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 Acide Sulfurique

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Jézabel S. Harrington
Sois belle, forte, intelligente, mais souffre en silence.
Sois belle, forte, intelligente, mais souffre en silence.
Jézabel S. Harrington

✤ LETTRES A LA POSTE : 279
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 05/08/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : A Heartkiller, près de mon frère pour nos mariages respectifs! Je dois me marier à l'Empereur Cesar et devenir Reine... quel programme...
✤ EMPLOI/LOISIRS : Juge Suprême des Vampires & Conseillière politique de mon père pour devenir Reine.
✤ HUMEUR : Secrète

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MessageSujet: Acide Sulfurique   Acide Sulfurique EmptyMar 30 Oct - 17:19





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Acide Sulfurique




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Il était précisément 23h45 et la pénombre du soir avait déjà bien recouvert d'un voile l'île aux vampires. Une silhouette fine et agile marchait dans les longs couloirs du Palais, donnant la sensation de léviter, de ne point toucher le sol tellement elle paraissait légère. Cette silhouette habillée d'un jean noir et débardeur bleu nuit, faisait cliqueter ses hauts talons sur le marbre froid des longs corridors, laissant derrière elle l'effluve de son parfum et la douce musique inquiétante d'une présence invisible. Pénétrant dans une pièce, elle se retrouvait éclairée par la pâleur de la lune, donnant une couleur presque diaphane à la belle. Les grandes vitres par leur hauteur suffisaient largement à éclairer toute la pièce. Seule au milieu de l'immense pièce qu'était la bibliothèque, Jézabel parcourait les rangées de livres du regard, plutôt émerveillée et surprise d'une telle architecture. Digne des plus grands films d'époque, cette bibliothèque n'était pas à négliger concernant le faste des Bridgestone. Elle était tout simplement magnifique à tel point que la jeune femme enviait quelque peu cette pièce. Elle aurait aimé avoir une aussi grande bibliothèque au Château de Belfast, du moins, une aussi bien sculptée. S'avançant avec curiosité dans les nombreuses allées, elle parcourait les étagères à la recherche d'un livre qui réussirait à capter son attention. Montant sur une échelle en bois à roulettes, elle sortait un à un les livres, patiemment, méticuleusement, intriguée par ce qu'elle voyait. Soudainement, une ombre – hormis celle de Jézabel – pénétrait aussi dans la bibliothèque. Tournant la tête pour regarder, elle posa son regard sur une jeune femme brune, plutôt frêle, l'air préoccupé par quelque chose. Elle triait les livres presque machinalement, feuilletant parfois les pages des livres comme si elle cherchait quelque chose. Humant le délicat parfum de la jeune femme, Jézabel pût constater qu'elle était bel et bien une vampire, tout comme elle. Cependant, elle ne l'avait jamais vu. Elle haussa légèrement les épaules, retournant à ses occupations, à quelques mètres du sol. De là, elle dominait toute la pièce. Un faux mouvement et un simple humain s'écraserait au sol telle une crêpe. Plus d'une heure après à passer son temps entre les nombreux ouvrages, elle mit la main sur un livre ancien, ceux dont la couverture était esquinté, la reliure en cuir et les pages jaunit dont l'odeur poussiéreux et âcre faisait appel aux souvenirs d’antan. Un léger sourire plein de tendresse se dessinait sur ses lèvres, constatant qu'elle avait entre ses mains le même livre qu'à Belfast. L'un des nombreux livres qu'elle avait chéri. Il s'agissait de « Guerre et Paix » de Tolstoï, un ouvrage de plus de milles pages, contenant tout un univers romanesque, basé sur un amour impossible et douloureux sur fond de guerre dévastatrice. Drôle de lecture, mais aux yeux de Jézabel, les amours impossibles, tortueux et les fins tragiques étaient assurément les plus belles et les plus émouvantes. Certes, l'histoire était quelque peu fataliste et il ne fallait pas être dépressive pour lire ce roman.


Alors qu'elle descendait une à une les marches de l'échelle, tenant le livre dans une main, elle atteignait à peine le sol qu'un garde l'interpellait, se positionnant devant elle de toute sa hauteur. Jézabel le fixait, étonnée d'une telle présence. « L'Empereur Cesar Bridgestone vous demande dans ses appartements ! » déclarait-il d'une voix claire, précise, mécanique. Une machine qui avait appris son texte par cœur. Jézabel poussa un soupir exaspéré, levant les yeux au ciel. En effet, elle n'était pas en joie de rencontrer l'Empereur, même s'il était son fiancé. Distant, froid, orgueilleux, il se comportait comme un véritable sauvage envers la jeune femme. Pire ! Elle avait l'impression de ne pas exister à ses yeux. L'annonce des fiançailles avaient déjà étaient annoncées depuis un mois ! Ce qui faisait que la belle brune résidait au Palais depuis deux mois et en aucun cas l'Empereur avait était quelque peu chaleureux. Enfin, si, mais cela était bien avant les fiançailles. Depuis cet événement, il avait pris ses distances. Un long mois sans entretenir une conversation intéressante et emprunte de joie. Simple « Bonsoir » ou regards furtifs, tel était leur quotidien. Pourtant, la Princesse faisait des efforts, elle tentait de percer l'abcès, de rendre les choses plus faciles, en vain. Depuis quelques temps, elle avait laissé le temps passer, se disant qu'il était le seul remède à ses problèmes. Hélas, rien de nouveau sous le soleil ! L'Empereur était, est et restera aussi personnel et égoïste que d'habitude. Pour Jézabel, la solitude était sa plus fidèle compagne. Alors, quand le garde fit par de la requête de l'Empereur, sachez bien qu'elle fût très surprise... et énervée. Après des jours sans un seul mot prononcé de sa part, il daignait enfin la voir ? Et pour quelles raisons ? « Et en quelle honneur ? » demandait Jézabel d'un ton calme, même si on pouvait y déceler une certaine froideur. Elle avait pris l'initiative d'avancer seule et de quitter la pièce pour rejoindre ses appartements, obligeant le garde à la suivre. Elle n'avait aucune envie de le rencontrer. De nouveau dans ses appartements, elle déposa l'ouvrage sur son lit, s'asseyant devant sa coiffeuse, ignorant royalement le garde. Prenant une brosse à cheveux pour se peigner, elle feignait de ne pas l'entendre. « Veillez sortir de mes appartements... » daignait-elle enfin parler, ne lui adressant aucun regard, ce dernier fixé dans le miroir. Ce fameux garde, plutôt téméraire – je dirais suicidaire – s'approchait de la belle, ne voulant pas partir. « L'Empereur vous demande... c'est important... » Sa voix avait été plus douce, plus calme comme pour endormir la méfiance et la colère de Jézabel. Elle s'arrêtait de se peigner, posant la brosse sur la coiffeuse, regard toujours fixé dans le miroir. Elle se regardait sans vraiment le faire. Quelques minutes passèrent dans un silence pesant comme une sorte de calme avant la tempête. Baissant sa tête sur le côté, le regard en direction du sol, elle pris enfin la parole. « Si tel est son désir... » chuchotait-elle dans un souffle, avant de le congédier d'un geste sec de la main. Le garde lui fit la révérence avant de quitter ses appartements et d'informer ce cher Empereur.


Sachez que la belle pris plaisir à faire attendre l'Empereur, après tout, elle avait bien le droit. Qui d'autre qu'une Princesse pour faire patienter un homme de pouvoir ? Personne, hormis un vampire de sang royal. Quittant ses appartements après de longues minutes, elle pris le soin de se passer sur le dos une veste cintrée, noire. Autant dire qu'elle ne pouvait s'en passer de ses vestes ! Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de penser que Cesar la demandait pour arrondir les angles. Peut-être avait-il décidé d'être un hôte plus respectable ? Que savait-elle après tout ? Déjà, rien que de prendre l'initiative de la voir était déjà un premier pas. Elle partie donc en direction des appartements de l'Empereur, le visage impassible et l'espoir au cœur. Rien n'était plus atroce que de vivre pour l'éternité auprès d'un homme indifférent. Arrivée devant l'immense porte en marbre des appartements de l'Empereur – sans compter l'or et les pierres précieuses qui s'y trouvaient – deux gardent saluèrent la Princesse dans une révérence avant d'ouvrir en grand la porte. Pénétrant à son aise, elle observait la pièce avec attention. Vous allez sûrement rire, mais c'était la première fois qu'elle franchissait le seuil de la porte ! Cela devait être un sacré effort de la part de l'Empereur de la laisser venir en ces lieux. La décoration était fastueuse, cependant sobre et très noble, à l'image de l'Empereur. Marchant silencieusement dans le salon privé, elle continuait à observer la pièce, caressant les objets du bout des doigts, patientant. C'est alors qu'une voix suave et grave parvint aux oreilles de Jézabel. Automatiquement, elle s'arrêta. Cette voix était celle de l'Empereur, il n'y avait aucun doute et quand bien même ! Qui d'autre aurait pu se trouver en ces lieux ? Elle pivotait sur elle-même pour lui faire face. D'un regard morne, elle le fixait sans un mot... elle l'observait en se disant qu'il était bel homme. Dommage qu'il soit aussi odieux ! Il lui faisait étrangement penser à son ex... étrangement ressemblant physiquement et quelque peu identique question personnalité. Quoique, niveau personnalité, il était tout autre. Son ex, quant à lui, avait une langue et savait communiquer. Elle s'approcha donc pour se positionner devant une table ronde, posant une main à plat sur la surface lise, tandis qu'elle posait son autre main sur sa hanche, légèrement déhanchée . « Vous m'avez demandé, me voici ! » lançait-elle presque ironiquement, moqueuse, faisant un léger geste de la main comme si elle désignait quelque chose, avant de reprendre sa position initiale. Elle se tue. Elle ne voulait pas installer une certaine animosité sans même savoir le motif de sa présence ici. Elle se repris donc. « Puis-je maintenant savoir la raison de ma présence ici ? » Calme, courtoise, elle lui montrait un réel intérêt. Elle voulait enfin savoir pourquoi il l'avait demandé...
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MessageSujet: Re: Acide Sulfurique   Acide Sulfurique EmptyVen 2 Nov - 4:10


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Jézabel & Cesar




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acide sulfurique... ▬ « Oui, votre Majesté. La Princesse Harrington, votre fiancée... Avec Sir Eléazar Bridgestone. », fronçant quelque peu les sourcils d’incompréhension, Cesar considère cet homme qui se trouve en face de lui, à même son bureau. Entre vous et moi, Cesar se questionne à savoir s’il devrait faire confiance à cet homme, justement. Pas que cet espion n’est pas digne de la confiance de l’Empereur! Mais depuis l’arrivée de Jézabel et, surtout, depuis l’annonce de leurs fiançailles, nombreuses jeunes femmes prennent la princesse d’Angleterre pour modèle. Par là, je veux dire qu’elles s’inspirent de Jézabel Harrington quant à leur style vestimentaire, la couleur de sa douce chevelure soyeuse, allant même jusqu’à se coiffer et se maquiller de la même façon qu’elle. Bien entendu, Cesar ne voit qu’une seule princesse Harrington, mais peut-être que son espion a pris cette femme, sur laquelle repose son rapport, pour une autre que la future reine de Heartkiller? Certes, Cesar l’espère... Mais parfois, il faut accepter ce qui Est plutôt que ce que nous voudrions qu’il soit.

Impassible, Cesar hoche positivement la tête alors que l’espion, un certain Alexander Griffiths, attend ses nouvelles directives. Incertain s’il devrait initier un nouvel échange entre l’Empereur et lui-même, l’espion préserve le silence qui s’est installé à même le bureau... Un silence inquiétait. Révélateur. Un silence qui en dit long sur la haine on ne peut plus dévorante qui ronge l’Empereur. Assis sur sa chaise en cuir, Cesar finit par lever les yeux vers l’espion et le regarder avec interrogation. « Autres choses, Griffiths? », demande impatiemment l’Empereur alors que, pris au dépourvu, Alexander Griffiths glousse bruyamment avant de hocher négativement la tête. L’imprévisibilité de Cesar Bridgestone arrivera toujours à en surprendre plusieurs, surtout ses employés... Je ne qualifierais pas ces employés par le terme « fidèles » tout simplement parce que Cesar n’a jamais été digne de leur fidélité. Je m’explique : outre sa stature or son titre de Roi de Heartkiller, la grande majorité de ses employés ne désireraient être dans la même pièce que celui qu’ils caractérisent tous comme étant « un monstre ». Ses employés ne sont pas à ses côtés parce qu’ils désirent l’être, mais plutôt parce que ce sont les ordres de Cesar! Et d’une quelle conque façon, il les a forcés à le suivre. Prenons, par exemple, ce cher Alexander Griffiths... Avant de le balancer à ses créateurs (ils sont quatre), Cesar a non seulement réduit sa demeure en cendres, mais a fait de sa famille une histoire du passé. Pourquoi?! Parce que Cesar Bridgestone n’offre son aide s’il n’en sort pas lui-même gagnant. Cet homme avait de graves problèmes financiers... Naturellement, Cesar lui est venu en aide. Toutefois, le remboursement ne se fit pas.. Et en échange de son bien matériel, Cesar a pris sa famille (qui a servit de dîner à ses succubes et incubes), démolit sa demeure en plus de lui prendre la vie. Alexander Griffiths n’est pas l’espion de Cesar par choix, du moins pas le sien. D’un mouvement très vague de la main, Cesar désigne la porte de sortie à cet espion qui s’empresse de la traverser... Ce n’est pas l’envie qui manque à Cesar de congédier cet homme dont la maladresse fait très souvent défaut à son jugement! ... Mais, jusqu’à présent, ses informations ne se sont jamais avérées inexactes.

Eléazar? ... Son frère? Parmi tous les hommes que puisse porter Heartkiller, autant les créatures nocturnes que ces odieuses créatures nommées les humains, Jézabel était avec.. Eléazar?! Cesar fulminait. La rage se propageait à travers ses vaines, faisant pomper à son cœur meurtris une haine plus que carnassière. Désormais debout près du feu de foyer, Cesar trempe ses lèvres dans sa coupe de sang alors que l’image de sa fiancée et son frère vient lui hanter l’esprit. Dans un mouvement brusque et impulsif, Cesar fit basculer sa coupe de sang sur le mur adjacent, cette coupe éclatant dans de milliers de morceaux alors que le cruor peint le mur blanc d’un rouge plus que vif, glissant lentement le long de ce mur en y laissant sa trajectoire moqueuse. Se pinçant les sinus dans une première attente de garder son calme, Cesar pousse un long et profond soupir alors qu’il ouvre la porte de son bureau avec la ferme intention de le quitter. Croisant le regard de Rozen, Cesar roule les yeux d’exaspération face à son regard dissimulant une curiosité que Cesar reconnaît presque immédiatement. « Arrange-toi pour que le tout soit propre à mon retour demain soir. », fut la seule indication alors qu’il quitte le bureau.
♧ ♧ ♧
« Votre majesté? », demande l’un des gardes officiels de Cesar alors que ce dernier pivote vers lui, un verre à la main. « Emmenez-moi Ma Fiancée, la Princesse Jézabel Harrington », ordonne l’Empereur alors qu’il dépose son verre sur l’une des tables de bois que comporte son salon privé. Il peut lire dans le regard de l’un de ses fidèles gardes qu’il meurt d’envie d’en savoir davantage. En même temps, il faut noter qu’il est très inhabituel pour Cesar Bridgestone de demander Jézabel Harrington, dans ses appartements qui plus est! Non pas parce que l’Empereur ne lui adresse point la parole !... Bon, en fait... C’est exactement la raison pour laquelle cette simple tâche arrive à attirer l’attention du garde. Cesar n’adresse la parole à Jézabel que lorsqu’ils sont obligés de se parler, en fait. En ce qui concerne leur mariage (qui est en planification depuis plus de deux siècles et qui a été officialisé le mois passé), il s’occupe du stricte minimum. A-t-il le choix de marier la princesse d’Angleterre?... Un être a toujours le choix! Peu importe la situation dans laquel on se trouve et à quel point cette dernière puisse détenir un niveau d’importance relativement élevé, nous avons toujours la possibilité de la refuser. Nous avons toujours la possibilité de s’en sortir... Nous avons toujours le choix! En tant que Roi de Heartkiller et afin de préserver intacts ses liens avec l’Angleterre et pour une raison familiale qu’il ignore, Cesar n’a pas le choix de prendre Jézabel Harrington pour sa femme et, par ricochet, faire d’elle la future reine de Heartkiller. Mais, en même temps, quelle reine (ou future reine devrais-je dire) se balade aisément et, surtout, ouvertement avec le frère de son fiancé? L’Empereur de Heartkiller serait-il jaloux de l’Ensorceleur des Mers? ... La jalousie n’a jamais été un défaut de Cesar Bridgestone! Pourquoi être jaloux? D’autant plus que pour ressentir une certaine jalousie, il faut vouloir ce bien que possède l’« antagoniste » ... Il faut aimer ce bien à un certain niveau afin de le vouloir qu’à nous. Ose-t-on prétendre que Cesar ressent cela envers Jézabel? Plus explicitement, peut-on affirmer qu’il en est amoureux au point d’être jaloux de sa complicité avec Eléazar? ... Cesar n’est jamais tombé amoureux.

Cela ne l’empêche pas de ressentir un désir pour Jézabel. Un désir, certes, très, très refoulé, mais présent malgré tout. La beauté de la princesse d’Angleterre a coupé le souffle de l’Empereur lors de leur première rencontre... Et il ne peut nier que sa beauté n’a d’égale. Jézabel est unique... Et c’est ce que pense Cesar en la voyant entrer dans le salon de son appartement. L’ombre d’un sourire étire ses lèvres avant de disparaître alors qu’il s’avance vers la Princesse d’Angleterre. « Cette table fut possédée par la Queen Mary... », fit-il en référence à la table en bois sur laquelle frôlaient Ô si délicatement le bout des doigts fin de la gracieuse Princesse. En même temps, Cesar glisse sa main sur cette même table, frôlant à peine les doigts de Jézabel alors que son corps s’approche du sien, demeurant derrière elle alors qu’il fixe sa peau diaphane d’où la proximité se fait de plus en plus sentir. D’une douce voix, presque sur un ton de murmur, il poursuit « Vous avez sans doutes entendues parlé de Mary la sanglante... Soit, elle déposait son verre de thé sur cette table avant de décapiter les protestants qui refusaient de se reconvertir au catholicisme. Ses exécutions, pas moins nombreuses, furent violentes, brutales et, surtout, sanglantes... », Cesar marque une brève pause avant de conclure « D’où son surnom.. » en reculant du corps de Jézabel, s’éloignant brièvement alors qu’il s’assoit avec nonchalance sur l’un de ses divans couleur crème.

« Vous m’avez demandé, me voici! Puis-je maintenant savoir la raison de ma présence ici ? », un sourire étire les lèvres de l’Empereur, même qu'un rire écho dans le salon alors qu’il hoche positivement la tête, déposant son verre de sang sur l’une des tables à proximité de son corps. « J’espérais que vous puissiez me le dire.. », débute-t-il alors que toute trace de courtoisie s’efface considérablement de son visage. Les ténèbres envahissent son regard alors qu’il la foudroie de ce dernier, serrant les mâchoires. « Aux dernières nouvelles, votre Majesté, vous êtes à Heartkiller pour vous marier avec l’Empereur des États-Unis... », il marque une pause, « Pas avec son frère! », siffle-t-il sur un air grave.


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Jézabel S. Harrington
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MessageSujet: Re: Acide Sulfurique   Acide Sulfurique EmptySam 3 Nov - 0:55




"Tu me plaques comme une affiche au mur. Je porte plainte pour coups et blessures!
J'étais a deux doigts... de finir fou de toi... fou de toi!"





    Alors que son regard parcourait la pièce d'un air intrigué, ce dernier se posa sur une table qu'elle effleurait doucement comme si cette dernière était en verre, fragile. Un léger sourire se dessinait sur ses lèvres. Cependant furtif, ne laissant pas l'Empereur déceler le moindre changement d'émotion sur son visage. « Cette table fut possédée par la Queen Mary... » Tout en disant cela, elle pût le sentir s'approcher d'elle d'une manière peu formelle. Brisant sans gêne l'espace d'intimité de la Princesse, déplaisant fortement à cette dernière. Cependant, ce rapprochement physique ne la laissait pas de marbre. Même si elle le considérait comme un homme odieux dépourvu de sentiment, elle ne pouvait s'empêcher de le trouver à son goût. Et un rapprochement physique, quel qu’il soit, même furtif, lui donnait cette sensation de bien-être. Même de glace, Jézabel aimait la chaleur humaine. Son frère Jewel n'étant jamais disponible quand elle le souhaitait, elle devait se contenter d'elle-même et se réfugier ainsi dans ses songes et chimères. Le peu de soutient dont elle demandait, elle ne pouvait l'avoir. Elle se débrouillait donc comme elle le pouvait. Froid... il faisait bien froid au Palais même si elle ne pouvait sentir quoi que ce soit. Mais c'était comme si tout son être s'était nourrit de cette froideur intemporelle, durcissant le cœur de pierre de la belle. Elle vivait dans un Palais de Glace dont elle était victime. Emprisonnée dans une cage dorée. Alors... quand elle sentit l'Empereur si près d'elle, une étrange sensation parcouru tout son être, sentant son corps apprécier se rapprochement. Mais il était vain de croire qu'elle faisait partie de ces femmes faciles ou du moins, s'accrochant rapidement à une personne dès que cette dernière avait une gentille attention. Non, plutôt que de se détendre ou de se sentir en confiance, cela eût l'effet inverse. Elle serra son poing, celui dont il ne pouvait pas voir, le collant contre elle. Ce rapprochement, malgré cette douce sensation agréable, l'enrageait plus qu'autre chose. Elle n'aimait pas cette si soudaine familiarité. Il avait beau être l'Empereur et avoir tout les droits – aux yeux de ce dernier – Jézabel ne le permettait pas, du moins, pas envers elle après une si longue ignorance de sa part. Ainsi donc, elle l'écoutait sans mot dire, daignant lui adresser le moindre regard. « Vous avez sans doutes entendues parlé de Mary la sanglante... Soit, elle déposait son verre de thé sur cette table avant de décapiter les protestants qui refusaient de se reconvertir au catholicisme. Ses exécutions, pas moins nombreuses, furent violentes, brutales et, surtout, sanglantes... » Voilà qu'il venait lui faire si gentiment un cours d'Histoire... plutôt délicate attention de sa part ou une réelle intention d'étendre son savoir, mais savait-il au moins que Jézabel était passionnée par l'Art et l'Histoire ? Savait-il aussi que cette fameuse Mary n'était pas si étrangère à la belle ? Encore fallait-il qu'il s'intéresse à elle... C'est d'ailleurs en observant cette fameuse table qu'elle eût ce petit sourire, repensant à des souvenirs d’antan. Alors que Cesar pris l’initiative – enfin – de s'éloigner d'elle pour s'asseoir, Jézabel pris enfin la parole, ne le regardant pas. « Savez-vous aussi que c'est autour de cette même table que j'ai pris le thé avec cette très chère Reine ? » lançait-elle amusée avant de reprendre « Mon père avait d'ailleurs du mal à digérer qu'une humaine soit plus sanguinaire que lui... » finissait-elle pas dire comme une simple anecdote. Une anecdote qui fit sourire Jézabel, repensant à l'énervement de son père durant cette période. Personne ne changera Calvin, c'était sûr et certain.


    Suite à cela, quand elle daigna enfin se retourner pour se positionner en face de Cesar, elle pût constater qu'il s'était assit. Alors qu'elle finissait de lui faire part de ses questionnements, le rire de Cesar ne fit pas rire Jézabel, justement. Elle ne voyait pas en quoi sa question était drôle et l'attitude de l'Empereur donnait une nouvelle fois une mauvaise image de lui aux yeux de Jézabel. De part son attitude, il confirmait simplement ce qu'elle pensait de lui. Ce qu'elle évitera d'énoncer maintenant. Elle leva légèrement un sourcil, perplexe, observant l'Empereur comme si elle avait en face d'elle une personne frappée par la folie pure. « J’espérais que vous puissiez me le dire.. » « Je ne vois pas à quoi vous faites allusion. » répliquait-elle sereinement, même surprise, ne voyant vraiment pas pourquoi il lui disait cela. Bras croisés sous la poitrine, elle le toisait du regard d'un air interrogateur. Qu'il vienne directement aux faits, Jézabel n'aimait pas patienter. C'est alors, qu'après quelques minutes, il daignait enfin dire ce qui le tracassait depuis un moment, mais surtout ! Ce qui était l'objet de la présence de Jézabel en ces lieux. « Aux dernières nouvelles, votre Majesté, vous êtes à Heartkiller pour vous marier avec l’Empereur des États-Unis... » Bref moment avant qu'il enchaîne. Mais suffisamment pour déclencher en la Princesse cette fureur sournoise. Elle n'aimait pas le ton qu'il employait avec elle. Déjà qu'il l'ignorait royalement, il n'avait aucun droit de lui adresser la parole ainsi, sans oublier que Jézabel relevait le subtil « Majesté », Ô combien insistant ! Son visage se ferma automatiquement. On pourrait se demander qui des deux avait le regard le plus noir. « Pas avec son frère! » A cette dernière phrase lâchée, la Princesse fixait l'Empereur, surprise. Que voulait-il dire par là? Mais il ne fallut pas longtemps à la belle pour deviner... Comment était-il au courant pour sa soirée avec Eléazar ? Il ne lui fallut pas des heures aussi pour deviner aisément ! Jézabel le savait fort bien, un espion ou du moins, un proche de Cesar était présent durant les faits. Jézabel savait pertinemment qu'elle prenait des risques à se balader au bras d'Eléazar dans un lieu si fréquenté. Elle savait au fond d'elle-même que cela se saurait un jour ou l'autre... ce jour fût ainsi arrivé, plus précisément six jours après cette fameuse soirée. Et il fallait avouer, malgré la mauvaise influence d'Eléazar, elle s'était en partie amusée. Du moins, elle avait pu se changer les idées, chose qu'elle avait du mal à faire à force de hanter le Palais telle une âme en perte !


    C'était donc pour cela qu'il voulait la voir... triste réalité, Jézabel perdit le peu d'espoir qu'elle avait en elle... Cependant, malgré cette désillusion et cette colère qui l'envahissait doucement, mais sûrement, elle se pinça les lèvres, retenant un rire. Baissant le regard en direction du sol, non par soumission, mais pour éviter d'éclater de rire si elle croisait de nouveau le regard de l'Empereur, elle ne pût s'empêcher de constater l'absurdité de sa venue en ces lieux. Non, vraiment, après tant de jours à s'ignorer, l'Empereur jouait le fiancé préoccupé par la Princesse ? Il était sûrement plus préoccupé par son image et de celle dont pouvait renvoyer Jézabel. Elle avait un statut, une image qu'elle devait conserver. Elle en avait bien conscience, il n'y avait qu'à voir les pâles copies autour d'elle. Même si d'un côté, elle était flattée, elle trouvait cela pathétique. Quel plaisir de voir un clone de sois-même au détour d'un couloir ? Aucun ! Cependant, Jézabel savait qu'elle était bien supérieure à tout cela. Certes, orgueilleuse, mais elle l'assumait parfaitement. Elle ne faisait que constater les faits. Et puis... ce n'est pas une soirée qui allait ruiner sa réputation. En sa connaissance, elle n'avait rien fait de mal... Ah si ! Être sortie au bras du frère de l'Empereur... Mais à son tour, elle lâcha un rire. Un rire franc, moqueur, incontrôlable, presque nerveux avant de lâcher « Je rêve ?! » lançait-elle amusée, fixant Cesar d'un air étonné. Elle repris soudainement son sérieux, ne trouvant plus cela très amusant. « Vous allez me faire croire que vous vous préoccupez de mon sort ? Et depuis quand ? » demandait-elle en le toisant du regard, bras croisés sous sa poitrine, montrant clairement son mécontentement. Elle connaissait la réponse à l'avance, mais elle devait sortir ce qu'elle pensait tellement c'était aberrant. « Vraiment... vous êtes marrant... » continuait-elle à dire, en marchant lentement de long en large devant le divan où se trouvait Cesar. Elle marchait ainsi quand elle présidait un conseil ou quand elle parlait affaire. Cet air sérieux, amusé, sachant pertinemment l'issue finale de ces entretiens. Elle prenait son temps dans une démarche fluide, élancée, parlant avec ses mains sans oublier ses fameuses expressions sur le visage à chacune de ses paroles. Elle lui faisait part de ce qu'elle pensait réellement, sans mâcher ses mots. « Je doute que la jalousie vous dévore en ce moment... je dirais même que votre fierté est la cause de notre entrevue... » Oui, une « entrevue » comme s'ils étaient l'un et l'autre face à un conseiller ou un homme d'affaire. Par cela, elle montrait clairement la distance qu'elle venait d'installer volontairement entre eux, sans aucune gêne. Il ne fallait pas chercher Jézabel. Aussi acide que le venin d'un serpent et aussi glaciale que l'iceberg qui a fait couler le Titanic, en aucun cas elle ferait le moindre effort. Il était d'ailleurs trop tard, elle en avait marre de se contenir et d'être compréhensive envers l'Empereur. Le fait d'ignorer sa fiancée – même si on en n'était pas amoureux – était un manque de savoir vivre flagrant, d'une impolitesse rare et inacceptable aux yeux de Jézabel. Elle qui faisait des efforts ne pouvait plus se permettre de continuer, surtout si ses efforts se prenaient sans cesse un mur. Mais surtout si elle devait subir la possessivité inexpliquée de ce dernier à chacune de ses sorties ! « Sachez que je n'ai pas à me justifier de mes faits et gestes... Certes, j'ai passé une agréable soirée en compagnie de votre frère... mais cela ne vous donne pas le droit de mettre votre nez dans mes relations ! » finissait-elle, sèchement, le regard meurtrier. Poings et mâchoire serrés, elle se contrôlait pour éviter de lui balancer un objet en pleine tête ! Ô que oui ! Jézabel avait l'habitude de briser les objets à sa portée quand elle s'énervait ! On pourrait la qualifier d'hystérique, mais elle devait avouer que cela l'a soulageait grandement ! Ainsi donc, elle remit en place d'un geste sec sa veste cintrée qui n'était pas droite, avant de s'avancer vers Cesar et de s'asseoir sur cette fameuse table. Elle le fixait, amusée, quelque peu aguicheuse. Jézabel jouait la carte de la provocation et elle aimait ça. Ce n'était pas son habitude, mais depuis qu'elle traînait avec Eléazar, ce côté si bien gardé faisait surface ces temps-ci... et Cesar en était le spectateur. Elle prit alors le verre de ce dernier pour en boire quelques gorgées. Qu'importe son autorisation, elle considérait déjà que ce qui appartenait à l'Empereur lui appartenait tout autant ! De plus, par ce geste, elle le provoquait de nouveau, surtout qu'elle ne laissa que le fond du verre. Si on connaissait les codes, c'était bien pire que de tout boire ! Oui, laisser ne serait-ce qu'un peu de ce liquide rouge était comme un affront, une provocation subtile. En clair, il ne lui restait que les miettes. Dur, certes, mais Jézabel n'était pas n'importe qui et en aucun cas elle acceptera de sa vie de se laisser diriger par un homme ! Ni par qui que ce soit... seul son père avait vraiment une emprise sur elle... Elle posa alors pieds à terre, puis, se penchant en avant sur Cesar, elle lui susurra à l'oreille, toujours autant provocante. « Vous comptez me garder enfermée dans ce Palais ?! Si c'est le cas, vous rêvez... » Puis avant de tourner les talons, elle le fixa dans les yeux, son visage caressant presque celui de Cesar. Elle pouvait sentir son souffle parcourir sa peau diaphane. Et ainsi donc, ayant aisément trouvé l'objet de la colère de Cesar, elle en profita pour l'achever. « Eléazar avait bien raison... vous êtes pire qu'un tyran et je pèse mes mots... Votre Majesté » Finissait-elle en appuyant sur le dernier mot sur le même ton que l'Empereur, quoiqu'un peu plus provocateur de sa part. Placer le prénom « Eléazar » était plus que suicidaire ! Mais que pouvait-il faire contre elle ? Elle était plus âgée que lui, donc plus forte. Sans compter ses siècles d'entraînements avec son frère et son côté stratège. Et puis quand bien même! Mourir ne lui avait même pas effleuré l'esprit! Même si elle regretterait sûrement ses paroles dans quelques heures, sur le moment, elle le pensait sincèrement.


    C'est ainsi qu'elle se releva et tourna les talons sans demander son reste. Au moment où elle allait quitter le salon privé de l'Empereur, elle sentit une forte emprise au niveau de sa taille. Tel un ouragan, elle fût soudainement plaquée contre le mur, se retrouvant face à l'Empereur, la fureur régnant en maître dans son regard. Scandaleusement collé à elle, l'Empereur ne daignait plus à faire preuve de bienséance, les corps s'enlaçant, étreinte furibonde. Jézabel était même obligée, bien malgré elle, de lever sa jambe sur le côté pour la coller à Cesar, de sorte à ne pas se la faire broyer par la force qu'avait mit l'Empereur à la tenir, plaquée au mur. Il était clair qu'elle l'avait quelque peu sous-estimé... Elle pensait qu'il allait répliquer, certes, mais pas physiquement. Mais que voulez-vous ? Jamais, Ô grand jamais on avait osé la défier ! Surtout pas de cette façon ! Cependant, elle devait avouer que ce rapport de force et ce rapprochement, l'excitait quelque peu. Mais que l'Empereur profite de cette domination, car, les rôles vont rapidement s'inverser...
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