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 § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie

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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Samaël D. Baudelaire

✤ LETTRES A LA POSTE : 139
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
✤ AGE : 27
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans ma demeure si prestigieuse ♥
✤ EMPLOI/LOISIRS : Et bien je trafique dans tout pour être franc.
✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyDim 2 Juin - 18:35

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En saine raison, nécessité fait loi et que tout est dans tout et partout. Tout appartient aux dieux, or, les dieux sont amis des sages ; Par ailleurs les biens des amis sont communs. Donc tout appartient aux sages.
Ce n’est pas là la cage qui convient à une telle belle ! ♡


Ce fut par une chaude nuit de printemps que Samaël arriva en cette île d’une façon des plus non-communes que l’on pourrait imaginer !  Envoyé là-bas pour crime contre l’humanité et ce fut bien le cas, après tant de victimes, certes innocentes, mais il faut comprendre qu’un vampire de la carrure d’un Baudelaire devait assouvir sa soif sanguinaire et quoi de mieux que de frais humains au sang pur ! Même si rien ne put égaler le sang de sa bien aimée Anastasia, cette divine créature qu’il rencontra lors de ses années ‘’ Royales ‘’, qui firent que les Baudelaire devinrent l’une des plus grandes familles vampiriques de France, grâce à cette réputation, Samaël put aisément gagner la confiance des naïfs mortels, qui, intimidés par la renommée nationale des Baudelaire ne purent comprendre le petit jeu que jouaient les Baudelaire, même si parfois, les pauvres hommes  résistaient à l’attrait et s’éloignaient du manoir Baudelairien, vous me direz ‘’ Pourquoi ne pas utiliser le charme psychédélique des vampires ? Il est si facile d’hypnotiser les humains si faibles, pourquoi ne pas le faire ? ‘’ C’est là, une excellente question ! Malgré la facilité accrue qu’avait Samaël en ce domaine, c’était bien là, sa seule conviction, il n’usait ou n’abusait jamais de son pouvoir, ce fût là quelque chose de plus jouissif quand on arrivait à séduire l’incorruptible !

Ce fut aussi en une chaude nuit printanière que Samaël sortait pour se reposer des vicissitudes de la vie urbaine. Cette société qui avait jeté la valeur au prix du profit, la morale pour le plaisir et la connaissance pour l'incuriosité n'avait de goût pour lui plaire; c'était des colifichets tapageurs, des mots grossiers, des politesses en ruine, et de-ci de-là, de là-haut et de partout, de la copulation; il suffit qu'une belle fille se dévêtit les pieds pour qu'elle se retrouvât mêlée de foule, et eusse elle eut joie de refuser toutes ces charmantes invitations qu'elle s'eusse trouvé forcer de s'y abaissé et qu'elle eusse payé bien davantage! Soit, malgré cela, il arrivât tout de même qu’il puisse se ‘’ Mêler ‘’ A la populace et aux dépravés qui constituaient la société moderne. Samaël donc, sortait chaque soir, enfin, si on peut appeler cette heure-là le soir ! A deux heures du matin, pour profiter du silence que procurait la nature à ces heures oubliées de tous. Vous allez sans doute me demander, comme à chaque fois, ‘’ Mais où donc sortait-il à ces heures ? ‘’ Question futile, réponse futile, il sortait bien évidement en dehors des murailles où les gardes veillaient au grain, il sortait pour s’aventurer dans les bas-fonds de la jungle encore vierge de toute trace des hommes, ni même des vampires. Certes, Samaël eut ouïe de comme quoi, il y aurait quelques survivants  au-delà des frontières murales, mais, il n’y prêta guère attention et y vaquait pour se détendre une fois par an, pourquoi donc une fois seulement durant toute une année, oui je sais, je vous devance, je suis comme cela ! Et bien je vous répondrais très clairement, et d’ailleurs, la raison est tout à fait à son honneur, il célèbre chaque année, le jour de sa venue au sein de l’île, cela est peut-être stupide pour certaines personnes, mais c’est le seul moyen qu’il trouva pour ne pas oublier ses origines nobles.

Et ce fut donc là, en cette nuit, que Samaël, par chance, pu une nouvelle fois sortir, en toute tranquillité pour profiter de la douce ambiance que fût la nature en ce temps-là et il devait en profiter  avant que tout cela ne cesse. Ce pauvre, je dis pauvre car, hélas, quand on a vécu ce qu’a vécu ce bon vieux Samaël, on se doit d’être piteux, malgré qu’il dissimule cela comme un chef ! Passant le plus clair de son temps à penser à son passé, mais surtout, à Anastasia, qui hantait ses rêves. L’obsession fut tellement grande, qu’il venait à sentir son odeur corporelle, vraiment, il la sentait comme  si elle fut si près, si accessible, qu’elle parut réelle, l’odeur était palpable, l’envie de la suivre était flagrante, on pouvait distinguait la joie, non, la folie que procurait cette odeur à Samaël, le plaisir, presque, pervers qu’elle lui apportait et qu’il convoitait au plus haut point, ce put être une farce de dame nature, mais qui ne tente rien, n’a rien, il se faisait tard, le soleil allait bientôt se lever, mais Samaël n’y voyait aucun inconvénient et, alléché par l’odeur, la suivait comme un chien suivrait son maître dans les tréfonds de la vie !

L’odeur le conduit à une petite cabane au sol, le prélude de l’aube retentit, les oiseaux commencèrent à chantonner, les rossignols à gazouiller et Samaël à s’impatienter. Arrêtant de courir, car oui, il eut la présence d’esprit de courir, ayant une vitesse peu ordinaire aux autres, il devait le faire pour arriver le plus tôt possible et ainsi, découvrir la vérité sur cette odeur qui lui rappelait sa bien-aimée, hélas, morte depuis belle lurette. S’avançant jusqu’à la porte en bois, toquant six fois, comme toujours, à celle-ci, attendant que quelqu’un daigne se lever et lui ouvrir, car il savait bien qu’à cette heure, personne ne fut debout, il eut aussi, l’intelligence de poser un regard par la fenêtre, remarquant une silhouette endormie, ne pouvant la discerner correctement, il attendit donc, patiemment.





Dernière édition par Samaël D. Baudelaire le Ven 21 Juin - 19:53, édité 1 fois
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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Lexie O. Thredson

✤ LETTRES A LA POSTE : 138
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
✤ AGE : 26
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez Samaël
✤ EMPLOI/LOISIRS : autrefois hôtesse de l'air
✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyDim 2 Juin - 18:40


From the deepest desires often come the deadliest hate.
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(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?
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Allongée sur le dos, les yeux fixés sur le plafond, les larmes roulaient lentement sur ses joues. Son regard était vide de toute émotion, elle ne semblait ni triste, ni heureuse. Juste épuisée. Trois semaines s’étaient écoulées depuis le crash de son avion, et elle n’arrivait toujours pas à faire son deuil. Même si elle n’avait pas été particulièrement proche des passagers, elle avait connu les gens travaillant avec elle, dans cet avion. Elle les avait côtoyés quasiment tous les jours depuis son embauche, et même si elle n’avait pas entretenu d’amitié particulière avec l’un d’entre eux, leur mort l’attristait profondément. Quand on croise des personnes tous les jours, pendant des mois, des années, savoir qu’à partir de maintenant on ne les reverra jamais plus peut être réellement douloureux. C’était le cas pour Lexie. Elle avait eu la chance de survivre, mais en contrepartie, elle les avait vus mourir. Elle avait entendu ses cris se mêler aux leurs, le sang, les pleurs, le feu… Tout s’était embrouillé dans sa mémoire, mais elle se souvenait parfaitement de la peur qu’ils avaient tous éprouvés, elle la première. Pour certains, Lexie avait encore de l’espoir. Elle ne les avait pas vus, elle n’était pas sûre que tous étaient morts. Peut-être y en avait-il qui avaient survécu également. Mais les chances étaient minces, elle le savait. Mais il lui était difficile de croire que tous avaient définitivement disparus.

Au bout d’une demi-heure passée à contempler le plafond en bois, ses paupières finirent par lentement se fermer, avant que Lexie ne tombe dans le sommeil. La chaleur qui pesait sur l’île en journée était assommante, à un point tel où le moindre geste devenait un réel effort. Et la nuit, habituellement froide, Lexie avait du mal à s’endormir malgré son indéniable fatigue. Premièrement parce qu’elle ne se sentait pas en sécurité du tout dans cette jungle. Deuxièmement parce qu’elle pensait trop, et que ça l’empêchait de trouver le sommeil. Elle pensait surtout à sa famille, à Alexandre, aux secrets que cachait cette ile et aux moyens de s’en échapper. Toutes ces réflexions lui prenaient beaucoup de temps. Et troisièmement, à cause de ses cauchemars qui ne lui donnaient pas du tout envie de se rendormir. Pourtant, ce soir, elle était finalement parvenue à tomber dans les bras de Morphée, recroquevillée sous les couvertures, sur son matelas.

On y était. Mon mariage. Combien de fois n’avais-je pas rêvé de ce jour ? Ce jour si particulier dans la vie d’une femme, celui où elle peut devenir n’importe quelle princesse, où l’attention n’est portée que sur sa magnifique robe ivoire et sa bague étincelante. Ce jour était enfin arrivé pour mon fiancé, Alexandre, et moi. Nous allions nous unir devant Dieu, jusqu’à ce que la mort nous sépare, dans la richesse comme dans la pauvreté. La réception était idyllique. Ils étaient tous là ; Ma mère, mon père, Clay, et le reste de famille. Ils étaient tous habillé de façon classe, en costume ou en robe, même mon frère semblait avoir accepté de faire un effort vestimentaire. C’était définitivement le plus beau jour de ma vie, entourée de toutes les personnes que j’aimais.

Tous les regards étaient fixés sur nous, et sur l’alliance qu’Alexandre était occupé à me glisser au doigt. Je souriais, mes yeux rivés vers ma bague, j’étais aux anges. Je relevai la tête pour regarder mon fiancé quand, soudain, je vis qu’il était en flammes. Horrifiée, je me tournai et constatai avec effroi que toute la salle était en train de brûler, de même que ma famille et celle d’Alexandre. J’étais incapable de bouger, j’essayais de les prévenir, de leur dire de partir, mais aucun son ne sortait de ma bouche, j’étais paralysée et muette. Je ne pouvais que les regarder mourir, leurs corps s’enflammant, le feu les consumant lentement alors que la vie les avait déjà quittés. Soudain, tout s’arrêta, les flammes disparurent, et je me retrouvai devant des tas de cendres fumant, des fleurs brûlées dont les pétales noircies s’étaient propagées partout autour de moi. Je tombai à genoux, déversant toutes les larmes que mon corps pouvait contenir. J’étais anéantie. Je sanglotais, criait des mots incompréhensibles de colère, de tristesse, de douleur. Quelque chose tapait, comme si l’on frappait à la porte, mais je m’en fichais, ils étaient tous morts, il n’y avait plus de mariage, il n’y avait plus rien. On frappa encore, encore, encore et encore. Je voulais qu’ils arrêtent, qu’ils se taisent, qu’ils s’en aillent, qu’ils me laissent. Un sixième coup se fit entendre et je sentis le sol s’écrouler sous moi.


Lexie ouvrit les yeux et se redressa, réveillée par les coups à la porte. Elle se sentait encore un peu mal après cet affreux cauchemar, mais elle n’avait pas le loisir d’en pleurer à présent, étant donné que quelqu’un se tenait devant sa porte, attendant qu’elle vienne ouvrir. Qui pourrait venir la déranger à cette heure ? Elle ne savait pas quelle heure il était précisément, mais on devait sûrement être au beau milieu de la nuit. Se relevant, Lexie s’approcha de la porte et, méfiante, ne l’ouvrit pas. [color=olive]« Qui est-ce ? »[/i]
(c) AMIANTE





Dernière édition par Lexie O. Thredson le Dim 2 Juin - 18:41, édité 1 fois
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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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Samaël D. Baudelaire

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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyDim 2 Juin - 18:41

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Les savants étudient le soleil, la lune et les étoiles sans s’interroger sur ce qu’ils ont sous leurs pieds.
Ah ! Si seulement il suffisait de se frotter le ventre pour ne plus avoir faim ! ♡


Savez-vous comment peut-on conquérir le cœur d’une dame ? Je ne saurais vous le dire car moi-même je n’en ai la réponse, mais Samaël pourrait bien vous bonir son histoire dans ses moindres détailles, qu’il pût ainsi vous démontrer son savoir-faire en la matière et vous prouvât sa dextérité et son aisance en la matière ! L’ayant démontré à plusieurs reprises, je doute qu’il puisse ne pas le refaire, surtout par l’odeur alléchante, ne pût échouer ayant une telle ardeur à conquérir cet être, espérant qu’il fût femelle ! Manquant d’exploser la porte et de kidnapper cet humain, car, oui, une telle odeur ne peut appartenir à un vampire ou à une créature plus développée à l’homme. Certes, les vampires avaient l’habileté de pouvoir contrôler tout être temps que celui-ci n’est point immortel, mais comme précisé bien plus, Samaël n’était point de la gent de ceux qui s’aidaient de leur don, ce n’était point le cas, il préférait avoir, comme on dit, du challenge ou comme il aurait dit « Une joute gagnée sans exsudation n’est point méritée ! » Ce fut bien là, les paroles d’un sage ! Or, tout appartient aux sages, et par déduction, toute chose convoitée par Samaël fût sienne.

Ayant parcouru toute la jungle paisiblement depuis treize ans, mais n’ayant jamais remarqué un tel endroit, loin des regards, cette petite cabane semblait être un mirage, passons l’odeur qui le fut venir jusqu’ici, l’ambiance autour était plus qu’ambrosiaque, admirant l’esthétique et le souci du détaille, tout était réuni pour créer un climat convivial dont même Samaël était preneur ! On pouvait remarquer, en regardant par la fenêtre que l’intérieur était bien plus cosy que l’extérieur, vu le décor, on pouvait imaginer que la personne endormie fût bien une femme qu’un homme, quelques petites touches de roses, mais pas trop, qu’est-ce que l’on pourrait exiger d’une cabane dans un lieu pareil ? Si la personne était dans un manoir ou une villa chic, il aurait fallu bien plus de délicatesse et de bon goût ! Mais Samaël applaudît l’envie et l’approche de la perfection, ce fût bien là, la digne héritière d’Anastasia, car, bien sûr, Samaël pensait déjà à acquérir cette humaine, à l’avoir en temps qu’esclave et la chérir jusqu’à la nuit des temps, car il fut l’erreur de ne pas mordre la douce Ana’, et il ne se pardonna jamais cette vilenie et s’en mordit les doigts en la regardant se faire guillotinée devant soit, une larme s’échappa et avec elle, ses émotions, la froideur et l’arrogance les remplacèrent.

Arriva donc l’heure de toquer à la porte, fussé-je seulement là, pendant cet instant pour contempler la joie se dessinant petit à petit sur le visage de Samaël, mais cette alacrité disparue comme elle apparût. Posant sa main droite sur la porte, la griffant presque, il entendit cet être si cher à ses yeux, malgré qu’il ne l’ait jamais vu il avait déjà une sensation folle en ne faisant que ressentir sa chaleur corporelle au travers de la porte, l’entend gémir, des pleures se firent entendre, l’envie d’arracher la porte et d’aller voir ce qui se tramait l’enviait de plus en plus, mais soudain, les gémissements cessèrent, les sanglots discontinuaient puis s’arrêtèrent net. Le lit grinça et l’humeur de Samaël changea du tout au tout, passant des abîmes et perdurant jusqu’à atteindre le sommet du kief. Un soupire de soulagement fût poussé de la part de Samaël, toussant délicatement, reculant d’un pas, il entendit une voix si douce, se rapprochant tellement de celle de sa bien-aimée qu’il crût la voir surgir de derrière la porte, cette voix sonnait en une symphonie mélodieuse, une phrase tellement consubstantielle à sa symphonie que l’on ne pourrait les dissocier l’une de l’autre. « [color=olive]Qui est-ce ? » Mandât-t-elle de sa voix, n’oublions pas l’envie torrentielle qu’eût Samaël de lui répondre « Le grand méchant loup » Mais ne voulant l’apeurer, eussé-je la prétention de dire que Samaël eut la bonté d’esprit de se faire passer pour mortel en bute d’attendrir sa ‘’ Proie ‘’ Même s’il voyait plus en elle une concubine qu’une proie, la voulant comme esclave, n’ayant qu’Alastair comme tel, mais lui étant incube et surtout, un mâle, Samaël n’était pas de ce bord-là, non, lui aimait la morbidesse des femmes, humaines ou vampires, peu importe ! Il s’exclama donc, d’une voix très atténuée « Veuillez faire pénitence à mon égard et bien vouloir me laisser passer le seuil de cette porte, puissé-je vous demander une égide, je me suis hélas perdu en cette jungle, mais le Très-Haut eût pitié de moi et me conduit à votre habitation, certes rudimentaire, mais je n’en demande point plus. »

Soudain, la porte grinçante, s’ouvrit et l’enveloppe de la désirée se fit apercevoir, d’abord sa chevelure, ensuite ses yeux accompagnés de son front puis enfin, son visage entier, elle n’avait rien d’Anastasia, à part son odeur et certainement son sang, AB- puisse Samaël espérait, un léger sourire narquois se dessina sur son visage « Je vous en suis fort reconnaissant de votre bienfaisance et je vous en serais fort redevable dès que je serais guéri de mes maux. » Sur ces mots, la jeune damoiselle l’invita à entrer, lui indiquant une sorte de trône délabré qui servait de chaise, le sens de l’hospitalité n’était point absent chez cette femme, non déplut à Samaël qui s’assit sur cette chaise, et en vérité, un petit coussin s’y cachait et prodiguait un soutient au fessier, puissé-je me permettre, de Samaël. Ôtant son manteau qu’il mit sur ses genoux, occultant la morbidesse de la jeune femme sans discontinuer, elle ferma la porte et s’avança devant lui, s’asseyant sur son lit, Samaël, par politesse, dit « En voilà donc, un nid des plus cosys ! ».





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Lexie O. Thredson
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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyDim 2 Juin - 18:47


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(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?
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Ce n’était pas la première fois que Lexie faisait un cauchemar, depuis son arrivée sur l’île, mais celui-ci avait été particulièrement violent, voire même traumatisant pour la jeune femme. De là où elle était, elle ne pouvait pas savoir si sa famille allait bien, mais elle pouvait facilement imaginer que sa disparition et le crash de l’avion devaient les avoir anéantis. Elle était leur fille, après tout, et elle savait que ses parents l’aimaient, tout autant que son frère. Du moins, elle l’espérait. Aussi se réveilla-t-elle lorsqu’elle entendit frapper à sa porte. C’était étrange de recevoir de la visite à une telle heure et dans cette jungle, précisément sur cette île, on recevait rarement des visites de courtoisie. Lexie était à présent au courant de l’existence des vampires, et elle s’en méfiait comme de la peste. Pire, elle leur vouait une haine sans égale. Elle n’avait pourtant pas vécu une mauvaise expérience avec l’un d’entre eux, mais elle les considérait comme des monstres, ni plus ni moins. Ils étaient des créatures maléfiques, contre-nature, sanguinaires. Le plus ironique dans tout ça était sûrement que Lexie ne connaissait encore rien de l’esclavagisme pratiqué sur l’île d’Heartkiller, et le statut auquel étaient rabaissés tous les humains. Il valait d’ailleurs mieux, pour sa santé mentale, qu’elle ne l’apprenne pas de sitôt. L’existence des vampires avait déjà été une nouvelle difficile à digérer pour la demoiselle, elle qui avait toujours été si terre-à-terre, et rationnelle, n’ayant confiance qu’en la science dans laquelle le surnaturel n’avait jamais eu sa place.
Lexie se leva donc, encore un peu somnolente, ses jambes engourdies, et demanda qui se trouvait à sa porte. C’était un réflex, même si elle était consciente qu’un vampire assoiffé ne prendrait pas la peine de se présenter et de lui expliquer ce qu’il projetait de lui faire. « Veuillez faire pénitence à mon égard et bien vouloir me laisser passer le seuil de cette porte, puissé-je vous demander une égide, je me suis hélas perdu en cette jungle, mais le Très-haut eût pitié de moi et me conduit à votre habitation, certes rudimentaire, mais je n’en demande point plus. » Lexie haussa un sourcil, à la fois amusée et surprise. Qui, de nos jours, parlait encore de cette façon ? Personne. La demoiselle en déduisit que la voix appartenait à un jeune homme, de toute évidence bien éduqué, et apparemment perdu. Ses parents lui avaient tant de fois répété de ne pas parler aux inconnus, et de ne pas faire entrer n’importe qui chez soi, mais ça n’avait servi visiblement à rien. Lexie, convaincue par la politesse et la sincérité dans la voix de son interlocuteur, ouvrit lentement la porte, découvrant ainsi un jeune homme aux cheveux et aux yeux sombres, ceux-ci contrastant avec sa peau ivoire et ses lèvres légèrement rosées. Comment Lexie aurait-elle pu lui refuser ?

« Oui, bien sûr, entrez. » Lexie s’écarta pour laisser entrer le jeune homme, apercevant un léger sourire sur ses lèvres. Au moins, elle aura fait sa bonne action de la journée. Lexie avait beau vouloir faire la dur, elle n’en restait pas moins une femme, sensible qui plus est, et elle ne pouvait simplement pas laisser ce malheureux seul, perdu, dans une jungle infestée de vampires. C’était trop dangereux, sans doute ne survivrait-il pas plus de quelques heures. « Je vous en suis fort reconnaissant de votre bienfaisance et je vous en serais fort redevable dès que je serais guéri de mes maux. » Lexie glissa une mèche de cheveux derrière son oreille, et sourit, attendrie par les paroles de son invité. Il ne semblait pas blessé mais, étrangement, Lexie ne songea même pas à se méfier de lui. Il ne ressemblait en rien à un tueur en série, il avait d’ailleurs plutôt l’air inoffensif. La jeune femme lui indiqua une chaise, ou quelque chose qui devait l’être à la base, afin qu’il puisse s’y asseoir. Elle ne possédait malheureusement pas d’autres matelas à part le sien, et sa gentillesse n’allait pas jusqu’à accepter de dormir par terre pour aider ce jeune homme. Premiers arrivés, premiers servis ! Certes, ce n’était pas très fair-play comme vision des choses, mais il pouvait déjà s’estimer heureux de se voir accueilli. Elle aurait simplement pu lui claquer la porte au nez.

Elle alla d’ailleurs fermer la porte derrière lui, ne voulant pas laisser entrer de courants d’air. Les nuits étaient déjà suffisamment froides, pas besoin de refroidir également l’intérieur de la cabane. Celle-ci n’était pas très chaude non plus, ce qui expliquait le surplus de couvertures que possédait Lexie. Elle s’assit sur son lit, face à son invité, les jambes croisées sur le matelas, et tenta de ne pas se rendormir. Il fallait qu’elle fasse bonne figure, et puis, elle devait aider ce malheureux. « En voilà donc, un nid des plus cosys ! » Cette remarque eut l’effet de faire rire la jeune femme, bien que timidement, ce qui n’était déjà pas mal. Il était vrai qu’elle se sentait plutôt fière de l’aménagement de son nouveau foyer, même s’il n’y avait pas tout le confort nécessaire. Elle avait de l’eau, ce qui était déjà plutôt bien, quelques fruits mais étant donné qu’elle ne possédait pas de réfrigérateur, elle devait en cueillir de nouveaux quasiment chaque jour à cause de la chaleur, et quelques meubles récupérés dans les carcasses d’avions et de bateaux, comme une commode, et une sorte de coffre. Le reste lui avait été offert par Soraya et Caleb. « Merci. Ce n’est pas vraiment ce qu’il se fait de mieux question confort mais… C’est mieux que rien. » Lexie sourit puis se leva, pensant qu’il valait mieux faire quelque chose pour lui, plutôt que de rester là à ne rien faire. « Vous voulez de l’eau ? Ou quelque chose à manger ? » Elle le regarda, attendant sa réponse, et baissa les yeux l’espace d’un instant, pour remarquer sa propre tenue. Son uniforme d’hôtesse de l’air était déchiré à plusieurs endroits, et ressemblait plus à des haillons qu’autre chose. Elle devait sûrement ressembler à un zombie. « Excusez-moi pour la tenue un peu indécente, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de trouver d’autres vêtements à me mettre. Et euhm… Je m’appelle Lexie. » S’ils devaient passer la nuit ensemble, sous-entendu sous le même toit, autant qu’ils fassent connaissance.

(c) AMIANTE


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Samaël D. Baudelaire
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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyDim 2 Juin - 18:55

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L’homme doit vivre sobrement, s’affranchir du désir, réduire ses besoins au strict minimum.
Soyez sans craintes les enfants, un chien ne mange pas de bettes ! ♡


« Oui, bien sûr, entrez. » Sifflota-t-elle donc en ouvrant la porte, l’accueillant en son ‘’ Antre ‘’ Certes, délabrée, mais que pouvions-nous espérer d’autre que cela ? Un lit deux places douillet ? Un sol en marbre massif ? Des murs en faïence ? Un espace climatisé et une salle de bain qui feraient languir le plus prestigieux des hôtels ? Hélas non, la cabane faisait dans le rudimentaire et toute trace de superflue n’existait point, mais notre cher Samaël s’en foutait pleinement, il avait enfin, peut-être, je dis bien, peut-être, retrouvé quelqu’un qui pourrait remplacer l’être le plus cher à ses yeux et pouvoir de nouveau connaître l’amour…Pfeuh, je plaisante, voyons ! Ce qu’il cherchait c’était de l’avoir auprès de lui, d’en quelque sorte l’emprisonner en son cachot, une telle perle ne devait point se perdre ! Il devait prendre soin d’elle, mais, en cet instant, il ne pensait point à cela et masquait bien son jeu en se faisant passer pour un humain égaré. Bien sûr, vous vous doutez bien que ce n’était point le cas pour Samaël, cette jungle, il la connaissait presque du bout des doigts, peut-il affirmer qu’il fût né en ces bas lieux, mais cet endroit lui restait inconnu, il n’eut jamais l’occasion d’y passer et pour on ne sait quelle raison, ce soir-là, l’odeur de la jeune humaine parcourait l’entièreté de la zone et arriva jusqu’à l’odorat de Diogène.

« Je vous en suis fort reconnaissant de votre bienfaisance et je vous en serais fort redevable dès que je serais guéri de mes maux. » Et voilà qu’il répondit une nouvelle fois avec son langage si spécial, si controversé, personne en cette île ne parlait ainsi, n’employait de tels mots, un tel vocabulaire si ancien, je me doute d’ailleurs que cette bonne femme n’ait été suspicieuse, à sa place, je me serai barricadé, pieux en bois à la main et gousse d’aile à l’autre, mais bon, elle ne put se douter de la véritable nature de Diogène, son art pour le mensonge fut forgé durant plusieurs siècles, comment a-t-il bien pu s’abreuver de sang humain sans se faire ‘’ Épinglé ‘’ Certes, sauf il y a treize ans, mais cela, est une autre histoire ! Il le fit volontairement, pour échapper à son quotidien si répétitif, si frustrant par tant d’idiotie, qu’il fuit, cet acte était bien lâche pour un Baudelaire, mais un peu de piquant dans une vie ne fait point de mal ! Préférant l’excitation à la routine, il préférait chasser plutôt que d’attendre que sa proie vienne toquer à sa porte et accepte avec une telle hébétude, sa mort.

La douce jeune femme l’invita, chétivement, à s’asseoir sur une chaise, assez rustre d’ailleurs, mais voulant remercier tant d’hospitalité, Diogène fit table rase de tout cela, et s'assit donc, en bon gentleman, il remarqua aussi tôt les petites mimiques de la demoiselle, Diogène apprit vite à connaître la moindre particularité de cet être à la fois, si étrange, si unique, mais aussi si familier. Ce ne fut qu'une fois qu'elle s'assit en face de lui, qu'il remarqua à quel point son visage rayonnait véritablement, cela peut certes sembler fleur bleue pour quelqu'un de la carrure de Diogène, mais que voulez-vous ? On ne peut vraiment déterminer s'il est '' Nunuche '' Ou non, et seul lui pourrait nous répondre, mais je doute fort qu'il le fasse, n'étant pas de ceux qui blablatent au fur et à mesure qu'on leur parle, Diogène ne vous contera ses secrets pour rien au monde ! Faisant bonne figure devant lui, la jeune femme croisa les jambes sur son lit, lui faisant volte-face, un sourire se dessinant sur le visage de Diogène, il n'attendait que le moment propice pour s'exclamer « En voilà donc, un nid des plus cosys ! »

À ces mots, la blondinette esquissa un sourire, qu’elle fit vite à camoufler, Diogène n’était point n’importe qui, il excellait dans l’art de la tromperie sans trop en abuser, il était maître en illusion, sans jamais s’en vanter ! Et ses petits ne le dupèrent guère ! Voilà là, un vrai noble ! En se levant, la damoiselle rétorqua à sa réplique « Vous voulez de l’eau ? Ou quelque chose à manger ? » Les pupilles de Samaël se dilatèrent, laissant entrevoir une stupeur, si hospitalière et serviable en même temps, voilà à quoi réfléchissait Diogène, remarquez, ces deux adjectifs allaient fort bien ensemble, mais ce fut rare de voir quelqu’un s’en montrer digne. Ayant l’amabilité d’acquiescer puis de s’exclamer d’une voix joviale « Puissé-je avoir ne serait-ce qu’un verre d’or bleu et rien qu’une provende me satisferait, je ne voudrais point vous jobarder ! » Dit-il en finissant sa phrase dans un gloussement moqueur, je ne sais pas vous, mais la plus part de ces mots utilisés ne me sont point familier et ne le sont certainement pas pour cette femme aux allures si chétives !

La regardant droit dans les yeux, Diogène ne baissait jamais le regard ni même avec son propre père, et quand on connaissait le grand Artemis Baudelaire, rien que son nom pourrait jouer effet de laxatif naturel ! Diogène ne craignant personne, il s’attirait souvent les foudres de ses aînés, mais avec cette ‘’ Femelle ‘’ Il ne craignait sans doute rien de bien méchant en l’occurrence, même sans être un vampire et dépourvue de force, il aurait pu la maîtriser si jamais une folle envie meurtrière venait à traverser l’esprit de cette si charmante jeune femme. AU CONTRAIRE ! Ce fut elle qui baissa les yeux, Diogène fit de même, remarquant pour la première fois la tenue, certes déplorable dont elle était vêtue, pourquoi donc déplorable ? À cause des nombreux petits trous, qui ma foi, je l’accorde, pouvaient jouer un rôle d’aération, mais n’étaient point esthétique, sans crier gare, la moukère commença à s’excuser et à expliquer la raison du pourquoi du comment de l’allure de sa tenue, ce n’était point indécent par rapport à Diogène, qui avait vu, bien des tenues burlesques à ce jour, mais n’en vous déplaise, il sourit et répliqua que tout allait bien et que ce n’était point un problème pour lui que de la voir, vêtue ainsi, et soudain, elle dit d’une voix harmonieuse « Je m’appelle Lexie. » lexie ! Lexie ! LEXIE ! Quel doux prénom, rien que l’entendre dire fait frétiller mon intérieur ! Je ne sais pas pour Diogène, qui n’en a certainement rien à battre, car en comparaison du prénom de sa défunte bien-aimée Anastasia, ce fut là, un prénom assez vulgaire pour un homme tel que Diogène, mais n’en vous déplaise, poliment, il se présenta, se levant de sa chaise, posant son veston sur le bord de celle-ci, telle une cérémonie, il dit « Aisé mademoiselle Lexie, quant à moi, je réponds au doux nom de Samaël Diogène Baudelaire, fils de Frederic Artemis Baudelaire et d’Agatha Elizabeth Aupick, ravi de vous rencontrer ! Mais puis-je me permettre une indiscrétion de ma part, comment êtes vous arrivée là ? »





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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
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Lexie O. Thredson

✤ LETTRES A LA POSTE : 138
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
✤ AGE : 26
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez Samaël
✤ EMPLOI/LOISIRS : autrefois hôtesse de l'air
✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyDim 2 Juin - 19:17


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(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?
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Lexie avait toujours été quelqu’un de sensible, soucieuse du bien-être de son entourage. Aussi, quand ce jeune homme frappa à sa porte et lui expliqua, avec une telle politesse, qu’il était perdu, elle ne put se résoudre à le laisser dehors. Elle n’était pas cruelle. Elle connaissait les dangers de cette jungle, les monstres qui y rodaient, et abandonner ce jeune homme à son sort aurait été odieux de sa part. Si seulement elle connaissait la vérité à son propos ! Mais à deux heures du matin, épuisée et encore un peu secouée après son affreux cauchemar, elle ne réfléchit pas une seule seconde à la sincérité de ce garçon. Elle avait pourtant tous les indices face à elle ; La pâleur de sa peau, la perfection de ses traits, son langage datant de plusieurs siècles passés, sa façon suspecte d’être aussi reconnaissant et poli envers elle. Mais elle ne voyait rien de tout cela. Enfin, si, elle le voyait, mais elle n’y prêtait aucune attention. Sûrement ne passait-il pas beaucoup de temps au soleil, il était peut-être mannequin, sans doute avait-il été très bien éduqué et il avait certainement tendance à tout exagérer. Non, non, pour Lexie, ce jeune homme n’avait rien d’un être maléfique, il n’était qu’humain.

Elle l’invita donc à s’asseoir, bien qu’un peu gênée qu’elle n’ait rien de plus confortable à lui proposer, et lui demanda ensuite s’il désirait quelque chose à boire, de l’eau en l’occurrence, ou à manger. Il avait dit s’être perdu, s’il tournait en rond depuis des heures voire des jours, il devait sans doute être affamé et assoiffé, sauf peut-être s’il était parvenu à rejoindre la rivière. Lexie avait été chanceuse de rencontrer Soraya, à son arrivée, sans qui elle n’aurait pas pu survivre jusqu’aujourd’hui. « Puissé-je avoir ne serait-ce qu’un verre d’or bleu et rien qu’une provende me satisferait, je ne voudrais point vous jobarder ! » Lexie haussa les sourcils et se retint de rire. Elle ne voulait pas le vexer, mais sa façon de parler était si… Etrange ?! Elle n’avait jamais entendu ces mots, et elle n’était même pas certaine de leur signification. Un verre d’or bleu devait sans doute être un verre d’eau, mais une provende… Elle n’avait absolument aucune idée de ce que c’était, mais elle devina qu’il voulait sûrement parler de la quantité. Voilà qu’il ne voulait pas la jobarder ! C’aurait été une chose plutôt difficile à faire, étant donné que Lexie ne savait pas du tout ce que ce verbe voulait dire. Mais ne voulant pas paraître idiote, elle fit semblant de rien et ne lui posa pas de question. Discuter avec ce jeune homme s’annonçait devenir plus difficile que prévu.
Elle alla donc lui servir de l’eau fraîche, gardée à l’ombre la journée et cherchée la nuit dans la rivière, dans un gobelet en plastique, celui-ci ayant été récupéré après le crash d’avion, sur la plage. A présent qu’elle était forcée de vivre sur une île déserte, Lexie n’avait pas vraiment d’autre choix que de se mettre au recyclage, tout en vivant dans des conditions quelques peu archaïques. Elle s’approcha du jeune homme et lui tendit le verre, souriante. « Voilà pour vous ! »

Lexie s’excusa ensuite pour sa tenue, inappropriée, surtout devant un homme, mais il ne sembla pas lui en porter préjudice. Au contraire, il sourit, ce qui rassura la demoiselle. Elle se présenta à lui, mais la réaction qu’eut le jeune homme la surprit au plus haut point. Il se leva, posant sa veste sur sa chaise, et se présenta à son tour. « Aisé mademoiselle Lexie, quant à moi, je réponds au doux nom de Samaël Diogène Baudelaire, fils de Frederic Artemis Baudelaire et d’Agatha Elizabeth Aupick, ravi de vous rencontrer ! Mais puis-je me permettre une indiscrétion de ma part, comment être vous arrivée là ? » Lexie sourit, à la fois amusée et intriguée. Qui, de nos jours, s’exprimait encore ainsi ? Personne. Sauf lui. Elle ne chercha pas à comprendre pourquoi il lui fit une présentation aussi complète, c’était tout à son honneur, bien qu’elle ne le lui ait pas demandé. Néanmoins, il avait un très beau prénom et son nom de famille faisait directement penser au célèbre poète. Peut-être était-il un de ses descendants ? C’était peu probable. « Moi de même, Samaël. » Elle n’aurait jamais parlé ainsi, habituellement, mais elle ne voulait pas qu’il se sente stupide d’être le seul à utiliser ce genre de vocabulaire, et puis ça ressemblait à un jeu plutôt amusant.

Comment était-elle arrivée là ? C’était une très bonne question, bien qu’encore un peu douloureuse pour la jeune femme. Certes, son avion s’était crashé, mais elle ne savait toujours pas pourquoi. Ne sachant pas s’il le « là » désignait l’île ou la cabane, Lexie décida d’aborder les sujets, évitant néanmoins d’en dire trop. Elle ne parla pas, par exemple, de Soraya et Caleb, et encore moins des vampires. S’il n’était pas au courant de l’existence, il allait sûrement la prendre pour une folle et s’enfuir en courant. « J’étais hôtesse de l’air, et l’avion dans lequel je me trouvais s’est crashé dans l’océan, il y a quelques semaines. J’étais également un peu perdue au début, puis j’ai trouvé cette cabane, et j’y vis depuis lors. » Lexie n’avait jamais aimé parler d’elle-même. Depuis le collège, elle s’était toujours sentie inintéressante, inutile, inférieure à tous ceux qui l’entouraient. Ils avaient toujours quelque chose à raconter, eux. Des blagues qui faisaient rire tout le monde, mais que Lexie trouvait débiles, des ragots qui propageaient les plus grandes rumeurs, mais que Lexie détestait partager. Tout le monde les aimait, ces gens-là. Ils étaient populaires, beaux, aimés. Rien de ce que Lexie n’était. Elle s’était forgé cette apparence de fille sûre d’elle, insensible à ce qu’on pouvait bien penser d’elle, mais ce n’était qu’une façade. Elle aurait voulu être parfaite. Elle voulait être parfaite. Toujours tout réussir, être impeccable, avoir une vie parfaite,… C’était ce à quoi elle aspirait. Et en arrivant sur cette île, tous ses rêves s’étaient brisés. Comment pouvait-elle être parfaite en étant habillée comme une SDF ? Comment pouvait-elle avoir une vie parfaite, alors qu’elle n’avait plus de famille et que les vampires menaçaient chaque jour de lui enlever le peu de vie qui lui restait ? Elle n’aurait jamais rien de ce qu’elle avait toujours voulu. C’était un fait qu’elle avait du mal à accepter.

« Et vous ? Vous aviez dit vous être perdu, comment est-ce arrivé ? »


(c) AMIANTE


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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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Samaël D. Baudelaire

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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyLun 3 Juin - 4:31

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Socrate mène une vie de mollesse : il s'enferme au chaud dans une maisonnette confortable, avec une femme aux petits soins, un lit douillet et d'élégantes pantoufles...
L’homme doit vivre sombrement, s’affranchir du désir, réduire ses besoins au strict minimum ! ♡


Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! Comment une si bonne samaritaine pouvait-elle exister en ce monde dépourvu d’empathie et de savoir-vivre ? Je ne le sais guère. Et ce fut bien là la réalité pour ce qui est de Samaël, duper une dame de la sorte ne l'enchantait point, ce fut vrai surtout quand elle lui remit un verre d'eau, certes, dans un récipient en plastique, mais vu l’état des lieux, les verres cristallins n’étaient pas de mise ! Samaël fut presque gêné d’en quelque sorte, la trahir et en même temps, il jubilait à l’idée de l’avoir en son château, telle une poupée Barbie, que l’on pouvait inféoder, je dis bien inféoder, enfin, JE dis bien, SAMAËL le dit bien ! Car si vous ne l’avez pas point remarqué, il a un langage fort soutenu, de par ses mots, mais aussi sa façon de prononcer les mots, peu commune, il doit cela à son éducation et à son cynisme en vue de l’évolution du langage humain, qu’il méprisa au plus haut point, je comprends tout à fait cela, remplacer l’âge par des balais ou des piges, je trouve cela fort stupide ! Sa tenue aussi va avec sa façon de parler, toujours classieuse, Samaël parait souvent sur son 31, les jeans et les Tee-shirts n’étaient vraiment à son goût, même s’il en portait parfois, pour ‘’ Changer ‘’ dit-il, il n’en abuse point.

Samaël est aussi du genre à éviter la foule, mais pour l’instant, ce n’est pas notre problème. La question qui se pose actuellement, est doit-il boire cette eau ? Et d’ailleurs, où Lexie, avait pût-elle bien trouver cette eau ? Samaël ouï sans doute en venant à cet endroit, un courant d’eau déferlant sur l’intégralité de la jungle, d’ailleurs, ils se trouvèrent près du lit de la rivière. MAIS BON DIEU ! Ne me dîtes pas qu’elle est allée la chercher de là ? J’espère qu’elle l’a purifiée au moins ! Tant de bactéries, oh mon dieu, c’est écœurant ! Mais pour Samaël ce n’étant point un grave problème, même si l’eau n’était pas vraiment sa boisson préférée, lui favorisait plutôt les liquides rougeâtres qu’à la transparence de l’eau vie, mais pour sa couverture, il n’allait tout de même pas lui demander de se saigner, et de le laisser boire le fruit de cet acte si malsain pour les mortels, mais en même temps, si jubilatoire pour eux, les vampires, les chauves-souris sur pattes, les visages pâles, et c’est bien le cas de le dire ! Car, la pâleur était de mise chez ce Baudelairien, cela restait tout de même fort naturel, s’hydratant d’un sang pur et frais, Samaël n’avait crainte d’être trop pâle pour les humains dont il voulait être le dupeur et le meurtrier. Mais ce ne fut point le cas pour Lexie. La tuer ? JAMAIS ! La duper ? En attendant qu’il la conquît, devrait-il vraiment avouer ses origines si surnaturelles ? Je ne pense pas et j’espère que vous êtes du même avis.

Tant de blabla pour ne rien dire ! C’est bien là la triste vérité sur moi-même. Moi, narrateur de cette histoire, moi écrivant, moi derrière mon écran, je rédige ces lignes et petit à petit, je vous emmène autre part que la destination d’origine, mais pour me pardonner, je vais de ce pas continuer ma narration ♥ DONC ! Disais-je ? Ah oui, l’accueil fort chaleureux que Lexie conféra à Samaël fut grandement apprécié par celui-ci, il eut presque, je dis bien presque, le regret de la duper si sauvagement « Voilà pour vous ! » Ah ! Voilà une phrase qui l’enchanta vraiment, dit sur un ton si fin, il prit le verre des deux mains, posant ses lèvres sur le bord du plastique, il bu une gorgée qui lui donna une envie de recracher tout cela, mais il fit semblant de rien et continua de boire, serrant les dents, il vit aussi qu’elle lui tendit un peu de nourriture. Samaël dû la manger pour ne pas se faire démasquer, même chose pour la bouffe, il ne rechigna pas et l’avala sans mâcher, voilà une preuve de bravoure ! Et non pas les piercings des jeunes, tous ces bettes et efféminés l’écœuraient. Mais il vivait ainsi, reclus chez lui, il n’y avait qu’Alastair qui lui permettait de vraiment connaître l’actualité du monde extérieur, ne voulant point se mêler trop à la foule, il envoyait Alastair, vaquer à différentes tâches. Samaël sourit donc pour fini son ‘’ Repas ‘’ Plus vite que son ombre.

S’étant présenté, car la jeune femme fit de même, Samaël se rassit après avoir demandé comment Lexie s’était échouée dans cette île et comment c’est-elle bien retrouver là. Cela l’intriguait fortement, car, elle n’était pas du genre à venir passer des vacances spéciales en cette île, il eut bien une raison de sa venue ici et Samaël, à ce moment-là, ne voulait que la connaître. « J’étais hôtesse de l’air… » En voilà là un métier des plus palpitants ! Une hôtesse de l’air. Fort intéressant pour quelqu’un comme Samaël, il n’est pas stupide, et pas si vieillot que cela, mais durant tant d’années d’existence, il ne prit l’avion qu’une dizaine de fois, et la plus part se passèrent durant la Seconde Guerre mondiale ! « …et l’avion dans lequel je me trouvais s’est crashé dans l’océan, il y a quelques semaines. J’étais également un peu perdue au début, puis j’ai trouvé cette cabane, et j’y vis depuis lors. » Oh et bien, ce fut donc là que le destin la conduit-s-y, HeartKiller, dans cette maisonnette rupestre, en compagnie d’un sang froid, prêt à lui arracher la gorge au moindre soupçon, cela est fort mesquin de sa part ! Et, fort malchanceuse était Lexie pour tomber si bas, et ce fut, littéralement le cas ! Une pointe d’humour ne fait point de mal !

« C’est donc là que le destin vous a mené, en ma compagnie, dans cette si douillette maisonnette, j’en suis fort désolé pour vous, je ressentirai presque de l’empathie, mais j’ai fait un jour, abstraction de ce sentiment depuis belle lurette ! Ne vous en déplaise bien sûr. Ma foi, c’est un passé fort regrettable que vous laisser derrière vous, puissé-je m’accorder la liberté de dire, que vous êtes tombée bien bas ? » Avalant sa salive, Samaël craignait qu’elle ne se fâche et qu’elle le jette dehors, mais elle n’était point de la sorte, elle lui demanda donc, après un court silence, comment Samaël a-t-il bien pu arriver dans cette île. Et bien, il devait maintenant user de son intelligence et de son imagination pour la duper, il esquissa un sourire avant de prendre son souffle et de commencer à narrer son histoire qu’il improvisera au fur et à mesure, mais il avait envie de compliquer un peu les choses, de rallonger leur conversation, voyant les premiers rayons de soleil apparaître, il alla vite fermer les rideaux, mentionnant que ses yeux étaient fort sensibles à un trop fort éclairage et voulait prévoir plutôt que guérir ! Une raison si stupide qu’elle ne fut digne de lui. Il s’exclama donc d’une voix roc « Oh, mais mon histoire n’est point intéressante, et la façon dont je suis arrivé ici, point originale, mais si vous savez me convaincre et si vous insistez, je céderai peut-être, à la vous bonir ! » Il se rassit donc, croisant les jambes, faisant volte-face à la jeune damoiselle qui lui servait de féal pour cette journée qui s’annonçait longue et tumultueuse.



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Lexie O. Thredson
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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyVen 14 Juin - 18:43


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(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?
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Venir en aide à ce Samaël avait été une évidence pour la jeune femme, qui ne s’était d’ailleurs pas posée de questions. Elle n’avait pas cherché à savoir s’il était humain ou non, la réponse était pour elle déjà prévisible. Evidemment, qu’il était humain ! S’il ne l’avait pas été, pourquoi aurait-il pris la peine d’inventer tout ce baratin, d’être courtois, et de discuter avec elle ? Il l’aurait simplement tuée, aussitôt dit aussitôt fait. Non, non, elle en était sûre, il était humain, comme elle, et comme tous les gens normaux de la Terre. Certes, sa façon de s’exprimer et son langage étaient un peu… Hmm… Etrange ? Obsolète ? Même le grand-père de Lexie ne parlait pas ainsi ! Pourtant, c’était un très vieil homme, et même s’il ne parlait pas exactement de la même façon que les jeunes d’aujourd’hui, il était encore tout à fait compréhensible. Ce qui n’était pas toujours le cas de ce cher Samaël.  « C’est donc là que le destin vous a mené, en ma compagnie, dans cette si douillette maisonnette, j’en suis fort désolé pour vous, je ressentirai presque de l’empathie, mais j’ai fait un jour, abstraction de ce sentiment depuis belle lurette ! Ne vous en déplaise bien sûr. Ma foi, c’est un passé fort regrettable que vous laisser derrière vous, puissé-je m’accorder la liberté de dire, que vous êtes tombée bien bas ? » Lexie sourit timidement, ne voulant pas paraître froide ou impolie, car non, cet humour ne lui plaisait pas. Elle était encore bien trop effrayée et choquée par ce qui lui était arrivé pour parvenir à en rire. Certaines personnes riaient facilement d’elles-mêmes et des situations dans lesquelles elles se mettaient. Pas Lexie. Elle prenait les choses au sérieux, à cœur, et avait bien souvent du mal à voir « le côté positif des choses ». Qu’est-ce qu’il y avait de positif, sur cette île ? Rien. Nada. Que dalle. C’était l’endroit de ses pires cauchemars. Elle était seule, complètement seule. Elle n’avait plus de famille, plus rien. Et lui, Samaël, il avait le culot de blaguer là-dessus ? Si elle n’avait pas été aussi désespérée et épuisée, elle lui aurait sans doute dit ses quatre vérités avant de le foutre à la porte. Au lieu de ça, elle se contenta de sourire bêtement, ignorant la douleur dans sa poitrine, ainsi que la rage qui bouillonnait dans son ventre. Elle n’était pas en colère contre Samaël. Après tout, il n’en pouvait rien, il avait sans doute voulu la faire rire, bien que ses efforts eut été vains. Non, Lexie n’était pas en colère contre lui. Elle était en colère contre le monde entier. Contre sa famille, qu’elle avait espéré revoir depuis le crash et qui ne l’avait toujours pas retrouvée, contre Alexandre car à présent, il allait sans doute devoir refaire sa vie, contre tous les vampires car ils n’avaient pas le droit d’exister, car c’était contre-nature. Contre Dieu, aussi. Elle avait cru en lui, en ce qu’il pouvait représenter, et aux valeurs qu’il évoquait pour elle. Et puis, toutes ses croyances avaient été réduites à néant. Il n’y avait rien, en fait. Pas de lumière, pas d’espoir, pas de Tout-Puissant. Et puis, enfin, et surtout, elle était en colère contre elle-même. Hôtesse de l’air, quel métier stupide ! Qu’est-ce qui lui avait pris de choisir cette foutue profession ? Et puis, elle n’aurait jamais dû travailler, ce jour-là. Elle aurait dû aider Alexandre avec les préparatifs du mariage, mais non, Madame avait estimé plus important d’aller bosser dans cet avion. Mais quelle idiote !


Lexie ne réagit pas non plus quand Samaël lui parla de son empathie perdue. Elle l’avait bien remarqué, sinon il n’aurait pas fait cette blague de mauvais goût. Et elle était lassée. Elle n’avait pas envie de l’entendre lui raconter ses malheurs, elle s’en fichait éperdument. La jeune femme ne voyait qu’elle. Elle, elle, et elle. Ses malheurs. Sa vie. Sa personne. Elle avait toujours eu tendance à être centrée un peu sur elle-même, ayant du mal à aller vers les autres. Et ce trait de caractère avait empiré.

Avant qu’elle n’eut le temps de répondre, le jeune homme se leva précipitamment, et se jeta quasiment sur les rideaux afin de les fermer. Lexie haussa les sourcils, et Samaël expliqua brièvement que ses yeux étaient fort sensibles à l’éclairage. Mouais. Ne voulant pas avoir l’air totalement désintéressée et égocentrique, Lexie le questionna à propos de son arrivée sur l’île. « Oh, mais mon histoire n’est point intéressante, et la façon dont je suis arrivé ici, point originale, mais si vous savez me convaincre et si vous insistez, je céderai peut-être, à la vous bonir ! » La jeune femme pencha légèrement la tête sur le côté, assise en tailleur sur son matelas. Elle avait envie de rire. Sa modestie sonnait fausse, et puis, elle pressentait que quelque chose clochait. Mais Lexie ne prêta pas attention à ce que lui criait son instinct. « Oh, mais si vous ne désirez pas en parler, ce n’est rien, je comprends. Je n’aime pas trop discuter de ça non plus, alors… »  Lexie esquissa un faible sourire et détourna le regard un instant. Elle soupira puis se décida à reprendre la parole afin de ne pas se laisser prendre par le sommeil. « Au fait… » Lexie ne savait pas comment aborder le sujet. Les vampires.  Elle voulait le prévenir, essayer de le « protéger », et si il était déjà au courant, alors lui poser des questions.  Sa curiosité prenait le dessus, et puis elle voulait savoir exactement ce qu’elle devait craindre sur cette île. « Euh… Est-ce que… Vous êtes au courant ? Pour l’île ? » Elle leva les yeux vers lui, voulant voir sa réaction, alors que ses doigts se tripotaient nerveusement entre eux. « Je veux dire, est-ce que vous avez entendu parler de phénomènes disons… Paranormaux ? »  

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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptySam 15 Juin - 4:56

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Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n’y a qu’un Samaël
Il sait tout, mais nous ne pouvons pas tout comprendre encore, et il coulera beaucoup d’eau dans le Danube avant que tout ce que cet homme a créé soit généralement compris

 
«  Puissé-je m’accorder la liberté de dire, que vous êtes tombée bien bas ? » Ah quel humour ! Samaël s’accorda une petite raillerie au sujet de la ‘’ Terrible ‘’ Histoire de Lexie, ça n’était pas vraiment très intelligent de sa part, mais il trouva juste de souligner ce fait, esquissant un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu’il s’empressa de masquer constatant qu’elle-même, ne riait point à cette arlequinade et ne voulant point la vexer, il fit semblant de rien, camouflant cela avec une toux délicate puis gêné, il acquiesça. Après s’être levé vitement pour fermer les rideaux et ainsi, pouvoir se protéger des premières nitescences du soleil, se levant ainsi pour accomplir sa ronde majestueuse et ainsi, donner vie aux organismes vivants de cette chaleur naturelle, faisant le bonheur des uns, mais aussi le malheur des autres, les autres étant eux, oui eux, les vampires, si vous ne le savez pas encore, Samaël fait partie de ces créatures si monstrueuses, mais en même temps si fascinantes de par l’histoire qu’elles ont traversée et des récits et secrets qu’elles cachent et protègent au sein de leur être. Samaël remarqua que son excuse se relatant sur sa sensibilité à une trop forte intensité d’éclairage ne fit pas mouche dans l’esprit de la jeune blonde, elle pencha la tête avant de lui demander comment Samaël arriva ici, en cette île, rétorquant que son histoire n’était pas très importante et qu’elle fût futile, non pas par peur qu’elle découvre son secret non, Samaël peut aisément inventer la plus burlesque, mais plausible des histoires, la plus épique, mais réaliste des aventures et tout cela sans ânonner une syllabe et ce fut bien là la plus grande compétence de Samaël.
 
La fourberie, est bien plus qu’un acte pitoyable, c’est une idéologie, sculptée dans le marbre de la manipulation, ornée des joyaux du mensonge, c’est plus qu’une méthode de persuasion, c’est un art ! Un art que seuls les plus émérites ont acquit et perpétuent l’utilisation de cet acte lâche ! Samaël étant l’un d’eux, mais par flemmardise, il ne voulut mentir à cette brave jeune fille, mais…Est-ce vraiment de la bravoure ou serait-ce plutôt de l’idiotie ? Ouvrir à un inconnu à une heure si tardive, certes. Samaël lui en est des plus reconnaissants, elle gagna son respect et sa redevance, il devint, au moment où il franchit la porte, l’ange gardien, enfin ange, façon de parler bien sûr,  il devint donc l’ange gardien de cette blondinette naïve et crédule. Ah Samaël aurait pu aisément lui ériger un monument en son nom et en son image, traçant ainsi dans les courbes du temps, ce qu’elle représentait pour lui, non seulement par sa ressemblance avec sa défunte bien-aimée, mais aussi par cet acte de générosité qu’elle commit. J’exagère certes, je ne sais point ce qui se trame dans le cerveau de l’être démoniaque qu’est Samaël, ses manigances et ses diableries restes un secret que moi-même porte parole de la conscience du malveillant qu’est Diogène ne connaît point ! Ce personnage si charismatique me surprendra et sans doute, nous surprendra à chaque fois !
 
« Oh, mais si vous ne désirez pas en parler, ce n’est rien, je comprends. Je n’aime pas trop discuter de ça non plus, alors… » Et merde. Dit-il au sein de son âme, pourquoi donc n’insista pas-t-elle ? Ce fut le vœu de Samaël, il voulut inventer une nouvelle histoire, il voulait qu’elle l’implore de lui raconter sa vie, des plus banales qu’elle soit, il avait tant d’idées qui émergeaient d’un coup, les fluctuations au plus profond de son cerveau lui donnèrent presque la migraine. Ravalant sa salive, un goût d’amertume vint effleurer ses papilles, l’amertume de la déception, certes, il l’avait bien cherché en plaisantant sur son passé, en lui mentant sur ce qu’il était réellement, le karma dit-on dans les lointaines contrées d’Asie, ni moi, ni Samaël ne croyons à cette idiotie, à ce chant drôlet qui se narrent d’idiots à idiots. Peut-être est-ce un moment d’absence cérébral ou spirituel, mais Samaël ne pensa à rien pendant quelques instants, le vide complet, une absence entière de pensées, ça ne lui arriva jamais, jamais une telle chose ne se produit, comment un cerveau aussi complexe que celui de Samaël, qui traversa les âges et les temps, d’avant la renaissance jusqu’à maintenant, pouvait cesser de fonctionner ? Jamais son imagination n’eut de limites.
 
Jusqu’à ce que Lexie s’exclama de sa voix moelleuse « Au fait… » Un oui sortit de la bouche de Diogène, quasi-instinctif, son esprit se réveilla après s’être mis en quelque sorte…En veille ? Bien que la raison soit étrangère à tout mal, se fût peut-être l’ennui qui causa cela…Peut-être, espérons-le ! « Euh… Est-ce que… Vous êtes au courant ? Pour l’île ? » Ooooh ! Alors, elle connaît leur existence ! Elle sait qu’ils sont là ! Elle est peut-être moins sotte que je ne l’aurai imaginé ! Et beaucoup, mais alors beaucoup moins que ne l’avait imaginé Samaël, et dieu seul sait à quel point dans sa tête, elle l’était. Ah, que de mots péjoratifs n’allant pas vraiment avec cette douce jeune fille, je vais m’arrêter de souiller sa réputation et vous narrer la suite ! Le regard de Samaël changea du tout au tout, il devint plus sérieux, plus froid, craignant qu’elle doute de lui « Hum…C’est-à-dire ? » Dit-il froidement. Comme s’il allait duper quelqu’un ! Tout le monde sait ce qui se passe ici, même pour un nouvel humain. Diogène remarqua une réaction nerveuse qu’eut Lexie en lui parlant de ce sujet, se triturant les doigts entre eux, elle leva les yeux vers lui, leurs regards se croisèrent, on pouvait aisément déceler que ce sujet fût délicat à en parler, surtout pour une survivante telle que Lexie, si fragile, chétive et étourdie, une proie de rêve que Samaël convoitait. « Je veux dire, est-ce que vous avez entendu parler de phénomènes disons… Paranormaux ? ».
 
A ce moment là, deux possibilités de réponse s’offrirent à Samaël, l’une était de jouer l’ignorant, le crédule, celui qui ne savait rien, ça aurait été extrêmement intelligent de sa part, sauf que la nuit allait tomber, et il devait rentrer chez lui, comment expliquer cela ? Surtout après avoir entendu parler d’histoires de la sorte, Lexie n’allait sûrement pas le laisser partir de la sorte, oh non. Le second choix étant d’avouer le fait qu’il en savait bien plus que les autres savaient, en ne révélant surtout pas le fait qu’il est l’un d’entre eux, jamais il n’eut à affronter une telle situation, je ne vais pas dire qu’il commença à paniquer, non, il restait toujours impassible dans toute circonstance, mais celle-ci lui donnait du file à retordre. Que répondre, que répondre, que répondre, que répondre, que répondre ? ! Telle était la question qui trottait dans la cervelle du ‘’ Jeune ‘’ Vampire. Mais prendre trop de temps était impardonnable, et il ne devait pas bégayer dans sa réponse, en deux secondes, il concocta une histoire versatile, enfer et damnation se dit-il avant de s’exprimer après une toux fine « Et bien oui, j’en ai hélas ouïe de ces histoires fantasmagoriques, on m’en a parlé et aussi grandement avertit, sans que pour autant je ne croise de telles…Créatures dirons-nous. Mon caractère enfantin m’aurait obligé de plaisanter sur le fait que je fus l’un des leurs, mais cette gaudriole serait de mauvais goût, j’erre en cette forêt depuis bien longtemps, voulant échapper à ces monstres légendaires et voilà que nous nous rencontrons, dame Lexie. » La zieutant de part et d’autre de son corps, voulant déceler un brin de faiblesse en elle, Samaël, sourit, après ses dires qui pourraient choquer n’importe qui tellement ils ont été dits d’une froideur des plus exemplaires. Samaël s’exclama à nouveau «  Mais dites-moi, vous semblez fort apeurée par ces rumeurs, et permettez cette remarque, mais je doute fort qu’une personne de votre carrure aurait pu échapper à de tels monstres, bien que je doute de leur existence, avez-vous été aidée par quiconque ? Excusez encore ma façon de m’énoncer, mais je n’ai pas parlé à quelqu’un depuis si longtemps que j’ai oublié les politesses requises et le savoir-faire en de telles situations, navré une nouvelle fois, je ne veux point vous vexer. » Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour conquérir la confiance de quelqu’un ! Ah, ce n’était pas le meilleur speech de Samaël, il était capable du mieux comme du pire, et en voici-là, un exemple du pire, hélas, il ne pouvait changer ses dires, ce qui est dit et dit, comme on dit, nos dires nous appartiennent quoi qu’on dise, il n’y aura jamais rien à redire.
 


 


 
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Lexie O. Thredson
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Lexie O. Thredson

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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptySam 15 Juin - 21:00


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(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?
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La vulnérabilité de Lexie en ce moment la poussait à faire des conneries. Des énormes conneries. Comme celle d’abriter un parfait inconnu dans sa cabane déjà trop étroite pour elle seule. Et puis maintenant, elle venait d’aborder le sujet tabou. Les vampires. Elle n’avait pas encore prononcé ce mot, ne voulant pas effrayer le jeune homme s’il s’avérait qu’il n’était au courant de rien, mais elle avait essayé de dériver sur ce sujet, afin de savoir si oui ou non, il avait conscience de l’existence de ces créatures maléfiques et sanguinaires. Elle essaya à la fois d’en dire assez sans en dire trop, ce qui n’était pas une chose facile. 

L’expression sur le visage de Samaël changea alors soudainement, devenant plus sérieuse, plus froide. Lexie leva les yeux vers lui, plongeant son regard dans le sien, tentant de deviner à quoi est-ce qu’il pouvait bien penser. Seulement, le jeune homme ne semblait éprouver aucune émotion, c’était comme s’il avait été fait de pierres. « Et bien oui, j’en ai hélas ouïe de ces histoires fantasmagoriques, on m’en a parlé et aussi grandement avertit, sans que pour autant je ne croise de telles…Créatures dirons-nous. Mon caractère enfantin m’aurait obligé de plaisanter sur le fait que je fus l’un des leurs, mais cette gaudriole serait de mauvais goût, j’erre en cette forêt depuis bien longtemps, voulant échapper à ces monstres légendaires et voilà que nous nous rencontrons, dame Lexie. » Lexie fronça les sourcils, troublée. Comment pouvait-il paraître aussi impassible, sur un sujet aussi terrible ?! Il parlait de ces monstres comme il aurait aussi bien pu parler de la météo. La jeune femme n’arrivait pas à comprendre Samaël , qui parvenait encore à vouloir tourner la situation en plaisanterie. C’était tellement déplacé ! « Oh, eh bien je vous souhaite de ne jamais en croiser. » Car elle, elle l’avait déjà fait. Le tout premier avait été Christopher. Il ne lui avait fait aucun mal mais elle avait vraiment cru que son heure était venue, ce soir-là.  Et pourtant, rien ne s’était produit. Elle s’en était sortie sans même une égratignure. Elle avait eu de la chance de tomber sur lui, et pas un autre vampire. Elle avait beau lui en être reconnaissante, à ses yeux, il restait un monstre, une créature de l’Enfer.  Elle était bornée, et tenter de la faire changer d’avis sur le sujet était un acte sans espoir.


«  Mais dites-moi, vous semblez fort apeurée par ces rumeurs, et permettez cette remarque, mais je doute fort qu’une personne de votre carrure aurait pu échapper à de tels monstres, bien que je doute de leur existence, avez-vous été aidée par quiconque ? Excusez encore ma façon de m’énoncer, mais je n’ai pas parlé à quelqu’un depuis si longtemps que j’ai oublié les politesses requises et le savoir-faire en de telles situations, navré une nouvelle fois, je ne veux point vous vexer. » Lexie eut envie de rire. Il avait l’air surpris. Surpris qu’elle soit « fort apeurée par ces rumeurs ». Il était taré ! Il était supposé être aussi effrayé qu’elle, elle ne comprenait pas pourquoi il avait l’air aussi détaché, comme s’il se pensait invincible. Evidemment qu’elle avait peur ! Sa vie était en danger à chaque instant, le jour comme la nuit. Le jour, elle était menacée de mourir de faim, ou de se faire tuer par une bête sauvage. Et la nuit, elle risquait de se mourir la gorge déchiquetée. Il y avait de quoi avoir peur, c’était certain.  « Je ne suis pas vexée, j’ai juste du mal à comprendre votre vision des choses. Vous ne semblez pas avoir peur, excusez-moi si je suis à mon tour vexante, mais vous avez tort. Vous devez être apeuré, ce n’est pas possible que vous n’ayez pas peur de souffrir, et de perdre la vie. Vous prenez cela pour une rumeur, mais encore une fois vous vous trompez. Ils sont réels. Je les ai vus… » Lexie se mordilla la lèvre inférieure, et détourna le regard un instant, avant de reporter son attention sur son invité. « Et pour répondre à votre question, oui, j’ai été aidée. Mais j’ai promis de ne parler d’eux à personne, alors je ne vous en dirai pas plus. » Lexie esquissa un léger sourire, puis se leva, époussetant sa jupe par la même occasion. Elle n’avait pas vu le temps passé, mais il était déjà cinq heures du matin. S’emparant de sa gourde à présent vide, Lexie se dirigea vers la porte. « Je vais chercher de l’eau, je reviens dans une quinzaine de minutes, si tout se passe bien. » Lexie regarda une dernière fois Samaël, avant de sortir, refermant la porte derrière elle. 

(c) AMIANTE

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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyMar 18 Juin - 5:14

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La peur est ce qui rend méchant ; la méchanceté est ce qui fait peur
Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité.♡


« Oh, eh bien je vous souhaite de ne jamais en croiser. » Quelle fût aimable cette belle Lexie ! Samaël savait qu’elle était sincère en disant ça, cela se voyait dans son regard, une sorte de mépris, non, plutôt de la haine. Une forte haine envers ces néroniens. Elle était en peine, et ça se ressentait, on aurait même dit qu’elle était prête à éclater en sanglot, pour le bonheur de Samaël. Une fille fragile est bien plus facile à duper ! Ce n’était point décelable en Lexie, elle peut très bien cacher sa vulnérabilité, cela ne change en rien aux propos de Diogène. Il la voulait fragile ou robuste, tête en l’air ou génie, rien ne compte à ses yeux à part elle. Ce n’était point une obsession non, une obsession est maladive, c’est un trouble mental, une idée fixe, or, Samaël avait une multitude d’idées en ce qui concernait cette douce blondinette. Quoi qu’il en soit, Lexie devait lui appartenir, il avait eu vent que quelques humains avaient trouvaient refuge au sein de cette jungle dense, et que plusieurs vampires, les convoiter, enfin, en quelque sorte bien sûr, il y en avait ceux qui voulaient les soumettre et d’autres, les détruire. Pour Samaël ce n’était point le cas ! Il ne faisait partie d’aucun des deux groupes cités plus haut, jamais un Baudelaire ne dût se salir les mains pour aller chercher lui-même ses esclaves, ils envoyaient toujours des incubes ou des succubes les leur ramener. Mais cette fois-ci, Samaël dérogea à la règle, il n’était pas parti en chasse, non, ça ne lui ressembler pas, ce n’était qu’un pur hasard qu’il sentit l’odeur de Lexie. Un pur hasard qu’elle accepte de lui ouvrir la porte et un pur hasard qu’elle continue de lui parler alors qu’il était la personne la plus dangereuse de cette île, mais il ne lui voulait que du bien, car elle était Lexie, elle avait cette odeur enivrante qui attirait et apaisait la fureur de Samaël.

La peur, l’affres, l’épouvantement, la pleutrerie, la couardise, cette émotion si violente et pénible, naissante lorsqu’on prend conscience d’un danger, d’une menace ! Cela se ressentait en Lexie quand elle parlait de ces ‘’ Créatures ‘’ Elle ne semblait pas vraiment aimer la réponse de Samaël, pas vraiment même. Elle esquisserait même un sourire ! Un gloussement directement stoppé par la dame. Un rire d’amusement ? Peut-être, mais un brin d’insulte en aurait émergé, elle peut le prendre pour un attardé, pour un inconscient, ah, si elle connaissait la vérité, elle se ferait dessus illico presto ! Mais ne voulant l’apeurer, il fallait bien garder le secret, et c’est ce que fit Samaël, après qu’il lui répondu d’une voix sanglante et sans émotion, elle rétorqua à son tour de sa voix de gamine prépubère. D’ailleurs, c’est un hors sujet je vous l’accorde, mais Samaël, pendant leur discussion, se demanda sans cesse, l’âge que pourrait avoir cette femme, elle semblait si jeune, si innocente, si ignorante de la vraie dangerosité des lieux, il pensa qu’elle n’eut à peine 19 ans, dû à sa futilité d’esprit qu’il constata en elle. « Je ne suis pas vexée, j’ai juste du mal à comprendre votre vision des choses. Vous ne semblez pas avoir peur, excusez-moi si je suis à mon tour vexante, mais vous avez tort. Vous devez être apeuré, ce n’est pas possible que vous n’ayez pas peur de souffrir, et de perdre la vie. Vous prenez cela pour une rumeur, mais encore une fois vous vous trompez. Ils sont réels. Je les ai vus… » Tout ce que Samaël retint de sa réponse était qu’elle n’était pas vexée. DIEU MERCI ! Elle ne lui en voulait pas pour ses mots peu discrets et surtout peu délicats qu’il employa pour parler d’elle. Qu’elle était intelligente ! Bien sûr que Samaël n’a point peur, il était l’un d’entre eux ! Comment peut-on avoir peur des nôtres ? Décidément, elle le surprendra à chaque tournure de phrase. La mort, il n’en avait pas peur, elle le soulagerait en faite, de tous ces malheurs, de tous ces inconvénients que d’être lui, Samaël Diogène Baudelaire, nouveau dirigeant de la grande famille royale Baudelairienne. « Non, je n’ai pas peur, je n’ai pas peur de mourir, si nous voulons supporter la vie, nous devons être prêts à accepter la mort. Quoi de plus lucide que la peur ? Et j’aime vivre dans la fantaisie, la fantaisie d’un monde calme et ataraxique. Je suis certes ignorant pour vous, je pense que ce ne sont que des rumeurs, l’ignorance préserve de la peur et si on se réfère à cela, je suis l’être le plus ignorant au monde…Vous les avez vus ? Quand ? Où ? Emmenez-moi avec vous la prochaine que vous les rencontrerais, j’aimerai les voir, si vous dites vrai, bien sûr… » Quel poète ! Mais quel poète ! J’aurai été réel, je ne serai pas simplement le narrateur, je pense que je vénèrerai ce grand Samaël ! Les références sont bien sûr facilement trouvables, il ne les a pas créés non, il n’en a pas le temps, Samaël est la personne la plus fainéante que le monde ait connu, il a abandonné un millier de projets, par flemme dit-il. Bref, dans tous les cas, elle en savait trop, et les pressentiments de Samaël sur le fait que Lexie soit convoitée par autrui, lui hérissaient les poils, il ne laissera jamais quelqu’un s’approcher d’elle dorénavant, il fît cette promesse avec lui-même et avec Dieu, le père.


« Et pour répondre à votre question, oui, j’ai été aidée. Mais j’ai promis de ne parler d’eux à personne, alors je ne vous en dirai pas plus. » Et merde. Dit-il en son for intérieur. Bien sûr, il le dit dans la langue de Molière ! « QUELLE BILLEVESÉE ! » Redit-il à nouveau, toujours silencieusement en lui, pour ne pas effrayer la demoiselle, déjà fort apeurée. Elle fut aidée, cette…Cette fille, a été aidée. Qui sont-ils ? Oui, ‘’ Ils ‘’ Ils sont sûrement nombreux, pas plus de cinq dirai-je, les soucis entraînent des bagarres, l’envie naturelle de survivre prend le dessus sur la camaraderie, impossible qu’ils soient plus, facile donc pour Samaël. Aisé pour lui de les tuer, mais il n’avait aucune information sur eux et ne voulait pas en quelque sorte, les réveiller en kidnappant Lexie, non pas qu’il ait peur, mais il voulait faire cela proprement, qu’elle tombe dans ses bras elle-même, qu’elle le suive partout, telle l’esclave dévouée qu’elle deviendra. Oui, elle le deviendra bien assez tôt, c’était le seul but qui trottait en ce moment dans la cervelle de Samaël, une seule chose le distrayait. Conquérir le cœur de Lexie, voilà sa mission ! En quelque sorte, elle l’avait grandement déçu en sachant qu’elle dû être aidée pour s’en sortir si bien, il l’imaginait plus débrouillarde, plus ingénieuse, mais elle n’était pas lui, non, si Samaël fut à sa place, il aurait déjà construit un palace avec de la bouse et des brindilles. Elle esquissa un léger, mais alors, extrêmement léger sourire. Une sorte de sourire gêné avant qu’elle ne se lève, dépoussiérant entre guillemets sa robe d’hôtesse qui lui allait à merveille soit dit en passant. Diogène trouvait qu’elle épousait parfaitement ses formes, et Dieu seul sait combien elle en avait. Trêve de perverties !

Ayant posé la gourde avec laquelle Samaël s’abreuva précédemment, Lexie la trouva sur la table et la prise avant de se diriger devant la porte, s’arrêtant un instant, croisant le regard de Samaël, avant de dire ces quelques mots « Je vais chercher de l’eau, je reviens dans une quinzaine de minutes, si tout se passe bien. » Si tout se passe bien ? Contenta-t-elle par-là ? Est-ce qu’elle était en danger ? Si oui, pourquoi donc ? Pourquoi donc serait-elle en danger ? Qui la menacerait ? Qui donc ? Qu’il daigne se montrer devant Samaël, il l’égorgera avec ses dents ou je m’appelle José Ikho dela Puta Martinez Eskendaria, et Dieu sait que je ne m’appelle pas comme ça ! (#couragelechienfroussardsisilafamilletavu) Bref, tant de questions qui trottaient à l’intérieur du cerveau de Samaël, mais celui-ci se contenta de sourire, un sourire dit ‘’ Ravageur ‘’ Il espérait ainsi, troubler les émotions de la jeune fille et pouvoir écourter le délai jusqu’à l’échéance où elle deviendra, son esclave, et où elle sera traitée telle une marquise !

Ni une ni deux. Quand la porte claqua, Samaël se leva, faisant les cent-pas pour ne pas qu’il tombe dans l’ennui, mais c’était vain, quand on est un vampire âgé de presque 700 ans, il faut se distraire d’une autre façon, d’une façon peu commune à notre personnalité, d’une façon peut-être fourbe visa vie des gens, de Lexie, de son amour propre, mais la curiosité frappa Samaël et le conduit à commettre des actes dont il n’étai pas fier. Hélas, vous voyez où je veux en venir, fouiller dans les compartiments où la belle blonde rangeait ses affaires n’enthousiasmait pas Samaël, pas du tout, non, il n’aimait point faire cela, mais il voulait en apprendre plus sur Lexie, savoir qui elle était, d’où elle venait réellement, qui la menaçait, qui était ces gens qui la protégeaient, tant de questions encore et encore. Commençant par fouiller les tiroirs, il ne trouva que quelques habits délabrés et surtout, ce qui attisa son œil pervers, était les sous-vêtements, je ne pourrai vous dire s’ils étaient en dentelle ou non, Samaël ne garda pas vraiment souvenir de cela et moi non plus, ce dont elle était vêtue lui importait peu, ah ce bon vieux Samaël, si platonique !

Il dut ruser pour trouver les sortes de bagages dont elle se servait pour ranger a priori, ses biens précieux. Il y trouva une photo, hélas, elle était accompagnée d’un homme, et ils semblaient s’aimer, même photographiquement, leur amour se voyait, se ressentait. J’aimerai vous dire que cela attrista Samaël, mais je vous mentirai, le passé ne compte pas, le futur est devant nous, dit-il au sein de sa boite crânienne. Il ne trompa personne, si les vampires pleuraient, il aurait chialé comme un gosse dont la crème glacée venait à tomber de son socle. Il n’en a pas l’air, mais Samaël est quelqu’un de fort sentimental, mais il cache ce sentiment même à son meilleur ami, qui lui fait office d’incube, Alastair. Je ne vais pas m’attarder à ce sujet, ce n’est pas important pour le moment, ce qui compte, c’est ce que Samaël trouva, et il en trouva des choses, croyez-moi ! Bracelet, bague d’oreille, étaient de mises, mais ce qui attira l’œil de Samaël, ce qui l’excita, façon de parler. C’était une bague, une bague dorée, si brillante qu’elle aurait pu l’aveugler. Serait-ce une bague de fiançailles ? Non, NON ÇA NE DOIT PAS ÊTRE CELA ! Elle serait donc déjà prise par quelqu’un ? Sûrement cet homme, l’homme dans la photo, lui, cette ordure l’a déjà conquis ! Samaël entra dans un monologue, et je vais donc le laisser continuer.

« Pourquoi ? Pourquoi ne la porta-t-elle pas ? Elle en aurait honte ? Non, impossible, elle semble vouloir rentrer chez elle, mais pourquoi l’avoir ôté ? Sûrement pour ne pas la perdre. SUIS-JE DANS UN PANDÉMONIUM ? Elle n’est donc pas pure. CORNE DE BOUC ! VENTREDIEU ! CHAPON MALBEC ! MORDIABLE ! COQUEBERT ! SALE COUREUSE DE REMPART ! FOT-EN-CUL ! FOIMENTEOR ! GOUGE ! GRIPPEMINAUD ! PUTERELLE ! VUICEUSE ! BORDEL ! » Calma, calma ! Excusez-le, il ne s’est plus énervé depuis plus de trois siècles, un jour, ça doit sortir ! Vous n’imaginez pas la déception qu’il était en train de vivre, personne ne pourrait l’imaginer, même moi, porte-parole de la pensée de Samaël, ne suis-je à même de la retranscrire parfaitement. Des insultes, que d’insultes ! Ça ne lui ressemblait pas, pour en quelque sorte se calmer, Samaël ‘’ Vola ‘’ la bague en question, qui représentait tant pour la demoiselle. Enfin, voler, c’est un bien grand mot ! Il la lui rendrait certainement quand elle deviendra sa douce et tendre esclave. 5 heures sont passées depuis que Lexie été sortie, 5 putains de bordel de Dieu d’heures, qu’est-ce qui lui prit tant de temps ? Samaël commença à s’inquiéter, à se questionné, il pensa au pire, comme au meilleur. Peut-être a-t-elle été tuée par une bête sauvage ? Ou peut-être qu’elle tomba dans les pommes, à cause d’un manque de nourriture, dans les deux cas, Samaël ne pouvait la rejoindre, certes, il hésita à 36 fois d’aller la chercher, sa propre santé physique lui importait pas, tant qu’il pouvait la sauver, ça l’arrangeait, mais il devait rester en vie, il devait faire que les Baudelaire prospèrent, il s’en mordrait les doigts si elle venait à mourir et ne se le pardonnerait jamais. Quand soudain, il entendit des branches craquaient, de la terre se mouvoir, ayant une ouïe très développée, mais hélas, le son venant de trop loin pour distinguer si se fut un animal, Lexie ou simplement le fruit de son imagination, il se résigna, à conte cœur et péniblement, à se rasseoir et à attendre, encore et encore, priant pour qu’elle n’ait rien.


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MessageSujet: Re: § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie   § From the deepest desires often come the deadliest hate. ft lexie EmptyJeu 20 Juin - 13:53


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(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?
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« Non, je n’ai pas peur, je n’ai pas peur de mourir, si nous voulons supporter la vie, nous devons être prêts à accepter la mort. Quoi de plus lucide que la peur ? Et j’aime vivre dans la fantaisie, la fantaisie d’un monde calme et ataraxique. Je suis certes ignorant pour vous, je pense que ce ne sont que des rumeurs, l’ignorance préserve de la peur et si on se réfère à cela, je suis l’être le plus ignorant au monde…Vous les avez vus ? Quand ? Où ? Emmenez-moi avec vous la prochaine que vous les rencontrerais, j’aimerai les voir, si vous dites vrai, bien sûr… » Cette fois, Lexie fut vexée. Elle comprenait que l’existence des vampires soit difficile à imaginer, presque impossible à accepter, et elle se sentait mal à l’aise d’avoir dû elle-même le lui annoncer. Peut-être s’y était-elle mal prise, elle aurait dû aborder le sujet plus calmement, sans doute. Il ne la croyait pas, et ça, ça la vexait réellement. Elle avait l’impression qu’il se moquait d’elle, qu’il lui parlait comme à une enfant délirante. Elle l’avait accueilli, elle lui avait donné de quoi assouvir sa soif et sa faim, il aurait pu lui montrer un peu plus de respect. « Si vous dites vrai » Evidemment qu’elle disait vrai ! Pourquoi aurait-elle menti ? Quelles raisons avait-elle d’inventer un mensonge pareil ? C’aurait été odieux. Elle lui avait parlé des vampires afin de le prévenir, de l’inciter à être prudent.  Elle le lui avait parlé par pure gentillesse, pas pour l’effrayer. Mais elle s’était heurtée à un mur, il ne voulait rien entendre, et campait sur ses positions. Quel idiot. « Vous voulez rester dans l’ignorance et l’illusion d’un monde fantaisiste, et paisible ? Très bien, restez-y, continuez de vivre dans le mensonge ! Mais quand vous vous retrouverez face à un de ces monstres, il sera trop tard pour que vous réfléchissiez à un moyen de vous protéger. Vous pouvez faire comme si vous vous en fichiez, comme si vous étiez au-dessus de tout ça, mais vous finirez par le regretter. » Ok, elle avait peut-être été un peu trop loin dans ses paroles, mais elle ne supportait pas que quelqu’un puisse rester dans l’ignorance comme elle l’avait été pendant toutes ces années et, pire encore, qu’il soit prêt à accepter son sort. Comment pouvait-on accepter une chose pareille ? Comment était-il possible, une seule seconde, d’accepter l’existence de ces créatures démoniaques ? Lexie n’en serait jamais capable, elle le savait. Elle ne pouvait tout bonnement pas l’accepter. Elle pouvait vivre avec mais l’accepter, jamais.


Décidant de mettre fin à cette conversation qui commençait à s’enflammer, Lexie partit chercher de l’eau et d’autres ressources. Elle n’avait pas peur de laisser Samaël seul chez elle, elle ne possédait rien de bien intéressant, et elle ne voyait pas vraiment ce qu’il aurait pu y faire de mal. Emportant donc sa gourde, Lexie quitta la cabane, et commença à marcher vers la rivière. Par ce début de matinée, la chaleur était déjà étouffante, et l’air était pesant. Au bout d’une quinzaine de minutes, Lexie arriva à la rivière. Elle s’y approcha quand elle constata, avec effroi, qu’une bête morte y flottait. Par cette chaleur, l’odeur était épouvantable, ce qui lui donna la nausée. La jeune femme recula de quelques pas, ne sachant quoi faire. L’eau devait sûrement être pleine de bactéries à présent, peut-être même toxique, hors de question qu’elle boive ça ! Et pourtant, il lui fallait de l’eau pour vivre. Après quelques secondes d’hésitations, Lexie décida de partir à la rechercher d’une autre source d’eau. Il devait bien y en avoir une autre, elle l’espérait de tout son cœur.
 


Cela faisait à présent deux heures que Lexie marchait sur cette foutue île, sans trouver la moindre goutte d’eau. Elle avait terriblement chaud, sa peau était brûlante, elle avait l’impression d’étouffer. Sa gorge était sèche, sa bouche l’était également,  elle mourait de soif. Et, comme si ce n’était pas suffisant, elle ne savait absolument pas où elle se trouvait. Mais elle continuait de marcher. Il fallait qu’elle trouve de l’eau, et qu’elle retourne à la cabane. Il ne fallait surtout pas qu’elle fasse une insolation, et qu’elle s’endorme ici, elle risquait de ne pas être retrouvée, et de mourir. Elle avait survécu à plusieurs vampires, hors de question que ce soit quelques rayons de soleil qui la tuent ! Son endurance finit par payer puisqu’au bout de trois heures de marche, elle finit par trouver une autre rivière, plus petite mais qu’importe. Lexie tomba à genoux et but l’eau sans se poser plus de question, rafraichissant par la même occasion ses bras et ses jambes. Elle remplit la gourde, but une nouvelle fois, puis repartit.


Elle arriva enfin à la cabane deux heures plus tard, épuisée, mais fière d’elle. « Je suis là ! »
(c) AMIANTE

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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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Samaël D. Baudelaire

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Cette enfant m'apprend, que je conserve encore du superflu
La richesse c'est la vomissure de la fortune.♡


« Vous voulez rester dans l’ignorance et l’illusion d’un monde fantaisiste, et paisible ? Très bien, restez-y, continuez de vivre dans le mensonge ! Mais quand vous vous retrouverez face à un de ces monstres, il sera trop tard pour que vous réfléchissiez à un moyen de vous protéger. Vous pouvez faire comme si vous vous en fichiez, comme si vous étiez au-dessus de tout ça, mais vous finirez par le regretter. » Oh, mais quelle force de caractère ! On aurait bien cru qu’elle allait le bouffer tellement ce fut dit avec une telle rage ! Vexée ? Hum…Pire, fouillée ! Il faut dire aussi que les paroles de Samaël furent froides et brèves, dites sans compassion, sans chaleur certes, il n’avait pas l’intention de la blesser d’une manière ou d’une autre, mais question relations humaines, on a vu mieux que ce digne représentant Baudelairien. Elle repartit donc, et il commença ses fouilles, trouvant une photo d’elle, accompagnée de son concubin et une bague, dorée, cylindrée, rangée dans un étui soigneusement caché pour que quiconque ne puisse le trouver, mais c’était sans compter sur Samaël ! Il a le flair, il pourrait presque humer où les gens cachaient leurs objets précieux. J’entends par-là, la préciosité sentimentale et non pas monétaire. Malgré cela, il fut hors de lui en la sachant déjà prise, déjà souillée entre guillemets, mais soit. Elle était de la sorte, mais Samaël n’était pas non plus un enfant de choeur, ah si on devait comptabiliser ses partenaires de copulation, j’aurai 45 ans et nous n’y serions qu’au quart.

Samaël se rappela extrêmement rapidement d’Anastasia, pendant qu’il s’asseyait sur la chaise, il repensa aux  bons moments qu’ils eurent entre eux, aux choses qu’ils vécurent ensemble, mais il pensa aussi aux moments qu’ils auraient pu vivre, se côtoyant durant toute l’éternité, Samaël n’aura pas hésité une seule seconde à la transformer, pour la garder avec lui pour toujours. Mais au jour d’aujourd’hui, il en rit, de sa stupidité à vouloir transformer une personne saine d’esprit et pure en un monstre cruel et obligé de voir les gens qu’il aime mourir sans ne pouvoir agir, ce fut là le fardeau des vampires, leur immortalité ne présentant pas seulement des avantages, elle incombait des maux, douloureux, longs à guérir, des cicatrices permanentes dans la mémoire. Anastasia fût guillotinée pour sorcellerie, et dire que ça n’avait pas seulement lieu en Amérique, au temps des colons, on ne sait pas si c’était réellement une sorcière, peut-être bien que oui, et peut-être bien que non, Samaël n’avait jamais décelé cela chez elle. Que sait-on, il était peut-être trop naïve, l’amour rend aveugle comme on dit !

Diogène avait bien conscience que Lexie n’était pas Anastasia, non, Lexie était unique, de par son caractère, sa présence et son aura, les seules choses qu’elles avaient en commun étaient leurs odeurs, une odeur que personne n’avait auparavant, personne, sauf elles, cette odeur, c’était l’odeur de leurs sangs, un sang quasi exact à celui d’Anastasia, il le sentait, ça l’enivrait, se retenir de boire un tel sang était un supplice, mais viendra le jour où elle sera sienne et où son sang coulera dans les veines de ce noble vampire. Quoi qu’il en soit, Lexie tarda à rentrer, s’imaginant le pire, Samaël fit les cent pas, l’attendant avec impatiente, un sentiment de doute naquit en lui, pensant qu’il lui ait arrivé quelque chose de grave, quelque chose d’effroyable, il ne pourrait se le pardonner s’il lui était arrivé un mal. C’était sa faute si elle dut sortir pour chercher de l’eau, il l’avait entièrement bu, certes, elle fut dégueulasse, Lexie aurait sans doute la purifiée en la filtrant avec un dispositif avec des petits cailloux ainsi qu’un peu de sable, mais je m’égare ! Quelques heures plus tard, le soleil commençant à disparaître face à l’immensité des arbres, Samaël prit son manteau, en le faisant tomber sur son avant-bras avant de s’avancer courageusement devant la porte, décidant d’aller la chercher, il mit sa main sur la poignée, la faisant tourner en suivant le sens des aiguilles d’une montre, ouvrant la porte en la tirant vers lui et il la vit, Lexie fut devant lui, un peu bronzée cela dit, mais les humains sont toujours plus sombres que celles des vampires, ça se comprenait !

« Je suis là ! » Dit-elle d’un ton jovial, Samaël lui sourit, amusé par sa voix si enfantine et en même temps si fier d’elle en quelque sorte, il mit son manteau, le dépoussiérant avant tout, il recula pour la laisser entrer puis s’avança jusqu’au seuil de la porte, lui tournant le dos, il la salua d’un signe de la main avant de se retourner de dire ces quelques mots « Mademoiselle Lexie, je vous en serai à jamais reconnaissant et je vous prie d’accepter mes plus plates s’excuses sur mes paroles de toute à l’heure, et j’espère que nous nous rencontrerons très prochainement, j’en serai fort aise. Adieu. »


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