Tout commença le 18 février de l’année 1162 à Londres alors que la peste faisait rage, mon père médecin n'était même pas présent. Les patients inondant son hôpital. Ma mère elle, heureuse comme tout serra de ses petits bras son unique fils qu'elle chérissait déjà de tout son être. Ma naissance fût suivit d’une courte enfance que sincèrement je ne vis pas passer, toutes ses années à vivre de mes parents et de leurs argents. Je fus pourri gâté malgré l’absence de mon paternel. Ce fus ma gouvernante Rosa qui fut la plus proche de moi toutes les années passées. Ce fut un déchirement de ne plus la revoir quand elle fut virée pour avoir oublié de m’emmener à mon cours de dessin si important à mes yeux. Bien sûr j’ai une certaine passion pour la science et la chimie qui sont les spécialités.. Mes parents ont toujours payés mes études et pour cela je ne devais rien dire et me contenter de m’habituer aux situations, un mec fort sympathique qui m'a beaucoup apprit.

Du genre silencieux et même trop polis, Pour ainsi dire je n’avais pas besoin d’amis seulement de pouvoir jouir seul de ma solitude et à cette époque cela n'était pas chose facile. À l’âge de dix-huit ans ce fut la liberté, je pus m’évader et rentrer dans l’armée. Pourquoi ? Parce que ma vie passée à vivre des autres devait changer et j’ai choisi de me battre pour mon pays grâce à ce qu’il m’avait offert. Ce fut une belle expérience que celle d’être un soldat au service du peuple. J’y restais pendant trois longues années avant de revenir à Londres pour prendre un petit appartement en attendant d’être rappelé par le régiment. Peu après alors que je rentrais chez moi, passant dans une ruelle non loin de mon appartement je fis la connaissance d’un homme fort bien sympathique. Il se mit à me promettre Mont et Merveille avant de me sauter à la gorge. Mes derniers souvenirs furent ses dents qui me laceraient et plus rien, un vide total. Mon réveil fut léger, une chambre de très bon goût et à mes côtés mon assaillant. Tout fut rapide je fus lié à lui ayant le devoir de le protéger. Allan étant donc le roi je fis un bond dans la hiérarchie d’un coup découvrant cette île et ses habitants. Un ennui immense vint m’habiter au fil des années, n’étant pas d’accord avec cette histoire d’esclave.

Une rencontre vint tout chambouler. Esfir, un diamant pur et d’une interminable beauté, cette rencontre fut la cause de cette soudaine envie de vivre. Depuis ce jour ma seule pensée fut que jamais je ne pourrais arrêter de l’aimer. Chaque jours à ses côtés furent une bénédiction, mon côté calme et renfermé m’empêchais de lui avouer mes sentiments sincères simplement je ne pouvais pas la laisser dans les bras d’un autre. C’est alors que je fis connaissance de l’un de ses frères, Seth, d’une sympathie à toutes épreuves. Ce fut rapidement l’un de mes amis, l’un des seuls amis que je pouvais me faire. Une autre de mes rencontres ne se passa malheureusement pas aussi bien, Isaac ne m’appréciait vraiment pas. Avait-il vu mes sentiments pour Esfir, surement. Quelques mois après je pus enfin avouer mes sentiments sincères à Esfir, cette fille si chere à mon cœur fut enfin mienne et notre premier baiser fut d’une grande intensité. Je pus enfin être heureux. Cela durant plusieurs siècles et s’arrêta brièvement quand elle s’aperçu ne pas m’aimer d’un amour profond mais juste d’un amour simple et amical. Ce fut un déchirement. Les premiers temps je me contentais de l’éviter mais ce ne fut pas assez suffisant. Vint donc la guerre contre Allen où je dû choisir mon camp, bien entendu mon amour pour la belle Esfir m’obligea à trahir mon créateur. Une fois la mort du roi, César prit sa place et je montais rapidement les échelons jusqu’à devenir son conseiller personnel. Une place très réputé et qui me donna accès au titre de noblesse.

C’est alors que je jurai de protéger Esfir jusqu’à la fin de mes jours quoi qu’il arrive. La voir dans les bras d’autres étant une douleur impossible à soigner attendant le jour où je pourrais mourir pour elle et accomplir mon devoir tout en arrêtant ma souffrance, il y a une part d’égoïsme dans tout cela. Ensuite elle me présenta Rozen avec qui je pus me lier facilement d’amitié, nous commencions à accomplir toutes sortes de missions ensemble, dans un moment de confidence elle comprit ma souffrance et donc mon amour pour son amie. Depuis ce jour je vie pour la reconquérir et aussi pour mourir le cœur léger. Mon titre me donnant une sorte de respect vis à vis des autres. Je protège ma bien aimée sous la décision de mon roi et à une place vraiment importante au sein du château. Mon côte renfermé fait de moi quelqu’un de peu fréquentable malgré une énorme gentillesse à toutes épreuves.