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 Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?

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Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?

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Elle se trouvait sur le toit du château, allongée sur la rambarde elle regardait le ciel et s'amusait à compter les étoiles. Elle avait beau savoir que c'était impossible, elle aimait bien faire cela. La dernière fois qu'elle avait joué ainsi elle devait avoir dix ans, et elle était encore humaine. Elle était montée sur une colline au-dessus de chez sa tante, en plein été, et elle avait compté les étoiles jusqu'à s'endormir. Son frère l'avait retrouvée aux premières lueurs de l'aube et l'avait ramené à la maison pour prendre un bon petit déjeuner. Elle adorait les étoiles, c'était une chose qui la fascinait. Si loin, et pourtant à porter de main, elle leva son bras et serra le poing comme si elle pouvait s'en emparer. Elle était une enfant face à l'immensité d'un monde qu'elle ne comprenait pas. Car Echo n'avait jamais admis l'idée de n'être rien qu'un grain de poussière dans l'immensité. A partir de là, à quoi tout cela pouvait mener ? Où était la logique d'un tel monde ? Quand elle était devenue vampire elle avait compris une chose essentielle : tout cela n'avait aucun sens. Elle avait arrêté de courir après la logique et avait simplement vécu. Elle avait aimé comme jamais aucun homme n'aura aimé, elle avait tué, elle avait menti, elle avait traqué, elle n'avait pas vieilli. Elle avait arrêté d'avoir peur de la maladie, ou de la mort.
Elle avait toujours peur à présent, elle était peur de n'être qu'un étoile déjà morte dans l'infini. Et que personne ne se soit encore aperçue qu'elle était morte, qu'elle n'était déjà plus une étoile. Mais elle avait John, son fiancé, son futur époux, et de ce fait elle savait qu'elle ne risquait rien. Elle ne pouvait pas être morte, elle devait toujours être cette femme lumineuse qui avait su le séduire. Elle était encore une femme, elle était encore un ange, ou quelque chose qui s'en approcher. Peut être une divinité lumineuse, qui donnait un sens à la vie de John. Une femme qui le guidait dans l'obscurité. Elle était son amour, et elle l'aimait en retour. John était sa raison de sourire, de rire, ou de se sentir heureuse. Elle vivait quand il la regardait. Depuis qu'ils s'étaient retrouvés elle avait recommencé à vivre, elle avait arrêté de se laisser mourir. Elle ne pouvait pas se laisser mourir ne serait-ce que pour pouvoir rester et l'aimer comme jamais personne ne saurait être capable de l'aimer. John... John... Il en quittait jamais ses pensés. Qu'importe où elle regardait il lui semblait le voir. Elle devenait folle, et elle se doutait bien que lorsqu'ils seraient mariés cela serait encore pire. Elle se mit à rire, un rire heureux, léger, qui s'envola dans la nuit douce.

Ce soir elle était en repos. César avait organisé une réunion à laquelle elle n'avait pas été conviée. Elle ne savait pas de quoi il en retournait, et en réalité elle s'en fichait pas mal. Pour une fois cela lui importait peu de savoir ce qu'il s e passait sur l'île. Il n'y avait que son prochain mariage qui comptait à ses yeux. Elle devenait aveugle à tout le reste. Tout était parfait dans sa vie. Peut être trop parfait, elle aurait pu se méfier. La vie n'avait jamais été tendre avec elle. Elle avait toujours eu la faculté de perdre les gens qu'elle aimait à cause de décisions stupides. Elle faisait tout pour ne pas décevoir John à nouveau et risquait de le perdre. Elle était sure d'avoir réussi, étant donné qu'il lui avait demandé de l'épouser. Il voulait qu'elle reste à ses côtés pour l'éternité, et le jour fatidique du mariage n'arriverait jamais à temps pour Alice. Elle était en train de perdre la tête. Sa chambre était tapissée de papier, de dessin, de magasin, de bon de commande, et de réponse à des invitations. Ce sera un petit mariage, mais quand on vit pendant près de deux siècles on se fait forcément beaucoup d'amis, et il fallait pouvoir en faire le tri, ce qui n'était pas une mince affaire pour être le plus juste possible.
ALICE — Juste une poussière, Dans un système solaire, Une chose mystérieuse...  Chantonnait-elle d'une petite voix.  
Elle ferma les yeux quelques instants, et inspira profondément. L'hiver commençait à arriver, même si cela ne se voyait pas énormément au vue de la situation géographique de l'île. Elle sentait cependant un orage poindre à l'horizon. Elle sourit, elle adorait la pluie, mais encore plus les bruits énormes des orages. Elle se sentit si faible face à eux, et pourtant si forte de ne pas en avoir peur. Elle les regardait souvent, immobile, durant des heures. Fascinée par cette nature si forte. Elle n'était rien face à cela, et pourtant elle n'avait pas à le craindre. C'était si étonnant comme stature. Elle s'en grisait, profitant de son immortalité.

Elle fut surprise par le bruit d'une porte qui claque et se leva d'un bond. Elle se trouvait à présent assise sur le rebord, le dos face au vide, elle regardait son amant s'approcher d'elle d'un pas dangereux. Elle sentit comme un malaise, quelque chose qui clochait qui n'était pas normal. Mais elle était si heureuse de retrouver son Amour, son John, qu'elle ravala cette impression et accourue dans ses bras.
ALICE — John mon Amour ! Je ne pensais pas te voir ce soir. Comment vas-tu ? Dit-elle alors qu'elle entourait son cou dans ses bras et qu'elle venait de lui voler un baiser langoureux.
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MessageSujet: Re: Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?   Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ? EmptyMar 26 Nov - 22:46

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Aliohn en folie !

« Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?»
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« Ainsi son sort est scellé mon roi. » L'empereur en face lui fit un signe de tête accompagné d'un léger sourire. En réunion ils ne devaient rien montrer. Il y avait des espions partout, ils n'étaient jamais tranquille. Le club des damnés n'était jamais loin, toujours dans l'ombre, cherchant la moindre occasion pour mettre fin aux jours de Cesar. Ils venaient de discuter du sort d'un déserteur de la garde royale et, même si cela concernait normalement le recruteur militaire, ce jeune déserteur avait rejoint le club pour comploter contre Cesar. Tout ceci était remonté aux oreilles de l'empereur qui avait ordonné son jugement et de ce fait, sa mort immédiate. John venait de tout noter dans un dossier afin qu'il soit classé. Depuis que l'avocat travaillait pour Cesar, il faisait attention à tout copier, noter et classer dans les archives pour garder une trace de tout les jugements. C'était le protocole obligatoire et John faisait très attention à cela.

La réunion prit fin, John se leva et avança vers son empereur pour le saluer comme il le devait. Il échangèrent quelques mots avant que l'avocat ne prenne congé de son employeur. Il devait retrouver Alice et il avait hâte. Ils ne se voyaient que peu, lui croulant sous le travail pour tout terminer avant le mariage, elle préparant la cérémonie avec acharnement et un dévouement sans faille. Ils se croisaient entre deux couloirs, échangeaient un baiser derrière un rideau, se courant après comme deux adolescents amoureux pour la première fois. Il ne savait pas où elle pouvait être, donc avec toute logique il marcha jusqu'à ses appartements dans le palais. Au mieux il croiserait Jack ou bien Silent qui pourrait lui donner des indices afin de trouver sa belle.

Il arriva à sa chambre et sans même toquer il entra. Il tomba face à un homme et Silent, l'esclave adorée de sa future femme. John fronça les sourcils, pas vraiment ravi de trouver un inconnu dans la chambre de son Infant. « Vous êtes ? » Sa question attendit une réponse pendant de longues secondes auquel les deux hommes se toisaient avec méfiance. « Un ami... Un bon ami d'Alice. » Le sourire flottant sur les lèvres de cet homme mit le doute à John qui, plus par curiosité ajouta. « Quel genre d'ami ? Et que lui voulez-vous ? » Sa curiosité piqué au vif, il avait presque hâte d'avoir sa réponse. « J'aurais voulu la revoir, je suis un envoyé Russe afin de discuter des... Affaires diplomatiques. » Mais cela ne calmait pas sa jalousie qu'il sentait monter et, plus par prévision Silent s’éclipsa de la chambre afin de laisser les deux hommes ensemble. « Et vous êtes qui pour Alice ? » L'homme laissa échapper un petit rire, presque moqueur. John lui aurait arraché son sourire avec un plaisir proche de l'orgasme. « Je suis... Un amant de passage ? Comme tout les hommes que Echo-Alice à croisé ! »

C'était la parole de trop, aussi douloureuse qu'un coup de couteau en plein cœur. Sans se maitriser il fonça vers l'homme pour le plaquer au mur, il le tenait par le col de sa chemise et, la bouche très prêt de son oreille lui parla d'une voix calme, basse et menaçante. « Elle est ma future femme, ose encore l'approcher, la regarder ou bien même la contacter et je t'assure que tu ne seras plus de ce monde dans la seconde qui suivra c'est clair ? » Le russe en face hocha la tête alors que l'avocat le lâchait, laissant retomber son lourd corps sur les dalles en marbre de la chambre de sa future femme. Enfin cela restait à voir. John se recula tout en regardant l'homme face à lui d'un air presque horrifié, il l'aurait tué si la raison n'était pas revenue à lui. Il lui aurait ôté la vie sans aucun remord, se moquant des conséquences. C'était un envoyé de Russie, un homme influent qui aurait pu réduire John en cendres si il l'avait voulu, et pourtant l'avocat avait prit le dessus, il aurait tué un homme tellement important, qu'un conflit aurait pu être déclaré à cause de cela. L'avocat ferma les yeux un instant, respira l'air frais de ce début d'hiver tropical.

L'oxygène lui brûla les poumons, n'étant plus habitué à la fraîcheur. L'avocat regarda l'homme face à lui pour le détailler, grand, blond, des yeux sans doute bleus autrefois mais rouges vifs aujourd'hui. Un homme de classe, distingué avec sans doute une grande éducation, un gentleman sans doute. John ne pu s’empêcher d'être jaloux de cet homme, cet ancien amant de sa femme. Elle lui avait caché ses amants, son ancienne vie alors que lui... Il lui avait tout dit et n'avait rien voulu lui épargner. Il tourna le dos au Russe et partit à la recherche d'Alice, sans doute devait-elle être dans le palais, non loin. Peut-être sur le toit, elle avait ses habitudes dans ce lieu peu fréquenté, donnant une vue magnifique d'Heartkiller. Il marchait vite, il bousculait des gens sans même s'excuser, il ne voyait plus rien à part le chemin séparant son infant de son créateur. Rapidement il arriva sur le toit et claqua la porte, il sentait Alice, son parfum envoûtait l'air et excitait son esprit. Alice se tenait assisse devant lui, un sourire flottant sur ses lèvres rosées. Il n'avait pas envie de rire et, ne pu s’empêcher de tourner la tête alors qu'elle sautait dans ses bras pour lui voler un baiser. Sa phrase se perdit dans le vent, comme si elle n'avait jamais existé. Les intonations joyeuses de ses mots venait de se perdre dans l'immensité de la nuit alors que John la regardait, menaçant, blessé au plus profond de son être.

« Je vais bien je te remercie. » Ses mots étaient froids, cassants. Son ton claquait comme un fouet sur une peau nue, tranchant. « Tu ne me caches rien ? Vraiment ? » Il s'attendait à un non sans doute logique, elle ne devait pas être au courant qu'un de ses anciens amants venait au château lui rendre visite, mais il voulait savoir qui l'avait touché, à qui elle c'était donnée. « Savais-tu qu'un ambassadeur Russe vient de nous rendre visite ? Un grand blond, un visage de rejeton qu'on sort à peine d'un couffin ? » Il repoussa Alice doucement mais fermement, ne supportant plus une minute de plus de l'avoir contre lui alors qu'elle lui avait menti. « Tu m'as caché ton passé alors que tu sais tout du mien... » Il se retourna, chercha l'air afin de se calmer et de maîtriser l'intonation de sa voix. Il devait se calmer. Il ne lui en voulait pas d'avoir eu des amants, d'avoir vécu loin de lui. En revanche il ne supportait pas l'idée qu'elle lui cache son passé alors qu'il aurait mérité de tout savoir.

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MessageSujet: Re: Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?   Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ? EmptyMar 26 Nov - 23:09

penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? as-tu peur ? m'aimes-tu ? vraiment ... ?

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Quelque chose n'allait pas. Elle aurait dû s'en doute dés qu'elle l'avait vu passer les portes qui menaient au toit du château de Heartkiller, mais trop heureuse de se retrouver devant son amant elle n'avait pas fait cas de son air distant, et de son visage fermé. Elle aurait sans nul doute mis ça sur le compte de la fatigue, ou d'une réunion particulièrement difficile avec César. Mais il n'en était rien. Elle se jeta à son cou, voulu l'embrasser, et fut accueilli froidement par un refus de son John, de son fiancé. Il tourna le visage pour lui refuser ses lèvres, un geste qu'il n'avait encore jamais fait auparavant. Un geste qu'elle prit comme une claque en pleine figure. Elle ne bougeait plus, choquée, perturbée. N'osant croire que cela venait réellement de se passer. Elle tâchait de rester joyeuse, de lui montrer qu'elle était vraiment heureuse de le revoir. Elle lui demanda s'il allait bien. Il lui répondit aussi froidement qu'il le pouvait.
Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas parlé toutes les deux. Tu sais, je suis celle qui te rappelle toujours de ne pas faire confiance aux gens, et encore moins à lui. Tu te souviens pourquoi Alice ? Tu te souviens pourquoi tu es devenue celle que tu es aujourd'hui ? Parce qu'il ne voulait pas de toi, parce que tu l'as déçu, parce que tu n'étais pas à la hauteur ? Quelle folie t'a pris de croire que cette fois tu pouvais les autres. Les choses vont s'effondrer, j'espère que tu es prête à tomber...
Elle le regardait, cherchant une réponse à son comportement, cherchant à comprendre ce qu'il se passait. Il n'avait pas été si froid avec elle depuis des années. Depuis qu'il l'avait quitté, en réalité, la laissait seule avec elle-même, refusant qu'elle l'accompagna pour chasser. Ou plutôt l'abandonnant seule dans ce château, avec les ombres pour seules compagnie. Aujourd'hui elle avait l'impression de retrouver cet homme, et elle sentait la peur lui tordre le ventre. Elle avait coupé sa respiration - habituellement inutile - et n'osait pas croire que l'homme qu'elle avait en face d'elle était son John. C'était son Sir, son amant déçu. Elle avait l'impression qu'il avait vu leur conte de fée partir en fumée, et elle n'arrivait pas à l'expliquer.
JOHN —  Je vais bien je te remercie. Elle hocha la tête. N'osant parler, n'osant dire un mot de plus. Elle avait perdu son sourire, elle était tendue, elle avait peur. Elle s'attendait à recevoir le coup fatidique à tout moment, cherchant dans son esprit ce qui avait pu causé une telle colère en lui. Elle ne voyait pas, elle ne comprenait pas. Elle avait pourtant tout fait pour être à la hauteur cette fois. Pour être son Alice .
JOHN — Tu ne me caches rien ? Vraiment ?  
La question sonnait comme un reproche, pire encore, une accusation. Elle baissa la tête, honteuse, sans savoir réellement ce qu'il attendait d'elle. Est-ce qu'elle avait des choses qu'elle ne lui avait pas dit ? Elle ne s'en souvenait pas. Elle avait l'impression que tout était très clair entre eux, qu'il savait qui elle était, ou qui elle était devenue. Et qu'il aimait cette nouvelle vampire, plus farouche et plus perverse sans doute qu'autrefois. Une chose permise par ses nombreuses aventures sans doute, à Heartkiller et en-dehors, durant les années de son célibat forcé . Peut être... peut être n'avait-elle pas donné à John la liste des hommes et des femmes qu'elle avait mis dans sa couche, mais elle ne lui avait pas caché qu'elle ne l'avait pas attendu. Il savait qu'elle avait eu des amants après lui. Alors, non, elle n'avait rien à lui cacher, rien à lui dire de plus. Elle n'allait pas le faire asseoir et lui dire en détail tout ce qu'elle avait fait et avec qui elle l'avait fait. C'était tout à fait écoeurant, et elle aurait l'impression de passer en procès. Il n'avait pas à la juger, après tout, elle ne s'attendait pas à le voir revenir vers elle un jour. Elle pensait qu'il ne l'aimait plus.
Alors à sa question, tout simplement, elle secoua la tête en signe de négation, ne comprenant pas ce qu'il attendait d'elle. Elle ne lui cachait rien. Pas d'amant dans le placard, ni aucun secret. Elle était fidèle depuis qu'elle l'avait retrouvée. Elle n'avait le désire que d'être avoir lui, que de lui appartenir. Mais sous son regard accusateur elle se sentait comme un enfant prise en faute et jugée. Une place qu'elle détestait et qui la mettait souvent hors d'elle.
JOHN —  Savais-tu qu'un ambassadeur Russe vient de nous rendre visite ? Un grand blond, un visage de rejeton qu'on sort à peine d'un couffin ?  
Blanc.
ALICE — Je l'ignorais. Tu l'as vu ? Qu'a-t-il dit ? Répondit-elle aussi froide que lui.
Il l'avait repoussée, refusant son étreinte plus longtemps comme si elle l'écoeurait. Et elle prenait ce geste comme une insulte. Elle ne supportait pas qu'il la prenne de haut ainsi, comme s'il valait mieux qu'elle, comme si elle l'avait déçue en n'étant pas à la hauteur de ses espérances. Il était tombé nez à nez avec un de ses anciens amants, c'était ... une chose qu'elle avait espéré ne jamais se passer, mais que pouvait-elle y faire. A présent, c'était chose faite et elle ne pouvait rien changer à ce qu'il s'était passé. Un ambassadeur de Russie ... elle essayait de se souvenir ce visage dans sa mémoire, mais rien de particulier ne lui revint dans les souvenirs des corps contre lesquels elle avait essayé de retrouver du réconfort, un semblant d'amour. Quelque chose pour se sentir mieux, pour sortir de la solitude, et être à nouveau une femme désirable et possible d'être aimée. Elle voulait se sentir regarder et désirer. Etait-ce un crime ? Apparemment.
JOHN —  Tu m'as caché ton passé alors que tu sais tout du mien...   Il se retourna, lui cachant son regard, et elle resta choquée par une telle... Accusation. Comment osait-il lui dire une chose pareille ? Parce qu'elle ne lui avait  pas parlé d'un jeune avorton ? Un vampire qu'elle avait baisé dans un coin en Russie il y a des années de cela parce qu'elle essayait de se reconstruire ?
ALICE — Je ne t'ai jamais caché que j'avais eu des amants. Qu'est-ce que tu as à me reprocher ? Tu veux une liste de noms peut être ? Qu'est-ce que cela pourrait t'apporter ?  Elle commençait à être en colère, ne cachant pas son mécontentement dans les intonations de sa voix.
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MessageSujet: Re: Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?   Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ? EmptyMer 27 Nov - 18:49

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Aliohn en folie !

« Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?»
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Il était blessé, pire que cela la jalousie lui tordait l'estomac à lui en faire mal. Il allait devenir fou, il voulait l'embrasser, la gifler, lui hurler dessus et lui faire l'amour dans la seconde. La prendre là à cet instant, contre le mur jusqu'à la blesser et lui briser les os. Il la désirait autant qu'il avait envie de lui faire mal, les sentiments contradictoires affluaient dans son esprit et en lui, il ne savait plus que dire, que décider ou bien même que faire. Partir et la laisser ou plutot discuter, savoir. Mais cela n'allait pas rester une simple discutions il le savait, cela allait mal partir et surtout mal finir. Mais il devait prendre le risque, il devait savoir pour ne plus passer pour un idiot devant les autres. Qui ? Tout le monde. En général le regard des gens n'arrivaient pas à l'atteindre, mais là il avait l'impression que Alice c'était moquée de lui, avait jouée depuis leurs retrouvailles et lui avait cachée l'éssentiel de son ancienne vie. Lui il lui avait tout dit, il ne lui avait pas ché ses anciennes amantes qui avaient était peu certes, il n'avait connu que peu de femmes depuis qu'il l'avait quitté. Le manque d'envie, le manque d'elle le poussait à fuir le contact humain et surtout toute approche féminin.Sa jalousie lui faisait défaut et, même si elle avait vécue sans lui pendant des années et qu'il trouvait normal qu'elle refasse sa vie, il l'acceptait mal qu'elle puisse avoir connu autant d'hommes ou bien même de femmes d'après les dires de ce Russe.

C'est le soir, vous êtes dans le nouveau monde, en Amérique. Vous êtes chez des amis tous les deux, l'ambiance est au beau fixe vous plaisantez, profitez, l'homme t'offre un cigare que tu n'arrives pas à refuser. Grand amateur de tabac tu le remercie et l'allume, la première bouffée est excellente, tu ferme les yeux pour savourer toute la saveur du tabac, sans doute la meilleure qualité. Il lorgne Alice depuis le début de la soirée et ça tu l'as bien vu. Il lui fait des sourires, lui tourne autour et essaye de la charmer, elle ne répond pas ou du moins essaye de ne pas voir. Elle ne veut pas te rendre jaloux, pas ce soir alors que vous venez de passer plusieurs jours l'un avec l'autre, des jours tendres et pleins d'amour. Elle repousse ses avances et toi, tu enrages. Tu sais qu'elle ne veut pas de lui, qu'il ne l'intéresse pas et pourtant tu ne peux calmer la jalousie qui monte, monte encore jusqu'à te faire exploser. Tu la suis jusqu'à l'étage de cette maison qui n'est pas la tienne. Vos amis en bas sirote une coupe de sang frais, tu la plaques contre le mur, l'embrasse sauvagement et lui arrache presque son chemisier. Elle te sourit et comprend le message. Tu la fais hurler comme jamais, tu la rends folle, la maison tremble sous les démonstrations de plaisir de ton Infant, de ta femme. Elle se lache, te supplie, crie ton prénom à plein poumon et toi tu jubiles, tu continus pour la rendre folle, la tuer de plaisir. Tu veux qu'il n'en reste rien à part un corps tremblant et essoufflé entre les draps. C'est ainsi que tu calmes les ardeurs de cet ami un peu trop avenant, c'est comme cela que tu la fais tienne. Elle t'appartient, ici et à jamais.

« Je l'ignorais. Tu l'as vu ? Qu'a-t-il dit ? » Sa voix froide fit relever la visage de John pour la regarder. Même à cet instant il la trouva plus belle que jamais, plus belle que le jour. Sa colère ne se calmait pas et il lui crache des mots sans pouvoir se contrôler. « Il voulait te voir ou du moins te revoir. Qu'il ne t'a pas oublié et qu'il... » Il ne pu terminer sa phrase, c'était trop dur d'avouer de vive voix qu'elle avait eu d'autres hommes et que ceux-ci venaient pavaner devant son futur époux. Il ferma les yeux, ravala sa colère et respira une grande bouffée d'air frais. Il se calmait, serra les poings à se faire mal. Ses jointures devenaient blanches, il ne sentait plus ses doigts. Elle parla encore, sans doute aussi énervée que lui à présent. Elle n'aimait pas se faire repousser et il l'avait sans doute blessé, mais à côtés de la blessure qu'elle avait ouverte en lui il s'en moquait bien. « Je ne t'ai jamais caché que j'avais eu des amants. Qu'est-ce que tu as à me reprocher ? Tu veux une liste de noms peut être ? Qu'est-ce que cela pourrait t'apporter ? » Une liste de nom oui, comme ça il pourrait les traquer et les tuer les uns après les autres. Cela lui ferait plaisir, calmerait sa haine et le ferait jouir comme jamais ! Il prendrait un plaisir fou à leur ôter lentement la vie, les entendre supplier minutes après minutes d'achever leurs souffrances.

« J'aurais aimé savoir qui de ce palais avait été dans ton lit, quel de tes anciens amants je pouvais croiser. Réalises-tu que je passe pour un idiot, un pauvre futur époux naif ? Qui à été ton amant allez dis moi ! » Sa voix montait en crescendo, il hurlait à présent et plus personne ne pourrait ignorer leur dispute. « Qui ?! Seth, Elwing, Henry, Cesar, Lorcan ? Ho mais que dis-je, tu as déjà couché avec les deux premiers non ?! Passe encore, je peux le comprendre. Mais qui d'autre à été dans ton lit dis moi, donne moi les noms de ceux du palais, que je sache et que j'arrête de passer pour un naïf, que j'arrête de les croiser en leur souriant alors qu'ils t'ont déjà possédés ! » Il porta ses deux mains à son visage, essaya de se calmer en respirant mais cela empirait à chaque seconde. Il ne voulait pas la toucher, il ne l'avait jamais fait et ce n'était pas maintenant qu'il allait commencer. Même dans les pires moments, les pires colère il n'avait jamais levé la main sur sa future femme. C'était un principe que ses parents lui avaient inculqués, une femme on ne la touche pas, on la respecte, on la chérit.

Mais à cet instant il devait se faire violence tellement la déception lui faisait mal. Il croisait des hommes du palais tous les jours, leur faisaient des sourires alors qu'un jour ceux-ci avaient fait jouir sa future femme, l'avaient possédés comme une vulgaire poupée qu'on prend, on se satisfait et on jette. On ne la regarde pas. Il les croisait tous les jours et passait pour un pauvre idiot, un homme qui ne sait même pas avec qui sa future femme à couché. Il se détestait d'avoir été si crédule. « Je ne t'ai pas transformé pour cela... » Une murmure, une simple murmure qui allait sans doute mettre le feu aux poudres. « Je t'ai transformé parce que tu es la plus pure représentation des anges, tu es candide, vierge de tous péché, ton visage de celui des chérubins trônant autour du seigneur. Voila pourquoi je t'ai faite mienne, je t'ai aimé au premier regard. Et tu as tout gâché en te salissant comme une vulgaire catin... »

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MessageSujet: Re: Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?   Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ? EmptyJeu 28 Nov - 22:28

penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? as-tu peur ? m'aimes-tu ? vraiment ... ?

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Alice avait eu des aventures, beaucoup d'aventures ces dernières années. Elle ne pouvait pas dire qu'elle en était fière, mais elle n'en avait pas honte pour autant. C'était une chose qui lui était venu naturellement, à mesure des voyages et des rencontres, afin d'échapper à la solitude. Elle ne supportait pas d'être seule, John savait cela. Quand ils vivaient ensemble elle avait du mal à supporter qu'il soit loin d'elle. Durant les soirées où ils se rendaient quand il avait l'audace de la quitter quelques instants pour parler à d'autres vampires, elle mettait tout en oeuvre pour le rendre jaloux et faire en sorte qu'il revienne vers elle. Alice était une vampire possessive, et jalouse, certes. Mais uniquement quand il s'agissait de John. A partir du moment où il ne faisait plus parti de son univers, elle avait ressenti un tel froid, un tel vide que cette sensation de manque était devenu un traumatisme. Aujourd'hui elle ne supportait que difficilement d'être seule, ou alors elle restait seule quand elle avait des ennuis et le besoin de réfléchir, chose qui n'arrivait cependant pas si souvent que cela. Ce soir-là elle avait simplement besoin de faire le bilan de son existence, sans compter le fait qu'elle savait que sa solitude ne durerait pas. Elle dure rarement depuis qu'elle se trouve à Heartkiller. Surtout depuis qu'elle avait retrouvé John.
Mais la vampire avait aussi été à la recherche du contact. Le contact c'est ce qui l'a rapproché des autres. Alors elle avait eu des amants, oui, sans doute. Elle était peut être devenue ce que beaucoup aurait appelé une catin . Elle aimait le sexe, c'était un fait, mais plus que cela encore elle aimait être désirée, être aimée. Quand John l'avait quittée elle avait perdu toute certitude, n'étant réduit qu'à une ombre, un rien qui n'avait plus de raison d'être. Elle avait voulu mourir tant elle avait perdu de raison d'être et de vivre. Elle n'était importante pour rien ni personne, elle n'était plus vue, elle avait disparu du monde, de la terre. Personne ne la voyait, personne n'allait la pleurer, et pour cela elle avait regardé la nuit disparaitre à mesure et l'aube se lever. Quand Seth l'avait sauvée. C'était une chance, mais même après cela elle avait eu du mal à retrouver sa place dans le monde. Elle avait mis du temps pour retrouver le courage de sortir dans la rue, de s'habiller à nouveau comme une femme du monde, pour à nouveau parler à un homme dans le but de plaire. Elle avait mis du temps à comprendre qu'elle pouvait plaire à un autre homme que John. Elle avait mis du temps à retrouver sa confiance en elle.
JOHN —  Il voulait te voir ou du moins te revoir. Qu'il ne t'a pas oublié et qu'il...   répondit John quand elle demanda ce que voulait l'homme qui était venu dans sa chambre.
Un amant, un simple amant avec qui elle avait pris du bon temps. Une soirée, une nuit qu'elle avait déjà oublié si tôt elle avait quitté ses bras. C'était le cas de toute façon. Dans tous ses amants elle avait recherché quelque chose qui la rapproché de la passion, de l'amour qu'elle avait connu dans les bras de John. Mais c'était un fait impossible. Jamais elle n'avait réussi à retrouver son Sir dans les étreintes de ses amants et maitresses de passages. Alors elle avait tenté de l'oublier, mais rien ni faisait, elle l'avait dans la peau. Elle avait fait ses expériences, pour finir persuadé qu'il n'y aurait jamais que lui dans sa vie, et personne d'autre. Personne d'autre n'était capable de la rendre folle, heureuse ou désespérée comme lui. Alors non, elle n'avait pas pris la peine de lui parler de ses conquêtes en détail, parce que tout cela était déjà du passé dans sa tête, une chose sans importance qui ne méritait pas qu'elle s'arrête sur le sujet. A partir du moment où elle avait retrouvé ses bras tous les autres avaient déjà disparu.
Alors Echo passa outre la réponse de John, se fichant complètement de ce que ce pauvre Russe pouvait bien vouloir. Elle se souvenait à peine de lui, et en réalité, souvent elle avait renvoyé ses amants après avoir joué avec eux. Si elle n'était pas oubliée, eux n'étaient pas indispensables. Rares étaient ceux avec qui elle avait couché plus d'une fois. Rares étaient ceux qui avaient assez d'importance pour cela. Elle se fichait tant de ces types qu'elle ne leur donnait pas la joie de revenir vers elle quand ils le voulaient. C'était du bon temps, rien de plus, et ça ne devait pas devenir autre chose que cela. Un amusement. Un amusement passé. Aujourd'hui John était le seul qui comptait dans sa vie.
JOHN —  J'aurais aimé savoir qui de ce palais avait été dans ton lit, quel de tes anciens amants je pouvais croiser. Réalises-tu que je passe pour un idiot, un pauvre futur époux naif ? Qui à été ton amant allez dis moi !  Il était en colère, et face à sa réaction Alice sentait elle aussi la colère monter.
Elle n'appréciait pas le regard accusateur, surtout pas alors qu'elle était persuadée de n'avoir rien fait de mal. A la manière d'une enfant elle se renfrogna, et en grognant elle s'éloignait de lui, lui tournant le dos, bras croisé pour éviter son regard et refuser de rentrer dans son jeu. Un comportement certes enfantin mais qui évitait à John de recevoir tout de suite une gifle magistrale. Elle avait envie de le frapper, il osait lui parler comme si elle fut une déception pour lui, pourtant il savait combien elle avait tout fait pour être à la hauteur de ses attentes. Elle était l'infante qu'il avait rêvé d'avoir, elle le savait. Elle était son oeuvre, il devait l'accepter comme elle était.
JOHN —  Qui ?! Seth, Elwing, Henry, Cesar, Lorcan ? Ho mais que dis-je, tu as déjà couché avec les deux premiers non ?! Passe encore, je peux le comprendre. Mais qui d'autre à été dans ton lit dis moi, donne moi les noms de ceux du palais, que je sache et que j'arrête de passer pour un naïf, que j'arrête de les croiser en leur souriant alors qu'ils t'ont déjà possédés !   Elle serrait les poings.
C'en était trop pour elle, elle se retourna vers lui, et le foudroyait du regard. Il osait exiger d'elle une liste ? Il osait sous-entendre qu'elle s'était faite posséder comme une vulgaire poupée. Elle était réduite à un jouet sexuel et rien de plus, et elle avait beaucoup trop d'estime d'elle-même pour l'accepter sans réagir. Elle grognait, possédée par la rage et la colère.
ALICE — Sache pour ta gouverne que je ne me suis jamais faite prendre par un membre de la famille Royale, contrairement à toi. Mais tu veux une liste ? Je me suis faite défoncer par au moindre une homme ou une femme chaque fois que j'ai quitté cette île. Ils m'ont prises comme une chienne, dans toutes les positions possibles, parfois durant des heures, des jours ! C'est cela que tu veux entendre ? C'est cela que tu veux que je te dise ? Je n'ai pas assez de temps pour te donner tous les noms, il me faudrait des jours…  Répondit-elle, le prenant pour un abrutis, jouant son jeu bien plus qu'elle ne le devrait sans doute.
Elle pouvait être très conne quand elle était en colère, elle réagissait de la manière la plus immature et la plus stupide qu'il y avait. Elle n'avait pas vraiment conscience de ce qu'elle disait, laissant la colère lui dictait ses mots, et ses gestes. Elle voulait qu'il prenne conscience de ce qu'il disait, qu'il s'excuse pour lui avait manqué de respect à ce point là. Elle n'était pas une simple poupée qui se faisait prendre par n'importe quel homme croisant son chemin. Elle avait quand même fait connaissance avec ces êtres, elle s'était faite désirée, et sans cela elle n'aurait jamais ouvert son lit à ces hommes. Mais elle avait eu le besoin de se sentir femme, de se sentir désirée, voulue. Est-ce qu'elle devait se faire pardonner pour cela ?
JOHN — Je ne t'ai pas transformé pour cela...  
Apparemment oui…
JOHN — Je t'ai transformé parce que tu es la plus pure représentation des anges, tu es candide, vierge de tous péché, ton visage de celui des chérubins trônant autour du seigneur. Voila pourquoi je t'ai faite mienne, je t'ai aimé au premier regard. Et tu as tout gâché en te salissant comme une vulgaire catin...  
Il venait de lui donner une gifle. Une gifle qui lui coupa le souffle, et qui fit sortir le monstre en elle. La vampire se jeta sur son Sir sans prendre conscience de ce qu'elle faisait, et le frappa directement au visage comme une démente. Une catin c'était ainsi qu'il la voyait à présent. Elle avait perdu toute crédibilité, toute humanité, tout ce qui faisait d'elle une femme intelligente et intéressante. Elle n'était plus qu'une catin, une vide-couille. Une fille facile qui ne pensait, et ne vivait que pour le sexe. Elle n'était rien de plus que cela à présent. Elle devenait folle, n'acceptant de l'avoir déçue à ce point-là.
ALICE — Une pute… UNE PUTE ! Je ne suis qu'une pute à tes yeux !!   Hurlait-elle alors qu'elle reculait à présent. Elle était folle, une véritable furie, elle avait les yeux rouges, les crocs dehors, et les cheveux en bataille.
ALICE — Tu aurais sans doute préférée une infante morte, qu'une infante pute n'est-ce pas ? Que je te rassure John, tu n'as plus à te soucier de moi à présent.   Elle avait le désire de lui cracher à la gueule. Touchée dans sa fierté et son amour propre elle le haïssait plus que tout à cet instant.

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Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ? Empty
MessageSujet: Re: Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?   Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ? EmptyJeu 19 Déc - 13:20

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Aliohn en folie !

« Penses-tu que nous soyez voué à l'éternité ? As-tu peur ? M'aimes-tu ? Vraiment ... ?»

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Il voulait qu'elle parte, qu'elle se tienne loin de lui comme à l'époque. Que cette fois-ci, que ce soit elle qui prenne la fuite et non plus lui. Il en avait marre de se faire rabattre les oreilles pour une erreur, une seule, d'être parti. Il avait pris une mauvaise décision c'était un fait, il en avait payé les conséquences. Il retrouvait son infant avec une multitude d'amant, une vie à part, totalement changée. Il l'avait abandonné petit fille, il la retrouvait femme et cela lui faisait peur. Elle lui répondait, elle avait la rage et même la hargne autant que lui. Elle s'affirmait comme jamais elle ne l'avait fait et il n'était pas habitué. Cela lui plaisait en quelque sorte, il découvrait une facette d'Alice qu'il ne connaissait pas. A l'époque elle n'aurait jamais osée s'affirmer et lui répondre, pire que ça lui parler ainsi. IL en restait bouche bée de tant de vulgarité entre les lèvres de la femme qu'il aimait autant. Qu'il aimait mais qu'il détestait à ce moment même. Il refusait de la regarder, lui tournant le dos. Ses deux mains posés sur le mur en face il contrôlait sa respiration pour ne pas lui sauter dessus et la gifler comme il aurait du. « Sache pour ta gouverne que je ne me suis jamais faite prendre par un membre de la famille Royale, contrairement à toi. Mais tu veux une liste ? Je me suis faite défoncer par au moindre un homme ou une femme chaque fois que j'ai quitté cette île. Ils m'ont prises comme une chienne, dans toutes les positions possibles, parfois durant des heures, des jours ! C'est cela que tu veux entendre ? C'est cela que tu veux que je te dise ? Je n'ai pas assez de temps pour te donner tous les noms, il me faudrait des jours... »

Une grognement sourd monta dans sa corse alors qu'il enfonçait ses doigts dans la pierre, sa peau s'écorchait, se taillait si bien qu'une légère traînée de sang coula de ses mains pour se rependre sur le mur. « Tais toi... » Une menace, presque une supplique. Elle pouvait le rendre fou, le faire rentrer dans des colères horribles et sans limite comme lui faire ressentir l'amour total, la passion éphémère et le désir impérieux. Elle avait tout les droits sur lui et tout les pouvoirs de faire de son homme un esclave, une machine ou de le diviniser. Le rendre plus fort, plus puissant à chaque seconde. A cet instant la colère prenait le pas sur tout, sur l'amour qu'il pouvait avoir sur elle. Il n'avait qu'une envie c'était qu'elle se taise, qu'elle parte et qu'elle le laisse. Il ne voulait plus la voir, avoir affaire avec elle. Il l'imaginait au lit avec d'autres, dans des positions digne des livres interdits par l'église tant ils pouvaient pousser à la luxure. Il la voyait prendre du plaisir, possédé par un homme entre ses cuisses qui la faisait sienne encore et encore, il l'imaginait crier de plaisir, tous les sens en éveil. Il ne voulait pas avoir ce genre d'image, cela lui donnait la nausée. Il allait hurler de rage et la gifler si elle continuait à le provoquer de la sorte. Il se maîtrisait difficilement, luttait pour que ses mains restent sur le mur.

Il était dur, pire que ça il l'insultait il le savait. Elle allait mal réagir, il venait de toucher sa fierté. Alice avait toujours tenue à sa fierté et ne supportait pas qu'on l'insulte, qu'on remette en cause ses actes et qui plus est qu'on la traite de fille facile. Mais c'est ce qu'elle avait été en agissant ainsi. Il était déçu de savoir cela d'elle, d'être au courant que beaucoup d'hommes et de femmes avaient été dans sa couche. « Tu insultes Satyne Alice, mais à cet instant tu ne vaux pas mieux qu'elle. » Son visage changea, elle lui sauta dessus pour le rouer de coup. Il prit une première gifle sans broncher, après tout il avait l'habitude à la moindre contrariété Alice le frappait sans attendre. Mais à la deuxième il bloqua les bras de son infant en l'air, la regarda dans les yeux en l’empêchant de bouger. « Une pute… UNE PUTE ! Je ne suis qu'une pute à tes yeux !! » Il n'avait pas dit ça, bon d'accord ses mots étaient plus... Soutenu que pute, mais il ne l'avait pas dis comme cela. Elle recula, s'extirpa des bras de son créateur. Il venait de briser quelque chose chez Alice il le savait, son regard avait changé, son expression aussi. Elle avait mal, il souffrait également. Ils étaient à égalités à présent.

« Tu aurais sans doute préférée une infante morte, qu'une infante pute n'est-ce pas ? Que je te rassure John, tu n'as plus à te soucier de moi à présent. » C'était fini ? Leur histoire venait de prendre fin à cet instant ? Il croisa les bras en la regardant, croyant à peine ses mots. Ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre, ils étaient complémentaires. La même âme dans deux corps. Il n'avait plus rien à lui dire, il se retourna et partit sans un dernier regard, une seule et unique larme de sang coula de ses yeux, traçant un sillon sur sa joue. Il l'avait blessé, mais lui se sentait trahi au plus profond de son être.

© Chieuze

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