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 Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge...

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Opium L-S. DeMaestri
L’Étrangeté est le condiment nécessaire de toute beauté
L’Étrangeté est le condiment nécessaire de toute beauté
Opium L-S. DeMaestri

✤ LETTRES A LA POSTE : 590
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 09/10/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Près de ma maîtresse Rozen, à la bibliothèque, dans les jardins, dans ma tête xD
✤ EMPLOI/LOISIRS : Libraire & Bibliothècaire du Palais / Parler à ma conscience *.*
✤ HUMEUR : Paumée

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MessageSujet: Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge...   Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge... EmptyMar 6 Nov - 1:36





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Quand le Loup rencontre
le Petit Chaperon Rouge...




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Il se faisait bien tard à HeartKiller. Les humains dormaient à point fermés – du moins, on l'espère pour eux – et les créatures de la nuit en profitaient pour sortir de leur torpeur et gambader comme des jeunes chiots fous sur l'île ! Ceci est un peu exagéré, il faut l'avouer, mais la nuit était Reine de toutes choses et protectrice des vampires. Comment ne pas être enivrée par la joie et l'euphorie de pouvoir vivre la nuit ? Courir plus vite... ressentir les éléments extérieurs plus intensément... ses sens sur-développés.. sentir son corps tout entier devenu une arme dangereuse... Oui, il n'y avait rien de plus enivrant que l'odeur du sang qu'on pouvait ressentir à plus d'un kilomètre à la ronde. Quelle extase ! C'était d'ailleurs dans cet état d'esprit que la jeune et belle Opium se promenait seule dans la jungle. Euphorique, dynamique, joyeuse... elle n'était pourtant pas en train de chasser... mais de chanter et danser comme une cinglée échappée d'un hôpital psychiatrique, faisant voler les oiseaux et faire fuir les bêtes à l'opposée de la vampire. Seule au milieu de la jungle, elle prenait la vie comme elle venait, tranquille et sereine. Ce qui n'était pas toujours le cas. Et cette beuglante incessante commençait à taper sur les nerfs de Nessie qui ne disait pas un mot... du moins, pas encore... « I love rock'n'roll ! » chantait-elle à voix haute, sautant par dessus les branches aussi légère qu'une plume. « So put another dime in the juke box, baby ! » continuait-elle, écouteurs dans les oreilles, son IPod dans une main, se dandinant à droite à gauche, remuant les cheveux dans tout les sens comme une star du rock ! Elle chantait en mettant son IPod devant ses lèvres, levant le bras en l'air comme si elle était face à une foule en délire... seule dans la forêt, mais qu'importe, elle était partie dans son délire.


En effet, cela faisait bien longtemps qu'elle n'était aussi joyeuse. Avec ses nombreux cauchemars à répétitions, cette Nessie qui n'en faisait qu'à sa tête, Opium était loin d'avoir le sourire aux lèvres. On va dire que cette joie a été provoquée grâce à sa maîtresse, Rozen Blackout, secrétaire de l'Empereur. Il faut dire qu'elle était bien tombée la petite, elle aurait pu tomber sur un vampire de bas-étage, mais non. Elle fût recueilli par une noble qui plus est se trouve être la secrétaire de Cesar ! Une chance, elle qui a toujours aimé le pouvoir ! Enfin, Nessie, pas Opium. Qu'importe, elle se sentait privilégiée ! Même si elle respectait l'Empereur, Opium devait avouer qu'elle le craignait aussi. Elle n'aimait pas se retrouver seule dans la même pièce que lui. Elle avait peur qu'il se jette sur elle pour la tuer ou la violer ! Oui, certes, c'est assez barbare, mais ce n'est pas de sa faute si elle le craint autant ! Nessie lui racontait que des histoires, mais Opium avait du mal à discerner le vrai du faux. Alors, ne sachant si l'Empereur violait tout ce qui bougeait, la belle succube préférait rester discrète, mais surtout collée à Rozen... à savoir si cela était une bonne stratégie ou pas vu que la secrétaire n'était pas vraiment appréciée par Sa Majesté ! Les rumeurs vont vite au Palais... et il faut avouer que Nessie est la première a casser du sucre sur les autres. A croire qu'elle sait tout avant tout le monde... ce qui fait parfois peur à Opium quand elle y pense... elle est censée être dans sa tête... elle ne peut pas savoir des choses que même Opium ignore ?! Devenait-elle folle ? Ah oui mince ! Opium l'est déjà. Et en plus d'être folle, elle était décalée. « I love rock'n'roll ! » chantait-elle en contournant les troncs d'arbres un à un tel un vol de papillon, agile et rapide. Elle était carrément seule au monde, c'était le cas de le dire ! « So come on take your time and dance with me ! » « Opium... tu me fatigues... » Nessie venait de parler d'un ton las. Opium ne l'entendait pas.


D'ailleurs, pour ce qui est de cette joie si soudaine, c'est grâce à sa maîtresse Rozen. Mais les raisons n'ont pas été expliquées ! Opium est tout simplement heureuse parce que sa maîtresse lui a donné deux jours de repos. Plus de chasse aux humains durant deux jours ! Plus de compte à rendre pendant deux jours ! Plus rien à faire à part se faire plaisir durant deux jours ! Et Opium était dans cette optique de se faire plaisir en rendant visite à son meilleur ami, Nathanaël, un humain atteint d'une maladie grave. Drôle d'amitié entre un humain et une vampire, mais la passion pour le dessin et la beauté de l'art les ont rapprochés. A tel point de devenir presque inséparables. Cependant, il est vrai qu'Opium est assez instable. Donc quand elle sent qu'elle va commettre une bêtise, elle évite au maximum de croiser Nate, de peur de se jeter sur lui ne le reconnaissant plus. Dansant et chantant donc en pleine jungle, la succube pensait se diriger vers la cabane de Nate, mais pas du tout. A force de remuer dans tous les sens sans regarder son chemin, Opium s'était carrément paumée. Se trompant d'endroit, elle s'en rendit compte quand Nessie lui cria littéralement dessus « MAIS TU VAS CESSER DE BEUGLER ! » ordonnait-elle, donnant une horrible migraine à Opium qui se recroquevilla sur elle-même, tête dans les mains. Enlevant rapidement ses écouteurs et rangeant son IPod dans la poche de son jean destroy, elle se releva, mécontente. « T'es folle ! Arrête de me crier dessus ! » « Je te crie dessus parce que tu me gaves ! Okay ?! » La voix de Nessie raisonnait comme le bruit d'un tambour. « Et puis... regarde où tu es d'abord... tu n'es pas au bon endroit... » lançait-elle à Opium en chantonnant légèrement. Nessie savait pertinemment où elle se trouvait, mais en aucun cas elle lui dirait. Ainsi donc, la succube pris le temps d'observer les environs avant de s'apercevoir qu'elle ne reconnaissait aucun arbre, ni rien. La cabane de Nate ne se trouvait pas ici, c'était sûr et certain. Opium se mit une tape sur le front, désespérée. « Je n'ai plus qu'à faire demi-tour... » disait-elle défaitiste. Soudainement, par l'ouïe très fine qu'elle a obtenue grâce à sa nouvelle nature vampirique, elle pu entendre des voix s'élevaient au loin. Elle tourna légèrement la tête en direction des sons, ne voyant rien du tout à part la pénombre du soir. Aucune lumière... entendait-elle d'autres voix ? « Nessie... dis-moi que je n'hallucine pas, mais que toi aussi tu entends des voix ? » demandait-elle inquiète. Les voix continuèrent à parler dans un murmure inquiétant alors que Nessie prenait son temps pour répondre. « Je les entends aussi... et elles ne sont pas dans ta tête ma chère ! » lançait-elle ironiquement. Ni une, ni deux, par surprise, Opium se mit à courir en direction des voix. Au bout de quelques minutes à peine, elle se stoppa nette derrière un tronc qui était tombé au sol, se cachant derrière la mousse épaisse. De loin, elle observait une sorte de grande cabane, une maison spacieuse et qui faisait vraiment tâche dans le décor. Plutôt une taverne comme tombée du ciel par mégarde, il était même difficile de trouver cet endroit. Vu l'état de la jungle, cela m'étonnerait qu'elle soit beaucoup visitée à cet endroit. Pourtant, Opium s'y trouvait et rongée par la curiosité, elle ne peut s'empêcher d'avancer vers la taverne. Prudente, à pas de loup, elle devait voir ce qui s'y passait à l'intérieur. Une lumière tamisée rouge vive reflétait sur les vitres de la taverne, mais plus elle s'approchait, plus cela ressemblait à un bar. Bref, c'était une sorte de mélange indéfinissable pour la succube. Arrivée accroupie sous une fenêtre, elle leva doucement la tête pour qu'au moins ses yeux puissent voir quelques choses. Mains sur la bordure de la fenêtre comme une petite fille qui fouinait, elle observait à travers les verres floutés des formes. Des silhouettes qu'elle n'arrivait pas à déterminer. En tout cas, il y en avait plusieurs. De la musique raisonnait, elle pouvait entendre les vampires parler, rire, chanter... et une humaine crier ! Ce crie soudain fit baiser la tête d'Opium se recroquevillant sur elle-même par peur d'être vue par quelqu'un.


Après quelques minutes, la porte s'ouvrit, laissant tracer une vive lumière rouge sur le sol, éclairant quelque peu les environnements. Sous un masque et une cape, un homme sortie rapidement, marchant d'un pas décidé hors des sentiers battus. N'écoutant que son courage – ou sa folie – elle pris l'initiative de le suivre. Elle ne pouvait pas le laisser filer surtout que parmi les nombreuses conversations, elle a entendu à plusieurs reprises le nom de « Cesar ». Si elle n'était pas aussi folle, elle penserait que cela ressemblerait à un complot... elle n'avait pas tort, la seule chose, c'est qu'elle l'ignorait elle-même. Suivant donc l'homme au masque, elle marchait à pas feutré, restant assez loin pour ne pas qu'il l'entende. « T'es suicidaire ! Je ne veux pas mourir, laisse-le partir ! » chuchotait Nessie comme si on pouvait l'entendre. « Tais-toi, tu vas nous faire repérer ! » Mais alors que Nessie l'avait distraite, Opium avait marché sur une branche, la faisant craquer. C'était suffisant pour qu'on remarque sa présence. Et cela ne se fit pas attendre. D'un mouvement rapide, l'homme mystérieux avait pivoté sur lui-même, ne bougeant plus, fixant la belle succube. Opium avait cessé aussi de bouger, paralysée par la peur. « Et on fait quoi maintenant ? » demandait Nessie pas très rassurée. « J'en sais rien... » répondait Opium d'une toute petite voix...
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MessageSujet: Re: Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge...   Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge... EmptyMer 28 Nov - 0:14

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Opium & John
« Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge... »

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L'heure tournait lentement. Si bien que j'avais l'impression que la journée était interminable. Assis dans mon bureau j'entendais l'aiguille de l'horloge tourner, comme un bruit incessant. Hypnotisant et agaçant également. Tic... Tac... L'heure avance, le soleil se couche... La nuit reprend ses droits. J'étais sourd à la nuit qui tombait, j'écrivais des rapports à la lueur d'une bougie comme autrefois. Pendant ma vie humaine j'adorais cela, écrire à la lueur d'une bougie avec un feu crépitant dans la cheminée. Malheureusement je ne sentais plus la chaleur, il était inutile pour moi d'allumer un feu de bois. Mais j'aimais cette atmosphère feutrée que m'apportait la flamme de cette simple bougie. Je ne souffrais d'aucun maux, et de ce fait cela faisait plusieurs heure que j'écrivais sans me lasser. La plume de mon style courrait sur le papier, écrivant des mots dont j'oubliais la signification une fois notée. Non j'avais la tête ailleurs cela ne faisait aucun doute. L'esprit loin, l'esprit torturé. Pourtant tout allait bien dans ma vie cela ne faisait aucun doute, mon enfant dormait dans la pièce à côtés. Son repos calme me rassurait. Il était si tranquille avec moi qu'il s'endormait aussitôt le visage posé sur l’oreiller. Alice ? Tout allait bien. Nous étions heureux, amoureux et complice comme avant. Passionnel aussi c'était certain. Il suffisait de nous regarder pour le deviner. Nos regards l'un envers l'autre étaient si peu discret que je supposais que quelque hommes de la cours se posaient des questions. Ils pouvaient parler autant qu'ils le voulaient, les ragots ne nous atteignaient pas. Comme à l'époque il n'existait qu'elle et moi.

Mais cela n'était pas dangereux ? De s'enfermer dans un monde où nous étions les seuls maîtres et rois. Si sans doute. Mais nous avions toujours fonctionné comme ça. Et ce n'était pas maintenant que cela allait changer. Nous étions dans les extrêmes. Nous nous aimions, tout simplement. Avec un soupir las je posais enfin le stylo sur le bureau et me laissais tomber en arrière contre le dossier de mon fauteuil. Si j'avais encore été humain mon dos m'aurait sans fait atrocement souffrir. Mais je ne ressentais rien. Ma peau était froide, mon cœur ne battait plus. Mon regard se posa sur mes mains, plus jamais mes doigts sembleraient chaud au contact de la peau d'Alice. Une statut de marbre, condamnée à vivre pour l'éternité tel le mort que j'étais. Mais que m'arrivait-il ce soir ? Moi qui étais si heureux d'habitude je sentais une fatigue et une lassitude envahir mon être tout entier. Je n'avais pas dormis de la nuit, impossible de fermer l’œil. Je savais ce qui me préoccupait ce n'était pas un secret. Enfin si en quelque sorte. Seul Cesar était en courant car je l'avais prévenu. Ce soir se tenait une réunion au club des damnées. Je faisais parti des membres d'honneur, l'un des premiers arrivés. De ce fait ma présence était quasi obligatoire. Je ne m'en réjouissais pas non, je redoutais de plus en plus ces réunions où l'on critiquait l'empereur et où l'on préparait des plans pour le faire chuter. Et puis si à l'époque j'étais heureux de servir sa majesté. Aujourd'hui je craignais pour ma vie. J'avais mon fils, ma femme et à tout moment on pouvait découvrir que j'étais un espion de sa majesté. Un infiltré. Si cela se savait alors j'étais mort... Mais c'était mon devoir et il était hors de question pour moi de refuser d'aider mon empereur et ami. Je jetais un coup d’œil à l'horloge, l'heure tournait et surtout la nuit allait tomber. Il était temps pour moi de m'habiller et de me préparer à une nuit de débauche.

Pour ce soir j'avais réussi à donner une excuse à Alice. Comme quoi je devais travailler. Elle n'était pas au courant de mon rôle dans ce club néfaste. Il valait mieux, je refusais de lui faire prendre un quelconque risque.Lorcan et Satyne étaient sanguinaire, et c'est sans scrupule qu'ils s'en serraient pris à ma femme. Je me levais, étirais mon corps faussement endoloris par des heures à rester assis et partis d'un pas rapide vers ma chambre. Je ne pris pas la peine d'allumer la lumière et marchais dans le noir le plus complet. Après tout que pouvais-je risquer ? Une attaque ? Non c'était moi le plus dangereux dans cette maison cela ne faisait aucun doute. Cette pensée me fit sourire alors que j'arrivais dans ma chambre. J'ouvris ma chemise et la laissais tomber au sol, puis fis de même avec mon jean clair. Je devais passer inaperçue comme toujours... Je pris un tee-shirt noir et un jean noir, enfilais le tout et pris également ma cape noire et le masque blanc. Par cette cape et ce masque personne ne pouvait nous reconnaître. Cela semblait comme être une sorte d'égalité entre nous dans le club. Comme si aucun de nous n'était supérieur à un autre. Qu'elle bêtise ! Bien-sur que certain étaient supérieurs ! Mais ce règlement imposait cette tenue, soit ! Je me pliais aux règles pour mieux me faire accepter. Même si je n'avais plus rien à prouver. Je sortis de ma chambre et allais vers celle de mon enfant qui dormait encore. Sans bruit, à pas de loup j'entrais dans la pièce et vins déposer un tendre baiser sur son front. Il dormait comme un ange, magnifique comme jamais. Après une dernière caresse sur sa joue froid je quittais définitivement ma demeure. Je fermais à clé derrière moi et d'un pas rapide pris la route vers la foret. La nuit venait à peine de tomber et le calme régnait sur HeartKiller. Un calme reposant, tranquille. Avant d'entrer dans la foret sombre je sortis mon téléphone et écrivis un cour message pour Alice. Quelques mots d'amour qu'elle aurait à son réveil. Je n'aimais pas la laisser sans nouvelle, et celle nuit encore je ne faisait pas exception à la règle. Juste à l'entrée de la foret je dépliais la cape noire et l'enfilais ainsi que le masque blanc. Personne ne pouvait me reconnaître comme cela, j'étais invisible. Un dernier coup d’œil vers la ville et je me fis englober par les ténèbres.

Pas que j'avais peur non au contraire. Le noir et le silence me calmait et m'apaisait. Et puis j'aimais cette foret. Elle me rappelait les contes des frères Grimm que je lisais à Sebastian parfois. L'endroit avait quelque chose de magique, presque féerique. Rapidement j'entendis le bruit caractéristique de nos réunions. Des rires, des paroles et bruits de pas un peu partout autour de moi. La silhouette de la taverne qui abritait nos réunions se dessina devant moi. L'endroit faisait hors sujet dans le décor, mais réellement. Et surtout c'était pratiquement inaccessible pour ceux qui ne connaissaient pas. J'enlevais le masque et me dirigeais vers l'habitation. Je toquais à la porte d'entrée et le silence se fit. Plus un bruit, les rires avaient cessés. « Ton nom ? » Toujours aussi aimable ! Cela me réchauffait le cœur. J'entendais la voix mais je ne voyais rien cela avait le don de m'agacer ! « Azazel. » Après l'annonce de mon nom de code le bruit de la serrure se fit entendre. Azazel... Le nom d'un des démons Hébraïques. D'après la légende cette être damné vivrait dans le désert. Et pourtant je trouvais que ce nom avait beaucoup... D'élégance oui. C'était donc logique pour moi de l'avoir choisis. Un homme que je ne voyais pas m'ouvris la porte et les salutations fusèrent. J'offris un sourire à l'assemblée réunis autour d'une table remplie de verres de sang. Je voyais leur visage, et je n'avais qu'une envie c'est leur hurler qu'ils étaient des traîtres, répugnant et grouillant comme des rats. Mais au lieu de ça je gardais mon sourire et acceptais même le verre de sang qu'un des vampires nobles présent m'offrit. Dans un coin j’aperçus Lorcan, je lui fis un signe de tête qu'il me rendit avec un sourire. Je l'aimais bien, et je devais avouer ne pas comprendre la rivalité qui existait entre Cesar et lui. Mais je ne cherchais pas à savoir, il était inutile d'énerver celui qu'on appelait Satan au sein du club. Et puis mon rôle était d'apporter des informations à l'empereur afin que le club ne prenne pas le pouvoir, pas me mêler des affaires de famille. Trop compliqué.

La réunion allait commencer, je le compris lorsque je sentis le parfum d'un ou d'une humaine envahir l'air. Et une musique lente, presque malsaine résonner dans la pièce. Nous étions tous réunis et les sujets fusèrent. Tous portant sur l'empereur et les différentes manière de le faire sombrer pour prendre sa place. Je m'ennuyais et cela ne fit qu'empirer lorsque je vis plusieurs vampires se jeter sur l'humaine pour planter leurs crocs dans la moindre partie de peau visible. Son cri me vrilla les tympans alors que je terminais ma coupe d'un trait. Des animaux, c'était comme ça que je les voyais. Des vrais bêtes sans aucune notion de savoir-vivre. Et ils osaient se dire noble après ça. Des esclaves de leur soif oui, voilà ce qu'ils étaient. Je devais reconnaître qu'à l'époque torturer une humaine m'aurait amusé, où du moins distrais pendant quelques minutes. Mais maintenant cela me lassait plus qu'autre chose. Et la réunion tournait en rond, le sang coulait à flot, beaucoup étaient déjà à moitiés ivres et un seul sujet tournait en boucle, Cesar et encore Cesar. Je posais mon verre sur le premier meuble que je trouvais avec un soupir. Des yeux je cherchais quelqu'un de sobre, ou du moins à peut prés. J'allais partir je n'en pouvais plus. Cela faisait sans doute 1 heure que j'étais là, et il me semblait que c'était une éternité. Un jeune dans un coin semblait sobre ou du moins avoir moins bu que la plupart des vampires de la pièce. Je m'approchais de lui et lui demandais avec un sourire. « Peux-tu me rendre un service ? Si l'on se posa la question, Azazel à quitté les lieux pour une urgence. Je te revaudrais ça... » Il acquiesça en riant légèrement, il semblait partager mon ennuis cela ne faisait aucun doute. Il devait être nouveau car je ne le connaissais pas. Enfin je sortis de la taverne et remis mon masque. Tout de suite l'air frais m'enveloppa et je me sentis mieux, plus reposé. La fraicheur me faisait du bien et même si j'entendais toujours rire et chanter, ça n'avait plus d'importance. Je pris la route vers la foret pour rentrer chez moi et me reposer. J'en avais besoin, je n'en pouvais plus. Crac... Un bruit pratiquement imperceptible pour un humain, mais que j'avais bien entendu. Je me retournais vivement pour tomber nez à nez avec une jeune fille, vampire ou succube si j'en jugeais par l'absence de battements provenant de sa poitrine. Alors comme ça on ose me suivre ? Qui était-elle ? Et surtout que me voulait-elle ? Je ne l'avais jamais vue dans les environs, elle ne faisait sans doute pas partie du club. Elle n'osait pas bouger, paralysée par la peur. Elle pouvait oui ! Car je n'avais qu'une chose en tête, ma couverture qui allait voler en éclat si elle s'amusait à parler. J'étais tranquille elle ne pouvait voir que mes yeux sous le masque. De ma vitesse plus développé qu'un simple humain je m'approchais d'elle, ma main droite se posa sur son cou pour la faire reculer vers un arbre et la plaquer dessus sans aucune douceur. Sous la violence l'arbre bougea mais ne se brisa pas, et heureusement ! J'étais sans doute un peu sec et cette fille ne devait pas être méchante, mais j'avais une mission et surtout j'étais l'espion de l'empereur. Je ne pouvais pas me permettre de prendre des risques. Ainsi tenue d'une poigne de fer je l’empêchais de bouger et surtout de s'enfuir. Je voulais mes réponses. « Tu es qui toi ? Et pourquoi tu me suis ? » Sec, dur, froid. C'était elle qui décidait de la suite des choses. La vie ou la mort...

© Chieuze

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Opium L-S. DeMaestri
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MessageSujet: Re: Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge...   Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge... EmptySam 2 Fév - 15:04




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Quand le Loup rencontre
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Figée sur place, elle fixait le vampire masqué qui ne bougeait pas non plus. Il la toisait du regard. Elle pouvait voir à travers son masque son regard dur et menaçant. La première impression qu'elle avait été celle que cet homme n'était pas présent pour s'amuser, il n'était pas très ravis de la voir, mais alors, pas du tout. Opium se demandait si elle devait bouger ou pas. Si elle restait, l'homme allait forcément venir à sa rencontre. Si elle partait, il allait la courser pour la rattraper. Dans les deux cas, elle était foutue ! Car, oui, elle ne savait pas qui elle avait en face d'elle. S'il était plus âgé qu'elle, s'il était un ennemi du Royaume ou s'il était tout simplement un détraqué sexuel à la recherche de sa future proie ! Et si cela était bien le cas... Opium était vraiment, mais alors vraiment dans la merde jusqu'au cou ! Si son cœur battait encore, il cognerait intensément dans sa poitrine, lui donnant la nausée. Mais cela n'était pas le cas. Son cœur ne battait plus... elle n'avait aucune nausée... elle avait peur... cette peur qui l'a paralysait de tout son être sans lui tordre les boyaux. Comme si son corps était une statue de pierre, sans vie. Telle était la triste réalité des vampires. Il ne ressentait presque plus rien, ni même la douleur au ventre qu'on pouvait ressentir quand on avait peur. La jeune femme se demandait vraiment pourquoi elle avait suivi cet homme. On dit que la curiosité est un vilain défaut... en ce moment-même, Opium le pensait réellement. C'est sa curiosité qui risque de lui coûter la vie, à son grand regret. Mais la belle brune avait confiance. Du moins, elle pensait que rien ne pouvait lui arriver parce qu'elle était la succube de Rozen Blackout, la première secrétaire de l'Empereur Cesar. Si elle devait à mourir ou à disparaître, cela se ferait savoir et cela l'étonnerait fortement s'il n'y aurai aucune conséquence. Rozen irai remuer ciel et terre pour la retrouver et retrouver le coupable pour lui faire payer ses méfaits. Oui, Opium se sentait confiante, avant que Nessie vienne lui annihiler la dernière parcelle d'espoir qu'elle avait en elle. « Tu crois vraiment que si tu disparais, qu'une armée de vampires viendra te chercher sous les ordres de Rozen ? J'te ferais dire que Cesar ne la porte pas dans son cœur ! Il va donc en avoir rien à foutre d'elle et de sa succube, donc de toi et de moi, de nous ! T'as intérêt à bouger ton p'tit cul si tu ne veux pas mourir ! JE NE VEUX PAS MOURIR ! » hurlait-elle ces derniers mots à l'intention d'Opium. Cette dernière affichait une légère grimace de douleur. Quand Nessie criait, cela provoquait des migraines à Opium et elle avait mal aux oreilles. Mais Nessie n'avait pas tellement tort... d'après les rumeurs, Cesar ne porte vraiment pas Rozen dans son cœur, alors, que peut-il en avoir affaire de sa succube schizophrène qui se parle à elle-même et peint des tableaux plus gores les uns que les autres ? Non, vraiment, il n'en aura rien à faire et même pire ! Limite si ce ne serait pas une bonne chose de se débarrasser d'un cas social comme Opium. Ça ferait une meilleure réputation pour l'île... Opium chassa cette pensée négative de son esprit. Nessie avait le chic pour la démoraliser et lui donner des idées noires. La belle brune tentait de reprendre un peu espoir, mais surtout du courage. Il était absolument hors-de-question qu'elle se laisse faire et s'il le fallait, elle laisserai Nessie prendre le dessus au dernier recours... et elle peut vous assurer que ce ne sera pas joli à voir.


Nessie conseillait donc à Opium de prendre ses jambes à son cou et de courir le plus vite possible en direction du Palais. « Et s'il me rattrape ? » demandait Opium d'une voix pas très rassurée. « Tu me le laisse, je vais lui faire sa fête ! » répliquait Nessie d'une voix hostile, plus destinée à l'homme qu'à Opium. Alors que Nessie avait l'habitude de toujours faire la misère à Opium, cette fois-ci, elle la soutenait, quitte à prendre sa défense. D'un côté, quand la vie d'Opium était en danger, la sienne était forcément en danger aussi. Si Opium venait à mourir, Nessie aussi. Elle n'avait donc pas le choix de vouloir la protéger, tout d'abord pour ses propres intérêts. Certes, il est vrai que Nessie tient un peu à Opium, mais en aucun cas elle viendrait à se l'admettre. On se demande même si elle le sait... Opium fit donc un pas en arrière. Un seul pas. Mais cela suffit à déclencher la fureur de son adversaire. Elle n'eût même pas le temps de faire quoi que ce soit qu'elle se retrouva plaquée violemment contre un tronc d'arbre. Main portée à la gorge, il ne lâchait pas prise alors qu'Opium s'agrippait à ses avant-bras pour tenter de lui faire déserrer son emprise autour de sa gorge si fine, sans succès. Opium se disait vraiment qu'elle était tombée sur un psychopathe et qu'elle aurai mieux fait de faire demi-tour que de suivre les voix. Quant à Nessie, elle voulait lui défoncer le visage ! « Laisse-le moi ! Laisse-le moi j'te dis! » s'énervait-elle dans la tête d'Opium, ne rassurant pas cette dernière. Avoir deux personnes agressives, une en face d'elle et l'autre dans sa tête, n'arrangeait pas son cas. « Tu es qui toi ? Et pourquoi tu me suis ? » La conversation était lancée. Si on pouvait appeler ça une conversation des plus normales. Il voulait connaître son identité. Opium hésitait. Elle ne voulait pas qu'il sache qui elle est, ce serait prendre des risques, un élément de pression, une faille ? D'ailleurs, aussi bien qu'elle s'en souvienne, Rozen lui déconseillait de révéler son identité à qui que ce soit, surtout si cette personne l'a menaçait. « Je suis ton pire cauchemar sale ordure ! Retire ton masque si t'es un homme ! » continuait à s'énerver toute seule Nessie comme si elle était sur un ring, gants de boxe aux poings. * Tais-toi bon sang ! * répliquait Opium sèchement dans sa pensée. Il ne fallait pas qu'elle parle à voix haute si elle ne voulait pas qu'il l'achève directe ! Opium tentait de prendre une grande inspiration – quelque peu difficile vu la pression exercée sur sa gorge – avant de répondre, quelque peu gênée et pas très sûre de la décision qu'elle venait de prendre. « Je... je me suis perdue... je pensais retrouver mon chemin en vous suivant... » Ce qui pouvait paraître totalement logique. Personnellement, si on avait dit cela à Opium, elle aurai cru l'histoire. Mais si on l'avait dit à Nessie, elle l'aurai déjà décapité ! « Et tu crois vraiment qu'il va avaler tes salades ?! » se foutait royalement Nessie d'Opium, quelque peu énervée car, comme on le sait déjà, elle ne souhaitait en rien mourir. Nouvelle pression au niveau de la gorge. Apparemment, l'homme hésitait à croire son histoire. « Je ne suis pas méchante... » chuchotait-elle d'une petite voix. « Poule mouillée ! » répliquait sèchement Nessie. Elle voulait vraiment lui faire la peau pour qu'elles puissent s'enfuir ! Et si cela continuait ainsi, Nessie n'allait pas tarder à surgir des profondeurs pour laisser apparaître toute la noirceur de son âme. Et cela n'allait pas être une bonne chose pour l'homme, qu'il soit plus âgé qu'elle ou pas... Manquait plus qu'à attendre le sort que lui réservait l'individu masqué. Mais il était certain qu'Opium n'avait rien de menaçant, manquait plus qu'à savoir si l'homme était assez perspicace pour le lire sur son visage...



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MessageSujet: Re: Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge...   Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge... EmptyMer 6 Fév - 21:48

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Opium & John
« Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge... »

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Il y a plusieurs choses que je ne supportais pas. Je venais d'une famille où l'éducation était stricte voire militaire. Et même si je n'avais pas manqué d'amour mon père était un homme ferme. Il avait des principes et c'est avec fierté que je me rendais compte que l'éducation qu'ils m'avaient donnés était précieuse. C'était ce genre de valeurs que j'essayais de transmettre à mon fils. Étant un enfant adorable il se pliait facilement à mes règles. N'étant pas un père trop rigide je lui laissais beaucoup de liberté tout de même. Mais c'était ainsi que j'avais grandi et que mon enfant grandirait également. Mais si il y avait une chose que je supportais encore moins était qu'on me suive. Pire qu'on m’espionne. C'était précisément ce que faisait cette jeune fille. Certes si elle n'avait pas fait de bruit je ne l'aurais sans doute pas entendu mais cela ne changeait rien. Je ne pouvais accepter qu'on me suive surtout en sortant du club. Je risquais ma place pire... Je risquais la vie d'Alice, de Sebastian mais aussi la mienne. Et je ne pouvais accepter que leur vie soit en danger. La jeune femme n'était pas humaine. Je ne pouvais pas entendre son cœur battre et pourtant, si elle avait été mortelle il se serait déjà emballé depuis longtemps. J'avais tendance à prendre un malin plaisir à faire peur aux êtres vivants. Malheureusement ce soir mon plaisir tombait à l'eau car même si je l’empêchais de respirer, je ne pouvais entendre son battement cardiaque battre plus fort. Pourquoi ? Tout simplement car elle était déjà morte. Enfin en quelque sorte. C'était comme cela que l'on pouvait se considérer. « Je... je me suis perdue... je pensais retrouver mon chemin en vous suivant... » Bien... C'était sans doute la pire excuse que j'avais jamais entendu. Quoi que Sebastian m'en avait sorti des belles aussi mais là n'était pas la question. Elle voyait un homme avec une longue cape noire ainsi qu'un masque et elle pensait qu'il pouvait être ingénieux de le suivre ? Elle se payait royalement ma tête à cet instant j'en étais certain. Et justement je n'aimais pas qu'on se moque de moi, surtout venant d'une inconnue. Ma colère décupla et je serrais un peu plus mes doigts contre sa gorge. Si fort qu'elle en avait du mal à respirer.

Un sourire mauvais naquit sur mes lèvres. J'étais heureux de mon effet et si elle avait des doutes sur mon envie de lui faire du mal, à présent elle pouvait être sure que je n'hésiterais pas à attaquer. Après tout elle était quoi ? Simple vampire ou sans doute succube grâce à sa beauté. Et alors ? Un vampire de plus ou de moins passerait inaperçu. Et un succube... Il y en avait tellement qu'il ne serait pas difficile de la remplacer. Peut-être son maître serait triste d'apprendre sa mort mais cela passerait. D'ailleurs je ne savais même pas son nom. Elle avait refusée de me répondre quand je lui avais demandée qui elle était. Je ne l'avais jamais vue sur l'île où au palais. Cela m’agaçait car j'aimais savoir l'identité des gens que je croisais, encore plus quand j'avais leur vie au creux de ma main. Lentement je m'approchais d'elle pour que mes lèvres ne soient qu'à quelques centimètres de son oreille. Dans un murmure j’ajoutais « Mensonge... » Elle mentait et il ne fallait pas être devin pour le comprendre. Mais je voulais tout de même qu'elle sache que je n'étais pas idiot et que j'avais compris que ses intentions étaient tout autre. Mais quoi ? Pourquoi me suivait-elle réellement ? Avait-elle reconnue mes yeux ? Non elle ne pouvait pas se baser sur si peu tout de même. C'est au même moment qu'elle parla d'une toute petite voix. « Je ne suis pas méchante... » Bon certes je la tenais d'une telle manière que l'air passait difficilement dans ses poumons. Je sentais sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration, doucement... Lentement je relâchais la prise que j'avais autour de sa gorge. Sans pour autant me reculer je restais face à elle. Seule ma main restait autour de son cou, sans serrer juste d'une prise ferme et dure. « Essaye de t'enfuir ou fais un pas de travers et tu es morte. Maintenant dis moi qui tu es, j'aime savoir à qui je parle. »

Seulement j'en oubliais ce pourquoi j'étais là. La réunion... Elle était sans doute terminée depuis et pourtant nous n'allions pas tarder à croiser des vampires. Et croise d'autre membre me serrait pénible. Pour tout dire je ne m'entendais pas avec eux. Trop d'hypocrisie cela me donnait la nausée. Je luttais contre l'envie de laisser cette jeune fille ici. Mais si c'était le cas les autres membres de la confrérie n'hésiteraient pas à le tuer pour préserver leur secret. Pourtant... Je n'avais nulle envie qu'elle meure. Quelque chose dans ses yeux me faisait croire en ses paroles, qu'elle n'était pas méchant. Où alors elle était une parfaite comédienne et cela lui attirerait la mort. Mais là n'était pas la priorité. Je la pris pas le bras et la tirais vers un coin plus reculé dans la forêt. Un lieu où nous pourrions être tranquille et surtout où il était impossible qu'on puisse croiser quiconque. Surtout à cette heure-ci. C'était un simple endroit caché par des arbres et des buissons. Un lieu calme que seul les habitués de cette forêt pouvait connaître. Les rayons de la lune venaient doucement éclairer ce petit coin de tranquillité, donnant une impression de calme et de paix ici. Après cette soirée... Cela me faisait du bien je devais l'avouer. C'est au même moment que je posais les mains sur le masque blanc qui couvrait mon visage pour le retirer. Je le laissais tomber à terre ainsi que la cape qui couvrait mon corps. M'offrant à son regard. Je venais sans doute de faire un erreur car je ne connaissais pas cette fille et maintenant elle savait qui j'étais. Où du moins à quoi je ressemblais. Il ne lui serait pas difficile de venir tout rapporter à quelque chose qui m'attirerait des ennuis. Pourtant je n'arrivais pas à lire de la méchanceté dans ses yeux comme si... En quelque sorte elle était innocente. C'était idiot certes mais c'était comme ça. Et j'en avais tellement vu en 300 ans que je n'arrivais plus à être étonné de rien. Je me tournais vers elle, guettant sa réaction. Fixant son regard bleu azur que la lune rendait plus beau encore. « Alors tu vas me dire qui tu es ? Et surtout... Que me veux-tu ? »

Une simple question, calme sans hausser la voix. Oui cela changer. Mais je devais avouer que l'idée de me faire surprendre pas un membre du club me rendait nerveux. Et à la simple évocation de perdre ma couverture dans la confrérie pouvait me rendre agressif. Je m'étais sans doute montré trop violent avec cette jeune fille. Et maintenant je m'en voulais. Elle avait l'air jeune et pleine d'innocence, où peut-être était-ce un simple masque. Était elle une très bonne comédienne ? Je pouvais en douter car elle semblait vraiment étonnée quand je m'étais retourné et que je l'avais vue. Mais l'erreur était possible et peut-être était-elle envoyé pour espionner le club... Où faire tomber ses membres. Je ne pouvais qu'attendre ses réponses pour être sur de ses intentions.

© Chieuze



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Opium L-S. DeMaestri
L’Étrangeté est le condiment nécessaire de toute beauté
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MessageSujet: Re: Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge...   Quand le Loup rencontre le Petit Chaperon Rouge... EmptyJeu 14 Fév - 15:56




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Quand le Loup rencontre
le Petit Chaperon Rouge...




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Opium savait qu'elle ne devait pas mentir, du moins, maquiller la vérité. Elle savait que dire n'importe quoi pouvait la conduire à sa perte si le vampire qu'elle avait en face d'elle avait l'intention de la tuer. La jeune femme ne voulait en aucun cas mourir, ce qui était logique après tout. Quelle mort bête, me direz-vous ! Se promenant tranquillement dans la jungle, elle tomba nez-à-nez avec un homme masqué, sûrement un psychopathe de première ! La vie était faite de hasards malencontreux et fortuites, telle cette rencontre que la jeune femme ne se serait jamais imaginé. Se retrouver plaquée contre un arbre, gorge écrasée par une main, sans aucun échappatoire, hormis la mort si elle osait prendre la fuite. Elle savait que ce n'était pas la meilleure des solutions, mais en avait-elle le choix ? Pouvait-elle se permettre de rester sous l'emprise de ce malotru ? Son instinct de survie était développé, mais celui de Nessie encore plus. Alors que la jeune femme tentait de contrôler sa peur et de raisonner, Nessie ne penser qu'à s'enfuir, assailli par cet instinct de survie tellement féroce qu'il en arracherai l'herbe au sol sur son passage. Parfois, Opium se demandait, si sans Nessie, elle aurait pu survivre aussi longtemps. Elle savait que Nessie était plus forte qu'elle, plus solide, plus hargneuse. Opium savait bien qu'elle n'avait pas sa force de caractère, se laissant faire par ce parasite. Nessie ne s'empêchait jamais de la rabaisser, tout était moyen de pression. A force de lui rappeler qu'elle n'était bonne à rien, Opium finissait par le croire. Le problème dans tout cela, c'est que la jeune succube est une battante dotée d'une force de caractère beaucoup plus solide que Nessie, basée sur la naïveté et l'amour. Elle est capable de grandes choses, mais tout cela est entravée par Nessie, ce parasite. Opium est une sorte d'héroïne tragique, mais une héroïne qui s'ignore... Pourtant, elle a du mal à imaginer vivre sans Nessie. Depuis son enfance, elle a entendu des voix par dizaine se succéder les unes après les autres, parfois en même temps, continuant sans cesse à déverser leur flot de paroles incessantes ! Toutes ces voix qu'elle a pu entendre tambouriner dans son esprit, mais une seule a surpassé toutes les autres. Une seule du nom de Nessie comme si elle les avait toutes dévoré une à une. Prenant ainsi place dans l'esprit de la belle pour ne plus jamais en partir. Creusant son nid, chassant férocement les autres voix pour garder jalousement sa place. Évidemment qu'Opium entendait des voix, cela lui arrivait fréquemment, mais Nessie était toujours là pour les supplanter et les faire partir. A croire qu'elle était la succube de la jeune femme. Jalouse, possessive, Nessie ne supportait pas qu'Opium puisse être entourée. Elle voulait la garder pour elle, par amour, par égoïsme ou pure folie ? Elle voulait qu'elle reste dans sa solitude, sa mélancolie, ses peurs, ses cauchemars, sa tristesse, sa colère, sa fragilité dans lesquels elle n'hésitait pas à appuyer pour bien faire saigner les blessures. Nessie était un monstre d'égoïsme et de fourberie ! Ne supportant pas une possible liberté de la belle, voulant la contrôler à tout prix, avoir le dessus sur elle, lui faire subir les pires maux qu'elle n'a encore jamais vécu ! Ô que oui ! Nessie était une putain de garce, qui, pourtant, prenait toujours la défense de sa partenaire quand elle était embêtée, en danger. A croire qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait lui faire la misère et c'était bien le cas. Opium est son jouet et le restera aussi longtemps qu'elle le décidera... A moins que l’héroïne qui sommeille en Opium prenne un jour place dans son esprit et dans son cœur... Alors, dans ce cas-là, Nessie ne sera plus qu'un vague souvenir... D'ailleurs, le faut-il ?


De ce fait, fasse à la peur d'Opium, Nessie ne pouvait s'empêcher de se moquer d'elle. Elle voulait prendre le dessus, mais elle n'y arrivait pas, pas cette fois-ci. Elle savait qu'elle sous-estimait son hôte, mais elle était tellement dans le dénie profond qu'elle ignorait tout. Opium était tout et n'était rien à ses yeux, tout était le paradoxe des sentiments de Nessie. Alors que la succube espérait que son mensonge puisse paraître crédible aux yeux de l'homme masqué, elle le vit se rapprocher dangereusement de son visage. Si son cœur battait encore, il cesserait toute forme de vie à cet instant-même ! Il lui murmura un mot, un seul mot, mais qui, pourtant, réussi à redoubler la peur de la belle. « Mensonge ! » Opium se pinça les lèvres, fermant les yeux. Elle avait menti et maintenant, elle allait en payer le prix, elle le savait, le sentait. Elle voulait crier, mais cela ne servirait à rien à part la faire mourir sans attendre une seule seconde de plus. Mais que faire alors ? Elle se défendit donc comme elle pouvait en tentant d'articuler son innocence, même si cela était quelque peu pénible par la main qui serrait sa gorge, bloquant quasiment son souffle. Heureusement qu'elle était un vampire, sinon, elle serait tombée dans les pommes par manque d'oxygène. Mais rien à faire, à croire qu'il était impossible pour elle de prouver son innocence. Elle tentait de trouver une solution. Elle ne pouvait pas rester ainsi indéfiniment. Dévoiler qu'elle est la succube de Rozen Blackout ? Ce nom ferait-il trembler l'inconnu ou au contraire, le ferait sourire ? A-t-elle des chances de survie si elle prononçait le prénom de sa maîtresse ? Aurait-il assez de poids pour peser lourd dans la balance ? Elle n'en savait rien et elle ne voulait pas prendre le risque. Elle ne voulait pas mettre sa maîtresse en danger si cet individu se révélait plus vieux que cette dernière, cruel et surtout, du côté des méchants. Alors que cette fille était un paradoxe à elle toute seule, elle voyait la vie d'une façon très manichéenne. Elle était le mélange des deux sans même s'en rendre compte. Ainsi donc, Opium oublia volontiers l'idée de dévoiler l'identité de sa maîtresse pour une autre solution... moins glorieuse, mais sûrement plus efficace. Comme presque à chaque fois, elle utilisait Nessie telle une arme à ses risques et périls. Car, dès que Nessie est lancée, on ne peut plus l'arrêter et on peut toujours courir pour qu'elle rende le corps à Opium, à part si elle s’endort ou qu'on lui mette un bon coup dans le visage. Mais n'allez pas croire que seule Nessie était cruelle, Opium n'est pas en reste, mais n'aime pas ce côté là. Pourtant, c'est un fait, la succube est une créature de la nuit sanguinaire, il faut donc qu'elle l'accepte. *Et... si je te laisse faire... tu nous sors de là ?* Pensait Opium à destination de son invité, qui prenait plaisir à lui répondre. « Évidement, comme toujours ! » L'orgueil peignait sa voix sans aucune once de retenue. Opium hésita quelques instants, puis, ferma les yeux et doucement, tentait de se laisser aller, de ne plus penser à rien, de faire le vide dans son esprit pour laisser place à Nessie et sa fourberie. Mais l'inconnu pris l'initiative d'enlever sa main de la gorge de la succube, faisant de nouveau hésiter cette dernière. Elle ouvrit aussitôt les yeux pour fixer l'homme. Surprise et angoissée, elle ne savait plus quoi penser. « Essaye de t'enfuir ou fais un pas de travers et tu es morte. Maintenant dis moi qui tu es, j'aime savoir à qui je parle. » Devait-elle fuir malgré les recommandations de l'homme ? Ou devait-elle rester sagement ainsi, quitte à ne toujours pas repartir chez elle, auprès de sa maîtresse ? Il ne faisait que la menacer depuis le début et même si cela lui faisait monter une colère indescriptible, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur. Après tout, qui n'aurai pas peur face à un individu qui vous menace ? Personne. Il lui reposait toujours la même question, mais Opium ne voulait rien dire, elle ne pouvait pas. Elle préférait mourir plutôt que de dévoiler son identité et mettre ainsi sa maîtresse en danger. Une bravoure qu'elle s'ignorait et avait du mal à comprendre d'où cela pouvait venir, mais c'était en elle. Elle mettait simplement cela sur le compte de la folie. Elle ne savait pas de quoi était capable cet homme, s'il était un assassin, un vengeur ou autre. Elle se méfiait cruellement. Pour le faire patienter, elle hocha légèrement la tête de haut en bas pour lui confirmer qu'elle ne s'enfuirait pas. « C'est le bon moment, il a baisé sa garde, va-t-en ! » souffla Nessie. La belle brune hésita avant de refuser. « Mais t'es conne ou quoi ? CASSE-TOI ! » s'énerva le parasite, abasourdie par la décision dérisoire de son hôte. Elle était complètement inconsciente. « Si tu as peur, laisse-moi faire. Laisse-moi prendre ta place... » Sa voix était ferme, mais elle s'était radoucie comme pour l'influencer, ce qui était le cas. Opium en avait la migraine à force de réfléchir. Elle était torturée, prisonnière entre deux feux, ne sachant quoi faire, ni comment le faire. Et puis cette Nessie qui n'arrêtait pas de l'embêter, cela n'arrangeait pas son cas. « Je... Je suis... » commença-t-elle à articuler quand l'homme masqué changea de comportement subitement. Il avait l'air aux aguets, surveillant rapidement les environs d'un seul mouvement de tête. Il semblait lui aussi angoissé, quelque chose le perturbait, Opium pouvait le voir à l'attitude nerveuse et saccadée de ce dernier. « Vous allez bien ? » demanda quand même la jeune femme. Nessie ria de plus bel, trouvant vraiment son hôte pathétique. « Depuis quand on demande à son potentiel meurtrier s'il va bien avant de commettre son crime ?! » lança-t-elle d'un tel sérieux que la moquerie était indécente.


C'est alors que l'homme masqué tira Opium par le bras pour l'emmener plus loin. La peur submergea de nouveau la succube, exprimant un minimum de refus à le suivre en traînant des pieds. D'un côté, si elle ne le suivait pas, il pouvait lui arracher le bras... même scénario si elle tentait de se débattre. Ainsi donc, elle s'imaginait les pires scénarios qui défilaient un à un dans son esprit. Meurtre dans un coin sombre et reculé... Viol et violence avant de la tuer... Torture de plusieurs jours avec viols à répétitions puis la mort... Les pensées de la belle n'étaient pas des plus rassurantes. « Je t'avais dit de me laisser faire, ça va mal tourner cette histoire. » *Oooh SHUT UP !* répliqua aussitôt Opium, énervée et épuisée par ce perpétuel combat spirituelle. De ce fait, on n'entendait plus Nessie se manifester, sûrement vexée. Pauvre petite, va ! Opium continuait à suivre l'homme – bien malgré elle -, pour se retrouver en plein milieu d'une clairière éclairée subtilement par les rayons de la lune. Opium ouvrit de grands yeux agréablement surpris. Elle ne connaissait pas cet endroit. Et sur le moment, elle ne pouvait s'empêcher de penser à la fameuse scène de Bella et Edward dans la clairière, des scènes de tendresse et de romantisme mielleux, mais pourtant contagieux. Sauf que dans la situation dans laquelle se trouvait Opium, il n'y avait rien de romantique, c'était plutôt morbide. Elle ne pût s'empêcher d'esquiver un sourire avant de se remettre en mémoire qu'il y avait danger et qu'on n'était pas dans un film. « Vous... Vous allez me violer ? » demanda la jeune femme d'une toute petite voix pas très rassurée. Sa plus grande peur était sûrement le viol, allez savoir pourquoi, mais elle craignait toujours le pire. Elle avait fait quelques pas en arrière, se tenant droite malgré l'angoisse qui peignait ses traits si délicats. Elle était une beauté époustouflante. A se demander si la peur ne la rendait pas au sommet de sa beauté, un chef-d’œuvre vivant ! Elle aurai pu charmer n'importe qui ici présent, même cet inconnu, mais elle n'en avait aucun intention, éprouvant plus le dégoût à son égard que la moindre sympathie. C'est alors qu'il retira son masque. La brune ouvrit de grands yeux surpris. Et paniquée, elle plaqua ses deux mains sur son visage, cachant ainsi ses yeux. Elle se tourna en même temps, quelque peu courbée sur elle-même. Elle ne voulait pas voir son visage, elle signerai son arrêt de mort ! Pourquoi enlevait-il son masque ? Était-il fou ou était-ce une ruse pour la condamner ? Avait-il cette sournoiserie pour lui montrer son visage avant de la tuer ? Histoire d'avoir une bonne raison de le faire... Manquerai plus qu'il ait une morale ! « On va mourir... » lançait Nessie, dépitée et fataliste. « Je n'ai pas vu son visage, je n'ai pas vu son visage... » répétait-elle pour se rassurer, toujours son visage fourré dans ses mains. « Moi, je l'ai vu. » répliquait-elle, naturellement. Opium resta interloquée. *Comment as-tu pu le voir ? Je ne l'ai même pas regardé !* « Mais je vois tout moi, pas besoin d'avoir tes yeux ! » *Tu racontes n'importe quoi, t'es obligée de voir à travers mes yeux.* « Pas forcément... je suis une voix, pas un corps. » finissait-elle par répliquer avec une telle évidence que cela laissa Opium sans voix. Elle ne manquait pas d'air ! La jeune succube hésitait à se retourner. L'homme ne disait pas un mot, il ne s'était même pas rapproché d'elle. A croire qu'il attendait vraiment qu'il la regarde. Après une poignée de minutes sans rien faire, Opium se mit droite, enlevant doucement ses mains de son visage. Elle devait le voir. Savoir contre qui elle allait se battre. Elle était déterminée à affronter ses peurs, à affronter l'homme. Marre d'être la victime, il était temps de devenir ce qu'elle a toujours rêvé d'être : une battante !  C'était donc avec hésitation qu'elle pivota doucement sur elle-même pour faire face à l'individu qui n'était plus masqué. Elle avait le regard dur, fixant l'homme. Son visage lui était foncièrement familier, mais elle n'arrivait pas à poser un nom sur ce visage. Elle l'avait déjà vu quelque part, c'était certain, mais où et quand ? « Tu es folle Opium, complètement folle ! Par ta faute, on va mourir ! » maudissait-elle entre ses dents. Si elle avait été à la place d'Opium, tout son corps se serait raidit. « Alors tu vas me dire qui tu es ? Et surtout... Que me veux-tu ? » L'homme lui avait posé une nouvelle question, qui, il fallait dire, Opium n'était pas très réceptive, n'ayant répondu à aucune de ses questions depuis le début. Elle le fixait toujours durant quelques instants avant de déclarer d'une voix claire et étonnamment calme. « Je ne vous veux rien. Je veux seulement rentrer chez moi. Mais je suis tombée sur vous, ce qui a malencontreusement modifié ma soirée. » Limite si elle ne lui faisait pas un reproche. Ce qui était le cas, mais pas forcément opportun. Elle hésita de nouveau à parler, se mordillant la lèvre inférieure. « Je vous ai suivi par curiosité...». Elle avait une petite voix. Elle vacillait entre l'assurance et l’inquiétude. « Pourquoi avoir enlevé votre masque ? » demanda-t-elle, hésitante. C'est vrai qu'il n'y avait aucune logique dans ce geste, sauf si on voulait installer un lien de confiance ou tout simplement faire preuve de cruauté avant de tuer. « Je... Si je vous dis qui je suis... vous me laisserez en vie ? Vous me laisserez partir ? » finit-elle par demander calmement, plus volontaire qu'au début. Elle n'avait toujours pas pour optique de dévoiler son identité, tout dépendrait des réponses de l'individu aux yeux foncés... « A moi aussi il me dit quelque chose... » lâcha Nessie comme un cheveu dans la soupe, songeuse.

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