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 Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John

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MessageSujet: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptySam 25 Aoû - 2:13

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Alana & John

« Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. »



La mine du stylo-plume courait sur le papier. Le noircissant d'encre. Les mots dansaient devant mes yeux alors que la fatigue envahissait mes traits. Je posa le stylo sur le bureau avec un soupir las. Je n'en pouvais plus de travailler. Je me massa les tempes, comme si une migraine invisible ne me quittait pas. C'était impossible bien-sûr, étant vampire aucune douleur ne nous atteignait. Mais nos habitudes d'humain ne nous quittaient que rarement. Je posa les yeux sur les dossiers empilés sur le bureau. L'empereur ne m'avait pas épargné cette fois-ci ! Mais je venais de terminer, et c'est satisfait que je me leva pour aller prendre un douche. Je l'avais mérité et j'en avais bien besoin. Dés demain j'allais rendre visite à Cesar pour terminer la préparation du bal des Bridgestone. L'évènement le plus attendu de l'année. Nous recevions le roi Aleck et sa femme pour cette soirée. Mais également toute sa cour et il y avait du monde.


C'est pour cela que tout devait être parfait. Il fallait les impressionner en quelque sorte. Donc pour nous, les sujets et employés de l'empereur nous avions le double de notre travail habituel. Mais peut importe c'était pour la bonne cause. Servir l'empereur était toujours un plaisir et je ne rechignais jamais quand il me donnait du travail en plus. J'ôta mes vêtements et me glissa sous le jet brulant avec délice. L'eau bouillante fit disparaitre toutes traces de fatigues en quelques instants. Je termina de me laver et, alors que je sortais de la salle de bain seulement vêtue d'une serviette autour de la taille, un bruit sourd et fracassant retentit dans la maison. L'orage était tout près et le tonnerre grondait. J'aimais l'orage, la foudre et tout ce qui faisait du bruit et fracassait le ciel. Ce son me calmait, c'était drôle quand on savait que beaucoup de gens étaient angoissé face à l'orage et surtout en entendant le tonnerre. Enfin dans ma chambre j'eu le temps d'enfiler un caleçon ainsi qu'un short avant qu'un bruit ne me fasse relever la tête. Quelqu'un venait de claquer ma porte d'entrée ! Alors que je me précipitais vers l'origine du bruit l'odeur du sang me stoppa net. Elle était présente partout, obsédante. Cette odeur délicieuse et sucrée pouvait me rendre fou si je ne me calmais pas.


Je remarqua un vase brisée à l'entrée. Sûrement le vent, car je ne sentais aucun intrus chez moi. Shalimar était dans sa chambre et Alana... Je me pencha en avant et trempa mon doigt dans le sang frais avant de le porter à mes lèvres. Ce goût si particulier... Alana c'était enfuie c'était sur. Il n'y avait aucun parfum que je ne connaissais pas ici. Si un vampire c'était introduit chez moi et l'avait attaqué je l'aurais sentis. Son odeur aurait imprégné les murs. Un grognement sourd monta dans ma gorge alors que je m'élançais dehors, sous la pluie battante pour la retrouver. Il ne serait pas difficile car elle était bléssée. L'odeur de son sang me guiderait vers elle. Mais je voulais la trouver avant un autre vampire, qu'il ne lui arrive rien. Si elle tombait face à un autre prédateur il n'hésiterait pas à l'attaquer. Ce n'était pas la première fois qu'elle me faisait cela et cette fois-ci elle n'allait pas s'en sortir comme ça !

redsky
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptySam 25 Aoû - 20:13


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Le désespoir est le suicide du coeur

Courir, m’enfuir, toujours plus loin. Il n’est pas là, je dois en profiter. Je dévale les marches une à une. Sortir de cette prison, et vite ! Je me précipite vers la porte, renverse un vase en passant et me coupe. Tant pis. Le sang coule doucement sur mon bras pour laisser des traces sur le sol. Je sens les larmes me monter aux yeux. Il me rattrapera grâce à mon odeur. Mais qui ne tente rien n’a rien. J’ouvre la porte à la volée et continue de courir, qu’importe si la pluie froide et cinglante m’accueille au départ de mon sprint. Les larmes du ciel s’empressent vite de me tremper jusqu’aux os. Le chignon que j’avais noué sur le côté de mon crâne se détache et mes cheveux finissent par s’emmêler et se coller à mon visage. J’entends encore l’eau qui coule. Cette libération que j’ai attendue pendant tant de temps. Il ne me restait plus qu’à m’échapper de cette prison dorée mais qui, hélas, cache bien son jeu.
Je trébuche, tombe et souille ma robe déjà bien tachée de cette boue infâme. Mes mains essayent de saisir la terre qui s’effrite et glisse vers un monde que je n’ai pas le droit d’atteindre. Un gémissement s’échappe de mes lèvres. Je suis perdue. Perdue et, à présent, détestée. Je me relève, glisse encore, titube, m’écroule et recommence. Un cercle vicieux. J’entends les vagues qui vont se fracasser sur le large. Et si je me noyais ? Je suis juste sortie pour le voir, lui. Cet homme qui me hante et ne daigne laisser mon esprit au repos.
Pitié, laisse-moi tranquille ! Un murmure teinté de frayeur. Adressé à mon maître ou à cette vision ? Je n’en sais rien. Aux deux peut-être … Un vent fort se lève et amène de plus en plus de nuages gris. Bientôt, un orage va se déchaîner en plus de cette pluie glaciale. Un frisson me traverse le corps de part en part et mes poils se hérissent sur mes bras. La fièvre arrive, oui, je ne suis qu’une simple humaine. Il faut que j’arrive à cette eau salée. Elle ne peut être que le salut et le repos de mon âme.
Lève-toi Alana. Plus facile à dire qu’à faire mais par un miracle venu de nulle part, mes jambes me portent et me font toucher l’eau limpide et fraîche. Un sourire d’extase flotte sur mes lèvres alors que j’écarte les bras et offre mon visage à l’éclair qui transperce l’atmosphère. Je ne suis plus qu’un fantôme dans la nuit. Une sombre idiote prête à mettre fin à sa vie.
L’eau me fouette les jambes, me fait tanguer. Un rire dément s’échappe vers le ciel. Je vais mourir. Enfin. La robe épouse les courbes de mon corps et devient transparente au fur et à mesure. Qu’importe, je n’ai plus rien à perdre si ce n’est mon dernier souffle. Ils m’arrivent à la taille et me percutent de plein fouet, ces rouleaux tumultueux. L’orage amplifie leur force et je ne tarde pas à être ensevelie. Je flotte, reviens à la surface et replonge dans les ténèbres. Balancée, transportée, brisée … Mes poumons s’emplissent déjà d’eau et de sel. Ça fait mal, ça brûle et j’aime ça …

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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyDim 26 Aoû - 0:24

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Alana & John

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Le froid, la pluie et le brouillard. Tout ceci rendait ma tache plus difficile pour la retrouver. Je courais vers la plage car c'est là que me guidait l'odeur de son sang. Je ne comprenais pas pourquoi elle voulait fuir je n'étais pas un maître violent. Elle avait sa chambre, des repas convenable et une jolie garde-robe. Non vraiment je ne comprenais pas et tout ceci avait le don de me mettre dans une rage folle. On aidait les humains, on les traitait bien et voilà comment ils nous remerciaient ! J'arriva bientôt vers la plage, dernier endroit de son parcour. Je vis une silhouette plonger dans l'eau sombre. Complètement engloutie par la noirceur de la nuit. C'était elle j'en étais sur ! Avec rapidité je couru vers l'eau et, de ma vitesse vampirique sauta dans la mer déchainé. Nous étions déjà trempe par la pluie, un peu plus ou un peu moins ! Je mis quelques secondes pour me repérer dans l'eau et la vis, complètement abandonné à la violence des vagues.


Rapidement je la rejoignis et mon premier réflexe fut de la sortir de l'eau. Elle était complètement gelée et je ne craignais qu'elle tombe malade. Mon bras droit s'enroula autour de sa taille alors que je la remontais à la surface. Je nagea jusqu'à la plage et l'allongea sur le sable. Tout son corps tremblait et ses poumons devaient sûrement être remplis d'eau. << Seigneur que vais-je faire ? >> Elle ne se réveillait pas et je n'avais jamais été doué pour la médecine. Mais peu importe il fallait la sauver ! Je commenca donc du bouche-a-bouche en espérant qu'il suffirait. C'est avec un soupir soulagé que je la vis tousser et cracher toute l'eau. Au moins elle était sauvée ! Enfin pas pour longtemps si je ne calmais pas ma colère. J'attendis qu'elle respire a peut prés bien pour parler. D'une voix calme ou du moins je l'espérais. << Bien... Tu peux me dire ce qu'il t'a prit ? >>


Il valait mieux que je hurle plutôt que je rentre dans une colère froide. Mais je la voyais trembler alors les reproches attendraient. Je la pris dans mes bras et la porta comme une marié. Rapidement je couru vers la maison et, heureusement nous arrivâmes en quelques secondes. Elle commençait à se congeler. Je la posa sous la douche et alluma le jet brûlant sans même la désabiller. Elle était dejà mouillée après tout ! Il fallait la réchauffer avant qu'elle n'attrape la mort. Avec un peu de chance elle s'en sortirait avec un gros rhume. << Douche toi et réchauffe toi. Nous parlerons après et surtout ne t'avise pas de me faire faux bond. C'est un conseil je ne suis pas d'humeur. >> Je pris le temps de ranger le salon et ramasser le vase brisé. Puis referma la porte d'entrée a clef pour lui éviter toute tentation. Après m'être changé et avoir enfilé des vêtements propres et secs je lui trouva une tenue pour dormir et la lui posa dans la salle de bain. << Je t'attends au salon. Rejoins moi quand tu auras finis. >> Je ne lui laissais pas le choix dans mes paroles. Comme promis je m'installa sur le canapé après avoir allumé un feu de cheminée. Je l'attendais et ma colère ne faisait qu'empirer. Pour me calmer ma domestique m'apporta un verre de sang frais. Je sirota le liquide rouge avec plaisir mais rien n'y faisait. Je ne comprenais pas sa fuite de ce soir.

redsky
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyDim 26 Aoû - 19:02


Le désespoir est le suicide du coeur

La tempête faisait rage au dehors. Elle s’entendait au travers le fracas des vagues et le bourdonnement dans mes oreilles. Je ne savais plus où se trouvait le ciel, où se situait le sol. J’étais désorientée et complètement perdue dans un univers dépourvu de sons. Ce n’était que ténèbres et silence. Bizarrement, un calme s’installa en moi et, bientôt, je me laissais faire par le courant. J’étais transportée toujours plus loin alors que mes membres commençaient déjà à s’engourdir et que des points lumineux se formaient dans mon champ de vision. Seul point négatif à cette méthode de mettre fin à sa vie : l’eau. Elle arrivait comme un cheval au galop dans ma gorge et mes poumons, me brûlant tout sur son passage à cause du sel. L’idée de ne pouvoir respirer me gâchait tout plaisir de mourir. Et pourtant, il le fallait … Alors, petit à petit, j’enlevais l’oxygène contenu dans ma bouche et me surprit même à sourire tandis que je sentais la nuit prendre possession de mon corps et de mon âme. Bientôt, ce fut le noir …
Je ne savais pas combien de temps j’étais restée dans cet univers prospère. Quelques secondes, des éternelles minutes ? Quoi qu’il en soit, je revins peu à peu à moi tandis que je recrachais le liquide de mes poumons et que mon corps se contorsionnait pour se réchauffer. Immédiatement, je me suis débattue pour que l’on me laisse tranquille. Pour que je puisse rejoindre cette destinée qui m’est si chère. Mais le vent glacial me réveilla plus que de raison et je pus voir que l’on me tenait bien fermement. Avant que le brouillard qui encombrait mon esprit ne se dissipe, j’avais reconnu l’odeur si particulière de mon maître. Son gel douche était si particulier que j’aurais pu le reconnaître les yeux fermés. Et puis sa voix, mesurée mais néanmoins vibrante de colère contenue. Sans que je le veuille, un frisson m’échappa mais je préférais détourner la tête pour ne pas le voir et ainsi, ne pas avoir à lui répondre. Butée jusqu’au bout, suicidaire jusqu’à être tuée.

Mais ma lassitude et mes tremblements eurent raison de moi. Il me prit alors dans ses bras et me ramena chez lui dans un trajet qui ne dura que le temps d’un courant d’air. Alors que je reprenais quelques couleurs – je le sentis à mes joues en feu – je me suis retrouvée déposée dans la baignoire sans aucune gentillesse et le jet d’eau brûlant sur mon corps qui m’arracha un cri suite aux différences thermiques. Des larmes coulèrent de mes yeux pour se mêler aux gouttes de la douche. Je l’écoutais parler sans vraiment l’entendre. J’avais échoué. Encore. Un soupir à fendre l’âme se fraya un chemin entre mes lèvres bleutées avant de se perdre dans la petite pièce. Glacée jusqu’aux os, j’entrepris de me doucher et d’enfiler le short et le débardeur qui me servaient de pyjama. La tête comme dans un étau, je me suis traînée dans le couloir pour aller récupérer le plaid qui trainait sur mon lit et le déposer sur mes épaules. En passant, je me suis regardée dans le miroir et n’ait vu que l’ombre d’une fille. Un corps svelte et élancé mais blessé par de vieilles cicatrices. Des yeux d’un vert aguicheur mais qui, aujourd’hui, avait perdu de sa superbe. Et enfin, une chevelure rousse qui restait ma dernière fierté. Il fallait que je le rejoigne. La tête haute, le regard fier, je suis redescendue et suis entrée sans un bruit dans le salon. Je l’ai trouvé dans le canapé, un verre de sang frais à la main. J’ai déglutis péniblement avant de me racler la gorge. Pas question de me montrer soumise.
Vous m’avez demandé, je suis là. Dis-je d’une voix posée et mélodieuse.
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyLun 27 Aoû - 0:18

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Mes yeux fixaient le feu dans la cheminée, complètement hypnotisé par les flammes dansant au fond de mes prunelles marrons. Je ne l'entendis pas arriver. Sa voix me sortit de ma torpeur. Douce et légère. Comme si il ne c'était rien passé ce soir. << Vous m’avez demandé, je suis là. >> Je tourna la tête et mon regard se posa sur elle. Elle n'éprouvait aucune culpabilité en plus ! Elle semblait fière d'elle et arrogante. Je détestais quand elle était comme ça ! << Assied-toi. >> Chose qu'elle fit et elle n'avait pas le choix. Le ton de ma voix ne lui laissait aucune issue. Elle prit place sur le canapé mais loin de moi. Elle voulait rester fière mais en même temps elle sentait ma colère. En parlant de colère celle-ci monta en moi a une vitesse incroyable.


Je me tourna vers elle et capta son regard. Ses yeux verts magnifique ne reflétaient rien alors que les miens devaient être voilé par la colère. << Tu peux m'expliquer ta fuite de ce soir ? >> Je me leva et me planta devant la cheminée. Je préférais être loin de peur de lever la main sur elle. Je n'étais pas violent a moins que l'on me pousse à bout. Et son escapade de ce soir m'avait réellement blessé. D'un geste violent je jetta mon verre qui alla se briser contre le mur. Le sang présent dans le récipient coula sur la tapisserie immaculé. Faisant une jolie marque rougeâtre. Je me retourna vers elle pour parler. Maintenant je ne cachais plus ma colère et ma déception, je ne parlais plus je hurlais. << Tu ose me faire ça ? T'enfuir et me faire honte ? Je ne t'ai pas bien traité ? >>


Lentement je m'approcha d'elle. Un air menaçant sur le visage. Elle ne baissait pas le regard chose qui m'énerva au plus haut point et, sans que je ne me controle un grognement sourd monta dans ma gorge. Mon visage près du siens je parla d'une voix basse, calme et pourtant dangereuse. << Je ne t'ai pas bien traité ? REPONDS ! >> Ma main se posa sur son cou en signe d'appartenance. Je sentais son pouls battre contre mes doigts. Douce sensation, électrisante jusqu'à l'extrême. Instinctivement ma prise se serra autour de son cou. Fragile et vulnérable. Ce pouvoir me rendait fou. J'avais droit de vie ou de mort sur elle, et en juger par sa trahison de ce soir je penchais beaucoup vers la mort.

redsky
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyLun 27 Aoû - 6:22

Le désespoir est le suicide du coeur

Je descendais les marches une par une, m’amusant même à les compter. Je m’entraînais à ne pas faire de bruit comme un félin. Je voulais m’en donner les allures et aussi le caractère. Cet air vicieux et conquérant. Il fallait que je cache ma peur, que je ne lui montre rien de l’emprise qu’il pouvait avoir sur moi. Le sol s’imposa bien trop vite à mon pied nu. Je sentis mes épaules se secouer sous l’emprise d’un frisson de peur. M’arrêtant à la base de l’imposant escalier, je m’exhortais au calme. J’inspirais et expirais pour calmer les battements de mon cœur effréné. Lorsque je sentis, qu’enfin, j’avais repris le dessus sur mes sentiments, je me composais un masque et arrivais au seuil du salon comme une femme qui n’avait pas de passé troublant. C’est ainsi qu’il me vit, ténébreuse, froide et hautaine.
Assied-toi. L’ordre qu’il me donna me glaça le cœur même si je ne laissais rien transparaître. Sa rage était contenue dans ces deux simples mots. Le regard toujours rivé sur sa personne, je me suis dirigée vers lui et le somptueux canapé. Pas question que je m’approche. L’accoudoir se trouvant à l’opposé me servira très bien. C’est donc ainsi que je me suis retrouvée presque en posture d’équilibriste. J’attendais que sa colère monte et explose. Après tout, je l’avais cherché. Il m’aurait laissé mourir dans les flots, il serait apaisé aujourd’hui et n’aurait plus qu’à s’occuper de Shalimar. Mais sa question me tira de mes penses et je le vis se lever pour se diriger vers la cheminée qui me semblait si absorbante. J’aurais voulu m’approcher plus pour me réchauffer mais je ne le pouvais pas. Alors, comme un ultime recours, je resserrais encore plus le plaid sur mes épaules. Et, d’un seul coup, le verre vint à se briser contre un mur ce qui me fit sursauter et fermer pendant quelques instants les yeux, en proie à une sourde d’erreur. Allais-je finir comme ce malheureux ? Je ne l’espérais pas. Je regardais le liquide rouge aller rejoindre le sol et ma gorge se serra. A qui avait-il appartenu ce sang ? Un ancien esclave ? Je réprimais un gémissement avant de détourner les yeux. Déjà, ma si belle façade commençait à se fissurer. Non, il fallait que je remette le masque en place. Et vite !
Lorsqu’il se retourna pour littéralement me hurler dessus, j’étais redevenue neutre comme extérieure à mon propre corps. J’entendais sa question mais ne savait pas comment lui expliquer ma fuite. Il était hors d question que je lui dise la vérité car cela le rendrait encore plus fou. Non, il fallait que j’invente une excuse. Mais laquelle ? J’ouvrais déjà la bouche pour lui répondre que sa main se posa sur ma gorge. Son contact froid me fit sursauter comme à chaque fois. Je ne baissais cependant pas les yeux, plutôt mourir que de m’avouer vaincue. Alors il serra encore plus fort. Je sentais déjà l’air me manquer et je ne pus m’empêcher de suffoquer. Pour autant, je ne le suppliai pas de me lâcher. Qu’il assume ses actes et me tue là, devant lui. Qu’il regrette ma mort comme il regrettait cette Echo-Alice aujourd’hui. Du moins, c’est ce que j’avais compris de leur histoire.
Allez-y, serrez encore plus. Que je meurs noyée ou étranglée, la faucheuse m’attendra quand même à l’autre bout du tunnel. J’avais utilisé mes dernières réserves d’oxygène pour lui parler. En fait, je lui avais révélé une partie de la vérité. Celle de mon penchant pour la mort. Alors cher maître, ferez-vous votre acte jusqu’au bout ? Pensais-je dans ma tête alors que je le regardais sans ciller.
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyLun 27 Aoû - 13:08

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Son regard ne laissait rien paraître malgré tout. Elle restait droite , fière et bon dieu que j'aimais ça ! Jamais je n'aurais totalement le dessus sur elle et elle le savait. C'était un jeu constant du dominé/dominant. Maître/esclave. Pour sa rébellion certain l'auraient déjà tué. Mais pas moi j'aimais sa jeunesse et sa fougue. Qu'elle se foute de tout et surtout ce que je pensais me faisait rire. Elle ne répondit pas a ma question, même si je me doutais les raisons de sa fuite. Et c'était ça que me faisait le plus mal. Alors que mon emprise se serrait elle suffoqua. Signe que j'exagérais et pourtant je ne voulais pas sa mort. Ses mots me poussèrent à la lacher et la laisser respirer convenablement. << Allez-y, serrez encore plus. Que je meurs noyée ou étranglée, la faucheuse m’attendra quand même à l’autre bout du tunnel. >>


Pourquoi vouloir la mort à son âge ? << Alana... Je ne suis pas le pire des maîtres si ? Tu ne manques de rien ni de nourriture, ni de vetêments. Tu as ta chambre et je ne t'ai jamais frappé. >> Mes paroles trahissaient ma déception. Toute colère c'était maintenant envolé. Lentement ma main vint se perdre dans ses cheveux roux alors que nos yeux ne se lâchaient pas. Jolie prunelles vertes contre celle d'un prédateur, rouge comme le sang. << Je t'apprécie beaucoup Alana. Et je ne comprends pas ton geste de ce soir. Eclaire moi. >> C'était plus un ordre qu'une supplication. Je remarqua son frisson. De peur ou de froid ? Sûrement un peu des deux. J'enleva ma main de son visage et l'invita à s'asseoir près de la cheminée. Après tout le feux était allumé pour elle. Et a cause de son escapade de cette nuit elle devait être gelée. Et son plaid, aussi fin soit-il, ne devait pas lui être bien utile.

Pour calmer ses tremblements je fis appeler ma domestique afin qu'elle lui prépare une boisson chaude et du moins, quelque chose qui la réchaufferait. Je n'étais pas quelqu'un de rancunier malgré tout. Et je pouvais comprendre que cette nouvelle vie était difficile pour elle. Mais vouloir mourir si jeune. Si seulement elle savait que j'aurais tout donné pour être mortel aussi. Même si l'immortalité était fascinante, elle pouvait se montrer longue et lassante à force. Je m'assèya sur le canapé alors que ma servante revenait avec une boisson chaude. Chocolat si j'en jugeais l'odeur sucrée que dégageait la tasse. << Bois s'il te plait. Que tu tombe malade serait la dernière chose que je voudrais. >>

redsky
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyLun 27 Aoû - 18:15

Le désespoir est le suicide du coeur

Je ne voyais que lui. Lui et son charme ravageur. Sa proximité me donnait envie de me jeter dans ses bras et de lui offrir mon cou pour qu’il y plante ses crocs. De la douleur et du plaisir en même temps. Mais je restais de marbre face à ce corps que j’enviais. J’avalais néanmoins avec difficulté ma salive pendant qu’il me parlait et relâchait son étreinte. Un soupir de soulagement s’échappa de mes lèvres entrouvertes. Ses paroles ne me transpercèrent pas le cœur comme je m’y attendais. Non, ils glissaient sur moi comme l’eau de la douche tout à l’heure. Mon armure était en place et aucune de ses gentillesses ne viendraient à me laisser berner.
J’ai regardé John dans les yeux avant d’hausser les épaules. Ne compte pas sur moi pour te répondre. Je suis à tes ordres par défaut. Un sourire espiègle étira alors mes lèvres tandis que cette pensée traversa mon esprit. J’étais joueuse et folle. Oui, ce dernier mot me correspondait bien. Puis il continua à parler, essayant de comprendre. Mais comprendre quoi ? C’était clair non ? J’étais venue ici pour retrouver cet homme qui me hante et me poursuis, pas pour devenir l’esclave d’un foutu vampire qui ne réfléchissait que par son organe reproducteur. Bornée, je me suis contentée de fixer son regard rouge sang. Bientôt, ce sera le mien qui brûlera dans ses prunelles et, bien entendu, j’en prenais l’entière responsabilité. Mais sa gentillesse me poussa cependant à accepter son offre à m’installer près du feu, cet humble ami qui te réchauffait du bout des pieds à la pointe des cheveux. Son orange dansant me captiva et je restais là à le contempler comme si j’étais devant un écran de télévision. Et mourir par le feu, est-ce que ça fait mal ? Tu n’as qu’à mettre ta main, tu verras bien. J’étais prête à le faire, prête à me faire interner aussi après ce coup-là mais il me dérangea une nouvelle fois dans mes actes en voulant que je boive la tasse que me tendais Azur, la domestique. Un rire mesquin s’échappa de mes lèvres alors que son dernier mot venait de pénétrer mes pensées. Je l’ai regardé, méfiante avant de me tourner vers la demoiselle avec un grand sourire.
Prends le ma douce, je n’en veux pas. Puis je me suis levée, les yeux pleins de défiance et de dégoût très peu masqués par ma neutralité de tout à l’heure.
Vous croyez que vous pouvez m’acheter avec votre gentillesse ? Je ne suis pas une marchandise. Je crois que mon geste ne vous regarde pas. De toute façon, je ne suis qu’un jouet pour vous. Un simple objet que l’on jette une fois utilisé. Et vous savez le plus drôle ? C’est que vous m’écœurez ! Vous n'avez pas de coeur au sens propre comme au figuré. Nos sentiments n'existent pas pour vous, vampire. Vous êtes des monstres, des dissidents de l'Enfer !C’est limite si je ne lui crachais pas cette expression au visage. Je sentais mon sang bouillonner dans mes veines et sa colère remonter dans son ventre. J’allais prendre cher mais je m’en fichais éperdument.
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyMar 28 Aoû - 0:32

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« Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. »



Elle et sa jeunesse. Sa fougue et son caractère de chien. Elle qui à l'instant venait de me cracher des horreurs au visage. Et qui en plus de ça se permettait de refuser toute aide. Une rage mauvaise monta en moi. Si bien que je m'approcha d'elle. Trop près à mon gout. Je ne cachais plus mes crocs. Sous le coup de la colère ma soif était devenu obsédante. << Vous croyez que vous pouvez m’acheter avec votre gentillesse ? Je ne suis pas une marchandise. Je crois que mon geste ne vous regarde pas. De toute façon, je ne suis qu’un jouet pour vous. Un simple objet que l’on jette une fois utilisé. Et vous savez le plus drôle ? C’est que vous m’écœurez ! Vous n'avez pas de coeur au sens propre comme au figuré. Nos sentiments n'existent pas pour vous, vampire. Vous êtes des monstres, des dissidents de l'Enfer ! >> Un monstre ? De la pire espèce apparemment. J'avais déjà entendu ça. Tout le monde pensait ça de nous de toute façon. Surtout les esclaves d'ailleurs. Ma main se posa sur son cou et mes doigts courèrent sur sa peau douce. Elle sentait la noix de coco. J'approcha mon visage de son cou alors que ma main glissait sur sa nuque. La bloquant et lui empêchant tout mouvement. Si elle se débattait ce ne serait que plus douloureux.


Mes lèvres contre sa peau je lui répondis. << Je suis un monstre alors... Autant agir comme tel. >> Puis sans faire plus de cérémonie je planta mes crocs dans sa peau fine. Son sang, doux et délicieux coula entre mes lèvres comme un nectar précieux. Pendant plusieurs secondes le liquide rouge coula en moi, me nourrissant jusqu'à ce que je la lâche. Mais sous le coup, sans me contrôler je la poussa si fort qu'elle recula contre le mur. Je ne vis qu'une chose, sa tête cogner violemment avant qu'elle ne tombe. Je l'avais bléssé et elle avait raison. Je n'étais qu'un montre, une abomination. << Et merde... >> Rapidement je me retrouva près d'elle et la pris dans mes bras. La câlinant comme une petite poupée fragile. << Excuse moi... Je ne voulais pas te faire mal. >> Tendrement je laissa mes doigts courir sur son visage. Redéssinant le contour de sa bouche. Ses yeux accroché au miens m'envoûtaient totalement. Si bien que je m'approcha d'elle et, ma bouche contre la sienne. Son souffle chaud contre le mien, glacée. Et sans que je ne m'en rende réellement compte je posa mes lèves contre les siennes. Tendrement, avec une douceur qu'elle ne me connaissait pas. Un geste qu'elle devait prendre comme une excuse. Et j'espérais que c'était comme ça qu'elle l'interprèterait.


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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyMar 28 Aoû - 6:11

Le désespoir est le suicide du coeur

Je savais que mes mots avaient dépassé ma pensée et, à présent, je m’en mordais les doigts. La peur passa dans mon regard émeraude lorsque je vis ses crocs sortir. J’allais avoir mal, très mal. Ses doigts coururent sur ma peau sûrement pour chercher la meilleure pulsation de veine. Un frisson me fit trembler mais non pas de peur, juste de désir. Car même si cette épreuve est douloureuse, lorsque l’on s’abandonne, elle devient délicieuse. Il me bloqua la nuque. De toute façon, je n’aurais pas résisté. En un seul mouvement, il pouvait m’arracher la tête s’il le voulait. Alors, pour la première fois depuis le début, j’agis en esclave et lui offrit mon cou. Ses lèvres me chatouillèrent tandis qu’il parlait. Un sourire éclaira alors mon visage. C’est ce que je cherchais depuis le début. Mais ça, je ne lui avouerais jamais. Garder ma fierté coûte que coûte.
Quelques secondes plus tard, une fulgurante douleur se répandit dans mon être et m’arracha un rugissement qui se transforma petit à petit en témoignage de plaisir. Quelque chose d’aussi délectable était vraiment merveilleux. Je me suis laissée aller, sentant les pulsations de mes veines aspirés pour terminer dans sa bouche. Au fond, j’en éprouvais une joie jouissive car il avait quelque chose de moi en lui et mon sang était le plus beau des cadeaux. Jamais, et il le savait, je ne serais une esclave à part entière. Il avait le dessus sur moi, certes, mais jamais vraiment tout à fait. Mais je perdis très vite la notion des choses. Je l’avais trop énervé et il me prenait plus de sang qu’à l’accoutumé. Je sentis mes pensées se battre dans mon esprit pour essayer de me garder lucide mais elles n’arrivaient pas à franchir le mur qui s’était créé entre mon cerveau et ma cohérence. J’avais l’impression de ne plus toucher le sol, de voler dans un endroit sans gravité. C’est ainsi, que, quand il me relâcha et me poussa un peu trop fort, je ne réalisai pas tout à fait où j’étais et je ne sentis qu’un choc sourd lorsque ma tête heurta la paroi de la pièce. L’expression « voir trente-six chandelles » se révéla exacte. Je pus les compter alors que je glissais au sol dans un petit cri de surprise. La surface dur se rapprocha bien trop vite à mon goût. Mes mains ne purent amortir ma chute et je restais donc là, proscrite et légèrement sonnée. J’avais la vue trouble et les sens hagards.
Alors que je tentais de me redresser tant bien que mal, des bras m’entourèrent. De la douceur extrême, un sentiment de sécurité m’envahit alors. Pourquoi suis-je si odieuse avec cet homme qui reste agréable avec ses esclaves ? D’autres m’auraient déjà ôté la vie pour bien peu. Alors, sous le poids du remord, je sentis mes joues se mouiller sous des larmes que je ne pouvais contenir.
Je suis désolée, lui dis-je dans un souffle, posant mes mains sur son torse. Je relevais mes yeux pour les plonger dans les siens. Je savais que nous n’étions plus très loin l’un de l’autre et que la barrière venait d’être franchie. Ses lèvres se posèrent alors sur les miennes et je ne fis rien pour l’arrêter. Bien au contraire. Mes mains remontèrent sur ses épaules et s’arrêtèrent derrière sa nuque, mes doigts plongeant dans ses cheveux. Je me délectais de cette proximité alors que le sang frais s’écoulait dans mon cou. Le plaid tomba de mes épaules, dévoilant à ses yeux bien plus de peau qu’il n’en avait vue auparavant. Un tremblement de désir me secoua tandis que je me rapprochais plus de sa froideur, laissant que très peu d’espace entre nos deux corps.
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyMar 28 Aoû - 18:07

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Il n'y avait plus aucune trace de colère en moi. Juste cette envie de la serrer un peu plus, de sentir sa chaleur contre ma peau froide. Chose que je fis. Mes mains se posèrent sur ses hanches alors que j'approchais encore nos deux corps. Les quelques centimètres qui nous avaient séparé n'existaient plus. Nous étions dans une bulle complètement accroché l'un à l'autre. Ses lèvres, délicieuses, était un pur appel à la tentation pour moi. Son plaid tomba sans un bruit, dévoilant ses épaules nue. Lentement je détacha nos lèvres avec un soupir heureux. Ses yeux toujours dans les miens je lui offris un petit sourire. A la fois timide, gèné et pourtant heureux.


Cependant sa blessure saignait toujours. Et abondamment qui plus est. Je l'avais mordu trop fort. Sans lâcher son regard je porta mon doigts à mes lèvres et planta mes crocs dedans. Puis, toujours de mon doigts blessé je vins caresser ses lèvres afin qu'elle prene un peu de mon sang. Elle guérirait plus vite comme celà. Sa blessure risquerait de s'infecter et son corps était déjà faible. Je ne voulais surtout pas qu'elle tombe malade ou pire, qu'elle meure par mes mauvais traitements. Doucement je posa mon index blessé sur sa langue, elle n'aurait pas le choix que d'accepter mon présent comme cela. Car un vampire offrant son sang a une humaine, voire une esclave était rare. Nous n'étions pas préteur là dessus. Mais pour elle je pouvais faire une exception. Elle avait un peu de moi en elle comme ça. Et cette idée était fort plaisante. C'est avec satisfaction que je vis sa plaie se refermer doucement. Il ne restait qu'un peu de sang sur sa peau, signe que je l'avais mordu. << Je suis désolée ... >> Ses mots toujours en tête je me pencha sur les traces de sang pour les faires disparaitre de quelques coups de langue habile. Puis, le visage toujours contre elle je lui répondis. << Ne t'excuse pas. Ce n'est pas grave. >> Je sentais toujours ses mains dans mes cheveux, et cette sensation me grisait complètement. Avec beaucoup de douceur je la pris dans mes bras comme une marié et me releva. Plus rien ne cachait sa tenue de nuit qui était... Alléchante dirons-nous. << Viens... Tu devrais dormir. >>


Puis en faisant attention à ne pas la cogner contre un meuble ou autre chose je l'emmena jusqu'à sa chambre et la posa sur le lit. Je la fis se coucher sous la couette et fis le tour du lit pour m'asseoir à ses côtés. << Tourne toi... Viens contre moi. >> J'étais assis mais adossé au mur, et contre toute attente elle fit ce que je lui demandé. Elle vint poser son visage sur moi, contre mon ventre. Tout en lui caressant les cheveux pour la calmer et l'endormir je lui parla. << Ne pars plus. N'éssaie plus de te tuer s'il te plait. Tu comptes beaucoup pour moi et tu le sais. >> Par respect pour Lily je ne tenterais rien. Et resterais sage comme une image. J'appréciais beaucoup Alana mais pas au point de faire plus. Et si ce baiser avait déjà été de trop ?

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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyMer 29 Aoû - 9:18

Le désespoir est le suicide du coeur

Profite ma chérie, profite. C’est tout ce qui passait en boucle dans mon esprit. Je sentais ses lèvres glacées et au goût de sang se mêler aux miennes dans une étreinte exquise. Nos deux corps se coller et ses mains sur mes hanches me firent frissonner. J’avais eu ce que je vouais au final. Je sais que lui tenir tête revient à le faire tomber dans mes griffes. Moi la pauvre humaine entre les bras de marbre d’un vampire qui a le double voir le triple de mon âge si ce n’est plus. Mais il brisa le rêve que j’étais en train de vivre. Non, ne t’éloigne pas … Mais c’était trop tard. Comme une idiote, je répondis à son sourire, passant ma langue sur mes lèvres brûlantes. Puis je le vis porter son doigt à ses lèvres et y mordre à pleines dents, que dis-je, à pleins crocs. Du sang se répandit et quelques gouttes touchèrent le sol. Je regardais le liquide rubis, d’une couleur chaude, couler sur son doigt. Je savais qu’il m’était destiné et même si cela aurait dû me révulser, j’en étais fière. Son index se rapprocha. Avide de goutter cette chose, j’entrouvris les lèvres et le laissait déposer ceci sur ma langue. Désireuse de lui plaire, j’aspirais quelques gouttes avant d’en boire avec une petite grimace. Le goût métallique du sang n’était pas très à mon goût mais je ne fis aucun commentaire. En même temps, je jouais avec ma langue pour m’amuser et le faire succomber même si je sais que ce serait vain. Alors qu’il retirait son doigt, je sentis un picotement au niveau de mon cou. Intriguée, j’allais passer ma main sur ma peau albâtre sans rencontrer aucune trace de morsure. Rien que du sang séché. Heureuse, je le remerciais d’un clignement d’œil qui voulait tout dire. Non, je ne lui en délivrerais pas plus. Mais il alla effacer ce qu’il restait de notre folie. Un soupir se répandit dans l’air, je ne pouvais envisager meilleure solution. Je remis mes mains dans sa nuque alors qu’il me portait dans ses bras, telle une princesse. Grisée, j’enfouis mon visage dans son cou et me laisser donc transporter jusqu’à mon lit en charmante compagnie.

La sensation de la couverture sur ma peau me procura un immense soulagement. E me sentais au chaud et en sécurité. Alors que je m’étais mise en position fœtale, prête à dormir, je sentis le lit s’affaisser derrière moi. Son invitation me surpris énormément. Je ne le voyais pas rester avec moi. Haussant les épaules, je fis ce qu’il me demandait et vint mettre ma joue contre le haut de sa cuisse. A cette heure-ci, j’étais devenue une enfant. Ses gestes tendres me rappelèrent mon père avant qu’il ne parte pour la guerre et ne se fasse tuer. J’étais jeune mais ils m’apaisaient toujours. Mes paupières se faisaient déjà lourdes. Mon escapade de cette nuit m’avait vidé de toute mon énergie.
Pourquoi me faites-vous tant souffrir alors ? Je n’ai rien voulu de tout ça. Je voulais juste retrouver cet homme qui me hante depuis mon accident. Rien de plus. Si je dois rester sur cette île, je préfèrerais …. Devenir comme vous. Au moins, je ne vivrais pas dans la peur de le voir mourir par ma faute.
J’en avais sûrement trop dit. Mais j’étais comme enivrée. Mes pensées n’étaient même plus cohérentes. Je laissais ma main caresser sa jambe au-dessus du tissu de son jean. Mes yeux ne voyaient même pas ce que je faisaient. J’étais totalement déconnectée de la réalité.
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyMer 29 Aoû - 17:41

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« Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. »



Tel une enfant elle se blottit contre moi. Avec un plaisir évident je fis preuve de tendresse en lui caressant le dos ainsi que les cheveux. Cette scène aurait pu paraître irréaliste pour certain, un maître et son esclave. Mais Alana n'était pas une simple esclave. Je l'aimais beaucoup, je l'adorais même. Son clin d'oeil complice de tout à l'heure prouvait que notre relation avait évoluée. J'espérais qu'elle ne me voyait plus comme un sadique. Mais ça ce n'était pas à moi de le dire. Elle ferma les yeux signe qu'elle n'allait pas tarder à s'endormir. Elle avait tellement besoin de repos. Mais alors que sa respiration c'était calmé et que je pensais qu'elle dormait elle parla et brisa le silence apaisant de la chambre. << Pourquoi me faites-vous tant souffrir alors ? Je n’ai rien voulu de tout ça. Je voulais juste retrouver cet homme qui me hante depuis mon accident. Rien de plus. Si je dois rester sur cette île, je préfèrerais …. Devenir comme vous. Au moins, je ne vivrais pas dans la peur de le voir mourir par ma faute. >> Alors c'était ça. Elle voulait être un monstre sanguinaire. Pour un homme dont elle ne connaissait pas le prénom elle voulait se transformer en bête.


Quelques secondes passèrent avant que je n'ose parler et lui répondre. Je n'étais pas en colère juste... Contrarié que puisse penser devenir un vampire. << Alana... Tu es humaine enfin... Nous sommes damnés et tu voudrais devenir comme nous ? >> Ma voix trahissait ma déception. Mais pour elle je ne laissa rien paraître ou du moins, j'ésseyais. << Et cet homme tu connais son prénom ? >> Etait-il sur l'île au moins ? C'était la première fois que nous parlions réellement elle et moi. << Tu sais... Si il le faut je te transformerais moi. >> Je craignais sa réaction, peut-être ne le voulait-elle pas après tout ? Puis sans que je retienne mes mots je parla d'un sujet que je n'abordais que rarement. << J'ai déjà transformé un ange tu sais... >>


Lily. Je ne parlais jamais d'elle et sûrement pas a mes esclaves. Mais peut-être que notre rapprochement de ce soir me poussait à la confidence ? Sûrement car j'avais envie de lui parler comme un ami et non comme un maître. Elle avait sans doute déjà entendu parler de Lily mais sans me le confier. J'aurais tué quiconque m'en aurait parlé sans mon accord de toute façon. Elle était ma seule et unique Infant. Comment aurais-je pu en vouloir une autre alors qu'elle était parfaite ? Et pourtant je n'avais pas été tendre avec elle. Les caresses d'Alana sur ma cuisse par-dessus mon jean me poussait à trop parler. J'avais éludé sa première question mais que lui répondre ? Lui dire que je faisais souffrir car j'aimais ça ? Trop direct et surtout elle m'aurait prit pour un monstre, chose que j'étais déjà à ses yeux. << Et... Pardonne moi pour les souffrances que je t'ai infligée. Je n'ai rien à te dire pour me justifier tu sais. Aucune phrase n'expliquera mes actes. >>

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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyJeu 30 Aoû - 18:37

Le désespoir est le suicide du coeur

Sa main s’attardait sur mes cheveux et dans mon dos. Ses caresses me reposaient. Je me sentais bien, en sécurité alors que, quelques minutes plus tôt, il était prêt à me tuer. Mes doigts glissaient le long du tissu de son pantalon, jouant avec les plis et redessinant les muscles qui se devinaient de dessous du vêtement. J’aurais envie qu’il y ait plus entre nous mais ça aurait été pêché et les deux en seraient meurtris. J’avais envie de rester là jusqu’à ce que la mort me cueille telle la rosée du matin qui s’abat sur les feuilles. J’avais la respiration régulière et rien ne venait troubler le silence de la chambre. Je m’y sentais enfin chez moi pour la première fois depuis mon arrivée à Heartkiller. C’est ainsi que je me suis confiée à lui, sans barrières, sans aucune retenue. J’étais devenue docile, la petite esclave parfaite sauf que nous n’entretenions plus cette relation-là. Une personne extérieure à notre situation aurait pu nous prendre pour un vieux couple ou des amis de longues dates. Mais ce n’était nullement le cas. Heureusement d’ailleurs car trop de proximité avec un vampire pouvait mener à ta perte. J’avais l’impression d’avoir parlé à un mur. Aucun mot de ce que j’avais dit ne semblait l’avoir atteint. Immédiatement, je me suis crispée. J’ai horreur que l’on m’ignore surtout lorsque je me trouve à quelques centimètres de ladite personne. Mais le son de sa voix brisa enfin le silence. Alana... Tu es humaine enfin... Nous sommes damnés et tu voudrais devenir comme nous ? Je savais qu’il était déçu de mon envie. Qui ne l’aurait pas été. Un peu honteuse qu’il se considère comme tel, je me suis redressée et ai caressé sa joue avant d’y déposer un baiser au léger que l’effleurement des ailes d’un papillon. J’ai posé ma tête sur son épaule, prenant sa main dans la mienne et jouant avec ses doigts. Vous nêtes pas damnés et vous n’êtes pas des monstres non plus. Mes paroles ont dépassé ma pensée. Vous êtes des êtres sanguinaires, certes. Mais vous avez néanmoins un cœur même s’il ne bat plus, il ressent encore les choses. Ma main gauche se posa à l’endroit où son organe vital se trouvait. Bien évidemment, j’aurais dû le sentir battre sous ma paume mais c’était creux, sans aucunes secousses. Et cet homme tu connais son prénom ? Ma main se crispa sur sa chemise, se serrant beaucoup trop fort pour un geste de tendresse. Il m’avait percée à jour par cette simple question. Je ne devais pas dévoiler son identité car je savais qu’il risquait la mort. Je voyais le désir dans ses yeux lorsqu’il m’observait. Mais je ne devais pas aller lui parler. En plus d’être un vampire, il était très bien placé dans la société. De plus, je n’étais pas son esclave. Je ne pouvais pas tomber dans son piège. Je ne pourrais l’approcher que lorsque je serais transformée si ça arrive un jour, bien sûr. Non, je ne connais rien de lui. Mais il est si … éloigné de moi. Je ne pourrais l’approcher que si je deviens comme vous. De ce fait, je fus agréablement surprise lorsqu’il me proposa indirectement de me faire l’une des leurs. Attentive à ses dires, je me suis redressée avec un grand sourire prête à lui répondre lorsqu’il me parla de cet « ange » qu’il avait transformé. Il semblait très épris. Rien que l’intonation de sa voix montrait qu’il était amoureux. Hélas, je l’avais déjà rencontrée et elle ne me portait pas dans son cœur. Elle pensait que je convoitais John ce qui n’était pas du tout le cas. Certes, je n’aurais pas dit non pour une nuit avec lui mais en aucun cas je ne voulais le lui voler. Oui, j’ai déjà entendu parler de cette femme que vous avez transformée. Un rire amer s’échappa de ma gorge. Elle ne me porte pas énormément dans son cœur. Un long moment se passa ou aucun de nous deux ne vint troubler l’agréable calme de la pièce. Nous étions deux personnes qui ne contrôlons pas nos sentiments envers d’autres. Pardonne moi pour les souffrances que je t'ai infligée. Je n'ai rien à te dire pour me justifier tu sais. Aucune phrase n'expliquera mes actes. Les yeux écarquillés, je l’ai dévisagé en silence. Venait-il de s’excuser ? Oui, ç’en était. Doucement, j’ai posé un doigt sur ses lèvres, lui intimant le silence. Vous êtes pardonné maître. Lui soufflais-je en me rapprochant en déposant un délicat baiser sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyVen 31 Aoû - 1:11

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Savoir qu'elle me faisait confiance au point de se confier me touchait. Elle me parla donc, le coeur ouvert. Ses lèvres se posèrent sur ma joue comme pour me réconforter. Plus, je voulais tellement plus mais je ne pouvais pas. Un geste de trop pouvait nous faire glisser dans le péché et l'interdit. << Vous n'êtes pas damnés et vous n’êtes pas des monstres non plus. Mes paroles ont dépassé ma pensée. Vous êtes des êtres sanguinaires, certes. Mais vous avez néanmoins un cœur même s’il ne bat plus, il ressent encore les choses >> Et d'une infinie tendresse sa main se posa à l'endroit ou jadis se tenait mon cœur. S'attendait-elle à le sentir battre ? Aucune pulsation contre sa paume. Plus de vie, c'était un organe mort qui logeait dans mon torse. Mais je posa la question de trop. Celle qui la fit se tendre au point que sa main si douce sur sa chemise, se crispa au point de la froisser. Elle me confia ne pas connaître cet homme. Et c'est à ce moment là que je compris pourquoi elle voulait devenir comme nous. Pour pouvoir l'approcher, lui qui devait être un vampire. Et haut placé apparament.

Alors qu'elle allait répondre à ma proposition de la faire devenir l'une des nôtres un jour, son regard changea. Oui j'avais parlé de Lily et Alana l'avait croisé sans doute. Lily venait quelques fois à la maison. Elle ne restait que quelques minutes, juste de temps d'échanger des banalités et repartait en un clin d’œil. << Oui, j’ai déjà entendu parler de cette femme que vous avez transformée >> Un rire bref s'échappa de ses lèvres, court et amer. Comme si elles ne s'aimaient pas ou plutôt, Lily ne l'aimait pas. << Elle ne me porte pas énormément dans son cœur. >> Si seulement cela concernait exclusivement Alan. Il en était de même pour les autres, chose que je m'empréssa de lui rappeler. << Lily ne supporte aucune femme qui m'approche. Comme je ne tolère qu'aucun homme de la touche. C'est... Compliqué. >> Et c'était si peux dire. Nous étions si possessif l'un envers l'autre que cela devenait destructeur. Mais l'amour n'est véritable que lorsqu'il est passionnel. Alana, ma douce esclave posa un doigt sur mes lèvres alors que je m'excusais. L'avais-je froissé ? Pas le moins du monde car elle acceptait mes excuses. << Vous êtes pardonné maître >>

Et tel la délicatesse à l'état pur elle posa ses lèvres sur les miennes. Comme si elle avait entendu mes paroles elle m'offrait plus. Pour la deuxième fois de la soirée nos bouches se cherchaient, se gouttaient mais je n'étais pas à l'initiative de ce geste. Je posa mes mains sur ses hanches alors que nous approfondissions le baiser. Nos langues entamèrent une danse sensuelle et langoureuse alors que je la collais à moi. Je sentais son cœur battre la chamade comme une douce mélodie. Je me droguais de son odeur. Son corps bouillant vibrait sous mes mains alors que notre baiser s'enflammait. Il ne fallait pas franchir les limites mais peut-être avions-nous déjà dépassé les frontières de l'interdit. Lentement je mis fin à notre baiser et la regarda. Ma main gauche était toujours posé sur sa hanche dans un geste doux mais ferme. Comme si elle m'appartenait. Alors que ma main droite vint se poser sur sa joue. De mon index je vins caresser ses lèvres rougis par notre baiser enflammé. Je redessina leur contour, comme si je voulais apprendre chaque détails de son visage. << Alana... On ne devrait pas. Mais pourtant tout me pousse vers toi. >> Puis avec un sourire taquin j'ajouta. << Tu as un délicieux goût d'interdit. >>.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyMar 4 Sep - 18:08

Le désespoir est le suicide du coeur

Je ne savais plus quoi faire. J’étais omnibulée par sa peau qui se trouvait au-dessous de ses vêtements, je voulais la toucher, la goûter, y mettre mon empreinte. Je sentais le souffle me manquer chaque fois que mon regard croisait le sien. Mon cœur ratait un battement et je me retrouvais prisonnière de son charme, de cette beauté masculine qui pouvait m’envoyer rejoindre les étoiles d’un simple geste moi qui ne suis qu’une infime partie de l’univers. Je voulais sentir nos langues s’unirent et avoir plus que ces baisers. Que nos peaux si différentes se collent l’une à l’autre dans une parfaite symbiose. Mais je me contentais de parler avec lui, caressant ce que je pouvais avoir en l’occurrence, ses vêtements. Je l’écoutais parler d’elle, de cette femme qu’il avait transformée. De cette ennemie qui, malgré le fait qu’elle soit vampire, ne me faisait pas peur ou, tout du moins, je ne le montrais pas. Elle ne m’effraie pas. Après tout, ce n’est qu’un jeu entre nous, n’est-ce pas ? Lui dis-je avec une voix câline et chaude. Je voulais l’avoir, rien que cette nuit, rien que pour moi. Il m’hypnotisait comme un charmeur de serpent fait danser son reptile devant des millions de gens. Je voulais plus de lui, toujours plus. J’avais soif des sensations qu’ils pourraient me procurer et, peut-être qu’emporté par la passion, il ferait de moi ce que je rêvais d’être depuis que j’avais croisé les yeux de ce vampire si réputé. J’appartiendrais peut-être aux créatures de la nuit.

Nos bouches se trouvèrent enfin. Le jeu dangereux avait commencé et nous entraînait toujours plus loin dans les méandres de la passion. Dans un labyrinthe sans échappatoire. Je sentais sa main qui transperçait le tissu de mon débardeur alors que notre baiser s’intensifiait dans un exquis moment de tendresse. Je voulais que ça aille plus loin mais, à mon grand regret, il mit fin à notre étreinte. Seulement, sa phrase me fit sourire et, ne réfléchissant plus à mes actes, je passais par-dessus lui, une jambe de chaque côté des siennes. J’aime l’interdit. ça me pousse a dépasser les limites. Je ne suis pas une gentille petite fille, lui répondis-je alors que mes lèvres se posèrent sur son oreille et descendirent dans son cou. Je ne voulais plus m’arrêter là, j’avais tellement envie de lui. De sa force, de sa vitalité, de sa douceur qu’il montrait si peu.
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MessageSujet: Re: Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John   Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. Alana&John EmptyMar 4 Sep - 19:04

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Nous avions joué et elle avait gagné. Je me reconnaissais comme perdant dans ce jeu du chat et de la souris. Mais je savais ce qu'elle voulait en échange. Elle voulait devenir comme nous hors je ne pouvais pas accéder à sa demande. Si elle devenait mon Infant je perdais Lily c'était sur. Mais était-elle réellement à moi ? Après notre dernière conversation j'en doutais maintenant. Mais peut importe je ne pouvais pas prendre le risque, j'avais déjà dépassé les limites imposés entre nous. << J’aime l’interdit. ça me pousse a dépasser les limites. Je ne suis pas une gentille petite fille. >> Je voyais ça. Ou du moins je le sentais, ses lèvres qui dévoraient mon cou me prouvaient qu'elle n'était pas si innocente que ça. Bien malgré moi je tendis mon cou afin de lui laisser plus de peau à embrasser.

Mais avant que je puisse rappliquer elle me chevaucha et m'embrassa encore. Bien c'était sur elle voulait ma mort. Une mort lente et douloureuse apparemment. Je revins à la réalité quand ses mains se posèrent sur mon torse et cherchèrent les boutons de ma chemise. Brusquement je saisis ses poignets et mis fin au baiser. << Excuse moi... Je ne peux pas. J'en ai envie n'en doute pas. Mais il ne faut pas. >> Sa phrase me revint en tête << Elle ne m’effraie pas. Après tout, ce n’est qu’un jeu entre nous, n’est-ce pas ? >> Ho ma jolie esclave ne dit pas ça. Lily semble être un ange, mais elle est tout le contraire. Elle passerait peut-être au dessus des baisers, mais sûrement pas plus. C'est pour cela que je préférais l'arrêter avant que tout ceci dérape définitivement. Et j'aimais trop ma petite tête blonde pour risquer de la perde. Mais certes c'était un jeu, mais un jeu avec des conséquences dramatiques pour l'un comme pour l'autre. Pour chaque jeu il y avait des règles, et nous venions de les transgresser. C'est pour ça que je mis fin à la partie. << Je... euh... vais te laisser il vaut mieux. >>

Je me leva doucement après m'être libéré de l'étreinte d'Alana. Je fuyais encore une fois, après lui avoir offert un peu de tendresse je reprenais tout égoïstement. J'allais sûrement la faire souffrir, rien qu'un peu mais je ne pouvais rien lui offrir de plus. Je lui déposé un dernier baiser sur les lèvres, doux et léger comme une plume avant de partir me réfugier dans ma chambre, lâchement. J'espérais qu'elle allait comprendre on geste, même si au fond j'en doutais.

© Chieuze

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