L'Hymette est un massif montagneux au sud-est d'Athène dans le centre est de la Grèce. Dans le nord du massif montagneux on peut trouver d'innombrable forêts. C'était aux alentours de l'an 700, que je me suis éveillé au sommet de l'Hymette sans savoir ce que j'y faisais exactement, pourquoi je me trouvais là et comment j'avais attéri ici. J'étais seul face à une vue magnifique sur la ville d'Athène. Je suis resté longtemps assis là, à observer la ville sans mot, attendant que peut-être quelqu'un vienne me chercher. Au vue de mes traits je devais avoir aux alentours de vingt ans d'apparence à cette époque, pour seule possession je disposais d'un arc et de quelque flèche. Peut-être étais-je venu chasser ? Mais cela n'expliquer en rien ma soudaine amnésie et la profonde solitude que je ressentais à cet instant. J'observais encore longtemps la cité avant de me redresser et de descendre vers le nord jusqu'aux arbres. La nuit s'effaçait lentement et j'avais peur de ne pas atteindre les fortifications avant que les rayons du soleil ne me brûlent, il valait mieux trouver un lieu où dormir et la nuit prochaine descendre chercher une quelconque information sur les raisons de ma venue ici. C'est ainsi que le lendemain après une journée froide et des plus perturbante, je me mis à traverser la forêt, rencontrant au tournant d'un arbre un esclave qui ramassait du bois. Il fut surpris de me voir, je n'en comprenais pas la raison mais je suivi son conseil et ne rejoint pas Athène. Il semblait que je sois recherché pour meurtre, j'esquissais un léger sourire... au moins cette fois, je n'étais pas un monstre mais un criminel. J'appris bien plus tard que j'avais pratiqué un rituel pour le Dieu Dionysos et qu'une jeune femme, la fille d'une personne influente m'avait servi de sacrifice. C'est en y repensant que je me suis souvenu qu'avant de lui tirer des flèches et de la vider de son sang, j'avais passé des moments des plus intenses en sa compagnie. D'où ma profonde solitude à mon réveil, il n'y avait personne dans ma couche... Mais pourquoi diable avais-je voulu célébrer une divinité ?! Je n'en sais fichtrement rien !

J'ai longtemps voyagé, cherchant vainement à retrouver ce que j'avais perdu des années auparavant, je gardais toujours contact avec les membres de ma famille, mais il était rare que je prenne la peine de les voir. J'ai rencontré de nombreux philosophes et médecins lors de mes voyages, j'ai accomplis bien des "crimes". J'ai croisé des soldats et des politiciens dont l'esprit n'avait d'égal que la cruauté, une cruauté dont je me suis nourris et dont j'ai su tirer profits. J'ai voyagé longtemps, partout en Grèce, jusqu'au jour où j'ai décidé de rejoindre l'Italie, plus exactement Venise. J'y ai rencontré un homme fascinant qui malheureusement quitta ce monde bien trop vite à mon goût... j'avais tout juste planté mes crocs qu'il nous faisait une crise cardiaque le bougre . Je ne comprenais pas, j'avais tant besoin de comprendre et pour cela il me fallait ce qui avait disparu. J'usais de tout les moyens en ma possession pour retrouver ce que j'avais perdu. Je rencontrais un nombre considérables de personnes qui eurent une utilité folle en tant que repas, je tentais un nouveau voyage vers l'Allemagne cette fois ci. Finalement je finis par perdre patience et après plusieurs années de recherches supplémentaires je décidais de retourner chez moi, à Londres. Les affaires familiales ne m'intéressaient pas, à vrai dire je n'aimais ni ne considérais les membres de ma "famille". Je détestais tout ce qui avait un lien avec mon père. C'est d'ailleurs lors de mon séjour dans la demeure où j'avais vu le jour, que j'eus l'illumination. Ce que j'avais perdu... c'était bel et bien ma part d'humanité. Soulagement énorme en me mettant cette ineptie à l'esprit, j'étais enfin soulagé d'un poids et je pouvais respirer et reprendre le cours de ma vie d'immortel. Et voilà que je reprenais mes voyages jusqu'à ce qu'enfin je rejoigne mes frères et soeurs. C'est en étant avec eux que j'appris à les "aimer", disons qu'à mes yeux ils étaient parfaits chacun à leur façon. J'avais échangé des lettres avec eux, puis des fax, des sms et des mails, je leur avais rendu visite quand j'en ai eu l'occasion mais jamais je n'avais réellement cherché à apprendre à mieux les connaitre. Aujourd'hui c'est un fait, j'ai passé un certain temps avec eux et je les aime profondément même si ce n'est pas toujours réciproque. Hearthkiller, mes nouvelles obligations et responsabilités mon nouveau statut, tout. Et puis au moins avec eux, le sang et le sexe ne manquent pas, c'est juste dommage qu'ils soient si coincés et qu'ils se refusent à des frasques incestueuses....

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