Your beauty is so dangerous, Succube.
Chante et danse, Esclave, montre moi ton corps de Reine.
Il soupira, désespéré d'avoir encore des dossiers à remplir. Il détestait cela, il détestait la fin de l'année administrative donnée par César. C'était la période des examens en quelques sortes. Cela faisait six mois qu'un énorme accident avait permis de récupérer une cinquantaines d'esclaves et de succubes/incubes de ce fait. Eleazar avait travaillé dur pour que toutes ces jeunes recrues deviennent des exemples de séductions et de beauté. Comme l'étaient ses propres succubes. Amanda et Ellana étaient magnifiques, des succubes d'une si rares beautés qu'elles étaient admirées de leurs semblables, et Eleazar leur avait depuis longtemps appris à les dédaigner. Elles étaient bien meilleures qu'eux, lui n'en doutait pas, et il était sans doute le mieux placer pour le dire. C'est lui qui éduquait les succubes et les incubes de l'Empire de son frère. Il savait mieux que quiconque ce qu'il fallait, et pour la plupart ils étaient bien loin d'être parfaits. Mais son frère ne lui laissait nullement le temps de travailler d'avantage car les demandes étaient toujours immenses au sein du palais. Les nobles étaient très gourmands, et voulaient profiter au maximum des extras qui pouvaient leur être offert par la famille impérial.
Il était fatigué, et lasse. Il se trouvait dans sa chambre à regarder passer et repasser les esclaves qui s'occupaient de ranger ses dossiers. Il sirotait un verre de sang chaud en souriant, il fermait quelques fois les yeux et se laissait aller contre les coussins énormes qu'il avait sur son lit. Il avait envie de se détendre, de penser un peu à lui. Il avait soif, également, et semblait insatiable sur ce plan. Il avait déjà mordu deux de ses esclaves qui gisaient sur le sol, en essayant de se remettre de leurs morsures, et il buvait encore du sang préparait avec des herbes et des aphrodisiaques. Une recette qui lui venait d'Amanda, et il adorait cela. Il but une gorgée et se laissa aller en arrière, s'allongeant sur les draps, et oubliant tout ce qui l'entourait. Il écoutait les bruits des allers et venus, et se laissa distraire soudainement par un pas plus léger et féminin. Il sentit une odeur familière et ne put contenir un sourire ravi.
ELLANA — Maître... Il ouvrit les yeux et croisa le regard de sa belle et inquiétante Succube.
Elle avait quelque chose de particulier, qui lui avait toujours plu. Elle était belle, à n'en pas doutait, mais nullement de cette beauté juvénile de jeune pucelle. Elle était d'une beauté inquiétante, presque cruelle. Elle n'aurait jamais plu à Esfir, car elle n'avait pas l'air innocent des poupées. Elle avait quelque chose de dangereux dans le regard, elle était capable de tuer un homme puis de danser dans une marre constituée de son sang. Elle était capable de courir dans les champs parmi les fleurs, puis de hurler comme un démon et de rire comme le diable. Elle n'était pas innocente, cela se marquait dans son regard. C'est cela qui le fascinait le plus chez elle. Il y avait la même lueur inquiétante dans le regard d'Amanda. C'est cela qui le faisait craquer chez ces succubes.
ELLANA — J'ai froid, dit-elle d'une voix enfantine.
ELEAZAR — Vraiment ... ?
Il haussa un sourcil, la fixant l'air de dire ose me déshabiller du regard, ma chère, tu vas en prendre pour ton grade . Il la laissa venir vers lui, et sans bouger attendait de voir jusqu'où irait son petit manège. Il adorait jouer avec elle, car elle était véritablement très forte pour jouer à cela. Elle était une séductrice hors paire, une femme-enfant qui pouvait faire fondre d'amour des légions entières. Il en était persuadée, et il l'adorait pour cela. Jamais il ne la laisserait lui échapper.
ELLANA — Je peux venir avec vous ? Pour toute réponse il lui présenta sa main pour l'inviter à venir contre lui. Mais elle n'allait pas s'arrêter là, il en était sur. Cela n'allait pas terminer si rapidement. Eleazar tapa entre ses mains, deux fois, et les esclaves qui se trouvaient là s'arrêtèrent de bouger tout à coup.
ELLANA — J'ai fait un rêve, il m'a donné soif. Elle caressait sa peau, allant entre ses seins. Il ne quittait pas sa main des yeux. Il se léchait les lèvres en la fixant. Il se releva doucement, et alla vers elle d'une allure prédatrice.
ELEAZAR —Et que veux-tu boire ? Demanda-t-il en posant ses mains sur son cou, la faisant se pencher en arrière. Il vint embrasser son cou, l'effleurer avec ses dents, mordiller sa peau, doucement. Il avait envie de la mordre, de la posséder, mais il était un homme patient et joueur. Il la fit venir sur le lit, où il s'allongea à nouveau, et attendit, un sourire moqueur aux lèvres.
ELEAZAR — Laissez nous... Dit-il à l'intention des esclaves qui ne mirent que deux secondes avant de quitter la pièce sans un mot de plus.