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 Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John

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MessageSujet: Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John   Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John EmptySam 3 Aoû - 19:58

Gabriel & John

« Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. »

La nuit avait déjà bien avancée, à mesure qu'il voyait les minutes défiler il sentait l'angoisse monter. Assis sur un des canapés du salon il avait un verre de sang frais dans la main. Il ne l'avait pas touché, il se contentait de fixer un point invisible en face de lui sans détacher le regard, sauf pour regarder l'horloge et s'angoisser encore plus. Gabriel n'était pas rentré de la nuit, de la journée même. Et si John avait l'habitude des escapades de son esclave et ami, il avait toujours un message ou un coup de fil de ce dernier pour le rassurer et lui donner sa position. L'avocat avait envoyé Kayne à la recherche de Gabriel mais rien, impossible de le trouver. Alors comme tout maître un peu trop attaché à son esclave John commençait à se demander où il pouvait être. Plus qu'un simple esclave, Gabriel était pour John un ami, un confident et son témoin de mariage. Jamais il ne se serait permis de fuir toute une nuit sans lui donner des nouvelles ce n'était pas son genre, et même si il avait souvent la tête en l'air et qui ne faisait pas grand chose, il prévenait au moins. John ne lui imposait que cette seule et unique règle, un avantage d'être le chouchou du patron !

Pour son plus grand étonnement il était seul chez lui ce soir, son fils était avec sa belle mère pour préparer le mariage. Il avait prévu de se reposer ou de travaille jusqu'à ce que le soleil se lève mais ce petit imprévu lui avait gâché la soirée et lui occupait la tête, un peu trop à son goût. Il sentait que quelque chose n'allait pas, il ne savait pas comment l'expliquer mais il était sur que quelque chose ne tournait pas rond et qu'il allait avoir des surprises dans la soirée. Et pas les plus accueillante. Cela l'angoissé car ça lui rappelait la nuit où ses parents avaient été tués, il y avait la même ambiance électrique dans l'air, la même angoisse palpable sans qu'on ne sache d'où elle vienne. Ce soir là ses parents avaient été à cran et lui n'avait pas pu se concentrer un peu sur un quelconque passe temps. Et pour la première fois depuis des années il sentait le même malaise dans l'air, il se refaisait des films comme un vrai paranoïaque. Comme avant, comme quand ces 3 hommes avaient toqués chez eux pour massacrer toute sa famille et faire de lui un monstre sans scrupule et sans compassion. Mais c'était avant, avant Heartkiller et sa nouvelle vie. Avant qu'il ne retrouve Alice et qu'il n'adopte son petit Sebastian. Avant qu'il devienne quelqu'un d'autre tout simplement.

Bien-sur personne n'allait rentrer chez lui et tout saccager ce soir, mais il craignait la venue d'un visage amical pour lui annoncer que Gabriel avait été capturé ou qu'on avait retrouvé son corps dans une clairière ou sur la plage. Il s'attendait à cette éventualité et c'est sans doute cela qui lui faisait le plus peur. Il appréciait Gabriel, trop peut-être mais il n'avait pas pu s’empêcher de développer une tendresse toute particulière pour l'humain. Lui qui était si fragile, avec un passé digne des pires romans dramatique. Il ne voulait pas penser à ça, pas maintenant. John n'était pas idiot et il savait que la protection qu'il offrait à son esclave faisait des jaloux et provoquaient des critiques chez les nobles. La seule chose qui empêchait qu'il soit jeté avec les exclus était sa condition de noble, d'avocat de Cesar et de gérant du KillerBurger. Sans ça il aurait été banni sans plus de cérémonie car il traitait trop bien ses esclaves. Il ne les battait pas et ne les mordait pas, il avait tué à une époque mais tout ceci était fini pour lui. Il avait des passades où il appréciait la chasse, mais ça ne lui prenait pas du jour au lendemain comme ça et rare était les fois où Gabriel avait eu une plaie à la gorge. Pour cela les vampires regardaient d'un œil mauvais le jeune esclave et son maître, les nobles surtout qui avaient la fâcheuses tendances à se mêler de tout et n'importe quoi sur l'île. Mais John faisait sa vie et il ne prêtait pas attentions aux critiques. Jusqu'à ce soir du moins.

Il craignait que Gabriel soit tombé sous les crocs d'un vampire un peu trop jaloux ou d'un noble même, qui pour faire enrager l'avocat avait eu la bonne idée de s'attaquer à son esclave et tout fraîchement, futur témoin de mariage. Cette annonce avait scandalisé quelque vieux vampires de l'île qui trouvaient ça intolérable. Un humain dans un mariage de noble ! Oui John prenait plaisir à faire bouger les vieilles traditions, mais ce n'était pas au goût de chacun. Alors à cet instant il se traitait mentalement d'idiot pour avoir osé défier une institution vieille de plusieurs milliers d'années. Il allait le payer il s'en doutait. « Il n'est toujours pas rentré ? » John se tourna vers Azur et fit un non de la tête. Sa gouvernante était aussi inquiète que lui, il fallait avouer qu'elle l'aimait bien au petit Gabriel, avec son joli minois il faisait rire tout le monde. Et le voir absent faisait un drôle de vide dans cette maison pourtant si vivante. John sentit son portable vibrer dans sa poche et presque trop rapidement il le prit en main pour regarder l'envoyeur. Alice, sa future femme prenait des nouvelles et demandait aussi si Gabriel était enfin rentré. Elle savait tout de l'affection que son futur époux pouvait porter à son ami. Une délicate attention que le fit sourire alors qu'il tapait la réponse à son message.

Mais une odeur le fit relever la tête et froncer les sourcils. Un parfum de sang, sucré et fin venait délicatement éveiller ses sens et émoustiller son palet. Autre que l'odeur de son verre c'était quelque chose de plus subtil, il en connaissait le propriétaire. Il avait rarement mordu Gabriel certes, mais assez pour connaître le goût du jeune humain qui était exquis pour tout vampire un peu confirmé. Il se leva et chercha des yeux d’où pouvait venir le parfum qu'il pouvait reconnaître les yeux fermés. Son angoisse monta encore d'un cran en le sentant s'approcher et se faire plus précis encore. Azur vit son affolement et chercha dans son yeux un peu de réconfort, malheureusement John était ailleurs. Il fixait la porte d'entrée, s'attendant à avoir une visite avec le corps de son ami. Au même moment la porte s'ouvrit et quelqu'un entra sans même frapper. John percevait des battements cardiaques, faibles et lointains certes, mais la personne qui venait de rentrer était blessé, il sursauta en voyant la personne qui venait de faire irruption. Le pire commençait.  

© Chieuze

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E. Gabriel Driver
- On est mercredi ? - Ouai, c'est fréquent après le mardi.
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E. Gabriel Driver

✤ LETTRES A LA POSTE : 1019
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 06/03/2013
✤ AGE : 28
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans la cuisine, tu veux un sandwich ?
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✤ HUMEUR : Tristounet, comme toujours

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MessageSujet: Re: Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John   Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John EmptySam 3 Aoû - 22:12




Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John Tumblr_lssgh080Za1r4vc5no1_400 Sortir la nuit quand tout est calme, te promener dans ces rues motelles, marcher parmi les vampires de cette îles, cela ne te fais pas peur. Tu le fais depuis longtemps et même si tu as parfois des ennuis avec quelques personnes qui ne peuvent pas te voir en peinture, tu n'as jamais eu de réels problèmes. Parce que tu as un maître haut placé. Parce que si quelqu'un ose te toucher, il aura de sérieux soucis. Tu aimes jouer là-dessus. Les pousser à bout pour ensuite partir, vainqueur d'un combat verbale contre une créature supérieur à toi. Tu aimes ça. Cela t'aide à te sentir puissant, à voir que malgré ton statut d'esclave, tu as encore le pouvoir de ne pas te laisser faire par le premier con venu. Au final, tu aimes savoir que tu as le choix, que tu n'es pas sous les ordres de toutes ces sangsues. Malheureusement, parfois il faudrait que tu écoutes ton maître. Bon nombre de fois il t'avait conseillé de ne pas sortir à une heure pareil, il t'avait demandé de ne pas rester dans certains coins. Mais toi, jamais tu ne l'écoutes. Tu n'en fais qu'à ta tête en te disant qu'adviendra ce qu'il adviendra. Tu n'as pas une grande estime de toi, ni même de ta vie, alors si un vampire a envie de faire de toi son casse croûte, pourquoi l'en priver ? Tu aimes la vie mais elle n'est pas assez précieuse à tes yeux pour que tu te battes pour elle. Du moins, elle ne l'était pas il y a quelque temps. Mais depuis que tu as rencontré Kayne tout à changé, tu t'attaches à ce qu'il te reste. Puis il y a John aussi. Car même si tu lui dis que tu le déteste, même si vous vous engueulez souvent, tu l'aimes beaucoup. Jamais tu ne lui avoueras, par simple fierté.

Mais ce soir là, tu aurais mieux fait de prendre en considération les avertissements de John. Cela t'aurait sûrement évité de te retrouver dans une situation aussi délicate. Tu étais sensé rejoindre Kayne, avant de partir tu avais prévenu ton maître que tu ne partais que quelques heures, seulement histoire d'aller faire une surprise à l'incube, juste pour le voir, puis revenir te coucher ensuite. Mais au moins, tu aurais eu de quoi faire de beaux rêves. Mais malgré les indications de ton maître, tu étais passé par le Killer burger. Cet endroit est dangereux pour toi quand John n'est pas présent, c'est presque du suicide. Mais tu n'écoutes pas. Tu es toujours fidèles à toi même et obéir, tu ne le feras jamais. Tu te crois invincible, mais tu n'es qu'un humain.  Alors le pire était arrivé. Un homme t'avait abordé. Il t'avait insulté. Il t'avait reproché d'être trop bien protégé pour un simple esclave. Comme beaucoup avant, il t'avait rabaissé, il t'avait traité comme un moins que rien. Mais tout s'est passé très vite. C'est le trou noir, tu ne sais pas si tu as perdu conscience mais sûrement. Te reviens seulement à l'esprit, le souvenir de son pied sur ta gorge ensanglanté, pendant que ton corps était par terre, plus loin dans un coin de la ville. Tu te souviens des paroles qu'il t'a craché, des injures qu'il t'a agressé. Et des coups de pieds que ton corps a reçu alors que tu étais encore au sol en train de reprendre tes esprits. Le craquement que tes os ont fait quand il a voulu t'écraser le thorax. Mais il ne l'a pas fait, il est partit avant. Tout ce qu'il voulait, c'était te donner une leçon, te montrer que tu ne dois pas te reposer sur ton maître, qu'il ne serait pas toujours à tes côtés pour te protéger. S'il avait voulu te tuer, il t'aurait tout simplement vidé de ton sang. C'est donc à moitié conscient que tu es resté allongé pendant plusieurs heures. Loin des regards de tous.

Ton corps te fais souffrir, tes membres sont endoloris par les coups que ce salopard t'a porté. Tu ne sais pas si tu peux marcher, tu as déjà du mal à respirer. Finalement, trouvant la force nécessaire pour te mettre debout, tu te tiens au mur en respirant du mieux que tu peux. Tes poumons se contractent, tu manques d'air, tu essais d'en prendre une bouffé mais cela te provoque des douleurs supplémentaire. Soulevant ton tee-shirt d'une main tremblante, tu retiens un cri de terreur en voyant les hématomes et bleus présent sur ton torse, ton dos, tu supposes que tes jambes sont dans un état semblable, mais tu n'as pas le courage de vérifié, pensant au pire. Puis, un détails autour de toi te soulage subitement. Tu n'es pas loin. La demeure Constantine n'est qu'à quelque pattés de maison et il ne te faut pas longtemps pour y accéder. La seule question est de savoir si tu arriveras jusque là-bas, si tu ne t'écrouleras pas avant d'atteindre la maison. Tu ne sais pas combien de temps tu es resté là, au sol comme un vulgaire déchet. Tu ne sais pas non plus si John sait ce qui s'est passé, ou s'il pense que tu as tout simplement passé ces quelques jours loin de lui, par choix. Ta main se balade alors sur ton pantalon, touchant tes poches, cherchant ton téléphone à tâtons. Mais rien. Cet enflure a du te l'enlever pour t'empêcher de l'appeler. Il ne te reste plus qu'une solution, aller à pied rejoindre ton maître.

Te tenant quand même au mur, tu marches à pas de loup en direction de la résidence Constantine. Tu pries intérieurement pour ne croiser personne, heureusement pour toi, il n'y a pas un chat. Gardant ton appui sur le mur, tu continues d'avancer en grimaçant. Tu as du mal à guider tes pas correctement. Droite. Gauche. Droite. Gauche. Droite. Gauche. Ton cerveau faibli. Tu as du mal à marcher convenablement, tu as même du mal à tenir debout. Et ce n'est qu'au bout d'un certain temps que tu arrives. Tu ne sonnes pas, tu ne préviens pas de ton arrivé. Tu es trop occupé. Une main dans ton cou pour essayer d'empêcher ton sang de couler, tu as peur de bientôt en manquer. Et l'autre main t'a servit à ouvrir la porte, pour enfin voir ton maître. Il est assis, un verre à la main, et à en juger part l'expression de son visage, il est anxieux. Faisant quelques pas vers lui, tu perds finalement l'équilibre ne tenant plus. Le mur derrière toi te sers d'appui, tu te laisses glisser contre celui-ci, laissant une traîner de sang sur ton passage.  Et c'est en essayant de garder les yeux ouverts que tu te mets à sourire bêtement à ton maître. Tu murmures, avec le peu de force qu'il te reste. « Quelqu'un aurait un doliprane... ? » Même à l'article de la mort, tu trouves encore le moyen de plaisanter. Un doliprane, pas de quoi soigner tes blessures. Mais tu fais toujours tout passer par l'humour, tu te caches derrière ton sens aigu de l'humour.
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MessageSujet: Re: Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John   Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John EmptyDim 4 Aoû - 16:04

Gabriel & John

« Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. »

Debout devant la porte d'entrée il ne souriait plus, ça ne l'amusait cette mauvaise farce. Car au fond ce n'était que ça ? Il l'espérait. Que Gabriel lui ai juste fait une mauvaise blague de mauvais goût et qu'il entre tout sourire devant son maître. Qu'il lui dise que son absence depuis plusieurs jours n'avait été qu'une bêtise sortit tout droit de son cerveau à moitié flingué. Et de son humour idiot également. Pourquoi faire ? Pour inquiéter son maître et ami, pour voir si il avait vraiment une place dans son cœur et même si il était indispensable à John. Ça lui ressemblait bien de faire ce genre de chose c'était pour cela que les premières heures John ne c'était pas inquiété. Avant de se rendre compte que tout ceci n'était pas normal et que Gabriel n'irait pas jusqu'à pousser le vice au point que son ami s'inquiète réellement. John aurait pu se tromper mais non, il était persuadé que quelque chose ne tournait pas rond. Pas qu'il avait un don ou un sixième sens, il avait juste tendance à le sentir quand les gens qu'il appréciait avaient des problèmes. Et pour Gabriel ce n'était pas un petit problème ! John, impuissant vit son esclave entrer et s'adosser au mur pour se laisser glisser au sol lentement. Il était en sang, l'avocat le sentait à plein poumon, il prit sur lui pour calmer sa soif qui ne faisait que se réveiller. Il ne fallait pas trop le tenter, même si Gabriel n'avait sans doute pas voulu cette situation. L'immortel s'approcha de son ami et s'agenouilla à ses cotés alors que l'humain parla d'une petite voix, le sourire aux lèvres. « Quelqu'un aurait un doliprane... ? »

Même dans les pires moments il trouvait le moyen de sortir une bêtise ! John leva les yeux au ciel et le prit dans ses bras, sans vraiment forcer il le porta jusqu'au canapé non sans avoir murmuré un idiot avant. L'immortel le déposa lentement, prenant soin de ne pas lui causer plus de blessures encore. Azur, anticipant les ordres apporta une compresse ainsi que de l'alcool. Sans attendre John en versa une bonne quantité sur le tissu et le posa sur le gorge de Gabriel, qui était bien entaillé. Tant pis si ça allait piquer ! John était un peu perdu, tout ceci lui rappelait son ancienne vie quand il avait trouvé ses parents sans vie. Il lui semblait revivre la même scène, le fait de ne pas lui laisser le choix et lui imposer la perte d'un être cher. Non il n'allait pas le perdre il ne devait pas penser à ça, il n'allait pas l'accepter. Pourquoi ? Question bête, il appréciait Gabriel, plus qu'il n'était possible d’apprécier son esclave en tout cas. Il ne voulait pas se résoudre à faire de lui un jouet d'un vampire. D'ailleurs qui l'avait attaqué ? Qui avait osé ? Tout le monde sur l'île était au courant que Gabriel appartenait à l'avocat et que quiconque oserait l'attaquer, se prendrait une sacré dérouillé. Pourtant les menaces de vengeance ne semblait pas effrayer les vampires, la preuve Gabriel était dans un sale état.

Il avait perdu énormément de sang, c'est ce que pensa John alors qu'il regardait l'état de sa gorge. Il avait été mordu à la carotide, légèrement juste assez pour se vider très lentement de son sang et mourir d'une hémorragie. L'avocat sentit la colère lui monter, vite, trop vite pour qu'il n'arrive à la contenir. « Qui t'a fait ça ? » Il ne supportait pas de ne pas avoir le choix, il avait l'impression d'être forcé à accepter le destin et l'attaque de Gabriel. Le voir se vider de son sang sur son canapé, agoniser et mourir dans ses bras sans rien dire ni rien faire. Juste subir et accepter, tel un pantin ou un être faible. Doucement il vint ouvrir la chemise de son ami, voir tant d'hématomes sur sa peau blanche lui fit mal, si bien qu'il ferma les yeux refusant d'en voir d'avantage sur ce petit être qu'il appréciait tant. « Tu ne survivras pas Gabriel... » Le plus dur venait d'être dit, cela lui fit mal de l'avouer tout fort mais c'était la vérité. Gabriel n'allait pas se sortir de ses blessures, c'était impossible. Même tout les meilleurs médecins n'allaient pas le soigner. Et il fallait plusieurs litre de sang pour le transfuser. Pas que John ne voulait pas taper dans ses réserves, il savait d'avance qu'il allait devoir parlementer avec l'empereur pour avoir des poches de sang, d'un groupe sanguin identique à celui de Gabriel. Il pouvait payer ce n'était pas un soucie, mais tout les vampires lui refuseraient les poches car un esclave au fond, ici, ça ne vaut rien. Il y en à tous les jours au marché, pourquoi s'enticher d'un en particulier ? Pourquoi s'attacher à un être humain, une nourriture vivante ? Inutile ! C'était pour cela que parfois John détestait les êtres de son espèce.

En faire un être comme lui ? Un vampire... Oui il le pouvait, il en était capable et il saurait se maîtriser pour ne pas le tuer. Il le savait. Mais Gabriel allait-il accepter ? Il savait que son ami n'aimait pas plus que ça les immortels et il ne savait pas si il avait comme projet d'en devenir un. John était dans un entre deux infernal qui allait le rendre fou. Il sentait la colère, la tristesse, la peur et la culpabilité lui tordre le cœur, brouiller son esprit et le rendre fou. Il culpabilisait de l'avoir laissé sortir seul, de ne pas avoir été là après lui pour le veiller et faire attention. Il allait se tuer à force. « Laisse moi faire de toi un immortel... » Il était faible oui mais il ne pouvait pas accepter qu'il puisse le perdre, c'était au dessus de ses forces. Il avait déjà tant perdu, pas encore un être cher.

© Chieuze

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E. Gabriel Driver
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MessageSujet: Re: Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John   Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John EmptyMer 7 Aoû - 20:50




Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John Tumblr_lssgh080Za1r4vc5no1_400Dans la vie tu vois toujours le bon côté des choses. Et aujourd'hui encore, tu ne penses qu'aux choses positif. Cela t'empêche de devenir fou ou perdre la tête. L'avantage à être dans cet état, c'est que bientôt tu ne souffriras plus. Tous ces moments de doutes, de tristesse, de déprime que tu as eu, ils sont derrière toi. Plus jamais tu ne souffriras, c'est une bonne chose. Tu n'auras qu'un regret, qu'un détails qui fait que tu ne veux pas mourir. Tu refuses de partir sans avoir vu Kayne une dernière fois, lui avoir étalé tout tes sentiments, lui avoir dis de but en blanc tout ce que tu avais sur le coeur, tout ce que tu ressentais pour sa personne. Tant que ce ne sera pas clair entre l'incube et toi, tu ne partiras pas, c'est ainsi. John et Kayne, les deux que tu veux avoir à tes côtés pour ta mort. Tu dois tout à John, ton maître t'a tout donné. Sans lui tu serais mort depuis bien longtemps, personne d'autre n'aurait voulu de toi. Sauf pour faire de toi un objet sexuel ou un souffre douleur. Peu pour toi.

Sentant les bras de ton maître te soulever du sol, tu grimaces. Même s'il est doux, le simple contact avec tes blessures te fait affreusement souffrir. Mais tu ne dis rien, déjà heureux qu'il s'occupe de toi. Il est aimable. Une fois sur le canapé, la douleur était moins foudroyante même si tu souffrais encore de tes blessures. Et cette douleur était minime par rapport à ce qui allait suivre. En voyant son maître une compresse dans une main et de l'alcool dans l'autre, tu sais que le mal ne fait que commencer. En sentant le tissu contre ta gorge, tu pousses un gémissement de douleur. Ou plutôt un mini cri. L'entaille était bien ouverte et l'alcool entrant en contact avec ta plaie ne te fais pas du bien. Tu as envie de l'insulter, juste par douleur. Tu es impulsif. Mais tu sais que ce n'est pas de sa faute et qu'il fait tout son possible pour toi. Alors tu ne dis rien, tu le laisses faire. « Qui t'a fait ça ? » Si seulement tu le savais. Tu l'avais vu, tu savais à quoi il ressemblait. Et maintenant tu pourrais le reconnaître entre cent. Mais tu n'avais pas de nom. Tu comptais pourtant en avoir un si jamais par chance tu t'en sortais. Il ne s'en sortirait pas ainsi, c'était juré. Tu te vengerais, et même si John te dirait que ce n'est pas la bonne solution, tu t'en moques. Tu iras, c'est tout. Grimaçant en posant une main près des compresses, tu réponds dans un souffle, doucement. « Un écureuil... Je lui avais piqué ses noisettes.  » Tu sens John défaire ta chemise et tu soupires en sentant l'air frais caresser tes blessures. Bizarrement, cela te faisait du bien. Ton maître fis une grimace en voyant ton torse nu. Tu as eu la même réaction en voyant les hématomes présents ici et là.

Après un petit silence. Ce que tu redoutait arriva. La phrase fatidique. « Tu ne survivras pas Gabriel... » Il avait raison. Tu le savais et pourtant, au fond tu avais espéré qu'il te dise que tout allait bien se passer. Qu'il avait de quoi te soigner, que tu ne mourrais pas ce soir. Tes espoirs étaient vains malheureusement. Et pourtant, tu fais comme si tu le savais déjà. Tu essaies de ne pas paraître déçu, tu agis même comme si cela était d'une logique mortelle. « Bravo. T'as trouvé ça tout seul, Einstein ... » Tu voudrais te redresser, mais tu en es incapable. Tu perds peu à peu tes forces et tu n'arrives pas à bouger. Toutes tes forces quittent peu à peu ton corps. Tu te forces à garder les yeux ouverts, c'est primordiale. Si tu fermes les yeux, il est possible que tu ne puisses plus jamais les rouvrir. « Laisse moi faire de toi un immortel... » Qu'est-ce qui lui prenait. Il avait toujours été contre l'idée que tu deviennes un vampire, et là il te proposait de te transformer. C'était étrange. Au fond, tu étais quand même touché. Il tenait suffisamment à toi pour ne pas te laisser mourir sans rien faire. Tu étais assez haut dans son estime pour qu'il prenne la décision de faire de toi un des siens.

Mais maintenant tu hésites. D'un côté tu en avais envie. Devenir un vampire, être jeune à jamais et pour toujours. Pouvoir passer l'éternité aux côtés de Kayne et John, l'amour de ta vie et ton ami le plus cher. Mais de l'autre, tu ne sais pas si ce ne serait pas mieux de partir tout de suite. Tu sais de quoi son capable les vampires, tu ne veux pas devenir comme eux. Tu veux rester sur tes positions. Continuer à penser que les vampires sont des cons, qu'ils n'ont pas à boire le sang de pauvres humains qui n'ont rien demandé. Si tu laisses John te transformer, tu deviendras comme eux, un monstre. Mais tu tiens à la vie. Depuis peu tu as compris que la vie valait qu'on se batte pour elle. Alors en hochant la tête faiblement tu adresses un maigre sourire à ton maître. « Fais le... si tu penses pouvoir me supporter pour l'éternité. » Prenant une quinte de toux, tu mets ta main devant ta bouche en essayant de te calmer. Puis, une fois cela passé, tu regardes ta main. Du sang. Tu as regardé beaucoup de film, et quand les héros se mettaient à cracher du sang, ce n'était jamais bon signe.  « C'est le moment où je dois me mettre à pleurer en te disant de prendre soin de certaines personnes ? J'ai pas fais de testament, mais je lègue tout ce que j'ai à des associations caritatives.  » Tu relèves ensuite les yeux vers ton maître. « ou alors tu me transformes, qu'on en parle plus... »
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MessageSujet: Re: Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John   Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John EmptyLun 26 Aoû - 22:46

Gabriel & John

« Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. »

Il ne supporte pas de tout contrôler, c'est ainsi et ça l'a toujours été. Il a un besoin inexplicable d'avoir la main sur tout, d'avoir un œil sur chaque événement et sur chaque chose qui peut se passer. Et jusqu'à présent il à plutôt bien réussi. Il a à besoin de donner son avis sur tout, de ne pas être pris au dépourvu. C'est une chose qu'il déteste au plus haut point, d’être pris par surprise. Surtout quand cela concerne des situations si dramatique. Il aurait du prévoir, ne pas laisser Gabriel sortir. Malheureusement il ne peut pas être derrière son esclave toute la journée, il a des choses à faire et peu d'homme de confiance qui peuvent le surveiller. Pourtant son ami est connu, du moins son maître l'est et pour cela beaucoup hésitent à la toucher ou lui faire du mal. Mais il semblerait que les choses ne soient plus comme avant et qu'un imprudent s'en soit prit à lui. Intérieurement il se maudissait d'avoir fait tant confiance à son serviteur, il n'était qu'un humain livré sur une île de vampires, de sangsues assoiffée de sang sans foi ni loi. Il s'en voulait de ne pas l'avoir plus protégé.

C'était ridicule de sentir autant de sentiment contraire, il est un vampire, le maître de ce serviteur il ne devait pas s'en vouloir. Après tout des esclaves il pourrait s'en acheter une dizaine le lendemain si il le voulait. Mais justement ce n'était pas ça qu'il voulait, il avait une relation particulière avec Gabriel. Plus qu'un esclave, son ami, son confident et sans doute un des humains qui pouvait se vanter de compter aux yeux de John. Le seul, l'unique qu'il adorait. Et qu'il ne supportait pas de voir agoniser sur son canapé. L'idée de le transformer lui traversa l'esprit mais non il le refusait. Voir son ami devenir un être assoiffé de sang, un monstre il ne le voulait pas. Lui même n'aurait peut être pas voulu de cette vie de meurtre si il avait pu choisir. Pas qu'il s'en plaignait beaucoup mais ce n'était sans doute pas ce qu'il aurait désiré.

Il ne pouvait pas cracher sur sa condition, il l’appréciait aujourd'hui. Mais il ne pouvait pas se résoudre à réduire un autre humain à une vie de débauche, de sang, de meurtre et de tuerie. Pas Gabriel, lui qui portait un prénom digne des cieux. Il ne pouvait pas... Mais c'était ça ou la mort. Venir se recueillir sur sa tombe en se détestant de ne pas agir. Alors qu'est ce qui pouvait être le mieux ? Il n'avait pas le temps de réfléchir, ce n'était pas le moment de se poser et de prendre son temps. Pourtant une phrase de son ami mit fin à ses questions, ses doutes. « Fais le... si tu penses pouvoir me supporter pour l'éternité. » Même dans les pires moments il trouvait le moyen de sortir des âneries. Pourtant John lui adressa un faible sourire, luttant pour ne pas plonger contre lui et s'excuser pour ce qu'il allait faire. Se faire pardonner la douleur qu'allait ressentir Gabriel. « C'est le moment où je dois me mettre à pleurer en te disant de prendre soin de certaines personnes ? J'ai pas fais de testament, mais je lègue tout ce que j'ai à des associations caritatives.  » L'avocat sourit un peu plus, c'est bien à l'image de ton ami de sortir ça. « Tu pourrais au moins me laisser un petit quelque chose, ta veste ce serait le minimum. »

Son serviteur relève les yeux vers lui et regarde John, d'un regard peu rassuré malgré ce qu'il essaye de laisser penser. « ou alors tu me transformes, qu'on en parle plus... » L'immortel hoche la tête d'un air entendu. Le transformer, oui c'est ce qu'il va faire. Il ne peut pas accepter sa mort, il s'en sait incapable. C'est lâche et faible il le sait, il manque de courage peut-être oui, mais il assumera ses actes. « Profite après ça tu n'auras plus jamais mal... » Et sans plus de cérémonie il plonge vers son cou pour planter ses crocs dans sa gorge. John perce sa carotide, presque instantanément il sent l'hémoglobine couler dans sa bouche, la soif lui brûler la gorge alors qu'il aspire ce qu'il reste de vie à son esclave. Il arrive à se maîtriser, la réalité le frappe de plein fouet alors qu'il retire ses crocs du cou de son ami, violemment, trop même car pour la peine il recule. Un instant il attend, respire, cherche l'air qui pourtant ne lui est pas indispensable. La vue du corps inerte de son serviteur le fait réagir, en un quart de seconde il est à nouveau à ses cotés. John porte son poignet à sa bouche et le mord sans douceur, avant que sa plaie ne se referme il l'a porte aux lèvres de Gabriel et lui fait boire son sang maudis.

Il ne sait pas pendant combien de temps il reste comme ça, à regarder ce liquide rouge couler dans la bouche de son ami. Il est déjà blanc, ses lèvres changent tout doucement de couleur pour une teinte bleutée, signe que son cœur ne bat presque plus. Presque, car il reste de la vie dans le petit corps décharné de l'humain. John entend les faibles battements de son cœur, à peine, juste assez pour que son sang circule.

Boom... C'est bien terminé, Gabriel ne fera plus parti de ce monde dans quelques secondes. Plus jamais son cœur ne va battre, John ne pourra plus repérer la venue de son esclave par les simples battements de son cœur. Ça va lui manquer ça, sincèrement.

Boom... Plus faible presque imperceptible, l'avocat doit tendre l'oreille pour l'entendre. Par pur réflexe le corps de son ami sursaute, ce sont ses nerfs qui se débattent une dernière fois avant de retomber, inerte. John assiste impuissant au dernier combat de son corps pour continuer à vivre. Mais c'est impossible, le sang de John coule dans le corps de Gabriel, rien que pour ça ses organes vitaux vont arrêter de fonctionner avant de renaître.

Le silence... Assourdissant, horrible qui l'encercle dans une étreinte maudite. Azur se tient non loin de là et laisse couler librement ses larmes. L'avocat aussi laisse couler une larme silencieuse sur sa joue, une larme rouge comme le sang qui souille sa peau blafarde. Il sait qu'il va se réveiller c'est obligé, mais il vient de voler une vie il s'en veut. A genoux devant son canapé il se jure de trouver le vampire qui à osé attaquer son ami. Mais pour l'instant il doit s'occuper de lui, alors dans un mouvement ample il se relève et soulève le corps sans vie de Gabriel. Plutôt que le laisser dans son lit John prend la direction de sa propre chambre. Il dépose son ami sur le grand lit. Lentement l'avocat lui ôte ses vêtements, il ne lui laisse que son sous-vêtement. L'immortel par dans la salle de bain prendre un gant ainsi qu'une bassine d'eau chaude, pendant de longues minutes il va nettoyer le corps de Gabriel, effacer le sang séché et sourire en voyant ses plaies refermées. Quand sa tache est accomplie il couvre son ami d'une couverture et sort de la pièce. Dans deux jours Gabriel se lèvera changé à jamais.  

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- On est mercredi ? - Ouai, c'est fréquent après le mardi.
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MessageSujet: Re: Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John   Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John EmptyDim 1 Sep - 18:29




Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John Tumblr_lssgh080Za1r4vc5no1_400Tu n'avais pas été préparé à ta mort. Même après tout ce temps passé sur cette île au milieu des vampires, tu n'avais pas pensé mourir aussi vite. Tu comptais sur la réputation de ton maître pour te maintenir en vie, mais malheureusement certains n'ont pas peur de se prendre une raclée par John. Tu essaies de te faire à l'idée que ton coeur va bientôt arrêter de battre mais tu as beaucoup de mal. Et tu crois comprendre que John a du mal aussi. « Tu pourrais au moins me laisser un petit quelque chose, ta veste ce serait le minimum. » Tu ne peux t'empêcher de rire légèrement en entendant cela. Mais ce rire te provoque une douleur insoutenable, tu tousses alors en essayant de te reprendre. « Profite après ça tu n'auras plus jamais mal... » Ce n'était pas une si mauvaise nouvelle que ça. Mais tu ne pu répondre, il fut plus rapide que toi et avant que tu ne comprennes ce qu'il allait faire, ses crocs étaient déjà plantées dans ta chair t'arrachant un mini cri de surprise. Maintenant c'est trop tard pour faire marche arrière, ton maître est déjà en train de faire de toi l'un des siens. Tu le laisses faire, en même temps tu n'as pas trop le choix. Mais tu lui as donné ton accord, tu ne pensais juste pas que la douleur serait aussi intense, mais de courte durée cependant. Car au bout d'un moment, tu sens qu'il ne te reste plus aucune énergie. Tes yeux sont clos, ta respiration faible et ton coeur très lent. Tu sens à peine le sang de ton maître couler dans tes lèvres, puis finalement tu sombres rapidement.

Tu ne sais pas combien d'heures ou de jours sont passé depuis ta perte de connaissance. A vrai dire, tu ne sais même pas si tu ne peux pas compter cela en mois. Lentement, tu ouvres les yeux, tout est d'abord trouble autour de toi, flou, très flou. Puis, ta main se pose sur ta tête laissant ta vu s'éclaircir. La douleur a disparu, tu ne ressens plus rien. Le mal qui pesait sur ton torse et ta cage thoracique a disparu lui aussi. C'est comme si tu n'avais jamais été attaqué, que tout allait bien pour une fois. Ne sachant pas où tu te trouvait, tu te redresses dans le lit et regarde autour de toi. Tu es heureux de constater que tu es dans le lit de ton maître, quelle belle attention de l'avoir ramené jusqu'ici. Beaucoup l'aurait laissé comme une merde sur le canapé, ou encore par terre. Lui avait pris la peine de te mettre dans sa chambre, cela te fis sourire. Tu allais enfin pouvoir te lever, bizarrement tu en sentais le besoin. Tu débordais d'énergie et tu voulais aller courir jusqu'à en perdre le souffle. Bien que cela soit maintenant impossible. Te relevant, tu remarques que tu ne portes rien sur toi excepté ton sous-vêtement. John avait dû te déshabiller pour pouvoir te nettoyer, voilà pourquoi tu n'étais plus couvert de sang. Souriant, tu quittes la chambre voulant vite aller voir ton maître, lui dire que tu étais enfin réveillé. Marchant à pas lent, tu regardes autour de toi pour être sûr de ne croiser personne. Si peu habillé, tu ne tiens pas à montrer ton corps à qui que ce soit. Tu as toujours été très pudique et cela n'allait pas changer. Tu pars alors dans ta chambre pour aller chercher de quoi te mettre sur le dos. Tu es tellement pressé que tu prends la première chose qui te tombe sous la main. Tee-shirt et jean, nada mas. Puis, allant au salon, tu souris en voyant John. Il ne t'a pas entendu arriver. Ton coeur ne battait plus, il n'avait donc aucun moyen de savoir quand tu étais là ou non, c'était un atout pour toi au final. Tu pourrais t'amuser à le prendre par surprise parfois. Cela n'a aucun intérêt mais bon, ça te fait rire, c'est le principal. Tu le regardes en restant à la porte. « C'est pas bien de déshabiller les personnes inconscientes, John t'es vraiment qu'un pervers. »  Tu lui souris alors en croisant les bras. Jamais tu ne pourras le remercier comme il se doit de t'avoir sauvé. Tu allais donc pas tarder à te fondre en excuse et en remerciement, il le méritait amplement. Il t'avait dis de ne pas traîner dans cet endroit, il t'avait prévenu que c'était dangereux. Mais tu n'en avais fais qu'à ta tête une fois de plus. Et maintenant tu prendrais ses dires en considération. Ou peut-être pas.
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MessageSujet: Re: Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John   Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. Gabriel/John EmptyMer 11 Sep - 1:17

Gabriel & John

« Je ne peux pas accepter ta mort, j'en suis incapable. »

D'un geste précis il repoussa légèrement le rideau de son bureau pour contempler le paysage. La pluie et l'orage s'abattait sur l'île, vrillant le ciel d'éclairs terrifiants pour la plupart des mortels. Il regardait la foudre tomber sur un pauvre arbre et le réduire à l'état de simple brindille sans intérêt. John osa un sourire, après tout ils n'étaient que ça également. Des arbres majestueux et magnifique qui, en un coup de foudre, pouvaient devenir de la paille et s’enflammer instantanément. Ils étaient futiles, un passage sur terre, un spectateur du monde. Sans réelle importance. John ne déprimait pas non, il avait fait quelque chose et il s'en voulait simplement. Il avait transformé Gabriel et l'avait rendu immortel, un vampire, un être assoiffé de sans et dicté par des pulsions morbides. Encore une fois il avait osé toucher à une personne bien, une personne pure. Déjà Alice qu'il avait souillé et rendue immortelle oui. La perfection devait être éternelle, à jamais présente au monde pour profiter et s'en inspirer. Mais il avait osé ôter la pureté d'un ange tombé du ciel. Pour cela il était damné pour deux, Alice et lui. Chaque crime de son infant serait une plaie de plus pour l'avocat. Et le pire dans tout ça c'est qu'il en était heureux. Aujourd'hui elle était prêt de lui, présente depuis 200 ans. Elle allait devenir sa femme, sa douce. Son épouse. Celle qu'il aimerait plus que tout. Devant et aux yeux de tous, la sienne. Personne ne pourrait plus l'ignorer ou faire comme si. Plus personne non. Aucun homme ne pourrait plus prétendre d'avoir été dans les draps d'Alice depuis qu'il l'avait retrouvé sur l’île, il n'en existait aucun.

Pourtant il avait recommencé et, alors que Gabriel était revenu chez lui couver de plaie et prêt à accueillir la mort, John avait été faible. Il ne pouvait pas accepter de perdre un serviteur, encore moins un ami. Un ami cher, aussi cher que la prunelle de ses yeux. Il adorait Gabriel ce n'était pas un secret. Sans doute l'esclave le mieux traité de l'île et le plus chouchouté. Il fallait voir la chambre de son serviteur, il était gâté. Presque autant que son fils adoré. Mais malheureusement ça n'avait pas empêché qu'un vampire ose l'attaquer, et le laisser pour mort. Par une force que John n'expliquait pas l'humain avait réussi à se traîner jusqu'à la demeure Constantine. Pour mourir sur le canapé du vampire. Et renaître trois jours après. Car aujourd'hui cela faisait trois jours que Gabriel avait été mordu par John. Après cet acte l'avocat avait appelé Alice à la rescousse, cherchant du réconfort dans ses bras. Et cette dernière ne l'avait pas quitté depuis, elle dormait encore dans le lit du vampire. Dans la chambre d'amie car John avait emmené son ami se reposer dans sa propre chambre, plus grande, spacieuse et confortable après tout. John sentit une main délicate lui caresser le dos, il se retourna nu et souriant vers sa future épouse, sa fiancé. Il marcha vers elle et l'embrassa délicatement. « Tu pense à lui n'est-ce pas ? » Elle avait le don dans lire dans son esprit ça devenait agaçant ! « Oui, j'ai honte de mes actes. La mort est naturelle, et rien ne peut me prouver qu'il ne m'en voudra pas. » Alice prit le visage de son fiancé dans ses main et lui parla en le regardant dans les yeux. « Tu as fais ce qu'il y avait à faire John. Tu l'aurais laissé mourir ? Tu ne pouvais pas. Il est vivant et c'est grâce à toi. » L'avocat hocha la tête et embrassa sa douce pour la remercier. Mais cette dernière ne l’empêcha de se relever et bien trop vite ils roulèrent sur le lit. En un instant ils n'étaient que gémissements.

Quelques heures après John sortit de la chambre, un drap entourant ses hanches. Alice dormait encore, épuisée par tant d’efforts et de sport. Avec tout ça elle n'était plus habituée ! Avec un petit rire l'avocat parti vers la douche et se lava rapidement, il voulait être là pour le réveil de son ami. Une fois terminée il prit un verre à la cuisine et alla le déguster au salon. Lentement il avala les gorgée de sang, savourant le délicieux nectar sur ses pupilles. Affolant ses sens et explosa dans sa bouche, en différentes saveurs. Mais surpris encore par la nouvelle condition de son ami il n'entendit pas Gabriel arriver et se poser à la porte, attendre. « C'est pas bien de déshabiller les personnes inconscientes, John t'es vraiment qu'un pervers. » En l'entendant, surpris, John lâcha le verre qui alla s'écraser contre le sol dans un bruit sourd. Le sang se rependit sur le plancher alors que l'avocat fixait son ami comme si il voyait un revenant. C'était un peu ça en quelque sorte. Il ne s'attendait pas à le voir si... Neuf et intact. Souriant, un air rieur. Presque bien et heureux. Apaisée ? Peut-être. Comme réponse l'avocat marcha vers son ancien esclave et ne pu retenir ses pulsions. Il le prit dans ses bras brusquement et le serra contre lui, réalisant qu'il ne l'avait pas perdu, qu'il était bien là et réel. Et surtout qu'il ne lui en voulait pas. « Comment tu te sent ? Ça va ? » Tout en disant cela il le relâcha un peu pour le regarder. « Je suis tellement désolé Gabriel... »

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