C’est bien connu, les jeunes vampires ne savent pas contrôler leur soif de sang et sont obligés de se nourrir assez souvent pour apaiser cette envie. Et c’est justement mon cas. J’ai été transformée il y a quelques mois et je ne maitrise pas encore mes envies de sang. Bien que John soit très aimable et m'héberge avec plaisir chez lui, je reste une jeune vampire qui souhaite découvrir le monde des vampires et surtout boire des litres et des litres de ce liquide rouge si précieux. John en a en réserve mais je n'ai pas trop envie de lui vider toutes ses bouteilles alors je préfère chasser. Encore faut-il trouver des humains...

Ce soir, j'avais très envie de partir à la chasse aux humains. J'enfila une robe noire, courte, la plus simple de ma garde robe, une paire de ballerine. Je m'attacha les cheveux pour ne pas être géné par eux, en cas de combat ou bien même de course. Le maquillage sur mon visage était léger. Je passa par le salon pour quitter l'appartement de John, ce dernièr y était installé, plongé dans la lecture d'un roman. Je m'excusa auprès de lui, de ne pas rester ce soir pour diner - si on pouvait appeler diner le fait de boire du sang dans un verre - en donnant l'excuse que je devais prendre l'air et je sorti. Je savais parfaitement qu'il devait se douter que je voulais chasser mais je ne pouvais lui dire directement.

Avant de sortir, je vérifia s'il y avait encore du soleil dehors ou non. Il était en train de se coucher donc parfait pour ma partie de chasse. Je sortis donc et avancais dans la rue à la recherche d'une odeur humaine bien allégeante. Le mieux pour en trouver c'est vers la plage. Ils viennent d'arriver sur l'île, personne ne les a encore reperé alors le choix est le meilleur. Mais j'hésitai entre la fôret ou la plage : il y a toujours quelques humains qui s'échappent et s'y cachent. J'optai donc pour la fôret. Me dirigeant vers la fôret en me faisant discrete et pu constater la présence du brouillard ce qui allait mettre utile pour me cacher. Décidement tous les ingrédients étaient réuni pour chasser. Cela faisait même pas 5 minutes que j'étais dans la fôret, mes sens à l'affut que je sentis une odeur allégeante. Un humain qui se cache ? Je salivais déjà à l'idée de mordre son cou et de boire ce délicieux liquide rouge. Je me mis en route pour pister cette odeur.