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 Ne me fait pas de mal... PV Errol

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Raphaël White
A little boy in a wolrd of monster.
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Raphaël White

✤ LETTRES A LA POSTE : 95
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 11/11/2013
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MessageSujet: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptySam 16 Nov - 11:30

Il se rappelle très bien ce qu’il avait vu, cacher dans le bois son père qui ramassait des affaires pour ensuite aller cherche de l’aide se faire attaquer par une créature. Il faisait peut-être noir, mais il vit très bien les dents longues s’enfoncer dans la chair du cou de son père. Il entendit son père crier, c’était la première fois qu’il entendait son père crier pour autre chose que lui reprocher quelque chose. Il avait couru sans s’arrêter avec le sac qu’il avait réussit a prendre avant d’aller se cacher. Épuisé il s’était installé dans une grotte alors qu’il était effrayé, qu’il ne savait pas il était où. La seule chose qu’il savait c’était qu’il y avait des créatures qui tuaient les humains. Il s’était assis et avait dormit épuisé, mais il se réveillait à chaque moindre bruits de brindilles ou pas d’animaux. Il avait mal au bras, il tassa la manche déchiré de son chandail pour voir les dégâts, la blessure n’était pas belle à voir, mais ce n’était pas la première fois qu’il voyait du sang. Faut dire que son dos était recouvert de cicatrices et certaines n’avaient même pas fini de cicatriser encore.

Après une semaine à rester dans la grotte, le petit était sale, il ne devait pas sentir très bon et son bras lui faisait de plus en plus mal. Il avait fini ses réserves depuis plusieurs jours. Il n’était pas habitué à devoir répartir sa nourriture pour tenir quelques jours. Son sac ne contenait pas beaucoup de nourriture faut dire, des barres tendres au chocolat et aux fruits séchées et des jus. L’eau de la plage n’était pas très bonne et il avait soif. Il avait fait un bandage avec un t-shirt qui était dans son sac et il avait changé ses vêtements déchirés du crash par les vêtements qui étaient dans son sac à dos. Une chance qu’il l’avait gardé avec lui dans l’avion, il ne savait pas trop pourquoi il avait fait ça, mais il était bien content de l’avoir fait. C’était la nuit, il était fatigué, à vrai dire il était toujours fatigué dernièrement et il y avait une drôle de substances pas très belle qui sortait de sa blessure au bras. Il ne savait pas c’était quoi, mais c’était pas beau à faire et laver sa blessure dans l’eau de la plage ne semblait pas vraiment aider. Il était caché dans le noir, il pensait qu’on ne pouvait pas le voir, lui ne pouvait pas voir dans le noir alors il ne pensait pas que les vampires eux puisse voir dans le noir. Bon ok, comme il vive de nuit il se doutait bien au fond de lui qu’il devait voir, mais il espérait que non. Il entendit du bruit qui le sortit de son sommeil léger et il se leva en s’appuyant de sa main droite qui n’était pas le bras blessé sur les parois de la grotte et se recula un peu plus. « Qui es là? » Sa voix était tremblante, il avait peur et il n’avait aucune moyens de se sauver, il savait que ça ne changerait pas grand chose mais il dit : « Ne me tuez pas… s’il vous plait. »
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Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
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Errol O. Shaw

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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptyDim 17 Nov - 6:18


Et pourquoi je te ferais du mal ?
Ft. Raphaël White

Pourquoi la jungle ? Peut-être parce qu'à Belfast, il n'y a pas autant de nature vierge. Enfin, pas vraiment vierge puisque les vampires y pullulent. Rester discret, en pleine nuit, pour ne croiser aucun vampire, c'est un talent, presque un art. Si Errol vient dans la jungle, c'est pour être seul. Et il en ressent le besoin, surtout depuis que Kay est revenue. Oh, il ne la déteste pas, au contraire, il espère même que Son Altesse l'oublie et le laisse ici encore longtemps, mais il ressent parfois le besoin de s'isoler, surtout parce qu,ils passent leur temps à se prendre la tête. C'est parfois épuisant. Il prétend se rendre aux archives, mais aussitôt la nuit tombée, il sort du palais et même de la ville pour s'enfoncer dans la jungle, dense. Il assouvit alors ses bas instincts de chasseur traqueur, choisissant une proie et la suivant, la pistant jusqu'au moment presque ou il pourrait l'attraper ou jusqu'à ce que le jour se lève. Habituellement, sa proie ne sait qu'elle a été traquée qu'au moment où il lui touche. Caresser un jaguar, même si ce n'est qu'une seconde, c'est tout de même un plaisir dont il ne s'est pas privé. Il espère peut-être en pister un. Un prédateur qui traque un prédateur, c'est quand même divertissant.

Mais ce n'est pas son but de la nuit. Cette nuit, il veut surtout explorer un peu plus. Il ne vient pas souvent de ce côté de l'île. Il y a trop de succubes et d'incubes. Rappelons que l'archiviste se balade en forêt pour être seul, il évite donc les endroits où il est susceptible de croiser des gens, et surtout des vampires. Il a lu dans certains documents que certaines grottes étaient magnifiques. C'est donc dans cette partie de l'île qu'il explore. Il découvre assez rapidement les grottes et les visite tranquillement. Il prend le temps d'en explorer une, qui se divise en plusieurs couloirs. C'est fascinant. Il prend des notes, parce que Errol est un archiviste et qu'il a l'habitude de tout noter. D'un coup de crayon rapide, il dessine un plan sommaire des lieux, jusqu'à ce que son crayon s'immobilise sur le carnet. Il a entendu quelque chose et il essaie d'en déterminer l'origine. N'est-ce pas une respiration ? Accentuée par les parois, mais une respiration. Ce n'est pas un vampire, les vampires ne respirent presque pas, sauf lorsqu'ils parlent, mais uniquement parce que les cordes vocales ont besoin d'air. Mais ce qui respire n'est pas vampire. Et bizarrement, Errol se demande si c'est humain. Ça lui semble un peu trop rapide et un peu trop léger pour être humain. Pourtant, ça ne lui est pas si étranger. Il a déjà entendu cette respiration, mais sur le coup, il ne se souvient pas d'où, mais il est bien décidé à en avoir le coeur net. Il n'y a que peu de chance que ça puisse le tuer de toute manière. Il se dirige vers la source de la respiration. ténue. Il n'essaie pas particulièrement de rester discret. Il ne craint rien, il est seulement curieux de savoir ce que c'est. Il n'est pas très loin lorsqu'il entend un changement dans la respiration. Errol se fige et écoute. Il range son calepin dans sa poche.

- Qui es là ? Ah, c'est donc humain. Il continue son avancée, mais il ne répond pas. Aussitôt, la même voix se fait entendre à nouveau. Ne me tuez pas… s’il vous plait.

Ah, humain connaissant la nature vampire. Non, il ne tuera personne. Il ne tue que rarement les humains. Et maintenant que Errol s'est assez approché pour avoir une vue sur quel genre d'humain l'interpelle, l'archiviste ne peux s'empêcher de laisser échapper une expression surprise.

- Grands dieux, un gamin. Errol reste quelques secondes stupéfait, de se retrouver face à un gamin, dans un noir profond, mais il se ressaisit assez rapidement. Non, bien sur que non. Je ne vais pas vous tuer, dit-il avec son accent fort britannique. Mais qu'est-ce que vous faites ici ?interroge-t-il sans vraiment réfléchir à l'évidence de sa question.

Errol s'approche, et se dévoile au peu de lumière qu'il y a. Avec ce qu'il sait des lieux, il essaie de se repérer par rapport à l'endroit où il était lorsqu'il a lui-même pénétré dans la grotte.

© Leeyarom

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Raphaël White
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptyDim 17 Nov - 13:14

Le petit garçon était faible, il ne se sentait pas très bien et plus les jours passaient. Ça faisait sept jours qu'il était là et tentait de tenir le coup, il avait mal et il avait l'impression d'être blanc, mais c'était sûrement le cas. Il avait entendu des pas et il sa respiration c'était faite plus rapide. Il avait tenter de se lever, il avait réussit, mais il avait du mal à tenir sur ses jambes. Il avait demandé à ce que l'on ne le tue pas. Le vampire, car il était sûr que c'était un vampire, c'était la nuit et il n'y avait pas beaucoup d'humains qui venait ici, il l'avait remarqué au fil des jours. C'est un jeune intelligent, qui utilise beaucoup sa logique, comme il faisait de la dyslexie c'est ce qui lui permettait de comprendre dans les textes qui lisait puisque son père ne voulait pas reconnaitre qu'il avait un problème. Bon il ne s'intéressait pas à son fils point. Le petit arriva à voir le visage de l'homme qui lui dit qu'il n'allait pas lui faire du mal, mais Raphaël resta distant, il ne faisait pas confiance aux hommes, encore moins ici vu que ce qu'il avait vu. Quand l'homme approcha il fit quelques pas en arrière pour garder une distance. Sa respiration était très rapide, il avait beaucoup de mal à tenir sur ses jambes et son corps le faisait souffrir par les blessures dans son dos et cette blessure à son bras qui ne faisait que s'empirer.

L'homme lui demanda ce qu'il faisait ici, celui-ci lui répondit : « J'veux pas me faire tuer... je sais pas où aller. » Le petit se laissa glisser contre la paroi de la grotte, il n'arrivait plus à tenir sur ses jambes. Sa respiration était faible et il avait beaucoup de mal à respirer. Il s'appuya contre la paroi, il avait mal et tremblait, il avait froid, sûrement parce qu'il se sentait faible. « Vous êtes qui ? Vous êtes un vampire ? » Sa voix était faible à peine audible, mais pour un vampire elle devait être assez clair. Il tenait son bras contre lui et il avait peur qu'à cause de sang le vampire ne s'en prenne à lui.

Il se rappelle parfaitement ce que son père avait eu quand le vampire s'en était pris à lui, les crocs qui s'était planté dans le cou de son père et le cris de celui-ci. Il n'avait jamais entendu un tel cris, même quand il l'engueulait les cris n'étaient pas aussi violent. Il lui faisait peur, mais pas comme le cris lorsque le vampire l'avait tuer. Il avait tellement eu peur que le vampire lui fasse du mal à lui aussi, le tue lui aussi. Celui-ci avait couru sans arrêter jusqu'à ce qu'il trouve cette grotte. Toute la nuit il tremblait à l'idée qu'un vampire débarque et ne le vide de son sang, il avait eu de la chance jusqu'ici, mais il se doutait bien qu'elle risquait de tourner maintenant, puisqu'il y avait un vampire prêt de lui. Pourquoi il devrait lui faire confiance lorsqu'il lui disait qu'il n'allait pas lui faire du mal? Il ne pouvait même pas faire confiance à son père, lui qui était censé l'aimer, le chérir peut importe ce qu'il faisait. Ce n'était vraiment pas le cas, alors pour lui, alors qu'il voyait ses amis dire à quel point leur père était gentil, cool, qu'il entendait à l'école dire que le père est censé protéger son enfant. Il avait compris que son père n'était pas comme les autres et en avait déduit qu'il ne pouvait faire confiance à personne...

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Errol O. Shaw
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Errol O. Shaw

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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptyMar 19 Nov - 4:38


Et pourquoi je te ferais du mal ?
Ft. Raphaël White

L'archiviste n'a jamais été un violent. Tuer des humains ne lui a jamais plut. Ils ont fait de si grandes et grandioses choses. Il ne tue pas de vampires. Il essaie de ne pas tuer des humains. Et des gamins encore moins. Tuer un gamin reviendrait à tuer un panda ou un koala de sang froid. Totalement inutile et d'une moralité douteuse. Après les premiers pas, lorsqu'il voit le gamin reculer, Errol cesse d'avancer. Il ne veut pas lui faire peur, bien qu'il sache qu'il représente probablement l'horreur sanglante et la mort exsangue pour un enfant. Et sans doute pour encore plus d'adultes. Oui, c'est logique, se cacher ici pour éviter de se faire tuer, c'est tout de même un bon plan. Il est aussi facile de déduire que le gamin n'avait nul part ailleurs ou aller. Il n'a sans doute pas trouvé les humains libres. Il a eu de la chance de tomber sur ces grottes.

- Oui, plausible. Les grottes, c'est un bon abri... sauf qu'il fait froid et humide... dit-il en ralentissant le débit de sa voir lorsqu'il voir le jeune s'adosser contre la paroi et se laisse glisser jusqu'au sol.

Il avance encore d'un pas et il écoute. La respiration du gamin est rapide, c'est évident, il a peur, son coeur aussi est rapide. Mais ce que constate Errol, c'est la température anormalement haute du gamin. Il le laisse s'asseoir, mais il n'ose pas s'approcher, craignant d'effrayer encore plus le gamin. La question du jeune garçon est légitime et comme il le dit à haute voix, plutôt que de prétendre qu'il soit un tueur, ou quelque chose du genre, prouve qu'il sait effectivement qu'il est un vampire. Ce qui prouve par le fait même que le gamin a vu un vampire en action. Pourquoi alors n'est-il pas esclave ou pire, pourquoi est-il toujours en vie ? Mieux vaut dire la vérité, de toute manière, il n'y a pas d'issue possible pour ce gamin. Il ne rentrera jamais chez lui et il ne retournera jamais vers les siens. Il est condamné à vivre ou mourir sur Heartkiller.

- Je suis Errol Shaw, dit-il en faisait grâce aux titres et autres dénominations usuelles entres nobles vampires. Oui, je suis un vampire, dit-il en faisant quelques pas de plus.

Il observe le gamin, qui se tient le bras, tout près du corps. Ah, d'accord, il comprend que visiblement, il est mal en point. Sa chaleur est nettement au-dessus de la moyenne et c'est sans doute l'infection qui le rend malade. Évidemment, Errol ne sait pas trop comment enrayer une infection. Les vampires n'ont pas souvent d'infection. Rapidement, un peu trop pour un humain, mais modéré pour un vampire, il vient s'accroupir près du jeune garçon et pose une main glaciale sur son front.

- Vous êtes fiévreux et votre bras est infecté. Vous avez mal si vous bougez les doigts ? demande-t-il d'un ton qu'il tente de faire paraître rassurant.

Mais il n'a pas trop l'habitude, ou du moins, il na pas vraiment du se soucier d'un gamin depuis 20 ans. D'accord, pour un vampire ce n'est pas si lointain dans le passé, mais Errol a vu River de bébé à homme si rapidement. Le temps où River était enfant lui a semblé passer comme un éclair.

© Leeyarom



Dernière édition par Errol O. Shaw le Mer 20 Nov - 2:41, édité 1 fois
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Raphaël White
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptyMar 19 Nov - 17:13

Le petit s'était installé contre la grotte et s'était laissé glisser contre la paroi de la grotte et il se tenait le bras. Il l'écoutait, il le regardait et il le voyait approcher un peu, mais il n'arrivait plus à se reculer, alors il le laissa approcher, mais tremblait. Il lui répondit : « J'ai nulle part d'autres où aller... j'connais personne ici... » Bon il ne savait même pas le nom de l'île où il était. Il le regardait, il s'appelait Errol et il était donc un vampire. Il avait peur, il ne savait pas ce qu'il allait faire, le vampire allait lui boire tout son sang il était sur,  comme l'autre vampire avait fait pour son père. Surtout qu'il avait du sang sur lui, il allait être encore plus attiré non? Comme dans les films? Dire qu'il pensait que les vampires sa existait que dans les films d'horreur ou fantastique. Il se trompait et il ne savait pas à quel point il s'était tromper.

En un battement de paupière le vampire se retrouva très près de lui, il voulait reculer, mais il n'y arrivait pas, il tremblait et ferma les yeux quand il sentit la main de celui-ci sur son front. La main de celui-ci était froide et le fit frissonner. Ça lui faisait drôle de se faire vouvoyer normalement c'était juste les adultes qui se vouvoyait, normalement on le tutoyait. Il le regarda, il lui disait que son bras était infecté et qu'il était fiévreux. Il lui demanda si ça lui faisait mal quand il bougeait les bras. Le petit tenta donc de bouger ses doigts et il serra les dents et hocha la tête en même temps de dire : « Oui ça fait mal... mon bras il me fait très mal. » Il regarda un moment celui-ci lui il lâcha son bras pour laisser le vampire voir son bras, il y avait une langue coupure et l'infection n'était pas encore trop avancé, mais ça lui faisait quand même mal. Et le rendait malade. Il avait mal aussi à son dos c’est pourquoi il n’arrivait qu’à s’appuyer de côté sur la paroi, donc son épaule était contre la paroi. Il regardait celui-ci et lui demanda, il avait du mal à croire qu’il ne boirait pas son sang : « Vous allez pas boire mon sang..? Comme l’autre vampire à fait… à mon père. » Il s’en foutait de son père, mais il avait peur de vivre la même chose.

Il avait rencontré un autre vampire qui avait été gentil avec lui, Clyde, mais ça faisait plusieurs jours qu’il ne l’avait pas vu et il se disait qu’il ne le reverra sûrement jamais. Il avait du l’oublier ou se foudre de lui, après tout il n’était un humain qui ne servait pas à grand chose. Comme son père avait l’habitude de lui dire.  Il avait retiré son bandage improvisé et que Clyde lui avait aidé  à faire, mais depuis la dernière fois qu’il avait vu Clyde, il avait changé son bandage quelque fois. Il le regarda un moment, il avait froid, il se sentait faible et il avait faim. Il regarda celui-ci, puis d’une voix faible il lui dit : « Moi c’est Raphaël… » Le petit ne lui faisait pas confiance, mais il était prêt à lui laissé une petit chance, car il n’avait pas essayé de lui faire du mal et lui disait aussi qu’il ne le tuerait pas. Par contre, Raph n’avait pas l’habitude de faire confiance aux hommes à cause de son père. Clyde lui avait montré que certains pouvaient être gentil, du moins durant un certains moment puisque celui-ci l’avait abandonné. Il regarda un moment Errol, puis il regarda son bras puis demanda : « Vous pouvez… m’aider? » Ça lui faisait bizarre de demander de l’aide, il n’avait pas l’habitude de le faire. Mais il était prêt à tenter le coup et lui demander de l’aide.
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Errol O. Shaw
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptyJeu 21 Nov - 2:29


Et pourquoi je te ferais du mal ?
Ft. Raphaël White

Oui, à défaut d'un meilleur endroit, les grottes font un abri potable. Évidement ce serait mieux si les vampires n'étaient pas si à l'aise d'évoluer dans une noirceur presque parfaite. Et la noirceur, ça ne manque pas dans une grotte. Du coup, pour se libérer d'un vampire, la seule chance est le grand jour. Mais la nuit, ce n'est pas facile d'y arriver. La seule chance est donc de survivre à la nuit. Heureusement pour le gamin, Errol n'est pas ce genre de vampire.  Il ne le tuera pas. Il ne le videra pas de son sang, pas plus qu'il n'y goûtera. Agenouillé près de Raphaël, Errol le voit agiter les doigts. Au moins, ils bougent. C'est une bonne nouvelle, non ? Le gamin avoue avoir mal et il désigne son bras. Errol dévisage le gamin quelque secondes, l'air impassible, mais avec une pointe d'interrogation. Mais qu'est-ce que qu'il peut bien faire pour ce gamin. L'abandonner ici serait cruel, Errol doute qu'un gamin de cet âge survive bien longtemps dans la jungle. De un, il est blessé et il fait déjà de la fièvre. De deux, d'autres vampires ne tarderont pas à le retrouver et là, il ne donne pas cher de sa peau. Ou au contraire, il pourrait valoir une petite fortune, mais qui sait à quel genre de vampire il aurait affaire. Errol ne dit rien. Il détache le bandage du garçon et observe la blessure. Ça ne semble pas dramatique, mais la peau autour de la plaie est rouge et boursouflée. Il quitte la blessure des yeux pour dévisager le gamin lorsqu'il redemande s'il va boire son sang. Les sourcil froncés, la mâchoire serrée par la réflexion morale et raisonnable au sujet du petit, Errol se dit que son air n'est pas pour le rassurer. Il défronce les sourcils et essaie de se décrisper la mâchoire. Il s'essaie même pour un sourire, mais il se doute que dans la pénombre, ça risque de ne pas être visible aux yeux de l'humain.

- Non. Je ne vais pas boire votre sang. Je ne bois pas le sang des enfants, par principe. Il se doute que si le gamin dit qu'un vampire a bu le sang de son père et que son père n'est pas là, c'est qu'il est mort. Et par principe, je ne tue pas non plus ceux à qui je bois le sang. Il repose les yeux sur la blessure. Ici, il n'y pourra pas grand chose. Je suis désolé pour votre père, Raphaël, dit-il avec son accent purement britannique.

Ainsi il se nomme Raphaël. Pour le soigner, il faudrait qu'il le ramène au palais, ou du moins en ville. Malheureusement, une fois en ville, il se fera rapidement repéré et il ne sera plus jamais libre. Et il se peut qu'il ne soit plus jamais vivant non plus. Pour Errol, le dilemme est de taille. Le laissé voué à lui-même, dans cet état ou risquer sa vie en se rapprochant des vampires. Il en est là dans ses réflexion lorsque Raphaël lui demande s'il va l'aider. Errol jette un regard au garçon, puis à sa blessure enflée et au bandage qui aurait besoin d'être changé. Errol père le pour et le contre des situations possibles. Et aucune ne le satisfait pleinement. Elles ont toutes leurs défauts et ils ne sont pas mieux les uns es autres. Errol inspire profondément, puis expire tout aussi longuement. Il faudra bien qu'il parle.

- Oui, je peux sans doute vous aider, mais les conséquences pourraient être désastreuses. Il fixe encore une fois, sans ciller. D'ailleurs, il ne semble pas avoir fermé les paupières depuis son arrivée. Il secoue la tête et entreprend de remettre le bandage, aussi délicatement qu'avec des pages vieilles de 1000 ans.Quel âge avez-vous, Raphaël ?

Est-il assez âgé pour prendre une telle décision ?

© Leeyarom

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Raphaël White
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptyJeu 21 Nov - 2:52

Raphaël ne connaissait pas la condition des humains ici, alors pourquoi aller avec le vampire pourrait lui causer problème. Déjà que le concept d'esclave ne lui était pas très familier. Il connait des films où il y a des esclaves, dans les films où la technologie n'a pas encore fait son apparition. Alors comment pourrait-il penser que l'esclavage existe encore ici. Est-ce qu'il voudrait devenir esclave? Sûrement pas, mais avait-il le choix? Non. C'était ça ou la mort sûrement. Il ne la savait juste pas encore. Il avait tellement de choses à apprendre, il avait la vie devant lui. Le seul problème, c'est que la longueur de sa vie diminuait rapidement si rien n'était fait pour l'infection de son bras. Il avait chaud et froid, il ne savait pas trop s'il avait envie de retirer son chandail ou d'enfiler un chandail plus chaud. Il avait serrer les dents quand le vampire lui avait retirer son bandage et ne dit rien alors que celui-ci regardait son bras. Le vampire lui avait avouer ne pas tuer ceux dont il buvait du sang, mais il se demandait s'il avait déjà tué, d'un côté avait-il vraiment envie de le savoir? Non pas vraiment. Il aimait mieux ne pas le savoir et se contenter du fait que celui-ci lui avait dit qu'il n'allait pas le tuer, ni boire de son sang. Comme l'autre vampire avait fait pour son père.

Lorsque celui-ci lui dit qu'il était désolé pour son père Raphaël ne réagit pas, en fait, il ne s’ennuie pas de son père, mais il se voit mal le dire à cet inconnu, à ce vampire. Il regarda seulement sa blessure, même s'il ne voyait pas grand chose. Le vampire le stressait, il avait l'air sévère, par son attitude plus que par son expression que l'enfant ne voyait pas très bien. Mais il parlait peu, la voit de celle-ci était aussi sérieuse et elle a un petit côté froid qui fait froid dans le dos de l'enfant. C'est pourquoi il lui avait redemandé s'il avait l'intention de boire de son sang, mais il lui répondit encore une fois par la négative. Il fut soulagé, mais il restait crispé et tremblait, par le froid, la fatigue et tout sorte de petits détails qui l'affaiblissait. L'homme parlait de conséquences désastreuses, l'enfant fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire par là. Après tout s'il pouvait l'aider c'était pas désastreux non? C'était plutôt une bonne nouvelle pour l'enfant. C'est pourquoi il lui demanda : « Quel conséquences? » Il le regarda un moment, il était curieux et voulait comprendre la situation. Le vampire, lui demanda son âge, celui-ci lui répondit la vérité, comme il n'avait aucune raison de se vieillir ou de se rajeunir. « 9 ans... pourquoi? » Pourquoi tout ces questions? Où voulait-il en venir? Pourquoi, il ne l'aidait pas tout simplement, il n'en pouvait plus, il se frotta les yeux de son autres bras. Il avait l'impression qu'il allait s'endormir, mais pas juste parce qu'il était fatigué, mais parce qu'il n'arrivait juste plus à garder les yeux ouverts, n'avait plus la force. « Aidez-moi s'il vous plait... » Sa voix était faible, à peine audible, il avait l'impression de ne même pas s'entendre lui même.

L'enfant ferma les yeux quelques secondes puis les rouvrir et regarder celui-ci, il ne savait toujours pas ce que celui-ci allait faire pour l'aider. Il n'avait pas trop envie de le voir partir, même s'il ne savait pas vraiment s'il pouvait lui faire confiance, après tout, l'homme qui était censé l'aimer plus que tout peut importe ce qui pourrait arrivé, ce qu'il pourrait faire. Ne l'avait jamais aimé, l'avait frappé, lui avait crier dessus, l'avait enfermé et l'avait traité toute sa courte vie de bon à rien. Celui-ci se redressa un peu et eu un petit gémissement de douleurs.
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Errol O. Shaw
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptyVen 22 Nov - 4:12


Et pourquoi je te ferais du mal ?
Ft. Raphaël White

Secouant la tête, l'archiviste continue de replacer soigneusement le bandage, enroulant l'étoffe de tissus soigneusement autour du petit bras, avec une délicatesse toute maternelle. Neuf ans. C'est jeune. Trop jeune pour prendre une décision pour régie toute sa vie. Quoique d'un autre côté, tous les enfants ont le choix de regarder ou non avant de traverser la rue et c'est une décision qui peut littéralement changer une vie. Ou une mort. C'est à peu près le genre de décision que doit prendre Raphaël. Non, Errol ne choisira pas pour lui. Évidemment, aucun des choix offerts ne sera plaisant. Aucun des choix offerts ne le rendra à sa famille, à son chez lui.

Sans répondre à aucune des questions de Raphaël, Errol termine de refaire le bandage et en noue les extrémité. Mais il sait que ça ne suffira pas pour éliminer l'infection. Il doit trouver quelque chose pour désinfecter la plaie, puis refaire un bandage propre. Errol réfléchit à toutes les possibilités, tout en essayant de penser au moyen de ne surtout pas attirer les vampires par-ici. Il se dit que s'il vient fréquemment lui porter des trucs, ça va attirer les vampires. Il pourrait aussi trouver des survivants et le laisser avec eux, mais sa condition de vie serait précaire. La meilleure solution n'est certes pas la plus enviable, mais elle a la qualité de lui offrir une certaine qualité de vie et de surtout allonger son espérance de vie.

- Vous devez savoir que même si je vous apporte mon aide, vous ne retournerez plus jamais chez vous, dit-il en plantant son regard de glace dans celui du gamin.

Il tourne la tête vers la sortie et revient sur le gamin, qui semble épuisé. Il reste encore quelques heures avant le levé du soleil, mais la nuit est maintenant bien avancée et ils n'auront jamais le temps de faire tout le trajet. Lui seulement, pas de soucie, mais avec un petit, malade en plus, c'est pas gagné. Et évidemment, ne pas atteindre le palais avant le jour est hors de question. Pour sa survie à lui.

- Il est impossible d'atteindre la cité avant l'aube, pas dans votre état. Nous devrons attendre la nuit prochaine pour nous y rendre, dit-il en pensant que faible comme il est, même une nuit entière risque de ne pas être assez. Vous devriez dormir, maintenant. Terminer votre nuit de sommeil.

Il se dit qu'il devrait tenter de trouver de l'eau et autres trucs à manger pour le gamin. Il doit en avoir besoin. Il ne doit pas manger grand chose, il est si faible et sa peau est déshydratée. Il se souvient de la cabane de Lexie. Il doit y rester des choses utiles. Il aurait le temps de s'y rendre et de revenir avant l'aube.

- Avez-vous de l'eau ? Et de quoi à manger ?

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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptyVen 22 Nov - 12:22

Ne plus jamais retourné chez lui, ça ne le dérangeait pas, sa mère était morte il y a longtemps, à l'école il n'avait pas beaucoup d'amis avec sa dyslexie, la plupart préférait se moquer de lui. Son père venait de mourir et c'était pas une grosse perte à vrai dire. Alors, lorsque celui-ci lui disait qu'il pourrait l'aider, mais qu'il ne pourrait plus retourner chez lui, il haussa les épaules et répondit : « J'ai pu personne... ma maman est morte quand j'avais cinq ans... mon père y'a quelques jours. » Celui-ci était faible et mettre ses idées en place était pas évident. « Même si mon père était en vie... j'voudrais pas retourner avec lui... il m'aimait pas... » Celui-ci ne quittait pas des yeux sont bras et ce que faisait celui-ci. Il lui refaisait son bandage tellement doucement que le petit ne sentait presque rien.

Celui-ci aurait aimé partir tout de suite, il avait froid, faim, soif, il voulait juste se retrouver au chaud, qu'on le soigne, ne plus avoir mal. Errol lui dit qu'il ne pouvait pas partir tout de suite, qu'il ne pourrait pas arriver à la ville avant la fin de la nuit. « Ok... » Celui-ci le regarda un moment, alors qu'il lui disait qu'il devrait dormir, terminer sa nuit de sommeil, mais il avait peur que s'il ferme les yeux celui-ci ne parte et qu'il se retrouve seul à nouveau. Il avait beau ne pas lui faire totalement confiance, la présence d'une autre personne lui faisait du bien. « Vous n'allez pas partir? Promis? » Il le regardait, ne voulant pas fermer les yeux avant d'être sur qu'il n'allait pas partir. Mais ses yeux se fermaient de plus en plus, il était fatigué, épuisé à vrai dire. Il regardait celui-ci qui lui demandait s'il avait à boire, à manger, il fit non de la tête pour lui répondre. Avant de s'endormir, il voulait lui poser une autre question, quelque chose qui l'intriguait depuis le début : « Pourquoi vous me dites "vous" normalement les adultes me disent toujours "tu"... » C'était vrai, il vouvoyait les adultes, mais eux le tutoyait toujours, alors se faire dire vous par lui était étrange. Il voulait attendre d'avoir la réponse de celui-ci pour fermer les yeux, une fois qu'il eu sa réponse il ferma les yeux, n'arrivant plus à tenir le coup. Il s'était appuyer sur la paroi de la grotte pour s'endormir, il tremblait un peu, il avait froid, mais l'épuisement l'emportait sur le froid qui aurait pu l'empêcher de dormir.

Le jeune garçon dormait, mais son sommeil était loin d'être paisible, il faisait des cauchemars, c'était ainsi depuis toujours, mais il y avait quelque chose de nouveau dans ses cauchemars. Un moment dans ses cauchemars il voyait un vampire, qui lui courrait après, seulement il n'arrivait jamais à se sauver à un moment ses pieds restaient pris dans le sol et il voyait le vampire approcher. Il fini par se réveiller en criant, c'était toujours comme ça, le point positif, du moins du moment où il se réveillait était que c'était le jour, donc aucun risque qu'un vampire ne vienne l'attaquer. Il regardait autour de lui et son regard s'arrêta sur Errol, il se rappela de tout, qu'il allait l'aider. Raphaël se redressa un peu et le regarda un instant, il avait espérait qu'il reste et il était rassuré de voir qu'il était vraiment rester. Il aurait pu en profiter pour partir alors qu'il dormait, mais il ne l'avait pas fait et il ne lui avait pas fait de mal non plus. Contrairement à son père qui le frappait tout le temps. Il passa un main dans son dos pour voir ce qui était humide, il avait dû s'ouvrir une cicatrice en dormant, ça lui arrivait souvent, comme il n'avait jamais aucun soin de la part de personne, surtout pas de son père.
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptySam 23 Nov - 2:06


Et pourquoi je te ferais du mal ?
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Comment peut-on être si froid par la mort de son père. Évidemment, aussitôt après y avoir pensé, des tas de raisons personnelles lui viennent en tête. Mais ce sont des raisons auxquelles un gamin de même pas 10 ans ne devrait pas penser. Si évidemment son père ne l'aimait pas, c'et une bonne raison. Mais Errol ne juge pas l'homme mort. Il ne connaît pas l'histoire de Raphaël. Sans doute que l'homme avait ses raisons, mais ce n'est pas le moment d'en parler avec Raphaël. En fait, ça ne sera sans doute jamais le moment. Si jeune et il a déjà perdu tout ses proches semble-t-il. Évidemment, il y a moins de morts chez les vampires, mais ça arrive.

- Oh... répond Errol, sans trop s'avancer dans un commentaire inutile.

Que peut-il dire de plus de toute manière. Le gamin ne vient-il pas de dire que de ne plus retourner chez lui lui importe peu ? Errol fait cette déduction, puisque Raphaël n'a pas vraiment répondu. En fait, ce n'était pas une question. C'était plutôt une affirmation qu'il lui avait fait. Errol hoche la tête. Il ne semble pas trop s'en faire lorsqu'il lui dit qu'ils partiront demain soir. Il semble épuisé. Pauvre gamin. Errol lui conseille de dormir, et le garçon n'accepte pas tout de suite. Il s'assure avant qu'il ne le laisser pas seul. Errol serre la mâchoire et jette un coup d'oeil vers l'extérieur. Il ne lui ment pas, ce serait inutile. Et ce serait bête.

- Je vais attendre que vous dormiez et je serai de retour avant l'aube, dit-il, c'est une promesse., ajoute-t-il.

Il n'a pas le choix de toute manière, sinon, il va cramer. Il laisse le petit s'installer et il s'assoit contre la paroi. Il allait devoir sortir, question de trouver un peu de nourriture pour Raphaël. De l'eau et de la nourriture. C'est facile à trouver, ici, il y a des fruits partout. Et il est certain de trouver des trucs utiles dans la cabane de Lexie. Elle n'a surement pas tout emporté. Il pense que le gamin est sur le point de s'endormir, quand celui-ci lui pose une question. Pourquoi il le vouvoie ? Bonne question, c'est un humain, il pourrait le tutoyer. Mais Errol vouvoie tout le monde. Et il ne voit pas trop pourquoi du fait qu'il est un enfant nécessite qu'il soit tutoyé. Il met quelques secondes à répondre. Errol ne répond que rarement à la légère. Et il se surveille d'autant plus depuis que Kay passe son temps avec lui. Le moindre mot peut mener à une discussion interminable. Il fait gaffe.

- Je le fais avec tout le monde, se contente-t-il de répondre.

C'est la meilleure réponse à faire pour le moment. Et la réponse semble satisfaire Raphaël, du moins pour la nuit, parce qu'il s'endort presque aussitôt. Errol attends pourtant de longues minutes avant de se relever. Il fait le tour de la grotte, s'assure que le champs est libre, puis il quitte la grotte vers la cabane de Lexie. Il n'est pas parti très longtemps, la cabane n'est pas très loin, du moins pour un vampire et il est rapide. C'est un vampire. Il a le temps de récupérer quelques fruits et il prend une gourde, une couverture et quelque autres petits trucs dans la cabane. I ne rentre pas au palais. Il se demande si Kay et Sullivan vont se poser des questions sur son absence. Il avait dit qu'il allait aux archives, mais il avait décidé ensuite de sortit. Il n'a pas vraiment l'habitude d'annoncer ses déplacements. Tant pis, il n'a pas de comptes à leur rendre.

Il tient sa promesse, il revient à la grotte avant l'aube. Il fait encore très noir en fait et il pose ses trouvailles, avant de déplier la couverture et de la poser sur le gamin. Il retourne s'asseoir contre la paroi et il attends. Il écoute le sommeil agité du garçon. Il se souvient des mauvais rêves de River. Difficile de faire disparaître les monstres sous le lit quand on en est un soi-même. Errol s'est placé le plus loin de l'entrée de la grotte, mais pas trop loin du gamin. La grotte est sombre, mais une fois le soleil levé, ce sera différent. Errol n'a pas passé de jour à l'extérieur depuis des siècles. Il sait que l'exercice a toujours été épuisant et quand l'aube blanchit l'extérieur, il ressent la fatigue lui peser sur les épaules. C'est normal, il est un être de la nuit que le jour peut détruire. Il se demande comment il peut soigner Raphaël. Aujourd'hui, ce sera difficile, il n'a rien trouvé qui puisse l'aider. Pas de désinfectant et puis, si ça se trouve, Errol ne saurait pas trop comment l'utiliser, les vampires n'en ont pas besoin.

Il ne s'approche de la sortie que lorsque Raphaël se met à crier, se réveillant lui-même. Il ne dit rien, le laissant se réveiller totalement. Il s'approche encore et lui tend la gourde. Commencer par de l'eau, c'est la meilleure chose à faire, non ? Il suspend son geste en voyant Raphaël se torsioner pour voir son dos. Il le devine aisément, mais pose tout de même la question.

Qu'avez-vous ?

Oui, il devine, mais il est loin de se douter des causes de ces blessures, ni l'étendue de celles-ci.

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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptySam 23 Nov - 2:32

Il n'avait pas préciser pourquoi son père ne l'aimait pas, à vrai dire il ne le savait pas lui-même, il savait seulement que son père ne l'aimait pas point. Sa mère l'aimait elle, elle lui disait, elle lui disait qu'au fond son père l'aimait aussi, mais il ne la croyait pas. Elle faisait ce mouvement avec son nez comme lorsqu'elle mentait. Il l'avait remarqué jeune, comme elle mentait souvent à son mari. Parlons d'autres choses... oui Errol, il ne voulait pas le voir partir. Il avait peur de se retrouver seul encore pour toujours. Alors quand le vampire lui répondit qu'il allait attendre qu'il ne dorme pour partir, mais qu'il allait revenir avant l'aube. Le petit hocha la tête, mais une partie de lui avait beaucoup de mal à le croire. Il lui avait demandé pourquoi il lui disait "vous" et celui-ci lui répondit qu'il le faisait avec tout le monde, le petit dit un : « Ça fait bizarre.. » Avant de fermer les yeux pour dormir jusqu'au matin alors qu'il se réveilla en criant.

Il se redressa et vit le vampire, il était revenu, il était soulagé, mais c'était le vampire qui semblait fatigué là. Il remarqua la couverture qu'il avait sur lui et il se passa une main dans le dos afin de voir si comme il le pensait une de ses cicatrices s'étaient rouverte. Seulement, le vampire remarqua son geste et lui demanda ce qu'il avait. Le petit ne savait pas trop ce qu'il devait dire, dire la vérité ou mentir. Mais pourquoi mentir quand son père est mort et ne peut plus rien lui faire maintenant ? C'est la peur de se faire abandonner, frapper à nouveau parce qu'il penserait qu'il est un bon à rien, comme son père lui disait. Mais il avait mal au dos et si Errol pouvait l'aider pour son dos? C'était pas évident, il le regarda un instant puis pris la gourde que celui-ci lui tendit et en bu une bonne quantité, sa faisait du bien et sa lui évitait d'avoir à répondre. Comme le vampire semblait vouloir une réponse, le petit soupira et baissa les yeux pour regarder plutôt la couverture, pour ne pas croiser le regard du vampire... « C'est euh... mon père... pour me punir... ou pour rien. » Bon c'était vraiment pas clair, mais c'était la première fois qu'il osait même penser en parler. Il décida de faire plus simple, serrant les dents il retira son chandail pour lui montrer. Il se couvrir le devant avec la couverture pour ne pas geler et il se retourna en prenant la gourde pour continuer de boire.

C'était pas jolie à voir, son père était très violent et il ne le soignait jamais, les plaies cicatrisaient sans rien et souvent sa devenait plus douloureux qu'autre chose. Sa le brulait quand il prenait une douche et vu la position des plaies il ne pouvait essayer de nettoyer que les plais sur les côtes ou prêt de ses épaules. Mais il y en avait partout, des bleus aussi, dont la marque de soulier de son père entre ses omoplates pour le tenir écrasé au sol, quand Raph avait dit ne pas vouloir aller en voyager avec lui. Il ne voulait pas rencontrer la famille de son père et son père n'avait pas trop aimer! Il l'avait battu puis forcer à monter dans la voiture pour se rendre à l'aéroport direction la famille de son père. Il avait eu peur que le reste de la famille de son père soit aussi dur que celui-ci. Il ne le saura jamais et il ne s'en plaindra pas... Il ferma les yeux un instant et lui demanda afin d'essayer de penser à autres choses : « Vous avez à manger aussi ? » Il avait faim, très faim, maintenant qu'il avait but c'était la faim qui se faisait sentir. Son ventre lui faisait mal au début à cause de la faim, mais il avait fini par ne plus le sentir, il savait seulement qu'il avait faim.

Il se retourna afin de voir si le vampire avait à manger, il voulait aussi remettre son chandail, il n'aimait pas montrer ses blessures, il avait honte. Il se sentait mal quand il pensait à ça, il se rappelait à quel point il était nul et bon à rien. Les autres élèves à l'école aimait aussi lui dire, qu'il était idiot, qu'il n'était même pas capable de lire normalement, ce qui était vrai. Ce n'était pas de sa faute s'il souffrait de dyslexie.
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptySam 23 Nov - 4:54


Et pourquoi je te ferais du mal ?
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Difficile d'imaginer un père agir ainsi avec son fils. Même pour un vampire, dont ses semblables sont loin d'être doux et délicats entre eux et encore moins avec les humains, faire ceci à un enfant. Pourtant, par le passé et même actuellement, les vampires faisaient des massacres épouvantables, saignant tout le monde, même les enfants, mais Errol n'est pas ce genre de vampire. Il n'a jamais aimé les massacres, ni les hécatombes. Mais il saisit pourquoi l'enfant n'a pas semblé peiné par la mort de son père. Il le laisse boire comme il veut. Il est déshydraté ce garçon. Le hic, c'est que s'il boit tout, il ne pourra pas lui en rapporter avant la nuit. Heureusement qu'il a prit aussi l'eau du garçon pour la remplacer par de la fraîche. Encore, il n'a rien pour désinfecter les plaies. Il se demande si les gouttes de son sang qu'il a fait tomber dans la gourde auront un effet bénéfique. Il fait trop sombre ici de toute manière pour que le gamin se rende compte de la couleur de l'eau.

- [color=#FFCC00]J'ai cru que c'était du à l'accident qui vous a mené ici...[/clor], dit-il sans commenter davantage. Quoi dire de plus.

La grotte est humide. Très humide. Le pauvre a du avoir froid cette nuit. Le soleil matinal semble être puissant. Trop puissant pour s'en approcher d'avantage. Tout doit être humide. Errol reste en retrait, sagement assis dans un coin le plus sombre possible, là où la lumière du jour ne risque pas de le toucher. Malgré l'écho de la grotte, il entend, outre la présence de Raphaël, les son diurnes de la jungle. C'est agréable. Raphaël lui demande s'il a aussi à manger. Oui, Errol a pensé à ramener des fruits frais. Errol ne mange pas souvent. Il n'en a pas besoin. Il se laisse tenter par un alcool de temps en temps, mais côté nourriture, il a horreur de tout ce qui est cuit. Il a l'impression de manger de la cendre. Pour tout ce qui ne requiert pas de cuisson, par contre, ça lui arrive.

Il y a quelques fruits frais dans le sac. Commencer par un seul et mangez à petite bouchée. Vous risquez d'avoir mal au coeur aux premières bouchées.

Errol ne boit pas tous les jours. Et parfois, il peut être longtemps sans boire. Il oublie de se nourrir, parfois. s'il prend une trop longue gorgée lorsqu'il boit après un jeune, il lui arrive d'avoir un haut le coeur. Il suppose que c'est pareil avec la nourriture et les humains. Il jette un coup d'oeil vers la sortie et vers la lumière qui entre dans la grotte. Il sent la chaleur du soleil matinal entrer dans la grotte. Le pauvre enfant doit être frigorifié, puisqu'il est faible et transit. Il fait frais et humide ici. D'autant plus que ses vêtements doivent être trempés... et poisseux de son sang dans le dos... il indique la sortie à Raphaël.

- Vous devriez profiter du soleil pour vous réchauffer et enlever l'humidité de vos vêtements et de la couverture. Avoir froid ne soignera pas votre fièvre. Il hoche la tête. Ne vous éloignez pas trop de l'entrée... s'il se passe quelque chose, en plein jour, je ne pourrai pas aller très loin hors de la grotte et pour très peu de temps.

Oui, le problème avec le jour, c'est qu,il y a le soleil. Et le soleil, ben il le crame.

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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptySam 23 Nov - 12:52

L'enfant avait sûrement été blessé au dos lors de l'accident, mais la majorité de ses blessures étaient dû à son père. Bref, le jeune buvait l'eau et il ne remarqua pas le goût des gouttes de sang que le vampire avait mis à l'intérieur de la gourde. Comment il pourrait le remarquer de toute façon, il avait trop soif. Mais se rappelant les derniers jours sans avoir rien a boire, il déposa la gourde à moitié bu afin d'en avoir pour plus tard. Celui-ci se leva ensuite et remis son chandail humide et imbibé de sang, puisqu'il n'avait rien d'autres à se mettre et il ouvrit le sac pour prendre une pomme. Le petit s'assit ensuite pour manger la pomme, il prenait de petite bouchée comme Errol lui avait conseillé, après quelques bouchées, il respira doucement, il ne voulait pas vomir et la faim était plus forte que cette envie, quand il sentit bien à nouveau il pris quelques bouchées encore de la pomme. Puis curieux il demanda au vampire : « Pourquoi vous pouvez pas aller au soleil? Enfin les vampires... » Il se demandait pourquoi les vampires craignaient le soleil, après tout, c'était tellement agréable de sentir le soleil sur sa peau et il réchauffait, sa faisait du bien.

Le vampire lui proposait d'aller dehors afin de se réchauffer, il lui conseilla par contre de ne pas s'éloigner parce qu'il ne pourrait pas intervenir s'il allait trop loin. « D'accord. » Il se leva et garda la pomme dans ses mains et se dirigea vers la sortie, il se retourna pour regarder celui-ci. Il aimait bien celui-ci, avant de sortir il lui dit : « Merci. » Puis il alla à l'extérieur de la grotte avec la couverture pour la sécher. Il s'assit à l'extérieur de la grotte et continua de manger sa pomme, le soleil lui faisait du bien. Mais il se sentait faible et il perdait encore du sang, il s'allongea sur la couverture pour récupérer. Il avait chaud, mais il ferma les yeux un instant, mais il ne les rouvrit pas, il était trop faible. Il resta ainsi, allongé toute la journée, il n'avait pas réussit à finir la pomme qu'il avait commencé. La nuit avait commencé à tomber, Errol avait dut pensée qu'il profitait du soleil. Seulement, il était trop faible et même si l'eau et le sang du vampire l'avait un peu aidé, il avait arrêté de saigner, Raphaël était trop faible et il avait passé trop de temps au froid, sans vraiment boire et manger. S'il avait tenu jusqu'ici à cause de l'adrénaline, le fait qu'Errol soit avec lui lui avait permis de se détendre, à l'adrénaline de redescendre et de le plonger dans un sommeil profond. Il respirait lentement, il était paisible, aucun cauchemar venait déranger son sommeil qui en était pas un. Il avait seulement perdu connaissance, mais il donnait l'impression de dormir.


HJ : je suis vraiment désolé, c'est super court Ne me fait pas de mal... PV Errol 3669069390 
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MessageSujet: Re: Ne me fait pas de mal... PV Errol   Ne me fait pas de mal... PV Errol EmptySam 23 Nov - 19:24


Et pourquoi je te ferais du mal ?
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L'archiviste ne bouge qu'à peine. Il économise ses mouvements. S'l ne devait pas veiller sur le garçon, il dormirait sans doute. La caverne a beau être sombre, la proximité du soleil le rend nerveux. Il pourrait se laisser aller au sommeil, mais il doit veiller, ce qui le rend un peu plus nerveux. Il a déjà goûté à la morsure du soleil et il n'a pas envie d'y goûter encore. La douleur est insupportable, il en garde un souvenir littéralement cuisant. C'est d'ailleurs ce que lui demande Raphaël. Pourquoi les vampires ne peuvent aller au soleil. La raison est simple. Mais le pourquoi est encore inconnu, même s'il y a plusieurs théories à ce sujet. Ils seraient des âmes damnées, atteints d'une maladie funeste et même un pacte avec le diable, bien que Errol n'ait jamais signé de pacte avec qui que ce soit. Il sourit tout de même, avant de répondre à la question.

- Nous nous consumons. La peau rougit, puis fait des cloques, puis se consume comme du papier. C'est douloureux, conclut-il, exprimant un fait vécu.

Il y avait survécut de justesse et c'était il y a longtemps, il était jeune à l'époque. Silence. Raphaël ne répond pas. Errol se dit que le soleil, le calme, l'eau et un peu de nourriture lui ont apporté une sérénité qui lui permette de dormir. Il sera à lorsqu'il se réveillera. Le garçon ne bouge pas de la journée. Errol s'en inquiète un peu, mais il se concentre sur sa respiration et elle est régulière et elle ne faiblit pas. La journée se passe au calme, il garde les yeux fermés mais l'attention sur la respiration du garçon. Il croit s'être endormi un moment, mais Errol n'a pas vraiment la notion du temps lorsqu'il est concentré, même s'il croit avoir sommeiller un peu. Lorsqu'il ouvre les yeux, il fait encore clair, mais le soleil est tout près de disparaître derrière l'épaisseur de la jungle. Le soleil ne sera pas couché, mais dans peu de temps, ce sera suffisant pour qu'il puisse sortir de la caverne et commencer à retourner à la cité. Il se lève et s'étire. Il jette un coup d'oeil à Raphaël. Il n'a pas bougé depuis des heures, mais il respire. Il s'approche de la sortie et s'assure que le soleil est bien sur le point de disparaître.

- Raphaël ?

Raphaël ne répond pas. Mais il respire. Il dort peut-être profondément. Il faudra lui donner un coup de fouet. Errol retourne dans la grotte et prend la gourde d'eau que le garçon a commencé. Il la vide et la remplis avec l'autre et cette fois, il y verse généreusement du sang, le sien. Mieux vaut que ça se passe pendant qu'il ne regarde pas. Plus le garçon restera inactif, moins il voudra bouger, plus il sera léthargique. Et ce n'est pas le but. Il mélange soigneusement pour diluer le sang. Ça ne le guérira pas de toutes ses blessures, mais ça lui redonnera peut-être un peu d'énergie. Et soignera un peu ses plaies. Peut-être que ça pourra enrayer l'infection un peu ? Il revient à la limite de la lumière du jour.

- Raphaël ?

Son sommeil est profond. Il attend, poussant sa patience aux limites de son inquiétude, jusqu'à ce que le dernier halo de soleil ne disparaisse derrière le sommet des arbres. En une fraction de seconde, il est agenouillé près de Raphaël et doucement, il le secoue.

- Raphaël, il faut se réveiller. Aux grands maux les grands moyens. Il lui relève le menton et fait culer une gorgée d'eau dans sa gorge. Il espère ne pas l'étouffer. Nous avons une longue route à faire. Il faut se bouger, la nuit tombe.

Sans effets. Du moins pas assez. Tant pis. Il n'a pas le temps de le réveiller. Il pose une main glacée sur le front de Raphaël. La fièvre semble être tombée. Il est chaud, mais une chaleur normale. Au moins le sang a eu quelque chose de bon. Il l'enroule tout de même dans la couverture, parce qu'une fois la nuit tomber, il fera plus frais et humide. La couverture lui épargnera la fraîcheur de la nuit. Il soulève le garçon qui, même s'il a presque dix as, ne père presque rien dans les bras d'Errol. Mais tout de même, un corps humain n'est pas une masse plaisante à transporter, du moins à cet âge, ça déborde de partout et il a besoin de ses deux bras, ce qui nuit évidemment à la marche en pleine jungle. Mais tant pis, il doit le faire. Il fait encore clair, le ciel est orangé, mais il n'y a plus de soleil dans la jungle. À la bonne heure. Il se met en marche, portant son précieux fardeau.

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