votre histoire

Je suis Lorcan Nickolas Bridgestone, fils de Henrik Majken Bridgestone et de Katerina Abramovski. Je suis un prince vampire, Lorcan le sanguinaire, le dernier des fils de Henrik Majken Bridgestone. Lorcan, une magnifique idée de prénom de mon père, je ne suis pas des plus grands fans de mon prénom, mais je le vis plutôt bien, quoi que, j’en ai longtemps voulu à papa Bridgestone. Nickolas, de ma mère, son père se nommait ainsi, à chaque génération il y a un Nickolas, que voulez-vous, les russes ont leurs petites manies eux aussi. Je suis âgé de 1315 ans et pourtant je ne suis pas encore tout flétri, bien au contraire, j’ai arrêté de vieillir lors de mes vingt-cinq ans. Je sais que vous avez cette question stupide sur le bout de la langue, pourquoi « Le Sanguinaire » ? Tout simplement parce que j’aime le sang, j’aime le voir couler, le voir jaillir d’une artère, me baigner dedans, faire l’amour dedans, je l’aime de toutes les manières possibles et inimaginables. La douleur me rend fort, un cri agonisant me remplis de joie, que ferais-je sans voir la peur dans les yeux d’une petite pucelle alors que je lui déchiquette la gorge ?! Je vis pour la terreur, j’en ai fait le but de mon éternité. Je vis pour Lilith, celle qui nous a donné la vie, celle qui nous guide sur le chemin obscur de la vie éternelle. Bon j’arrête avec mon éternel cynisme. Mais ce n’est pas à cause de ma façon de penser que je suis devenu « Lorcan le Sanguinaire », jusqu’à mes dix j’étais un petit vampire comme tous les autres, j’aimais boire le sang à la source, mais les femmes et hommes qui nous nourrissaient m’étaient sans importance. J’aimais le sang mais ça n’était pas primordial.  Mais c’est le jour de mon onzième anniversaire que tout a changé. Lorsque mon père me traita de lâche, d’incapable et de paria. Il osa même me dire « Tu n’es pas un vampire Lorcan, tu es de la même race que ces vermines d’humains … » Ce fut la phrase de trop, et sans même m’en rendre compte, je sautai à la gorge de ma mère, lui lacérant sa peau blanche de mes canines, lui arrachant la trachée, et suçant le sang à même l’artère. Ma mère ne moura pas tout de suite, j’eu le temps de l’entendre supplier de la laisser vivante, de voir la peur marquer son visage, ses traits se tirer à chaque gorgée, elle se mourait à petit feu, sous mes yeux et j’aimais ça. Elle s’agrippait à moi, me griffait, suffoquait jusqu’à ce que la vie la quitte. Un poids mort entre mes bras d’enfants qui pouvaient déjà soulever des montagnes. Elle n’était rien d’autre que ma première victime. Des milliers allaient suivre, ce n’était que le commencement. Ma faim grandissait à l’instar de mon corps. Et ce fut lorsque j'attends mon premier siècle d'existence que je perdis réellement pieds et que je devins un véritable fléau pour l’humanité. Je parcouru le monde à la recherche du sang divin, me demandant si le goût, ou du moins, la saveur variait en fonction des pays, des contrées, des civilisations. Les années passèrent, les siècles également et je devenais chaque jours de plus en plus barbare. C’était dans ma nature. Et je ne pouvais ni ne voulais lutter contre. ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ «Amenez le moi … » Ce badaud de garde me regardait avec des yeux ronds, l’air perdu. J’eu la soudaine envie de lui démonter la clavicule. Je me redressais alors, renversant mon siège en bois massif par la même occasion. Mon hurlement résonna dans toute la bâtisse : « AMENEZ LE MOI. MAINTENANT ! » Le mou du genou qui faisait partie de ma garde se mit alors à trembler après avoir fait un bon d’un mètre. Où l’avait-on dégoté celui-ci encore ?! Il n’y avait que des bons à rien qui pouvaient me trouver des gardes tel que lui. Mais il comprit enfin et se détourna de moi après une petite courbette. Je me rassis et croisais les doigts. Un cri me parvint depuis ma chambre, encore l’une de mes esclaves qui souffrait. J’avais certainement trop serré les liens qui l’entravaient, mais elle avait osé me regarder droit dans les yeux.  Si l’on me respectait, ce n’était pas pour rien, le châtiment était mon domaine. Alors que je tendais distraitement l’oreille, j’entendis que le vampire que l’on m’amenait pestiférer alors qu’on le trainait jusqu’à mon bureau. Il balançait des insultes à tire larigot puis se mettait à rire d’un seul coup. Encore un vampire atteint de folie suprême. C’était ça que du boire du sang d’une personne souffreteuse. L’homme se fit propulser dans mon bureau par l’un de mes gardes qui semblait un peu plus vigoureux que l’autre.  Le vampire aux cheveux aussi souillés que ses vêtements et dont on ne distinguait même plus la blancheur de sa peau tellement la crase le recouvrait de la tête aux pieds atterrit au pied de mon bureau. Une odeur de pourriture se mélangeait à celles de sang et de pisse. « Quel est ton nom , chien ? » le poisseux se remit à me rire au nez. D’abord doucement, insonore, puis de plus en plus fort jusqu’à déployer ses cordes vocales pour faire sortir un son plus rauque. Il me défia du regard. Puis se redressant autant qu’il le pouvait – car le garde qui l’avait balancé dans la pièce, le maintenait à terre par sa botte. Le vampire farfouilla dans sa poche et en sortit, quelques secondes plus tard, un pendentif constellé de milliers de microscopiques tâches de sang. Les odeurs se délivrèrent dans toute la pièce, elles se dispersèrent et attinrent mes narines. Ce fut l’apothéose. Mes sens se mirent en éveil, mes crocs sortirent sans que je m’en rende compte. Mes yeux s’injectèrent de sang et mes mains devinrent des serres aiguisées et prêtes à lacérer n’importe quoi. Ce sang appartenait à une magnifique brune, au teint mate et aux yeux d’aciers. Ce sang appartenait une humaine qui répondait au nom d’Alaïs. Ce sang appartenait à une femme, une femme qui m’avait fait me sentir humain, qui m’avait fait ressentir des millions de choses et rien à la fois. Ce médaillon appartenait à celle qui arrivait à faire battre mon cœur au rythme du galop effréné d’un Stallion vigoureux. Cette femme, aux cheveux d’ébène, au visage d’ange, aux yeux d’une profondeur sans fin, à la douceur inégalable, au corps digne des plus belles déesses antiques, je l’avais quittée au début de la nuit, alors qu’elle dormait incroyablement bien. Et à présent je sentais que ce vampire de bas étages venait de m’arracher les entrailles d’un coup de crocs. La rage me prit et je passais par-dessus mon bureau, tel un fauve prêt à décapiter son adversaire. Je ne vis même pas le garde s’écarter de la larve qui se trouvait à terre. Ma fureur devait être sans égale. Je lui pris les cheveux et tirais en arrière, de sorte à ce que je puisse plonger mon regard dans le sien, de façon à ce que sa gorge s’offre à moi. « Qu’as-tu fais ignoble fils de pute ?! » la créature – car je ne pouvais le nommer autrement que de la sorte – toussota en riant puis osa me dire : « Tu te croyais intouchable Lorcan Bridgestone … Tu croyais que je ne pourrais jamais réduire à néant l’infime part de bonté que tu avais en toi … Haha et pourtant j’ai réussi. Je les démembrée ta princesse. Elle a hurlé. Mais elle s’accrochait la salope. Elle criait ton nom, mais au bout d’un moment elle n’a plus pu, lorsque je lui ai arraché la langue. Puis je l’ai forniquée jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. A croire que ta bite n’est pas plus grande que mon petit doigt… » A ces mots, je lui arrachais d’un coup sec son petit doigt avant de le balancer plus loin… « Ah…ah… tu pourras tout faire Bridgestone, tu ne pourras jamais mieux faire que moi. J’ai réussi à t’enlever toute part d’humanité. Tu ne seras plus jamais qu’une bête enragée qui souhaite se venger du monde entier. Et ta pute, elle ne trouvera jamais la paix éternelle. Parce qu’après l’avoir baisée, je l’ai vidé de son sang ne laissant que le strict nécessaire pour qu’elle vive encore quelques minutes dans la douleur… » Paralysé par la rage, la tristesse, la haine, le dégout. Voilà ce qu’il m’arrivait. Mais je me réveillais soudainement en lui empoignant ses bijoux de familles que j’arrachais d’un coup sec. La larve se mit à hurler, j’en profitais donc pour lui fourrer son engin dégoulinant de sang dans la bouche. « Va en enfer ! » Ce fut mes dernières paroles à son égard avant de lui agripper la gorge et de tirer, lui décrochant la trachée. Mes gardes avaient déjà reculé de quelques pas et semblaient effrayés par mes actes. Qu’y pouvais-je ? Ils ne pouvaient pas comprendre. La larve inanimée qui gisait à terre venait de m’éradiquer intérieurement. Il venait de tuer la personne qui avait réussir à animer en moi le bon côté, à faire ressortir ma part d’humanité… Tout était fini à présent. Je n’étais plus Lorcan Le Barbare, j’étais devenue Lorcan Le Sanguinaire … L’éventreur, le massacreur, le « démembreur » … « Vous deux ! Finissez de détacher sa tête de son corps et allez la planter sur l’un des piquets, à l’entrée du royaume. Je veux que l’on voit se qui arrive aux traitres et toutes ces vermines qui peuplent ce bas monde ! » ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ « Lorcan… » Des pas préciptités dans le couloir menant à ma chambre, « Lorcan !! » Une voix fluette mais apeurée m’appelait : « Lorcan … Lorcan … » Ma porte vola d’un seul coup et Esfir se retrouva à genoux à côté de moi, le visage baigné de sang, ses larmes ruisselaient, traçant un sillon rouge sur sa peau couleur marbre. Elle me saisit le haut, me l’arrachant presque : « Mon dieu mon frère. Une chose horrible vient de se produire. Oh mon dieu. » Je savais pertinemment qu’Esfir était encore une jeune vampire innocente. Je la trouvais souvent en pleurs et j’avais pour habitude de venir la réconforter – oui, mon côté bisounours (a). Enfin, quand je dis que la cadette de la famille pleurait souvent, c’était il y a fort longtemps – pour moi, tout semble s’être passé hier et non des siècles plus tôt – ainsi donc, ma sœur adorée pleurait souvent lorsqu’elle était encore enfant, mais en grandissant elle avait su s’endurcir et je la connaissais sous un autre angle, une moi au féminin. Tout aussi sanguinaire sous ses airs d’ange tombé du ciel, ce qui était encore plus fourbe et dangereux. Je posais donc une main sur la sienne et déposais sur elle mon regard de grand frère attendrit. Elle était la seule à me faire cet effet là. « Que se passe-t-il encore princesse ? Ca fait bien longtemps que je ne t’ai pas vue pleurer à chaud de larmes de la sorte. Tu as tué ton esclave favori ? » Mais au lieu de rire, elle se remit à pleurer de plus belle : « Ho, je t’interdis Lorcan. Ho non, c’est bien pire. Si tu savais … » Ma patience avait des limites, même avec mon bijou de petite sœur. Je me levais alors brusquement, la faisant tomber à la renverse : « Qu’y-a-t-il alors de si grave pour que tu viennes me déranger alors que je suis bien plus qu’occupé ?! ». Tout en se redressant, elle me fixa de son regard de feu et me répondit : « Père est mort. Il est temps pour nous de combattre le mal par le mal. » Ma petite sœur reprenait enfin le contrôle d’elle-même, kje la retrouvais enfin. Et bien que la nouvelle fut dure à encaisser, bien que mes mains ne formaient à présent plus que de poings d’aciers, je gardais la tête haute et me mit en route pour aller rendre une petite visite à Cesar. L’heure était venue de prendre la place qui nous était due. J’avais tenue ma sœur par la main jusqu’à notre arrivée dans le bureau de César, où se trouvait déjà le reste de la famille. « Esfir vient de me mettre au courant, ainsi notre père est mort pour de bon. » César sortit de derrière son bureau, Seth me lança un regard en coin, Shae me jeta un regard furtif avant de reporter son attention sur ses mains, et Satyne se rapprocha de moi avant de me mettre une main sur l’épaule. Eleazar se tenait à l’écart comme toujours. « En effet Lorcan. Père est mort de la main de Levinson. » Je ris jaune : « Haha. Je savais que ce moment arriverait tôt ou tard. Il est donc temps pour nous de prendre les rênes de ce royaume qui part en friche. » Mes paroles furent accueillies par un regain d’énergie de ma famille. Et c’est ce que nous fûmes. Prendre les rênes. Tuer Levinson et nous dispatcher les tâches pour que notre famille entière soit au pouvoir et non le plus âgé –César. Depuis notre prise de pouvoir je m’occupe de la gestion des esclaves, et croyez moi, ça me convient parfaitement.  ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ « Je vais le massacrer. » disais-je haut et fort en frappant le mur fait de vieilles pierres : « Le réduire en cendres. Il ne mérite que cela. » Un rugissement m’échappa, je sentais mes canines qui me brulaient tellement la rage m’animait. Je n’arrivais plus à me controler. Et cela faisait vraiment trop longtemps que je n’avais pas décapité, ni démembré, ni même assassiné tout simplement. La mort me manquait. La douleur, la peur et tout ce qui accompagne une bonne vraie tuerie me manquait. Depuis que nous étions sur Heartkiller j’avais dû apprendre à me contrôler, car comme on me l’avait si bien fait remarquer, si je tuais tous les humains, il n’y en aurait bientôt plus. Et bien que nous fassions tout pour ramener le plus de viande fraiche sur l’île, nous ne pouvions pas dire qu’il y en avait plein les rues. « Alertée » par mes grognements et autres secousses dans le mur, Satyne débarqua dans ma chambre en faisant valdinguer la porte en bois massif. « Lorcan ! Qu’est-ce-que tu fous encore ? T’as réellement envie de défoncer notre château ou quoi ? » Satyne savait parfaitement comment il fallait se conduire avec moi. Nous avions toujours été très proches l’un de l’autres. Il fallait dire qu’elle était celle qui me ressemblait le plus sur le point caracteriel et je l’appréciais vraiment. « Je vais le démembrer, lui arracher sa petite d’empereur et le faire flamber au soleil. Au diable le frère. Je t’assure Satyne à la première occasion que j’ai de la faire tomber de son trône, j’ose, je lui saute à la gorge et lui arrache moi-même sa tête de dirigeant ! » Satyne fut plus rapide que la lumière et se retrouva devant moi en quelques millièmes de secondes, elle prit mon visage entre ses mains et me répondit : « Lorcan, calmes toi ! Si tu fais ça, tu le rejoindras en enfer… » de son pouce elle me caressait la joue ce qui me radoucit puis elle cala son corps de reine au mien ce qui ne fit que me calmer de plus bel. « Je n’en ai rien à foutre. Tout ce que je veux c’est qu’il crève une fois pour toute. Je le tuerai de toute évidence Saty… ».[/colorl] Je n’eu le temps de finir ma phrase car elle me cloua le bec en m’embrassant sauvagement. Nous avions une relation quelque peu fâcheuse ou plutôt devrais-je dire incestueuse. Mais nous étions comme ça. Nous nous aimions tels un frère et une sœur, mais le sexe entre nous deux était simplement royal. Surement car nous étions sur la même longueur d’ondes … « Ne le fais pas toi. » Je ne compris pas et elle le vit à l’expression de mon visage : « J’entends par là que tu ne le tues pas de tes propres mains… si tu vois ce que je veux dire ! » Elle posa un regard insistant sur moi. Bien sur, elle avait absolument raison… Ainsi c’est grâce à l’ingéniosité de ma sœur Satyne que le Clan des Damnés vit le jour. J’en suis, depuis le début, le chef sous le nom de Satan. Un surnom qui me va comme un gant. Satyne, elle, se fait appeler Lucifer. Nous faisons la paire à merveille. Notre repaire se trouve dans une grotte, cachée au fin fond de l’île, là où personne ne peut la trouver. Nous comptons beaucoup de vampires des plus fourbes et vicieux. Je sens que la fin est proche pour César. Qu’il profite un maximum avant sa chute. ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ « Laisse moi te dire un truc Greg, je m’ennuie à mourir. Si ce n’est pas ironique ça ! » Greg, mon esclave que je venais d’acquèrir quelques jours plus tôt sembla ne pas comprendre sur quels pieds il devait danser. S’il devait rire ou partir en courant. Mon dernier esclave, du moins celui avant Gregory, n’avait duré que cinq petits jours. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il avait osé me servir mon sang froid. Une honte. Il avait commis l’erreur de sa vie. Au lieu de boire un vieux sang congelé, je l’avais  bu tiède, parfait, et à la source. Mais Greg, lui, me semblait sympathique  et je n’avais pas envie de le tuer tout de suite. Peut-être allait-il durer un peu. « Greg, viens ici ! » Le jeune blond baissa la tête avant de me répondre : « Tout de suite monsieur. ». Je lui fis signe de s’asseoir en fasse de moi. Il s’ééxécuta rapidement, en évitant soignement mon regard comme je lui avais conseillé de faire. Mais ce soir, il allait devoir me laisser entrer dans sa tête, peut-être cela allait-il me distraire un peu. « Regardes moi … Hmm voyons voir ce que tu caches … que s’est-il donc passé dans ta vie avant que tu ne débarques en enfer … » L’hypnose fonctionnait à merveille sur un esprit facile. Ainsi il fut simple de rentrer dans sa tête, de trouver ses souvenirs et de les feuilleter un par un. Ce fut seulement après au moins une bonne heure de vision que tout se bouscula soudainement. Ce visage. Ces yeux. Ces cheveux. C’était impossible. Alaïs avait été sauvagement assassinée il y avait plus de mille ans. Cet humain n’avait jamais pu la rencontrer. Qui était cette fille qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau ?? Comment s’appelait-elle ? Avait-elle la même odeur qu’Alaïs ? Cette odeur qui m’avait ennivré et rendu dingue des siècles plus tôt ? Elle était la copie conforme de cette femme qu’il avait tant aimée. « GREGORY ! » Le jeune homme se « réveilla » soudainement, perdu. Lui aussi avait revu tout ses souvenirs enfouis au plus profond de lui. Et n’étant pas un esprit lent , il avait compris ce qui m’avait tendu tout de suite. « Je … je ne … je ne connais pas cette fille … » Me répondit-il, au bord de la défaillance. Avait-il réellement osé me dire cela ? Avec ce ton ci ? Dieu soit loué pour lui que je sois sous le choc de la vision car je l’aurais embroché sur le champs : « Ne te fous pas de moi … Cette fille apparait dans de nombreux souvenirs ! Tu es proche d’elle, Tres proche d’elle … » La confusion me nouait la gorge. « Je la trouverai Gregory. Je ratisserai l’île entière s’il le faut. Et si je ne la trouve pas sur l’île, je chercherai sur cette putain de terre pour trouver cette fille. Je tuerai ta famille entière si je dois en passer par là. Mais crois moi, elle ne m’échappera pas ! ». Etait-ce possible, la réincarnation de celle qui m’avait fait éprouver de l’amour ? Celle dont la mort m’avait rendu tel que je suis à présent ? Je n’y croyais tout simplement pas. Mais personne ne devait savoir, jamais, que j’étais capable de doux sentiments. Capable d’amour, d’adoration. Non personne.

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