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 (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate

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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Lexie O. Thredson

✤ LETTRES A LA POSTE : 138
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
✤ AGE : 26
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez Samaël
✤ EMPLOI/LOISIRS : autrefois hôtesse de l'air
✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate   (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate EmptyMar 17 Déc - 19:45


samael&lexie❧ love the way yu lie
Une semaine avait passé depuis que Lexie avait cassé le collier de Samaël. Elle avait présumé qu’il avait dû appartenir à cette Anastasia dont son maître lui avait parlé, juste avant qu’elle ne devienne son esclave. Elle avait été très surprise par la réaction de celui-ci. D’ailleurs, il ne cessait de la surprendre, que ce soit en bien ou en mal. Quand il était entré dans la chambre dix minutes plus tard, Lexie avait pensé qu’il allait encore la rabaisser, mais ce fut l’inverse. Il était venu pour s’excuser, et essayer de se faire pardonner en offrant plus de liberté à la jeune femme. Il avait été doux, presque tendre dans ses gestes et ses paroles, et le sentiment de culpabilité de Lexie s’était multiplié et intensifié. Elle ne lui avait pas répondu, aucun mot n’étant parvenu à quitter sa bouche à cause de la peur. Quand il remarqua enfin les perles dispersées au sol, Lexie s’était déjà préparée à ce qu’il la frappe et l’emmène à nouveau au sous-sol, pour la torturer voire même la tuer. A la place, Samaël était resté impassible, figé comme le marbre, silencieux, pendant de nombreux instants et, étrangement, cette absence totale de réaction avait inquiété Lexie. Elle avait espéré qu’il parle, qu’il dise quelque chose, qu’il exprime ce qu’il ressentait, de façon non violente si possible. Au lieu de ça, il s’était contenté de lui demander de jeter les perles et le pendentif à la poubelle, avant de quitter la pièce. Lexie avait balbutié des excuses, promettant que c’était un accident et qu’elle n’avait vraiment pas fait exprès de casser le collier. Samaël ne lui avait pas répondu, et ne s’était même pas retourné.

Les jours avaient passés, et Samaël était toujours aussi distant avec Lexie. C’était comme si les rôles s’étaient inversés. Elle était la méchante, celle qu’il fallait fuir, et il était la victime. C’était ridicule. Pendant combien de temps encore comptait-il l’ignorer ? Lexie en était même venue à essayer d’attirer son attention. Elle se sentait coupable bien sûr, mais il y avait aussi autre chose. Si Samaël ne lui portait plus aucun intérêt, qu’est-ce qui l’empêchait de la tuer ? Lexie savait qu’elle devait faire quelque chose pour qu’il s’intéresse à nouveau à elle. C’était une question de vie ou de mort, elle ne pouvait tout simplement pas rester là les bras croisés, à attendre qu’il se lasse complètement d’elle et décide de s’en débarrasser. Lexie essayait sans cesse de faire la conversation avec lui, mais il répondait toujours froidement et sèchement. Et ça, c’était seulement quand il prenait la peine de lui répondre.
Ce matin, Lexie avait décidé d’adopter une autre méthode. Elle allait aller droit au but, sans tourner autour du pot. Peut-être que cette provocation forcerait Samaël à parler ? Elle ne voulait pas l’énerver, du moins pas trop, elle avait toujours peur de lui, mais elle voulait qu’il réagisse et qu’il lui reparle, comme « avant ». Ce fut donc vers huit heures que la jeune esclave vint lui apporter son petit-déjeuner, ayant dorénavant pris l’habitude de frapper avant d’entrer. « Bonjour, maître. Vous avez bien dormi ? » Lexie ne s’en souciait pas réellement. Evidemment qu’il avait bien dormi. Ce n’était pas comme si il avait quelque chose à craindre dans son sommeil. Personne n’allait venir l’arracher à son lit à deux heures du matin pour le torturer dans un sous-sol miteux. Non, vraiment, il devait dormir incroyablement bien. Avec tous ces domestiques et esclaves à son service… Il avait tout ce qu’il désirait en un claquement de doigt, il était immortel, il ne devait pas s’inquiéter pour sa vie et sa santé. Lexie était certaine qu’il allait très bien. « Je me suis déjà excusée au moins une centaine de fois, qu’est-ce qu’il faut que je fasse de plus ? Je…Je comprends que vous m’en vouliez, je serais aussi fâchée si j’étais à votre place, mais je ne peux malheureusement pas retourner en arrière. » Lexie attendit une réponse de sa part, une réponse qui ne vint pas. La jeune femme soupira et quitta la pièce sans un mot de plus. Il exagérait. Ce n’était qu’un collier ! D’accord, il était très vieux et devait sans doute représenter beaucoup de choses pour lui, mais ce n’était rien de plus qu’un bijou.

Lexie descendit à la cuisine pour prendre son petit déjeuner, et salua Cristal. Elle semblait…Excitée ? « C’est son anniversaire, aujourd’hui ! » Lexie se força à sourire, ne voulant pas décevoir Cristal qui semblait si heureuse de lui annoncer ça. « …Ah bon ? » Lexie n’avait pas envie de poursuivre cette conversation, elle savait très bien où Cristal voulait en venir. « Oui ! Qu’est-ce que tu vas lui offrir ? » Lexie versa les cornflakes dans le bol, ainsi que le lait, tout en répondant : « Moi ? Rien, je ne vais rien lui offrir. Je sais que tu l’aimes beaucoup, que tu l’admires, et tout et tout mais… Ce n’est pas mon cas, désolée. » « Lexie… Il n’a jamais voulu te faire de mal, ça va te sembler dingue que je puisse dire ça mais ce qu’il t’a fait l’autre nuit, ça partait d’une bonne intention. » Lexie essayait de garder son calme, mais elle avait beaucoup de mal. Les larmes ne tardèrent pas à lui brouiller la vue, des larmes de colère. « …Je n’ai pas envie de me disputer avec toi, alors je pense qu’on devrait arrêter d’en parler. » Cristal ne comprenait rien. Samaël avait abusé de sa confiance de nombreuses fois, il l’avait frappée, torturée physiquement et psychologiquement, et l’avait humiliée à plusieurs reprises. Et on attendait d’elle qu’elle lui offre un cadeau ?! Était-elle la seule à avoir encore une raison ? Ou était-ce elle qui était folle ? Lexie termina de manger puis remonta dans sa chambre. Elle s’assit sur son lit et soupira, angoissée. Elle ouvrit le tiroir de sa commode, et en sortit un petit sac plastique dans lequel Lexie avait gardé les perles, le pendentif et le file du collier. Elle ne les avait pas jetés, au cas où Samaël voudrait les récupérer. Ca faisait une semaine maintenant, et il n’en avait pas reparlé. Devait-elle tout jeter ? Lexie s’apprêtait à prendre sa décision, quand elle eut l’idée d’aller le faire réparer. Elle ne pouvait peut-être pas retourner en arrière, mais elle pouvait toujours réparer son erreur. Elle était certaine que c’était une bonne idée !
Lexie attendit la tombée de la nuit pour sortir, avec la permission de son maître. Ca l’effrayait un peu de se promener dans la cité, entourée de vampires, mais Samaël lui avait assuré que personne ne viendrait l’embêter grâce au tatouage. Elle espérait qu’il avait raison. Elle se rendit à la première , et sans doute la seule,  bijouterie qu’elle trouva, la boule au ventre. « Hum, b-bonjour, est-ce que v-vous pourriez réparer ceci ? C’est… C’est vraiment important… »



Lexie rentra une demi-heure plus tard, le collier réparé. Ce n’était plus tout à fait le même qu’auparavant, mais la différence était minime. Lexie ferma la porte derrière elle et monta à l’étage. Elle passa d’abord par sa chambre, où elle s’empara d’une feuille de papier, et d’un stylo. Rapidement, elle écrivit sur la feuille : «Je suis désolée, j’espère que vous pourrez me pardonner, et que ça vous fera plaisir.
Bon anniversaire, maître.
Sincèrement,
Lexie  »

Lexie se relut plusieurs fois, voulant s’assurer qu’aucun de ses mots n’était susceptible de mettre Samaël en colère. Satisfaite, Lexie prit le petit mot et le collier, et s’approcha discrètement de la chambre de son maître. Aucun bruit. Elle ouvrit la porte, et la pièce était bel et bien vide, à son grand soulagement. Elle alluma la lumière, puis se dirigea vers le tiroir dans lequel elle avait trouvé toutes les lettres d’Anastasia. Elle l’ouvrit, et y déposa délicatement le collier, ainsi que sa lettre. Elle se demanda alors si ce n’était pas un peu « osé », de déposer sa lettre au milieu de celles d’Anastasia ? Lexie n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps à la question. « Je vois que tu n’as pas appris la leçon » Lexie sursauta et se retourna pour faire face à Samaël. Leurs regards se croisèrent un bref instant, juste avant que la jeune femme ne se fasse attraper violemment par les cheveux. Lexie paniqua, ne voulant absolument pas retourner au sous-sol. Elle se débattit comme une acharnée, hurlant et pleurant. « NON ! Je peux expliquer ! S’il vous plait, je suis désolée, pardon, pardon, pardon ! »  Lexie devint presque hystérique quand Samaël la traîna dans les escaliers. Elle s’agitait dans tous les sens, frappant Samaël avec ses mains et ses pieds. Elle criait et sanglotait, à s’en donner mal à la tête. « J’AI APPRIS LA LECON, JE LE JURE ! Lâchez-moi ! Lâchez-moi, je vous en prie, je ne le ferai plus, j-je le promets ! » Lexie ne s’arrêta de crier que lorsqu’elle vit Samaël ouvrir la porte du jardin. Dieu merci, il n’allait pas la torturer ! La jeune femme se calma un peu, et son maître la traîna à l’extérieur. Il la jeta violemment au sol, et Lexie se retrouva projetée dans la boue. Il pleuvait des cordes, et il ne devait pas faire plus de dix degrés. Elle se redressa difficilement en position assise, et vit Samaël s’approcher d’elle. Elle comprit aussitôt ce qu’il comptait faire. « N-Non ! V-Vous n’êtes pas obligé d-de faire ça, je vous en prie ! » Elle recula et voulut se relever, mais Samaël la repoussa, la faisant à nouveau  tomber. Il lui arracha ses vêtements sauvagement, provoquant les cris et les pleurs de Lexie.  Il l’attrapa par le poignet et la traîna jusqu’à un arbre, avant de la relever et de la plaquer contre le tronc. Lexie essaya de s’échapper de son emprise, mais Samaël était trop fort pour elle. Il sortit une corde d’on-ne-sait-où et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il attacha Lexie à l’arbre. « A-Attendez s’il vous plait, vous ne pouvez pas me laisser là ! Je vais mourir de froid… » Lexie le regarda avec ses grands yeux verts remplis de larmes, espérant lui faire pitié et l’attendrir.
©flawless
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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Samaël D. Baudelaire

✤ LETTRES A LA POSTE : 139
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
✤ AGE : 27
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans ma demeure si prestigieuse ♥
✤ EMPLOI/LOISIRS : Et bien je trafique dans tout pour être franc.
✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: Re: (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate   (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate EmptyLun 23 Déc - 21:03


samexie❧ addicted to you
« C’est beau n’est-ce pas ? » Dit un vieillard à un jeune petit garçon effronté « Vous croyez ? » Lui répondit le garçon, et ajouta « Je ne sais pas. Quand je regarde les choses, parfois, j’ai l’impression de ne pas vraiment les voir. Il y a comme un voile, alors tout me semble hideux. » Le vieillard tourna talon, et reprit son chemin, suivi du petit garçon aux cheveux noirs, d’un pas ferme, ils s’enfoncèrent de plus en plus dans la forêt, toujours cette étrange forêt, qui intriguait réellement le gamin. « Où allons-nous ? »  Demanda le jeune garçon « Ce que l’on sème mûrit, mais fini toujours par mourir » Lui répondit le vieux. Le petit garçon intrigué, se demander ce que ces mots pouvaient bien signifier, mais ne voulant pas paraître abruti devant l’aïeul, il se tu et continua de le suivre, toujours intrigué par cette phrase il avait une confiance aveugle en cette personne, et ne posa pas plus de questions. Le vieillard marcha longtemps, toujours suivit par ce garçon, ils arrivèrent à un énorme chêne tricentenaires, gigantesque, le petit garçon resta ébloui par l’immensité de cet arbre, et de sa splendeur divine. Ses pupilles se dilatèrent, comme s’il était sous l’emprise d’une substance illicite, même la nuit, cet arbre étincelait. L’enfant s’avança jusqu’à l’arbre, caressant les moindres fissures de son tronc immense de sa petite main, ses doigts se frottant aux courbes qui caractérisaient si bien ce chêne. Robuste, grand, vieux et magnifique. Le vieillard sourit en voyant son petit fils avec ce regard ébahi. Sa main vint caresser la tignasse du petit homme et une voix rock fi écho dans toute la forêt « Tu vois, il est vieux, grand et sage, tout comme moi ! » Le grand-père ricana, de même pour le gamin qui le suivait partout « Mais grand-père, vous, vous êtes bien plus vieux que lui non ? »  Quelle perspicacité ! Le vieux répondit « Bien-sûr ! A côté de moi cet arbre est un nouveau né ! Ne te demandes-tu pas pourquoi je amené jusqu’ici ? » « Et bien pas vraiment, tant que je suis avec vous ça me suffit, je m’ennuie un peu trop au manoir et passer du temps avec vous me divertis ! »  Le vieillard sourit, puis porta son petit-fils sur ses épaules pour rentrer « Vois-tu Samaël, je t’ai amené ici pour que tu saches apprécier la beauté de ce monde, que tu ne vois pas seulement les côtés négatifs qu’il y a, mais que tu sois optimiste et qu’un jour tu puisses comprendre que toute chose recèle une part de beauté, me comprends-tu ? » Samaël hocha la tête, et laissa échapper un petit ‘’ Mmm ‘’ Avant de se laisser porter par les odeurs enivrantes de cette forêt jusqu’à se réveiller dans un immense lit, le sien, dans sa chambre vide, immaculée, il était à nouveau seul, comme toujours. La seule personne qui lui remontait le moral était son grand-père, à chaque sortie Samaël jubilait comme l’enfant qu’il était, mais ce temps est révolu. Samaël grandit, et s’éloigna de son grand-père, contre son gré bien-sûr, pour lui, s’il pouvait rester à ses côtés éternellement il le ferait, mais hélas, le vieux disparu, et le bonheur de Samaël avec lui.

La vie de Samaël était bien triste et sans grande distraction. Depuis quelques siècles il vivait seul, sans réels amis avec qui passer des soirées à se fendre la poire, ou tout simplement avec qui passer un peu de temps, loin de solitude. La flamme que seul son grand-père avait créée ne pu être ravivée, oh bien sûr peut être par Anastasia, mais maintenant elle ne fut plus, pour le grand malheur de Samaël. Il passait maintenant ses journées à errer sans réel but, ou peut-être celui d’enfanter, mais ce n’était pas vraiment d’une importance folle, torturer physiquement, mais aussi psychologiquement. Et voilà qu’un jour, il renifle l’odeur d’une jeune femme, blonde et éblouissante, d’une beauté rare. Samaël tomba très rapidement sous son charme, comme envouté par on ne sait quoi ! Il finit par faire d’elle son esclave et l’avoir sous son toit, à tout jamais. Mais la paysanne étant très têtue, il fallut qu’il lui apprenne les bonnes manières, qu’il la marque de l’initial de son prénom, mais tout cela ne suffit pas. Le lendemain de toutes ces tortures, Lexie surprit Samaël au lit avec Naëlle et renversa un plateau repas entier au sol, tâchant ainsi le tapis si raffiné. Samaël lui ordonnant de tout nettoyer, quand il revint, il la trouva agenouillée au sol, et le pendentif qu’Anastasia lui avait offert, éparpillé aux quatre coins de la chambre. Imaginez la haine et la tristesse que Samaël avait pu ressentir, quand le cadeau, l’objet le plus cher à ses yeux était maintenant en miettes, ah, quelle idiotie, bordel de merde se dit-il, il venait en paix, lui offrir un peu plus de liberté, et la voilà qui brise la seule chose qui compte aux yeux de Samaël. Mais notre vampire préféré ne céda pas à la colère, il se contenta juste de l’ignorer, très longtemps, pour n’importe quoi, même un bonjour il n’y répondait pas, ou alors extrêmement froidement, c’était la seule torture qu’il trouva à ce moment là, histoire d’oublier tout ce qui est arrivé.

Et pour couronner le tout, comme si casser le collier si cher aux yeux de son maître ne suffisait pas, Lexie revint à la charge et fouilla à nouveau dans les affaires de Samaël. Celui-ci la surprit et sans prévenir, l’attrapa par les cheveux et la tira au sol pour la faire tomber, très vite, la jeune fille hurla et commença à pleurer « NON ! Je peux expliquer ! S’il vous plait, je suis désolée, pardon, pardon, pardon ! »  Dit-elle après que sa tête vint s’écraser au sol, Samaël continua de la tirer en dehors de la chambre, jusqu’aux escaliers, où elle continua d’hurler, de se débattre et de pleurer, encore et encore, qu’est-ce qu’elle couinait celle-là ! Elle devait déverser un montant indécent d’eau de ses yeux ! Enfin bref, il la conduit jusqu’au jardin, il pleuvait toujours ce jour là, et il la jeta violement au sol, où elle se mélangera à la boue, ses cheveux dorés se couvrirent de terre, et son visage fit de même. Samaël se rapprocha de Lexie, une dague à la main, car oui, notre Samy gardait toujours un petit outil pointu sur lui ! Et avec la dague, il déchirait à nouveau les vêtements de Lexie. C’était un bonheur oculaire que de la voir toute nue, sa perversion, il ne pouvait la cacher, il regardait Lexie comme un objet sexuel, mais qu’il ne pouvait toucher, qu’il ne devait toucher ! Pas encore, il était trop tôt, il devait d’abord la séduire, la faire tomber amoureuse de lui, et qu’elle cède d’elle-même à la tentation, certes, il s’y prenait un peu mal, mais il fallait refaire toute l’éduction de cette jeune sotte ! Il la traîna à nouveau par les cheveux jusqu’à un arbre, un arbre tellement magnifique, ressemblant étrange à celui de sa jeunesse, qu’il squattait avec joie, les nuits d’été ! Bref, il reprit Lexie par les cheveux, et la traînant au sol, jusqu’à cet arbre, où il la plaqua contre le tronc avec une telle force qu’il aurait pu lui couper le souffle. Il sortit une corde d’ON-NE-SAIT-OU, et l’y attacha, à une dizaine centimètres du sol, il serra la corde atrocement fort, et la laissa moisir ici, sous la pluie, il reviendrait on ne saurait quand, peut-être passerait-elle la nuit ici ? Avant de s’en aller, Samaël se rapprocha dangereusement de sa ‘’ Protégée ‘’ Et surtout de sa si délicate nuque, pâle, qu’il s’empressa  de morde et de boire le sang qui s’y loger, s’il ne se contrôlait pas, il aurait pu la vider entièrement de son sang, tellement il était de qualité, tellement succulent !

Samaël rentra, il ne se changea pas directement, il ne faisait que se tenir au loin, devant la fenêtre, à observer Lexie sanglotait toute seule sous la pluie, complètement nue, Cristal vint lui remettre un verre de sang puis s’en alla, voyant que son maître était impassible, elle ne voulait subir son courroux comme le subissait Lexie. Car même si Samaël tenait énormément à Cristal, si elle lui désobéissait ou l’agaçait, il n’hésiterait pas à le lui faire payer, de façon moins violente qu’il ne fait subir à Lexie, mais ça ne reste pas moins que de la torture ! Finissant son verre, Samaël décida de partir dans sa chambre, prendre un long bain, puis enfin revenir chercher Lexie, après une ou deux heures, tout au plus. Tout en montant les escaliers, il rêvassait, se promettant qu’un jour il allait quitter ce trou pommé et revoir son grand-père, sa famille, ses siens. Arrivé devant sa chambre, Samaël remarqua un peu de sang sur le parquet, serait-ce le sang que Lexie renversa la  veille ou le sien quand elle vint heurter le sol de plein fouet ? On ne saura jamais ! Enfin si, si Samaël le gouttait il saurait immédiatement à qui appartient ce sang, mais il n’en était pas d’humeur, et en plus, c’était son anniversaire, alors les enquêtes, ça sera pour plus tard. Avant de se déshabiller, Samaël jeta un œil à la commode où Lexie fouillait, pour y mettre un peu d’ordre vu qu’elle n’y était pas capable. Il fut stupéfait par ce qu’il trouva. Un ‘’ Et merde ‘’ S’échappa de la bouche de Samaël, en réalité, Lexie ne fouillait pas, en réalité, elle était gentille, et si attentionnée, en réalité le monstre dans l’histoire c’était lui, Samaël, quel salaud ! Oh vous voulez savoir ce qu’il y  trouva ? Et bien une lettre, lui souhaitant un joyeux anniversaire ainsi qu’un pendentif à l’intérieur de l’enveloppe, le même qu’Anastasia lui avait offert et que Lexie cassa, réparé, sûrement par les soins de la blondinette. Mais ne lui avait-il pas dit de le jeter ? Enfin bref, Samaël se réjouit que son collier soit toujours là, mais surtout, il se dégoûta lui-même d’avoir trop vite jugé Lexie, lui qui haïssait les injustices, il venait d’en commettre une atroce.

Samaël descendit les escaliers à toute vitesse, bavardant un peu avec Cristal, mais nous parlerons de cela plus tard, le plus important est Lexie ! Il se précipita vers elle, dague en main pour couper les liens qui la retenaient enchaînée à l’arbre. Ce qu’il fait dès qu’il arriva à porter. Lexie tomba violement dans les bras de Samaël, qui jeta la dague au sol, pour mieux recevoir le corps froid de sa bien-aimée. Elle essaya de se débattre, mais Samaël tenta de la réconforter, de lui montrer qu’il ne lui voulait aucun mal, et cela en disant ces quelques mots « Du calme, du calme Lexie, j’ai trouvé ta lettre, et le collier, je suis sincèrement désolé d’avoir fait une conclusion si hâtive, puisses-tu me pardonner ? »  Il n’attendit bien sûr pas sa réponse, il devait l’emmener à l’intérieur pour la réchauffer, il ne voulait surtout pas qu’elle tombe malade et qu’elle crève. Il ne se le pardonnerait jamais. La portant dans ses bras, il la conduit jusqu’à sa chambre, il prépara le bain pendant qu’elle était couchée au sol, une serviette autour d’elle. Le bain étant prêt, il l’y porta délicatement et la laissa se reposer. Lui donnant un baiser sur le front, il caressa ses cheveux puis son visage. C’était tellement niaiseux bordel, Samaël, le bourreau aux chaînes, se comportant ainsi avec une simple esclave, quelle honte ! Enfin bref, il ne pouvait fuir ses sentiments et pendant qu’elle prenait son bain, Samaël nettoya la plaie de Lexie, avec un peu d’alcool, là où il l’avait mordu, ainsi que quelques égratignures que l’écorce de l’arbre lui causa. Ayant fini, il la laissa se reposer, mais avant de quitter la pièce, il se retourna et dit « Quand tu te seras reposée et habillée, rejoins-moi dans le salon. »
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Lexie O. Thredson
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Lexie O. Thredson

✤ LETTRES A LA POSTE : 138
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MessageSujet: Re: (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate   (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate EmptySam 25 Jan - 15:15


samael&lexie❧ love the way you lie
Encore une fois, Lexie avait beau supplier Samaël et pleurer toutes les larmes de son corps, son maître faisait comme s’il ne l’entendait pas. C’était tellement injuste ! Il ne la laissait même pas s’expliquer, il ne voulait même pas lui laisser une chance de se défendre. C’était terriblement frustrant de ne plus pouvoir bouger, et de parler dans le vide. La peur fut bientôt dépassée par la colère grandissante de la jeune femme, et par sa haine. Elle le haïssait, à nouveau. Malgré tout le mal qu’il lui avait fait la première fois qu’il l’avait torturée, Lexie avait fini par penser que c’était un peu de sa faute à elle, et que si elle était hypocrite avec lui, tout se passerait mieux. Elle n’avait qu’à lui sourire, lui obéir, faire semblant de s’intéresser à lui et d’être d’accord sur tout ce qu’il disait. Elle avait été jusqu’à lui « courir après » lorsqu’il refusait de lui parler, et elle avait même réparé le collier d’Anastasia, en laissant une lettre dégoulinante de gentillesse à l’attention de Samaël. Elle n’avait rien fait de mal. Certes, elle aurait pu les lui donner directement en mains propres, mais elle n’en avait pas eu le courage. Il la terrifiait, et être dans la pièce que lui lui glaçait le sang.  

Samaël serra la corde si fort autour d’elle que Lexie en avait du mal à respirer.  Déjà trempée de la tête aux pieds, la boue coulait le long de ses jambes à cause de la pluie. « Je peux pas respirer, j’ai mal, s’il vous plait…. Samaël… » Lexie n’avait pas fait exprès, son prénom était sorti de sa bouche sans qu’elle n’y réfléchisse. Inconsciemment, elle cherchait peut-être à attirer son attention, à faire en sorte qu’il l’écoute, qu’il se souvienne qu’elle était toujours la femme qu’il avait embrassé et auprès de qui il avait dormi. Son maître se rapprocha d’elle et à son regard, Lexie comprit ce qu’il comptait faire. « Non non non n… ! » Samaël fit pénétrer ses crocs dans la chair de son cou, et commença à boire son sang, qui rappelons-le, était vital pour Lexie. La jeune femme gémit de douleur et tenta de se libérer, en vain. Son maître s’écarta enfin d’elleuvienne qu’elle était toujours la femme qu’il avait embrassé et auprès de qui il avait dormi. Son maître se rapprocha d’elle et à son regard, Lexie comprit ce qu’il comptait faire. , ses lèvres rouges écarlates. Lexie lui lança un regard assassin et lui dit agressivement : « Vous êtes un monstre, je vous déteste ! »

Samaël partit et retourna à l’intérieur, bien au chaud, pendant que Lexie mourait de froid. Elle grelottait, tremblait, et avait la chair de poule. Tous ses muscles étaient tendus, et la corde qui maintenant son corps contre l’arbre lui donnait des difficultés à respirer. Lexie passa les premières dix minutes de cette nouvelle torture à pleurer, avant de comprendre que ça ne servait à rien. La jeune femme tenta alors à nouveau de se libérer, gesticulant dans tous les sens. Elle ne parvint à rien, hormis à se blesser dans le dos avec l’écorce de l’arbre. Lexie abandonna et choisit de rendre les choses plus faciles. Elle essaya d’imaginer qu’elle était chez elle, à Cleveland, avec sa famille, ses amis, Alexandre, sous une pile de couvertures, près d’un grand feu, avec du chocolat chaud. Cette pensée lui mit du baume au cœur, et rendit la situation un peu moins pénible.  

Après ce qui lui sembla être une éternité, Lexie vit Samaël sortir rapidement, une dague dans la main. L’esclave paniqua de suite, et tenta de défaire les liens de la corde. Pourquoi était-il si pressé ? Lexie avait peur qu’il ne soit revenu pour la tuer. Quand son maître arriva juste devant elle, Lexie balbutia des excuses pour sauver sa peau, parlant à toute vitesse : « Jesuisdésolée, jenauraispasdudirequejevousdétestais, niquevousêtesunmonstre, pardonpardonpardon ! »  La jeune femme se sentit ridicule quand elle vit Samaël couper la corde. Elle s’était excusée pour rien ! Lexie, à bout de force, perdit l’équilibre et faillit tomber. Elle fut aussitôt rattrapée par Samaël qui la prit dans ses bras. Effrayée à l’idée qu’il soit venu l’emmener au sous-sol, Lexie repoussa son maître et essaya de descendre de ses bras. « Du calme, du calme Lexie, j’ai trouvé ta lettre, et le collier, je suis sincèrement désolé d’avoir fait une conclusion si hâtive, puisses-tu me pardonner ? » Lexie ne lui répondit pas, n’en ayant tout bonnement pas envie. Il avait été si cruel et injuste avec elle, pourquoi devrait-elle lui pardonner aussi facilement ?

Samaël la porta jusqu’à sa chambre, dans la salle de bain plus précisément. Il couvrit Lexie d’une serviette et la déposa au sol, comme si elle n’était qu’une poupée avec qui il s’amusait. La jeune femme s’assit contre le mur et regarda son maître préparer son bain, sans rien dire. Aucun d’eux ne parlait, il n’y avait rien à dire. Rien ne pouvait justifier sa conduite avec elle, et Lexie lui en voulait terriblement. La jeune femme entendait les gouttes d’eau qui dégoulinaient de ses cheveux pour venir s’écraser au sol, créant une petite flaque autour d’elle. Le silence était pesant, mais Lexie ne comptait pas le rompre. Elle ne voulait pas l’entendre, elle ne voulait pas savoir ce qu’il avait dire, toutes les excuses du monde ne suffisaient pas à rendre les faits plus tolérables. Son maître s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, pour venir la déposer dans le bain. Lexie se laissa faire sans rien dire, gardant tout ce qu’elle pensait pour elle. Cependant, quand Samaël commença à lui caresser les cheveux et le visage, après l’avoir embrassée sur le front, Lexie tourna la tête et s’éloigna de lui le plus possible. Elle n’en pouvait plus de sentir ses mains sur elle. « Je suis à nouveau désolé Lexie, pardonnes moi. »  Lexie se mordilla la lèvre, hésitant entre lui répondre ou se taire à nouveau.  Elle ne répondit pas tout de suite, n’étant pas certaine de ce qu’elle allait dire. Samaël commençait à désinfecter la plaie dans son cou, quand Lexie répondit enfin : « Pourquoi devrais-je vous pardonner ? Je vous ai demandé pardon aussi, j’ai répété au moins une vingtaine de fois que j’étais désolée, pour quelque chose que je n’avais même pas fait. Vous ne m’avez même pas écoutée. »  La voix de Lexie était froide, et haineuse. Samaël termina puis quitta enfin la pièce, avant de demander : « Quand tu te seras reposée et habillée, rejoins-moi dans le salon. »  

Lexie resta dans son bain une vingtaine de minutes au moins, jusqu’à ce que l’eau refroidisse. Elle ne voulait pas rejoindre Samaël dans le salon, mais il ne lui laissait pas vraiment le choix. Elle avait eu envie de lui répondre que ça ne servait à rien de s’habiller, puisqu’il finissait toujours par lui déchirer ses vêtements. Lexie sortit de son bain puis s’habilla, enfilant un pull bien chaud, elle avait toujours un peu froid. La jeune femme attacha rapidement ses cheveux en un chignon, puis descendit au rez-de-chaussée, sans se hâter. En arrivant au salon, elle aperçut Samaël, qui était déjà installé sur le canapé, une tasse à la main. Il la lui tendit et lui demanda de s’asseoir. Lexie prit la tasse et s’assit à l’autre bout du canapé, voulant garder ses distances avec son maître. La tasse contenait du chocolat chaud, que Lexie mourait d’envie de goûter malgré elle. Samaël lui demanda alors de plutôt venir s’installer auprès de lui, prétextant qu’elle pourrait avoir de la fièvre. A qui la faute, avait-elle envie de lui demander ! La jeune femme lui obéit et vint s’asseoir à côté de lui, pas franchement rassurée. Elle commençait à boire le chocolat chaud quand elle sentit le bras de son maître se glisser autour d’elle, avant que sa main ne vienne caresser ses cheveux. Lexie manqua de s’étouffer avec son chocolat, et tenta de rester stoïque.  « Je ne suis pas un chien, je n’aime pas qu’on me caresse. »  
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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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Samaël D. Baudelaire

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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
✤ AGE : 27
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✤ EMPLOI/LOISIRS : Et bien je trafique dans tout pour être franc.
✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: Re: (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate   (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate EmptySam 25 Jan - 15:26


samexie❧ addicted to you
La danse ensommeillée des ombres volubiles se mêlait dans le silence stellaire au souffle âpre des gueules enfumés. Mère Lune de ses rayons peignait sur la scène un halo blanchâtre aux penchants d'argent venant baigner de ses rayons étiolés les domaines urbains avec courtoisie et délicatesse. Les cieux délivraient leurs prisonniers astraux en un demi-millénaire d'étoile de feux immaculés nimbant l'Olympe de leur nitescence. Et l'astre coruscant s'érigeait, dressant l'égide de ce chandelier divin aux milles lueurs d'ivoire haute dans la toile de ténèbres, manteau de la nuit retenant prisonniers mille maléfices en son sein obscur et recouvrant les bleus horizons de sa noirceur. Les alizées venaient égayer l'atmosphère empreinte de torpeur qui assouvissait les lieux de son unique présence, soufflant la poussière de leur mince souffle. L'heure tardive sonnait au loin, neuf coups se succédant avec monotonie en une mélodie mécanique si coutumière que l'on pourrait presque l'en oublier. La fraicheur du vent, signifiant l'approche hivernale, venait cingler facétieusement le visage de la bête qui, infructueusement, essayait laborieusement d'enflammer les pensées de sa belle au creux de ses bras. Assi sur le canapé du salon, en compagnie de Lexie, il ne pouvait que laisser un élan d'impatience éclairer de sa lueur son regard ensommeillé tandis qu'il tentait une fois encore d'allumer son petit plaisir personnel. Il se laissa plonger dans le vice et sortit de la poche de son costume, un petit paquet de cigarettes qu’il gardait précieusement depuis maintenant un long moment. Il essaya désespérément d’allumer une cigarette après l’avoir tiré de son paquet, à l’aide d’un briquet, mais celui-ci ne fonctionnait hélas plus. Après que sa belle eut osé clamer le fait qu’elle n’était pas une chienne à qui on faisait des caresses quand on le souhaiter. Exaspéré par ces dires, Samaël n’eut d’autres choix que de se calmer en fumant, et alla allumer ce doux poison avec le feu de la cheminée. Ce énième essai fût enfin le bon; bien vite, un panache grisâtre vint fendre la nocturne de sa présence toxique. Fermant les paupières alors qu'il inspirait la première bouffée de ce doux poison, il lâcha un soupir discret, se calant plus ou moins confortablement  sur le canapé qui lui servait momentanément de support. L'avantage avec le fait d’avoir un corps déjà mort, c'était que les conneries du genre "fumer tue" n'avaient plus prise sur lui. Relevant lentement la tête, celle-ci étant calée contre l’oreiller froid qui écrasait sans vergogne la chevelure couleur obscure de notre Sam, il discerna lentement la toile astrale que lui dépeignaient les ornements dessinés dans le plafond par un peintre que Samaël ramena de France. Ses pupilles d'encre se noyaient dans ce ciel, et n'avait de cesse d'appâter sournoisement les envies oniriques du stratège. Il n’avait pas l’habitude de fumer, surtout pas devant Lexie, mais une taffe de temps en temps ne fait pas de mal. Il allait tout simplement rajouter ‘’ Fumeur ‘’ A ce que Lexie pense de lui, juste à côté de monstre sans foi ni loi.

Trêve de bavardages, la nuit ne faisait que commencer et Samaël comptait bien en profiter jusqu’au bout, il décida donc, de pourquoi pas, aller dîner dans un restaurant très chic, en compagnie de sa charmante esclave. La faire prendre l’air, comme si ça ne lui suffisait pas cette petite douche en plein air ! Enfin bref, il avait entendu dire qu’un petit feu d’artifice avait été programmé sur la grande place, et Samaël adorait tout ce qui était spectaculaire, même le plus petit feu d’artifice le faisait jubiler. Il se leva du sofa et se dirigea dehors, mais avant, il se tourna vers Lexie et dit « Nous allons dîner dans un restaurant chic, j’ai réservé une table, pars te changer, je t’attends dehors. »  Bien entendu, Samaël n’a jamais réservé de table, mais vu sa stature, il pouvait arriver à n’importe quelle heure, qu’une table lui serait toujours libérée. Terminant sa clope, il jeta le mégot loin au sol, s’avançant pour l’écraser avec la pointe des pieds, il voulut en allumer un autre quelques minutes plus tard, quand soudain la porte de la maison s’ouvrit, et une divine créature en sortit. Lexie, sous une robe noire en soie, qui dessinait si bien ses courbes, elle passa devant lui et il ne put s’empêcher de reluquer son arrière-train, avec une envie sauvage de déchirer la robe, sur le trottoir et de la prendre telle une bête un soir de rut. Mais il retint ses pulsions animales pour cette soirée, qui s’annonçait être très…Ennuyante ! Certes, ils étaient de maîtres à penser, qui avaient une multitude d’idées à approfondir ensemble, mais leurs sujets de discussions étaient différents, ils n’avaient aucun centre d’intérêt commun, ils ne se ressemblaient en rien, ils n’aimaient pas les mêmes choses, ils n’avaient quasi aucun point commun, mais ce n’était pas une raison, pour passer une charmante et douce soirée. Samaël ne voulait pas sortir la voiture, ou même ordonner à un domestique de jouer les chauffeurs pour cette soirée, non, il voulait se balader avec la blondinette, et passer par la grande place, où les feux d’artifices vont être tirés dans quelques minutes. « Tu es resplendissante Lexie, marchons un peu veux-tu bien, il y a quelques choses que je voudrai te montrer ! »  Dit Samaël en tendant le bras pour que Lexie l’enlace, ce qu’elle fit très vite, et ils marchèrent ensemble, collés l’un à l’autre. Ils restèrent silencieux jusqu’à ce qu’ils arrivèrent à quelques mètres de là où les feux d’artifices allaient être lancés. Samaël se libéra de l’emprise des mains de Lexie pour venir allumer une seconde clope –le briquet marcha enfin. Quand soudain, la première explosion retentit.

La mine désabusée face à ce spectacle de toute beauté, il ôta quelques instants la clope agrémentant ses lèvres de son logis de la main droite, tandis que la gauche se dressait lentement mais sûrement en direction de cette destination inatteignable. Son bras fin était tendu de toute la longueur vers l'astre perçant l'obscurité de ses blancs faisceaux, menaçant de l'attraper, pour ensuite se refermer sur du vide, recouvrant d'un poing clos l'image diffuse de ce lointain objectif illusoire. Un filet vaporeux blanchâtre se mêla aux effusions grisonnantes qui encore voletaient et s'étiolaient ça et là, sa respiration rejoignant l'engeance de son addiction en un nouveau soupir, bientôt suivi d'un bâillement sourd bien vite tué par une main placée devant la bouche. Une envie de dormir irrépressible n'avait de cesse de grandir dans l'esprit constamment dispersé de Sam non sans une certaine complaisance, et en dépit du fait qu'il sorte d'une de ses incalculables siestes de la journée. Il reprit la main de Lexie et continua sa route. Se grattant le crâne de sa main libre, l'autre replaçant sans plus attendre le petit plaisir qu'il avait entrepris de se griller quelques instants auparavant, il s'arracha à la cape que lui offrait cette si sombre ruelle pour s'aventurer d'un pas lent et fatigué dans une quelconque rue marchande de la ville pour rejoindre le pensionnat, ne prêtant guère attention aux échoppes en tous genres alentours. Une fainéantise grandiloquente habitait son être perpétuellement, locataire éternel de l'individu qu'il était, et qui plus est ne payant d'autre loyer qu'une place de chaque seconde au creux des bras de Morphée. S'il n'avait pas un tant soit peu de bon sens, il en viendrait certainement à suivre ce murmure au fond de lui qui l'invitait à céder à la tentation de dormir à longueur de journée... La seule pensée des escarres que cela finirait par provoquer suffit à le dégoûter de cette vision pourtant alléchante en son essence. Il se passa la main sur le visage, réprimant un grognement, encore somnolent; combien de temps avait-il encore bien pût roupiller? Il avait le vague souvenir déjà à demi-occulté par sa mémoire défaillante de s'être assoupi tandis que son regard était porté en direction de la toile crépusculaire que lui offrait l'écoulement inexorable du temps.

Ils arrivèrent enfin au restaurant le plus chic de HeartKiller. Dès que Samaël franchit le seuil des portes battantes de ce bâtiment si prestigieux, quelques personnes placées aux portes s’empressèrent de saluer Samaël d’un « Bonsoir monsieur Baudelaire. » C’était charmant ! Fier devant Lexie, Samaël l’accompagna jusqu’à une table qu’il choisit lui-même –il était chez lui ! Et tira la chaise de la demoiselle, tel le gentleman qu’il est puis la poussa pour juste au moment où elle fléchit les genoux, empêchant ainsi sa chute. Il s’assit à son tour, et un serveur vint leur apporter le menu, Samaël observait continuellement Lexie, le menu ouvert devant son visage, il ne prêtait aucunement attention à ce qu’il y avait écrit, mais plutôt à la personne qui était assise devant lui. Elle était si resplendissante, c’était fou comment elle pouvait le rendre cinglé, à cause d’elle, son côté lunatique s’était développé. Un matin il était un monstre avide de tortures, et un soir c’était un aimable maître qui prenait soin de son esclave. Enfin bref, la soirée s’annonçait tranquille, le serveur vint demander ce qu’ils avaient choisit, Samaël tendit le menu au serveur et tout en regardant Lexie il dit « Comme d’habitude. » « Bien monsieur » Lui répondit le serveur.
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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
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Lexie O. Thredson

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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
✤ AGE : 26
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez Samaël
✤ EMPLOI/LOISIRS : autrefois hôtesse de l'air
✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: Re: (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate   (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate EmptyDim 26 Jan - 9:00


samael&lexie❧ love the way you lie
Assise sur le canapé, entre les bras de Samaël, Lexie observait silencieusement les flammes qui dansaient dans la cheminée. Elle tenait entre ses doigts la tasse de chocolat chaud que son maître lui avait gentiment servi, à moins que ce n’eut été Cristal. Elle n’en savait rien, elle n’avait pas été présente pour le voir. Ses caresses sur ses cheveux l’avaient tétanisée. Lexie avait aussitôt répliqué qu’elle n’était pas un chien, et qu’elle n’aimait donc pas être caressée. En temps normal, ce n’était pas vrai, c’était assez agréable pour elle. Mais là, la situation était différente. Elle ne voulait plus se faire avoir comme la première fois, et le laisser la séduire après l’avoir cruellement torturée. Elle valait plus que ça, elle n’était pas sa poupée, il ne pouvait pas agir de la sorte avec elle.

Samaël sortit alors un paquet de cigarettes et se leva pour en allumer une. Lexie le regarda faire, suivant chacun de ses gestes, et replia ses jambes sur le canapé. Samaël n’avait jamais mentionné qu’elle ne pouvait pas mettre ses pieds dessus, alors bon. Elle but une nouvelle gorgée de sa boisson chocolatée, sans quitter son maître du regard. L’odeur du tabac ne tarda pas à se faire sentir, une odeur que la jeune femme n’appréciait pas particulièrement. Elle n’avait jamais fumé, et n’avait jamais voulu le faire. Elle ne voulait pas devenir dépendante de quoique ce soit, même si aujourd’hui elle l’était totalement de Samaël. Elle ne pouvait rien faire sans son autorisation, sans son accord. Il prenait toutes les décisions pour elle, et il avait droit de vie et de mort sur elle, comme il le lui avait déjà montré. Lexie le regarda venir se rasseoir sur le canapé, désormais plus loin d’elle. Était-il vexé pour si peu ? Quelle petite nature !

Au bout d’une dizaine de minutes, le vampire se leva et se dirigea vers l’extérieur, avant de se tourner vers Lexie. « Nous allons dîner dans un restaurant chic, j’ai réservé une table, pars te changer, je t’attends dehors. » Lexie haussa les sourcils, réellement surprise. Qui était « nous » ? Elle et lui ? Juste eux deux ? Était-ce un rendez-vous ? Ou une sorte de réunion entre boss et employé pour parler travail ? « O-Okay… » Lexie se leva, et passa par la cuisine pour y laver sa tasse. Elle se dépêcha de faire la petite vaisselle, et de tout ranger, puis monta dans sa chambre. Elle était stressée. Pourquoi ?! Elle ne comprenait pas pourquoi Samaël l’invitait dans un restaurant chic, pourquoi elle ? C’était son anniversaire, il aurait pu inviter Cristal, il l’adorait tellement ! Ou même Naëlle ! Lexie ouvrit sa garde-robe et se mordilla la lèvre inférieure, ne sachant pas quoi mettre. Elle n’avait pas l’habitude de se rendre dans ce genre de lieu. Même avec Alexandre, elle n’avait dû y aller qu’une ou deux fois. La jeune femme essaya rapidement plusieurs tenues, avant d’opter pour une robe en soie noire que Samaël lui avait offerte. Elle l’enfila, se maquilla, se coiffa, et mit ses escarpins, tout cela à la quatrième vitesse, avant de descendre rejoindre Samaël. Etant donné qu’il ne faisait pas très chaud, Lexie portait également un châle noir. Elle vint donc rejoindre son maître, un peu nerveuse de ne pas savoir ce qu’il lui préparait. Il était un vampire, alors que signifiait « restaurant chic » pour lui ? Allait-il tuer des humains devant elle ? Qu’allait-elle manger ? Elle avait peur que ce ne soit un cadeau empoisonné, et que tout cela ne soit qu’un de ses jeux tordus.  « Tu es resplendissante Lexie, marchons un peu veux-tu bien, il y a quelques choses que je voudrai te montrer ! » Wow, à l’entendre on aurait presque pu penser qu’il était un parfait gentleman. Lexie esquissa un petit sourire timide, ne sachant pas si elle devait lui faire confiance. « Merci maître, et ce serait avec plaisir. » Samaël lui tendit son bras, et Lexie l’enlaça, ne se voyant pas lui refuser. Collée à lui, Lexie n’osait pas parler, ne trouvant aucun sujet de conversation. Elle ne connaissait pas ses centres d’intérêts, et à sa connaissance, ils n’avaient aucun point commun. Tout les opposait.

Ils arrivèrent sur la place, et Samaël lâcha Lexie, qui resta muette. Elle le regarda allumer sa seconde cigarette, avant de lever la tête lorsqu’elle entendit une détonation. Un feu d’artifice ! Samaël l’avait emmenée voir un feu d’artifice ! Lexie sourit –un vrai sourire cette fois, et se tourna vers son maître. Sa joie retomba lorsqu’elle le vit bailler. S’ennuyait-il en sa compagnie ? Pourquoi l’avait-il invitée si il était si fatigué, ou si elle l’ennuyait à ce point ? Samaël prit la main de Lexie et ils poursuivirent leur route, bien que Lexie n’aie aucune idée de l’endroit où ils se rendaient.  Ils finirent par arriver au restaurant, dans lequel ils entrèrent aussitôt. « Bonsoir monsieur Baudelaire. » saluèrent en chœurs plusieurs membres du personnel. Lexie jeta un coup d’œil à son maître, et vit comme il était fier. Alors que la jeune femme tendait à essayer de se faire toute petite, Samaël, lui, semblait vouloir se faire remarquer. Il l’accompagna jusqu’à une table, et lui tira sa chaise pour qu’elle s’y assoie. Si elle ne le connaissait pas, elle l’aurait trouvé charmant ! Mais malheureusement, Lexie savait quel monstre il était derrière ce déguisement séduisant. Samaël vint s’asseoir face à elle, et un serveur leur apporta les menus. Lexie prit le sien, et fut rassurée de voir qu’à l’intérieur se trouvait affichée majoritairement de la nourriture humaine. Elle sentait le regard de son maître peser sur elle, et elle n’arrivait pas à se concentrer pour choisir ce qu’elle allait prendre. Le serveur revint pour prendre leur commande, et demanda d’abord à Samaël ce qu’il désirait. « Comme d’habitude » répondit-il, sans lâcher Lexie du regard, dont les pommettes commençaient à rougir, mal à l’aise.« Bien monsieur. »[/color ]Lexie commanda à son tour, puis rendit le menu au serveur.

Une minute se passa sans que ni Samaël ni Lexie ne prononce un mot. Lexie choisit de finalement prendre la parole, ne voulant pas ennuyer davantage son maître. C’était aussi pour elle, elle ne voulait pas passer une soirée ennuyante à mourir. « Alors… Ca vous fait quel âge, aujourd’hui ? » Se rendant compte que, susceptible comme il était, il pouvait mal prendre sa question, Lexie ajouta : « C’était indiscret de ma part, désolée, vous n’êtes pas obligé de répondre. » S’enfonçant de plus en plus, elle ajouta à nouveau : « P-Pas que ce soit à moi de vous dire ce que vous pouvez faire et ne pas faire, loin de là cette idée, je…Excusez-moi. »  Lexie soupira et détourna le regard vers le reste de la salle, essayant de se détendre.  Elle avait beau essayer de faire des efforts et d’agir comme si tout était normal, c’était plus fort qu’elle. Elle n’arrivait pas à assembler les pièces du puzzle, et à déchiffrer le comportement de Samaël.  Après ce petit incident, Lexie resta silencieuse quelques minutes, avant de reprendre la parole. « Je suis vraiment désolée, mais je ne comprends pas pourquoi vous m’avez invitée ici. C’est votre anniversaire,  vous devriez être avec des gens que vous aimez et avec qui vous vous amusez, et de toutes évidences vous ne m’aimez pas du tout. Vous ne me parlez pas, vous ne faites que me regarder et c’est… Très gênant, flatteur, mais gênant. P-Pourquoi m’avoir invitée ? Ca me fait très plaisir, mais je ne comprends pas… »
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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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MessageSujet: Re: (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate   (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate EmptyDim 26 Jan - 16:28


samexie❧ addicted to you
Une soirée qui commençait des plus calmement pour notre jeune Vampire. Une soirée chiante comme toutes les autres en fait ! Cet endroit avait beau être remplis d’être hors du commun, il n’en restait pas le moins chiant. Toutes les soirées se ressemblaient pour Samaël et rien ne venait les déranger. Enfin oui… Quelque fois quand même ! A chaque fois que notre visage pâle croisait le chemin de cette blonde qu’il avait entre guillemets rencontré il y a quelques semaines maintenant, son quotidien changea. Cette jeune femme était tellement imprévisible que jamais il ne pouvait savoir à l’avance ce qu’elle allait bien pouvoir lui faire découvrir. Lorsqu’il était en présence de Lexie, c’était aussi les seuls moments où notre ami pouvait esquisser un petit sourire et se laisser aller totalement. Son côté enfant perdu revenait donc à la charge sans qu’il ne s’en rende compte et apprenait enfin les rudiments de la vie. Mais aussi son côté diabolique, car certes, être en compagnie de Lexie était la seule chose que désirait Samaël, mais il faut souligner le fait que cette petite peste réveillait en lui, un désire sanguinaire, une envie de meurtre ! Car entre folie et génie, la frontière est étroitement mince, et il suffit d’un faux pas pour commettre l’irréparable. Bref, cette jeune fille éveillait en lui deux sentiments, plus différent l’un que l’autre et il essayait désespérément de résister à sa nature sauvage pour le bien de sa dulcinée.

C’était donc une nouvelle fois, une soirée plutôt ennuyante, malgré la compagnie de l’être le plus splendide de cette demeure ! Car Samaël avait beau apprécié énormément Lexie, tous deux n’avaient aucun point commun, ils étaient à chaque instant en désaccord, et c’est bien dommage, car cette blondinette a beau être parfois naïve, ses remarques et ses pensées sont incroyablement justes ! Enfin bref, pour détendre un peu l’atmosphère, après que Samaël ait attaché sa belle au vieux chêne du jardin, complètement nue, c’était fou comme ses formes étaient délicates et généreuses, combien de fois Samaël avait rêvé d’elle, dans des positions peu orthodoxes les unes des autres ! Mais pas question d’en parler à qui que se soit, ni à Cristal, ni même à la concernée ! Pourquoi n’usait-il pas de ses pouvoirs psychiques pour abuser d’elle alliez-vous demander ? Et bien tout simplement car il ne veut justement pas abuser d’elle, il veut que lorsqu’ils coucheront pour la première fois ensemble, ce soit consenti par Lexie, un moment de pur romance, et de niaiserie ! Il décida donc de sortir, pour une petite soirée, un dîner aux chandelles précédé d’un magnifique feu d’artifices, que Samaël observa avec réjouissance, hélas, il ne pu s’empêcher de bailler, épuisé par plusieurs jours sans fermer l’œil. Bailler l’empêcha de croiser le regard amusé de Lexie, qui les yeux remplis d’étoiles semblait apprécier ce spectacle pyrotechnique.

Et oui, cela arrive parfois à Samaël de quitter son terrier, sa demeure luxueuse pour prendre un bain de foule, pour une fois, il avait une bonne raison ! Celle de prendre du bon temps en la charmante compagnie de son esclave, merveilleuse et si sexy Lexie ! A la fin du spectacle de feu, Samaël papillota un coup avant de serrer la main droite de Lexie, croisant ses doigts avec les siens, ils marchèrent tout deux, collés l’un à l’autre, comme deux amoureux en route pour une soirée romantique ! Enfin, c’est ce que Samaël se plaisait à penser pour calmer ses ardeurs, il était sûrement tout autre pour Lexie, qui voyait cette soirée comme sans doute une corvée dont elle voulait s’en débarrasser au plus vite. Ils arrivèrent donc au restaurant où Samaël reçut une sorte d’accueil triomphant qui flatta l’énorme égo de Samaël. Tout deux s’assirent à une table qui se trouvait au centre de la pièce, on leur apporta le menu à chacun, ainsi que quelques amuse-gueules histoire de leur ouvrir l’appétit, même si Samaël avait plus une soif de sang qu’un appétit de loup garou ! Quelques minutes après qu’ils se soient assis, un serveur vint et prit leurs commandes, Samaël commanda la même chose qu’il commande à chaque fois qu’il toque à la porte de ce restaurant gastronomique, c’est-à-dire un steak cru –humain bien sûr, un grand verre de son sang préféré, du AB négatif si je ne dis point de bêtises et c’est tout. Pour Lexie c’était autre chose ! Evidement allez-vous me dire, elle n’allait tout de même manger ou boire de la viande ou du sang humain, il lui fallait quelque chose de mort, de cuit, ragoutant et non dégoûtant ! Elle prit un carpaccio de noix de saint jacques en émincés de saumon fumé aux tomates confites, et un dessert qui s’agissait d’une salade de fraise au vin moelleux, la soirée n’allant pas s’éternisait, aucun d’eux ne prit de plats.

En attendant que leurs commandes n’arrivent, Samaël attacha son regard sur le faciès de Lexie, je ne répéterai pas une énième fois ce qu’il pensait d’elle, ses yeux étincelaient d’une certaine envie de la prendre dans ses bras, et de la serrer contre son torse, mais il ne peut hélas pas, sans se manger un immense râteau ! Car notre Samy avait beau l’air d’être un dur à cuir, il se vexait trop facilement et refusait de risquer d’échouer, surtout dans ce domaine. Bref, observa sa dulcinée de long en large, il penchait parfois la tête, et croisait quelques personnes dont il avait fait la connaissance durant ces treize ans passés sur l’île, parfois il leur sourit, et parfois on ne lui rendait point ce sourire, mais qu’importe ! Ce soir était spécial, il était en compagnie de la femme la plus magnifique du restaurant, il n’allait pas se fâcher si facilement. Le silence instaurait depuis maintenant une dizaine de minutes à peu près fut rompu par Lexie, qui comme toujours, avait le talent de bavasser de tout et de rien, zigzaguant de sujet à un autre, pour ne rien dire comme à son habitude ! « Alors… Ca vous fait quel âge, aujourd’hui ? » Haha, c’était plutôt mignon qu’elle s’intéresse à lui comme ça, l’événement y tendait un peu, mais bon ! [color:2cbf=cc3333] « C’était indiscret de ma part, désolée, vous n’êtes pas obligé de répondre. » [color:2cbf=cc3333] « P-Pas que ce soit à moi de vous dire ce que vous pouvez faire et ne pas faire, loin de là cette idée, je…Excusez-moi. » C’était mignon comment elle s’enfonçait à chaque phrase ! Samaël ne prêtait pas trop attention à cela, et n’allait point se fâcher pour quelque chose d’aussi anodin, alors s’excuser était un peu de trop ! Il voulait prendre la parole et lui répondre en ricanant et dit « Hah, non, non ce n’est pas indiscret voyons, tu n’as pas à t’excuser, ce n’est rien, ne te met pas dans des états pareils pour une chose toute simple. » Il marqua une pose et reprit la parole « J’ai 680 ans exactement, et si tu veux en savoir plus sur moi, je suis né en France, à Paris » , elle s’exclama « Je suis vraiment désolée, mais je ne comprends pas pourquoi vous m’avez invitée ici. C’est votre anniversaire, vous devriez être avec des gens que vous aimez et avec qui vous vous amusez, et de toutes évidences vous ne m’aimez pas du tout. Vous ne me parlez pas, vous ne faites que me regarder et c’est… Très gênant, flatteur, mais gênant. P-Pourquoi m’avoir invitée ? Ca me fait plaisir, mais je ne comprends pas… » Wow, Samaël resta bouche-bée, ne sachant pas trop quoi répondre, il ne se frotta la tête, il rit, oui, il rit, avant de lui répondre « Tu sais Lexie, en 13 ans, je ne me suis fait aucun ami, je ne suis pas quelqu’un qui va fraterniser avec n’importe qui, j’ai hélas été bien trop trahi dans ma vie pour accorder ma confiance si facilement, et ma dite confiance, je te l’ai accordé à toi Lexie, voilà pourquoi je passe cette soirée en ta compagnie et non avec quelques emberlificoteurs. » Car oui, Samaël accordait une confiance aveugle en Lexie, pourquoi me diriez-vous ? Tout simplement car il a le pressentiment que c’est elle l’élue, qui changera le monstre qu’il était devenu, et lui rendrait sa véritable nature.

Au moment où il allait rajouter quelque chose, le serveur vint leur apporter ce qu’ils avaient commandé, Samaël remercia le serveur et continua dans ses paroles « Je sais que cela puisses te paraître fou, avoir confiance en quelqu’un que je ne connais que depuis deux mois te semble stupide, mais j’ai comme la sensation que quoi qu’il se passe, je ne serai jamais déçu de ta part. » Il bu une gorgée de sang, il sourit et répliqua à nouveau « Et si nous dînions maintenant ? Bon appétit ! »
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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
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Lexie O. Thredson

✤ LETTRES A LA POSTE : 138
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
✤ AGE : 26
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez Samaël
✤ EMPLOI/LOISIRS : autrefois hôtesse de l'air
✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: Re: (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate   (!âmes sensibles!) In life, unlike chess, the game continues after checkmate EmptyLun 27 Jan - 16:59


samael&lexie❧ love the way you lie
Lexie n’avait pas eu envie de le suivre au restaurant. Elle avait accepté uniquement pour ne pas qu’il se fâche, mais elle aurait nettement préféré s’enfermer dans sa chambre jusqu’au lendemain. Elle avait certes assez faim, mais un plat vite fait bien fait de pâtes lui aurait suffi. Elle n’avait pas besoin de tout ce luxe, ces strass et ces paillettes. C’était très plaisant bien sûr, mais Samaël n’était pas la personne avec qui Lexie avait envie de partager tout cela. Elle ne voulait rien avoir à faire avec lui, et elle aurait préféré qu’il invite Cristal à sa place.

Néanmoins, Lexie savait se tenir et elle n’avait pas envie de passer une soirée ennuyante à mourir. Quoique, dans sa situation, mourir ne semblait plus être si effrayant. Après avoir commandé leurs plats, Lexie se décida enfin à prendre la parole. Elle en avait assez de ce silence pesant et du regard insistant de Samaël sur elle. Elle avait l’impression d’être un animal de foire quand il la regardait comme ça. La demoiselle l’interrogea sur son âge, mais se confondit bien vite en excuses, ne voulant surtout pas qu’il le prenne mal. Il commença à rire et Lexie ne sut comment réagir. Quel genre de rire était-ce ? Le même que lorsqu’il avait ri en la frappant ? Ou un rire « normal » ? Elle se força à sourire un peu, faisant mine de savoir ce qu’elle avait dit de si drôle.« Hah, non, non ce n’est pas indiscret voyons, tu n’as pas à t’excuser, ce n’est rien, ne te met pas dans des états pareils pour une chose toute simple.  J’ai 680 ans exactement, et si tu veux en savoir plus sur moi, je suis né en France, à Paris » NE TE METS PAS DANS DES ETATS PAREILS, NE TE METS PAS DANS DES ETATS PAREILS ???!!!!  IL OSAIT LUI DIRE CA, À ELLE ?? Il l’avait presque tabassée à mort, déshabillée, enchaînée, fouettée, enfermée pendant des heures dans son sous-sol miteux avec la même musique en boucle, et il osait lui dire de ne pas se mettre dans des états pareils ?!?! Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ?! Lexie baissa les yeux et compta jusqu’à trois, essayant de garder son calme. Ses doigts se crispèrent sur sa robe, qu’elle tenait fermement afin de s’empêcher de frapper Samaël. Elle n’avait jamais ressenti une telle colère, elle avait envie de le frapper, de renverser la table sur lui, de lui jeter son verre à la figure, de l’insulter de tous les noms.

Au lieu de ça, elle se contenta de sourire, hypocritement, et de répondre d’une voix trop douce et calme pour être sincère : « Evidemment… Suis-je bête… Ce n’est pas comme si vous étiez capable de me frapper presque à mort et de me laisser crever dans un sous-sol pour une chose toute simple que j’aurais dite, hmm ? Encore une fois, excusez-moi, mais comprenez que dorénavant, je préfère m’excuser pour chaque mot que je prononce, maître. » Elle avait fait exprès de rajouté ce petit mot à la fin, de s’excuse encore une fois, d’être polie,… Pour qu’il n’ait rien à lui reprocher. Elle ne lui manquait pas de respect, il ne pouvait rien lui dire là-dessus. 680 ans, vraiment ? Et en 680 ans, personne ne lui avait appris les notions de « gentillesse », « compassion » et « amour » ?

Après s’être un peu calmée, bien qu’encore sur les nerfs, Lexie demanda des explications à Samaël quant à son invitation dans ce restaurant. Elle prit énormément de pincettes pour aborder le sujet mais, à nouveau, Samaël se mit à rire.  Cette fois, Lexie ne fit pas semblant de sourire et détourna le regard, agacée. Qu’est-ce qu’il y avait de si drôle ?! Pourquoi se moquait-il d’elle à chaque phrase qu’elle prononçait ? « Tu sais Lexie, en 13 ans, je ne me suis fait aucun ami, je ne suis pas quelqu’un qui va fraterniser avec n’importe qui, j’ai hélas été bien trop trahi dans ma vie pour accorder ma confiance si facilement, et ma dite confiance, je te l’ai accordé à toi Lexie, voilà pourquoi je passe cette soirée en ta compagnie et non avec quelques emberlificoteurs. » Aucun ami ? Ce n’était pas très surprenant. Lexie ne connaissait personne qui pourrait avoir envie d’être ami avec Samaël. Il n’était vraiment pas fréquentable. Le serveur vint leur apporter leurs plats, et Samaël rajouta ensuite : « Je sais que cela puisses te paraître fou, avoir confiance en quelqu’un que je ne connais que depuis deux mois te semble stupide, mais j’ai comme la sensation que quoi qu’il se passe, je ne serai jamais déçu de ta part. » Lexie le regarda boire une gorgée du verre rempli de sang, et elle se retint de grimacer. Voilà de quoi lui couper nettement l’appétit ! « Et si nous dînions maintenant ? Bon appétit ! » Lexie murmura un « bon appétit » et commença lentement à manger, sans grand appétit.

Au bout de quelques minutes, elle reprit la parole : « Ce n’est pas de la confiance que vous avez envers moi. Je suis votre esclave. Vous me torturez et m’humiliez dès que je fais ou dis quelque chose qui ne vous plait pas. Ce n’est pas de la confiance, c’est de l’abus de faiblesse, parce que j’ai peur de vous. Je ne vais pas vous obéir parce que je vous respecte, je vais vous obéir uniquement parce que j’ai peur. » Elle fit une petite pause, puis reprit, incertaine. « Vous n’avez confiance en personne parce que vous ne prenez pas le temps de vous intéresser aux autres. Vous inspirez la terreur, non le respect, alors les gens vous trahiront dès qu’ils en auront l’occasion. C’est… assez logique. P-Peut-être que si vous essayiez d’avoir un peu plus d’empathie, les gens auraient envie d’être amis avec vous. » Lexie croyait en ce qu’elle disait, elle savait qu’elle avait raison, mais elle ne voulait pas en donner l’impression. Elle ne voulait pas que Samaël pense qu’elle était en train de le juger.
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