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 Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John

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MessageSujet: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptySam 15 Sep - 3:37

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Cesar & John
« Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. »

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Le soleil, doux ennemi mortel. Il se couchait lentement sur l'île, faisant place à la nuit. Alors que les humains allaient se reposer, pour nous notre sommeil terminait. Et le travail ne faisait que commencer. Debout dans le noir je fixais la fenêtre. Les derniers rayons de soleil bénéfiques se faisait engloutir par la nuit noire. Et j'assistais à ce spectacle magnifique, qui recommencerait jour après jour. Enfin quand la noirceur fut complète, je pus m'approcher et ouvrir la fenêtre afin d'observer les étoiles. Des milliers de petits cristaux illuminaient le ciel, ce spectacle, même si je le connaissais par cœur, m'enchantait toujours autant. Mes idées s'envolèrent vers le palais, plus particulièrement auprès de la créature blonde qui hantait mon esprit. Elle devait sûrement se lever à cet instant, et malheureusement je ne pouvais pas assister à ce spectacle. Et pourtant Dieu sait à quel point j'en avais envie. J'aurai aimé regarder le ciel ce soir avec mon aimée dans les bras, tout n'était pas rose entre nous certes, la souffrance que je lui avais causé était toujours vive en elle. Mais nos moments de tendresse n'étaient pas rare, et l'observation des étoiles était notre passe temps préféré. Depuis quand je n'avais pas posé les yeux sur son visage alors qu'elle s'enchantait de la moindre petite étoile filante courant dans le ciel ? Longtemps, bien trop longtemps. Nous venions à peine de nous retrouver et pourtant il me semblait que les 50 ans passés loin d'elle étaient une éternité. Mais comment expliquer que sans elle le temps me semblait si long ? Personne ne pouvait le comprendre, c'était inexplicable tout simplement, aussi complexe que notre histoire. Aussi mystérieux qu'elle et moi réunis. Je prévoyais de la voir plus tard dans la nuit, à cette idée un sourire naquit sur mes lèvres. Mais alors que je regardais une l'étoile du berger, celle qui brillait plus que les autres, j'entendis toquer.

Rapidement je rejoignis l'entrée et délaissa la pénombre de mon bureau ou j'étais quelques secondes auparavant. J'ouvris la porte d'entrée en me préparant à envoyer promener l'inconnu qui venait me déranger dans mon repos. Il était bien tôt pour recevoir de la visite. J'ouvris pour tomber sur Cesar Bridgestone en personne ! Bien... Là j'étais cloué sur place, m'attendant à tout le monde sauf à la visite de l'empereur dans ma demeure. Entouré bien-sûr de ses deux colosses... Enfin ses gardes du corps. « Ces... ! » Oups mauvaise idée, les murs ont des oreilles et rien n'est sûr ici. Il valait mieux garder le masque protocolaire tant qu'il n'était pas entre les murs de ma demeure. Je me décala pour laisser entrer mon empereur. Par respect ses deux gardes restèrent devant la maison. La porte enfin fermer je pus l'accueillir comme nous avions l'habitude en privée, en lui offrant une courte étreinte. Je le serra rapidement contre moi tout en lui soufflant à l'oreille. « Mon empereur, je me réjouis de te voir ici. ». Le tutoiement, je faisais partis des rares chanceux à avoir ce droit. Nous étions peu à pouvoir tutoyer l'empereur, à lui être si proche. Et je devais avouer que j'étais fier d'avoir sa confiance car elle était précieuse. Je me détacha de lui et lui indiqua le salon avec un sourire, afin qu'il se mette à son aise. Sa présence ici me troublait car l'empereur ne se déplaçait jamais sauf pour des raisons importantes, et sauf un oublie, je n'avais rien fait qui justifierais une visite de sa part. Il comptait donc me parler travail ou d'autres choses plus graves encore... Me doutant que c'était important je fis appeler mes deux esclaves Alana et Shalimar, tout en leur glissant un billet à chacune dans la poche, je leur offris la soirée pour sortir et profiter d'un peu de liberté. Sans demander leur reste et partirent après avoir salué discrètement l'empereur.

Enfin tranquille je rejoignis sa majesté au salon et pris place à ses côtés. « Je dois t'avouer que ta visite m'intrigue Cesar. Que puis-je faire pour toi ? ». Je me doutais que ce n'était pas une simple visite de courtoisie. En attendant sa réponse j’appelai ma domestique pour qu'elle nous porte à boire. « Rien de grave ? Rassure moi mon ami. ». Enfin Azur arriva avec une carafe de ce que je doutais être du sang de qualité, le O négatif de préférence. Sa majesté mon ami aimait tout particulièrement ce groupe sanguin, et je me doutais qu'Azur l'avait pris en compte. Elle nous servit deux verres en silence et partit se réfugier dans sa chambre. Elle n'avait besoin d'aucunes paroles pour comprendre mes ordres muets. J'aimai sa discrétion et le respect dont elle faisait preuve. Nous étions maintenant seul et libre de parler tranquillement. Je regarda mon ami, attendant qu'il parle et me révèle les raisons de sa présence ici. Mon ami... Cesar était bien plus que ça. J'avais un dévouement infinie envers lui, il m'avait offert un emploie, une chance de me fixer. Et pas n'importe qu'elle place ! Sans me connaître, et surtout sans savoir si j'étais un bon avocat, il m'avait engagé pour le défendre personnellement à travers le monde. Ce geste m'avait touché, et je m'étais juré de lui être fidèle jusqu'au bout. Je lui serais loyal et sincère jusqu'au bout. Peut-être était-ce trop ? Sûrement car Cesar n'était pas un ange, comme tout vampire d'ailleurs, mais personne n'est parfait. Même si je devais avouer qu'il était celui qui se rapprochait le plus de la perfection masculine ici.

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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptySam 15 Sep - 4:39

aucune route n'est longue aux côtés d'un ami
john & cesar
« Majesté... », voix rauque en provenance de derrière lui. Cesar, debout devant la fenêtre, admirant la noirceur caractéristique des nuits à HeartKiller, se tourne face à son interlocuteur qu’il considère sans prononcer le moindre mot. Prenant le tout comme une invitation à continuer, l’un de ses gardes reprend la parole de son air grave, facette de ce garde qui fascine Cesar... En même temps, il ne choisit que les meilleurs afin d’assurer sa propre sécurité ainsi que celle du Royaume. « Deux de nos gardes vont vous accompagner chez monsieur Constantine, votre Grâce. Lorsque vous serez prêts... », d’un bref hochement de tête, Cesar dévie son regard sur la noirceur de l’île, derechef. Cesar aime la nuit... En même temps, il n’a jamais connu le plaisir du jour... Il ne peut expliquer quelle sensation s’éveille en lui lorsque les rayons du soleil lui caressent la peau. Sa peau n’a jamais été parsemée de taches pigmentaires... Et la sueur n’a jamais perlé sur son front... Cesar Bridgestone n’a connu que la noirceur. L’épaisse noirceur qui couvre l’île et qui fait objet de terreurs. Cesar Bridgestone n’a connu que la mort.

Mais la mort ne se veut pas nécessairement péjorative... Et bien que Cesar n’a jamais connu autre sensation que la mort, il ne peut témoigner d’un vécu singulier. Cependant, il a entendu mille et unes histoires... Vécu à travers mille et unes âmes et tués nombreux êtres pour, finalement, s’avouer que la mort... est envoûtante. Envoûtante parce qu’on a tous une envie de savoir qu’est-ce qu’il se passe de « l’autre côté »... Une curiosité qui en a mené plusieurs à y goûter avant leur temps. L’ombre d’un sourire anime les lèvres de l’Empereur alors qu’il pivote en direction de la porte de sortie de sa chambre et traverse le long couloir menant à la Grande Salle. Sans adresser le moindre mot à ceux et celles qui y trouvaient (individus qui, néanmoins, se sont levés et tirés leur révérence quant au passage de Cesar), il sort directement du Royaume afin de rejoindre l’un des êtres que Cesar peut considérer comme son ami. À vrai dire, il y a très peu d’individus qui sont proches de l’Empereur... Tout simplement parce qu’il le désire ainsi. Nous savons tous qu’une rébellion n’est jamais loin, après tout. Toutefois, avec John Constantine, Cesar lui ferait confiance avec sa propre vie et il sait qu’il en sortirait indemne. Bien que leurs rapports n’aient commencés que sous un œil très professionnel, une complicité naquit entre les deux vampires ce qui réjouit Cesar... Il ne regrette pas du tout de l’avoir accueillit parmi les couloirs du palais. C’est cette amitié que ressent Cesar envers John qui le pousse à lui rendre visite à sa demeure pour discuter de certains des projets à venir... Il ne pouvait attendre jusqu’au lendemain afin de lui en faire part et comme il est l’un des employés pour qui l’Empereur voue une importance sans pareille, ce n’est autre que naturel qu’il lui rend visite.

« Mon empereur, je me réjouis de te voir ici. », fit John après avoir partagé une étreinte. Étreinte qui a été répondue par Cesar, soyez certains! Un rire émane d’entre les lèvres de l’Empereur alors qu’il hoche négativement la tête en plongeant son regard dans celui de son ami. « Laissons tomber les formalités, John... », s’assoyant sur l’un des fauteuils que comporte le salon de John, Cesar prend une grande inspiration et réfléchis à la façon dont il devrait aborder ce sujet qu’il juge plutôt délicat pour son avocat. N’oublions pas que Cesar n’est pas au courant à propos de l’amour que porte John pour l’une de ses employés! Pour Cesar, John est toujours amoureux de Riley... Il faut croire qu’il n’est pas du tout à jour dans la vie personnelle de ses employés, même ceux qu’il considère comme ses véritables amis.

John de nouveau présent dans la pièce, Cesar lui voue son entière attention.« Je dois t’avouer que ta visite m’intrigue Cesar. Que puis-je faire pour toi ? Rien de grave? Rassure moi mon ami. », en prenant la coupe de sang de la domestique de John, Cesar ne prend pas la peine de la remercier verbalement, un simple hochement de tête en guise de remerciement suffit. Trempant ses lèvres dans ce verre, un sourire satisfait orne les lèvres de l’Empereur, complètement captivé par le goût de ce sang, comme lors d’une dégustation privilégiée d’un vin rare. « Ta sélection ne m’a jamais déçu, mon cher John... Tu sais choisir ton sang... », il dépose soigneusement la coupe sur l’une des tables lui étant adjacente et dévie son regard de son ami l’espace de quelques instants. « Écoutes, John... Je dois te parler d’un sujet plutôt... Délicat. Alors j’aimerais que tu m’écoutes jusqu’au bout, mon ami.. », j’aimerais que tu m’écoutes jusqu’au bout sans m’interrompre, ni même insinuer tes réponses par des expressions faciales qui causeraient en moi une quelle conque remise en question, veut-il dire en ponctuant sa phrase d’un air grave. Cesar enchaîne enfin... « John... Je t’ai, bien sûr, fait part du nouveau-né qui s’abreuvait du sang de mes esclaves ainsi que des esclaves de mes frères et sœurs?... Ce nouveau-né a été capturé et mis en état d’arrestation et sera condamné à mort. Ce nouveau-né est nul autre que.. Riley, John. », Cesar appréhende sa réaction... Il le fixe du regard, analyse ses moindres mouvements, ses traits simplement pour se donner une idée... Mais face au silence de John, Cesar ne sait pas quoi penser... « John... Dis quelque chose... »
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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyDim 16 Sep - 21:53

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Cesar & John
« Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. »

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« Laissons tomber les formalités, John... » Tes désirs sont des ordres mon ami. Son air soucieux me préoccupe. Il prend une grande inspiration, trempe ses lèvres dans son verre avant de me sourire. « Ta sélection ne m’a jamais déçu, mon cher John... Tu sais choisir ton sang... ». Je hochai la tête pour lui affirmer que j'étais touché par ses paroles. Il était un invité de marque, le meilleur lui revenait de droit. « Écoutes, John... Je dois te parler d’un sujet plutôt... Délicat. Alors j’aimerais que tu m’écoutes jusqu’au bout, mon ami... ». Il avait maintenant toute mon attention. Je sortis mon paquet de cigarettes de ma poche, l'ouvris et en pris une entre mes lèvres. Au ton de sa voix je me doutais qu'il voulait que je me taise, je posais donc mon paquet sur la table, lui laissant le loisir de se servir si il le voulait. Je ne savais même pas si il fumait d'ailleurs. J'allumais ma cigarette, tirais ma première bouffée en le regardant parler. « John... Je t’ai, bien sûr, fait part du nouveau-né qui s’abreuvait du sang de mes esclaves ainsi que des esclaves de mes frères et sœurs?... Ce nouveau-né a été capturé et mis en état d’arrestation et sera condamné à mort. Ce nouveau-né est nul autre que.. Riley, John. » Riley... S'attendait-il que je tombe à genoux en lui priant de la laisser en vie ? Jamais, il n'existait qu'une seule femme sur terre pour qui je pourrais me mettre genoux à terre. Et ce n'était certainement pas elle.

Mon ami si tu savais... Je me fou de Riley, je n'ai plus de ses nouvelles depuis longtemps déjà. Mais il ne pouvait pas le savoir j'avais toujours été discret dans ma vie personnelle. Et encore plus depuis quelques semaines. C'est sans aucun doute qu'il devait interpréter mon silence comme une déclaration, car le ton de sa voix laissait entendre son inquiétude. Il se préoccupait de ce que je pouvais ressentir ? Cela me touchait, sincèrement. « John... Dis quelque chose... ». Je relève les yeux vers lui, un regard perdu, ne sachant vraiment quoi dire ou quoi faire. Comment réagirait-il si je lui avouais pour Lily et moi ? J'espérais que notre amitié était assez forte pour qu'il l'accepte. Je soupirais et pris une autre bouffée avant de parler. « Excuse moi Cesar... Bien écoute je ne vais pas te mentir... Cela fait des semaines que je ne vois plus Riley car... ». Elle est revenu, elle ma poupée, mon Infant, ma vie. Depuis qu'au détour d'un couloir de ton palais je l'ai croisée, je ne peux plus réfléchir correctement. L'idée même d'embrasser Riley ou de la toucher me révulsait. L'idée d'approcher une autre qu'elle. Je ne pouvais tout simplement pas, inconcevable. Le soir même après avoir croisé Alice j'avais mis fin à ma relation avec Riley. Enfin relation... Cela n'avait duré que quelques jours, on ne pouvait pas dire que c'était exactement une relation. Il n'y avait même pas d'amour entre elle et moi. Enfin de mon côtés je n'avais pas de sentiments. Je ne pouvais pas aimer à nouveau comme j'avais aimé mon Infant. Un amour si pur et si fort, il ne se vivait qu'une fois. Et il brûlait toujours en moi. Même après 50 ans de séparation j'aimai toujours autant ma poupée, même plus peut-être. « J'ai quelqu'un d'autre. » Murmure, comme une déclaration inavouable. Je terminais ma cigarette en fuyant son regard, je n'osais pas l'affronter comme si au fond de mes yeux il allait lire le prénom de son employée. Son regard était tellement perçant. « Je m'excuse pour les tords qu'elle vous à causé au palais. Mais sache que je n'étais au courant de rien, en revanche si tu veux que je te représente ce sera avec plaisir. ». J'avais de la rancune envers Riley depuis quelques temps déjà, et si il avait besoin de mes services, chose dont je ne doutais pas, je me ferais un plaisir de préparer un dossier solide contre elle.

Je me levais et allais me poser face à la fenêtre. En 330 ans d’existence jamais je n'avais eu d'amis comme Cesar, et j'estimais que je pouvais tout lui confier. De la simple relation professionnelle nous étions passé à une amitié solide. Si bien qu'il pouvait me demander tout ce qu'il voulait, j'étais prêt à tout pour servir sa cause. Et il le savait. Je pris une grande inspiration avant de lui avouer, sans lâcher la lune blanche des yeux. « C'est Echo-Alice... ». De quoi faire taire ses doutes à propos de Riley et moi. Et de lui confier le plus gros secret que je gardais en moi. Ainsi il n'y avait que lui et Seth qui étaient au courant pour nous. Et encore... Seth allait me tuer le jour où il me croiserait dans les couloirs du palais, pour tout ce que j'avais fait à Lily il m'en voulait, et c'était normal après tout. Je tournais mon regard vers l'empereur qui me fixait, je redoutais sa réaction. Son jugement m'était tellement important.

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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyMer 17 Oct - 4:38

Spoiler:


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John & Cesar




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aucune route n'est longue aux côtés d'un ami... ▬ « Excuse-moi Cesar... Bien écoute je ne vais pas te mentir... Cela fait des semaines que je ne vois plus Riley car... », deux explications possibles peuvent expliquer cette interrogation animant les fins traits de Cesar. La première : il ne comprend pas du tout où John veut en venir par cette déclaration et il apprécierait une éventuelle fin de phrase dans les plus brefs délais. La seconde : il est réellement intrigué par ce que lui raconte son ami. Somme toute, Cesar n’est pas du tout familier avec ce qu’il se déroule à l’extérieur de ses heures de travail. Hormis sa relation amicale avec John, il n’a strictement aucune idée de ce que font ses conseillères et ses conseillers! Mais en même temps, souhaite-t-il réellement être mis au courant? Souhaite-t-il réellement savoir qui passe ses nuits avec qui, qui est en conflit avec qui, et qui a dit quoi de qui?... Il préfèrerait se livrer aux rayons sans pitiés du soleil.

...Car...?, ne peut-il s’empêcher de penser. Sa curiosité trouve satiété lorsque John reprend parole. Et non seulement les paroles de John intriguent Cesar davantage, mais il n’arrive pas à comprendre cette réaction qui pousse son ami à le fuir du regard. Avait-il honte de lui avouer? ... Se sent-il forcé? Entendons-nous! Désormais, lorsqu’un sujet devient personnel comme celui-ci, il n’est plus question de professionnalisme! Autrement dit, Cesar ne parle plus à « John son avocat », mais plutôt à « John son ami ». « J’ai quelqu’un d’autre. Je m’excuse pour les tords qu’elle vous a causé au palais. Mais sache que je n’étais au courant de rien, en revanche si tu veux que je te représente ce sera avec plaisir. », ces dernières paroles provoquent le serrement de la mâchoire de Cesar. À vrai dire, c’est la première fois qu’une exécution nécessite autant de... Travail! Mine de rien, le tout n’a jamais été aussi élaboré. Étrangement, Cesar a beaucoup de difficulté à accepter le fait que cette Riley en question l’épuise à ce point. Croyez-moi, il risque de reprendre son précieux temps lors de son exécution.

Alors que John se positionne face à la fenêtre, Cesar reprend sa coupe de sang qu’il glisse entre ses lèvres, savourant ce liquide visqueux en le sirotant silencieusement. Il est clair que Cesar voudrait que John le représente lors de cette exécution! En même temps, il serait difficile pour John d’en faire autrement! Cependant, nous devons avouer que ce n’est pas la véritable raison qui poussa Cesar à rendre visite à son ami ce soir... Il fut mis au courant de la relation unissant (ou plutôt de la relation qui « unissait ») John et Riley. Détrompez-vous! Bien que Cesar voue un respect incommensurable envers John, il ne lui demandera jamais sa bénédiction afin de tuer un autre vampire! En même temps, Cesar ne demande la permission à qui que ce soit. Il n’a besoin de l’approbation d’autrui, que ce soit son meilleur ami ou même sa famille. En réalité, il est venu voir John afin de lui procurer son soutient... Mais clairement, il fut pris au dépourvu lorsque son ami lui avoua que Riley n’est que vestige d’un court passé baigné d’erreurs. « C’est Echo-Alice », déclare John après quelques minutes de silence. Fronçant légèrement les sourcils d’interrogation, Cesar dévie son regard azur sur son meilleur ami, mais ne prononce rien pour l’instant.

Il fut un bref moment afin que Cesar comprenne le lien entre sa conseillère et la conversation qu’il venait tout juste d’entretenir avec John. Et soudainement, son regard interrogateur s’amplifie, ses sourcils se froncent davantage alors que la curiosité le gagne à ce moment précis. Echo-Alice et John?! Cesar dépose la coupe de sang sur la table devant lui et se lève à son tour, s’avançant vers John tout en regardant ce qui s’offre à eux en cette nuit froide. La lune brille de toutes ses forces, sortant l’île de cette noirceur abyssale qui la possède. « Tu sais, mon ami... Je suis définitivement à côté de la plaque en ce qui concerne les histoires de bureau... », fit-il avant de rire, échangeant un regard avec John avant de pousser un bref soupir. « Je ne suis pas venu ici pour t’empêcher de faire quoique ce soit, John. Je veux que tu sois heureux... Sois certain de cela, je t’en prie... », précise-t-il en s’éloignant de son ami, s’avançant vers sa coupe de sang chaud qui, à ce rythme, se refroidit peu à peu. « Alors?... », débute-t-il sérieusement, « Es-tu heureux? »


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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptySam 20 Oct - 2:05

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Cesar & John
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Si il y avait une seule personne sur cette île pouvant nous séparer ce n'était personne d'autre que lui. Seul l'Empereur pouvait briser notre relation et de ce fait, nous serions obligé de fuir afin de vivre notre amour. Je craignais son jugement, il m'était plus important que n'importe quel autre. Je ne savais même pas si il approuvait ou rejetait les relations entre ses employés, j'espérais au fond qu'il ne se vexe pas ou... Qu'il ne se mette pas en colère. Pour quel motif ? Je ne savais pas. Mais en tant qu'Empereur il pouvait se sentir offensé. En tant qu'ami il serait heureux pour nous, je le souhaitais en tout cas. Il sembla surpris lorsque je lui avouais le prénom de son employé, pas de colère rien, juste une vraie surprise. Intérieurement je poussais un soupir de soulagement. Il se leva et vint à mes côtés avant de me dire, d'un air complice. « Tu sais, mon ami... Je suis définitivement à côté de la plaque en ce qui concerne les histoires de bureau... » Et c'était si peu dire ! Sa déclaration me fit rire alors qu'il s'éloignait de moi, reprenant son verre. « Je ne suis pas venu ici pour t’empêcher de faire quoique ce soit, John. Je veux que tu sois heureux... Sois certain de cela, je t’en prie... » Je hochais la tête pour lui signifier que j'avais bien compris.

J'étais touché par ses paroles, sincèrement. Je ne pensais pas qu'il se préoccupait autant de mon bonheur et... Qu'il se préoccupait de moi tout simplement. Et de ce que je pouvais ressentir. Nous étions amis certes, des amis très proches mais il avait de telles responsabilités que je ne lui en tenais pas rigueur si il pensait d'abord à lui. Il était mon meilleur ami et un confident cher à mon cœur, j'en prenais conscience alors que je me tournais vers lui. « Alors?... Es-tu heureux? » Si sa question pouvait être banale pour certain, elle eut le mérite de me clouer sur place. Je ne m'étais jamais vraiment posé la question sur mon bonheur ces derniers mois. Je vivais c'était tout, enfin je survivais plutôt. Je n'avais pas réellement vécu depuis que je l'avais quitté elle. Mais enfin, depuis que je l'avais retrouvée je gouttais le bonheur, j'apprenais à en apprécier chaque instant. La vie était précieuse et si j'avais le privilège de passer le reste de mon éternité avec elle, alors mes souvenirs ne seraient que plus beaux encore. C'est donc avec un sourire sincère que je lui répondis. « Oui Cesar je suis heureux. Ton approbation me touche tu sais... Ton jugement m'est tellement important. » Car je prenais sa question comme une approbation. Tant que j'avais son avis et surtout son accord, alors le reste m'importait peu. Mais discrètement dans ma réponse je lui faisais sentir combien il comptait pour moi. Nous étions des hommes de pouvoir et de ce fait, rarement nous laissions exprimer notre sympathie envers un ami. Hors je voulais qu'il sente ma gratitude et qu'il sache à quel point je pouvais lui être loyal.

Je fis volte-face pour m'approcher de lui et saisir mon verre. Un instant mon regard s'arrêta sur le breuvage rouge au fond du récipient. J'hésitais à parler, à lui en dire plus. Personne n'était au courant du lien qui nous unissait avec Alice. Mais pourtant j'avais 330 ans maintenant, et jamais je n'étais resté assez longtemps à un endroit pour me faire un ami cher. Si bien que je pouvais dire aujourd'hui que Cesar était mon seul véritable ami depuis de longues, longues années. J'avais bien rencontré des personnes oui, des vampires principalement. Mais Alice et moi-même avions vécu une vie de nomade, si bien que j'avais continué lorsque j'étais parti seul. J'avais parcouru le monde solitaire et renfermé, sans jamais m'arrêter sur une personne. Peut-être avais-je finis par croire que l'amitié faisait aussi mal que l'amour, que nous n'étions fait que pour nous détruire les uns les autres. Mais j'avais tord. Comme il existe des coups de foudre en amour, il en existe en amitié. Je pris une profonde inspiration et levais le visage pour croiser son regard perçant, presque envoûtant. « Elle n'est pas une simple histoire de bureau mon ami. Elle est mon Infant. Et... Malheureusement je n'ai pas été le meilleur créateur qui existe en ce monde. » D'un geste rapide je terminais mon verre. Ce sang, aussi délicieux soit-il semblait me délier la langue. Je ne parlais que rarement d'Alice... Et puis je me doutais que son frère Seth l'avait mis au courant de l'état dans lequel il avait trouvé Alice. Dépressive, suicidaire et brisée. Voila dans quel état Le Chevalier Noir l'avait ramené d'Ecosse, dernier lieu ou je l'avais abandonnée. Sous son regard, je baissais les yeux et pris place dans le fauteuil derrière moi. J'espérais qu'il n'allait pas me sortir une litanie de Nous faisons tous des erreurs. Comme j'entendais souvent. Un instant mon attention se reporta sur Riley, où était elle à ce moment ? Sûrement enfermé dans un des cachots du palais. Son jugement n'allait pas traîner c'était sur. Ce ne serait que justice. Je l'avais prise en grippe quand, un soir apprenant le prénom de la poupée blonde qui hantait mon esprit, elle c'était permise de venir sous mon toit piquer une crise des plus violences. Si je supportais les pics de jalousie d'Alice car je les trouvais adorables, ceux de Riley m'avait mis dans une colère noire. Par pur esprit de vengeance j'allais demander une condamnation horrible, lente et douloureuse pour elle. « Enfin... Il ne sert à rien de t'ennuyer avec mes histoires Cesar. Tu as bien autres choses penser. » Je lui offris un sourire amical alors que je prenais une autre cigarette dans mon paquet. Je fumais trop, beaucoup trop mais à cet instant j'en avais besoin. Je craignais qu'il me reproche l'état catastrophique d'Alice lorsqu'elle était arrivée au Palais. Pourtant je savais qu'il aurait raison de m'en vouloir d'avoir brisé une femme comme elle. Une des employées qu'il appréciait le plus m'avait-on dit. J'allumais ma cigarette et le fixais, m'attendant à tout, le meilleur comme le pire .

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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyMar 23 Oct - 3:36


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aucune route n'est longue aux côtés d'un ami... ▬ Le bonheur. La béatitude. Qu’en connaissait réellement Cesar Bridgestone? ... Entre vous et moi, il ne connaissait ces mots que de simple littérature puisque les ressentir lui est complètement... Impossible! Serais-ce une pure exagération de dire que Cesar vit par procuration à travers le bonheur et la joie de vivre d’autrui? Serais-ce mentir de dire que Cesar aurait aimé pouvoir être lui-même témoin d’un tel sentiment de bonheur, de gratitude, d’euphorie? ... Dans un monde idéal, il aurait aimé être capable de ressentir le bonheur et l’amour! Dans un monde idéal, il serait peut-être apte a aimer, à faire battre ce cœur de pierre qu'il possède ... Mais dans ce monde, ce sont deux mots qui viennent à lui donner la pire des nausées. Un haut le cœur tellement incontrôlable qu’il s’abstient même d’y penser. Oh, détrompez-vous! Que son meilleur ami soit heureux réjouit Cesar! ... Mais il ne l’envie pas pour autant. « Oui Cesar je suis heureux. Ton approbation me touche tu sais... Ton jugement m’est tellement important. », prononce John qui, avouons-le, flatte Cesar. Mentir serait dire qu’il n’apprécie par ce sentiment d’autorité qu’il exerce sur les autres... Seulement, avec John, c’est différent. Bien qu’il demeure l’un des Rois de Heartkiller, il n’a pas ce besoin omniprésent d’être « Cesar le Roi » .... Mais tout simplement : Cesar. Chose qu’il apprécie malgré son éternelle indifférence.

« Elle n’est pas une simple histoire de bureau mon ami. Elle est mon infant. Et... Malheureusement je n’ai pas été le meilleur créateur qui existe en ce monde. », aussitôt, Cesar fait le lien avec l’état d’Echo-Alice et ce que vient de lui avouer John. Sans nécessairement pêcher dans la marre à détails, Cesar devait se douter d’une conclusion très amère afin qu’Echo-Alice soit emmenée au palais dans l’état dans lequel elle était. Entre vous et moi, l’une des seules fois où Cesar était empathique envers un second être était le soir où Echo-Alice fut emmenée entre les murs de son palais. Les ténèbres l’envahissaient et elle se faisait lentement engloutir par les abysses d’une douleur qui semblait ne pas avoir de fonds. Ceci étant dit, Cesar va-t-il accuser son ami? Ciel, non. Et il n’allait pas du tout le sermonner, très peu pour l’Empereur! Plutôt que de prononcer le moindre mot, du moins pour l’instant, Cesar pousse un bref soupire en plongeant dans les réminiscences de l’arrivée d’Alice... De cette Lily, celle pour qui il a proposé un emploie. Celle qu’il a vu se lever tranquillement de sa chute... Et celle qu’il voit debout, fièrement... Et il comprend maintenant que c’est grâce à John que le sourire est tracé à ses fines lèvres rosées. Il comprend maintenant que c’est grâce à John que brillent ces étoiles à travers son regard azuré. Il comprend maintenant que c’est grâce à John qu’elle est.... Heureuse? ... Est-ce ça l’amour? Est-ce une lueur de bonheur qui brille non seulement dans les yeux de son meilleur ami mais celui de sa bien-aimée aussi? Décidément, Cesar n’en saura rien. Un sourire anime ses lèvres alors qu’il hoche positivement la tête, ne pouvant vraiment verbaliser sa compréhension. En même temps, un être qui n’a jamais aimé ne peut parler d’amour. Un être qui n’a jamais aimé n’arrivera jamais à comprendre que lorsqu’il sera prisonnier d’Aphrodite elle-même.

« Peut-être ne suis-je pas le mieux placé afin de juger ceci, John, mais... L’important n’est pas ce que tu as fait jadis. Le passé appartient, justement, au passé. Tout ce qui importe, mon ami, c’est le présent. Contente-toi de le chérir afin de pouvoir tracer les pages de votre avenir... », insiste-t-il sur le mot « votre ». Extirpant la dernière goûte de sang de son verre, Cesar se lève en empoignant son manteau. « Enfin... Il ne sert à rien de t’ennuyer avec mes histoires Cesar. Tu as bien autres choses à penser. », formule John alors que Cesar lui accorde un sourire. « Je te ferai part des préparatifs pour l’exécution de cette Riley. D’ici-là, je t'assure qu’il faut beaucoup plus que des histoires de cœur pour m’ennuyer, John... », un clin d’œil à John avant de s’avancer vers la porte et de l’ouvrir... Mais avant de sortir, il se tourne face à John, un sourire amusé aux lèvres... « Ce verre de sang était sublime... »

[...]

« Votre Majesté! », la voix de Kyle Webber retentit dans le Hall alors qu’il s’avance précipitamment vers Cesar, tenant bien fermement un document sous son aisselle. « Kyle. », prononce Cesar alors qu’il continue sa route vers son bureau, n’accordant aucune importance à la présence très envahissante de ce conseiller. « Votre Majesté je dois vous montrer quelque chose... C’est d’une importance cruciale... » déblatère-t-il alors que Cesar ouvre la porte de son bureau. Agacé, il se tourne vers Kyle, les sourcils froncés. « Est-ce que cela peut attendre à demain? Je suis très occupé, Kyle, et je n’ai pas le temps de m’occuper des cas de - » « C’est concernant votre avocat, Votre Grâce... Concernant John Constantine... Faites-moi confiance, vous voulez lire ceci.. »John?! Intrigué, Cesar empoigne le document des mains de Kyle et commence à le feuilleter... Jusqu’à ce qu’il s’arrête sur l’une des pages. Serrant les mâchoires et freinant une pulsion plus que meurtrière, Cesar lève les yeux vers Kyle. « C’est impossible », siffle l’Empereur entre ses dents serrées. « Je vous assure, Votre Majesté. Les sources sont fiables. » « Qui d’autre est au courant à propos de cette aberration? » réplique aussitôt Cesar. « Andrew Hopkins et moi-même, votre Majesté... », l’Empereur considère son conseiller pendant quelques secondes avant de hocher la tête positivement en un geste entendu. Pesant sur l’intercom, la voix de sa secrétaire, nulle autre que Rozen Blackout, se fit entendre avec froideur. Décidément, elle n’est toujours pas passé outre la décision de Cesar de tuer Riley... Très franchement, cela lui passe dix pieds par dessus la tête. « Envoyez-moi Andew Hopkins et John Constantine immédiatement » ordonne-t-il. La soirée s’annonce très mouvementée.




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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyMar 23 Oct - 20:52

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Un silence de plomb tomba sur le salon, me mettant mal à l'aise face à l'empereur qui, maintenant, semblait loin dans ses pensées. Ma déclaration eut le mérite de le faire taire et surtout, il partit fouiller dans ses souvenirs. Nul doute qu'il devait penser à la première fois qu'il avait vu Alice et l'état catastrophique dans lequel elle était. Sans Seth elle ne serait plus maintenant... Sans Seth je n'aurais plus aucune raison de vivre. Loin de me sermonner mon ami ajouta « Peut-être ne suis-je pas le mieux placé afin de juger ceci, John, mais... L’important n’est pas ce que tu as fait jadis. Le passé appartient, justement, au passé. Tout ce qui importe, mon ami, c’est le présent. Contente-toi de le chérir afin de pouvoir tracer les pages de votre avenir... » Un fin sourire naquit sur mes lèvres, notre avenir... En ces mots je sentais une promesse éternelle se sceller dans le temps. Il était certain que si Alice le voudrait, nous passerions le reste de notre éternité ensemble. Je vis Cesar se lever et prendre son manteau. « Je te ferai part des préparatifs pour l’exécution de cette Riley. D’ici-là, je t'assure qu’il faut beaucoup plus que des histoires de cœur pour m’ennuyer, John... » Il s'avança vers la porte d'entrée et, sans que je n'ai eu le temps de bouger l'ouvris pour partir. Un dernier sourire échangé avant qu'il n'ajoute, d'un air amusé. « Ce verre de sang était sublime... » Un rire m'échappa alors qu'il sortait pour rejoindre le palais. Toujours une petite note d'humour pour détendre l'ambiance.

Je me sentais soulagé de cet échange avec mon empereur et ami. Heureux aussi qu'il prenne si bien ma relation avec Alice, je me doutais que l'envie de faire un commentaire sur son état l'avait frôlé mais par respect il n'avait rien dit. Cela m'avait fait du bien de ne pas sentir un regard accusateur dans mon dos, je savais maintenant qu'avec Cesar je pouvais tout lui dire et tout lui confier il n'allait pas me juger. Enfin tout... Il y avait des limites et pourtant ce soir elles allaient entre franchis. Avec un sourire sur les lèvres je partis vers ma chambre afin de me changer, j'étais en bermuda et tee-shirt et l'envie de voir Alice me titillait. Je saisis à la volée un jean et une chemise avant de me changer rapidement. Un dernier coup d’œil dans le miroir pour me coiffer et me parfumer puis je partis vers le salon pour récupérer mon téléphone. Mais en arrivant deux gardes de l'empereur m'attendaient à l'entrée. Mon regard se posa sur Azur qui semblait aussi déstabilisée que moi, rarement l'empereur envoyait ses gardes chercher quelqu'un chez lui. La situation devait être grave. « Monsieur Constantine ? Nous avons ordre de vous conduire au palais. Sa Majesté vous demande. » Je hochais la tête et après avoir récupéré mon portable les suivis dans le silence le plus complet. Nous arrivâmes rapidement au château et pourtant je ne me sentais pas à l'aise. Cet endroit que j'adorais car il m'inspirait paix et sérénité, me semblait agressif à cet instant. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Nous arrivâmes à la porte d'entrée du bureau de Cesar et, après avoir soufflé un bon coup je toquais sur l'immense porte en bois brun.

La permission d'entrer ne se fit pas attendre et je m'exécutais en refermant la porte derrière moi. Je me tournais vers l'empereur pour me retrouver face à un Cesar complètement transformé. Lui qui quelques minutes auparavant semblait amical, affichait un air colérique et renfermé que je ne lui connaissais pas. Près de lui Kyle Webber et Andrew Hopkins arboraient un sourire qui ne m'annoncait rien de bon. Ce premier m'en voulait depuis qu'au KillerBurger l'empereur avait piqué une colère et, que cette fois-ci j'avais été le seul à l’empêcher de tuer ma serveuse. Une vieille jalousie enfantin dont je n'avais pas prêté attention et à tord apparemment. Andrew Hopkins lui c'était bien plus récent. Le soir de la ré-ouverture du KillerBurger il c'était permis de danser trop près d'Alice. Malgré mon avertissement il avait continué ses attouchements déplacés. Hors de moi je l'avais saisis à la gorge et l'avais envoyé contre une des tables contre un mur. Les deux hommes m'en voulaient je le voyais mais surtout ils étaient fier d'eux. Ils avaient trouvés quelque chose sur moi j'en étais sur et certain... Je marchais jusqu'au bureau de Cesar et lui fis une révérence. Mon regard se posa sur lui et, en croisant ses yeux un frisson glacé m'envahit. J'étais déjà mal à l'aise mais à cet instant je n'avais qu'une envie c'était fuir. « Majesté vous m'avez fait demander me voici devant vous. Que puis-je faire pour vous servir ? » J'espérais que le ton de ma voix ne trahissait pas mon angoisse même si, sous le regard de Cesar elle montait de plus en plus. Je n'avais rien fait pour justifier la colère de mon empereur car je savais que je lui étais fidèle. De ce fait je devais fouiller plus loin... Loin dans ma mémoire et dans mon passé. Une seule chose pouvait justifier la colère de mon ami et je me doutais de la raison. Il y a 300 ans de ça j'avais tué mes créateurs. Ces 3 vampires qui m'avaient offert l'immortalité pour les servir étaient mort de mes mains. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient mutilés mes parents et qu'ils c'étaient acharnés sur moi avant de me transformer.

La meurtre de son créateur était une peine grave et les vampires que je jugeais pour ça étaient nombreux. Mais ce soir c'était moi le coupable et le pire, je n'avais pas tué un seul vampire mais plusieurs. Pour cela la peine de mort m'était inévitable. Je baissais le regard et aperçu le dossier dans les mains de Cesar. Contenant sans doute les noms de mes 3 victimes. Je pensais avoir efface toutes les preuves mais apparemment j'en avais oublié certaine. J'étais prêt à accepter mon jugement car il me semblerait juste, en aucun cas je n'avais droit à un traitement de faveur et la loi était formelle. Quiconque tuera son créateur sera puni de mort également. Une seule pensée me fit mal. Alice... Mon amour je suis désolé. J'emporte avec moi nos souvenirs et tes sourires. Tu auras été le seul et l'unique amour de ma vie, rien n'est assez fort pour exprimer tout les sentiments que je te porte. Sebastian mon fils... Alice occupe toi de lui il est ma perle. Fais en sorte qu'il ne m'oublie pas c'est la seule chose que je te demande. Reste fier et droit mon fils, profite de chaque minute car la vie ne se vit qu'une fois, même si nous avons l'éternité. Lisbeth... Je ne pourrais pas te voir heureuse dans les bras de Mathias, mais de l'enfer où je serais je penserais à toi sois en sure. Ma petite soeur je veillerais sur toi, je serais ton ombre. Alice était la seule au courant de ce crime et jamais elle n'en avait parlé. J'étais sur que ce n'était pas après elle que Kyle et Andrew avaient appris ce meurtre, même sous la torture elle n'aurait jamais parlé. Sûrement les archives oui... Sans doute. « Je connais les raisons de ma présence ici Cesar. » Inutile d'enfiler le masque protocolaire nous n'étions que 4. Par soucie de confidentialité l'empereur avait fait sortir ses gardes avant que je n'arrive. Je cherchais mes mots car j'avais une dernière requête à lui formuler. « M'accorderas-tu une faveur ? J'aimerais la voir avant... » Avant d'être emporté au cachot... Avant d'être jugé et tuer. Voir Alice une dernière voir, goûter à ses lèvres avant que la mort ne m'emporte. Partir avec, comme dernière image, son doux visage. Oui c'était la seule chose que je voulais et j'espérais qu'il ne me la refuserait pas. Même si j'avais un doute car Cesar n'était pas du genre à offrir des faveurs aux traîtres car au fond, c'était un peu ce que j'étais.

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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyVen 26 Oct - 2:37

Par mon idiotie suprême, ce post est, malheureusement, MORT. Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John 2141597702


Dernière édition par Cesar I. Bridgestone le Mer 31 Oct - 2:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyDim 28 Oct - 19:38

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Froid et cassant. Je ne l'avais jamais vu comme ça enfin... Pas avec moi. Je pensais notre amitié incassable et je me trompais. Certes je lui avais caché le meurtre de mes créateurs mais c'était il y a bien longtemps. Et puis maintenant Cesar savait tout sur ma vie rien ne lui était caché. Mon regard se pose furtivement sur l'arme qu'il va utiliser contre moi. Un pieu en bois doté d'une lame en argent. Je vais avoir mal oui c'est sans aucun doute. Mais ce n'est rien contre la peine que je sens monter en moi. Pas que j'ai peur de la mort non... Mais j'aurais aimé quitter le monde autrement. « Je ne savais pas que ma soirée allait se conclure de cette façon. » Je hoche la tête sans oser répondre alors que son regard froid se pose encore une fois sur moi. J'ai l'impression d'être un enfant fautif. Sauf que ce soir la punition ne sera que plus sévère encore. « Mais j'imagine que là réside la beauté de ce que nous appelons les « imprévus » , n'est-ce pas?.. Il faut croire qu’on ne laisse pas assez de place aux imprévus dans notre longue existence... On planifie tout. On calcule tout.. Et lorsqu’une petite chose arrive à chambouler ce tracé que nous nous sommes faits, nous voilà dans l’univers des imprévus... » Il est déçu et tellement blessé. Je le vois dans son regard et je m'en veux de lui causer ça... J'aurais mieux fais de ne jamais venir sur cette île. Lily serait peut-être mieux et Cesar ne se sentirait pas aussi blessé qu'à cet instant. Oui... J'aurais mieux fais de ne jamais poser un pied ici. Mais d'une toute petit voix je lui demande de voir Alice une dernière fois. Son « Non. » catégorique me donna l'impression d'être brûlé à l'argent pur.

Je sentais le sourire de Kyle Webber et son regard mauvais. Il devait être heureux il avait gagné. Je n'étais plus une menace auprès de l'empereur. J'allais bientôt mourir et pourtant je ne regrettais rien. Si je pouvais revenir en arrière je ne changerais rien enfin... Si. Des petits détails et ma manière d'aimer Alice mais dans ce meurtre, je ne changerais rien. Pas une seule fois le regret à traversé mon esprit alors que je pensais à ces meurtres. Pas une seule fois... « La confiance n’est pas quelque chose qui nous est immédiatement accordé. La confiance s’acquiert à travers le temps. Une trahison d’une ampleur aussi importante est répréhensible, par la loi de Heartkiller, uniquement par la mort ultime. C’est triste de voir quelqu’un à qui nous avions accordé toute notre confiance, nous trahir de cette sorte... » Ses paroles me faisaient si mal que je senais les larmes me monter au yeux. Mais je n'allais pas leur accorder le plaisir de me voir pleurer non, plutôt mourir. C'est justement ce qui allait se passer dans quelques minutes... « Fais moi payer qu'on en finisse... Je ne mérite que ça, ton jugement sera juste et bon. » Je relèvais le regard pour croiser celui de mon empereur qui n'exprimait aucune émotion. Il s'approcha de nous 3 avec le pieu dans la main et j'avais l'impression de le sentir s'enfoncer en moi alors qu'il ne m'avait même pas touché. Mais le pieu que je sentais s'enfoncer c'est le remord. De lui avoir causé de la peine et des tords... Et c'est sûrement la pire arme qui puisse exister. Qui pouvait dire que les vampires ne ressentaient aucune émotion ? C'était totalement faux. Je vis sa main se lever alors que je fermais les yeux, m'attendant à sentir le coup fatal. Hors je ne sentais rien venir juste... Une odeur de sang qui envahit l'air. J'ouvrais les paupières pour apercevoir Cesar planter son pieu dans le cœur mort de Kyle Webber, le réduisant en poussière. « Triste sort pour un triste individu » Mais... Bon dieu qu'est ce qu'il fait ? Il ne restait rien à la place des deux hommes à part du sang... Complètement pétrifié je n'arrivais pas à quitter des yeux mon ami alors que, rapidement il se saisit du dossier et le jettait dans les flammes. Réduisant la seule preuve de mon crime à néant.

Il venait de me sauver. Mon empereur qui faisait respecter la loi, qui ne supportait pas le mensonge et surtout le meurtre de son créateur vienait de me sauver... D’empêcher que je me fasse tuer. J'avais un traitement de faveur alors que je ne le méritais pas. « ... Personne ne le saura... Je te le promets. » Sa phrase me fit sortir de ma léthargie alors que je m'approchais de lui en évitant les flaques de sang des deux anciens conseillers. Pourquoi m'avoir sauvé moi ? Alors que ces deux hommes lui étaient fidèles depuis des années. Je n'étais à ses côtés que depuis quelques mois et, même si il saivait à quel point je lui serais fidèle je ne méritais pas ça... Je ne méritais pas tant de compassion de sa part. Je me posais devant lui alors que les flammes se reflètent dans ses yeux. Toute lueur de colère avait déserté son regard il ne restait... Qu'une tristesse et une profonde fatigue que je ne lui connaissais pas. Quelques gouttes de sang perlaient sur sa joue, avouant ses actes de la soirée. Je cherchais au fond de ma poche un mouchoir en tissu et, l'ayant trouvé j’effacais les dernières traces d’hémoglobine. « Pourquoi moi Cesar ? Je méritais de mourir. » Phrase à peine murmuré car j'étais perdu. Je ne comprennais pas ce que j'avais pu faire pour mériter tant de clémence de la part de l'empereur d'Amérique. Je jetais le mouchoir au feu d'un geste distrait. Les vampires pouvaient être en état de choc ? Car c'est exactement comme ça que je me sentais à cet instant. Complètement choqué par son geste. « Ils étaient tes conseillers. Je ne suis pas digne de tant de compassion de ta part... Mais merci... » J'étais en vie et je ne le réalisais pas. Peut-être étais-je mort mais je ne m'en rendais pas compte ? L'enfer ressemblait à ça ? L'enfer était si... Réel ? Je sentais tout, la chaleur du feu contre ma peau, le chagrin qui serrait mon cœur qui ne battait plus depuis 300 ans. C'était peut-être ça l'enfer non ? Condamné à ressentir les mêmes sentiments... Condamné à souffrir sans répit. Mes yeux croisèrent une nouvelle fois les siens et je me sentais soulagé de ne plus voir toute cette colère qu'il avait quelques minutes auparavant. Pourtant je lui devais la vérité... Il la méritait plus que n'importe qui. Mais je n'osais pas parler peut-être qu'il n'en avait rien à faire, ça ne l’intéressait pas sans doute. Il venait quand même de tuer ses deux conseillers pour moi. Tant pis je tentais quand même et si vraiment il ne voulait pas m'écouter il me le fera comprendre. Je pris une grande respiration avant de parler. « Tu sais j'ai conscience de ce que tu as fais pour moi ce soir... C'est une preuve d'amitié tellement belle que je ne sais pas si je la mérite. Tu es mon meilleur ami Cesar, et sûrement l'un des rares pour qui je donnerais ma vie sans hésiter. Je te dois les raisons de ce meurtre qui est inexcusable... » Cela me coûtait de lui parler, c'est comme si après chaque mot que je prononçais je retombais dans mon passé et il n'en était que plus douloureux encore. « Un soir 3 hommes ont tapés à la porte de notre demeure, demandant asile pour la nuit. Ils étaient 3 vampires plus sanguinaire encore que tu ne peux l'imaginer et... Pendant la nuit ils ont torturés et massacrés mes parents. Suite à ça ils m'ont transformés tout les trois... Si bien que je ne sais réellement qui était mon créateur enfin bref... Ils me voulaient comme une sorte d'esclave ou je ne sais quoi. Je me suis violemment rebellé et je suis partis... J'ai passé les 30 premières années de ma vie de vampire à les traquer et les tuer. » Je fis une pause et tournais mon regard vert la cheminée. Je fixais les flammes qui dansaient lentement dans mes yeux. « Je ne cherche pas à trouver une excuse ni quoi que ce soit... Juste... Mes parents étaient tout ce que j'avais. J'ai refusé de me marier tant que je n'avais pas trouvé la bonne. Je vivais et je m'occupais d'eux car ils étaient déjà âgés à l'époque. Ils ne méritaient pas une mort si lente et douloureuse... Qu'ils s'en prennent à moi je m'en moquais. Mais pas eux... » Je connaissais Cesar et son caractère et je savais qu'il en fallait beaucoup pour l'émouvoir. Ce n'était pas ce que je cherchais juste lui expliquer ce qui m'avait poussé à cet acte. « Et puis tu connais la suite ! Il à fallut que je devienne vampire pour rencontrer la femme de ma vie... Comme si tout était lié finalement. » De ma main droite, je vins caresser les flammes dans la cheminée. Ma peau brûlait lentement, pourtant je ne ressentais rien et puis... J'adorais le feu. J'aimais sa couleur, sa chaleur et la façon sensuelle dont dansaient les flammes sous mes yeux. Je repris ma main des flammes et regardais la peau guérir, reprendre sa couleur d’albâtre. « Oui tout était lié... » Encore une fois nos regards se croisèrent et, comme le protocole le voulait lors des grands événements je posais un genoux à terre. Par ce geste je le remerciais et surtout je me mettais en position de faiblesse devant lui. La soumission la plus complète. Mais c'était aussi un acte de dévouement et de respect que l'on doit à un empereur aussi illustre que lui.

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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyMer 31 Oct - 2:31


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aucune route n'est longue aux côtés d'un ami... ▬ « Pourquoi moi Cesar ? Je méritais de mourir. Ils étaient tes conseillers. Je ne suis pas digne detant de compassion de ta part... Mais merci... » « Ne dis pas de conneries, John... Toi, plus que n’importe lequel des mes zombies de conseillers, le mérite... Et... », Cesar pousse un très bref soupire alors que son regard se scelle à celui de John. Il hausse les épaules alors que les mots sortent d’un naturel qui dépasse l’Empereur... « ... J’ai besoin de toi, John. Plus que tu ne le crois.. », souffle-t-il sous un ton clamait presque le désespoir. John n’est pas qu’un simple conseiller aux yeux de Cesar, détrompez-vous! Ce qu’il représente va bien au delà d’un simple lien professionnel. Voilà pourquoi il prend la peine d’écouter l’explication de celui qu’il considère comme son meilleur ami plutôt que de couper son discours et passer à autres choses. « Un soir 3 hommes ont tapés à la porte de notre demeure, demandant asile pour la nuit. Ils étaient 3 vampires plus sanguinaire encore que tu ne peux l'imaginer et... Pendant la nuit ils ont torturés et massacrés mes parents. Suite à ça ils m'ont transformés tout les trois... Si bien que je ne sais réellement qui était mon créateur enfin bref... Ils me voulaient comme une sorte d'esclave ou je ne sais quoi. Je me suis violemment rebellé et je suis partis... J'ai passé les 30 premières années de ma vie de vampire à les traquer et les tuer. »

FLASHBACK –
« Je vais voir mère.. », Bridgestone Senior pousse un long et profond soupire alors qu’il pose son regard sur le journal qu’il tenait entre ses mains. « Je ne sais pas pourquoi tu t’attaches à cette humaine, Cesar... Lâche prise... Elle ne représente plus rien », empoignant son manteau, Cesar n’accorde un dernier regard à son père alors qu’il traverse le seuil de la porte d’entrée de leur demeure. Il n’en a que faire des leçons de morale de son père... Cesar a toujours été attaché à sa mère et cela ne changera jamais. Il voue une affection pour cette femme même s’il n’a pas grandit à ses côtés... Et même si elle n’a servit à son père que d’un soir bien arrosé. Mais à peine a-t-il traversé la forêt le séparant de la demeure de sa mère qu’une odeur de fumée le statufia. Un engourdissement s’empare de son être, un engourdissement qui fait son chemin de sa tête jusqu’à ses orteils...

Sans perdre la moindre seconde, se met à courir d’une vitesse phénoménale jusqu’à atteindre l’horreur qui se tient devant ses yeux. La demeure de sa tendre mère croule sous les flammes qui l’engloutissent. « Maman..? », susure-t-il alors que, horrifié, il n’arrive plus à se mouvoir. « MAMAN?! MAMAAAAAN!! », hurle-t-il à s’époumoner avant de s’élancer vers la maison en feu. Mais avant de traverser les flammes, il heurte un corps... Celui de son père. « C’est terminé, mon fils... C’est terminé.. » « Non... », murmure Cesar en un souffle à peine audible. Ses traits se crispent par la tristesse et l’abattement alors qu’il tente de se défaire des bras fermes de son père. « LAISSE-MOI LA VOIR !! LAISSE-MOI LA CHERCHER !! PÈRE JE PEUX Y ARRIVER ! », hurle-t-il, essayant de le convaincre. « LAISSE-MOI !!! LÂCHE-MOI, PITIÉ, LÂCHE-MOI! », supplie-t-il, les larmes ruisselant le long de ses joues diaphanes. Mêlé au crépitement des flammes, les sanglots de l’adolescent sont perçants. « C’est de ta faute! », déclare-t-il alors qu’il foudroie son père du regard. « Tu ne l’as jamais aimé! Tu m’as même dit de lâcher prise! TU AS FAIT ÇA!! C’EST TOI! » « CESAR!... Calme-toi, mon fils! ... Il n’y a plus rien que nous puissions faire... », le menton tremblotant, Cesar serre les mâchoires alors que ses paupières se ferment. « La vengeance, mon fils, est un plat qui se mange incroyablement froid.. », ouvrant les yeux, Cesar observe les flammes ronger la demeure.

[QUELQUES ANNÉES PLUS TARD]

Du revers de la main, Cesar essuie ses lèvres des gouttes d’hémoglobine y figurants. Un hurlement retentit dans l’étroit cabanon alors que l’un des trois humains se raidit. Soudainement, une idée traverse l’esprit de Cesar alors qu’il leur tourne le dos. Se faisant interpellé par les trois hommes alors qu’il s’avance avec nonchalance vers la porte d’entrée du cabanon, il empoigne une serviette avec laquelle il essuie du mieux qu’il peut tout le sang figurant sur ses mains, coulant lentement le long de son avant bras. Bridgestone Senior, figurant à l’extérieur du cabanon, vient alors à la rencontre de son fils et sans prononcer le moindre mot, Cesar poursuit sa route vers leur demeure. Se faisant accoster par l’un des hommes les ayant accompagnés, Cesar lui ordonne, froidement, « Brûles-les »
– FLASHBACK
Immobiles tous les deux, Cesar écoute l’explication de John alors qu’il revient de son moment de réminiscence. Ce ne fut pourtant pas si difficile pour Cesar de comprendre ce qui a provoqué cet excès de rage chez John, l’ayant poussé à commettre son crime... S’il pouvait, Cesar ferait tout de son possible afin de dire à sa mère à quel point elle lui est chère. Cesar livrerait son âme afin de la revoir une dernière fois... Afin d’entendre une ultime fois le timbre de son rire, l’entendre lui prononcer de sa voix naturellement mélodieuse à quel point elle l’aime... l’entendre prononcer son prénom mêlé à un rire ou même un soupir... Sentir ses bras l’entourer en une énième étreinte. Rien ne lui a été plus cher que sa mère. Jamais a-t-il aimé un autre être comme il a aimé sa mère. « Qu’ils s’en prennent à moi je m’en moquais. Mais pas eux... Et puis tu connais la suite ! Il a fallut que je devienne vampire pour rencontrer la femme de ma vie... Comme si tout était lié. Oui tout était lié... » Lorsqu’il vit John poser l’un de ses genoux par terre, Cesar ferme les yeux, sachant exactement ce que signifie cet acte. Bien plus touché par les aveux que par cet acte révélateur, l’histoire et l’honnêteté de John ont su éveillé en Cesar un passé qu’il s’est juré d’endormir éternellement. Cette marque de confiance vaut pour Cesar tout l’or du monde. Soudainement, Cesar s’accroupit à la hauteur de John... Un acte qui, en lui-même, est très inhabituel pour un membre de la famille royale lorsqu’un être se prosterne. Cesar glisse une main au niveau de l’épaule de John alors que l’ombre d’un sourire anime ses fines lèvres. Leurs regards se cherchent, l’un perdu et l’autre... Enfin retrouvé. Cesar hoche positivement la tête alors qu’il murmure « Rien n’est plus puissant que les liens nous unissant à notre famille... Pas même les lois d’un Royaume.. », assure Cesar. Invitant John à se relever, il s’avance vers les deux corps, désormais qu’un tas de centre épars. « John? », demande Cesar alors qu’il pivote vers son ami. Hésitant quelques brèves secondes, il demande enfin « C’est comment être... Heureux? Qu’est-ce que le goût du bonheur? », souffle-t-il enfin.


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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyVen 2 Nov - 20:24

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Cesar & John
« Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. »

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« Ne dis pas de conneries, John... Toi, plus que n’importe lequel des mes zombies de conseillers, le mérite... Et... » Sa phrase à le mérite de me faire sourire alors que ses yeux se scellent aux miens. Et ? Et quoi ? Par respect j'attends qu'il parle je ne le force pas. Je vois bien que ces mots lui coûtent beaucoup car il n'a pas l'habitude de les dires. « ... J’ai besoin de toi, John. Plus que tu ne le crois.. » Je ne m'attendais pas à une telle déclaration qui me va droit au cœur. C'est bien plus qu'un besoin professionnel. C'est de l'amitié, vraie et simple. Pure tout simplement entre nous deux. Une vraie amitié comme je n'en ai jamais connu. Pendant mon récit je le vois changer de tête, son regard s'assombrit comme si il glissait dans ses pensées plus obscures et beaucoup plus douloureuses. Il me comprend... Il connaît cette douleur je le vois dans ses yeux. Pourtant je ne peux m’empêcher de me sentir coupable de lui raconter cela, car à cause de mes dires il souffre aussi. Je ne sais quel souvenir est encore brûlant en mon ami pour le faire souffrir, je n'ose pas lui demander. Cela ne me regarde pas et ça fait parti de son passé. Je sais que tout le monde le considère comme un être sans cœur et sans remord mais c'est faux, c'est tellement faux. Cesar ne peut pas se permettre de ressentir de l'empathie il est l'empereur, et son jugement doit être juste et bon. Sans favoritisme pour une quelconque personne. Enfin... Normalement ce devrait être comme ça. Si il respectait cette loi alors je serais mort à l'heure qu'il est, et ses deux conseillers seraient couronnés de gloire pour avoir découvert un traître parmi les proches de sa Majesté. C'est ce qui se serait passé si Cesar n'avait pas eu de cœur ni d'empathie... Si il n'avait pas une par de bonté en lui. Il l'a j'en suis sure. Mais il ne peut se permettre de l'exploiter et cela je le comprends. Certain s'en serviraient contre lui sans doute... Pourtant il ose s'ouvrir à moi. Il n'est plus l'empereur mais l'ami à mes côtés et pour cela, je n'aurais de cesse de remercier tous les dieux d'avoir rencontré un être comme lui.

Alors que je m'agenouille devant lui en signe d'offrande, il fait de même pour mon plus grand étonnement. Sa main se pose sur mon épaule et d'un seul coup je me sent mieux. En sécurité. Il me comprend et surtout ne me juge pas. Et voir un roi s'accroupir face à un de ses sujets... La scène est irréaliste. Véritablement. « Rien n’est plus puissant que les liens nous unissant à notre famille... Pas même les lois d’un Royaume.. » Non rien... Absolument rien. Je n'ose répondre à ça je me contente de hocher la tête pour appuyer ses paroles. Lui qui vient d'une grande famille doit connaître cela. C'est sans aucun doute qu'il tuerait pour les siens, et c'est cela que j'ai fait en la mémoire de mes parents. Pas un seul jour je n'ai regretté mon geste. Et même si Cesar m'avait tué ce soir, je n'aurais pas pu ressentir du regret. Cela aurait bafoué la mémoire de mes parents et tout l'amour qu'ils m'ont donnés. Je ne pouvais pas le permettre. Lentement nous nous relevons dans le silence, seul le crépitement du bois résonne dans le grand bureau de mon ami. Ce dernier se retourne et s'avance vers les tas de cendre, dernier vestige de ceux qui était ses conseillers hier encore. « John? » Mon visage se relève à l'appel de mon prénom. Il hésite à me poser une question même si elle lui brûle les lèvres. Allons mon ami parle... Je suis prêt à t'écouter. « C’est comment être... Heureux? Qu’est-ce que le goût du bonheur? »

Je prends un instant pour réfléchir. Que dire à ça ? Le bonheur ressemble à tout, et à rien en même temps. Nous pouvons le voir de différente manière, chacun à sa façon de le comprendre et de l'accepter. Alors je m'avance vers lui pour répondre à sa question. « C'est bien d'être heureux... C'est agréable. C'est un sentiment qu'on ne sait pas expliquer mais... On le sent quand il est là. » Le goût du bonheur... Comme le lui définir ? J'ai l'impression de devoir expliquer un devoir à Sebastian tellement je cherche mes mots. Pourtant cela ne sert à rien car on ne peut pas l'expliquer vraiment, j'ai trouvé mon bonheur en la présence d'Alice à mon côtés. Et pourtant pour d'autres cela semblerait inutile ou futile, souvent le bonheur rime avec l'amour où l'amitié. Enfin dans mon cas c'est certain... Pour mon ami je ne sais pas à vrai dire... Je sais qu'il est fiancé à Jezabel mais en est-il amoureux ? Je ne sais pas et je n'ose pas lui demander. Elle est la future reine et je la connais si peu pour la juger. Je n'ai aucun exemple à prendre pour lui répondre et pourtant... « Le goût du bonheur c'est quand tu te sent si bien, que tu tuerais pour que ta vie ne change pas. C'est quand tu te sent complet, que tu à l'impression d'être vraiment toi. Mais mon ami je ne peux pas te définir le bonheur car tout simplement tout le monde le trouve de différente manière. Mais... » Je m'approche de lui et mon index se pose là ou devait se trouver son cœur. Aucun battement, pas même un soubresaut n'a un jour secoué ce torse et pourtant je ne peux m’empêcher de le trouver humain à cet instant. « Le bonheur tu l'as déjà au fond de toi. Infiniment peut-être mais il est déjà là. Un jour tu sauras ce qu'est le goût du bonheur, et tu en deviendras accroc comme nous tous. Il sera ta drogue et tu ne pourras plus t'en passer. » Je ne doutais pas qu'il allait bientôt le trouver, c'était le mieux que je lui souhaitais. Étant son ami je ne voulais que son bonheur le plus total. Avec un sourire j'ajoute une pointe d'humour, détendant l’atmosphère. « En revanche ce jour là je veux être là, je ne manquerais pour rien au monde de te voir chanter et danser dans les couloirs du palais avec un air émerveillé. » D'ailleurs le jour où cela arriverait, il me faudrait penser à filmer la scène pour en garder un souvenir, bien-sûr je garderais le petit film en cachette, histoire de taquiner mon meilleur ami... « Quand on réfléchit... Le bonheur nous rend idiot. » C'était plus une constatation qu'une remarque. C'était un fait. Le bonheur nous rendait ivre de vivre, accroc à l'amour et idiot... Et pourtant c'était tellement bon.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John   Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami. Cesar & John EmptyDim 11 Nov - 3:38


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John & Cesar




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aucune route n'est longue aux côtés d'un ami... ▬ « C’est bien d’être heureux... C’est agréable. C’est un sentiment qu’on ne sait pas expliquer mais... On le sent quand il est là. », explication, certes, nébuleuse, mais l’Empereur arrive à y comprendre une forme de clarté. Le bonheur ne peut être définit avec précision... Il demeure, d’abord et avant tout, un sentiment! Un état d’âme ! Puisque le bonheur possède une définition purement hétérogène, Cesar comprend parfaitement l’incapacité de John à formuler une réponse claire. Néanmoins, l’avocat prend la peine de poursuivre alors que Cesar l’observe, l’écoutant attentivement lors de son discours. « Le goût du bonheur c’est quand tu te sens si bien, que tu tuerais pour que ta vie ne change pas. C’est quand tu te sens complet, que tu as l’impression d’être vraiment toi. Mais mon ami, je ne peux te définir le bonheur car tout simplement tout le monde le trouve de différentes manières. Mais le bonheur tu l’as déjà au fond de toi. », si son cœur pouvait ne serais-ce que cogner contre sa poitrine, ce moment serait le moment où il l’aurait fait avec une force véhémente. D’un geste entendu, Cesar hoche positivement la tête aux paroles de son ami, un moment de vulnérabilité que l’Empereur n’aurait accordé à n’importe qui. « Infiniment peut-être mais il est déjà là. Un jour, tu sauras ce qu’est le goût du bonheur et tu en deviendras accro’ comme nous tous. Il sera ta drogue et tu ne pourras plus t’en passer. » Et si je suis éternellement condamné à ne ressentir que la noirceur? Et si, dans mon voyage éternel sur cette terre, je n’arrive pas à ressentir ce bonheur duquel tu parles avec rêverie et passion? Parce que, mon très cher ami, le bonheur, Mon bonheur, fut réduit en cendres il y a plusieurs centaines d’années... Sa mère. Cesar ne peut s’empêcher de penser qu’en poussant son dernier souffle, sa mère emporta avec elle toute forme de bonté chez Cesar. Mais là? Ce soir? N’est-ce pas une forme de bonté en toi? Sauver John d’une mort horrible, n’est-ce pas faire preuve d’empathie et de compréhension? Il aurait dû le tuer... Mais où serait Cesar s’il arrivait à perdre John en plus?

« En revanche, ce jour-là je veux être là, je ne manquerai pour rien au monde de te voir chanter et danser dans les couloirs du palais un air émerveillé. », Cesar, à cet aveu, éclate d’un rire sincère. L’image mentale de sa propre personne gambadant à travers les couloirs du palais n’est pas une vision de bonheur ni d’envie, mais plutôt une vision d’horreur! Hochant négativement la tête, Cesar reprend la parole entre deux rires « Je ne suis franchement pas séduit, John! L’humiliation a bien ses limites quant aux membres de la royauté! Et l’idée de me faire caser comme le roi sénile n’est pas du tout tentante! ». En même temps, il y a bien de quoi refuser, non? Un bref soupire émane des lèvres de Cesar alors que son regard se pose sur ces corps en cendres derechef. Alors comme ça, le bonheur nous donne envie de tuer afin de maintenir cet état d’âme... Il donne envie de se livrer, corps et âme, à ses conséquences histoire de le préserver intact. Notre bonheur... Celui qui nous représente, qui nous qualifie, qui nous suit. Cesar est-il fondamentalement malheureux? Désormais, son bonheur réside dans la brutalité. La cruauté. La malveillance et ce désir infaillible de chair. Là est son bonheur. « Quand on réfléchit... Le bonheur nous rend idiot. », Cesar est-il en accord? De mordant la lèvre inférieure, il regard son ami d’un air légèrement contrarié, quelque peu perplexe. Un sourire amusé étire ses lèvres alors qu’il contourne les deux tas de cendres sur le plancher et se positionne derrière son bureau de bois. « Idiot? ... Dans un sens! Le bonheur a la faculté de nous faire perdre notre propre jugement... De nous faire perdre la raison. C’est pour cela qu’il va de pair avec l’amour puisque les deux font le même effet à l’homme, lui procurent une ivresse incomparable... Je ne dirais pas que le bonheur rend idiot, mon cher ami... Je dirai que le bonheur rend vulnérable. », il serre les mâchoires avant de prononcer « Faible » avec un haussement d’épaules indifférent. « Mais il y a quelque chose dans cette vulnérabilité... Dans cette faiblesse... Qui est éblouissant... Remarquablement beau à voir... Il y a même de pauvres âmes qui envies ces êtres heureux, tout comme d’autres qui voient en la profondeur des malheureux une certaine poésie aux verres délicats... », Cesar glisse une main dans les poches de son pantalon. « Dommage que Kyle Webber et Andrew Hopkins n’y gouteront pas... », un nouveau rire s’empare de Cesar avant qu’il appuie sur l’intercom.

« Rozen, veuillez envoyer un esclave à mon bureau », l’Empereur repose son attention sur John, un sourire étirant ses lèvres. « Echo-Alice doit t’attendre, John.... Va la rejoindre, on se voit demain. », John tire une révérence et pivote vers la porte de sortie du bureau, s’avançant vers celle-ci. Cependant, avant que John ne quitte, Cesar l’interpelle. L’avocat pivote une nouvelle fois vers l’Empereur et, finalement, Cesar prononce « Le bonheur peut très bien engendrer l’idiotie et la folie... Mais c’est, étrangement, à travers cette folie que nous y voyons les choses avec nettement plus de clarté... » Partageant un sourire complice, Cesar envoie un clin d’œil à John avant que ce dernier ne quitte le bureau. Quelques secondes plus tard, l’esclave en question entre dans le bureau.« Il était largement temps... Nettoie ce tas de cendres de mon plancher... Si t’es encore là dans cinq minutes, on viendra nettoyer Tes restes... », prononce-t-il avec dédain avant de sortir de son bureau.



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