Les yeux clos, elle était allongée sur son lit et attendait d'être emportée dans les bras de Morphée, mais sans succès. Voilà maintenant plusieurs semaines que Catherine était habituée à dormir le jour et vivre la nuit, comme si elle était devenue une des leurs. Parfois, elle essayait de reprendre ses anciennes habitudes, mais rien n'y faisait, la peur qu'un vampire vienne lui ôter la vie la hantait et l'empêchait de fermer l'oeil. Ainsi, elle s'accordait une sieste durant la journée car elle savait pertinemment que tant que le soleil brillerait haut dans le ciel bleu azur, elle ne risquait rien. La porte s'ouvrit violemment et ses yeux s'ouvrirent aussi instantanément. « Miss Nightmore t'attends dans sa chambre et elle t'ordonne d'enfiler ça. » La porte se referma d'un coup sec. Catherine se releva et attrapa la nuisette en satin noir à la dentelle fine ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) qui se trouvait au pied de son lit. Elle était vraiment splendide, pourquoi donc Rubis désirait-elle qu'elle la porte ? S'exécutant, l'adolescente enfila la robe qui lui allait à la perfection, mettant ses formes en valeur. Elle était incroyablement belle et si son coeur ne battait pas si fort dans sa poitrine, on aurait facilement pu la confondre avec un vampire. Pieds nus, elle quitta la pièce dans laquelle elle se reposait et emprunta les escaliers de marbre blanc tacheté de noir qui menaient à la chambre de sa maîtresse. Son sang battait dans ses tempes et elle était terrifiée à l'idée de se retrouver seule avec Rubis. Catherine détestait sa maîtresse, cet être infâme à la beauté surprenante qui était réputé pour sa personnalité sanguinaire. Oui, Rubis était le stéréotype même du vampire cruel, sadique et psychopathe comme Cathy avait l'habitude d'en voir dans les films. Seulement, elle ne se serait jamais doutée auparavant que ce genre de vampire existait vraiment. Elle ne croyait plus à la magie et aux monstres depuis ses dix ans, qu'elle ne fut pas sa surprise en s'apercevant que ces buveurs de sang n'étaient pas un mythe mais, au contraire, une réalité des plus sanglantes. Elle n'y avait pas cru jusqu'à ce qu'elle se retrouve face à face avec des canines blanches qui la menaçaient de la vider de son liquide vital. Force lui était de croire à cette dure réalité à laquelle elle ne pouvait plus échapper. Arrivée devant la porte de l'enfer comme elle l'appelait, Catherine prit une profonde inspiration et dû faire un effort surhumain pour empêcher ses membres de trembler. Elle avait peur, peur de mourir, peur de souffrir, peur de donner son sang. Mais elle n'avait pas le choix et elle le savait très bien. Elle leva son poing et toqua trois coups à la porte avant d'ouvrir celle-ci. Refermant la porte derrière elle, elle s'avança dans la pièce et s'inclina respectueusement devant sa maîtresse, les yeux rivés au sol. « Maîtresse... » Elle n'osait pas la regarder et continuer de fixer ses orteils, les bras le long du corps. Catherine se demandait quelle était la raison de sa venue, pourquoi avait-elle dû porter cette somptueuse robe, mais quelque chose lui disait qu'elle ne tarderait pas à le savoir. A cet instant, elle pensa à sa famille, à son frère qui devait être bien au chaud dans son lit et qui ne risquait rien. Ses yeux se remplirent de larmes mais elle les ravala aussitôt. Il était hors-de-question qu'elle se mette à pleurer, pas maintenant.
Unfortunately, there'll always be people who can't begin to heal. Because they are aware that they haven't finished suffering.
Ft.Rubis & Catherine
Allongée sur ton lit tu feuillette calmement les pages du livre posé devant toi, effleurant de tes longs doigts fins les images des peintures, absorbant les couleurs de tes yeux perçants qui scrutent chaque recoins du tableau, chaque détails. Tu fermes les yeux, tentant de te remémorer la première fois que tu as vu ce chef d’œuvre, c’était il y a bien longtemps mais tu entends encore l’émotion dans ta voix lorsqu’il te l’a fait découvrir, tu sens encore sa main autour de ta taille et sa tête se poser avec douceur sur ton épaule alors que tu admirais le travail de ce peintre si remarquable. Depuis ce jour tu restes absolument subjuguée par Botticelli, comment ne pas l’être devant un tel génie ? Tu ne compte plus les sommes astronomiques que tu as demandé à Lorcan pour acquérir certaines de ses œuvres au fil des ans, même si cela devient de plus en plus compliqué. L’Italie te manque incroyablement, tu songes à y retourner mais ne peut céder à cette envie pour l’instant, partir de HeartKiller à un moment aussi crucial serait la pire des choses que tu puisses faire et tu le sais pertinemment.
Tu rouvres soudainement les paupières attirée par ces bruits de pas qui se dirigent vers ta chambre, tu peux sentir son odeur d’ici et tu t’en délecte déjà, un sourire se dessine sur tes lèvres alors qu’elle s’apprête à toquer à la porte. A peine quelques secondes s’écoulent avant qu’elle ne s’exécute et c’est d’une voix enjouée que tu la somme de pénétrer dans ton entre. Elle referme la porte derrière elle et s’avance à peine, comme si elle allait se briser au moindre de ses pas, elle ne semble pas paniquée mais reste méfiante, et toujours ce rictus au coin de ta bouche tu finis par refermer ton livre et lever les yeux vers elle, tu te redresses, appuyée sur les avant-bras tu l’observe un peu mieux. La nuisette que tu lui as fait apporté lui sied à ravir, elle épouse parfaitement ses formes et laisse apparaître sa peau blanche d’humaine si fragile, tu la regarde de la tête aux pieds avant de ne t’attarder sur sa nuque, tu peux entendre distinctement le sang couler dans ses veines, dans cette veine qui te donne à présent l’eau à la bouche. Tout l’intérêt de ce vêtement et de ne pas en montrer trop tout en dévoilant assez, du moins pour l’instant « Maîtresse… » tu tique à cette interpellation et arque un sourcil sans la quitter des yeux, finalement tu te décides à quitter tes draps de satin et à faire quelques pas « Maîtresse ? Je t’ai pourtant dis que tu pouvais m’appeler Rubis quand nous sommes seulement toutes les deux, cela me convient bien mieux, disons que c’est moins…impersonnel. » lui réponds-tu en lui adressant un sourire malicieux, avant d’attraper une bouteille de vin sur la table en bois qui trône près de la fenêtre et de verser le délicieux nectar rouge dans ton verre. Tu te retournes ensuite vers elle, buvant quelques gorgées tu constates qu’elle a toujours les yeux rivés sur ses pieds, elle-t-elle intimidée, triste, ennuyée ? Tu l’ignore mais depuis que tu l’as trouvé ce soir là sur la côte elle n’a pas cessé de t’intriguer ta petite esclave, si pure, si innocente, un vrai flocon de neige, elle est si facile à tourmenter que parfois tu t’en lasse mais elle finit irrémédiablement par t’intéresser de nouveau, si bien que pour l’instant tu n’as toujours pas envie de lui arracher la tête de son corps de poupée, incroyable n’est-ce pas ? Le verre à la main tu avances vers elle d’un pas lent et assuré « ‘Rina cette tenue est vraiment parfaite sur toi, tu es absolument sublime dedans… » tu tournes autour d’elle alors que ta main caresse son épaule dénudée, puis de nouveau face à elle tu attrape son menton et remonte son visage délicatement, tu croises enfin ses yeux brillants, tu as l’impression que l’eau pâle de ces derniers va se déverser d’un instant à l’autre sur ses joues et tu retire alors ta main, tu te sens à présent contrariée, tu n’as aucune envie de la voir pleurer et de l’écouter geindre à ton oreille, ça, ce n’est pas du tout plaisant. Tu préfères t’éloigner et lui indique d’un signe de main de se servir un verre à son tour tandis que tu va chercher une malle que tu soulève avec une facilité monstre avant de la poser à ses pieds, à l’intérieur se mélangent une multitudes de vêtements de différentes marques, couleurs, matières, tu as choisis chaque pièce toi-même et avec la plus grande attention « Tiens, dorénavant se sera ta nouvelle garde-robe, je refuse que mon esclave s’habille avec de vieilles guenilles. Réjouie toi, c’était ça ou une tenue de soubrette comme les esclaves d’Eleazar… » Évidement c’est ironique, jamais tu ne lui aurais fait porter ce genre de choses, pas que ça te déplaise particulièrement mais tu trouves cela plus ridicule que séduisant et tu préfères de loin l’élégance de ce que contient cette malle, sans compter qu’il serait fâcheux qu’on la confonde avec une des esclaves du Bridgestone. Tu continue de l’observer en silence tout en piochant une cigarette dans la boîte en argent prévu à cet effet, tu la portes à ta bouche et l’allumes d’un geste rapide « Dis moi Rina… » commences-tu en soufflant ta fumée vers elle « Me déteste-tu ? »
Tu ne la quitte pas des yeux et ne compte pas le faire, tu apprécie tranquillement ta cigarette maintenant que tu as bien déstabilisé la jeune femme, tu souris encore, amusée comme à ton habitude, faisant de jolis ronds avec la fumée blanche tu ajoutes histoire d’accentuer un peu plus son trouble « Tu sais, je déteste les mensonges autant que l’irrespect. Alors, lequel choisiras-tu ? »
Sujet: Re: ❝ vais-je mourir ce soir ou bien auras-tu pitié de moi ? ❞ Ven 23 Nov - 18:28
« Maîtresse ? Je t'ai pourtant dis que tu pouvais m'appeler Rubis quand nous sommes seulement toutes les deux, cela me convient bien mieux, disons que c'est moins...impersonnel. » Catherine ne prit pas la peine de répondre, après tout, que pouvait-elle bien dire ? Il est vrai que, à plusieurs reprises, Rubis avait pris soin de la corriger en précisant qu'elle préférait de loin qu'elle l'appelle Rubis lors de leur tête-à-tête. Toutefois, la jolie blonde avait énormément de mal à s'y résoudre. A son arrivée sur l'île, on lui avait bien stipulé que les esclaves devaient appeler ' maître ' ou ' maîtresse ' la personne à laquelle ils appartenaient sans quoi ils seraient probablement tués sur-le-champ pour manque de respect envers ceux qu'ils devaient considérer comme leurs seigneurs. Outre cette règle apparemment primordiale, comment Catherine aurait-elle pu appeler celle qui faisait de sa vie un enfer par son prénom pour faire moins ' impersonnel ' ? Après tout, ce n'est pas comme si elles étaient de grandes amies et elles ne le deviendraient jamais. Il ne faut pas oublier que Rubis était un vampire, Cathy une humaine donc, par nature, tout les opposait. Rubis ne voyait en Cathy qu'une proie facile et Cathy ne voyait en Rubis qu'un monstre assoiffé de sang qui tuait la première personne qui lui passait sous la main. Voilà pourquoi Catherine se contentait de l'appeler maîtresse et non pas Rubis comme elle le désirait, elle ne voulait en aucun cas instaurer un quelconque lien particulier entre elles tout en séchant qu'elle ne ferait sûrement pas long feu. Un jour viendrait où Rubis la mangerait toute crue, au sens propre du terme.
Les pas du vampire se rapprochèrent dans la direction de la jolie blonde. « ‘Rina cette tenue est vraiment parfaite sur toi, tu es absolument sublime dedans… » Rina...elle avait ce surnom en horreur et détestait quand elle la nommait ainsi, soit à chaque fois qu'elle s'adressait à elle. Tout le monde l'appelait Cathy et elle ne supportait pas l'idée qu'une femme aussi sanguinaire se permette de lui en attribuer un nouveau uniquement pour différer de la norme. Elle tourna autour de Catherine, caressant son épaule et, à ce simple contact physique, un frisson parcouru son corps. Elle détestait cette proximité, elle ne désirait qu'une seule chose : se tenir le plus loin possible de Rubis. Elle serra ses poings pour arrêter les tremblements et se ressaisir un minimum. La dernière chose qu'elle voulait, c'était de montrer à quel point elle était faible et terrorisée. Aussi, quand Rubis lui releva la tête, Cathy ravala ses larmes et plongea son regard bleu dans celui du vampire. Un grand soulagement gagna l'ensemble de son être quand Rubis s'éloigna en lui faisant signe d'aller se servir un verre de vin. Toutefois, ne buvant pas d'alcool et n'en ayant aucunement l'envie, Catherine resta à sa place suivant du regard les moindres faits et gestes de sa maîtresse. D'ailleurs, celle-ci souleva d'une force surhumaine une énorme malle que la jeune Cathy n'aurait pas réussis à faire bouger d'un pouce. La malle se retrouva à ses pieds et, s'agenouillant devant celle-ci, Catherine s'empressa de l'ouvrir. Devant ses yeux ébahis se trouvait une multitude de vêtements tous aussi somptueux les uns que les autres. Versace, Chanel, Dior...les grandes marques se succédaient et Catherine n'en revenait pas. Pourquoi donc Rubis se donnait-elle tant de mal ? « Tiens, dorénavant se sera ta nouvelle garde-robe, je refuse que mon esclave s'habille avec de vieilles guenilles. Réjouie toi, c'était ça ou une tenue de soubrette comme les esclaves d'Eleazar... » Catherine referma la malle. Sa vie se résumerait-elle éternellement à ça ? Servir une créature psychopathe en échange de vêtements magnifiques ? Catherine garda le silence, ne prenant pas la peine de remercier sa bienfaitrice mais celle-ci combla bien vite son manque de communication, une cigarette à la main. « Dis moi Rina… » La fumée lui piqua les yeux, mais Cathy ne broncha pas, attendant la suite avec plus de crainte que d'impatiente. « Me déteste-tu ? » A cet instant, l'humaine se figea, son sang se glaça dans ses veines et son coeur se mit à battre de plus en plus vite dans sa poitrine. C'était une question piège, elle le savait pertinemment, Rubis avait montré au fil des semaines à quel point elle pouvait se montrer maligne. Rubis prenait un plaisir sans limite à la torturer, à la mettre dans des situations où elle la savait en danger. Pendant une minute, Catherine se demanda s'il valait mieux, dans l'intérêt de sa survie, lui mentir mais elle se souvint bien vite que, lors d'un mensonge, le coeur s'accélère considérablement ce qui n'est pas étranger à une oreille vampirique et Rubis s'empressa de le lui rappeler. « Tu sais, je déteste les mensonges autant que l'irrespect. Alors, lequel choisiras-tu ? » Catherine prit une profonde inspiration et se releva, son regard plongé dans celui de la magnifique créature qui la dominait. Après tout, elle finirait bien par mourir un jour, alors autant accéléré le processus et en finir le plus tôt possible. « Je serais bien sotte de vous mentir sachant que, au simple son des battements de mon coeur, vous sauriez déchiffrer le moindre de mes mensonges. Donc, par conséquent, permettez-moi d'opter pour l'irrespect étant donné que c'est la seule option qu'il me reste. » Elle se mordit la lèvre inférieure et décida de se jeter dans la gueule du loup. « Je ne sais pas si le terme ' détester ' convient bien, mais il est certain que je ne vous apprécie pas et vous aurez beau m'offrir les habits les plus somptueux, vous ne monterez jamais dans mon estime. Vous être une créature sanguinaire sans le moindre sentiment pour autrui et vous vous délectez de la détresse des autres. Vous m'avez réduit en esclavage, comment pourrais-je vous apprécier après ça ? Qui plus est, je doute fortement que ma sympathie soit si importante à vos yeux. Pour vous, je ne suis que de la nourriture, j'en ai conscience et j'ai conscience également qu'après ces paroles, vous allez me tuer dans d'atroces souffrances. Cependant, j'assume, j'ai toujours préféré être honnête au dépend de ma propre vie. »
And I told you to be patient And I told you to be fine
Ft.Rubis & Catherine
A ces mots le cœur de ta petit esclave rata un battement avant que son rythme cardiaque se mette soudainement à accélérer, tu sens sa panique, tu entends son souffle devenir saccadé. Bravo Rubis tu as réussit à déboussoler ton humaine, satisfaite ? Evidement que tu l’es, tu adore jouer avec elle, un moment tu peux te montrer d’une douceur infinie avant d’entre dans un colère noire l’instant d’après, elle le sait, elle en a déjà fait les frais, tu pressens bien qu’elle est en train de se torturer avec la question que tu viens de lui poser, mais elle est obligé de répondre. Quels autres choix s’offrent à elle ? Aucun. Tu ne lui laisses pas d’autres choix, pas trop options. Tu n’est pas compréhensive, tu n’es pas indulgente. C’est à elle de se sortir de cette situation et alors si elle ne se montre pas trop stupide peut être aura-t-elle la vie sauve. Tu tire lentement sur ta cigarette tandis qu’elle se relève et s’apprête à te répondre, toi, tu l’écoute d’une oreille attentive sans détacher ton regard du sien «Je serais bien sotte de vous mentir sachant que, au simple son des battements de mon coeur, vous sauriez déchiffrer le moindre de mes mensonges. Donc, par conséquent, permettez-moi d'opter pour l'irrespect étant donné que c'est la seule option qu'il me reste. » Alors c’est ainsi ? Elle va finalement te dire ce qu’elle pense de toi, elle sais qu’elle a intérêt à bien choisir ses mots car ce n’est pas une chance de se défouler que tu lui offre c’est seulement une opportunité suicidaire. Cela dit tu admires sa prise de risques. De plus il est vrai que tu aurais aisément desseller si elle t’avais mentis, aux battements de son cœur, mais aussi dans ses yeux, car il n’y a pas meilleure que toi pour dissimiler la vérité, manipuler les uns pour mieux se servir des autres, ça tu connais, tu n’es pas particulièrement intuitive, juste très observatrice, et de toute manière tu ne fais pas confiance aux dires des gens, peut être parce que tu leur prête tes propres défauts « Je ne sais pas si le terme ' détester ' convient bien, mais il est certain que je ne vous apprécie pas et vous aurez beau m'offrir les habits les plus somptueux, vous ne monterez jamais dans mon estime. Vous être une créature sanguinaire sans le moindre sentiment pour autrui et vous vous délectez de la détresse des autres. Vous m'avez réduit en esclavage, comment pourrais-je vous apprécier après ça ? Qui plus est, je doute fortement que ma sympathie soit si importante à vos yeux. Pour vous, je ne suis que de la nourriture, j'en ai conscience et j'ai conscience également qu'après ces paroles, vous allez me tuer dans d'atroces souffrances. Cependant, j'assume, j'ai toujours préféré être honnête au dépend de ma propre vie. » A l’entente de cette confession tu ne peux refreiner ton envie de t’esclaffer et laisse alors échapper un rire cristallin « Hahaha ! Rina Rina Rina…tu m’amuseras toujours. Une créature sanguinaire qui se délecte de la détresse des autres dis-tu ? Mais voilà une cruelle accusations…ça me fait beaucoup de peine ce que tu dis là » lui réponds-tu en prenant un air faussement outrée toujours aussi souriante, tu écrases ensuite ta cigarette dans ton cendrier en Crystal et croise les bras sur ta poitrine, retrouvant tout ton sérieux « Cependant tu as tout faux. Premièrement, je ne t’offre pas ces habits pour gagner ton estime ou ton affection, crois moi si c’est ce que je cherchais je m’y prendrais d’une toute autre façon. Par exemple, en te faisant miroiter la possibilité folle que je te laisserais un jour recouvrer ta liberté et retourner auprès de ta famille. Ce qui, bien entendu, n’arrivera jamais. » tu lui adresses un sourire sadique sachant très bien que tu viens de taper là où ça fait mal avant de continuer « Deuxièmement c’est faux, tu ne tiens pas plus à la franchise qu’à ta propre vie, ou alors c’est que je me suis bien trompée et que tu es complètement idiote. Tu as juste posé le pour et le contre et choisis l’option qui pourrait peut être te garder saine et sauve. D’ailleurs c’était un choix audacieux, mais ça, je respecte. Et puis tu te trompe complètement au sujet de la franchise, le mensonge la vérité, tout cela, ça n’a pas vraiment d’importance n’est-ce pas. Au fond qu’est-ce que la vérité ? La vérité ça n’existe pas, chacun a la sienne. Rien n’est vrai. Tout est faux. Ouvres les yeux. » A présent tu avances vers elle le pas léger et refermes d’un coup sec et violent la malle devant ses yeux, tu n’es pas énervée tu aimes juste la mettre sous tension, mieux vaut cette malle que sa tête non ? Tu l’oblige ensuite à s’assoir en appuyant sur son épaule, tu ne fais aucun effort pour être délicate tu n’en as pas envie. Après quoi tu attrape un verre et lui tend, bien sur elle n’est pas en position de refuser, tout en versant le liquide dans son calice tu la regardes en souriant « Pour finir, non. Je ne vais pas te tuer, pas cette nuit en tout cas… » C’est vrai, pourquoi te fatiguerais-tu à la tuer alors qu’elle se montre si distrayante, ce serait du gaspillage, et tu n’aimes pas ça, quitte à te défouler autant le faire sur les esclaves de Lorcan, de toute manière il a en tellement qu’il ne se rappelle même plus de leurs noms, alors que ta petite Rina tu y tiens, tu l’apprécie, à ta façon…Tu attrapes une mèche des ses cheveux que tu passes derrière son oreille alors que tu te penches vers elle, tu effleure de tes doigts la peau de sa nuque, tu sens qu’elle frissonne et cela te réjouis « Quelle utilité aurais-je à te tuer alors que tu m’es bien plus utile en vie ? Tu n’as pas à avoir peur d’être franche avec moi Rina. Le jour où tu commenceras à m’ennuyer là, là tu pourras commencer à craindre pour ta survie ici. »
Sujet: Re: ❝ vais-je mourir ce soir ou bien auras-tu pitié de moi ? ❞ Sam 24 Nov - 20:17
Son coeur s'accéléra considérablement et elle sentit ses jambes trembler sous la tension et la peur. Venait-elle de signer son arrêt de mort ? Allait-elle souffrir ? Allait-elle mourir en moins d'une seconde ? Elle ferma les yeux et attendit que Rubis entre dans une colère noire et lui arrache la tête ce qu'elle ne fit pas. A la plus grande surprise de Catherine, sa maîtresse se mit à rire ce qui la déconcerta. « Hahaha ! Rina Rina Rina...tu m'amuseras toujours. Une créature sanguinaire qui se délecte de la détresse des autres dis-tu ? Mais voilà une cruelle accusations...ça me fait beaucoup de peine ce que tu dis là. » Cathy rouvrit grand les yeux et observa la jolie brune. Etait-elle en train de se moquer d'elle ? Prenait-elle vraiment tout ce que son esclave venait de dire avec humour ? Pourtant, l'adolescente n'avait pas été des plus tendres quand bien même elle avait su rester calme et polie. « Cependant tu as tout faux. Premièrement, je ne t'offre pas ces habits pour gagner ton estime ou ton affection, crois moi si c'est ce que je cherchais je m'y prendrais d'une toute autre façon. Par exemple, en te faisant miroiter la possibilité folle que je te laisserais un jour recouvrer ta liberté et retourner auprès de ta famille. Ce qui, bien entendu, n'arrivera jamais. » Elle venait de toucher un point sensible et de marquer un point. Catherine sentit son coeur se resserrer et les larmes lui montèrent aux yeux. Certes, elle n'avait jamais été la favorite au sein de sa famille, mais sa mère dont elle était la plus proche lui manquait ainsi que sa maison, ses livres, son piano et ses petites habitudes. En fait, ce n'était pas tant sa famille, c'était surtout sa liberté et son petit train de vie qui lui causait le plus grand manque. Ces soirées où elle dévorait un bouquin fraîchement acheté, ces après-midis où elle pouvait rester des heures et des heures assise derrière son piano à composer... « Deuxièmement c’est faux, tu ne tiens pas plus à la franchise qu’à ta propre vie, ou alors c’est que je me suis bien trompée et que tu es complètement idiote. Tu as juste posé le pour et le contre et choisis l’option qui pourrait peut être te garder saine et sauve. D’ailleurs c’était un choix audacieux, mais ça, je respecte. Et puis tu te trompe complètement au sujet de la franchise, le mensonge la vérité, tout cela, ça n’a pas vraiment d’importance n’est-ce pas. Au fond qu’est-ce que la vérité ? La vérité ça n’existe pas, chacun a la sienne. Rien n’est vrai. Tout est faux. Ouvres les yeux. » Cathy fronça les sourcils, Rubis avait une façon de voir les choses plutôt particulière, mais avait-elle totalement tord ? Le monde était un amas de mensonges et de fausses vérités. Mais Catherine était encore une enfant et elle restait dans l'optique que la vérité et le mensonge étaient deux choses bien distinctes et que l'une était meilleure que l'autre même si, dans le cas présent, elle pouvait lui apporter une mort certaine sur un plateau d'argent. Rubis s'avança vers elle et referma la malle d'un coup tellement sec et violent que l'humaine sursauta et son coeur rata un battement. Elle appuya sans la moindre délicatesse sur l'épaule de la blonde qui s'assit d'un coup sec sur la malle, le ventre noué et prit à contre-coeur le verre que lui tendait le vampire. Elle porta le liquide à ses lèvres et le goût du vin lui retourna l'estomac. Elle n'appréciait que le champagne et ne comprenait pas comment les gens pouvaient tant aimer le vin, il en était de même pour le café qu'elle avait en horreur. « Pour finir, non. Je ne vais pas te tuer, pas cette nuit en tout cas... » Catherine frissonna quand Rubis remit une mèche de sa longue chevelure dorée derrière son oreille avant de caresser sa nuque. Elle ne supportait pas ce contact, il lui faisait peur et il la déstabilisait. « Quelle utilité aurais-je à te tuer alors que tu m'es bien plus utile en vie ? Tu n'as pas à avoir peur d'être franche avec moi Rina. Le jour où tu commenceras à m'ennuyer là, là tu pourras commencer à craindre pour ta survie ici. » Cathy tourna la tête vers Rubis et plongea ses yeux bleus dans les siens. Ces paroles étaient-elle sincères ? Devait-elle seulement divertir sa maîtresse autant que possible pour que celle-ci la laisse envie ? « Et que dois-je faire pour vous divertir ? Je suis loin d'être une personne attrayante, on m'a souvent qualifié de personne ennuyeuse et monotone, je n'ai rien pour moi qui aiguise l'intérêt des gens comme vous. »
The good and evil don't exist There is just the temptation
Ft.Rubis & Catherine
La musique s’arrête alors, ses doigts ne bougent plus sur le clavier, aucun mouvement si ce n’est celui de tes lèvres sur sa chair, un silence s’installe dans la pièce et tu souris tandis que ton souffle gambade sur sa peau. Tu as finalement réussit à la déstabiliser, elle qui semblait si concentrée, si envoûtée par la mélodie qu’elle jouait ne touche à présent plus le piano que du bout des doigts. C’est paradoxal qu’elle ne se trouve pas digne d’intérêt alors que ses réactions t’amusent tellement. Tu sais bien qu’elle n’a jamais eu ce type de contact avec un vampire, et tu te doute qu’elle n’en a même jamais eu avec une femme, mais alors que tu attardes tes baisers sur sa nuque une pensée te traverse l’esprit, ta petite esclave n’aurait-elle jamais été défleurée ? Cela ne t’étonnerait guère, son innocence est vraiment entière, il n’y a pas de faux semblants ici, tu trouves cela adorable et dérangeant à la fois, il serait tellement facile de se moquer de son inexpérience. Ses paupières se ferment alors que sa tête vient légèrement pencher sur le côté, t’offrant ainsi tout le loisir de l’embrasser, c’est donc avec plus d’intensité que tu t’attèle à la tâche, gouttant sa peau avec envie tout en écoutant d’une oreille amusée son souffle s’accélérer. Quelques secondes plus tôt tu aurais volontiers prêté cela à de la panique ou de l’appréhension mais ce geste qu’elle vient de faire, ce geste qui t’invites à continuer dans ta démarche te fais comprendre que ta petite esclave est en train de savourer le moment ce qui bien évidement te réjouis un peu plus. Cependant la jeune fille reprends bien vite ses esprits et se recule, te repousse et s’éloigne de toi, ce geste ne t’énerve pas bien au contraire, tu as causé le trouble dans son esprit et cela est amplement suffisant, du moins pour l’instant, car si pour toi ce geste est anodin est calculé pour elle tu sais que ce n’est pas le cas, tu sens bien qu’un millier de questions fourmillent dans sa tête à cet instant. Depuis que Catherine est devenue ton esclave chaque jour pour elle a été une épreuve tu en as conscience, tu n’as cessée de la torturer, de l’humilier, te montrant parfois violente et cruelle et d’autres fois d’une gentillesse à toute épreuve, si bien que l’humaine ne sait jamais à quoi s’attendre quand elle se trouve en ta présence, mais jamais encore tu n’avais instauré une telle proximité entre vous. Sa gêne est palpable et ta satisfaction encore plus grande, tu savoures, tes yeux verts plongés dans les siens tu la contemple un instant, l’obligeant à détourner le regard, la fixant d’une façon étrange, ta bouche souris mais pas tes yeux, la tension monte d’un cran alors que tu soupires en te levant « Rina…il faudrait que tu songes à te détendre un peu et à te laisser un peu aller » dis-tu d’un ton moqueur avant de parcourir les quelques mètres qui vous séparent, tu sais bien qu’elle a laissé cette distance exprès mais tu t’en contrefiche, c’est toi ici qui instaures les règles, pas elle. « Il n’y a pas d’un côté ce qui est mal et de l’autre ce qui est bien, il ne faut pas tout voir en noir et blanc Rina chérie, le monde est juste composé de nuances de couleurs…c’est très simple en réalité » tu passes derrière soufflant à son oreille de façon à la mettre de nouveau mal à l’aise avant de murmurer à celle-ci « …tu as seulement besoin de suivre tes envies, un désir ce n’est pas bon ou mauvais… » tout en continuant de chuchoter à son oreille tu laisses glisser ta main jusqu’à son ventre, caressant de ta paume la soie noire de sa nuisette, enlaçant de ton bras son bassin «…c’est instinctif, incontrôlé, tu en jouis avant de le laisser filer, une satisfaction c’est éphémère, tellement vite remplacée. » Une fois cette tiédeur ambigüe installée tes lèvres viennent une fois encore rencontrent sa peau, mais cette fois ta bouche s’entrouvre laissant apparaître tes crocs qui cherche cette veine, ils percent la chair et plongent en elle tandis que tes yeux remontent vers vos deux silhouettes qui se reflètent dans la glace qui vous fait face. Le liquide chaud coule dans ta gorge et tu sens alors tous tes sens s’éveiller, ce n’est que pure délectation, si tu n’étais pas en train de boire son sang un soupir de plaisir s’échapperait de ta bouche, la soif est tellement plus forte que le reste, les humains ne peuvent pas le comprendre, il faut avoir goûté à l’immortalité pour saisir ses déboires et ses addictions.
Oops j'ai édité ce message en voulant posté mon nouveau du coup ça e effacé l'ancien et mis le nouveau à la place ce qui fait que ça décale tout, désolé, beug de mon ordi :/ enfin vu que tu m'avais déjà répondu ça n'a pas vraiment d'importance mais je précise au cas ou
Dernière édition par Rubis L. Nightmore le Dim 25 Nov - 15:19, édité 2 fois
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Sujet: Re: ❝ vais-je mourir ce soir ou bien auras-tu pitié de moi ? ❞ Dim 25 Nov - 1:57
Il est vrai que, durant toute sa jeunesse, Catherine avait été jugé sans grand intérêt, ennuyeuse et dépourvue de la joie de vivre qu'on pouvait retrouver chez tous les adolescents de son âge. Ce que Cathy ignorait, c'est qu'elle avait ce petit quelque chose, cette différence qui lui était propre et qui, de ce fait, la rendait unique. Elle avait une façon de s'exprimer semblable aux demoiselles bien éduquées du dix-neuvième siècle, un talent inné pour la musique, une culture littéraire des plus étendues et tout cela faisait d'elle un être à part. Mais personne, jusqu'à présent, n'avait su déceler en elle cette part exquise de sa personnalité. La jolie blonde avait toujours été quelqu'un d'inexistant aux yeux du monde et elle avait appris à vivre avec. Transparente, elle ne voyait en elle qu'une fille banale et invisible, une page blanche, froissée et jetée dans une corbeille à papiers au milieu d'autres débris qu'on ne voulait plus voir. Il est vrai qu'elle était tout le contraire de William, son frère, l'être le plus aimé et adulé. Il avait tout pour lui ou, du moins, il savait faire tourner les choses en sa faveur. Il savait jouer double jeu quand les circonstances le demandaient, l'hypocrisie n'avait plus aucun secret pour lui contrairement à Cathy qui était entière. Elle n'était jamais parvenue à se fondre dans le moule pour plaire à ses compères, elle était jugée trop marginale, trop étrange, trop oubliée. Elle n'aimait pas se mentir à elle-même, jouer un rôle qui ne lui allait pas, elle préférait rester telle qu'elle était en dépit des critiques. Certes, elle ne plaisait pas à la norme, mais cela ne l'empêchait pas de vivre pour autant. « Ce que tu dois faire pour me divertir ? Crois-moi il y a toutes sortes de moyens à ta disposition, tu as juste à faire preuve de…créativité » Rubis l'attrapa par le poignet et l'entraîna un peu plus loin dans la pièce. « Tu sais ‘Rina je ne pense pas que tu sois ennuyeuse ou monotone, ais un peu confiance en toi veux-tu. Nous sommes tous doués pour quelque chose, moi, c’est la manipulation et les complots et toi, qu’est-ce donc ? » Surprise par ces paroles, Catherine se sent complètement déroutée par ces propos, l'intéresse-t-elle vraiment ? Mais tous ces questionnements sans réponses disparaissent quand elle se retrouve face au piano à queue. Quand il lui arrivait de venir dans la chambre de sa maîtresse, Catherine ne pouvait s'empêcher d'admirer ce somptueux trésor qui lui faisait tant envie. Bien des fois elle s'imaginait assise devant l'instrument de tous ses désirs, à jouer du Mozart ou encore quelques-unes de ses compositions. « J'ai pu observer que lorsque tu venais ici ton regard se perdais sans cesse vers ce piano...Joue moi un morceau. » Cathy se retourna vers Rubis les larmes aux yeux et la remercia en silence, peut-être n'était-elle pas si abominable au fond ? Elle s'exécuta sur-le-champ, impatiente de retrouver la sensation de ses doigts glissant sur les touches bicolores qui se présentaient sous ses yeux. Elle débuta la marche turque de Mozart et un sourire se dessina au coin de ses lèvres. C'était la première fois qu'elle souriait depuis son arrivée sur l'île. Bien vite elle se perdit dans son bonheur et une larme coula le long de sa joue. Quand elle sentit Rubis à ses côtés, la gêne l'envahit, mais le son du piano la fit passer outre ce sentiment et elle continua, se délectant de cette joie intense qu'elle n'avait pas connu depuis des lustres. Soudain, elle sentit la bretelle de sa robe glisser le long de son épaule et les lèvres de Rubis se posèrent délicatement sur sa chair dénudée. Instantanément, Catherine s'arrêta de jouer et le silence s'installa dans la pièce. Elle n'osa plus bouger, son coeur s'accéléra considérablement à chaque baiser du vampire et Cathy ferma tout doucement les yeux. Cette tendresse, cette attention que lui témoignait Rubis provoqua en elle une sorte de désir, un désir qu'elle n'avait jamais ressentis auparavant. Elle pencha délicatement la tête sur le côté pour laisser tout le loisir au vampire de poursuivre ses baisers. Son souffle s'accéléra et son coeur battit encore plus vite. L'espace d'un instant, elle aurait voulu que ce moment ne s'arrête jamais mais elle se ressaisit et s'éloigna bien vite de Rubis, le souffle court et la tête en vrac.
The good and evil don't exist There is just the temptation
Ft.Rubis & Catherine
La musique s’arrête alors, ses doigts ne bougent plus sur le clavier, aucun mouvement si ce n’est celui de tes lèvres sur sa chair, un silence s’installe dans la pièce et tu souris tandis que ton souffle gambade sur sa peau. Tu as finalement réussit à la déstabiliser, elle qui semblait si concentrée, si envoûtée par la mélodie qu’elle jouait ne touche à présent plus le piano que du bout des doigts. C’est paradoxal qu’elle ne se trouve pas digne d’intérêt alors que ses réactions t’amusent tellement. Tu sais bien qu’elle n’a jamais eu ce type de contact avec un vampire, et tu te doute qu’elle n’en a même jamais eu avec une femme, mais alors que tu attardes tes baisers sur sa nuque une pensée te traverse l’esprit, ta petite esclave n’aurait-elle jamais été défleurée ? Cela ne t’étonnerait guère, son innocence est vraiment entière, il n’y a pas de faux semblants ici, tu trouves cela adorable et dérangeant à la fois, il serait tellement facile de se moquer de son inexpérience. Ses paupières se ferment alors que sa tête vient légèrement pencher sur le côté, t’offrant ainsi tout le loisir de l’embrasser, c’est donc avec plus d’intensité que tu t’attèle à la tâche, gouttant sa peau avec envie tout en écoutant d’une oreille amusée son souffle s’accélérer. Quelques secondes plus tôt tu aurais volontiers prêté cela à de la panique ou de l’appréhension mais ce geste qu’elle vient de faire, ce geste qui t’invites à continuer dans ta démarche te fais comprendre que ta petite esclave est en train de savourer le moment ce qui bien évidement te réjouis un peu plus. Cependant la jeune fille reprends bien vite ses esprits et se recule, te repousse et s’éloigne de toi, ce geste ne t’énerve pas bien au contraire, tu as causé le trouble dans son esprit et cela est amplement suffisant, du moins pour l’instant, car si pour toi ce geste est anodin est calculé pour elle tu sais que ce n’est pas le cas, tu sens bien qu’un millier de questions fourmillent dans sa tête à cet instant. Depuis que Catherine est devenue ton esclave chaque jour pour elle a été une épreuve tu en as conscience, tu n’as cessée de la torturer, de l’humilier, te montrant parfois violente et cruelle et d’autres fois d’une gentillesse à toute épreuve, si bien que l’humaine ne sait jamais à quoi s’attendre quand elle se trouve en ta présence, mais jamais encore tu n’avais instauré une telle proximité entre vous. Sa gêne est palpable et ta satisfaction encore plus grande, tu savoures, tes yeux verts plongés dans les siens tu la contemple un instant, l’obligeant à détourner le regard, la fixant d’une façon étrange, ta bouche souris mais pas tes yeux, la tension monte d’un cran alors que tu soupires en te levant « Rina…il faudrait que tu songes à te détendre un peu et à te laisser un peu aller » dis-tu d’un ton moqueur avant de parcourir les quelques mètres qui vous séparent, tu sais bien qu’elle a laissé cette distance exprès mais tu t’en contrefiche, c’est toi ici qui instaures les règles, pas elle. « Il n’y a pas d’un côté ce qui est mal et de l’autre ce qui est bien, il ne faut pas tout voir en noir et blanc Rina chérie, le monde est juste composé de nuances de couleurs…c’est très simple en réalité » tu passes derrière soufflant à son oreille de façon à la mettre de nouveau mal à l’aise avant de murmurer à celle-ci « …tu as seulement besoin de suivre tes envies, un désir ce n’est pas bon ou mauvais… » tout en continuant de chuchoter à son oreille tu laisses glisser ta main jusqu’à son ventre, caressant de ta paume la soie noire de sa nuisette, enlaçant de ton bras son bassin «…c’est instinctif, incontrôlé, tu en jouis avant de le laisser filer, une satisfaction c’est éphémère, tellement vite remplacée. » Une fois cette tiédeur ambigüe installée tes lèvres viennent une fois encore rencontrent sa peau, mais cette fois ta bouche s’entrouvre laissant apparaître tes crocs qui cherche cette veine, ils percent la chair et plongent en elle tandis que tes yeux remontent vers vos deux silhouettes qui se reflètent dans la glace qui vous fait face. Le liquide chaud coule dans ta gorge et tu sens alors tous tes sens s’éveiller, ce n’est que pure délectation, si tu n’étais pas en train de boire son sang un soupir de plaisir s’échapperait de ta bouche, la soif est tellement plus forte que le reste, les humains ne peuvent pas le comprendre, il faut avoir goûté à l’immortalité pour saisir ses déboires et ses addictions.
Sujet: Re: ❝ vais-je mourir ce soir ou bien auras-tu pitié de moi ? ❞ Dim 25 Nov - 15:54
Catherine s'affola intérieurement, sa tête était un foutoir complet et elle était envahie par des sentiments tous aussi contradictoires les uns que les autres. Elle se dégoûtait, elle avait honte d'elle-même et de ce à quoi elle venait de s'adonner. Elle n'avait pas eu peur, bien au contraire, elle aurait voulu que Rubis ne s'arrête jamais, elle aurait voulu aller beaucoup plus loin. Cathy fit glisser ses doigts le long de sa nuque où elle pouvait encore sentir la sensation des lèvres du vampire sur sa peau délicate. A cette simple pensée, son coeur s'accéléra et elle sentit une sensation étrange dans son bas-ventre. Elle remonta la bretelle de sa nuisette et fusilla sa maîtresse du regard. Elle la détestait, cette créature ne cessait de la tourmenter et de lui retourner le cerveau. Monstre, abomination ! L'humaine continua de la fixer puis détourna bien vite son regard, gênée. Pourquoi elle ? Pourquoi lui faisait-elle endurer cette torture morale ? Cathy ne lui avait rien fait, elle était une esclave obéissante et docile. « Rina...il faudrait que tu songes à te détendre un peu et à te laisser un peu aller » Rubis s'avança tout doucement de son esclave qui avait essayé tant bien que mal de mettre le plus de distance possible entre elles. Apeurée, Cathy fit un pas en arrière, elle ne voulait plus se trouver si près de Rubis, non pas de peur qu'elle soit violente avec elle, mais de peur d'avoir envie de choses auxquelles il lui était interdit de penser. Catherine n'était pas de ce bord-là, elle aimait les hommes et uniquement les hommes quand bien même elle n'avait jamais eu d'expérience avec aucun des deux sexes. « Il n’y a pas d’un côté ce qui est mal et de l’autre ce qui est bien, il ne faut pas tout voir en noir et blanc Rina chérie, le monde est juste composé de nuances de couleurs…c’est très simple en réalité » Elle aurait voulu se coller au mur, mais en moins d'une seconde, Rubis se retrouva derrière Cathy qui sursauta sous le coup de la surprise. « …tu as seulement besoin de suivre tes envies, un désir ce n’est pas bon ou mauvais… » La jolie blonde sentit son corps trembler quand Rubis lui enlaça le bassin et elle ne put s'empêcher de rougir. «...c'est instinctif, incontrôlé, tu en jouis avant de le laisser filer, une satisfaction c'est éphémère, tellement vite remplacée. » Et si elle avait raison ? Si, après tout, il n'y avait aucune différence entre le bien et le mal, le blanc et le noir ? La vie n'était qu'une succession de choses qui pouvaient nous plaire ou nous déplaire, mais y avait-il vraiment une limite ? Le mal était-il si différent du bien ? Un frisson la parcourue quand elle sentit les crocs de Rubis s'enfoncer dans sa chair. Elle fit abstraction de la douleur et essaya de lutter contre son corps lui criait de se laisser aller pendant que sa tête la suppliait de résister. A bout de force, Catherine s'abandonna totalement. Elle fit glisser ses doigts tremblant d'excitation sur la main de Rubis qui la retenait et s'agrippa au cas où le vampire voudrait se détacher. Les yeux clos, elle sentit le désir bouillonner en elle quand bien même elle se vidait peu à peu du nectar qui la maintenait en vie.
The good and evil don't exist There is just the temptation
Ft.Rubis & Catherine
Soudain tu sens sa main venir se coller à la tienne et agripper tes doigts d’un geste mal assuré. Tu sens ses membres se raidir, son corps se contracter alors que tu suce encore son sang avec avidité, cela t’amuse atrocement de lui faire perdre tous ses moyens, c’est si facile et pourtant tellement délectable. Tu finis par retirer tes crocs de sa chair, lentement tu les rétractes et fixe Rina dans le miroir intensément, ses paupières sont closes, sa bouche entre-ouverte, un sourire ses dessine automatique sur ton visage tandis que ta main droite vient doucement caresser ses cheveux, ton autre main ne la lâche pas, ne desserre pas son étreinte, pas tout de suite, tu n’y es pas encore disposée. Tes doigts filent à travers ses mèches d’or et les agrippent fermement, tu resserres le poing et tire dessus l’obligeant ainsi à lever la tête vers la toi, tes lèvres glacées viennent caresser sa peau de porcelaine avant que tu ne lui attrapes le bassin pour la retourner vers toi, à présent elle te fait fasse tu la regarde d'un air malicieux en te mordant la lèvre inférieure et annonce d’une voix suave « Votre sang est toujours aussi délicieux Mademoiselle Netherfield… » tes mains viennent glisser le long de sa colonne vertébrale, effleurant son dos tu la bloques de tes hanches et la fait reculer au fur et à mesure que tu avances jusqu’à ce que ses mollets claquent contre le lit à baldaquin. Sans ménagements tu la pousses, la renverse sur le matelas et grimpe sur elle en quelques secondes, tes mains viennent plaquer ses bras au dessus de sa tête alors que ton visage descend près du sien, tu sens sa respiration s’accélérer alors qu’elle se retrouve piégée sur ce lit, tes cheveux tombent délicatement sur ses épaules, tu les laisses couler sur son épiderme tandis que ta bouche se trouve à présent à quelques centimètres de la sienne « Tu sais ‘Rina tu es à moi, cela signifie que je peux faire de toi ce que je veux… » En effet, elle est ton esclave, elle t’appartient, c’est toi qui fais les règles ici et tu le lui rappelles, tu aimes qu’elle te soit complètement soumise, que tout son être soit ta propriété, tu peux en disposer comme il te plait et c’est justement cela que tu mets en pratique aujourd'hui. Tu soulèves sa robe jusqu’à son nombril pendant que tu embrasses son menton, sa joue, le creux de son cou, ton corps vient se frotter contre le sien alors que tes doigts caressent le bas de son ventre, tu plantes l’ongle de ton majeur dans sa peau, tu la griffe, la trace, la creuse et une goutte de sang vient perler de long de son nombril, ton visage la rejoint presque aussitôt et ta langue vient la lécher avec envie telle une gourmandise à l’odeur enivrante. Son cœur s’emballe dans sa poitrine et tu savoures l’instant, tu es bien contente que Lorcan te l’ait offerte car en ce moment, c’est bien ta meilleure distraction.