Complot, haine, mensonges, c'est toute une histoire de famille!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Feat. Snow Eléazar Bridgestone {Leviathan} & Lorcan Nickolas Bridgestone {Satan} & Satyne Euphoria Bridgestone {Lucifer} ☠ La nuit venait tout juste de tomber sur Heartkiller, la plupart des Vampires s'éveillait en même temps que l'apparition de l'astre lunaire pour enfin profiter de l'obscurité et de leur liberté. D'autres, comme moi, étaient déjà réveillé depuis bien longtemps et n'étaient pas prêt de fermer l'œil! Effectivement nous les Bridgestone ainsi que tous nos conseillers, secrétaires et larbins, étions en train de traiter en justice nombres d'affaires que nous avions laissé de coter depuis que nos confrères Roumains avaient franchis nos frontières dans un but... Amical apparemment... Nous restâmes donc longuement présents dans l'hémicycle où nous faisions la justice et tranchions tout autant de têtes que le sort des condamnés et coupables, jusqu'à très tard dans la journée avant de pouvoir enfin clore un nouveau chapitre et se donner rendez-vous dans deux jours pour continuer à tête reposé. Mais alors que je m'apprêtais à sortir en compagnie de mes frères et soeurs, César m'interpella gentiment « Satyne, mon Impératrice, peux-tu rester un peu s'il te plaît je souhaiterai m'entretenir avec toi », me retournant avec grâce avec un sourire des plus sincère et enjouée illuminant mon visage je m'éloignai de la porte au moment où Esfir suppliait et insistait auprès de Maëlyss pour pouvoir avoir le droit de chouchouter son nouvel esclave en lui donnant l'apparence d'une poupée, comme à ses habitudes. Une fois que la grande salle fut vide, je m'approchai avec volupté vers mon aîné qui étais déjà assis à sa place et semblait bien préoccupé « Que se passe t-il mon frère? Tu sembles bien préoccupés ses temps-ci? Qu'as-tu de si importants à me confier, au point de ne pas vouloir en informer toute la famille? » l'interrogeais-je en semblant des plus inquiètes. Prenant ses mains entre les miennes avec douceur, je m'approchais de lui en lui souriant pour lui montrer qu'il pouvait avoir toute confiance en ma personne. A cet instant, l'Empereur après avoir longuement hésité, m'expliqua tout d'un trait en mêlant à la fois la haine et l'inquiétude dans son discours que j'écoutais d'une oreille attentif avec un visage des plus neutres pour ne rien faire transparaître de mes véritables émotions quant aux paroles de mon frère aîné « [...] Certes nous les avons accepté sur nos terres, ils nous ont promis d'être des plus civilisés et respectueux envers notre population, ainsi que nos esclaves, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'un plan se trame dans notre dos, qu'un drame nous touchant tous ne va pas tarder à être élaboré et voir le jour... Je ne tolérerais guère que l'on touche à la population de l'île, ou que l'on essaye de nous attaquer car malgré nos disputes et confrontations incessantes, nous sommes une famille unis! Mais toi, Satyne qu'en penses-tu de tout cela? » je devais bien avoué que César avait un don pour soupçonner les complots, car après tout c'est bien lui et Seth qui ont élaboré en premier lieu l'assassinat d'Allan Levinson, sauf qu'avec le temps son flair n'était plus aussi précis qu'autrefois! Oui, nombres de choses se passent sans que tu ne le saches. Non, les Roumains n'ont rien avoir là-dedans enfin pour l'instant. Oui, tu as raison de t'inquiéter. Non, nous ne sommes pas une famille unis! Voilà, ce que je pensais en mon fort intérieurement et qui me faisait légèrement ricané, si seulement Eléazar et Lorcan pouvaient entendre cela! Ils pourraient avoir un véritable fou rire! Malgré mon amusement, je me devais de jouer mon rôle de sœur aimante jusqu'au bout, et commença à la rassurer « Tu te fais du soucis pour rien César, tu sais bien que les Roumains sont sous haute surveillance et que si il nous arriverait quoique se soit, nous pouvons compter sur notre grande armée dirigée par Seth, qui les calmerait en un rien de temps! Pour te détendre et changer les idées, je te conseil d'aller chassé quelques Humains bien frais dans la Jungle, la traque te fera énormément de bien, crois-moi je sais de quoi je parle! », à mes mots mon aîné décroche un sourire de ses lèvres avant de me remercier pour mes conseils, à cet instant me rendant compte de l'heure je continuai en m'excusant « Pourrais-tu excuser mon impolitesse, mais je dois absolument me retirer car j'ai rendez-vous au Cursed Lair dans quelques minutes... »« Pour tes fameuses soirées de débauche, je comprends tu peux te retirer.», répondit-il avant même que je n'eus le temps de terminer ma phrase. Lui souriant et déposa un baiser sincère sur sa joue je sortis enfin de la pièce direction mes appartements!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une fois arrivée dans ma chambre, je surpris ma jeune et si fragile petite esclave Lydia, qui avait anticiper ma future soif de sang et envie de massacrer quelques petits Humains inoffensif après avoir fait ma fausse sœur aimante auprès de mon aîné. Un sourire sadique vint se dessiner sur mes lèvres rosâtre, et me dirigeant avec lenteur au son des cœurs palpitants de mes futurs victimes les regardant frémir chacun leur tour, plus je m'approchai d'eux, plus ils angoissaient et se doutaient que leurs vies ne tenaient à présent qu'à un fil. Caressant leurs visages, je laissais sortir deux jeunes hommes que je prédestinais à mon repas du retour du Cursed Lair. Il me restait donc un petit garçon de moins de 10 ans, une adolescente et un vieil homme de plus de 50 ans, car faut bien avouer que les Humains c'est un peu comme le vin, c'est meilleur avec l'âge! Bien entendu je parle de leur sang, si exquis et sucré que je ne m'en lasserais jamais! Mais avant de s'attaquer à ma gourmandise favorite qu'est de leur sauté à la gorge en les faisant souffrir au préalable, je me devais de me préparer pour ma petite soirée dans cette Taverne malfamée que j'affectionne particulièrement. Mais avant cela je donnai un ordre à mon esclave favorite « Prépare les moi, un peu de musique d'ambiance sera la bienvenue! » qui me répondit d'un rire glaciale avant de commencer à les torturer elle-même, le doux son de leurs cris de douleurs et de leurs protestations me plaît tellement! Prenant une bonne douche me faisant du bien, avant de me diriger nue toute trempée dans mes appartements pour me rendre dans mon immense dressing, embrassant langoureusement Lydia au passage, cette dernière faisant un merveilleux travail avec ses congénères affalés dans leurs propres mares de sangs, spectacle morbide mais tellement amusant! Une fois cela faît, je recouvrais ma peau d'albâtre d'une longue [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] très sexy et distinguée mettant en valeur ma silhouette parfaite ainsi que ma poitrine avec un décolleté en V très plongeant! Puis, je me fis un chignon parfait avant de maquiller d'un trait fin noir mes yeux. Mettant des escarpins très haut ainsi que quelques bijoux en or pur, une fois tout cela terminé je me rendis de nouveau dans ma chambre où mes victimes étaient à l'article de la mort et hurlaient encore dans l'espoir sans nul doute d'être épargné, pitoyable... Les prenant par le cou d'une seule main, je plantais mes crocs dans leurs cous afin de les vider totalement et intégralement pour ensuite jeter leur vulgaire carcasse à terre tel un chiffon. « Nettois moi tout ça, j'exige que tout soit intégralement propre à mon retour, sinon tu termineras comme eux, et tu sais que je ne plaisante jamais! » dis-je avec colère à Lydia, qui avouons le, aimes ce genre de tâches et ne m'as jamais déçus depuis sept ans que je l'ai sous mes ordres. Sortant du Palais de par un passage secret dont je suis seule à connaître l'existence, j'arrivai directement dans la Jungle où l'on pouvait entendre de nombreux cris perçant le silence de cette merveilleuse obscurité. Me revêtant d'une très longue cape noir surmontée d'une capuche, je me rendis à vitesse Vampire au Cursed Lair à quelques minutes de l'endroit où je me trouvais. Une fois arrivée, je frappais trois coups espacés de cinq secondes chacun à la porte de derrière, signal permettant au gérant de me reconnaître. Ce dernier vint m'ouvrir, me fit entrer après avoir fait une révérence digne de mon rang et ayant baisé ma main, après tout je ne suis pas n'importe qui! « Madame, vous êtes la première arrivée et je dois avouer que votre présence illumine ma soirée. Veuillez me suivre, je vais vous placer comme d'habitude » me sortit-il en me menant au sous-sol de par une trappe très bien voilé, certes je connaissais le chemin depuis le temps mais la politesse et la galanterie était de m'y accompagner après tout! Une fois descendus les marches et passé la porte très sécurisé, j'arrivai enfin au sein même du Club des Damnés qui avait été re-décoré en salon privé pour ne pas éveiller de soupçons. Me dévêtissant avec grâce et sensualité, je m'installais par la suite sur un des canapés les plus confortables face à une table basse où l'on me servit mon groupe sanguin préféré encore chaud ainsi qu'un verre de Whisky pur que j'affalais cul sec avant de m'allumer une cigarette en attendant mes deux frères préférés... Ils avaient intérêt à venir rapidement, car ils me connaissent bien et savent que je suis loin d'être d'une patience d'ange!! Je suis aussi très loin d'être un ange, mais cela c'est un tout autre débat...
Dernière édition par Satyne E. Bridgestone le Dim 24 Fév - 17:49, édité 1 fois
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Sujet: Re: Complot, haine, mensonges, c'est toute une histoire de famille! ☠ Leviathan & Satan Ven 22 Fév - 22:57
Les règles ne sont pas faites pour être brisées mais pour être respectées au sein de ce palais ! Un coup de fouet claqua sur la peau déjà décharné du corps à moitié mort. Un cris de douleur perça le silence des cachots. C'est une chose que vous apprendrez à mesure du temps. C'est une chose que je vous enseignerai. Il sentit les regards noirs sur lui, mais n'y fit pas vraiment attention. Il était habitué, et aujourd'hui cela ne lui faisait plus rien. Il marchait entre les corps suspendus par des chaines, que des gardes masqués fouettés sans relâche à chaque mot prononçait par leur maitre. Eleazar admirait ce spectacle qui lui rappeler son pouvoir au sein de la famille royale. Il faisait souffrir les siens, les serviteurs de ses frères et soeurs, des nobles à travers le monde. Ici, il éduquait les succubes et les incubes de la royauté Américaine. Certains étaient offerts aux autres familles royales, d'autres devenaient des serviteurs au château. Mais la majorité passé entre les mains d'Eleazar avant d'être rendue à la liberté et de représenter la famille royale. Cette tâche avait été imputée au frère de l'Empereur dés son retour d'entre les morts, il y a des années de cela. Parfois, Eleazar se disait que Cesar n'avait trouvé que cela pour l'obligé à rester parmi eux. A ne pas quitter le bateau. Pour lui donner Quelque chose à faire et avoir le sentiment d'être utile. Il n'avait pas le sentiment d'être utile, mais ce travail lui permettait de faire passer un peu de son désir de violence. En même temps, il savait que certains esclaves supportaient mal la transformation. Psychologiquement parlant, cela pouvait causer des dégâts parfois irrémédiables. Il était là pour s'assurer de pouvoir les réparer ou les renvoyer par le fond définitivement. Il devait les punir, c'était presque inévitable. Beaucoup étaient sauvages, et indomptables. Beaucoup ne savaient plus qui ils étaient ni où ils se trouvaient, quasiment tous essayer de s'échapper de l'île. Ils étaient alors récupérer et amener dans les cachots, où Eleazar leur rappeler les règles du jeu. Comme ce soir-là. Ils étaient dix en tout dans les cachots, mais plus nombreux étaient les incubes et succubes se trouvant dans la salle au-dessus en train d'apprendre à séduire les vampires et les humains de l'île. Ils apprenaient à être tendres et doux. A être sauvages et cruels. Mais par dessus tout, Eleazar leur apprenait à être loyal. La Loyauté... est-ce que lui pouvait réellement prétendre savoir ce que c'était ? Parfois il se demandait si son frère ne l'avait pas mis à ce poste par pure ironie, mais il en doutait. Il pensait réellement que César le croyait Loyal. Certes, il n'ignorait pas la haine de son frère pour lui, mais il ne pouvait pas non plus l'accepter. Pour la famille. Il fallait tout faire pour protéger le reste de la famille, et laisser de côté la confrontation ouverte entre les deux frères ainés. Mais Eleazar et Cesar avaient été élevés avec un père aimant et présent qui leur avait appris à toujours faire passer les intérêts de la famille avant tout le reste. Alors oui Eleazar complotait dans le dos de César pour le déchoir de son rang, mais sous la lumière des projecteurs il se montrait comme le fils prodigue revenu pour le bien des siens. Peu de personne connaissait les vrais raisons de la guerre entre les Bridgestone, parce que rare était les personnes à avoir sur le lien entre Eleazar et Elysium. Cela appartenait au passé à présent, et jamais plus ce prénom ne franchira les lèvres du vampire. Il se l'était juré. Jusqu'à l'arrivée de Light à la cour. Depuis son arrivée pas mal de chose avaient changé sans qu'il en est réellement pris conscience encore. Il refusait de le croire. Il ne voulait pas croire qu'il pouvait voir le soleil se levé à nouveau sur sa vie éternellement plongée dans l'ombre. Il avait fini par s'habituer à l'obscurité. Un cris strident le sortie de ses pensés, et un corps lourd fut jeté sur le sol. JAMAIS ! L'incube était comme hystérique, sortant les crocs devant lui, et essayant de l'atteindre avec ses griffes prisonnières encore des chaines. Eleazar regarda le pauvre bougre rendu fou par le venin qui avait fait de lui un immortel. Malheureusement cela arrivait souvent. Les esclaves trop faibles pour supporter la transformation et qui finissent par devenir fou. Alors il ne restait plus qu'une chose à faire. Le vampire fit signe à un garde qui vint vers lui, et s'avança ensuite vers le pauvre diable qui se débattait devant lui. La seule chose qui est éternelle et reste éternelle, mon cher... C'est la mort. Un pieu, le silence, et la poussière. Un mort encore, et qui restera poussière. Après tout, Eleazar était persuadé que rien n'était éternel, hormis la mort. Les relations ne restaient pas durables, elles évoluaient, elles changeaient, elles mourraient, elles reparaissaient. Parce que la vie était soumise à l'épreuve du temps et rien ne pouvait empêcher sa marche inlassable. Pas même l'immortalité. Car cela n'avait rien à voir avec la mort, tout avait à voir avec le temps. Mais quand on est immortel, le temps ne répare plus les blessures. Il les pétrifie dans une douleur infâme. C'est pour cela qu'une fois sa punition terminée, il sortie de la sale en laissant les corps attachés, et alla se changer pour une réunion tenue secrète dans un bar de la ville. C'est vêtu d'un jean noir et d'une chemise rouge sang qu'Eleazar rejoint le Cursed Lair . Il était en retard, retenu par le mécréant qu'il avait dû tuer ce soir. Il cogna la porte cinq fois, espacé d'une seconde, pour montrer qu'il n'avait pas de temps à perdre. Le patron était habitué, et c'est avoir un sourire amusé qu'il lui ouvrit. Eleazar se délesta du par-dessus noir qui caché son visage, et le lui tendit comme s'il s'agissait d'un porte manteau. L'Impératrice est déjà arrivé, Monsieur, elle vous attend au salon. Grand Dieu ! Ma soeur ne pourrait-elle pas faire preuve d'un peu de laxisme pour une fois. Dites moi sur une échelle de 1 à 8, quel est son humeur ? Le Patron fit un signe amusé, montrant qu'il ne jouera pas à ce jeu avec Eleazar. Celui-ci descendit rejoindre l'Impératrice puisqu'elle semblait s'être entichée de ce surnom, avec un sourire tout à fait amusé et bienveillant. Il adorait Satyne, qu'il considérait quasiment comme étant son double, sa soeur jumelle. D'ailleurs c'est ainsi que la majorité des autres familles les appelait Les jumeaux Bridgestone même si on ne pouvait pas ignoré leurs différents caractères. Il s'approcha de sa soeur et lui prit la main qu'il baisa. Ma chère Satyne. J'espère que vous n'avez pas trop attendue ~ C'était peine perdue, le fait qu'il soit arrivé ne serait-ce que dix minutes après elle était déjà trop. Mais il était son ainé, il n'avait donc aucunement à prendre en compte ses remarques et sa mauvaise humeur. Il se fit plutôt servir un verre de sang, car il n'avait point eu le temps de dîner avant de venir ici. Mais où se trouve donc notre petit frère que vous avez dévergondé à point à ce que l'on m'a dit ? Notre cher Lorcan serait-il du genre à se faire désirer ? demanda-t-il en la regardant dans les yeux. Il n'ignorait pas les relations parfois ambigue qui liés son frère et sa soeur, mais jusqu'alors il s'était retenu de tout commentaire. Jusqu'à quelques mois, alors qu'il avait entreprit de se rapprocher de Lorcan, et qu'il avait découvert tout ce qui le lié à son petit frère... Passons, il n'était pas là pour régler ce problème-là ce soir. Ce soir, il s'agissait de parler de vengeance.
Lorcan N. Bridgestone I'm the authority
✤ LETTRES A LA POSTE : 292
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 18/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Au fond d'une crypte lugubre .. Haha, quel humour. Peu importe l'endroit, tu ne me trouvera pas !
✤ EMPLOI/LOISIRS : Pince Vampire démoniaque, je m'occupe de la gestion des esclaves & Chef du Clan des Damnés
✤ HUMEUR : Ironique
Sujet: Re: Complot, haine, mensonges, c'est toute une histoire de famille! ☠ Leviathan & Satan Mar 5 Mar - 9:47
« Je vois que tu n’es pas vraiment décidé à papoter mon petit … » Dis-je à l’humain qui se retrouvait suspendu par les pieds, à moitié nu au beau milieu de mon salon, juste au dessus d’une bâche – je ne supportais pas de faire les choses salement, toujours tuer dans la propreté, enfin surtout quand le bout de viande se trouve juste au dessus d’un tapis qui avait plus d’années de vie que dix vies humaines successives et qui valait une vie de salaire, non que j’ai eu à le payer, bien sur. Ma main alla alors s’éclater avec violence contre la joue de l’homme, ce qui eu pour effet de lui fendre la peau et de propager des centaines de petites gouttes de sang dans toute la pièce. Des gouttes d’élixir que je vis voler, certaines allant choir contre mes murs noirs, d’autres au sol et quelques unes sur mon visage, le crépissant au passage. Je ris. Un rire qui se voulait stressant. L’homme gigota au bout de sa corde, s’il continuait ainsi le plafond partirait bientôt en lambeau. Cette fois je décidais de lui donner une gifle sur revers de la main, griffant de mes ongles son visage enfantin au passage. J’aimais la violence, j’aimais entendre les cris de détresse, ça me revigorait, ça me donnait bien plus de force qu’un simple verre de sang. Boire à la source me permettait de me repaitre non seulement du sang mais également des émotions de ma nourriture. C’était simplement jouissif. Combien de fois avais-je eu envie de faire l’amour juste après ça ? Oh trop de fois pour les avoir comptées. « Qui. T’a. donné. Ca ?! » Hurlais-je après l’humain en lui montrant une bague marquée par le sceau du Club Des Damnés. Ma bague … je n’aimais pas que l’on touche à mes affaires. Et surtout cette bague qui ne devait être connue de personne – sauf des membres bien sur. C’était une marque d’appartenance, cela pouvait passer pour une simple bague, avec un dessin bizarre sur le dessus, rien de bien fou, mais ça pouvait signifier beaucoup de choses lorsqu’on était au courant. Et si cette bague venait à tomber entre de mauvaises mains, qui pouvait savoir ce qui pouvait se passer ?! Shanelle m’avait averti qu’en se baladant en ville, elle avait un humain parlant à un autre, dans une ruelle sombre et lui agitant une bague sous le nez. Elle avait très vite compris que cette bague était importante et me concernait car les hommes l’avaient vu et l’avaient coursée. Qui était assez bête pour ignorer que Shanelle était mon esclave – et celle qui durait le plus longtemps qui plus est ? Personne. Alors s’ils s’en étaient pris à mon esclave ce n’était pas pour rien bien évidemment.
Un excès de fureur m’envahit le corps en repensant à la course poursuit qu’avait subit Shanelle. Je me souviens de sa peur – et il en fallait pour faire trembler Shanelle – causée par ce machin immonde suspendu en face de moi. Son cœur battait si fort, son sang affluait tellement à ses temps que j’entendais tout et je jubilais. Utiliser des outils de tortures n’était pas vraiment mon fort, ce que j’aimais le plus c’était y aller franco avec mes mains ou alors mes dents. J’aimais sentir la chair de fendre sous mes ongles, la peau crisser sous mes dents, les os craquer sous la puissance de ma poigne. Voilà ce qui me plaisait dans la torture. Mes doigts se refermèrent alors sur le flan de l’humain, mes ongles s’enfoncèrent et je fis un trou dans son ventre. Il hurla si fort que j’en fronçais les sourcils avant de lui donner un coup de genou dans le visage, le faisant taire. Il ne fallait pas que j’abîme trop vite son visage – encore moins sa bouche – car non seulement il n’arriverait plus à parler et il risquerait de s’étouffer avec son propre sang. Cette image me fit sourire. Le doux bruit de l’agonie, quoi de moi que de lire dans les yeux de notre victime le supplice, la demande de grâce.
Dix minutes plus tard l’homme n’avait pas parlé et j’avais perdu patience lui arrachant le cœur sans plus de cérémonie et sirotant le sang à l’artère. « Ah les humains, ils ne comprendront donc jamais qu’il ne sert à rien de vouloir nous résister ?! » Après m’être léché les mains – quand même, évitons de perdre la moindre goutte, non que le sens de cet humain soit succulent bien sur, mais ça restait de la nourriture. Mon père m’avait toujours apprit à ne pas gaspiller. On frappa soudainement à la porte. « Entrez ! » Une jeune femme, blonde comme les blés, très jeune visiblement, l’odeur de la peur vint me chatouiller les narines et visiblement elle était aussi pucelle qu’une enfant de douze ans pouvait l’être. Très jeune. Oui je me souvenais d’elle à présent, j’avais décidé de la garder pour moi lorsque j’avais fait l’attribution des nouveaux esclaves à chacun. Elle m’avait semblé être douce et amusante, parfaite pour un futur repas. Sa voix cristalline me surprit : « Maître, l’heure de votre rendez-vous appro… » elle s’arrêta soudain, affichant une expression choquée. Ses yeux étaient rivés sur le cadavre du l’humain que j’avais mis en pièce. Elle se retourna, hurla et se mit à courir. Je soupirais et secouais la tête. Fuir fuir fuir, les humains n’avaient donc que ce mot en tête. Pensait-elle vraiment pouvoir m’échapper aussi facilement. Même avec un tronc d’arbre planté dans le dos il m’était possible de la rattraper. Je n’eu qu’à faire un pas et la retenais par sa chevelure. La jeune fille hurla encore plus fort ce qui m’obligea à tirer un coup sec sur ses cheveux ce qui eut pour effet de lui couper le sifflet, déjà une bonne chose de faite. Le coup dû être si fort qu’elle atterrit à mes pieds, à genoux, les larmes inondant ses joues rosies par la peur.
Quel dommage, une esclave en moins, j’allais devoir m’en trouver une autre sympathique. Bon après tout ce n’était non plus un gros problème pour étant donné que j’étais celui qui gérait les esclaves. Nous avions donc rendez-vous, Satyne, Eléazar et moi-même au club des damnés pour parler affaires comme on dit. Je pris donc une douche rapide afin de me nettoyer des traces de sang qui m’avaient maquillé le visage. Je me dépêchais de m’habiller pour ne pas être plus en retard que je ne l’étais déjà et sortis du palais en usant de ma célérité. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire j’étais dans la jungle, devant la porte du Cursed Lair. Je tapais un grand coup sur la porte en feulant comme une bête enragée, je détestais attendre – surtout après un humain – ce qui était assez drôle étant donné que je n’étais pas du tout ponctuel.
Mon frère et ma sœur étaient déjà installé sur l’un des canapé design du club – qui ressemblait plus à un salon privé où se déroulaient ses soirées poker endiablées. J’arrivais comme une fleur, tout sourire et allais m’affaler sur le canapé en situé en face de Satyne. « Veuillez m’excuser pour l’attente, j’avais une affaire urgente à régler … un humain était en possession de ma bague et comme vous le comprenez, je voulais savoir pourquoi … Bon, commençons si vous voulez bien… » Je n’avais pas le temps de saluer ma sœur et mon frère dans les formes, après tout nous étions de la même famille …
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Sujet: Re: Complot, haine, mensonges, c'est toute une histoire de famille! ☠ Leviathan & Satan
Complot, haine, mensonges, c'est toute une histoire de famille! ☠ Leviathan & Satan