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 I'll make you well •• Cesare

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I. Giulia de Velasco
NO MORE COUNTING DOLLARS, WE'LL BE COUNTING STARS.
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I. Giulia de Velasco

✤ LETTRES A LA POSTE : 57
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 19/09/2013
✤ AGE : 31
✤ OU TU TE TROUVES ? : Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Future reine d'Espagne, gérante des lois du royaume Espagnol.

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MessageSujet: I'll make you well •• Cesare   I'll make you well •• Cesare EmptySam 12 Oct - 17:49




I WILL MAKE YOU WELL.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


Quitter l'Espagne m'avait étrangement fait un bien fou. J'avais quitté l’atmosphère tendu de ma famille, j'avais quitté ma routine quotidienne ainsi que mon mal être pour vivre autrement. Je vivais à un rythme différemment qui me rendais calme et sereine. Je n'étais pas en vacance, mais il y avait longtemps que je n'avais pas été aussi détendue. J'étais venue ici avec Cesare pour une question de relation diplomatique et je faisais mon travail, si je pouvais appeler ça travaille. J'entretenais de bonnes relations avec les habitants du château, m'intéressais à ce qu'ils faisaient et participaient aux activités qu'ils préparaient, comme cette histoire de chasse et de loup. Il fallait bien faire honneur à nos invités après tout. Ils nous logeaient, la moindre des choses était de participer un minimum. Et puis, j’aimais voir de nouveaux horizons. Heartkiller était radicalement différent de l’Espagne. Le climat était beaucoup plus humide, il y avait ces forêts que nous n'avions pas et cette faune qui sortait hors de ce que je pouvais voir chez moi. Les nuits étaient plaisantes, nous pouvions y voir les étoiles, ce qui n'était pas toujours possible. Madrid est une ville très éclairées, les étoiles s'y font plutôt discrètes. Ici, je pouvais me perdre dans leur contemplation. Je me laissais très souvent prendre au jeu, réfléchissant en regardant le ciel. Voir la ville sous l'éclairage de la lune et des étoiles était un paysage très plaisant. Mais bon, je ne faisais pas que déambuler sans but dans la ville toutes les nuits. Je passais du temps avec Cesare, rencontrais des dignitaires ou représentants pour discuter de choses et d'autres. Je laissais les conversations plus «sérieuses» à mon fiancé, qui connaissait un peu plus les  dossiers que moi, pour l'instant, m'occupant plutôt de la partie charme. Je répondais quelques fois aux lettres que mon père envoyait à mon frère et moi. Mon frère ne désirait plus avoir à faire à notre faire, alors je répondais, brièvement, de la part de ses deux enfants.

Ce soir-là, je n'avais rien de tout cela à faire. Je savais que Cesare devait travailler sur de la paperasse une parte de la nuit, mais je m'ennuyais. J'aurais dû le laisser travailler, mais bon j'ai bien le droit de le réquisitionner un minimum aussi. Il devait travailler depuis 11h le soir sur ses papiers et il devait être aux alentours de 2h quand je me suis décidée à aller le déranger. J'avais passé un peu de temps dans les jardins à lire tranquillement et à discuter avec mon garde du corps. Vers 2h, je lui ai dit qu'il avait le reste de sa nuit de libre et je suis rentre au château. Le travail de mon fiancé était important, j'en convenais. Il allait bientôt diriger un royaume et allait le faire avec brio. Mais même les futurs rois ont le droit de se détendre quelques courts instants. Et puis, il n'allait pas faire de tout ça seul, j'allais l'appuyer et l'aider dans ses démarches. Après tout, j'allais devenir reine au même titre qu'il serait roi, dans une certaine mesure. Nous n'étions fiancés que depuis peu, mais je sentais que nos fiançailles ne donneraient pas seulement lieu à une froideur comme ma mère l'avait vécu avec mon père. Aux premiers abords, mon fiancé pouvait sembler froid et distant, mais je sentais que cette carapace se fissurait peu à peu avec le temps. J'avais un profond respect qui grandissait envers ce vampire. Quelque chose en lui me donnait confiance, il y avait une force et une dignité que je respectais plus que tout chez lui. Nous nous connaissions depuis peu de temps, mais commençais à croire sincèrement que nous ferions un bon duo et peut-être même un couple réussit.

Cependant, chaque chose en son temps. Je ne désirais pas forcer les choses. Notre mariage était, certes, arrangé, mais je tenais tout de même à faire les choses dans les règles de l'art. Il fallait nous apprivoiser, si je pouvais m'exprimer ainsi. Tout ça pour dire que j'avais confiance en nous et que j'allais sortir mon fiancé de sa montagne de papier qu'il habitait assez souvent. Je marchais donc en direction de la bibliothèque où il travaillait assez souvent. Je me suis arrêtée pour me regarder dans une glace du couloir, histoire de voir si j'étais présentable. Je portais une petite robe blanche plutôt classique, avec un cardigan gris souris. Je portais des ballerines grises à mes pieds, me forçant à rester à ma petite taille. Mes cheveux étaient ramassés en une simple queue de cheval, laissant mon cou libre ce que j'adorais. Convaincue de mon allure, j'ai continué ma route jusqu'à la bibliothèque, où je suis entrée calmement. Je me suis dirigée tranquillement à la table où je voyais mon fiancé travailler, dos à moi. J'ai fait le tour de la table, allant m'installer face à Cesare pour prendre la parole.

    « J'ai entendu dire que prendre de petites pauses de temps à autre pendant le travail était bon pour le cerveau.  »

J'ai souris doucement à mon compagnon qui était assis face à moi, attendant de voir s'il désirait prendre une pause ou continuer, comme pendant les trois dernières heures, lire ce qu'il devait lire.
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MessageSujet: Re: I'll make you well •• Cesare   I'll make you well •• Cesare EmptyDim 20 Oct - 17:14

Guilia & Cesare

« I'll make you well.  »
Il grattait le papier depuis plusieurs heures maintenant, sans faire attention au temps ni aux heures qui pouvaient filer. Ses yeux fixaient le bouquin, avant de passer à son carnet de note pour qu'il gribouille des mots presque incompréhensible, mais que lui savait traduire. Voila maintenant des années qu'il était roi et qu'il remplissait ses fonctions avec ardeurs, sans regarder le temps qu'il mettait à travailler, ne comptant pas. Pour son pays, rien ne comptait à part l'excellence. Il avait assassiné son père c'était un fait, et avait prit sa place sur le trône, mais ce n'était pas une mauvaise chose bien au contraire. Certes Cesare avait une mauvaise réputation, de sadique et sanguinaire, mais il avait également une justice et une droiture que peu avaient encore de nos jours. Il avait hérité d'un pays dans la déchéance, pauvre et gouverné par des nobles plus avide d'argent que de justice. Des têtes étaient tombés, par d'habile coup d'état l'argent avait rempli les caisses et aujourd'hui, son pays l'Espagne était l'une des plus grandes puissances du monde vampire. Après l'Italie, l'Amérique et l'Angleterre bien-sûr.

Il était fier de ce qu'il avait accompli en si peu de temps, les gens l'avaient regardés d'un mauvais œil car il était jeune, mais en peu de temps il avait prouvé qu'il avait sa place sur le trône. Il avait déjoué des coups d'état, des nobles voulant s'en prendre à sa couronne. Il était aujourd'hui sur Heartkiller pour représenter son pays, son état avec sa fiancée. Sa future femme... Il ne le réalisait pas. Il allait se marier, c'était tout nouveau pour lui. Il ne la connaissait que peu, à vrai dire il l'avait rencontré dans des réceptions sans discuter vraiment avec elle. Certes elle avait un charme fou et elle lui avait plu, mais jamais il n'aurait pu croire qu'on lui donnerait la main d'une De Velasco. Cette grande famille illustre dont il avait souvent entendu parler sans vraiment les rencontrer. Il allait épouser Giulia, sa Bella comme il adorait l’appeler depuis qu'ils étaient fiancés.

Le temps coulait à une vitesse phénoménale, il ne le voyait pas passer. Un esclave lui apporta un verre de sang frais qu'il vida en quelques instants, il le remercia à peine et le laissa partir en le regardant. C'était un jeune homme plein de vie, un futur repas sans doute. Il dédommagerait les Bridgestone en leur offrant un présent, après tout les esclaves coulaient à flot sur cette île, un de plus ou de moins, ça ne comptait pas. Il repartit dans ses écrits, déchiffrant les écrits des souverains avant lui qui racontaient les histoires de son royaume, leur façon de gouverner et gérer les affaires de l'état. Tout ceci le passionné, mais pas assez pour l’empêcher de penser à Guilia, elle quittait difficilement ses pensées depuis quelques jours, il se rapprochait d'elle, trop même. Il commençait à apprécier sa présence et même la considérer comme une proche, plus comme une jeune fille qu'il allait épouser comme le protocole le voulait.

Il connaissait un peu son passé et savait que la jeune fille n'avait pas eu une vie facile, une longue vie sans joie et ponctué par la mort d'une mère qu'elle adorait, parait-il. Tous les deux étaient des écorchés de la vie, ils avaient eu mal et s'en été sorti non sans avoir été blessé par le destin. Il la comprenait, lui aussi avait souffert, son père avait tant aimé son frère aîné Juan. Lui, Cesare, n'avait jamais compté dans les yeux de cet homme qu'il avait tant aimé. Il n'était qu'une autre bouche à nourrir, un autre enfant que le seigneur avait bien voulu lui accorder. Il aurait du être la relève de son père, cardinal ou bien même pape, voilà sa destinée, et il serait passé à côtés de tant de chose. Il avait vu du pays, du monde, des gens vivres et mourir devant ses yeux sans qu'il porte attention à leur visage. Il les oubliait, comme il avait oublié son ancienne vie maintenant qu'il était roi.

Roi, il ne le réalisait toujours pas, il avait l'une des plus grandes puissances sous ses ordres, il dirigeait une armée, un pays d'une main de fer tout en étant juste ou du moins, il l'essayait le plus possible. Il ne voulait pas être comme son père, ruiner le pays, l'état et pousser son peuple à la famine. Les vampires étaient sa famille, ses sujets et il les adorait même si sa réputation de sadique, sanguinaire, allant même le surnommer l'antéchrist, le suivaient partout où il allait.

Une entrée imprévue le fit relever la tête de ses dossiers, une personne marchait vers lui d'une façon si gracieuse, qu'il se senti fondre. Sa fiancée arrivait vers lui, le sourire aux lèvres. Sans doute pour lui faire prendre une pause qu'il méritait amplement. Elle prit place face à lui et, d'un sourire angélique, lui demanda « J'ai entendu dire que prendre de petites pauses de temps à autre pendant le travail était bon pour le cerveau.  » Il marqua la fin de la phrase par un petit rire et hocha la tête en posa son stylo sur la table, sans un bruit. « Vous avez raison, prenons une pause, je peux vous offrir quelque chose Bella ? » Il claqua des doigts, presque instantanément un esclave se posa à leurs côtés pour attendre leurs ordres. Attendant que sa douce réclame quelque chose, il se leva et s'approcha d'elle, il s'assit sur le bureau à ses côtés et, se penchant légèrement vers elle lui demanda un sourire perçant dans sa voix. « Alors ma douce, qu'avez-vous fait aujourd'hui ? Racontez moi votre journée. » Sans l'avouer, il était heureux d'avoir de la visite dans cet endroit pourtant peu fréquenté. Et la compagnie de Guilia l'enchantée au plus haut point.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: I'll make you well •• Cesare   I'll make you well •• Cesare EmptyVen 15 Nov - 19:48




I WILL MAKE YOU WELL.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


J'avais toujours eu une vie plutôt droite, sans réel détour. J'étais née, on m'avait élevée pour devenir ce que j'étais aujourd'hui, une digne représentante de ma famille. Mon nom était ce qui comptait le plus pour mon père. Je devais faire honneur à notre nom, montrer que nous étions présents et importants dans la hiérarchie vampirique espagnole. J'avais un rôle a assumer et même si je ne le voulais pas, je ne pouvais y échapper. Je n'aimais pas vraiment qu'on me dise quoi faire. J'avais une tête et je savais m'en servir après tout. Malheureusement, étant qui je suis, j'avais toujours dû obéir à mon père qui était le grand maître à la maison. Ma mère n'avait aucune voix dans les décisions qu'il prenait et nous encore moins. Mon frère et moi n'étions que des pions sur son jeu d'échec. Il voulait nous placer où il le voulait pour que tout se passe comme il le désirait et quand il le désirait. Il était prêt à tout pour attirer la gloire sur notre famille, sa famille surtout. Il a toujours eu du pouvoir entre ses mains et en a toujours voulu de plus en plus. Mon frère lui a donné du fils à retordre, ne respectant que très peu notre géniteur, étant plus rebelle que je l'étais. Dans mon cas, j'ai toujours écouté ce qu'il me disait, obéissant au doigt et à l’œil, jusqu'à ce que j'atteigne le point de non-retour. Je n'ai pas désobéi à mon père, disons seulement que j'ai trouvé un moyen de m'éloigner de lui pour de bon, sans qu'il ne vit cela comme une trahison.

J'avais eu de la chance. Le mari qu'on m'avait assigné me plaisait. Nous étions, certes, assez différents, mais nous nous complétions dans une certaine manière. Nous nous balancions. Il me donnait une certaine fougue et je le tempérais dans la mesure du possible. Tout cela pour dire que j'avais eu de la chance de tomber de Cesare. J'ai eu une opportunité, grâce à lui, de partir un bout de temps loin de l'Espagne, loin de mon père. Je ne pus que la saisir et partir. Du même coup, j'avais emmené mon frère avec moi. La relation entre Matteo et notre père devenait de plus en plus tendu et je redoutais des violences entre eux. Je sais me battre, je suis sur Terre depuis plus de 1000 ans après tout, j'ai dû apprendre. Cependant, ça ne fait pas de moi un personne qui joue de ses bras. Je préfère utiliser ma tête, des mots. Ça peut éviter bien des morts, des déceptions et des larmes. Ce n'est peut-être pas aussi drastique qu'utiliser la force brute, mais en cas de besoin je suis prête à l'utiliser, seulement pas avant quelques périodes de négociations. Tout cela pour dire que j'avais fait tout ce que je pouvais pour empêcher mon frère de tuer notre père. Je n'avais que peu de respect pour le vampire. Cependant, je respectais assez Matteo pour l'empêcher d'agir ainsi et de le regretter plus tard. Le regretterait-il seulement ? Je ne voulais pas le savoir.

C'est donc pour cela et ainsi que je me retrouvais sur Heartkiller, dans cette bibliothèque à ce même instant. J'allais voir mon fiancé pour le distraire un peu de son ouvrage du moment. Certes, nous étions sur l'île dans un but politique, pour avoir de bonne relation avec la famille royale de l'île, et non pour jouer les touristes. Dans mon cas, cela revenait un peu au même. On me faisait découvrir les joies de l'île avec des membres de la famille royale ou certains proches tels qu'Alice. Je me rapprochais d'eux, me faisant accepter d'eux, essayant de gagner leur respect. Je n'avais d'autre choix si je voulais jouer plus serrer dans d'éventuels soucis diplomatiques. Je trouvais cela un peu triste de le dire ainsi, mais j'agissais un peu comme mon père. Je plaçais mes pions d'avance pour pouvoir m'en servir plus tard. Dans ce monde, on doit jouer le jeu, qu'on le veuille ou non.

Après avoir pris place face à Cesare, je lui ai fait une suggestion qui sembla le faire rire. Un sourire malicieux aux lèvres, je l'ai regardé déposé son crayon en hochant la tête. Alors que lui-même prenait la parole, j'ai haussé un sourcil, moqueuse. Prenons ? Il était bien le seul qui travaillais ici. Je n'ai pas relevé plus que cela, tournant mon regard vers l'esclave que mon fiancé venait d'appeler pour que je lui dise ce que je voulais.  


    « Un verre d'O positif, a température corporelle. Merci . Vous prendrez bien un verre avec moi mon cher ? »


J'ai retourné mes yeux vers Cesare qui se levait et se dirigeait de mon côté de la table, y prenant place tout en prenant la parole sur un ton qui ne pouvait que me faire fondre. J'ai souris, radieuse, en me préparant à lui répondre. Je pris la parole en posant une main sur le genou de mon fiancé, heureuse.

    « Eh bien, je suis allée me promener en ville avec Light Engen en ville. Il y avait plusieurs années que nous n'avions pu passer un peu de temps à discuter ensemble. Sinon je crois que je me suis finalement trouvée un garde du corps, juste au cas. »


J'ai levé les yeux au ciel, trouvant ce choix de garde du corps tout à fait ennuyeux. Certes, je devais faire attention et ne devais pas me promener seule selon mon frère. On pouvait en vouloir à ma personne et blablabla. Pour simplement l'entendre se taire pour un moment. Je ne crois pas que personne ne soit assez stupide pour s'en prendre à moi en ville, mais maintenant j'étais couverte durant mes promenades solitaires.

    « Et vous ? Vous avez caché votre tête dans ces livres depuis le couché du soleil ? »


Je trouvais Cesare complètement dévoué à sa tâche de roi. Il prenait son rôle très au sérieux et j'étais plutôt fière de le voir ainsi. Un sourire vint se loger sur mes lèvres alors que cette pensée me traversait l'esprit.

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MessageSujet: Re: I'll make you well •• Cesare   I'll make you well •• Cesare EmptyMer 27 Nov - 18:38

Guilia & Cesare

« I'll make you well.  »
Il appréciait la présence de sa future femme c'était un fait qu'il n'aurait jamais osé avouer à voix haute. Et surtout pas à Giulia, il était un homme fort et fier, il ne devait pas montrer ses faiblesses surtout pas à sa femme. Elle devait garder une image de lui lisse, sans aucune imperfection. Des gens auraient pu s'en servir contre lui, le traiter de roi faible et peu viril, il pourrait mettre sa place, son royaume, sa notoriété en jeux. La vie des personnes chères à son cœur même, non il ne pouvait pas se montrer humain, il ne devait pas avoir de qualité et de ce fait, ne pouvait laissé parler son cœur dans un endroit aussi public que la bibliothèque royale.

Il avait été un homme de pouvoir, de puissance et de génocide. Il avait été surnommé l'antéchrist il ne fallait pas l'oublier. Ce surnom allait avec sa réputation de vampire sanguinaire et sans état d’âme, un fou sans nom tout simplement. Oui il avait fait des choses horribles c'était un fait, ses actes étaient inscris dans les livres, enfermés dans des bibliothèques interdite. On lui avait rapporté que son histoire était même inscrite à l'encre rouge symbole de sang, sur un parchemin de peau humaine. Mais ces ouvrages étaient gardés dans des lieux maudis, interdis. Et leurs écritures n'étaient que rarement lus.

On les disait maudis, emmenant la mort et la désolation à quiconque oserait les ouvrir et en lire les écris. Profaner ces ouvrages était puni de mort, si bien que la bibliothèque refermant l'histoire des Borgia et plus principalement de Cesare était gardé par plusieurs gardes, comme une relique précieuse. Giulia arriva rapidement, lui faisant oublier son passé et ses souvenirs, il en avait besoin il était nostalgique ces derniers. Sa famille lui manquait ou plutôt sa sœur, sa douce princesse avait tendance à lui manquer rapidement quand ils n'étaient pas ensemble. Ils avaient une relation fusionnelles, basée sur la confiance et un dévouement total l'un envers l'autre. Elle ne prenait aucune décision sans avoir vu son frère, et lui ne s'avançait que rarement dans la vie sans l'aval de sa douce et tendre sœur adorée.

Ils avaient toujours fonctionnes ainsi ce n'était pas nouveau et les mauvaises langues leur prétés une relation incestueuse. C'était le cas à l'époque, ils étaient tellement dépendant l'un de l'autre qu'ils avaient franchis les limites de l'inceste, s'attirant les foudres du patriarche. Mais c'était du passé, Lucrezia était future mariée et Cesare avait sa vie prêt de Giulia maintenant. Il sentait qu'ils pouvaient faire un couple exemplaire, avoir une relation quasi parfaite. Elle était tout ce qu'il recherchait chez une femme, et à mesure du temps il la découvrait. Elle laissait tomber le masque, il n'en était que plus heureux. Il appréciait de plus en plus la jeune femme qui allait devenir son épouse, son naturel et sa franchise ne cessait de séduire le roi.

Elle lui proposa un verre, il hocha la tête et demanda la même chose qu'elle. Elle avait de bon goût, ils partageaient cela également. Elle lui parla de sa journée, le sourire aux lèvres. Elle c'était promenée, elle profitait de sa venue sur Heartkiller pour voir de vieux amis, Cesare en était heureux. Il voulait intégrer sa future femme, qu'elle soit une évidence aux yeux de tous comme lui l'était parmi les ambassadeurs étrangers. Elle lui apprit avoir trouvé un garde du corps, cela le rassura plus qu'il n'osait l'avouer. Il ne voulait pas qu'il lui arrive malheur, elle risquait sa vie après tout. « Vous savez ma douce que je n'ai pas que des amis. Bien au contraire, vous me rassurez ainsi. J'aime l'idée que quelqu'un vous suive quand je ne serais pas là moi même. » Il se leva et il tendit la main comme une invitation à le suivre.

Il se saisit de ses doigts fins et les entremêla aux siens, il baisa sa main, signe de respect et de dévouement à son époque. Comme un gentleman il lui offrit son bras et calmement ils entamèrent une petite balade à travers le palais, sortant de la bibliothèque pour flâner dans le couloir. L'esclave, avec un plateau et deux verres les suivait comme une ombre, attendant un signe pour servir les deux coupelles de sang frais. « En effet je n'ai fais que travailler, père avait tendance à ne rien noter et de ce fait, j'ai du mal à retrouver des traces écrites mais je m'en sors. » Il ne parlait que très peu de son père, ni même de sa mère mais pourtant, avec Giulia il voulait lui parler, qu'elle sache tout de lui et pas seulement à travers les ouvrages. Il n'avait rien à cacher à sa future femme. « Parlez moi de vous Bella, racontez moi des choses, des passages de votre vie que je ne sais pas encore. Votre vie à été riche et longue, vous avez sûrement encore des choses à me dire. » Il lui offrit un sourire tendre, avide de l'écouter et de se laissé bercer par ses paroles.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: I'll make you well •• Cesare   I'll make you well •• Cesare EmptyVen 13 Déc - 16:33




I WILL MAKE YOU WELL.

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Je dois avouer qu'au début, alors que j'avais consenti à ce mariage, je n'aurais pas cru réellement avoir des sentiments positifs envers mon futur mari. Pour moi, il n'avait été qu’une échappatoire pour me sortir de l'emprise de mon père. Ce n'est pas réellement valorisant pour Cesare, mais ce qu'il ne sait ne peut lui faire de mal n'est-ce pas ? Et puis, je suis convaincue que dans son cas c'est la même chose. Peut-être pas exactement la même raison, mais je ne devais être qu’une échappatoire. Nous nous sommes trouvés pour nous sortir de notre ennui quotidien, de notre vie ennuyeuse à mourir et de l’emprise de nos familles. Les grands noms viennent avec de grandes responsabilités. Au début, je dois l’avouer, je n’étais pas très à l’aise. Je savais feindre l’intérêt durant les mondanités. Ces actes étaient durant quelques heures et je pouvais retourner à ma routine ensuite. Par contre, la vie à deux était une toute autre paire de manches. Habiter avec un parfait étranger n’était pas chose facile. Nous avions dû nous apprivoiser et cela prenait du temps ainsi que de la patience. Nous en avions eu, bien que ce fût un long chemin périlleux, nous avons réussi à venir à bout de ce malaise froid qui était entre nous.

Bien avant nos fiançailles et notre rencontre, j’avais entendu parler de Cesare. Sa réputation n’était plus à faire, c’était un fait. Disons que ce que j’avais entendu à son propos m’ont plutôt refroidi. J’étais plutôt inquiète à savoir ce qu’il allait faire de moi. Allait-il être agressif et violent avec moi ? Être éternellement froid ? Je n’en savais rien et je m’en suis longtemps inquiété. Au moins, je me disais que c’était une meilleure chose de l’avoir avec moi que contre moi. S’il allait réellement l’être, encore là je ne l’ai su que très récemment. Une personne comme lui pouvait être imprévisible et avait une réputation qui changeait les gens par rapport à lui. J’avais joué la carte de la sincérité avec lui et si je me dis à ce que nous sommes tous les deux maintenant, ça a payé. Derrière cette image de bourreau sanguinaire, il y a un homme sensé, sensible et réfléchi qui me fait fondre. Cette image de vampire sanguinaire sans état d’âme est bonne pour les autres, par pour moi. Je ne l’avais jamais vu et j’espère sincèrement ne jamais le voir se tourner contre moi.

J’étais plutôt confiante à ce sujet et je ne m’en faisais pas plus que ça. Notre relation se bâtissait solidement au jour le jour, nous rapprochant un peu plus alors que le temps passait devant nous sans de réels effets. Je sentais que nous pouvions devenir un couple royal respecté et important. Je sentais que nous pouvions devenir un couple normal qui se balance, qui se respecte et même qui s’aime. Nous nous balancions tous les deux, nous étions une vraie équipe. Nous n’en étions qu’à nos débuts, mais je le croyais réellement.  Et puis, j’avais une réelle affection pour le vampire qui se tenait à mes côtés à la bibliothèque. Au début, je n’avais eu que de la crainte, maintenant, je me sentais attachée à lui. Je m’inquiétais pour lui quand il sortait même si je savais qu’il savait se protéger lui-même. Sa réputation le disait violent, je n’aurais donc pas dû m’en faire ainsi. Cependant, mon affection me dirigeait dans mes sentiments et réactions. En faisait-il autant pour moi ? Je n’en savais rien. Par contre, j’ai cru apercevoir une once de soulagement quand j’ai annoncé à mon fiancé que j’avais trouvé un garde du corps pour s’occuper de ma protection.

Ce fut très bref et j’avais peut-être halluciné cette impression, mais elle me faisait plutôt plaisir. Cesare manifesta son contentement face à ma décision de me prendre un garde du corps. Cela m’ennuyait, mais comme il le disait, il n’avait pas que des amis et j’en étais parfaitement consciente. C’était cela qui m’avait motivée à engager Clyde pour faire ce travail et non pas le plaisir d’avoir de la compagnie durant mes promenades. J’ai hoché la tête face à Cesare, manifestant ma compréhension face à son inquiétude qui était totalement justifiée vu les circonstances. J’ai regardé mon fiancé se lever de la table et me tendre la main galamment. Je lui ai tendu la mienne et il s’en saisit pour m’inviter à le suivre, mêlant ses doigts aux miens. Ce vampire avait tout pour me plaire. Il était galant, fort, sauvage à ses heures et était un parfait gentleman avec moi. Si je l’avais pu, j’aurais sûrement rougi en le voyant me baiser la main. Un sourire satisfait et un brin idiot vint se percher sur mes lèvres face à ce geste des plus charmants. Je me saisis de son bras alors qu’il me le présentait et je l’ai suivi dans ce qui promettait être une balade à travers le palais. J’ai fait signe à l’Esclave qui nous suivait de me donner mon verre, histoire de le libérer de ses taches. Certes, il gardait encore le verre de mon fiancé, mais nous allions finir par pouvoir nous débarrasser de cet esclave qui ne faisait que son boulot, mais me faire suivre me tapait sur les nerfs.

Verre en main, j’ai pris une petite lampée de sang qui me fit un bien fou. Il était exactement comme je l’avais demandé. Mon futur mari me parla de ses activités de la nuit, qui se résumait à feuilleté des livres pour retrouver des traces écrites de ce que son paternel faisait avant lui en tant que roi. Je ne connaissais que des bribes de la vie de Cesare. Il ne parlait que très peu de son père, lui aussi semblait avoir des problèmes avec lui. J’en apprenais de plus en plus, petit peu par petit peu. Alors que nous passion à travers un couloir vitré qui nous laissait voir les étoiles, mon fiancé me demanda de lui raconter des passages de ma vie. Quoi lui raconter, ma vie avait été plutôt ennuyante jusqu'à présent. Je ne faisais que suivre mon père dans les soirées, paradant à son bras comme un objet d'art. Je lui apportais des honneurs, comme il le disait, j'étais splendide, intelligente et forte. Tout ce qu'un bon vampire se doit d'être pour que son père reçoive les honneurs de la part des autres. C'était ridicule. Je me suis prise à regarder le ciel et ses étoiles, me rappelant les nombreuses nuits où je me suis retrouvée sur mon balcon ou bien sur un toit pour échapper à mes devoirs pour être en paix avec les étoiles.

    «J'ai toujours aimé observer les étoiles. Je me souviens que mon père m'emmenait toujours dans les soirées mondaines pour parader avec moi, c'était d'un ennuyeux. À part le faire bien paraître, je ne servais pas à grand chose. Aussitôt que j'avais le champ, je disparaissais. Je finissais par aller sur un balcon ou bien un bord de toi pour aller observer les étoiles. Elles ne disent pas grand-chose, mais elles étaient plus réceptives que les dignitaires que je devais rencontrer et me laissaient réfléchir en paix. »


J'avais dit tout cela en regardant devant moi sans réellement voir où nous allions, me laissant guider par mon fiancé. Lui qui était tellement à cheval sur le devoir devait trouver que mon comportement de l'époque n'était pas des plus remarquables et même répréhensible. Je devais lui sembler bien sotte à avoir agis ainsi. Nous allions nous marier, autant se dire la vérité même si ça ne nous plaisait pas. J'ai jeté un coup d’œil inquiet à Cesare, histoire de voir s'il semblait en colère, mais il ne le paraissait pas.

    « Je sais, ce n'est pas très convenable pour un vampire de mon rang, mais je n'ai jamais aimé parader comme ça et ne servir à rien. Je ne semblais être qu'une poterie qu'il montrait aux autres, rien de plus.»


Ça ne justifiait pas réellement mes agissements, par contre j'exposais une partie de ma vie comme il l'avait souhaité.

love.disaster
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