1492
Comment vous dire simplement les choses : Je suis né. On commence bien l’histoire comme ça. Mes parents étaient considérés comme riches, mais la richesse ne donne pas la santé, ni des miracles. Je suis né, dans un temps ou tout ce que vous pouvez imaginer aujourd’hui était impensable et pourtant… Ma mère mourra en me donnant la vie à Rome, en Italie, malheureusement les avancés technologique n’était pas assez avancer pour la sauver. Mon père prit soin de moi pour deux. Il était merveilleux, décidément le meilleur père qu’on ne pouvait pas imaginer, il était respectueux, croyant et éduqué, chose plutôt rare dans ce temps. L’éducation amène l’argent, l’argent amène… le loisir d’être éduqué. Décidément un véritable cercle vicieux. Mon enfance fut riche, car j’eu droit, comme vous l’aurez deviné à l’éducation. Mon père tenait à ce que je sache le plus de choses possible, car le savoir c’était tout ce qu’une personne pouvait espérer dans la vie après la santé. Je commençai l’école très tôt, à 3 ans, j’étais déjà sous l’aile d’une tutrice qui m’apprit sommairement quelques langues qu’elle savait parler, ce n’était pas des cours, simplement des jeux qui incitaient à la parole, et un enfant ça le cerveau tel une éponge, au fil des ans, mes connaissances furent de plus en plus importante.

Un intérêt plus grand que les autres fit vite son apparition dans mon quotidien. Vous l’aurez deviné, mais, au cas, pour ceux qui ne suivent pas, c’était l’art. J’adorais dessiner, créer et surtout m’informer. J’aimais découvrir et partager avec autrui.

1504
L’année qui changea ma vie. J’avais alors 12 ans lorsque je rencontrai mon futur mentor qui deviendrait toute mon existence. Il était alors, sur une des plus grandes œuvres de sa vie : David. J’étais la béant devant ce maître dans ce que je voulais être dans la vie. De ma voix aiguë je lançai un «wow» ampli d’une admiration sans fin. Peut-être surpris, par ma voix qui n’avait pas encore muri, il se retourna. J’avais capté son attention, sans même le vouloir. «Viens me voir, mon petit», ce fut les premiers mots qu’il me dit. Voyant mon fort intérêt pour son œuvre Michel Ange m’expliqua son art en me montrant comment il procédait. Il fut surpris par mon fort vocabulaire et surtout pour ma connaissance en matière d’art. Il me proposa alors de venir le voir le lendemain.

Très cher journal,

Aujourd’hui j’ai vécu le plus grand honneur que je ne pourrai jamais recevoir dans ma vie. Monsieur Ange m’a nommé assistant de création. Je serai, en d’autres mots, son bras droit, et ce à 16 ans. Je ne peux te dire à quel point je suis ému de cette confiance. Cela fait à peine quelques années que je le regarde travailler et que je viens le voir régulièrement, mais jamais je n’aurais pu imaginer un tel honneur. Une nouvelle vie commence.

C’est ainsi que ma nouvelle vie commença. Je me rendis tous les jours à l’atelier de mon maître où je m’occupai pour commencer de laver le matériel, d’aller l’acheter ou bien tout simplement de faire le ménage de l’atelier. Puis bien vite, je donnai mon avis sur ses créations, puis il me montra quelques trucs. Je devins sont plus brillant élève, ce n’était pas trop difficile puisque j’étais le seul à cette époque. J’étais présent dans ses plus grandes réalisations comme le plafond de la chapelle Sixtine, la sculpture de Moïse et bien entendu le jugement dernier.

1522
Cela faisait maintenant 18 ans que je côtoyais Michel Ange. Notre relation était devenue très complémentaire, peut-être un peu trop. Je l’aimais comme un père et lui comme un fils. Alors que je venais d’avoir 30 ans, une véritable tragédie est survenue. J’étais en visite chez moi père, j’avais pris la décision de rester couché pour la nuit, la décision qui changea le reste de ma vie. Je venais tout juste de m’endormir quand je me réveillai en sursautant, j’avais entendu un gros bruit sourd, mais peut-être était-ce que mon imagination. Je tentai de me rendormir quand j’entendis de nouveau un bruit. Je me levai et me dirigeai vers la chambre de mon père pour voir si tout allait bien. Il y avait une marre de sang sur le sol. Je me rappelle avoir crié et avoir vu trois mecs armés d’un couteau avec chacun un sac, ils étaient venus voler la fortune de mon père. Il avait probablement voulu s’interposer… le dernier geste glorieux qu’il put faire dans sa vie. Je senti une douleur horrible dans ma poitrine puis… plus rien… Voilà comment je suis mort.

Michel savait que je visitais mon père et ne me voyant pas arriver le lendemain il décida de venir me chercher. Voyant que la porte était ouverte, il décida d’entrer. Ce que je ne savais pas sur mon maître… c’était pratiquement tout ! ME voyant gisant sur le sol, mon pouls très faible, il… me transforma… en vampire. Car oui ! Il était un vampire ! Il y a des choses comme ça… Notre complicité ne fit qu’augmenter avec les années, il devint mon mentor vampire. J’étais reconnaissant qu’il m’est transformé, mais en même temps je ressentais une appréhension et une très grande confusion. Ma transformation avait été très douloureuse, comme toute transformation, mais c’était le prix à payer pour rester en vie… enfin si on peut appeler ça être en vie.

1564
Les années passèrent jusqu’au jour où mon maître m’annonça qu’il était en danger… Certain humain l’avait aperçu en train de se nourrir, il avait réussi à s’échapper, mais certain l’avais reconnu. J’allai donc chasser pour lui, mais tandis que j’étais parti cueillir le fruit défendu, un troupeau d’humains enragé se chargea de tuer Michel Ange en un seul coup de pieu… Quand je rentrai fier comme un paon d’avoir trouver le repas idéal, je découvris tout ce qui restait de mon maître, mon progéniteur, l’homme de ma vie, c’était un pieu qui gisait là ensanglanter. Je pleurai d’innombrables jours, ma peine se transforma en une immense haine envers les meurtriers de cet homme qui avait toujours été, et sera le plus grands ! Je devins sauvage, je me nourrissais de chaque humain que je pouvais croiser, j’en voulais à toute la race.

1610
J’errais sans domicile fixe, j’étais devenu un nomade, j’avais parcouru le monde. J’avais fait plusieurs connaissances vampires, c’était très intéressant. Par contre, je n’avais aucune envie de stabilité, je continuai donc en rôder ainsi plusieurs siècles. Je créais à l’occasion quelques œuvres qui ne laissèrent pas leur marque dans l’histoire, mais je n’en avais rien à faire. Je n’avais jamais eu le talent de Michel Ange et je ne l’aurai jamais, mais mon intérêt pour l’art ne s’était jamais atténué. Ma conquête de l’art m’amena partout, je découvris plusieurs artistes et un certain intérêt pour la vente me gagna avec les années.

1820
C’est la guerre ! Détruisons ces fous ! Levinson n’est que des monstres ! Ils sont plus fous les uns que les autres ! J’étais dans les premiers à lever le poing et à me battre. Mais mes connaissances à moi n’était pas celle de la guerre… je me rendis bien vite compte que je n’avais pas l’étoffe d’un dangereux vampire meurtrier de ces siens. Je laissai la chance aux meilleurs d’entre nous de prouver leur engouement. Quand la guerre se termina pour laisser la place au Brigestone, j’étais content et soulager. Mais ma curiosité de voir le nouvel empire Heartkiller me ramena à une vie un peu plus table. Je me dirigeai donc vers le triangle des Bermudes pour y vivre ma vie de Vampire.

Aujourd’hui
Serez-vous là pour le voir ?