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 Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John

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MessageSujet: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptyMer 19 Sep - 2:40

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Alice & Alana & John
« Ce calme qui précède la tempête... »

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Tic... Tac... Tic... Tac... L'aiguille de l'horloge indiquait une heure bien avancée de la soirée. Ainsi le soleil venait de se coucher, nous allions pouvoir nous lever. Encore une journée qui venait de s'achever, alors que la nuit prenait ses marques. Et pourtant, pour la première fois depuis plusieurs années, je me levais avec le sourire. Un vrai sourire, franc et heureux. J'ouvris les yeux et pris quelques secondes pour profiter d'un peu de repos. Aujourd'hui, sauf erreur de ma part, le travail allait occuper ma nuit. Le procès de Riley avançait à grand pas, et j'allais préparer un dossier en béton. Si complet qu'aucun avocat ne pourrait la défendre. Et puis de toute façon il était hors de question qu'elle obtienne autre chose que la mort. Pour les tords qu'elle avait causé à la famille Royale, et pour les crises de jalousie qu'elle m'avait imposée, je voulais voir son cadavre. C'était ça ou rien. Et puis l'empereur partageait mon avis alors... Je me levais et traversais ma chambre, sans prêter attention à ma nudité. Qui pouvait bien entrer ? Lily ? Tiens ça ne m'aurait pas dérangé... Shalimar ou Alana ? Elles savaient que si elles entraient sans frapper, elles risquaient de prendre un soufflet magistral. Je partis sous la douche, allumais l'eau froide et commençais à me laver. Je sortis quelques minutes après et regardais l'heure. Zut je tardais alors que j'avais à faire... Pour gagner du temps j'enfilais un boxer, un bermuda noir ainsi qu'un débardeur de la même couleur. Pas la peine de coiffer mes cheveux, ils étaient indomptable. Une vrai touffe noire partant dans tout les sens.

Je ne comptais pas recevoir de visite, je pouvais donc m'habiller comme je voulais. Et ce soir c'était détente ! Je rejoignis le salon et croisais mes deux esclaves entre temps. Je leur fis un sourire pour les saluer et partis m’asseoir à mon bureau. Discrètement Shalimar vint m'apporter un verre de sang frais, de quoi bien commencer la nuit ! Je la remerciais d'un signe de tête avant de prendre une gorgée de mon précieux nectar. Un AB+... Le groupe sanguin le plus rare. Elle avait quelque chose à se faire pardonner ? La question viendrait plus tard, pour l'instant j'avais du travail. Avec un soupir résigné je me plongeais dans mon dossier, sans réfléchir aux heures qui tournaient. Puis, alors que j'écrivais j'entendis la porté d'entrée se fracasser contre le mur. Bien... Je levais le nez de mon dossier, prudemment. Pour tomber face à l'ange de mes nuits, enfin ange un grand mot... Ses yeux m'envoyaient tellement d'éclairs qu'ils pouvaient rivaliser avec les feux de l'enfer ! Je posais lentement mon stylo sur mon bureau, sans la lâcher du regard. Elle... Moi... Son expression irrité... Mon air penaud. Rarement dans ma vie je m'étais senti si... Perdu ? Je pataugeais même ! Et c'était peu dire ! Alors qu'avais-je pu faire pour la mettre dans un tel état ? Rapidement je cherchais dans ma mémoire mais non, rien n'expliquait sa colère. Enfin pas quelque chose dont je me souvenais en tout cas ! Parler ou ne rien dire ? Si je me taisais elle allait me fusiller sur place, et si je parlais... Elle allait me tuer aussi. Bon... Tant pis, à mourir, autant décider sa mort ! « Lily... Bonsoir. » Neutre, simple. Elle ne m'avait même pas salué. Pas de bisous, pas de surnoms mignons, pas de fanfare, de danseuses orientales me faisant la danse du ventre, pas de tapis rouge... Non rien, même pas un mot mignon.

Je me levais doucement, sans la quitter des yeux. « Quelque chose ne va pas ? ». Un peu que quelque chose n'allait pas ! Elle semblait vouloir me clouer sur place, ou me sauter dessus et me coller au mur. Peut-être les deux finalement... Et pourtant, son air diabolique me fit sourire, elle était si jolie en colère. Un vrai petit diable, il ne lui manquait que la fourche. Avec la chance que j'avais elle allait me la sortir de je ne sais où dans quelques secondes. La dernière fois que je l'avais vu comme ça c'était lors de notre dernière altercation, où elle m'avait royalement collée une gifle monumentale. Venant de son Infant, ce genre de violence faisait mal. Pas physiquement, mais moralement c'était sur. Bon et bien mon dossier attendrait, je sentais l'orage venir. De loin... De très loin... Accompagné de ses éclairs et de la pluie. Elle était la foudre, et j'étais l'arbre qui allait finir carbonisé dans quelques secondes. Je quittais son regard, pour chercher mon verre des yeux. Je le pris dans ma main droite tout en contournant mon bureau et en m'approchant d'elle, je le lui tendis. Bon certes je pouvais le prendre en plein visage si l'envie lui prenait, mais au moins on ne pouvait pas dire que j'étais resté les bras croisés. Ma douce poupée était du genre impulsive, je m'attendais à tout. J'entendis la porte d'entrée se refermer, sûrement l'une de mes esclaves. Je détournais mon regard pour poser mes yeux sur Alana, qui se tenait maintenant dans l'encadrement de la porte. Grave erreur. Ce geste sembla plus énerver ma douce qu'autre chose. Bon j'allais prendre pour mon grade, et le pire, c'est que je ne savais même pas dequoi elle m'accusait ! Prêt ? Feu ! .

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptyVen 28 Sep - 5:46

Elle se trouvait dans son bureau, alors que la lune était à son zénith. Elle avait passé une bonne partie de sa nuit à travailler. Elle avait peu de dossier, mais elle avait quelques problèmes avec les diplomates russes et français qui semblaient être décidé à n’en faire qu’à leur terre, ne comprenant pas le sujet de la visite des Roumains à Heartkiller. Echo-Alice devait avoir déjà passé une dizaine de coup de téléphone et avait participé à une visioconférence en début de soirée. Elle était déjà épuisée et à bout de nerfs. Et pour couronner le tout, elle n’avait pas eu le plaisir d’une visite de John pour le moment. Remarque, la lune était encore haute dans le ciel, il n’était pas encore trop tard. Agacée, elle jeta le stylo qu’elle avait dans la main, et se laissa aller au fond de son siège. Sérille passa alors pour lui offrir un verre de sang frais et parti avec un simple sourire alors qu’Alice lui glissait un merci ravi. Elle décida de faire une pause et se levant de son siège elle rejoint les grandes fenêtres qui éclairaient son bureau. Elle travaillait normalement avec Selena qui n’était pas présente ce soir, prise par un rendez vous avec l’Empereur. Soupirant Alice plongea dans le paysage féerique qui s’offrait à son regard. L’île qui s’étendait sur des kilomètres jonchait ça et là de lumières artificielles et clignotants qui prouvaient d’une vie nocturne exacerbée. Elle essaya de deviner où se trouvait la maison de John dans cette myriade de petites lumières mais abandonna quand deux coups légers furent frapper à sa porte. « Entrez… » Chantonna-t-elle en sautillant jusqu’à l’entrée de la pièce. Elle ne fut qu’étonner de voir l’adorable visage de Jack – son incube – apparaître. Elle fondit dans ses bras pour l’accueillir, mais le visage inquiet et quelque peu agité du bellâtre lui fit froncer les sourcils. « Et bien, qu’y a-t-il Jack ? » Demanda-t-elle en lui faisant signe de prendre place sur un siège à côté du sien. Il se mit en face d’elle et lui saisit les mains, un geste qu’il avait pris l’habitude de faire avec le temps, pour se calmer et concentrer ses pensées. « Êtes vous au fait de cette affaire de meurtre d’esclaves dans le château ? Un nouveau né se serait introduit dans le palais pour attaquer les esclaves de la famille royale. » Echo acquiesça. « Il est dur de passe outre cette histoire, et je suis plus que ravie que Sérille n’ait pas eu à essuyer ces attaques infâmes. » Répondit-elle en lui proposant une coupe de sang qu’il déclina. Il soupira et commença alors un autre monologue qui ne fit que la terrifier. « Il s’agirait d’une certaine Riley … Jenesaisplussonnom. » Le nom de ne disait rien à Echo-Alice qui ne fit savoir à son ami. Elle ne comprenait pas où il volait en venir et cela l’inquiétait. Elle avait l’impression qu’elle n’allait pas aimer cette conversation. « Elle déclare être la fiancée de John Constantine, et l’appelle son « Amour » depuis qu’elle a été enfermée dans les cachots. »

La nouvelle fit l’effet d’une bombe sur Echo-Alice. Son sang ne fit qu’un tour, alors qu’elle se leva du siège, comme éveillée par un choc brutal et violent. Elle regardait son incube sans comprendre réellement ce qu’il venait de lui révéler. Elle se retourna, alors qu’elle comprenait que ce n’était aps une blague, ou l’effet de son imagination. L’expression sérieuse et figé de Jack ne la rassura guère et elle sentit un feu éprendre sa poitrine violemment. Elle allait vers les fenêtres. « Jack … je … Merci. Je pense que je vais sortir un moment. » Elle se souvenait parfaitement où vivais John. Elle était décidée à présent à lui régler son affaire. La douleur qu’elle venait de recevoir embrasa son corps entier qui s’enflamma sous l’effet de la jalousie. Elle allait pour sortir de la pièce quand Jack la retint par le bras. « Un instant, et sans vouloir vous causer plus de tord encore. Je pense qu’il est temps que quelqu’un, au moins, se montrer honnête avec vous. » Elle sourit, et se tourna vers lui. « Dites moi. »… On dit aussi que la relation qu’il entretient avec Alana, son esclave, est plus qu’ambiguë. Et pour les avoir observer, comme vous me l’avez demandé, je peux assurer qu’il s’agit de bien plus qu’une simple esclave… » Elle soupira, embrassa Jack pour le remercier et sortie de la pièce dans un mouvement ample et rapide. Elle passa par ses appartements et se changea rapidement, mettant une robe rouge, des chaussures fermées noires et un pardessus noir également, dont la capuche la couvrirait sous la pluie qui commençait à s’abattre sur l’île. Elle sortie donc, sans demander son reste, et rejoint la villa de John en bordure de la ville. Quand elle y arriva, elle était furibonde, prête à exploser. Elle se sentait trahie, blessée, anéantie et enclin à la violence. Jalouse, profondément sans vouloir se l’admettre. Elle sonna et une esclave vint lui ouvrir. Sans demander son reste, sans un regard, elle entra. Délaissa sa capuche, elle laissa son odeur la guider jusqu’à John. Elle le trouva dans son salon. Et stoppa net, à l’entrée de la pièce. Il la salua, mais elle l’entendit à peine. Il semblait innocent, inconscient du danger qu’il encourait à cet instant précis. Cependant il mit un moment avant de venir vers elle, en lui tendant un verre de sang. Elle essayait de se calmer, mais s’en trouvait incapable. Elle entendit la porte se fermer derrière, et reconnut l’odeur d’Alana… l’esclave… Simple esclave. John tourna le regard vers, et elle, et Alice dans sa fureur sembla y déceler une lueur complice. Elle explosa. « Comment as-tu pu… » Un murmure, calme. Le silence.

Elle saisit son verre et dans un élan incontrôlable l’envoya valser contre la porte à quelques centimètres du visage de l’esclave en hurlant. « COMMENT AS-TU PU FAIRE CA ?? COMMENT AS-TU OSE FAIRE CA BORDEL !? » Elle griffa son visage, se retrouvant à quelques centimètres de celui-ci, fulminant d’une rage incroyable. « TOUTES TES BELLES PAROLES, TES DECLARATIONS, TES CARESSES ! TOUT N’ETAIT QU’UN MENSONGE ! UN PUTAIN DE MENSONGE !!? Tu n’es qu’un monstre John ! J’aurai dû m’en souvenir ! Je n’aurai pas dû … me laisser aller à t’aimer aussi facilement ! Une fois encore !? TU PENSAIS A QUOI ?? TU PENSAIS QUE JAMAIS JE NE LE DECOUVRIRAIS !! QU’ELLE RESTERAIT CACHER ??! » Elle lui hurlait à la figure, prenant un verre qui se trouvait près d’elle pour l’exploser à terre, les morceaux de verre se répandant sur le sol. Elle était comme folle, ivre de colère et de douleur. De jalousie pour cette vampire dont il lui avait caché l’existence. Cette amante qui se trouvait à présent au palais. Une simple vampire. Pas même une noble. Une putain de vampire. « Je suis fatiguée de tout cela ! Qui me dit que tu n’en cache pas d’autres !? Que je ne suis pas qu’un simple jeu, une putain de distraction pour ton appéti démesurée ?! » Elle recula de deux pas, et soudainement son ouie fut happé par un sous mélodieux. Les battements d’un cœur. « Comme elle… » murmura-t-elle avant de se tourner vers Alana. Ses crocs étaient à présents sortis, découvrant le visage du monstre qui se cachait en elle. Elle sourit à l’humaine et en un instant elle fut contre elle. La main droite d’Echo trouva le cou d’Alana et elle la cloua à la porte. « Dis moi Alana combien il est tendre avec toi. Est-ce qu’il t’a déjà fait l’amour ? Sans doute, personne ne peut résister à un corps chaud… » Dit-elle en jouant avec les mèches de cheveux de l’humaine, elle respira son odeur. « Est-ce qu’il t’a déjà … mordu Alana ? N’y a-t-il rien de plus excitant ? Peut être qu’un jour, toi aussi il te transformera… Puisque tu semble être son nouveau jouet. » Dit-elle, ivre de jalousie, en griffant la joue de l’esclave. Le sang coula, et le regard d’Alice suivit la goutte qui descendait sur la peau douce de l’esclave, comme hypnotisée.


hs : désolée réponds en première Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John 1779901633 si ca te dérange Alana tu me le dirais j'enlèverais mon post pour le tient et je modifierai ;) Mais comme j'ai eu un peu de temps pour rp hier soir j'en ai profité Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John 456023687
Je vous aime Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John 2774444739
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MessageSujet: Re: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptyVen 28 Sep - 20:20


Requiem Aeternam
Allez Lana, lève-toi ! Il était aux environs de dix-neuf heures lorsque je me suis décidée à sortir de mon lit. Tout était calme dans la maison et c’était tant mieux. J’avais appris à vivre comme mon maître, n’étant agréable avec que lorsque j’avais acquis comme il se doit mes heures de sommeil.
Mais, à présent, l’eau chaude à la limite du brûlant, me procura un bien fou, dénouant des nerfs qui s’étaient parfois atrophiées dans ma « nuit ». Je sentais l’eau glisser sur mon corps couleur albâtre. J’accueillais le liquide pareil à une libération qui me promettait une nuit sans problèmes où la relation maître/esclave serait respectée. Car oui, depuis l’écart qu’il s’était passé entre John et moi, je préférais de loin garder mes distances. Je savais qu’il ne voulait pas me transformer, je l’avais bien compris. Hélas, je n’attendais que ça pour rejoindre Alejandro. Son visage m’était familier mais je n’arrivais pas à remettre dans quel souvenir il se trouvait. Quoi qu’il en soit, je ne pouvais pas l’approcher tant que je n’appartiendrais pas pleinement au monde de la nuit. Au temps d’aujourd’hui, je n’étais qu’une simple visiteuse dans les ténèbres qui, un jour peut-être, se verrait donner en pâture à ces monstres assoiffés de sang. En pensant à mes membres écartelés et déchiquetés, un frisson m’échappa tandis que je me regardais dans le miroir, des volutes de fumée autour de moi. En fermant les yeux, j’aurais très bien pu m’imaginer dans la cabine d’un sauna, au cœur de mon Nice natal. Hélas, j’avais décidé d’aller découvrir les Bermudes pour trouver enfin la vérité sur cet homme qui vient, sans que je le veuille réellement, me visiter en rêves. Certes, je l’avais découvert mais la sensation qui m’avait envahie à cet instant-là fut plus que désagréable. Des papillons dans le ventre, oui, c’est comme cela que l’on dit lorsque l’on sait que l’on est amoureux d’une personne. Hier encore, je ne croyais pas aux coups de foudre mais il fallait bien que je me rende à l’évidence que j’étais tombée sous son charme. A présent, je n’avais plus qu’à découvrir quel rôle il avait tenu dans mon passé tenu secret. Car oui, si j’en venais à rêver de lui, c’est qu’il en faisait partie, non ?
Un soupir à fendre l’âme franchis mes lèvres alors que mes mains s’attardaient encore sur les quelques cicatrices de l’accident pour, au final, s’arrêter sur la minime cicatrice laissée par les canines de mon « maître » lorsque ça avait dérapé la dernière fois. A bien y réfléchir, j’avais bu de son sang. J’aurais dû me tuer pour pouvoir renaître tel un phœnix et devenir aussi jolie que cette vampire répondant au doux nom d’Alice bien que je ne la porte pas dans mon cœur. Je l’avais déjà croisé quelques fois et, à chaque fois, cette femme me rabaissait comme si j’étais la pire des choses qu’il lui soit arrivé sur Terre. Ce qu’elle a oublié – et que je ne manquerais pas de lui rappeler la prochaine fois – c’est qu’elle a été humaine elle aussi avant de devenir cet être sanguinaire qui fait d’elle un monstre.

DING DONG ! Le carillon de la porte d’entrée me tira de mes pensées et je me suis empressée de descendre les escaliers à vive allure pour aller ouvrir la porte. Personne n’avait annoncé de visites, ce n’était donc pas un client de John. Arrivée à la porte, j’eus à peine le temps de l’ouvrir qu’une furie blonde rejeta le panneau de bois – et moi avec – contre le mur sans se donner la peine de saluer, ce qui serait, bien entendu, la moindre des politesses. Un peu étourdie, je l’ai regardée s’éloigner vers le salon alors que la chair de poule s’installait sur mes bras. Je l’avais reconnue avant même qu’elle n’ait ouvert la bouche pour hurler sur mon maître. COMMENT AS-TU PU FAIRE CA ?? COMMENT AS-TU OSE FAIRE CA BORDEL ! Ses cris m’arrachèrent une grimace et me firent me tasser contre le mur. Lus j’écoutais ses dires et plus j’avais peur. Peur pour moi car je ne savais pas de qui elle parlait et je du bien avouer que, sur ce coup-là, moi la forte tête, je craignais pour ma vie. Mais je fus bien obligée de m’approcher lorsque j’entendis les verres se briser un à un sur le sol que j’avais si bien nettoyé avant l’arrivée du vampire dans son salon pour travailler. Je ne pus retenir un haussement d’yeux vers le ciel avant de m’approcher vers la porte pour faire mon travail. Hélas, l’idée qui m’avait traversé l’esprit n’était pas la plus glorieuse. C’était même la pire erreur de ma vie … Je vis comme au ralenti cette beauté de la nature approcher vers moi, tous crocs dehors. Au fond de mon être, je sentais que je commençais à angoisser, me demandant bien ce qu’elle pourrait me faire. Je n’avais jamais connu la douleur lorsque John buvait mon sang car j’étais consentante mais là, si elle le faisait, que ressentirais-je ? Dis-moi Alana combien il est tendre avec toi. Est-ce qu’il t’a déjà fait l’amour ? Sans doute, personne ne peut résister à un corps chaud… Je la regardais pourtant dans les yeux, sans ciller lorsqu’elle me cloua à la porte. L’aura glacé de son corps me transperça l’échine et je dus serrer bien fort la mâchoire pour ne rien laisser transparaître. Mais un grognement animal monta dans ma gorge tandis que ses doigts jouaient avec mes cheveux, chose que je détestais au plus haut point que l’on me fasse. Je n’avais pas retenu cette animosité, j’en étais même fière car au point où j’en étais, me plier à ses dires ne me serait d’aucune utilité puisque le sort serait le même. Est-ce qu’il t’a déjà … mordu Alana ? N’y a-t-il rien de plus excitant ? Peut-être qu’un jour, toi aussi il te transformera… Puisque tu sembles être son nouveau jouet. Puis ce fut une douleur qui me fit tressaillir. Vive, brûlante. Je voyais son ongle rougit et je sentais le liquide rouge et chaud couler de mon corps pour aller s’épancher sur le sol. Si j’avais été un chat, j’aurais déjà sorti les griffes pour essayer de lui faire le plus de mal possible mais en tant que race inférieure, je ne pouvais rien faire à part, peut-être, un duel oral si tant soit peu qu’elle me laisse finir puisque son but, apparemment, était de me torturer. Vipère … Tu a la langue aussi sournoise que cette monstruosité. Tu colportes des ragots sans même savoir s’ils sont vrais. Lui crachais-je au visage, prête à jouer avec ma vie comme je l’avais fait quelques jours plus tôt avec John. D’ailleurs, en parlant de lui, je n’osais même pas tourner la tête pour le regarder car je sais qu’il désapprouverait ce que je venais de dire. Mais la suite était bien pire. Ho que oui il m’a déjà fait l’amour ! Ce fut … Délicieux lui répondis-je avec un sourire carnassier. Je ne savais pas qu’un vampire était capable de tant de prouesses ! Puis j’essayais de la repousser, en vain. Alors, avec toute la force qui me fut capable, je tournais enfin le regard vers mon maître, sachant très bien que je ne le reverrais sûrement pas de sitôt avec mon effronterie. Du moins, c’est ce qu’elle voudrait entendre, n’est-ce pas maître ? Dis-je en appuyant bien sur le titre. Elle est aussi sourde aux objections qu’un vieux crouton de la guerre 14-18, chose qu’elle est au fond d’elle-même. Puis me retournant vers elle d’un regard courroucé. Désolée d’être une humaine. D’ailleurs, pourquoi devrais-je m’excuser ? J’ai sûrement eu plus que tu n’as eu non ? Et puis, tu étais pareil il me semble. Ne sommes-nous pas semblables au fond ?


CODE TOXIC GLAM



HJ : han comment vous m'avez trop inspiré,e j'ai jamais écrit autant Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John 1780321627
J'espère néanmoins que les paroles de Lan sont compréhensibles car je crois m'être laissée emportée dans mon délire What a Face
Et pas de soucis Lulu, tu m'as trop motivée, truc de ouf Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John 1780321627
En plus, c'est notre premier RP ensemble depuis deux ans qu'on est ensemble sur des RPG Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John 456023687
Bref; je vous aime tous les deux @
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MessageSujet: Re: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptySam 29 Sep - 2:40

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La jalousie. Quel sentiment délicieux. Sûrement mon préféré après la passion et l'amour. Mais au fond les 3 ne sont-il pas liés ? Si certainement. Enfin dans mon cas l'un ne va pas sans l'autre. Et pour Alice c'est exactement pareil si j'en juge par le verre qui vient de se fracasser contre la porte, passant tout près de mon esclave qui n'a pas bougé d'un millimètre. Je peux sentir sa peur et son cœur battre à toute vitesse. Tu devrais fuir Alana... Partir te réfugier dans ta chambre avant de prendre aussi. Mais elle semble en décider autrement car elle ne bouge pas. Elle va assister à une dispute monumentale c'est certain. « Comment as-tu pu… » . Mais comment j'ai pu quoi ?! Je ne savais même pas de quoi elle parlait, comment savoir les raisons de sa colère alors ? Pour une des rares fois dans ma vie je me sentais perdu, mais réellement perdu. Je me sentais comme un mortel... Ne sachant que faire. Elle se jeta sur moi sans que je ne réagisse avant de me lacérer le visage pendant quelques secondes. Rapidement je la repoussais, toujours éberlué par son comportement et surtout par sa colère qui n'avait pas lieu d'être.« TOUTES TES BELLES PAROLES, TES DECLARATIONS, TES CARESSES ! TOUT N’ETAIT QU’UN MENSONGE ! UN PUTAIN DE MENSONGE !!? Tu n’es qu’un monstre John ! J’aurai dû m’en souvenir ! Je n’aurai pas dû … me laisser aller à t’aimer aussi facilement ! Une fois encore !? TU PENSAIS A QUOI ?? TU PENSAIS QUE JAMAIS JE NE LE DECOUVRIRAIS !! QU’ELLE RESTERAIT CACHER ??! » Elle me balançait ses horreurs au visage alors que lentement je me décomposais. Non elle ne parlait pas de Riley ? Pas encore elle ! Décidément elle me causait plus de troubles qu'autre chose ! Même si je me doutais que la confiance qu'elle avait en moi était encore mince, j'étais déçu qu'elle ne me demande pas des explications plutôt que me hurler dessus. Mais les temps avaient changés et Lily aussi à ce que je voyais. Elle venait tout de même de me traiter de monstre encore une fois, comme si je ne le savais pas déjà. Je me considérais comme un monstre, ça l'avait toujours été. Pourquoi me le rappeler encore ce soir ? Elle venait de me faire mal et elle le savait. Je fis l'impasse sur ma douleur pour me concentrer sur ses mots, ils étaient plus douloureux encore que n'importe qu'elle blessure physique. « Je suis fatiguée de tout cela ! Qui me dit que tu n’en cache pas d’autres !? Que je ne suis pas qu’un simple jeu, une putain de distraction pour ton appétit démesurée ?! » Je n'avais plus de doutes elle parlait de Riley. Et pourtant il n'y avait rien eu entre elle et moi, je ne l'avais même pas aimé. Comment aimer une autre femme après mon Infant ? Mais qu'est ce elle croyait bon sang ! Et pourtant elle était... Jalouse ? La vrai jalousie mauvaise et violente. Stop ! Elle était fatiguée ?! Qu'est ce que cela voulait dire elle n'allait pas... Me quitter ? Non... Tout mais pas ça. Mais avant que je ne puisse répondre elle se tourna vers Alana, un air mauvais sur le visage.

La tournure que prenait cette dispute me semblait dangereux. Très dangereux même. Je sentais la colère de Lily et, avec une violence que je ne lui connaissais pas elle plaqua mon esclave contre la porte. L'assommant de questions plus ridicules les unes que les autres. Et surtout je fis signe à Alana de ne pas répondre mais comme d'habitude elle ne m'écoutait pas. Alors ma douce esclave, d'après ce que tu m'avais dis Lily ne te faisait pas peur. C'est toujours le cas maintenant qu'elle tient ta vie à bout de bras ? Et pourtant mes gestes semblèrent vain lorsqu'elle lui répondit « Vipère … Tu a la langue aussi sournoise que cette monstruosité. Tu colportes des ragots sans même savoir s’ils sont vrais. » Non grave erreur. Très grave. Alors que je voulais bouger j'entendis la seule phrase qu'il ne fallait pas dire. Car c'était tout simplement le plus gros mensonge jamais avoué. « Ho que oui il m’a déjà fait l’amour ! Ce fut … Délicieux ». Aussi étrange que cela puisse paraître je n'en avais pas le moindre souvenir. Et pourtant je ne me pensais pas sénile au point d'oublier ce genre d'activité, aussi charmante soit-elle. « Du moins, c’est ce qu’elle voudrait entendre, n’est-ce pas maître ? ». Si seulement tu savais où cela allait nous mener Alana... Je n'entendais plus rien. Elle continuait à parler mais je n'entendais pas ses phrases. Juste un flot de mots incompréhensible venait à mes oreilles. Je ne voyais que mon Infant et son envie folle de tuer mon esclave. Car oui, si je n’arrêtais pas Lily elle allait la tuer de rage. Et pourtant tout ce dont elle m'accusait était complètement faux. Je ne savais pas qui s'amusait à lui rapporter des sottises pareilles, mais j'allais me renseigner et le menteur allait prendre cher. Très cher. Surtout si je perdais Alice encore une fois. Je sortis de ma torpeur lorsque je vis une goutte de sang rouler sur la joue d'Alana et venir s'écraser sur le sol. Cette larme rouge pourtant insignifiante sembla agir comme un déclic en moi. Rapidement je me mis en mouvement, j'approchais de mon Infant en entourais ses épaules de mes bras dans une étreinte puissante et pratiquement impossible à se défaire. Je serrais si fort que je sentais sa poitrine se lever sous sa respiration désordonnées, preuve si il m'en fallait encore, de sa rage évidente. Sans la lâcher je nous fis reculer afin qu'elle soit hors de portée d'Alana. Sous la pression que j’exerçais autour de son corps elle ne pouvait plus bouger les bras, seulement donner des coups de pieds si l'envie lui prenait. Et surtout je l'obligeais à m'écouter même si elle ne le voulait pas.

Pourtant, même si je venais de l'éloigner d'Alana elle pouvait toujours la voir, je décidais donc dans un mouvement brusque de nous tourner afin qu'elle ne puisse plus poser les yeux sur mon esclave. Je la tenais fermement contre moi et, en faisant abstraction aux battements affolés de la seule humaine dans la pièce j'approchais mes lèvres de l'oreille de Lily afin qu'elle soit la seule à m'entendre. Ainsi nous étions face à un miroir qui trônait dans la pièce. Elle ne pouvait apercevoir la silhouette de mon esclave, mais seulement elle et moi. Je jugeais que c'était mieux, ainsi elle pouvait me regarder dans les yeux pendant que je lui parlais. Elle pouvait juger si je mentais car les yeux sont le reflet de l'âme. « Calme toi Écho-Alice... » Rarement j'utilisais son prénom. Je préférais largement son surnom si particulier, que je lui avais donné des années auparavant. « Tu parles de Riley sans doute... Il ne s'est rien passé entre elle et moi. Nous étions ensemble, enfin si on peut appeler ensemble, depuis seulement quelques jours quand je t'ai retrouvé au détour de ce couloir. Dans les heures qui ont suivis je l'ai mise dehors. Comment peux-tu croire que je puisse aimer une autre femme après toi ? Je... Ne l'ai pas touché... Physiquement si c'est ce que tu veux savoir. Elle raconte le contraire à qui veut bien l'entendre, mais sache que dans quelques jours elle sera morte. Et je n'en serais que plus heureux. » Tendrement je déposais un baiser derrière son oreille, à cet endroit où je savais la peau sensible et fine. Je relâchais un peu mon étreinte, mais pas assez pour qu'elle puisse me fuir si l'envie lui prenait. De la rage qu'elle tenait elle était prête à attaquer mon esclave. Et ça... Je ne le voulais pas. J'appréciais Alana, peut-être un peu trop c'était vrai. Je l'appréciais comme une amie, enfin depuis cette soirée où nous avions échangés un baiser elle me fuyait. Mais comment lui en tenir rigueur ? Décidant d'être franc avec mon Infant et surtout avec celle que j'aimais je continuais de parler, les lèvres contre son oreille. « Mon erreur a été de te cacher Riley c'est vrai, mais elle est tellement insignifiante que je ne pensais pas que ça te mettrait dans cet état. Ensuite pour Alana » Au prénom de mon esclave, Lily sembla sursauter, comme si elle sortait de sa léthargie dans laquelle elle c'était plongée. « Je ne vais pas te mentir je l'ai embrassé. Mais c'était bien avant notre nuit au bal... Nous venions à peine de nous retrouver et... C'était tellement tendu entre nous que je ne sais pas, peut-être dans un geste complètement stupide un soir je l'ai embrassé. Ce n'est pas allé plus loin, je n'aurais pas pu car tu étais là, dans mes pensées encore et toujours. Et surtout je ne ressens rien pour elle, absolument rien. Je ne t'ai mentis sur rien... L'autre soir quand je t'ai dis que tu étais la seule et l'unique c'est vrai. Tu n'es pas un jeu Lily. Et ce, malgré tout ce que tu peux croire et ce qu'on t'a raconté. » Quelques secondes passèrent dans un silence de plomb. Seul un bruit infime brisait le silence. Ce son, nous étions les seuls Lily et moi à pouvoir l'entendre, le rythme cardiaque d'Alana, toujours présente dans un coin de la pièce. Avec une lenteur toute calculée je libérais Lily de mes bras et ajoutais en me tournant vers mon esclave. « Alana... Je comprends que tu ose me défier. Tout ceci a tendance à me faire sourire. Mais ne t'amuse plus à mentir surtout sur ce genre de chose. Ni à lui manquer de respect comme tu viens de le faire. Est-ce clair ? ». Malheureusement j'étais sérieux, et rien dans le ton de ma voix ne laissait présager le meilleur. J'ajoutais à l'intention d'Alice. « Maintenant libre à toi de me croire. Tu peux hypnotiser Alana pour vérifier mes dires si le cœur t'en dit. Je n'ai couché ni avec Riley, ni avec Alana. Et je défis quiconque de me dire le contraire car je sais encore ce que je fais. » .

© Chieuze



Salut la bande de nouilles ! J'espère que ma réponse vous plaira...
Mama les pavés que vous avez fait... Vous etes des fifolles Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John 810156456
J'vous kiffe de la sauc'
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MessageSujet: Re: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptySam 29 Sep - 17:16

La jalousie, sans nul doute le pire des sentiments qu’il puisse exister. Incontrôlable, explosif, il créait chez Echo-Alice des émotions si vives qu’elle n’arrivait plus à se contrôler. Ce n’était pas nouveau, et déjà un siècle auparavant elle réagissait de la sorte lorsqu’une autre femme osait approcher John Constantine. Elle se souvenait de cette bourgeoise, à Londres, qu’ils avaient rencontrée à l’opéra et qui avait osé poser une main sur la cuisse de John lors de la représentation. Geste qui n’échappa pas à Alice, encore jeune et carnassière. Elle réprima tant bien que mal la douleur et la colère qui explosa en elle. A la nuit tombée, John la laissa pour aller prendre l’air, faire un tour. Le suivant, elle le vit s’approcher de cette maison bourgeoise, et sans attendre plus longtemps elle s’y introduit à son tour. La famille entière avait été victime de sa fureur, et John – pour la première fois de leur relation – fut témoin de son égoïsme. Le nombre de femmes qui tombèrent sous ses crocs car elles avaient osé approcher de trop près son amant étaient légions. Cette férocité cruelle, exacerbée, John avait essayé de la canaliser durant des années, mais sans réel résultat. Elle avait simplement appris à la canaliser, à la garder en elle, et au lieu de massacrer ces femmes, elle avait finalement tourné son attention pleine et entière sur John. Mais aujourd’hui, alors qu’elle le retrouvait à peine, la peur de le voir la quitter lui enserrer encore le cœur, et elle ne pouvait pas supporter l’idée qu’il puisse s’intéresser à une autre femme qu’elle. Elle tuerait, sans doute. De rage et de désespoir, toute femme qui aurai retenu son attention. Elle était stupide, et c’était un sentiment horrible que de se sentir aussi faible à l’écart de John. Elle avait souvent eu peur qu’il ne l’aime moins qu’elle. Ce qui était stupide, hypocrite et égoïste. Elle avait parfois le sentiment qu’il pourrait la remplacer parce une autre infante, l’oublier dans une coin sombre et la laisser mourir loin de lui sans remord. Mais il était son seul Sir, son seul maître, et en cela – pour elle – il restait unique et irremplaçable. Elle s’étonnait de voir qu’il n’avait transformé personne d’autre qu’elle durant ce dernier siècle. Elle avait peur aujourd’hui de le voir transformer Alana. Sentiment étonnant. Elle jalousait une esclave, et lui en donnait la preuve à cet instant. Peut être que la jeune femme n’aurait pas dû rester dans la pièce, n’aurait pas dû supporter le regard d’Echo-Alice et lui répondre de la sorte. Vipère … Tu a la langue aussi sournoise que cette monstruosité. Tu colportes des ragots sans même savoir s’ils sont vrais. Elle ne voyait pas de quoi elle parlait. Ces ragots n’en étaient pas en réalité, et Alice avait une confiance aveugle en Jack. S’il lui avait dit que John lui avait caché une amante et entretenait une relation plus qu’ambiguë avec Alana, alors elle était plus enclin à croire son incube que son amant. John était un fin manipulateur et un joueur de talent. Il adorait le jeu et il excellait dans le domaine du contrôle des émotions des autres.

Il avait déjà joué avec elle, il lui avait appris les règles. Il semblait être décidé à présent de recommencer à jouer, mais elle ignorait les règles qu’il avait instauré. Elle était perdue, et elle se sentait faible. Chose qu’elle ne supportait pas. Est-ce qu’il la trompait avec Alana ? Est-ce que les morsures dans le cou de la jeune fille signifiait qu’il s’était laissé convaincre de la transformer ? Elle avait l’impression de reconnaître un élément dans l’odeur d’Alana qui avait changé. En ce qui concerne le sang, les vampires sont de véritables radars, et le sang d’Alana avait changé. Elle n’arrivait cependant pas à déterminer en quoi. « Ho que oui il m’a déjà fait l’amour ! Ce fut … Délicieux » Le sourire d’Alana semblait être fait pour la rendre folle. En réponse, Alice serra sa poigne sur le cou de la jeune esclave, et ses yeux s’injectèrent de sang et de haine. L’image des corps enlacés de John et d’Alana aviva une hargne si grande dans son esprit qu’elle aurait été capable de briser le cou de la jeune femme d’une seule main, à cette instant. Elle avait envie de la tuer. La tuer d’un cou sec, sans lui laisser le temps de voir la mort arriver… non… elle voulait la voir souffrir. L’enfermer dans une cave à sa merci et lui faire subir toutes les tortures possibles, son corps nu et ensanglanté se tordant sous la douleur. Elle n’entendait plus vraiment la suite des paroles d’Alana. Elle restait concerntrer sur son corps décharné et tordu sous les coups. Elle souriait, prête à la faire souffrir. Désolée d’être une humaine. D’ailleurs, pourquoi devrais-je m’excuser ? J’ai sûrement eu plus que tu n’as eu non ? Et puis, tu étais pareil il me semble. Ne sommes-nous pas semblables au fond ? Elle n’appréciait nullement le ton qu’employé la jeune éhontée pour lui parler et pour toute réponse elle lui offrit une gifle qui laissa une marque – peu profonde cependant – de la base de son cou à son front en passant par son œil gauche.

C’est l’étreinte de John sur elle qui l’empêcha de l’acérer plus avant encore le visage d’Alana. Pour toute réponse, Alice laissa échapper un grognement sauvage, animal. Elle avait soif, le désire du sang qui coulait devant elle la rendant folle. Elle aurait été capable de tuer et vider n’importe quel humain de son sang à cet instant. Elle ne se contrôlait plus, le monstre prenant part sur la conscience. Une chose qui ne s’était pas produit chez elle depuis des années. Depuis plus d’un siècle et demi le monstre était calme chez elle, de tel sorte que depuis presque cinquante ans elle ne chassait plus elle-même, mais buvait le sang dans des verres en cristal. Mais là, à ce moment précis elle perdait le contrôle. Les sentiments étaient bien plus forts et cruels que la raison. John la sépara rapidement d’Alana et il était bien plus fort qu’elle malgré la résistance qu’elle mit dans ses gestes. Il la détourna du visage de l’humaine mais l’odeur du sang était toujours présent. Elle l’enivrait, n’arrivant toujours pas à comprendre ce qu’il avait de particulier. « Calme toi Écho-Alice... » Son corps entier se raidit, et elle ne fit aucun mouvement. Outre le fait qu’il l’appela par son prénom entier, ce n’était pas la voix de John qu’il fit entendre. Il possédait son corps et hypnotisait son esprit à cet instant. C’était la voix du Sir, de son Sir, de son créateur, rappelant à l’ordre la créature qu’il avait engendré. Personne ne put comprendre ce qu’il se passa à cet instant pour Echo-Alice. Tout sentiment l’abandonna, et elle resta dans les bras de John sans opposer aucune forme de résistance. Elle était soumise à son Sir. C’était un des pouvoirs et des droits qu’il avait sur elle, mais dont il usait rarement. Elle était son infant, et à ce titre il avait un droit de mort sur elle. Il était en elle, et à ce moment-là elle était hypnotisée par sa voix. « Tu parles de Riley sans doute... Il ne s'est rien passé entre elle et moi. […] Elle raconte le contraire à qui veut bien l'entendre, mais sache que dans quelques jours elle sera morte. Et je n'en serais que plus heureux. » Elle baissa le regard et son corps fatigué s’appuya sur le corps de John. Elle avait l’impression qu’elle était sur le point de s’écrouler. Aurait-elle était trompée en réalité par les mots de Jack ? Ou lui par la manière d’être de Riley ? Ils avaient été ensemble, c’était un fait qu’il avouait à présent, mais s’il n’y avait rien de plus que cela pourquoi devrait-elle s’en inquiéter ? SI cette femme allait mourir de toute façon ? Elle n’avait rien à craindre d’elle. Pire, elle n’avait, en réalité, rien à craindre de personne. « Mon erreur a été de te cacher Riley c'est vrai, mais elle est tellement insignifiante que je ne pensais pas que ça te mettrait dans cet état. Ensuite pour Alana » Elle se tendit au nom de l’esclave dont l’odeur lui revint en plein visage. Elle était toujours perturbé par ses effluves mais n’arrivaient pas à en comprendre la cause. Alors elle se concentrait sur les paroles de John, reprenant Pied cependant. « Je ne vais pas te mentir je l'ai embrassé. Mais c'était bien avant notre nuit au bal... Nous venions à peine de nous retrouver et... C'était tellement tendu entre nous que je ne sais pas, peut-être dans un geste complètement stupide un soir je l'ai embrassé. Ce n'est pas allé plus loin, je n'aurais pas pu car tu étais là, dans mes pensées encore et toujours. Et surtout je ne ressens rien pour elle, absolument rien. Je ne t'ai mentis sur rien... L'autre soir quand je t'ai dis que tu étais la seule et l'unique c'est vrai. Tu n'es pas un jeu Lily. Et ce, malgré tout ce que tu peux croire et ce qu'on t'a raconté. » Si c’était un jeu. C’était toujours un jeu John. Un jeu amoureux, tendre parfois, peut être mais un jeu tout de même.

Ca avait toujours était ainsi qu’ils avaient agi l’un avait l’autre. Elle n’avait pas d’autre repère. Elle ne savait pas comment elle devait réagir. Elle était perdue. Il avait embrassé Alana. Il lui mentait, peut être même est-ce qu’il se mentait à lui-même. Il l’avait embrassé… et cette odeur sur elle. Il parlait à son esclave, et c’est alors, se tournant vers elle, qu’elle comprit d’où venait l’anomalie. L’odeur qui s’était mélangé au sang d’Alana, c’était autre que … Le sang de John. Elle se figea, glacée par l’horreur de la situation. Blessée. Elle avait du sang de John en elle. En petite quantité, certes, mais il était bien présent.

« Maintenant libre à toi de me croire. Tu peux hypnotiser Alana pour vérifier mes dires si le cœur t'en dit. Je n'ai couché ni avec Riley, ni avec Alana. Et je défis quiconque de me dire le contraire car je sais encore ce que je fais. » Elle tourna un regard choqué vers John. Elle n’avait pas le désire d’hypnotiser Alana. Elle n’avait en réalité qu’une seule question qui lui brulait les lèvres à ce moment précis. « C’est ton odeur qu’il y a en elle… » Dit-elle en restant à sa place, mais se tournant vers Alana. « Tu as de son sang en toi … Tu… tu veux qu’il te transforme. Tu lui as demandé de le faire. ». C’était une évidence dans son esprit. Ce qu’elle ne saisissait pas, et ce qu’elle voulait savoir c’était : « Pourquoi ? » Elle regardait Alana avec des yeux inquisiteurs, qui semblaient être capable de lire dans les tréfonds de son âme. Elle restait loin du corps de John, plus calme, certes, mais aussi plus … lucide. Elle le regarda lui, avec un air désolé. Elle ne s’excuserait pas pour son entrée en fracas, pour ses mots, ou sa crise de jalousie. Elle ne put supporter son regard et baissa le regard. « Je n’ai pas confiance en toi. Voilà le problème. Je veux… te croire. Croire ce que tu me dis. Mais … je n’ai pas confiance en toi. » Elle savait que ses mots n’allaient pas ravir son amant. Loin de là, même, sans doute, alors qu’il se tuait à lui répéter qu’il n’y avait qu’elle, qu’elle n’avait rien à craindre et qu’il l’aimait plus encore qu’auparavant. Elle devait croire ses paroles, ses gestes, et simplement se donner à corps perdu. « La dernière fois tu es parti. J’avais confiance en toi et tu es partie. Pourtant je … je connaissais les règles du jeu. Mais là … je ne comprends pas. Je ne … je ne sais pas pourquoi, comment je pourrais être capable de te garder auprès de moi. » Elle révélait, en réalité, le réel problème. Pourquoi elle ne pouvait pas lui faire confiance. Lorsqu’il était partie, il avait brisé une chose en elle qui ne s’était jamais reconstruit. L’amour d’elle, la confiance qu’elle avait en ses capacités, en ses charmes, en elle. Elle ne comprenait pas ce qu’elle avait de spécial, en quoi elle méritait son amour. Ce qui l’empêcherait de partir cette fois encore. Pour une autre… ou simplement parce qu’il ne trouverait plus aucune raison de l’aimer.
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MessageSujet: Re: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptyLun 1 Oct - 16:11


Requiem Aeternam
Je ne voyais plus qu’elle. Rien n’avait de sens tout autour. Ses yeux m’hypnotisaient, sa fureur me faisait plaisir car oui, j’avais ma revanche. Sur le fait que John se soit laissé aller, je lui en voudrais. Il m’a fait mal à moi, la petite sotte. La douce fille naïve qui croyait encore aux contes de fées. Il avait brisé mes rêves et mes idéaux, me promettant monts et merveilles pour me laisser pantoise dans un lit vide. J’avais connu la désillusion, la douleur puis la neutralité. Ce sentiment étrange qui ne te fais plus rien ressentir et te laisse comme proche du néant. Tu ne ressens plus rien. Tu avances dans un futur qui t’est complètement égal car tu as perdu toute source d’espoir. Ton passé s’est effacé, ton présent s’abîme et ton futur s’écroule. Tu n’es plus rien. Tu ne comptes plus aux yeux du monde alors tu te retranches, obéissant aux ordres, capitulant aux coups. Plus rien n’a d’importance car tu es amorphe. Tu es inexistante. Tu es … morte.
Alors je n’en avais rien à faire de mentir, de lui cracher toutes ces infamies au visage car mourir serait sûrement l’une de plus belles choses qui soient. J’ai vu son visage se transformer et j’en ai éprouvé une immense joie. C’était à mon tour de faire du mal, à mon tour de blesser quelqu’un et le marquer au fer rouge. La colère est souvent la meilleure des choses qui soit pour cacher ce sentiment de faiblesse. La gifle fut magistrale, la douleur encore plus. Étonnamment, cela ne me fit pourtant aucun effet comme si j’étais sortie de mon corps et que cette fille rousse agissait à ma place. Son visage se transformait en un rictus mauvais, presque sauvage. Des rides se formèrent aux coins de ses yeux lorsque ses lèvres s’étirèrent en un sourire que l’on pourrait attribuer au Diable. Mais le rire qu’elle laissa échapper fut encore bien pire. Je sentais mes poils de bras s’hérisser et un frisson me gagner lorsque le son arriva à mes oreilles. Qui était donc cette fille ? Ça ne pouvait pas être moi. Bien sûr que non, je voyais la scène d’en haut. Je ne suis pas folle, n’est-ce pas ? Puis tout s’arrêta. Je revins en face d’Alice mais je sentais cette fille pas loin dans ma tête. Mes mains tremblaient tandis qu’elle s’éloignait de moi. Je sentais les larmes venir me piquer les yeux. Je ne savais plus quoi faire. Je les écouter parler sans vraiment les entendre. Il la clamait, la tenait dans ses bras comme lorsqu’il l’avait fait avec moi sur la plage.
Tu n’es qu’une figurante. Me dicta alors mon autre moi. Non, je ne suis pas une figurante. Je suis Alana, esclave chérie par son maître. Mais elle ne me laissait pas en paix. Elle me brûlait de l’intérieur. Pourquoi suis-je devenue folle à ce point ? Qui suis-je ? FOUTEZ-MOI LA PAIX ! Des larmes brûlantes jaillirent de mes yeux. Je ne sais pas à qui s’adressait cette phrase. A John et à sa phrase blessante ? A Alice et sa jalousie débordante ou bien à moi-même, la fille proche de la folie ? Alana... Je comprends que tu ose me défier. Tout ceci a tendance à me faire sourire. Mais ne t'amuse plus à mentir surtout sur ce genre de chose. Ni à lui manquer de respect comme tu viens de le faire. Est-ce clair ? Elle tournait en boucle dans ma tête. Comme un couteau que l’on enfonce encore et encore dans la chair. Il prenait sa défense. Il me prend pour responsable. N’ai-je pas le droit d’être moi-même ? Vais-je devoir me laisser marcher sur les pieds chaque jour qui passe ? Non ! Non, ce n’est juste pas possible. A travers mes cils lestés de larmes, je pus voir Alice se tourner vers moi. De l’étonnement puis de la curiosité ? Devrais-je lui dire la vérité ? Après tout, qu’est-ce que je perds ? Rien du tout. Il me hante. Il m’obsède depuis mon amnésie. Il est ici, sur l’île, mais je ne peux pas l’approcher. Balbutiais-je péniblement. Il ne sera jamais à moi. Jamais … Des sanglots secouèrent mes épaules alors que je me laissais glisser au sol. Je tremblais. J’avais froid et je savais que la fièvre me gagnait. Les hôpitaux psychiatriques existent-ils ici ? Finis en Alana. Il partira avec cet Alice et tu resteras humaine pour toujours. Oui, elle avait raison, je devais faire quelque chose. Je me suis relevée doucement. Je vais ramasser les bouts de verres et je m’en vais. Leur dis-je d’un ton calme et posé comme si rien de tout cela ne s’était passé. Je pris une pelle qui traînait non loin et commença à empiler les bouts de verres. Je vis du coin de l’œil la vampire se retourner vers son amant. Allez l’idiote, c’est le moment ! Et avec moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’ai pris un morceau de verre et l’ai enfoncé bien profondément dans la chair de mon poignet avant de le déplacer. La morsure fut extrême et m’arracha un gémissement. Néanmoins, je me suis redressée pour leur faire face. Le sang chaud coulait abondamment de ma veine sectionnée. Bien ma jolie, tu n’en as plus pour très longtemps. Je suis désolée maître. Je vis les murs tourner autour de moi, leur réaction comme au ralenti et pourtant, je souriais. C’est une sacrément bel aventure de mourir, tu l’as dit Pter Pan !



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MessageSujet: Re: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptyMar 2 Oct - 0:15

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Tout ceci devait être un rêve ce n'était pas possible autrement. J'allais me réveiller dans quelques secondes, embrasser l'ange qui reposait à mes côtés et débuter une journée de travail sans faire attention au reste. Et pourtant c'était bien réel, c'était le pire cauchemars que je vivais depuis des années. « C’est ton odeur qu’il y a en elle… » Je voulais lui dire qu'elle se trompait, qu'elle avait tord mais pourtant c'était vrai. Depuis sa dernière fuite Alana avait gardé un peu de mon sang en elle car je lui en avais donné pour qu'elle cicatrice de ses plaies. Je fixais Lily, ne sachant que faire. Elle parla à mon esclave avant de se tourner vers moi. Un frisson glacé me parcouru de haut en bas tellement elle semblait... Résignée. « Je n’ai pas confiance en toi. Voilà le problème. Je veux… te croire. Croire ce que tu me dis. Mais … je n’ai pas confiance en toi. » Plus violent qu'une gifle en plein visage, je baissais les yeux alors que la tristesse me submergeait. Cette horrible sensation était toujours présente en moi, j'allais la perdre encore elle... Allait me quitter ? Non... Moi je la quittais pas je ne voulais pas... Je ne pouvais pas vivre sans elle. Alors que je pensais qu'elle avait fini de m'achever elle ajouta. « La dernière fois tu es parti. J’avais confiance en toi et tu es partie. Pourtant je … je connaissais les règles du jeu. Mais là … je ne comprends pas. Je ne … je ne sais pas pourquoi, comment je pourrais être capable de te garder auprès de moi. » Ho mon amour... Je m'approchais d'elle et l'embrassais avec tout l'amour que je lui portais. Mais que pouvait-elle croire bon sang ? « Arrête Alice je t'en supplie ne dis plus rien... Comment peux-tu croire que je suis quelqu'un loin de toi ? Si tu n'as pas confiance je te promet de tout faire pour la mériter. Mais... C'est moi qui ne sais pas comment faire pour te garder, pour t’empêcher de fuir avec un autre qui ne t'aura jamais fait pleurer. Je n'ai pas ésséyé de transformer Alana, un soir elle a fuit je l'ai rattrapé mais elle c'était taillée le bras et... Je l'ai mordu de rage également. Je lui ai simplement donné mon sang pour qu'elle cicatrice rien de plus... Crois moi je t'en supplie.» Un dernier regard pour lui affirmer mes paroles et je me tournais vers mon esclave.

J'avais peut-être été un peu dur avec elle, mais c'était surtout sous le coup de la colère. Je l'appréciais tellement. « Il me hante. Il m’obsède depuis mon amnésie. Il est ici, sur l’île, mais je ne peux pas l’approcher... Il ne sera jamais à moi. Jamais … ». La voir dans cet état me fendait le cœur mais je ne savais pas quoi faire. Mais alors que je voulais aller vers elle, elle se releva et sécha ses larmes en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. D’où venait ce brusque changement ? « Je vais ramasser les bouts de verres et je m’en vais. » J'étais de plus en plus surpris par ce retournement de situation. Il ne me fallut qu'une seconde pour me tourner vers Lily et la regarder. Une seconde et pourtant c'était assez pour qu'Alana fasse ce geste impardonnable. Je l'avais déjà sauvé une fois mais cette fois-ci était peut-être la fois de trop ? Je vis la scène au ralentis, elle attrapa un morceau de verre et s'entailla les veines si profond que le sang se rependit à une vitesse phénoménale. « Je suis désolée maître.» Non... Non tu n'as pas le droit, pas encore. Rapidement je me retrouvais près d'elle et empêchais son corps de tomber lourdement sur le sol. Je la réceptionnais dans mes bras et me laissais tomber au sol sans la lâcher. J'avais l'impression qu'elle était plus blanche que d'habitude, et pourtant sa bouche affichait un sourire heureux, comme si c'était quelque chose qu'elle avait toujours voulu. Alors c'était ce qu'elle voulait... La mort. Je ne pouvais pas la transformer alors elle rejoignait le paradis sans même savoir ce que ceci me ferait et si elle allait causer de la peine. Je relevais le visage vers Lily. « Aide moi je... Que puis-je faire ? Son cœur bat toujours. » Je l'entendais battre, faiblement certes mais il était présent.

Elle ne pouvait pas mourir enfin... Pas si jeune, pas si pure. C'était impossible non elle ne pouvait pas je ne l'acceptais pas. Ma main se posa sur l'entaille qu'elle c'était faite au poignet et je la serrais comme pour stopper l’hémorragie. Je ne savais pas si cela servait à quelque chose mais ça me rassurait au moins. Elle voulait être transformé oui... Mais pas comme ça. Pas sans nous laisser le choix. Elle allait devenir le même monstre que nous et je ne comprenais pas qu'elle veuille quelque chose comme ça. Nous étions des bêtes dans le fond, nous étions capables de ressentir des sentiments c'était vrai, l'amour et la tendresse entre autre. Mais nous étions aussi capable de la pire des cruauté, du sadisme et de la méchanceté à l'état brut. Je ne comprenais pas qu'elle imagine un jour devenir comme nous, les monstres de la nuit. Même si c'était pour un homme car d'après ce que j'avais compris il la hantait. Elle n'avait jamais voulu me dire qui c'était malgré mes questionnements et ce soir, j'avais la preuve qu'elle pouvait tout faire pour lui, même jusqu'à se donner la mort. Comme un idiot, ne sachant que faire je tenais le corps pratiquement sans vie de mon esclave dans les bras, assis par terre comme une âme en peine.

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MessageSujet: Re: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptyMer 3 Oct - 6:06

Tu ne peux plus mentir Alice. Tu n’es plus humaine depuis longtemps à présent. Pourquoi cacher ton visage derrière ce sourire ? Pourquoi cacher ta soif derrière des artifices ? Ce masques caricatures tes traits, et tu le sais mieux que personne : tu es laide Alice. Lorsque tu n’es pas que passion et souffrance, soif et extrême. Tu es laide. Tu ne t’aime pas, et depuis longtemps déjà tu as cessé de t’aimer. Pourquoi ? Parce que ce ne sont pas les convenances, parce que les lois t’empêchent d’être celle que tu désires être. Oublie. Oublie l’humanité, les lois, l’histoire, les convenances, les mœurs, la vertu. Oublie de sourire, et rie à présent. Oublie. Oublie toi, Alice, et laisse moi prendre le contrôle comme auparavant. La belle et la bête. Il suffit à présent de te soucier de ton reflet, et d’ignorer la lueur cruelle qui t’observe dans le miroir. Je suis toujours là, Alice. Je ne suis jamais partie. Tu ne m’as pas oublié, je n’ai fais que dormir jusqu’à présent. Car tu n’étais pas prête. Mais il est temps à présent. Tu n’as pas avoir peur Alice. Je ne suis que l’écho de tes envies, l’écho de tes péchers, l’écho d’un amour qui t’a détruit, de ton humanité perdue, de ta mort. Je ne suis que l’Echo d’un songe.

Elle ne pouvait pas croire que tout cela était arrivée. Elle se rappelait de la scène comme si elle n’avait jamais eu lieu, et pourtant elle ne pouvait pas nier ce qu’il advint à ce moment précis. Elle ne faisait plus attention à John, son odeur sur Alana attrapant toute son attention. L’odeur de son amant était présent dans le corps de son esclave, et aux yeux d’Alice cela ne pouvait dés lors signifier qu’une seule chose : engendrement. Avait-il désiré l’engendrer, faire d’elle une créature de la nuit ? Son infante… la deuxième ? Alice ne pouvait accepter cette idée qui fit monter en elle – une fois encore – et avec plus de force, une vague de jalousie qui se transforma en haine pure. Contre elle, contre John, contre Alana et le monde entier. Cet homme qui l’avait poussé à quitter le champ de bataille il y a deux siècles et demi. Son frère qui était mort sous une bombe. Son père qui avait voulu faire d’elle une femme de Dieu. Elle haïssait le passé, cette morsure éternellement présente dans son cou et qui semblait la tirailler, la brûler. Elle n’arrivait pas à croire qu’il avait voulu faire ca. Qu’il l’embrasse, déjà, c’était une idée qu’elle n’arrivait pas à accepter. Qu’ils aient failli coucher ensemble – ou qu’ils l’aient réellement fait – c’était une possibilité qui lui offrait des images atroces. Mais pire que cela, c’était savoir que le sang de John se trouvait dans Alana. Elle n’entendait rien. Après cela, elle n’entendit plus rien. Ses oreilles se mirent à bourdonner. Elle vit les lèvres d’Alana bouger. Peut être. Ou alors était-ce du fait de sa respiration hiératique. Elle semblait incapable de prendre son souffle. Elle avait du mal à respirer, et Alice fonctionna dans un parfait reflet, au même rythme. Elle la regardait et l’imitait parfaitement. Elle sentit cependant le souffle de John près d’elle et tourna vers lui un regard suppliant. Elle voulait que cela cesse. Elle voulait… elle voulait bruler vive. « Arrête Alice je t'en supplie ne dis plus rien... Comment peux-tu croire que je suis quelqu'un loin de toi ? Si tu n'as pas confiance je te promet de tout faire pour la mériter. Mais... C'est moi qui ne sais pas comment faire pour te garder, pour t’empêcher de fuir avec un autre qui ne t'aura jamais fait pleurer. Je n'ai pas ésséyé de transformer Alana, un soir elle a fuit je l'ai rattrapé mais elle c'était taillée le bras et... Je l'ai mordu de rage également. Je lui ai simplement donné mon sang pour qu'elle cicatrice rien de plus... Crois moi je t'en supplie.» Elle le regardait, mais ne pouvait pas le croire. Elle voyait en lui les frasques du mensonge. Elle le détestait et le repoussant elle ne put contenir un grognement de rage. Elle perdait le contrôle, tremblant de tous les membres. Quand Alana se décida à répondre à ses question, Alice se tourna, regardant par les grandes fenêtres qui baignaient la pièce dans une lumière morosse. « Il me hante. Il m’obsède depuis mon amnésie. Il est ici, sur l’île, mais je ne peux pas l’approcher... Il ne sera jamais à moi. Jamais … » Elle ne savait pas de qui elle parlait. De John et Alice ? D’elle et de quelqu’un d’autres… D’un amant perdu. Soudainement Alice sentit en elle monter un nouveau sentiment qui l’étonna : la compassion. Elle écoutait les pleurs de cette pauvre créature et elle compatissait. Elle était seule, profondément seule, et personne ne semblait vouloir l’aider. Personne… pas John en tout cas. Alana aurait voulu que John la transforme. Elle voulait le posséder, qu’il la possède de la sorte. Et l’idée était insupporte à Alice. Egoïste, cruelle, possessive, la vampire était bien décidé à séparer le maitre et l’esclave à jamais s’il le fallait. Jamais plus John ne devrait avoir affaire à elle. Elle entendit vaguement Alana déclarer qu’elle ramassait les morceaux de verre, mais ne bougea pas. Elle avait les bras croisés, et essayait de contrôler les tremblements de son corps. Elle ferma les yeux et se laissa envahir par le vide le plus totale. Elle ne bougea plus, telle une statue de marbre. Elle était seule dans un esprit parfaitement serein et vide. Elle disparaissait se laissant entraîner dans le silence qui régnait en elle. Elle laissa ses pensés se dissiper, ses peurs la quitter, ses angoisses s’éteindre. Elle resta là, seule et vierge, sans bouger. Le sang la réveilla. Non… le sang ne réveilla pas Alice, il réveilla Echo. Il réveilla le monstre en elle. Les yeux rougies pas la soif elle se laissa envahir par l’odeur tant aimer. « Je suis désolée maître.» Echo laissa sa tête aller en arrière, un sourire béat sur les lèvres, et les sens en éveil. Elle se serait tournée, observant la scène atroce qui se déroulait sous ses yeux. Le corps d’Alana sur le sol à peine soutenu par John qui la regardait avec un air paniqué et perdu. Elle lui aurait souri, avec une sorte d’ironie délicieuse. « Aide moi je... Que puis-je faire ? Son cœur bat toujours. » lui aurait-il alors dit, les échos de la scène qui se déroulait sous ses yeux rendaient l’illusion presque réelle. Elle serait alors venue vers lui et sans un mot, elle lui aurait suggéré une solution rapide et nette. Le cœur de l’esclave laisserait échapper ses derniers soubresauts alors qu’elle enfonçait ses crocs dans la chair tendre de son cou. Le sang de l’esclave aurait envahi son corps entier, réchauffant chaque partie de son corps, lui causant un plaisir qu’elle n’avait pas connu depuis longtemps. Ouvrant les yeux, et tenant le poignet d’Alana dans sa main, faisant un garrot au niveau de sa blessure, elle aurait éviter le flot de sang de s’échapper de son corps, pour en jouir au maximum. Elle aurait invité John à la rejoindre, sans un mot de plus. Si elle avait été un monstre de sang et de luxure, si elle avait laissé Echo prendre le contrôle sur sa vie, elle aurait continuer jusqu’à ce que le corps ne batte plus, jusqu’à ce que son corps se raidisse et devienne absolument froid et blanc. Un cadavre dans ses bras elle se serait levée et aurait dansé avec elle pour fêter sa victoire sur la tentation qu’elle représentait pour son homme. Elle aurait été de nouveau l’esclave de la soif et du sang. Elle aurait de nouveau perdu la bataille contre le monstre qu’elle était. Mais elle avait décidé qu’elle n’était pas qu’un simple monstre. Elle était une femme. Elle était humaine, quelque part, aussi. Elle savait aimer. Elle était quelqu’un de bien. Ou alors elle désirait l’être. C’est pour cela que jamais le corps d’Alana ne se raidit. Jamais son cœur ne cessa de battre. Alice reprit ses esprits avant qu’il ne soit trop tard. L’esclave était déjà affaibli, et les crocs enfoncés dans la chaire de son bras Alice suçait le sang de la belle humaine… Il lui semblait que John lui parlait, et comme si elle s’éveillait d’un rêve elle lâcha sa proie. « Oh mon dieu… » Elle regardait Alana dont le teint était très pale. La pression qu’elle exerçait sur le poignet de la jeune femme était si forte que sa main était devenue bleue. Mais le sang ne coulait plus. « Non, non, non… » Alice se mit à répéter ce simple mot en boucle, et sans réellement réfléchir, elle déchira son poignet de ses crocs couverts de sang. Et sans faire cas des objections de John elle fit gouter son sang à Alana. Elle prit la tête de l’esclave et fit couler le sang qui provenait de son poignet dans la bouche de celle-ci avant de l’obliger à avaler. Après tout John l’avait soigné en lui faisant boire son sang peut être que … mais le cœur cessa de battre.
Une seconde… deux secondes… un dernier soubresaut puis le silence.
Alice resta un instant sans bouger, puis ôta son poignet et regarda John, choquée, perdue, reprenant petit à petit ses esprits, essayant de comprendre ce qu’il venait de se passer. Elle regardait ses mains, couverts de sang, sa tenue tâchée également, et comprit. Elle avait mordu Alana. Elle lui avait offert son sang. Alana était morte. Ou pas tout à fait. Alice comprit ce qu’elle avait fait. Elle avait effectivement séparé Alana et John pour l’éternité. C’est elles qui seraient liées à présent. Alana… son infante. La première. Alice se recula sous l’effet du choc de cette révélation. Elle commença à tourner comme une lionne en cage. Elle était en état de choc – si comptait qu’un vampire pouvait se trouver en état de choc – puis elle s’arrêta et se tourna vers John cherchant dans son regard un réconfort, une sécurité. De l’amour ? encore pouvait-elle l’espérer encore ? Elle venait de transformer son esclave sous ses yeux… n’était-ce pas interdit dans leur lois d’ailleurs ? Un vampire n’avait-il point le droit de transformer l’esclave d’un autre sans son consentement ? Damnation. Elle s’arrêta, morte de honte et de peur. « C’est ce qu’elle voulait… je … Je ne … je ne voulais pas… Le sang. John. Je suis tellement désolée John ! Qu’est-ce que j’ai fais… oh mon dieu qu’est-ce que j’ai fais !? » Elle paniquait. Elle voulait le sentir contre elle, l’embrasser, lui faire l’amour. Elle voulait être rassurée, être sure que tout irait bien. Elle avait transformer Alana. La seule autre personne qu’elle avait mordu c’était Jack, sous sa demande. Son propre esclave. C’était dans la logique des choses. Mais Alana… Elle était morte. « Le sang… John, pardonne moi. Je… j’ai peur. » Avoua-t-elle dans un souffle, revenant vers lui et tournant son regard vers Alana. « Nous devrions peut être… l’allonger plus … confortablement ? » Dit-elle, d’une voix atone, en désignant le sofa. Elle se rongeait les sangs, ne sachant pas ce qu’il allait advenir. D’elle, d’Alana, de John, de son amour retrouvé. Qu’avait-elle fait ? Elle se mit près d’Alana et la regardait, inquiète, en attendant qu’elle ouvre les yeux sur un nouveau monde.
Ne pleure pas Alice, toutes les bonnes histoires se dessinent dans le sang et les larmes.


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MessageSujet: Re: Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John   Ce calme qui précède la tempête... Alice & Alana & John EmptySam 13 Oct - 22:53

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Une scène irréaliste et inhumaine se déroulait là, devant mes yeux. Au ralentis je vis Alana s'ouvrir le poignet et en quelques secondes elle était dans mes bras. Empêchant son corps de tomber lourdement au sol. Il me semblait que le temps c'était arrêté, je sentais le sang de mon esclave couler lentement sur mes mains, cette odeur que j’appréciais comme un nectar précieux. Qu'elle douce tentation. Mon regard se leva sur Alice qui fixait la scène, aussi éberlué que moi. Elle s'approcha après quelques minutes et s'agenouilla près d'Alana. Elle se penchait sur elle et en un instant je savais ce qu'elle allait faire. La transformer... Non pas elle... Pas Alana. Je ne voulais pas je ne pouvais pas l'accepter ! Mais sans que je ne puisse donner mon avis Alice déchira son poignet et offrit son sang à l'humaine que je tenais dans mes bras. Bien... Je ne voulais pas qu'elle meure et c'était la seule solution. De toute les options que nous pouvions avoir Alana voulait celle là ! Devenir un monstre... Une horreur sans nom juste pour le regard d'un homme. Ce n'était même pas pour elle qu'elle voulait devenir comme nous. Une part en moi espérait que ça n'allait pas marcher et que je tenais un cadavre dans mes bras, qu'il était trop tard pour qu'elle soit transformé. Je préférais ça à la voir sanguinaire et cruelle. Mais devions nous être maudis pour l'éternité car ma prière resta vaine. Son cœur cessa de battre... Un dernier soubresaut puis le silence le plus complet... Il m'enveloppa dans une étreinte gênante et malsaine qui me donna le tournis un instant, puis je repris bien vite mes esprits pour croiser le regard affolé de mon Infant qui cherchait une trace de réconfort. Elle se leva si vite que j'avais du mal à la suivre des yeux, mon attention se reportait sur le corps endormis dans mes bras, inerte et froide... Livide.

Ma main vint se perdre dans la chevelure rousse d'Alana et je remis une mèche de cheveux en place. Pourquoi ? Pourquoi m'imposer ça ? Je t’appréciais tellement... Pourquoi me forcer la main alors que tu savais très bien que je ne pouvais pas accepter ton départ ? Perdre la dernière trace d'innocence qu'il te reste... Une larme de sang coula sur ma joue et vint s'écraser sur une de ses mains blanches. Une seule et unique, seule preuve de mon chagrin. D'un geste fatigué je vins essuyer ma joue alors qu'Alice me parlait. « C’est ce qu’elle voulait… je … Je ne … je ne voulais pas… Le sang. John. Je suis tellement désolée John ! Qu’est-ce que j’ai fais… oh mon dieu qu’est-ce que j’ai fais !? » Tu l'as transformé sous mes yeux sans tenir compte de mon avis. Voila ce que tu as fais. Tu viens de m'enfoncer un poignard dans ce cœur qui ne bat plus depuis 300 ans. Qu'ai-je fait pour mériter ça ? Que t'ai-je fait à toi pour que tu m'impose ça ? Que tu me fasse si mal... Si tu voulais te venger de mon départ, des larmes que tu as versés tu viens de réussir. Et pourtant j'étais incapable de lui en vouloir... Idiot que j'étais. « Le sang… John, pardonne moi. Je… j’ai peur. » Le sang oui... Ce même sang qui nous liait tous et qui allait nous tuer un jour. D'une petite voix je lui répondis sans la regarder. « Tu es pardonné et ne crains rien... Personne ne sera au courant que je n'avais pas donné mon accord pour cette transformation. Tu ne seras pas jugée. » Froid et cassant... Un peu trop peut-être. Elle attendait sûrement un mot doux et gentil mais j'en étais incapable. La colère m'envahissait petit à petit, sourde et violente. Une colère froide qui me faisait serrer les dents.« Nous devrions peut être… l’allonger plus … confortablement ? » Nous devrions oui... Elle me désigna le sofa mais je me doutais qu'elle n'allait pas passer les 3 prochains jours dessus. Je me levais et partis en silence vers une des chambres, tenant le corps contre moi.

En entrant dans la chambre sombre je partis vers le lit et allongeais Alana dessus. Je ne savais pas si Lily m'avait suivit je n'entendais rien. Obnubilé par Alana. Un bruit dans le salon me signalait qu'Azur devait sûrement ramasser les morceaux de verres et ranger un minimum. Tout en enlevant les vêtements tachés de sang d'Alana j'appelais Azur d'une voix autoritaire. Elle arriva, discrètement et sans vraiment savoir ce qui l'attendait. Je glissais le corps sous la couverture et déposais un dernier baiser sur le front de mon ancienne esclave en lui donnant les vêtements. Elle n'était plus mienne maintenant elle était à Alice. Alice allait-elle privilégier son Infant maintenant ? Me... Faire passer au second plan ? Je n'espérais pas mais c'était dans la logique des choses. Un créateur s'occupait de son Infant quoi qu'il arrive et mon amour allait s'éloigner encore un peu... Peut-être un jour partirait-elle définitivement sans se retourner, alors que je l'attendrais comme un bel idiot. « Azur ma belle... Veille la et surtout si elle se réveille... Appelle moi sans tarder pour l'amour de Dieu ne t'approche pas. Je refuse qu'elle t'attaque. Est-ce clair ? » Je la vis hocher la tête alors que dans une caresse maternelle, sa main vint frôler ma joue. Je fermais les yeux et appuyais un peu plus sur ses doigts en la laissant faire. Un instant après, je déposais un baiser sur sa main avant de partir vers le salon où se trouvait toujours Alice, plus perdue encore que je ne l'avais laissé. « Nous devons attendre son réveil maintenant... C'est tout ce que je peux faire. » Enfin j'osais un geste tendre vers elle. Tout à l'heure elle m'avait repoussée avec un grognement de rage et j'avais été franchement blesse par son geste. Mais il était inutile de le lui rappeler encore et encore, sous le coup de la colère je pouvais comprendre. Je viens derrière elle et entourais ses hanches de mes bras dans une étreinte protectrice. Je la sentis se poser sur moi, comme si je la soutenais. Bien-sûr elle devait être toute retournée mais j'espérais qu'elle ne m'en voulait pas pour mon ton sec quelques minutes auparavant. Je ne l'avais pas voulu c'était sortie sous le coup de la colère. J'en voulais à Alana de m'avoir ainsi forcé à accepter sa transformation, elle savait que je ne le voulais pas pourtant. Je l'avais tant apprécié et je me sentais trahis par son geste. Elle m'avait blesse... Elle avait réussi. Posés devant la fenêtre nous regardions la lune éclairer l'horizon. Le silence reposant et non malsain comme tout à l'heure nous enveloppait lentement, seulement bercé par la respiration de l'autre. Je la gardais contre moi alors que mes lèvres se perdaient dans son cou. Sans aucune ambiguïté mais un besoin de sentir qu'elle était là contre moi, avant que son devoir de créateur ne prenne le dessus et qu'elle s'éloigne encore un petit peu...

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