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 Se perdre sous ta morsure… ? -○- PV. Esfir

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MessageSujet: Se perdre sous ta morsure… ? -○- PV. Esfir   Se perdre sous ta morsure… ? -○- PV. Esfir EmptyMer 20 Mar - 21:44

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ne l’enterrez pas tout de suite. Ne la laissez pas tomber à même ce sable fardé de sang. Ne lui dites pas plus que tout est fini, que tout espoir de fuir est mort. Parce qu’elle pourrait en baisserait les bras, qu’elle tomberait plus bas que terre et tenterait pourtant de ramper sur ce sol invivable et aride. Ne prononcez jamais ces mots si proches que vous serez de ses lèvres gourmandes, délicats boutons de roses. Tout ce qu’elle désire, c’est vivre et s’envoler tel un oiseau dans le ciel nocturne et taciturne. Mais ne vous avait-on jamais murmuré que les mots pouvaient tuer, mieux aiguisés que des lames, plus affamés que des crocs ? La blessure lancinante continuera à palpiter à l’endroit où se trouve votre cœur, vieille entaille qui jamais ne cicatriserait contrairement à celles de la chair. Alors pourquoi se relevait-elle quand tout le monde le lui soufflait ? Sa vie s’éteindrait sur cette île. Sa vie… sa maîtresse ne la laisserait jamais s’échapper. Le Diable s’était échappé de sa boîte et la vérité qui y croupissait avait rejoint le monde de la mortalité et de ceux qui la transcendaient. Elle se releva et se redressa, vestige de la combattivité qui même à frôler le voile de la mort vous ricanerait au nez et cracherait sa haine à vos pieds. Même la ténébreuse damoiselle ne parviendrait à ternir son envie de vivre, celle-là même qui frémissait des raisons qu’il ne fallait pas insulter avec tant d’indolence.

Erza, d’un souffle ou peut-être d’une éternité, n’avait plus vraiment de raison d’espérer sa liberté, car à mesure qu’elle découvrait l’univers de l’île qui l’emprisonnait sans même qu’elle possède de mur, elle comprenait qu’elle ne pourrait sûrement pas la quitter comme elle l’avait pensé dans un premier temps. Pourtant, elle l’avait espéré lorsqu’elle avait volontairement quitté la jungle dans laquelle elle aurait certainement pu survivre durant un temps indéterminé, entraînée qu’elle était, farouche et combattive, la fille d’Israël possédait cette détermination qui l’aurait poussée à redoubler d’ingéniosité pour survivre. Mais loin d’être idiote, Erza avait rapidement compris que sa sortie ne se trouverait jamais au milieu de ces lianes, de ces arbres, de ces autres survivants qui se faisaient parfois attraper. Elle avait observé attentivement ce qu’il se passait, scruté cette ville… dans laquelle elle s’était finalement laissée conduire, avant que l’être qui l’avait ‘attrapée’ ne la mène à l’une des Bridgestone. Et dans le grand malheur de l’esclavage, il y avait eu ce soleil, ce visage, cette douceur fardée d’une noirceur immuable à la race à laquelle elle appartenait : Esfir. La nouvelle arrivante avait compris le plaisir des esclaves de la vampire, leur douce beauté rappelant l’innocence et l’intemporalité des poupées de porcelaine. L’ex combattante avait toujours eu conscience de posséder des traits et une silhouette bien plus douce que ce qu’elle avait toujours été, engendrant une surprise non feinte lorsque ses homologues saisissaient qu’elle n’était pas aussi fragile et délicate qu’ils avaient pu le penser. Trop tard, beaucoup trop, lorsque la lame se frayait un chemin entre les vertèbres, touchant la moelle épinière et faisant mourir tout cri par une prise de la seconde main à la base de la gorge. Meurs en silence, c’est un son bien plus doux à mes oreilles.

Mais plus le temps passait, plus les secondes s’égrenaient, et plus elle avait conscience d’être peut-être, bien plus sombre que c’elle qui s’avérait être sa maîtresse. Celle qui se conduisait toujours telle une mère protégeant ses enfants avec ses esclaves, allant même jusqu’à poster un garde auprès de chacun d’entre eux pour les préserver de tous les dangers foisonnant dans les lieux, bien consciente que ses congénères à dentitions pointues pouvaient agir d’une manière trop emportée, malgré les conséquences immuables qui s’abattraient sur l’importun tel un couperet. Pourtant, une chose était certaine, Erza n’avait pas vraiment apprécié d’être suivi à la trace et ce même si cela devait assurer sa propre sécurité dans un univers où elle ne devait pas être armée ou porter ombrage au nom de celle qui l’avait protégée, vêtue… d’une manière plutôt étrange, telle une poupée, et en même temps en lui reconnaissant le droit de dire non. Infiltrer les vampires n’avait finalement pas apporté les réponses désirées à la jeune femme qui commençait à s’interroger sur bien d’autres réalités… mais aussi à faire confiance à l’un des monstres qui peuplaient cette île. Mais était-elle prête à affirmer que celle dont elle portait le pendentif à sa gorge… bijou qu’il lui arrivait de faire tourner entre ses doigts comme en cette seconde précise, alors qu’elle tournait plus ou moins en rond. Tigresse emprisonnée à laquelle on avait mis un collier pour faire croire qu’elle était domestiquée, celle dans la gueule de laquelle personne pourtant ne se risquerait à placer sa tête… à l’exception peut-être d’Esfir. Et c’était bien là tout le problème, car ce n’était pas son arrogance qui l’y pousserait, mais bien qu’elle semblait apprécier sous une sincérité presque troublante, l’humaine qui était bien plus libre que le commun des mortels en ces murs. Le choix, car c’était toute la question, elle le possédait. Le droit, d’affirmer son opinion également. Une hérésie dans le statut que l’on venait lui apposer lorsqu’elle se plaisait à oublier ce nouveau monde et ses défauts. Oh bien sûr, elle se languissait de son ancienne vie, de l’action qui la peuplait, bien loin des considérations politiques qui planaient parmi les principaux protagonistes, Erza l’avait rapidement saisi. Fort heureusement, celle dont elle… dépendait, ne semblait trouver qu’une place indifférente entre les deux forces en présence, une Suisse vivante, mouvante et pleine de vie. Pouvait-on la qualifier de vivante quand elle trompait la mort ? Pouvait-on admettre qu’elle soit d’une neutralité terrifiante alors qu’elle était détentrice d’un pouvoir assommant ?

Mais aujourd’hui, ce n’était pas tant toutes ces considérations pourtant passionnantes qui trottaient dans l’esprit de la mortelle qui avait fini par s’habituer à l’ombre qui embrassait chacun de ses pas sans discuter ou remettre en question ses décisions, à moins que celles-ci aillent à l’encontre de sa propre sécurité. Non ce qui entachait son esprit, était la question de la morsure… Car Esfir n’avait jamais cherché à mordre une seule fois Erza, et cette dernière s’interrogeait, se questionnait… quelle sensation ? Etait-ce douloureux ? Etait-ce doux ? Etait-ce… ? Jamais cela ne lui serait venu à l’esprit si elle n’avait pas développé une certaine confiance envers la caïnite, si elle n’avait pas si justement ressenti cette attirance au plus profond d’elle. Tellement physique, tellement primaire, qu’elle l’avait prudemment étouffée comme toutes ces autres années lorsqu’une telle vérité aurait pu se retourner contre elle dans le pays d’où elle venait et pour lequel elle avait travaillé. Et pourtant les mots fatidiques ne parvenaient à franchir la barrière de ses lèvres. Elle se contentait de laisser ses pas fouler le sol à la manière d’un animal prisonnier d’un certain nombre de mètres carrés bien trop insuffisant pour la santé mentale de celui dont les pattes finiraient par saigner de fatigue et d’obstination. Il lui suffisait pourtant de tourner les talons et de retourner dans le monde extérieur aux appartements de sa douce vampire. La finesse de ses traits était saisissante, presque troublante lorsque l’on se doutait de l’âge qu’elle avait. Parfois, tout lui paraissait encore étrange, tout s’enfonçait dans le limon, non plus le sable ou l’argile, ce n’était qu’un ersatz de l’un et de l’autre. Un ersatz de la réalité, celle tellement tangible dans laquelle elle s’était contentée de grandir sans même se douter de ce qu’elle finirait par découvrir et ébaucher. Elle y avait plongé tête baissée, douce inconsciente des ténèbres qui auraient pu l’engloutir avec avidité. Sûrement la bonne étoile qui la suivait depuis ses premiers pas la suivait-elle encore.

La vie devait-elle assurément se résumer à combattre ou à vivre simplement d’une manière pouponnée dans un monde où l’immonde concupiscence se lovait à chaque esquisse de corps qui se frôlent ? La vie, la mort, plus rien n’avait d’importance, plus rien n’était si tangible que sa curiosité de ressentir l’effet d’une morsure. Mais c’était comme avouer avoir envie de goûter à ses lèvres… la pudeur de ses origines ne toléraient pas plus que les hommes qui l’avaient élevée, que l’on parle en public de ce genre de sujets douteux. Pourtant, Erza s’était surprise à parler d’elle-même à Esfir, lui confiant certaines bribes de son existence passée. Le cours d’eau autrefois tari semblait avoir retrouvé une source, loin d’être encore abondante, mais qui se voulait tout simplement suggestive.

Parfaitement consciente de tourner en rond et de révéler que quelque chose tournait en rond dans sa tête, l’humaine alla s’adosser à un mur. Mais son immobilité ne dura pas… Peut-être finirait-elle par lui avouer la question qui lui brûlait les lèvres, l’envie qui lui chatouillait les entrailles ? A moins qu’elle ne décide enfin de sortir et de quitter la pièce pour tromper sa curiosité quelques heures de plus ?

« Est-ce que la vie sur cette île sera toujours la même ? Est-ce qu’elle n’apportera jamais aucune surprise ? Aucun piment ? Est-ce que c’est ainsi que vous voyez l’éternité, ma Reine ? » demanda-t-elle finalement, avec une troublante franchise qui ne disait pas tout, comme si d’autres mots restaient accrochés à la barrière de ses lèvres, incapables de la franchir et de s’en libérer. Tout comme elle ne parvenait à appeler Esfir maîtresse. Pourtant, elle la respectait et voulait bien lui reconnaître le titre honorifique qu’une couronne lui ferait porter. Mais ce n’était pas sa question, ou plutôt, c’était une manière de tourner autour du pot de la même manière qu’elle foulait le sol de cette pièce ; avec agitation et impatience. Les regards en disaient plus long, l’envie de prendre des risques, de sentir l’organe palpitant prêt à se rompre dans sa poitrine tout en laissant tout le reste du corps parfaitement calme et serein. Il fallait avoir peur. Il fallait s’inquiéter. Il fallait se méfier. C’était les bases mêmes de son métier, trop de confiance en soi vous conduisait au trépas, car l’on pouvait toujours tomber sur plus dangereux que soi-même… et Erza avait découvert le summum de cela. Alors pourquoi son cœur ne trépignait-il pas ? Parce qu’un garde et qu’un collier la protégeaient ? Parce que jamais deux canines n’avaient cherché à percer sa chair et découvrir le goût que pouvait avoir son sang ? Laisse-moi me perdre sous la sensation de ta morsure…
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Esfir C. Bridgestone
the demon angel-faced
the demon angel-faced
Esfir C. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 2253
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 05/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Là où je me trouverais...
✤ EMPLOI/LOISIRS : Reine à plein temps & Trésorière de la famille / Manger, dormir, gouverner, rêver, acheter! xD
✤ HUMEUR : Curieuse...

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MessageSujet: Re: Se perdre sous ta morsure… ? -○- PV. Esfir   Se perdre sous ta morsure… ? -○- PV. Esfir EmptyMer 24 Avr - 23:55



Show Me Your Teeth
Esfir & Erza

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Minuit approchait. Il faisait nuit noire à l'extérieur du Palais. Il était déjà assez dangereux pour les humains de s'aventurer seul ou à plusieurs à la nuit tombée, mais quand la Lune s'absentait auprès des étoiles, il était véritablement suicidaire de faire un seul et malheureux petit pas à l'extérieur de sa cachette. Un simple humain ne peut voir dans la pénombre du soir... Mais un vampire, oui. C'était d'ailleurs la meilleure occasion pour n'importe quels vampires de partir « à la chasse » ! Les humains étaient déjà faibles à la base, alors privés d'un de leur cinq sens, ils étaient à leur merci. Tel qu'un félin qui avançait dans une démarche sauvage et élégante, c'est ainsi qu'Esfir faisait son entrée dans l'histoire.


Habillée d'une petite robe lilas, serrée sous la poitrine par une large bande noire, cette dernière descendait parfaitement au-dessus des genoux. C'était une robe cintrée au niveau de la taille, mais qui partait évasée pour former une sorte de légère corolle. Elle n'avait pas de bretelle, mais la robe s'attachait autour du cou par des rubans de couleur lilas. Sans oublier que la robe était un dos nu. N'importe quel humain aurait pu attraper froid, mais la concernant, cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Évidemment qu'elle sentait le vent caresser doucement sa peau, ressentant même un délicat frisson. Mais ceci n'était pas un frisson de froid, mais de plaisir. Tout ce que leurs sens pouvaient ressentir étaient décuplés, exaltés pour qu'on ne puisse plus s'en passer. Les sensations que la belle pouvait ressentir était telle une drogue, tel le sang qu'elle buvait. C'était une sensation des plus agréables. Et si elle avait pu se retrouver une seule journée dans le corps d'un être humain, ce serait comme si les sensations qu'elle ressentait en étant un vampire, étaient exactement la même chose concernant la morphine. Elle avait lu ça quelque part et vu comme elle était assez naïve, elle y croyait. Cela provoquait un effet secondaire des plus exquis. Exquis était le mot parfait pour caractériser ce qu'on pouvait ressentir en tant que vampire. Sans compter que le sang surpassait tous les autres plaisirs... quoique les plaisirs de la chair en faisaient partie, même si elle ne se livre pas à cette activité avec le même vice que ses congénères.


Elle flânait donc tranquillement sur l'île d'Heartkiller, sans même se soucier des humains qu'elle pouvait sentir à des kilomètres. Esfir ne chassait jamais, elle avait même horreur de cela. Traquer des humains craintifs et apeurés, leur ôter la vie pour satisfaire ce besoin sanguinaire. Non, Esfir ne pouvait se résoudre à traquer, à tuer et à mordre un humain volontairement, par simple plaisir. D'ailleurs, elle avait rarement mordu pour se nourrir. Le fait de planter ses canines dans la chair fraîche d'un humain lui faisait une drôle de sensation. Elle n'aimait pas, c'était très désagréable pour elle, autant que pour l'humain. Ainsi donc, elle avait longtemps décidé de boire maintenant le sang dans un verre et non pas à la source. De ce fait, Esfir était descendue pour une envie bien particulière. En effet, les cuisines du Palais manquaient cruellement de produits pour les humains. Quand ses esclaves avaient faim, hormis leur donner les victuailles qu'ils devaient manger sans sourciller, ils n'avaient rien d'autres à se mettre sous la dent. Ce soir, elle avait envie de chouchouter ses esclaves. La Dauphine prenait tellement bien soin d'eux qu'elle les prenait limite pour des poupées géantes sur qui elle pouvait tester tout ce qui lui passait par la tête comme les coiffer, les maquiller, les habiller. Elle s'était donc mise en tête de leur acheter quelques fruits dans un sac qu'elle entourait de ses bras minces.


Arrivée dans ses appartements, elle eut à peine le temps de poser le paquet de nourriture sur la table qu'elle vit au loin l'une de ses esclaves tourner en rond, faire les cents pas comme si elle était une lionne en cage. Esfir levait légèrement un sourcil, intriguée par l'attitude de la jeune femme. Cependant, elle ne disait rien, se contentant de placer délicatement chaque fruits dans la corbeille qui se trouvait au milieu d'une jolie table ronde en bois de rose. Elle pouvait la sentir nerveuse. Son cœur et ses pas précipités trahissaient sa nervosité pourtant si bien dissimulé sous un visage impassible. Cette fille était empreinte de mystère que la belle blonde voulait percer à jour. Elle voulait satisfaire sa curiosité vorace, elle voulait connaître le passé de la demoiselle pour mieux la connaître et ainsi la comprendre. Depuis quelques temps, la jolie esclave s'était ouverte à Esfir, du moins, légèrement, mais suffisamment. C'était le signe annonciateur de sa volonté propre de communiquer avec la vampire, une démarche de communication qui se tissait doucement sur le fil de la confiance. Esfir n'en doutait point, la jolie demoiselle allait bientôt éclore, dans un futur proche, elle baissera par elle-même ses propres barrières qu'elle a érigé pour se laisser aller et mieux profiter de l'instant présent, mais surtout, faire confiance à la jeune Bridgestone.


Elle ne disait toujours pas un mot alors qu'elle finissait de déposer le dernier fruit dans la corbeille. Elle se tournait alors légèrement sur le côté pour mieux observer sa délicate esclave. Elle était belle. Elle était faite de ce bois qui ravissait les yeux. Elle avait un teint délicat, parfait. Le visage d'une poupée délicate comme elle les aimait tant. Elle était sa protégée à partir du jour où elle avait décidé de la prendre pour esclave. Elle était donc intouchable aux yeux du monde, elle était la propriété d'Esfir Bridgestone et de personne d'autre ! Un moyen sûr de la protéger du monde extérieur et cruel que pouvait être celui des créatures de la nuit. Elle l'observait tripoter machinalement le pendentif qu'elle lui avait offert, un signe distinctif qui montrait qu'elle appartenait à Esfir. Cette dernière ne disait donc aucun mot, marchant doucement près de la table qu'elle frôlait du bout de ses doigts minces. C'est alors que la jeune humaine cessa tout mouvement avant de se diriger vers sa maîtresse. « Est-ce que la vie sur cette île sera toujours la même ? Est-ce qu’elle n’apportera jamais aucune surprise ? Aucun piment ? Est-ce que c’est ainsi que vous voyez l’éternité, ma Reine ? » Erza l'avait dit avec hâte et d'une franchise déconcertante. Esfir était quelque peu surprise, mais agréablement. Elle constatait que l'humaine tentait de lui faire confiance. Elle sentait aussi qu'elle cachait autre chose, qu'elle ne disait pas tout. D'un air légèrement suspicieux, elle la regardait du coin de l’œil, sans mot dire. Elle voulait savoir où elle voulait en venir. Elle invita donc la demoiselle si charmante à s'asseoir auprès d'elle sur le bord de son lit. Ainsi donc, après quelques instants, Esfir pris la parole en caressant doucement les cheveux auburn de la petite. Sa voix était douce et rassurante. « Je vais répondre avec franchise... » Elle mis un temps d'arrêt avant de reprendre. « On ne peut savoir d'avance ce que l'avenir nous apportera de bons ou de mauvais. Tu veux savoir si la vie restera ainsi ? Je ne peux te promettre un oui, ni un non, mais sache que rien ne se passera si on ne tente pas sa chance, si on reste spectateur de sa propre existence. » Elle marqua une nouvelle pause, le regard tendre. « La vie n'est jamais monotone... elle a son lot de surprises, il suffit simplement d'être patiente... La vie est le plus précieux des présents et je vois la vie d'une façon tellement enchanteresse que je ne pense pas qu'il soit possible pour toi de la percevoir de la même façon... » Elle déposa un délicat baiser sur le front d'Erza avant de la regarder droit dans les yeux en soulevant le menton de la petite par son index. « C'est donc ainsi que tu la vois la vie sur l'île ? Sans aucun piment ? Je peux comprendre que tu aies du mal à accepter ce qui t’arrive... mais sache que tu ne crains rien avec moi... » Sa voix était encore plus douce qu'il ne serait possible de l'être. « Il suffit de bien ouvrir les yeux pour voir au-delà de l'horizon. En tout cas, je trouve ma vie bien pimentée ! » finissait-elle dans un rire amusé. Elle voulait détendre sa jeune esclave qu'elle trouvait tendue.



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