Sujet: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 19:14
This is my story...
All things truly wicked start from innocence Ernest Hemingway
Un cri. Un long cri, empli de souffrance autant que de joie. Un cri de victoire. Un cri de défi face au monde. Le premier braillement d'un bébé.
Je suis née un 21 décembre. Un jour comme tous les autres qui précèdent la fin de l'année et ses festivités. Je suis née en plein après-midi, alors que les gens se hâtaient pour chercher leurs cadeaux ou réserver un repas chez le traiteur, alors qu'une centaine de Père Noël déambulaient dans les rues en chantant à tue-tête, alors que les enfants contemplaient avec ferveur leur premier bonhomme de neige. L'agitation qui régnait dans la rue a aussitôt déteint sur moi, bébé plein de vie et –pour le moment- en bonne santé. Je suis née pendant la période la plus sombre de l'année, mais entourée de lumière et d'affection.
Qui peut décrire l'expérience de sa naissance ? Qui peut coucher sur le papier, tant d'années plus tard, les sentiments qui l'ont saisi lors de la première respiration, des premiers pleurs, de la première tétée ? Je pense que c'est impossible. Pourtant, je peux dire que mes premières heures dans le monde m'ont marquée à tout jamais. La couleur bleue n'a pour personne d'autre la même intensité que pour moi, qui suis née dans une chambre aux murs lavande. La douceur de mes parents a laissé son empreinte sur moi, autant que les mains rugueuses de la sage-femme. Ma mère avait refusé d'accoucher à l'hôpital.
Le premier choix de notre vie, c'est nous qui le faisons. Entre respirer et ne pas respirer, vivre ou se laisser mourir. Le deuxième, heureusement, est pris en charge par les parents. Le prénom. Ils en avaient parlé pendant des heures, conscients de l'importance que cela aurait pour moi. Notre prénom est plus que ces quelques lettres que nous apprenons à gribouiller sur nos dessins en maternelle, plus qu'une signature sur les documents officiels. Il nous accompagne tout au long de notre vie, immuable alors que nous-mêmes changeons. Il nous rattache à nos parents, à nos souvenirs, à notre identité. Sérille. Voilà le choix de mon père, avec l'accord de ma mère. Sérille, un prénom étrange, peu commun, sans doute emprunté à un livre. En deuxième prénom, Athénaïs. Le même qu'une grand-mère que je n'ai jamais rencontrée. Sérille Athénaïs Delacour. Un nom bien long pour le petit bout de chou que j'étais, lovée dans son berceau, qui ne pensait qu'à dormir et manger. Encore innocente. Innocente et pure, mais aussi perdue dans ce monde trop vaste, comme les flocons de neige qui tourbillonnaient lentement avant de s'écraser contre la vitre.
Notre grande maison était un havre de paix au coeur de la ville et de son effervescence, embouteillages matinaux et passants pressés. Tant de gens vantent les mérites de Paris, la ville de la lumière, la ville des miracles, la ville de la beauté et de l’amour. Moi, qui y suis née, qui y ai grandi, je connais l'âme véritable de cette ville. Je connais ses ruelles aux maisons penchées comme des vieillards, ses petites places fleuries, ses boulangeries qui diffusent leur douce odeur de pain cuit jusque sur le trottoir. Je connais ses pigeons, ses touristes, ses serveurs. J'ai parcouru ses avenues, le coeur lourd à cause d'un examen raté, le coeur léger après mon premier baiser. J'aime Paris depuis toujours, mais je lui ai toujours été infidèle. L'envie de voyager ne m'a jamais quittée. Sans doute tiens-je cela de mon père.
Mon père, Jacques Delacour, était ce que j'avais de plus précieux au monde. C'est lui qui me racontait des histoires fantasques de princesses enlevées, de héros fougueux, de chevaux volants et de monstres marins. C'est lui qui m'a initiée aux mystères de l'écriture et de la lecture. Lui qui faisait la course avec moi en revenant de l'école. Lui qui m'a offert mon premier violon. J'en joue depuis que j'ai cinq ans. Certains appellent cela un talent, mais moi, j'appelle ça un hasard. Un hasard qui a causé la rencontre entre une petite fille et un homme qui jouait du violon sur le trottoir pour gagner quelques pièces. La musique qui s'élevait dans le ciel gris, tour à tour tentatrice et sévère, provocante et entraînante, a touché le cœur de la petite fille. Et elle a songé qu'elle aussi, elle aimerait pouvoir faire cela.
Mes parents ont très vite compris qu'il ne s'agissait pas d'une lubie de gamine. C'était une passion. Un rêve. Une façon de vivre. La musique remplaçait tout, les amis que je n'avais pas à l'école, l'affection d'une mère accaparée par le travail. Je l'aimais, pourtant. Son odeur, ses confitures à la fraise, ses mains douces. Léonore Leroy travaillait dans une entreprise, je n'ai jamais compris de quoi. En tous cas, cela semblait épuisant. Aujourd'hui encore, quand je pense à ma mère, je la revois assise dans le fauteuil, après une longue journée, somnolant avec notre chat sur les genoux.
Je n'étais pas un enfant facile. Nous étions riches, j'étais fille unique, et donc horriblement gâtée par mon père. Pourtant, très vite, cela commença à m'ennuyer d'être toujours servie et aidée. Je voulais savoir faire les mêmes choses que mon père, que j'adulais. Impatiente et exigeante, je voulais tout apprendre tout de suite. Mon père encourageait ma nature rebelle et se contentait de sourire lorsque je désobéissais ou me montrais impertinente. Je parlais tout le temps, et de tout. Beaucoup de sujets m’intéressaient et titillaient ma curiosité. J'adorais aussi courir dans le grand jardin de ma tante, hors de la ville. Rien ne me faisait peur... Mais j'arrivais toujours à me fourrer dans des situations périlleuses. Je grimpais aux arbres avant de me rendre compte que je n'arrivais pas à redescendre, je plongeais dans la piscine alors que je ne savais pas encore nager, je lançais mes jouets dans les buissons épineux et allais les rechercher ensuite. Je n'étais calme que lorsque je racontais des histoires à mes doudous, ou lorsque je jouais du violon.
On pourrait penser que, à force de jouer dehors, j'étais toujours en bonne santé. Ce n'était pas le cas. J'étais souvent malade. Bronchites se succédaient à grippes, grippes à maux de ventre. Je récoltais bleus et écorchures pendant mes jeux, et me suis même une fois cassé le bras. Lorsque j'étais alitée, boudeuse, incapable même de jouer du violon pour me calmer, mon père me racontait des histoires. Il me parlait de son travail. Scientifique mais lunatique, il était depuis toujours intéressé par les phénomènes étranges. Les maisons englouties par la terre, les pierres fluorescentes, les disparitions en mer et les montagnes mystérieuses le fascinaient. C'est ainsi que je fis connaissance avec le monde étrange mais captivant des créatures de l'ombre. Démons, djinns et vampires se mêlaient joyeusement aux extraterrestres, nains farceurs et esprits malveillants. Mon père y croyait sans réserve, et moi aussi. Nos conversations à propos d’enfants dévorés et de balles d'argent faisaient rire maman, qui traitait mon père de 'savant fou'.
Je crois avoir été heureuse. Heureuse dans la grande maison, dans le jardin de ma tante, dans cette ville où se mêlaient tant de vies, tant d'histoires. Heureuse avec la musique, qui arrondissait les angles durs de mon existence et en gommait tous les défauts. Heureuse, même si j'ai connu de nombreux petits chagrins et frustrations. Heureuse avec mon savant fou et ma reine des confitures, et mes quelques amis. C'est à cette époque que j'ai reçu mes deux surnoms. Celui de Sissi, affectif, donné par mon père et utilisé par mes proches. Celui de Silly, aussi, donné par ceux qui ne supportaient pas mon originalité, mes maladies ou mon talent pour le violon et se moquaient de moi. Je ne les regardais même pas, mais cela me blessait. Dans mon esprit, ils ne faisaient qu'un avec les vampires et démons des histoires.
Je crois avoir été heureuse. Je souris en disant cela. Aujourd'hui, je le suis encore. Parfois. Ma vie est faite de trop de moments intenses, de trop de rencontres, de trop d'actes et de paroles pour la décrire entièrement. Pourtant, je peux essayer. Essayer de garder l'essentiel et d'oublier le reste. Décrire ce que j'ai ressenti. Ce que j'ai vu et vécu. Enlever la poussière de ma mémoire pour retrouver le son des cloches de Paris, la chaleur sur Heartkiller, l'odeur de New York. Je peux essayer.
Introduction de l'autobiographie de Sérille Delacour, écrite deux ans avant sa mort
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We are mere notes in a piece of music played by the angel Death - heard and lost Austin O'Malley
Pleurer ne servirait à rien. Crier non plus. Cela ne pourrait pas me rendre mon père. Pourtant, en entrant dans la petite église, je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes. Peut-être à cause de la musique, un air d'opéra que papa adorait. Peut-être parce que le cercueil, ce beau cercueil qui allait être enterré sous une imposante pierre tombale, était vide. Nous n'avions jamais retrouvé sa dépouille. A croire qu'il avait disparu, tout simplement, évaporé, dissipé dans l'air. Il n'était pas le seul ; toutes les autres personnes présentes sur le bateau étaient... Mais je n'arrivais pas à croire que mon père n'avait pas survécu. Dans mes souvenirs, il était tellement... fort et courageux. Intelligent, aussi. Pourtant, cela ne l'avait pas sauvé.
Il n'aurait jamais dû partir. Ce voyage, c'était de la folie pure. Il souhaitait étudier de plus près le phénomène du triangle des Bermudes, voilà l'explication officielle. Moi, je savais qu'il n'y avait pas que ça. Que mon père ne supportait pas de rester enfermé dans son bureau. Que, même s'il avait l'âme d'un pigeon voyageur, son pays natal lui manquait. Sa France. Sa ville : Paris. Il n'aimait pas New York, ville trop sale, trop bruyante à son goût. Moi non plus, je n'appréciais pas ce déménagement. Je m'étais cependant rapidement habituée à cette nouvelle vie, cette nouvelle langue que je parlais maintenant couramment. Je m'étais même fait des amis. Avec le temps, j'avais même cessé d'en vouloir à ma mère, qui était à l'origine du déménagement. Elle et son travail si important... Quelqu'un me donna un coup de coude. Je levai les yeux et reconnus ma tante de Paris. Elle me chuchota de m'asseoir.
La cérémonie était simple, comme papa l'aurait voulu. Pas de journalistes ni de personnalités, juste la famille et quelques amis. Beaucoup de gens prirent la parole. Ils racontaient l'histoire d'un homme aimable et bon, qui était passionné par la mythologie et les histoires. Ils décrivaient le petit garçon rêvant déjà de devenir scientifique, mais dont l'âme était celle d'un poète. Ils narraient, les larmes aux yeux, quelques anecdotes amusantes. Leurs paroles me traversaient sans me toucher. J'avais l'impression curieuse qu'on parlait d'un étranger. Ma mère sanglotait, mais moi, je restais muette et immobile, incapable de démêler les émotions violentes qui s'empoignaient en moi. Lorsque ce fut à mon tour, je pris mon violon et m'avançai. Chaque pas semblait durer une heure, et j'avais l'impression que je n'allais jamais arriver jusqu'à la chaise qu'on avait préparée à mon intention. Le silence pesait lourd, l'air était étouffant. Je levai lentement mon archet. Tout le monde me regardait. Ils attendaient.
Je ne me souviens pas d'avoir commencé à jouer, mais je me rappelle la musique. J'étais censée jouer... Je ne sais quoi. Un morceau que maman avait choisi. Pourtant, une autre mélodie s'éleva dans la petite église. Une chanson que j'aimais beaucoup, entremêlée de sons nouveaux. Ma main bougeait toute seule et je la contemplais, hypnotisée par ses mouvements gracieux. Les notes s'égrenaient doucement, comme l'eau qui coule, tour à tour enjôleuses et grinçantes, chaudes et aigues. Je n'avais plus conscience de l'endroit où je me trouvais, ni même de qui j'étais. Je jouais comme je n'avais encore jamais joué. Comme si ma vie en dépendait. Non : comme si la vie de papa en dépendait. Comme s'il pouvait continuer à vivre, encore et encore, tant que je jouais. Je ne sentais plus mes doigts, pourtant l'archet continuait à danser gracieusement. Un brouillard cotonneux m'environnait, m'isolait du reste du monde. Lorsque je levai les yeux, je vis que ma mère pleurait toujours. Elle n'était plus la seule. Tout le monde. Tous. Même ceux qui n'étaient là que par politesse. Ils avaient les larmes aux yeux. Ils pleuraient. Ils se mouchaient discrètement. La musique continua à s'élever, claire et puissante, en crescendo. Mon coeur battait trop vite. Mes joues étaient en feu. Soudain, au point culminant, ma vision se brouilla, mes mains tremblèrent, la musique hésita puis mourut. Je me levai. Mon corps me semblait trop lourd. Mes doigts me trahirent et lâchèrent l'archet, qui roula sur les marches en marbre. Le silence me tuait. Alors, pour la première fois, je m'autorisai vraiment à pleurer.
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Another ending. No matter how perfect the day is, it always has to end. Edward Cullen
Pour la cinquième fois, je vérifiai la présence du livre dans mon sac. Je me lissai les cheveux. « Tu es nerveuse, Sérille. » Me souffla Kyle en me prenant la main. « En effet. » Marmonnai-je, ce qui fit rire le jeune homme. « Ce n'était pas une question. Tu ne parles pratiquement pas, c'est un miracle ! Et tu as recommencé à te ronger les ongles. » Je cachai mes mains derrière mon dos d'un air coupable. L'hôtesse de l'air nous accueillit d'un sourire artificiel. Nos places étaient au milieu. Kyle me céda de bonne grâce celle à la fenêtre. Dès que je fus assise, je sortis le livre. Il soupira, mais je ne le regardai même pas. Je trouvai rapidement la page que je cherchais. Il était question du Triangle des Bermudes et des disparitions mystérieuses. Un chapitre entier était consacré à toutes sortes de théories abracadabrantes à propos de ce petit bout d'océan et de ses îles. Tout en bas de la page 87, mon père avait griffonné quelques mots : Démons aquatiques ? Sirènes? Vampires !!. Ce dernier mot était entouré. Revoir l'écriture penchée de mon père m'apaisa, et je rangeai soigneusement mon livre. Ce livre que j'avais d'abord haï, parce qu'il avait causé la disparition de mon père. Jacques Delacour était parti examiner de plus près le phénomène du Triangle, et sa curiosité avait été punie par la mort. Sans sa fascination pour les vampires, il serait encore en vie. Au début, je le détestais presque pour ça. Pour m'avoir abandonnée, seule avec maman qui se perdait dans son travail, afin de poursuivre une chimère. J'avais jeté le livre par terre dans ma colère. Puis, Kyle était entré dans ma vie, un an après l'accident. C'est grâce à lui que j'avais ressorti mon violon de mon armoire, où je l'avais rangé après l'enterrement en jurant de ne plus y toucher. Lui qui me réconcilia avec mes histoires bien-aimées de démons. Lui qui me donna de nouveau goût à la vie. J'avais vingt ans lorsque mon père mourut. A présent, j'en avais vingt-quatre, et beaucoup de choses avaient changé. Je n'étais pas devenu violoniste, mais journaliste, même si mon instrument m'accompagnait toujours. Je vivais dans un joli petit appartement avec Kyle. Et j'étais heureuse – enfin, je l'avais été... Jusqu'à l'Incident, trois mois plus tôt.
Nous sortions du restaurant, heureux de cette soirée. Kyle était d'excellente humeur. Soudain, alors que je m'apprêtais à entrer dans la voiture, je les vis. Un homme, trois femmes. Elles n'arrêtaient pas de glousser et de jouer avec leurs bijoux pour attirer son attention. Bien que très belles, elles n'arrivaient pas à la cheville de leur compagnon. Je n'avais encore jamais vu d'homme si... Il était magnifique. Superbe. Aucun mot ne pouvait le qualifier. En le voyant, j'avais l'impression... Que tout irait bien, que ma vie serait parfaite, si seulement je pouvais rester éternellement sur ce trottoir, à le contempler. Il ne me regardait pas, et cela me meurtrit. J'eus soudain le désir de faire quelque chose, peu importe quoi, pour qu'il me remarque. Kyle se racla la gorge. Il tenait toujours la portière ouverte, mais je ne daignais pas entrer dans la voiture. Dos au jeune homme, il n'avait rien remarqué d'anormal, à part mon expression de pure adoration peut-être. Je détournai le regard, agacée. Je voulais observer ce dieu en paix, et Kyle me dérangeait. Il arrivait. Il venait dans notre direction. Encore quelques mètres et je pourrais lui parler... Je passai ma langue sur mes lèvres, tirai sur le col de ma blouse.
Soudain, Kyle me poussa, pas fort, mais juste pour que j'entre dans la voiture. Je m'assis docilement, perdue. La portière claqua. Il entra à côté de moi. Ses lèvres remuaient mais je n'entendais rien. J'avais l'impression d'être seule au monde. J'avais perdu quelque chose... Mais quoi ? « ... m'entends ? » Il avait pris mon visage entre ses mains. Je secouai la tête comme pour me débarrasser d'un cauchemar. « Sérille ?! Tu vas bien ? » L'inquiétude dans sa voix me fit redescendre sur terre. « Je vais bien. » Confirmai-je d'une voix faible. « Tu regardais dans le vide en souriant, et soudain tu t'es à moitié évanouie. Ne me dis pas que... Sérille ? Qu'est-ce que tu fais ?! » Je m'étais brusquement retournée. Je vis juste le dos du jeune homme qui s'éloignait, en même temps que les trois femmes. « Oh non... » Soufflai-je. J'avais la nausée. « Cet homme... C'était... C'est un... » Je cherchai le terme exact dans ma mémoire. «...incube. »
Au début, Kyle ne m'avait pas crue. Au cours d'une dispute particulièrement véhémente, il m'avait lancé que je finirais comme mon père, à courir derrière mes démons imaginaires jusqu'à devenir folle. Puis, il avait compris que je ne lâcherais pas le morceau, et il s'était résigné à m'aider. Ensemble, nous avions lu des dizaines de livres appartenant à la collection de papa, épluché les journaux à la recherche de disparitions étranges. Kyle avait raison, c'était un travail de fous. Pourtant, il s'était peu à peu pris au jeu. Jusqu'au jour où il déclara qu'il me croyait vraiment. Je ne sus jamais pourquoi.
Quatre ans après la mort de mon père, je suivais sa voie. Non pas en bateau, mais en avion. J'étais prête à enquêter à mon tour pour résoudre le mystère. Peut-être allais-je alors apprendre plus de détails à propos de la disparition de mon père... Voir même le retrouver ? Je n'osais pas en espérer tant.
Kyle chantonnait, les yeux fermés, balançant la tête au rythme de la musique. Je souris. Il avait tout de suite accepté de m'accompagner aux Bahamas pour mes recherches. La perspective de bronzer sur les plages légendaires l'alléchait sans doute plus que le travail, mais ce n'était pas grave. J'avais tout prévu. L'hôtel, les excursions. J'avais apporté mes dossiers, ainsi qu'un crucifix et une gousse d'ail, afin de survivre à une hypothétique rencontre avec un vampire. Je soupirai. Le voyage pouvait commencer.
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Listen to them. Children of the night. What music they make. Dracula
Cela commença assez innocemment. Kyle déclara qu'il devait aller aux toilettes, et je hochai distraitement la tête. J'étais en train d'étudier une partition, très concentrée comme toujours. Soudain, quelqu'un vint s'asseoir à côté de moi. « Tu es revenu rapidement. » Commentai-je en levant les yeux. Je me figeai. Ce n'était pas Kyle. C'était... Oh mon Dieu... C'était Lui. L'incube. Peut-être pas le même que l'autre fois, mais... Il était tellement beau... Et je n'arrivais plus à réfléchir, de toute façon. « Bonjour. Pourrais-je connaître votre prénom, beauté ? » Je lâchai un soupir. Il y avait tant de femmes dans cet avion, mais c'était moi qu'il avait choisie ? « Sérille. » Soufflai-je, sous le charme. « Quel joli nom. » Susurra-t-il en passant un bras autour de mes épaules. Le geste ne me sembla pas déplacé, et me fit même rougir. J'avais l'impression que je devais me rappeler quelque chose à tout prix... mais quoi ? Oh, après tout, je m'en fichais. Je pris une gorgée de café et me brûlai la langue. « Envie de découvrir un nouveau monde, chérie ? » J'avais les larmes aux yeux. Le café était vraiment trop chaud, et ma langue me faisait mal. Cette petite distraction me permit de retrouver mes esprits. J'étais dans un avion. Mon petit ami était dans les toilettes. Et cet inconnu me draguait. Je mourrais d'envie de lui dire 'oui'... Un simple petit oui... Mais en même temps, je me sentais... méfiante. L'homme me gratifia d'un sourire éblouissant. « Tu as apporté ton violon, mais tu n'es pas violoniste, n'est-ce pas ? » Surprise, j'acquiesçai. « Je parie que tu as une vie ennuyeuse. Petit ami fidèle, copines vieux jeu, métier mal payé... Prof, employée, secrétaire ? » Il commençait à m'énerver. « Journaliste. » Lâchai-je sèchement, mais cela ne l'impressionna pas. « Qu'est-ce que j'avais dit ? Boulot dangereux, ennuyeux, mauvais salaire, patron grincheux... » Ce n'était pas du tout le cas, mais ma langue était collée à mon palais. La beauté de mon interlocuteur m'aveuglait. Il dut prendre mon silence pour un assentiment, car il poursuivit : « Je te vends du rêve, chérie. » Je clignai des yeux. Oui. Je devais dire quelque chose, mais c'était horriblement difficile. Il était trop distrayant. J'enfouis mon visage dans mes mains. « Je sais... » Commençai-je....qui tu es. Un incube. Un horrible démon. Mais... A vrai dire, je m'en fichais. S'il me tuait, cette mort serait la plus agréable au monde. Il fallait juste qu'il sache... « Je sais que tu es un... » « Excusez-moi Monsieur, vous êtes assis à ma place. » Intervint Kyle d'une voix glaciale. L'incube hésita, puis me décocha un dernier sourire avant de retourner à sa place à l'arrière de l'avion. Je crus que Kyle allait se fâcher, mais il était très pâle. « C'était un... ? » Je hochai la tête. « Donne-moi ton crucifix. Je vais lui régler son compte. » Il ne plaisantait pas. J'eus un petit rire hystérique. « Il te tuerait quand même. Attends. Nous avons une chance de nous en sortir. » Kyle était sur le point d'exploser, mais lorsque je posai une main sur son bras, il se calma. « C'est vrai. Mais cela peut être dangereux... » A cet instant, une secousse ébranla l'avion.
Je ne garde qu'un souvenir confus de l'accident. Les cris des passagers, la voix du pilote qui lançait des ordres, Kyle qui me tenait par la main, et l'avion qui plongeait, plongeait... Je crois avoir crié aussi. Soudain, quelqu'un m'arracha la veste de sauvetage des mains, alors que je tentais fébrilement de l'enfiler. L'incube. Il me prit par le poignet. Il était fort, beaucoup plus fort que moi. « Tu veux survivre ? » Je n'avais rien entendu, mais je compris sa question. Voulais-je survivre ? Etais-je prête à faire n'importe quoi pour sortir indemne de ce crash ? « Oui. ». Alors le ciel me tomba sur la tête.
J'ignore comment il m'a sauvée. Je me souviens de sa main froide qui s'empara de mon poignet juste avant... le noir... le bruit...puis le silence infini. Lorsque je repris connaissance, j'étais dans l'eau. Quelque chose me propulsait en avant avec une force incroyable. J'étais trop sonnée pour me débattre. Autour de nous, c'était le chaos. Beaucoup de gens étaient dans la mer. L'avion fumait. Une femme se démenait pour ne pas couler, non loin de moi. Soudain, quelque chose surgit à une vitesse folle et l'entraîna. Je lâchai un hurlement, qui résonna à l'unisson avec les cris des autres. Un requin ! A moins que ce ne soit... Un vampire. J'en vis un autre qui repêchait un humain inconscient de l'épave de l'avion. « Arrêtez ! » M'époumonai-je bien inutilement. Une couleur familière attira mon attention. Là, ce t-shirt rouge... Kyle ! Je me débattis, j'essayais de frapper le vampire qui me tenait pour aller retrouver mon petit ami... « Sauvez-le ! » Mon cri se perdit dans le vent. Je ne voyais déjà plus Kyle, ni l'avion. Nous allions trop vite. Je levai les yeux et, pour la première fois, je vis l'île. L'île avec la ville de Heartkiller.
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I can smell the sunlight on your skin. Bill
Contre toute attente, j'avais survécu. J'avais survécu au crash. J'avais survécu à l'opération de sauvetage de l'incube. J'avais survécu à la première semaine dans ce nid de vampires, enfermée avec d'autres humains dans un endroit sombre et humide. J'avais survécu à l'incertitude, puis au chagrin causé par la disparition de Kyle. Son absence avait laissé un vide affreux à l'intérieur de moi, me rongeait. J'avais survécu à la sélection. On m'avait donné un violon, parce que je pleurais le mien perdu dans l'accident. Ne sachant pas qu'il s'agissait d'un test, je l'avais emporté dans un coin et j'avais joué. J'avais déversé toute ma peine et ma colère dans la musique. J'avais joué, et tous les autres prisonniers s'étaient tus pour écouter. Jusqu'à ce que je lève les yeux et croise son regard. Ses magnifiques prunelles azur me toisaient d'un air... presque mélancolique. Rêveur. Comme si... Ma musique l'avait touchée. Impossible. Les vampires n'ont pas de coeur. On m'apprit que je lui appartenais désormais. J'étais son esclave. L'esclave d'Echo-Alice Sunshine.
Deux ans. Deux ans déjà depuis mon premier jour de travail pour ce vampire. J'y songeais avec un mélange étrange de tristesse et de tendresse, tout en remplissant un vase de fleurs. Je faisais cela tous les jours, de ma propre initiative, pour faire plaisir à Echo. Essayer de fuir ou de me rebeller était inutile, je l'avais rapidement compris. Pourtant, je ne pouvais pas me résigner à n'être qu'une simple esclave comme tant d'autres, un joujou pour quelques semaines. Je ne voulais pas finir jetée à la mer, vidée de mon sang. Je devais donc me rendre indispensable, et m'employer à contenter Echo. Subir. Tout subir. Ses caprices, ses colères. Les morsures quotidiennes afin de la nourrir, alors que je détestais cela, encore plus que les prises de sang ou les moustiques. Les horaires irréguliers pour manger et dormir. A n'importe quel moment, je devais être prête à surgir pour aider Echo. Supporter. Tout supporter. Qu'on m'appelle esclave. Que les vampires me regardent comme un morceau de viande ou, dans le meilleur des cas, un animal de compagnie. Qu'on me 'prête' à la famille royale afin de divertir ces chers suceurs de sang. J'étais devenue une chose, qu'on déplace et utilise à son bon gré avant de la ranger dans un coin. Je secouai la tête. Le parfum lourd des roses m'étourdissait. Je reculai d'un pas afin de contempler mon oeuvre. Très joli. Il me fallait à présent remplir le bain d'Echo avant qu'elle ne rentre.
Ça aussi, je le faisais. Son bain, ses coiffures. Je lui apportais ses robes. Aujourd'hui, c'était la rose. L'une de ses préférées, à mon avis. Je l'étendis sur le lit. Dans le bain, une mousse parfumée s'était formée au-dessus de l'eau fumante. Le téléphone sonna. C'était un vampire, évidemment, qui souhaitait rencontrer Echo. Je notai le rendez-vous. C'était aussi moi qui gérais son agenda. Lorsque tout fut prêt, le bain, la robe et les chaussures assorties, les produits de beauté et les pinces pour dans ses cheveux, je m'assis enfin. Echo n'allait pas tarder. Je pris mon violon, qui ne me quittait presque jamais, et commençai à jouer. Une mélodie douce, légère. Je fermai les yeux. J'avais beau être une bonne esclave, ce n'était pas cela qui me gardait en vie. Même Echo se lassait vite de la plupart des humains et les tuait alors. Non, c'était la musique qui me gardait en vie. Mes compositions. Mes histoires, aussi. Mon talent de conteuse, hérité de mon père. J'avais l'impression d'être Shéhérazade, mais cela ne me plaisait que moyennement. Un jour, tout serait terminé. Un jour, Echo en aurait marre de moi. Ou alors, j'allais devenir trop vieille. J'allais perdre ma jeunesse et mon agilité, pour devenir inutile. Ce serait la mort assurée. Cette pensée me fit frissonner.
Soudain, une main très froide se posa sur mon épaule. Je sursautai. Je n'avais pas entendu Echo, plongée dans ma musique et mes pensées. Elle me sourit. Je l'aidai à se débarrasser de sa lourde robe. Pendant qu'elle barbotait dans son bain, je changeai rapidement d'habits. Echo n'était pas méchante. J'avais de beaux vêtements, souvent conçus pour mettre les siens en valeur, de la même couleur ou coupe. Je pouvais aussi profiter d'un bon lit et de repas convenables. Je savais que beaucoup d'autres esclaves détestaient leur maître. Ils se faisaient torturer sans raison et devaient subir les jeux sadiques des vampires. Moi pas. En un sens, j'étais chanceuse d'appartenir à Echo. Elle était... gentille, avec moi. Comme si j'étais son amie, parfois. Son égale, sa confidente. Sa petite soeur. Je lui étais ridiculement reconnaissante pour ça. Pour ces quelques miettes d'affection. Mes bavardages semblaient l'amuser. Je pouvais me permettre de dire beaucoup de choses. Comme si mes conseils et idées, mes opinions et pensées l'intéressaient vraiment.
J'étais sans doute bête, mais je... J'appréciais Echo. Je l'aimais. Un amour étrange et indéfinissable, mais bien présent. Elle m'avait pris ma vie, ma liberté. Elle n'avait aucun scrupule à m'utiliser pour charmer untel, à me louer afin d'amadouer un autre, à se servir de moi comme servante, repas, jouet. Pourtant, je... Oui, malgré ce qu'elle avait fait, je ne pouvais tout simplement pas la détester. Elle m'avait emmené dans ses voyages. A ses côtés, j'avais découvert autant de merveilles que d'horreurs. Des paysages magnifiques, des châteaux imposants, des vampires sanguinaires ou courtois. J'avais tout vu. Des bals dans de grandes salles aux lustres de cristal, mais aussi des orgies où de pauvres humains étaient livrés aux vampires et leur cruauté. Plusieurs fois, j'avais failli me faire tuer ou vider de mon sang par un vampire étranger. Echo m'avait sauvée, protégée. Elle m'avait appris la véritable définition de la beauté et de l'art et m'avait montré les facettes les plus sombres du monde. J'avais découvert la jalousie dévorante à la cour des rois, la colère explosive des vampires de bas rang, la séduction des incubes. Tout était nouveau. J'étais tombée dans ce monde, mais ce n'était pas le Pays des Merveilles. C'était celui des créatures de la nuit, de sombres vengeances, de luttes sans pitié, de débauche et de pouvoir. Un monde inhospitalier, impitoyable, mais aussi rempli de tentations et de plaisirs. Les vampires me fascinaient. Ils étaient trop complexes, trop différents pour que je puisse espérer les comprendre. Dans ce monde, Echo était mon ancre, ma lumière. Elle guidait, enseignait, expliquait. Elle m'initiait aux mystères de son univers. Et moi, je... Je la suivais. Je voulais la protéger, alors que j'étais plus faible qu'elle. Je découvrais avec étonnement d’autres façons de penser ou de vivre. A présent, j'évoluais avec beaucoup plus d'aisance dans ce monde étrange. Echo était ma bonne fée et ma cruelle sorcière. Exigeante, adorable, agaçante, charmante. Je ne pouvais tout simplement pas lui résister. Elle m'envoûtait. Me changeait, tout comme je la changeais. Partageait tout avec moi, ses colères, ses frustrations, ses fantasmes, ses rêves éveillés. Me poussait, moi aussi, à tout partager. A préserver ma liberté de penser, mon identité. Elle était dangereuse pour moi. Toxique. Mais j’avais toujours aimé le danger.
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Hello guys! Moi c'est Sophie, mais vous pouvez m'appeler Lily, je suis du genre féminin et j'ai 18 ans! J'ai connu Heartkiller grâce à la diabolique Echo-Alice, et je le trouve génialfantastiquemagnifiqueparfaitmerveilleuxtropcoolhotbeau . Vous voulez savoir si vous pouvez faire de mon personnage un prédéfini si jamais je suis supprimée ? Et bien la réponse est: OUI, mais je ne compte pas partir tout de suite ! Sinon, j'ai bien lu le règlement, et le code à retrouver est: OK par Rozy
"Music washes away from the soul the dust of everyday life"
Sérille Athénaïs Delacour
Je m'appelle Sérille Athénaïs Delacour mais mes amis me surnomment Sissi, ou Silly. Je suis née à Paris le 21/12/1986 et de ce fait j'ai donc 26 ans. J’exerçais le métier de journaliste, tout en rêvant de devenir violoniste maintenant je suis esclave et côté cœur je suis libre. Côté orientation sexuelle, je suis hétérosexuelle. On dit de moi que je suis plutôt bavarde, honnête, curieuse, imprévisible, franche, réaliste, rebelle, attentive, originale, sarcastique, enthousiaste, énergique, protectrice, capricieuse, fidèle, intelligente, insolente.... J'appartiens au groupe des esclaves et il paraît que je ressemble à Lindsey Stirling.
crédit icons : BPR TM ; crédits avatar : BRP TM; titre: chanson 'We are young' de Fun; citation: Berthold Auerbach; fiche réalisée par Eden ; modifications par Yuuki.
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Dernière édition par Sérille A. Delacour le Mar 21 Aoû - 18:53, édité 10 fois
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 19:17
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE
Invité Invité
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 19:18
MY LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOVE je t'aime
Invité Invité
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 19:24
Ava> Merci merci ma belle ! Entre esclaves, il faut se serrer les coudes !
Echo> MY LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOVE !!!! Je t'aime aussi, mon petit moustique préféré !
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 19:28
SISSIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!
Bienvenue officiellement sur HK
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 19:43
Bienvenueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Sissi
Moi aussi je suis esclave, tu peux serrer mon coude ? ^^
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 20:08
C'est toi la fameuse madame 22 pages Word ? Il me faudra un autographe /baaang
Bienvenue sinon, j'adore le titre, l'avatar, le perso, tout quoi
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 21:05
Bienvenuuuuuuuuuuuuuue Bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas, je suis lààà Sinon, j'ai aimé ton code
Invité Invité
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 21:08
BIENVENUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE On va monter des plans pour ennuyer Alice...éwè
Esfir C. Bridgestone the demon angel-faced
✤ LETTRES A LA POSTE : 2253
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 05/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Là où je me trouverais...
✤ EMPLOI/LOISIRS : Reine à plein temps & Trésorière de la famille / Manger, dormir, gouverner, rêver, acheter! xD
✤ HUMEUR : Curieuse...
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 21:53
Yaaaaaaaaaaaaaaaaa l'esclave de ma sista! De plus, si c'est toi qui fait 28 pages words, c'est parfait!
Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue Bon courage pour ta fichette!
Il nous faut un lien, c'est obligé!
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Lun 13 Aoû - 22:09
Biiiiienvenu belle gosse !
Invité Invité
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 14 Aoû - 8:15
Quel accueil chaleureux !
Cesar> Owiiii, mon moustique presque-préféré ! On aura un lien quiroxesaméméenstringléopard ! D'ailleurs, je ne sais pas que raconter des histoires...
Câlinours> Of course, of course, très cher. Je ne sais jamais dire non à un mâle sexy.
Clyde> Help, ma réputation m’a précédée, je suis foutuuuue ! Bientôt, je ne pourrai plus aller au supermarché du coin sans me déguiser ! Merci merci ma petite, t’es zentille !
Rozen> Merci, admin sadique que je vénère et dont je lèche les pieds pour prouver ma dévotion. Oui, je n’avais pas remarqué ce détail avant de chercher mon code.
Seth> Je sens qu’on va bien s’entendre, sexy moustique ! Mais je ne serai jamais méssante avec ma Alice.
Esfir> C’est trop bizarre, tous les Bridgestone me sautent dessus. J’ai toujours rêvé de servir des vampires aussi nobles que vous, Madame. Hummm je vois que les 22 pages word sont déjà devenues 28 pages word, ça va vite hein ? Merci ma belle, et je veux aussi un suuuuuper lien avec toi !
Dean> Hello beau gosse ! Viens donc dans un coin sombre avec moi pour faire des bébés.
Je commence mon histoire aujourd’hui. Je vais essayer de ne pas faire de pavés, j’le jure.
PS: Heartkiller roxe troooooooooooooooooooooooooooopppppppppp ! Et je vous gnutgnut tous.
Invité Invité
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 14 Aoû - 10:26
TOIIIIIIII !!!!!!!!!
Welcome !!!! L'esclave de mon oeuvre, s'trop bien
Gn'on fera des beybeys toi gné moi
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 14 Aoû - 11:18
Oui, MOIIIIIII !
Owi, plein de beaux bébés aux yeux bleus. Viiiiens sexy vampire !
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 14 Aoû - 11:23
Bienvenue
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 14 Aoû - 13:58
Citation :
Merci, admin sadique que je vénère et dont je lèche les pieds pour prouver ma dévotion.
OMG Je t'aime déjà Echoes, tu me la prêteras de temps en temps, hein ?
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 14 Aoû - 16:56
Jamais je ne la prêterai elle est n'a moi /OUT\
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 21 Aoû - 18:55
Elwing> Enchantée, Monsieur Vampire !
Rozen> Je peux aussi jouer du violon pour vous, majesté, si vous le souhaitez. Parce que...
Echo> Je suis à toiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ouiiiii !
EDIT: Puis-je demander un petit délai ? J'ai l'habitude de faire des fiches plutôt longues, mais ça prend plus de temps... Et puis c'est les vacances, le soleil, la plage et les mâles sexy, donc je ne passe pas mes journées enfermée à RP. Je terminerai le plus rapidement possible.
EDIT 2: + 3 pages ! J'en rajouterai 2 ou 3 en plus demain, et après c'est fini, promis.
EDIT 3: FICHE TERMINEE !!!!!
Invité Invité
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 21 Aoû - 19:32
OMG EOUEZOAEIOAZPUEPOAZUEOAZUEO TA FICHE EST MERVEILLEUSE :sex: Tu as ma bénédiction pour avoir le personnage /OUT\ VENEZ LA VALIDER /VASECACHER/
Lorcan N. Bridgestone I'm the authority
✤ LETTRES A LA POSTE : 292
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 18/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Au fond d'une crypte lugubre .. Haha, quel humour. Peu importe l'endroit, tu ne me trouvera pas !
✤ EMPLOI/LOISIRS : Pince Vampire démoniaque, je m'occupe de la gestion des esclaves & Chef du Clan des Damnés
✤ HUMEUR : Ironique
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Mar 21 Aoû - 19:44
Waow, superbe présentation !! Bienvenue parmi nous charmante jeune fille ! et quel courage (a)
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Jeu 23 Aoû - 13:13
Bienvenue :) Maiiiis tu as dépassé ton délai de 7 jours
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Jeu 23 Aoû - 13:16
Cerf a terminé sa fiche Dada
Invité Invité
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Jeu 23 Aoû - 13:19
Aaaah lol Je peux pas m'en occuper avant dimanche donc si Rozy passe pas avant, et bien ça attendra dimanche xD Désolée x)
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Jeu 23 Aoû - 17:38
Oui, je l'ai dépassé. Mais j'ai demandé un délai supplémentaire dans mon post précédent. Et ma fiche est de toute façon terminée.
Je veux être validéeeeeeeeee
*court vénérer Rozen pour qu'elle la valide*
Et mon surnom c'est pas Cerf, Seth.
Invité Invité
Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE Ven 24 Aoû - 10:31
Bienvenue !
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Sujet: Re: We can burn brighter than the sun ♠ SERILLE