même. Ce cœur qui toujours réclamait le même être. Être qui ne semblait pas à même de s’en rendre compte, de percevoir ces sentiments que pour lui elle nourrissait. Espérant pour du vent. Surement. Surtout qu’elle ne pouvait plus se consoler en serrant conte elle cette bête qui portait le même nom du chevalier pour qui elle portait tant de passion. Égarée lors de leur arrivée plus que chaotique, elle ne l’avait pas revu, craignant qu’il ait péri. Pourtant, il s’agissait là d’un animal solide et vaillant, débrouillard. Qui sait.

Il suffisait de laisser le temps passer, filer doucement. Comme avant. Faire comme si tout allait bien, cacher tristesse et désarroi. Parce qu’ici, à Heartkiller, elle n’était plus chez elle. Et qu’une fois de plus, elle allait devoir s’y faire.



River Flows In You ❖ Britt


Dernière édition par Angharad S. Stelymes le Mar 1 Jan - 1:59, édité 32 fois
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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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Zéphyr E. Romanov

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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 20 Déc - 14:18

Bienvenuuuue and will he see how much he means to me ?  4179784117

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNN and will he see how much he means to me ?  3754190863 and will he see how much he means to me ?  3754190863 and will he see how much he means to me ?  3754190863 and will he see how much he means to me ?  3754190863 and will he see how much he means to me ?  3754190863 and will he see how much he means to me ?  3754190863 and will he see how much he means to me ?  3754190863 and will he see how much he means to me ?  3754190863

Si t'avais vu ma réaction en voyant Karen Gillan huhu

Haaaaan doctooor who me maaaanque vivement le chrismas special, même si ce sera tout pourri maintenant mais on va pas spoiler hein *nostalgique*

Bon courage pour ta fiiiiche que je me réjouis de liiiiiiiiire and will he see how much he means to me ?  985951499 and will he see how much he means to me ?  985951499 and will he see how much he means to me ?  985951499
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 20 Déc - 14:28

KAREN KAREN KAREN KAREN KAREN KAREN KAREN KAREN KAREN
and will he see how much he means to me ?  456023687 and will he see how much he means to me ?  456023687 and will he see how much he means to me ?  456023687 and will he see how much he means to me ?  456023687 and will he see how much he means to me ?  456023687 and will he see how much he means to me ?  456023687


BIENVENUUUUUUUUE OFFICIELLEMENT SUR LE FORUM !!!
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Bon courage pour ta fichette and will he see how much he means to me ?  474269382

Je vais éviter de refaire la folle hystérique, je vais donc me retenir and will he see how much he means to me ?  2641883990
Mais Karen quoi and will he see how much he means to me ?  456023687
Je t'adore déjà and will he see how much he means to me ?  3338944726 and will he see how much he means to me ?  3772864191 and will he see how much he means to me ?  3061566696 and will he see how much he means to me ?  2360309522 and will he see how much he means to me ?  2774444739
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Et tu as tout à fait raison Zéphyr, Dr Who ça manque trop, vivement les zodes sur Nowel and will he see how much he means to me ?  1780321627
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 20 Déc - 15:00

Zéphyr > me semble qu'un personnage de babar s'appelait Zéphyr tiens. HUHU. Elle nous fait à tous la même réaction. Karen est la déesse des roux, elle est tellement adorable and will he see how much he means to me ?  1780321627 and will he see how much he means to me ?  3061566696
Hu, j'ai tellement plus suivit la série, honte à moi !
Et merciiii Je ferais de mon mieux pour ne pas décevoir ! and will he see how much he means to me ?  3976445546

Esfir > MERCI JOLIE DEMOISELLE and will he see how much he means to me ?  1780321627
Bah, j'ai bien aimé ça moi What a Face
Huhu, je vous aime déjà aussi and will he see how much he means to me ?  3061566696
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 20 Déc - 16:42

OMG KAREN GILLAN and will he see how much he means to me ?  4205929361and will he see how much he means to me ?  3754190863and will he see how much he means to me ?  3754190863and will he see how much he means to me ?  456023687 Elle est trop trop magnifique and will he see how much he means to me ?  456023687

D'ailleurs, j'ai sorti Rozen pour l'occasion xD On manquait de rousses par ici, je me sentais seule and will he see how much he means to me ?  363119242
Mais maintenant la TEAM ROUSSE VA PRENDRE LE POUVOIR and will he see how much he means to me ?  3263540273 and will he see how much he means to me ?  368657891and will he see how much he means to me ?  368657891
and will he see how much he means to me ?  2442362772and will he see how much he means to me ?  2442362772

Sinon, BIENVENUUUUUE ICI ! Dans notre monde de licornes cinglées and will he see how much he means to me ?  210220837and will he see how much he means to me ?  163515833
Bon courage pour ta fiche et hâte de voir ce que tu vas faire and will he see how much he means to me ?  3754190863
Et puis si tu as des questions n'hésite pas ;)
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 20 Déc - 17:35

Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche!
Tu disposes de 7 jours pour la terminer! Si tu as besoin de plus de temps, n'hésite pas :)
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 20 Déc - 20:19

HAAAAAAAAAAAAAAAAAW !!!!!! and will he see how much he means to me ?  1780321627

Bienvenue ici ! J'espère que tu t'amuseras, sincèrement and will he see how much he means to me ?  3011711443

Si tu as des questions n'hésite pas What a Face

Des bisous love ! and will he see how much he means to me ?  2774444739
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyVen 21 Déc - 7:10

L'accueil sur la cébé fut particulier and will he see how much he means to me ?  3011711443and will he see how much he means to me ?  3011711443
ca m'étonne pas les gens adorent faire peur aux nouveaux ici and will he see how much he means to me ?  368657891
BIENVENUE SUR HK and will he see how much he means to me ?  1780321627and will he see how much he means to me ?  1780321627
Bonne chance pour ta fichette and will he see how much he means to me ?  3754190863
Et si tu as des questions and will he see how much he means to me ?  3011711443
N'hésite pas à nous mporner and will he see how much he means to me ?  3860099365

and will he see how much he means to me ?  3693930609
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyVen 21 Déc - 10:57

Et bien rebienvenue sur Hk demoiselle ^^

Me réjouis de lire ta fifiche si ton perso est aussi foufou que l'autre chevalier roumain qui traine par ici and will he see how much he means to me ?  3754190863
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 27 Déc - 16:04

and will he see how much he means to me ?  Vampire_kiss__by_apple_pai
and will he see how much he means to me ?  1440637669
Allez, finis vite cette fiche ! \o/ Courage !
Oh, aussi folle que moi peut-être pas, mais folle assurément. and will he see how much he means to me ?  3011711443
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 27 Déc - 16:26

La folle elle te pouet and will he see how much he means to me ?  2774444739

Et promis je la termine aujourd'hui (j'y crois) and will he see how much he means to me ?  3263540273
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyVen 28 Déc - 13:59

Bienvenue jolie rousse !!! and will he see how much he means to me ?  2523394935
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Esfir C. Bridgestone
the demon angel-faced
the demon angel-faced
Esfir C. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 2253
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 05/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Là où je me trouverais...
✤ EMPLOI/LOISIRS : Reine à plein temps & Trésorière de la famille / Manger, dormir, gouverner, rêver, acheter! xD
✤ HUMEUR : Curieuse...

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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyMar 1 Jan - 16:24

TADAM and will he see how much he means to me ?  1780321627

Depuis le début, je suivais ta fiche et je la lisais attentivement à chaque paragraphe que tu postais... et je dois dire que je suis totalement in love de ta fiche and will he see how much he means to me ?  3754190863 and will he see how much he means to me ?  3754190863
J'adore, j'adore, j'adore and will he see how much he means to me ?  456023687
Ton écriture, ton histoire, j'aime beaucoup ton personnage and will he see how much he means to me ?  3754190863
Je suis heureuse que tu sois mon esclave et ainsi, pouvoir rp avec toi and will he see how much he means to me ?  2176505670


JE TE VALIDE AVEC PLAISIR and will he see how much he means to me ?  456023687



bienvenue parmi nous !
Une nouvelle aventure commence pour toi


→ Félicitation! Les membres du staff sont heureux de t'apprendre que tu es validé(e)! Nous te souhaitons donc la bienvenue parmi nous et sommes heureux de te compter parmi nos membres!

→ Maintenant que tu es validé(e), vérifie tout de même que nous n'avons pas oublié de rajouter ton avatar dans le bottin et que nous t'avons aussi ajouté au bon groupe. Vérifie également ton rang si tu fais parti des vampires!

→ Si tout est OK, tu peux désormais te lancer dans l'aventure HeartKiller et aller créer ta fiche de liens et de RPs!

→ N'hésite pas à remplir ton profil, à faire une demande de rang ou de lieux si tu souhaites RP dans un endroit en particulier.

→ Mais aussi de voter régulièrement sur le top site de la PA! C'est important pour la pub du forum. Et puis, un petit click ce n'est pas grand chose (a)
N'hésite pas aussi à faire de la pub autour de toi :)

→ Surtout, n'oublie pas de souhaiter la bienvenue aux nouveaux, c'est important pour une bonne intégration! Et pourquoi pas faire des demandes de liens et de RPs après?

→ Et pour finir, toute l'équipe espère que tu t'amuseras bien sur HeartKiller :)




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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyMar 1 Jan - 17:48

HAN and will he see how much he means to me ?  1780321627

Merci ma maîtresse adorée and will he see how much he means to me ?  3061566696
Contente qu'elle t'ait plue, j'avais peur de l'avoir un peu bâclée ! Enfin bon. J'ai hâte de rp avec toi and will he see how much he means to me ?  3860449573
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MessageSujet: Re: and will he see how much he means to me ?    and will he see how much he means to me ?  EmptyJeu 3 Jan - 23:59

    Bienvenue parmi nous sublime Esclave!!! and will he see how much he means to me ?  456023687 and will he see how much he means to me ?  456023687
    Je sens que Satyne va t'adorer What a Face and will he see how much he means to me ?  175176866
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