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 darkness falling, leaves nowhere to go. ◮ (lukas&axel)

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MessageSujet: darkness falling, leaves nowhere to go. ◮ (lukas&axel)   darkness falling, leaves nowhere to go. ◮ (lukas&axel) EmptyMer 21 Aoû - 12:43

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darkness falling, leaves nowhere to go
two feet standing on a principle, two hands longing for each other's warmth. cold smoke seeping out of colder throats ; darkness falling, leaves nowhere to go. tt's spiralling down, biting words like a wolf howling. hate is spitting out each other's mouths, but we're still sleeping like we're lovers.

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Mon long manteau virevolte derrière moi alors que je descends les escaliers à la volée, le bout de tissu couvrant mes épaules se trouvant bien plus là pour la forme que pour m’apporter une réelle once de chaleur. Après tout, cela fait bien longtemps que je n’ai plus besoin que la chaleur gagne l’intérieur de mon corps, s’infiltre dans mes veines pour venir me submerger entièrement. Lorsque je plante mes canines dans la peau tendre d’un coup, titillant l’artère passant par là, le sang qui passe mes lèvres pour venir se répandre dans mon corps, n’a pour but que de me donner l’impression de toujours être humain. Brève illusion, bien vite envolée lorsqu’il me faut me rappeler que je blesse de gens, en tue d’autres, pour obtenir un peu de cette boisson aux arômes sucrés. Une drogue malsaine dont je ne peux plus me passer, qui n’a de cesse de m’enivrer les sens. Prisonnier de ma propre carcasse et de mes pulsions meurtrières, je ne fais pourtant rien pour contrôler ces tares, laissant libre court à mon corps entier, afin d’en apaiser un peu les vices et d’en atténuer les contours. De les rendre moins violents, si je puis dire. Sauf en ce qu’il s’agit de Daenerys. Si auparavant, je prenais un malin plaisir à venir lui soutirer un peu de sang de temps à autre, me laissant enivrer par le goût sucré et parfumé de ce dernier, c’est à peine si j’ose poser mes prunelles sombres sur sa frêle silhouette à présent. Car ce sont sans cesse les souvenirs de nos ébats qui me reviennent en tête, comme autant de piqures de rappel, des cris qui résonnent à l’infini dans mon crâne, repris en échos par chaque paroi de mon être. Je ne peux pas la contempler sans me défaire de cette expression tendue qui imprègne toujours un peu plus mes traits, qui fait que je suis crains et par conséquent, respecté. Je ne peux pas me permettre de laisser une telle chose se produite, au risque de perdre la considération des miens un par un. Les supplications de la jeune femme trouvent un écho dans ces réminiscences du passé, qui s’imposent à moi avec forte violence. N’ai-je pas, moi aussi, supplié Lorena de m’accorder l’immortalité ? Si les causes ne sont pas identiques, il n’en reste pas moins que le fond l’est. Que les supplications restent les mêmes et qu’elles ne sont là que pour atteindre un même but ; l’immortalité. Ce lourd fardeau qu’il nous est parfois demandé de porter, comme en l’instant présent. Pour de nombreuses créatures – pouvons-nous nous appeler autrement ? Nous ne sommes plus humains, nous appartenons désormais à cet univers qui réunit en son sein, de trop nombreux damnés – c’est ce qui a été demandé de faire. Soutenir l’immortalité, accepter le fait qu’elle nous soit accordée, vivre avec, l’accepter ou au contraire, la maudire. Je ne pourrais pas me contenter de la maudire, pas alors que c’est moi-même qui ai tant soutenu mon envie de me la voir accordée. Mais à présent, je sais ce qu’implique une transformation, cette mutation qui nous enchaîne à la nuit ; celle de ne plus avoir de réelle attache. Bien sûr, le nouveau vampire se trouve contraint d’obéir à son créateur, alors il est sans doute possible de conserver une relation de maitre à esclave, mais Lorena ne m’a-t-elle pas accordé ma liberté avec une aisance bien trop particulière ? Je sais que je ne pourrais pas la refuser à Danerys si elle venait à me la demander, tout comme je lui ai proposé de retrouver sa liberté, avant que nos altercations ne se transforment en ébats. Mais je sais par expérience que retrouver sa liberté, fait que le nouveau vampire s’éloigne par conséquent de son créateur. N’est-ce pas ce que j’ai fait avec Lorena ? Si, je l’ai laissé partir sans même lui adresser un dernier regard, me contentant de lui tourner le dos à peine eut-elle passé le pas de la porte.

Le visage fermé, me montrant soudainement quelque peu renfermé, je finis de dévaler les marches vers l’extérieur du château, d’une démarche adroite. Presque gracieuse. C’est quelque chose que l’on peut acquérir avec l’immortalité, la grâce. Qui aurait pu croire de prime abord, que le fils adoptif d’un boulanger, puisse devenir ainsi ? Certainement pas moi, je le crains. Mon regard balaye la rue pavée, mes prunelles aussi sombres que l’obscurité englobant le lieu, se montrant impassibles alors que j’imprègne chaque détail dans mon esprit, ne laissant rien transparaître à part cette expression toujours aussi fermée, tendue, voir même morte. J’ai l’air d’un mort que l’on a remit sur pieds, quel cruel coup du destin, que de me faire apparaître simplement comme je le suis réellement. Tout simplement parce que les questionnements de Daenerys, ne me quittent jamais bien longtemps. Que je me contente de me les passer en boucle dans mon esprit, sans jamais pouvoir m’en défaire. Jamais. Je ne me rappelle que trop bien les fois où, allongé sur mon lit, dans ma chambre plongée dans une pénombre constante, j’ai réfléchi à la demande de la blonde, sans parvenir à trouver le sommeil. De la même façon que le sommeil éternel, censé m’être destiné par l’âge, m’a fuit. Simplement condamné à errer comme une âme en peine, attendant que le soleil se couche pour que je puisse m’extirper de cette pièce à l’atmosphère devenue macabre. Que je puisse enfin m’exhiber à la face du monde, tenté de ressentir le chatoiement de la brise venant caresser ma peau. Mais, rien. Alors que j’avance, m’enfonçant un peu plus dans ces ruelles ne m’étant pourtant pas inconnues, laissant mes pas me guider sans réellement savoir où je m’aventure, ou plutôt sans m’en soucier. Bien vite, je me retrouve seul, sans pour autant m’en inquiéter, me délectant simplement du bruit de mes pieds rencontrant le pavé, battant le bitume, qui se répercute sur les vieux murs de briques entourant les diverses ruelles dans lesquelles je m’aventure. Rien de bien palpitant, juste une balade tardive – les rues étant pourtant loin de se trouver désertes, aux abords du château, quoi que les personnes présentes tentent tout de même de se dissimuler par rapport aux fenêtres du château, allez savoir pourquoi – afin de me changer les idées. Cela aurait d’ailleurs pu se restreindre à ce simple fait, si je n’étais pas tombé sur une silhouette à la chevelure blonde, aux cheveux mi-longs. La même couleur que ceux de Lorena. Même mieux, la même couleur que ceux de Daenerys. Pinçant une nouvelle fois les lèvres, je ne tarde pas à aventurer quelques pas en direction du jeune homme qui me tourne pourtant résolument le dos. « Toi. Qu’est-ce que tu fais là ? » Une odeur de sang, de ce liquide sucré au velouté onctueux, vieux me chatoyer les narines. D’un seul coup. Sensation brutale qui me donne l’impression que l’on sert mes tripes dans un étau. J’ai faim. « Ta mère ne t’a pas dit qu’il ne fallait pas trainer dans la rue le soir, gamin ? » Ma voix claque dans l’obscurité du soir, autoritaire. Aussi veloutée que l’odeur du sang, pourtant. J’ai faim et ce gamin va sans doute voir ce que peut bien lui valoir de trainer ainsi dans les rues à une heure pareille. Leçon qu’il ne risque pas d’oublier, à coup sûr. Continuant de m’approcher de lui, je ne tarde pas à poser une main sur son épaule, afin de lui intimer de se retourner.
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MessageSujet: Re: darkness falling, leaves nowhere to go. ◮ (lukas&axel)   darkness falling, leaves nowhere to go. ◮ (lukas&axel) EmptyDim 25 Aoû - 12:19

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Darkness falling, leaves nowhere to go.
Il avait mal, tellement mal au fond de son coeur. Tous ses espoirs, tous ses rêves, la seule chose à laquelle il s'était raccroché pendant des semaines et des semaines... tout s'était envolé en même temps qu'il redécouvrait sa sœur  La revoir, revoir ses cheveux et son sourire, sentir qu'elle l'aimait encore un peu mais pas assez pour le suivre, cela l'avait détruit au lieu de lui permettre de se reconstruire. Personne ne pouvait savoir ce qui s'était passé dans son cœur à ce moment-là, repartir sans elle en sachant qu'elle finirait par être ce qu'il déteste le plus au monde... Pourquoi l'amour et la haine étaient-ils si proche? Bientôt, elle serait à la fois celle qui comptait le plus pour lui et son pire cauchemar. Cette annonce l'avait anéanti comme si un bulldozer lui était passé dessus. Comment pouvait-elle lui faire cela? A lui qui l'avait cherchée aussi durement! Non, ce n'était pas sa faute, c'était celle de ce salopard de suceur de sang, ce vampire qui lui servait de maître l'avait sans doute ensorceler avec l'un de ses tours vicieux, l'un de ces pouvoirs mystérieux qu'ils semblaient tous avoir.


Oui, il était incapable d'une réflexion un minimum logique, il ne pouvait pas concevoir que sa sœur est pue prendre cette décision seule sans rien pour lui embrumer l'esprit. Le fait qu'elle ait vraiment pu aimer cet homme qui l'avait fait souffrir pendant des mois lui semblait inconcevable. Il devait le tuer, c'était la seule et l'unique pour qu'elle soit enfin libre de penser et d'agir. Sa prudence l'avait déserter, toutes ses frayeurs semblaient s'être envolés comme par magie. Il savait comment agir, dans sa tête tout était claire comme de l'eau de roche. La seule chose qu'il ne pouvait pas contrôler c'était que ce con ne passe pas par le chemin qu'il pensait. Bon... Lukas n'avait jamais été bon pour prévoir le comportement des gens et encore moins en ce moment. Il ne pouvait pas le suivre sans se faire voir, s'était certains mais, lorsqu'il le vit entrer dans une ruelle dont il connaissait la fin, l'humain ne rata pas sa chance. Tant pis s'il attirait les regards, tant pis si on le prenait pour un fou, de toutes les façons, il était largement possible qu'il ne survive pas à ce qu'il prévoyait de faire.

La ruelle était sombre mais pas petite. Juste que les vampires oublient souvent de mettre des éclairages, après tout, ils sont nyctalopes et ils se contrefichent des pauvres petits mortels qui, eux, ont des yeux normaux. Le blond se mit dans un coin, de dos et regarda la lame luire doucement. Ce canif avait été son salut dès le premier jour du crash, sans lui, il n'aurait pas tenu aussi longtemps. Lentement, il appuya sur la paume de sa main laissant l'arme le blesser un peu plus profond qu'il ne l'aurait voulu. Le liquide rouge, ce précieux sésame affleura doucement sous sa peau pour finalement se mettre à couler. Exposé ainsi, l'odeur serait assez puissante pour attirer le vampire jusqu'à lui. Il serait comme une mouche attirée par la lumière et les mouches étaient faites pour être écrasées. Et puis, les pas se firent entendre derrière lui, une main se posa sur son épaule et une voix retentit. Tout semblait tourner au ralentit et lorsque la pression fut trop forte pour qu'il résiste, il se retourna violemment enfonçant sa lame aussi profondément que possible. Il n'y eut rien, pas de nuage de poussière ou de désintégration. Il avait raté le cœur .. Sans doute pas de beaucoup, il avait toujours été doué en biologie mais, il était dans la merde! Une merde noire et profonde comme sa haine tandis qu'il dévisageait ce regard surpris par son geste. Il ne l'avait jamais vu ce monstre. Cheveux bouclés, teint pire que la mort, il n'y avait rien de bon en lui, il en était convaincu. Il avait vu leurs vrais visages, fuit devant leur crocs acérés et leur soif de sang. Il était un survivant pour le pire et le meilleur et rien ne pourrait ébranler cette vérité là, la seul qui avait tenu bon à tous ces mois d'Enfer.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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MessageSujet: Re: darkness falling, leaves nowhere to go. ◮ (lukas&axel)   darkness falling, leaves nowhere to go. ◮ (lukas&axel) EmptyLun 26 Aoû - 11:02

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Entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas. Pas qu’il n’est pas bien difficile de franchir, tout comme il peut se montrer le plus ardu du monde à esquisser. Tout simplement parce que l’on ne se rend compte de l’ampleur de ce plat minuscule, qu’après coup. Bien après même. Car la vérité nous rattrape toujours en nous touchant de plein fouet, quitte à nous faire mal. Cela créer d’ailleurs les pires souffrances qu’un humain puisse connaître. Mais je ne suis pas un humain, simplement un être sanguinaire à qui l’on a – tenté – d’arracher sa conscience, ses sentiments. Après la mort, seule la haine subsiste, comme-ci c’est la dernière sensation que l’on peut éprouver. Comme-ci, à sa mort, l’on ne peut éprouver que de la haine envers les vivants, ces personnes qui ont cette chance de toujours avoir du sang circulant dans leurs veines. Je me souviens encore de la haine que j’ai éprouvée avant de sombrer sous les crocs de Lorena, alors que ses canines pénétraient ma peau. Alors que je sentais l’humanité me quittait, il ne me restait plus que cette haine ardente envers le genre humain, tout cela à cause de l’homme m’ayant servi de père durant toutes ces années. Impossible de se méprendre sur la nature des coups de rouleau à pâtisserie qu’il m’assenait sur l’arrière du crâne ou les regards de profond dégoût qu’il me lançait lorsque je l’avais en face de moi. J’étais simplement le rejeton duquel il ne voulait pas, même pas réellement le sien. Il n’a jamais su me considérer comme tel de toute façon. Mais cela n’a plus d’importance, puisqu’il n’est plus. Mort. Comme tous les autres. Car il n’est qu’un humain, un simple mortel. C’est ce que me reproche Daenerys de la laisser être d’ailleurs ; une simple humaine. Et je sais que quelque part, elle a raison. Comment vais-je la considérer lorsqu’elle aura plus de soixante-dix ans et que les rides commenceront à parsemer son visage ? Je ne sais pas comment je vais pouvoir continuer à m’exhiber avec elle à mon bras – en admettant que je m’exhibe un jour à son bras, déjà – lorsqu’elle sera une vieille femme au dos voûté, incapable de marcher sans canne. Sans compter qu’aucun esclave n’a jamais tenu jusque là. Du moins ne l’ai-je jamais vu, même si je considère bien le fait que cela ne fait pas énormément de temps que j’ai cessé de vivre en nomade et que je n’ai jamais eu le temps de me poser suffisamment longtemps pour pouvoir observer pareille chose. Mais généralement, les esclaves dépérissent bien vite, succombant souvent à leurs blessures. Des blessures que leurs maîtres leur apposent eux-mêmes, comme un dernier cadeau en vu des services qu’ils leur ont fourni. La seule et unique paye de leur vie, une paye de laquelle ils s’abstiendraient pourtant, je le crains. Je ne sais pas ce qui serait le pire, dans le fait de savoir que dans un cas comme dans l’autre, c’est moi qui vais la tuer. Soit parce que je vais la blesser mortellement, soit parce que je l’aurais transformé en une créature de mon acabit.

Deux perspectives pour le moins peu enviables, auxquelles je préfère éviter de penser pour le moment. Redressant le visage, je cesse de fixer mes pieds alors qu’une odeur de sang vient s’infiltrer dans mes narines, m’enivrant totalement. Et alors que je traverse la rue vers la silhouette que je distingue un peu plus bas pour venir poser ma main sur l’épaule du jeune homme que je ne connais pourtant pas. Geste qui me semble pour le moins naturel pourtant. Alors qu’il se retourne pour m’offrir la vision de son visage, je ne peux m’empêcher de penser au fait qu’il ressemble étrangement à Daenerys. Mais c’est impossible qu’il soit de la même famille, le frère de cette dernière n’ayant jamais été retrouvé – à moins qu’elle ne m’ait menti ? Et je ne sais pas si c’est le fait de constater une ressemblance si flagrante avec Daenerys ou le fait de sentir qu’un instrument d’acier pénétrer ma peau, qui me fait revêtir cet aspect choqué. Baissant mon regard sur l’endroit où le couteau pénètre ma peau, je reste un instant avec ce regard surpris, peint sur mon visage. Mais bien vite, je laisse un sourire narquois étirer mes traits, alors qu’un léger rire s’échappe d’entre mes lèvres. « Mal visé. Dommage. Tu dois manquer d’entraînement. » Retirant ma main de son épaule, je viens saisir le manche du canif planter dans mon ventre. Tirant dessus, je ne peux que constater qu’il revient tout seul. Pas la moindre goutte de sang ne vient en tâcher la lame. « Tu m’as pris pour un lycanthrope gamin ? Les contes populaires racontent que c’est avec ce genre de chose que l’on tue ces bêtes poilues. » Ce sont aux pieux en bois, que l’on a toujours prêté l’extinction d’un quelconque vampire. Pas à ça. J’examine un instant le canif sous tous ses angles, me contentant de l’observer pendant un moment. Un nouveau léger rire m’échappe, alors que je replie simplement la lame, avant de le glisser dans la poche de mon manteau. « Je l’aime bien. Je crois que je vais le garder, dire de passer l’éponge sur cet incident. » Je constate ensuite avec une grimace, l’étendue du trou qu’il a créé dans mon manteau. Cela vaut bien un canif je dois dire, impossible de prétendre le contraire. L’écartant, je peux ainsi constater qu’aucune goutte de sang n’imprègne ma chemise non plus. Preuve que cela fait déjà quelques temps que je n’ai pas ingurgité de sang. Parfait. « Il ne s’agit là que d’une simple égratignure, tout va bien. Pas la moindre tâche de sang, tu vois ? » je lui lance en désignant le trou qu’il a creusé dans ma peau. Je ne tarde pas à replacer le bout de tissu par au-dessus, afin de me défaire de la vision de ce trou béant. « Mais tu n’as pas l’air d’avoir eu cette chance. Tu me laisses voir ? » je lui demande en tendant la main vers lui, vers sa main blessée. Et bizarrement, j’ai cette impression que ce n’est pas la première fois que ces odeurs de globule rouge me parviennent, pas la première fois qu’il m’est donné de sentir cet arôme. Mais je ne sais pas si c’est pour m’assurer que mes craintes sont fondées ou si c’est simplement pour me délecter de l’adrénaline qui s’infiltre toujours un peu plus dans ses veines, de le voir simplement stresser à l’idée d’affronter la mort, que je fais durer les choses, que je ne lui ai pas encore planter mes dents dans la peau du cou. Je libère ainsi ce sadisme qui imprègne ma personne depuis bon nombre d’années.
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