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 The worst torture is loneliness. Sexie ♥

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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Samaël D. Baudelaire

✤ LETTRES A LA POSTE : 139
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
✤ AGE : 27
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans ma demeure si prestigieuse ♥
✤ EMPLOI/LOISIRS : Et bien je trafique dans tout pour être franc.
✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyJeu 31 Oct - 15:22

«Frappe, si tu veux, mais tu ne trouveras pas de bois assez dur pour m'empêcher de t'écouter, car il est clair que tu as quelque chose à m'apprendre !»
PRIDE.
Être esclave est dur par moments, très dur. Être traité comme un objet, servir de repas à son maître chéri, cela peut vite devenir un cauchemar si celui-ci ne tient pas trop à ses ‘’ Jouets ‘’ Il risque très vite de les casser. Mais être esclave apporte aussi plein de bonnes choses ! Je ne citerai seulement le fait d’avoir une chambre où dormir et une aisance de vie pour les plus obéissants des esclaves. Le maître doit se montrer dur, intransigeant, voir même cruel, il doit inspirer la peur, mais aussi le respect et doit être craint. Il n’y a pas de place dans ce monde pour les maîtresses fleurs bleue, qui sont gentils avec leurs esclaves et les considèrent comme des êtres à part entière. Bien évidement, dans la famille, tout le monde est cruel, tous sans exception, ils étaient des vampires impartiaux, qui ne faisaient preuve d’aucune compassion à l’égard de qui que ce soit, et surtout pas de vulgaires esclaves qui leur devaient la vie ! Samaël respectait cette sorte de règle qui faisait la force de la famille, jusqu’à ce qu’il rencontre Lexie. Ah Lexie ! A l’extérieur une petite blondinette toute mignonne qu’on aurait envie de manger, littéralement ! Mais à l’intérieur, une petite garce qui ne sait pas peser ses mots, surtout en face de la personne qu’elle allait servir pour l’éternité, du moins, si Samaël ne la casse pas avant ! Bref, Samaël respectait cette dite règle avant qu’il ne rencontre boucle d’or, et il changea du tout au tout. Il était ce qu’on appelait un être perfide et sans scrupule, près à duper quiconque pour arriver à ses fins, qui ne donnait aucune importance aux choses, aux gens, aux esclaves ! Et le voilà, pathétiquement en train de courir derrière une pauvre fille qui ne fait que le rabaisser impunément. Il n’allait tout de même pas se laisser faire ! C’était lui le grand manitou dans cette demeure et le lendemain, après qu’il l’ait tatoué, Samaël décida d’agir, pour lui montrer qui était le boss.

Deux heure du matin, plutôt tard pour les êtres faibles comme les humains, mais c’était l’heure où la plus part des vampires se mettaient à l’acte, chasser, se nourrir etcétéra, c’était l’heure propice où personne ne pouvait les surprendre et pouvait ainsi garder leur fierté à l’abri des regards. Samaël était au salon, assit sur un grand fauteuil, l’air pensif, il réfléchissait sur comment il allait s’y prendre. Plusieurs idées lui traversèrent l’esprit, dont beaucoup d’entre elles étaient plutôt gores. Il n’en retint qu’une, le fouet. Il se leva et marcha d’un pas décidé, calculant et préparant son plan durant son marche, il gravit les escaliers sauvagement, presque en courant, le bois se craquelait sous ses pieds, la rampe tremblait à chaque pas. Samaël arriva enfin à l’étage, plus furieux que jamais, il fit reconstruire la porte hier matin par les domestiques, un sourire se dessina sur son visage, il pensait « Et si ?...Et si je la démolis à nouveau ? Hah » Il rit, avant de reprendre son sérieux, d’un coup de pied il défonça la porte, une nouvelle elle se retrouva en miettes, il se précipita vers le lit. Lexie se réveilla, il ne lui laissa même pas le temps de dire quelque chose, d’un geste de la main il agrippa ses cheveux et commença à la traîner sur le sol « Je t’ai laissée une journée de répit, passons aux choses sérieuses maintenant » Dit-il tout en la tirant sur le seuil de la porte, avant de la faire descendre les marches de l’escaliers, une par une, son corps tapait contre le nez des marches, de sacrés bleus l’attendaient prochainement !

Il continu de la tirer jusqu’à une immense porte en bois, qu’il ouvrit en la repoussant. Il prit Lexie par la taille et la tenait fermement contre lui, descendant de nouvelles marches, celle-ci en béton. C’était les portes du cachot, il y avait à droite une grande pièce fermée à clé, les fenêtres peintes en noir pour ne pas que l’on puisse voir ce qu’il y avait de l’extérieur, Samaël fit cela avant l’arrivé de Lexie, et lui avait strictement interdit de venir ici. Il la tenait toujours par la taille, la jeune blondinette se débattait comme une folle, mais elle ne pouvait rien faire, la force du vampire n’était pas à prouver et ce n’était pas une maigrichonne comme Lexie qui allait lui tenir tête. L’endroit où il l’emmenait était secret, personne ne connaissait son existence. Il avait fait construire des prisons, des cellules plutôt spéciales, où matériaux de torture était rangé dans chaque cellule, dans des coffres fermés avec un cadenas et chaque cadenas avait sa propre clé. Samaël ouvrit la cellule numéro 4, c’était la première fois qu’il l’ouvrit, il n’y avait aucune trace de sang ou de quelconque passage de présence humaine, il jeta Lexie au milieu où une sangle y pendouillait et au bout, un maillon était accroché au bout, c’était le retour du bourreau aux chaînes ! « Bien. » Dit-il avant de se diriger au coffre. Il l’ouvrit avec une clé avant de le refermer immédiatement, il en tira un fouet, et une immense chaîne qui traîna jusqu’à Lexie, il avait aussi prit une dague ‘’ Au cas où ‘’ Pensait-il, il s’accroupit, un genou à terre, regardant Lexie recroquevillée sur elle-même, il sortit la dague de son fourreau et s’exclama « Soit tu enlèves tout tes vêtements seule, soit je me ferai un malin plaisir à le faire pour toi. » Il marqua un temps de pause avant de voir qu’elle ne réagissait plus, il jeta le fourreau, les chaînes et le fouet à terre puis agrippa Lexie par le cou, il planta la dague sur la robe de soie blanche de Lexie et la déchirer en deux. Il la plaqua ensuite au sol, et lui arracha ses sous-vêtements, dévoilant sa poitrine ainsi que son sexe, il se pencha vers elle, un sourire de psychopathe aux lèvres. Il ne pu tout de même pas s’empêcher d’effleurer la poitrine si généreuse de la blondinette, empoignant un sein entre ses doigts, il fini par se relever et de remettre la dague dans son fourreau, pour enfin venir attacher Lexie.

Il commença d’abord par l’assommer, d’un coup de pied sur le visage, il allait presque lui casser le nez s’il ne s’était pas retenu ! Il accrocha les chaînes aux maillons de jonction, il y en avait deux, un pour chaque main bien-sûr. Tout en l’enchaînant, il remarqua que le S qu’il avait tatoué hier avait disparu. Elle l’avait dissimulé avec du fond de teint. Hah, elle en avait honte alors, prit de colère, Samaël avait serré un peu trop fort les liens qui la retenait. Il tira la chaîne jusqu’à ce que Lexie n’ait plus pied. Il avait aussi sorti un collier de cuir avec une chaîne qui pendouillait derrière, ce qui annonçait une interaction plutôt sympathique de la part de Samaël ! Il ne lui laissa point de répit, il la força à se réveiller en lui jetant un sceau d’eau froide sur le corps, les gouttes longeaient ses courbes fines et donnaient plus de reliefs sur ses formes, pour le plaisir de Samaël ! « Dis-toi que tout cela arrive, uniquement par ta faute. » Dit-il quand elle a reprit ses esprits. Il serra le fouet qu’il tenait avec la main droite, avant d’asséner le premier coup, sur le fessier de Lexie.

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Dernière édition par Samaël D. Baudelaire le Ven 1 Nov - 12:36, édité 2 fois
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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
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Lexie O. Thredson

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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyVen 1 Nov - 11:16

the worst torture is loneliness
SAMAEL&LEXIE




« Au fait… Vous ne devriez pas rejeter Naëlle. Je ne vous désirerai jamais, estimez-vous heureux qu’il y ait encore une personne ici qui vous porte un minimum d’intérêt. » Si Lexie avait su que cette phrase lui apporterait tant de problèmes, elle ne l’aurait jamais prononcée. Elle n’avait pas réalisé la portée que ses mots pourraient avoir et, ayant vu que Samaël ne réagissait pas, elle avait pensé qu’il ne l’avait même pas écoutée et qu’il s’en fichait. Il cachait bien son jeu. Après avoir lâché cette phrase, Lexie était retournée dans sa chambre, dont la porte avait été replacée. Sur le moment, elle avait trouvé ça gentil, elle n’aurait pas aimé ne plus avoir aucune intimité. Et puis elle s’était dit que Samaël avait sûrement replacé la porte car c’était sa demeure, et qu’il voulait simplement qu’elle soit en bon état.  Lexie avait ensuite passé la journée entière dans sa chambre, sans recroiser une fois Samaël. Cristal était venue lui apporter son déjeuner ainsi que le dîner, et Lexie en avait donc déduit que Samaël ne voulait pas la voir. Elle s’était sentie mal pour lui, pendant un court instant. Très court, d’ailleurs. La jeune femme n’avait pas posé de question, ne voulant de toute façon pas avoir de réponses. Elle s’était ennuyée durant toute cette journée, seule dans sa chambre. D’un côté, elle regrettait que son maître n’ait pas d’autres esclaves. Elle ne souhaitait ça à personne, bien sûr, mais elle se sentait seule, et elle aurait aimé avoir quelqu’un à qui parler. Il y avait Cristal, mais elle ne comprenait pas. Elle semblait idolâtrer Samaël et ça l’exaspérait.

Le soir venu, vers vingt-deux heures, Lexie profita d’un long bain, avant d’enfiler une nuisette qu’elle avait trouvée dans la garde-robe. Elle avait choisi la plus « sage » et la plus longue, ayant un peu froid. Une fois habillée, Lexie fouilla un peu dans les diverses tiroirs, et y trouva un fond de teint. Elle hésita un instant, puis haussa les épaules. Ce n’était que du fond de teint, Samaël ne s’en apercevrait même pas. En prenant un peu sur le bout de son doigt, Lexie appliqua la crème teintée sur son poignet fraîchement tatoué. Elle détestait ce « S » majuscule qui lui rappelait sans cesse qu’elle lui appartenait. Quand elle eut terminé, elle éteignit les lumières et alla se coucher.


BAM ! Lexie se réveilla en sursaut, surprise et incapable de comprendre ce qui était en train de se passer. Elle vit la porte complètement défoncée au sol, et Samaël qui était visiblement furieux. Elle ne comprenait pas. Ce n’était pas elle qui avait cassé la porte ! Qu’est-ce qui lui prenait ?! Elle n’avait rien fait, elle était en train de dormir ! Lexie n’eut pas le temps de fuir, le vampire l’attrapa par les cheveux, et la traîna au sol. Elle tenta de se relever, mais il la maintenait au sol, comme un chien. «  Je t’ai laissée une journée de répit, passons aux choses sérieuses maintenant » Il lui faisait mal, mais Lexie ne le lui fit pas savoir, ne voulant pas qu’il s’énerve encore plus. « D-De quoi est-ce que vous parlez ?! »  Samaël lui fit descendre les marches ainsi, dans le noir, en la tenant par les cheveux. Lexie faisait de son mieux pour aller au même rythme que lui, ne voulant pas qu’il lui arrache la tête, elle savait qu’il contrôlait sa force et qu’il pouvait tirer beaucoup plus fort que ça. Lexie commença à pleurer lorsque son corps heurta les marches, une par une, avec violence. « S’il vous plait ! »  

Ils s’arrêtèrent enfin, et Lexie crut que son calvaire était terminé. Samaël la prit par la taille et descendit avec elle de nouvelles marches, tenant Lexie fermement contre lui. Elle manqua de tomber à plusieurs reprises mais, lorsqu’elle comprit qu’il l’emmenait au sous-sol, l’endroit où il lui avait interdit d’aller, Lexie voulut l’empêcher d’aller plus loin. « P-Pitié, je serai sage, je vous le jure ! » Elle tenta de se débattre et de s’échapper, en vain. Samaël ouvrit une porte et jeta Lexie au milieu de la pièce. Blessée, elle ne put pas se relever. Elle sut de toute façon que c’était peine perdue. Elle pleurait, sanglotait, mais Samaël semblait être sourd, tout comme il l’était à ses supplications. « Bien. » Il ouvrit un coffre, et Lexie fut horrifiée par ce qu’il en sortit : un fouet,  une chaîne, et une dague. Lexie eut un mouvement de recul, et pleura de plus belle. « Non, non, s’il vous plait… »  Le vampire s’approcha de Lexie et s’accroupit face à elle, sans la moindre compassion.  « Soit tu enlèves tout tes vêtements seule, soit je me ferai un malin plaisir à le faire pour toi. » Lexie ne réagit pas. C’était comme si elle voyait la scène de l’extérieur. Non, ça ne pouvait pas lui arriver, tout mais pas ça. Elle ne sut pas combien de secondes passèrent avant que Samaël ne l’agrippe par le cou, l’empêchant de respirer. Lexie ferma les yeux lorsqu’elle le vit prendre la dague, pensant qu’il allait la tuer. Il fit pire. Il déchira la nuisette en deux, laissant Lexie en sous-vêtements. La demoiselle fut ensuite plaquée au sol, et reprit son souffle. Samaël lui arracha aussitôt ses sous-vêtements, la dénudant complètement. Lexie tourna la tête sur le côté, dégoutée et honteuse. Elle n’avait déjà pas une grande estime de son corps, alors l’exposer ainsi devant Samaël était encore plus humiliant. Elle ne voulait pas le regarder, elle le détestait. Lexie ferma les yeux et se mordit la langue lorsque les doigts du vampire effleurèrent sa poitrine. Elle se retenait de crier et de pleurer, elle avait trop peur qu’il ne la tue. Un sanglot lui échappa lorsque Samaël empoigna son sein entre ses doigts, comme si elle n’était qu’un jouet. Le vampire se releva et Lexie bascula sur le côté, se recroquevillant, totalement terrifiée. Elle ne sut rien faire de plus, avant que Samaël ne lui administre un coup de pied dans le visage.

Lexie perdit connaissance, et du sang commença à couler de son nez. Elle se réveilla brusquement lorsque Samaël lui lança un seau d’eau froide sur le corps. Elle avait affreusement froid à présent. Elle voulut bouger les bras, mais elle en fut incapable. Elle était enchaînée, ses pieds ne touchaient même plus le sol. Ses poignets étaient douloureux, Samaël avait serré trop fort, et Lexie était certaine qu’il l’avait fait exprès. Elle avait déjà mal partout, en plus d’être glacée.  Ne voyant plus son maître, Lexie demanda, d’une toute petite voix faible : « Samaël… ? » Il avait dit qu’il ne voulait que son bien, alors comment pouvait-il lui faire ça et être aussi insensible à sa douleur ? « Dis-toi que tout cela arrive, uniquement par ta faute. » Lexie cria lorsque le fouet vint cingler sa peau pour la première fois, sur sa fesse. C’était d’autant plus humiliant. Et douloureux. Lexie ne pouvait s’arrêter de pleurer, ses larmes se mêlant au sang qui coulait de son nez. « J-je s-suis dé-désolée, pardon, s-s’il v-vous plait … »  Lexie n’en revenait pas. Ce monstre n’avait rien à voir avec l’homme qui avait voulu marcher avec elle dans les jardins. La jeune femme essaya de libérer ses poignets, mais elle ne fit qu’empirer son cas, ils rougirent encore plus, les chaînes commençant à laisser une marque sur sa peau.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Samaël D. Baudelaire
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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyVen 1 Nov - 12:36

«Frappe, si tu veux, mais tu ne trouveras pas de bois assez dur pour m'empêcher de t'écouter, car il est clair que tu as quelque chose à m'apprendre !»
PRIDE.
«  Je t’ai laissée une journée de répit, passons aux choses sérieuses maintenant » S’exclama Samaël après avoir enfoncé la porte de la chambre de Lexie et l’avoir attrapé par les cheveux, la tirant au sol avec force et sauvagerie, une jouissance pour lui qui n’avait pas fait cela à un esclave depuis près d’un siècle ! Boucle d’or osa ouvrir la bouche et demanda en bégayant  « D-De quoi est-ce que vous parlez ?! »   De quoi parlait-il ? Haha, de son manque de respect flagrant de la veille, comment une petite poufiasse pouvait parler ainsi de son maître si supérieur à elle ? Samaël continua de la tirer tout en bas des escaliers, elle implora son pardon, mais Samaël ne lui donna même pas le toupet de répondre. Samaël arriva au cachot, Lexie plaquée contre lui, l’empêchant même de se débattre, elle le supplia une nouvelle fois de la laisser partir, elle lui promit de rester sage, obéissante, comme une bonne petite esclave qui respecterait son maître ! Mais hélas, c’était trop tard, le vrai visage de Samaël fut dévoilé, un monstre sans foi ni loi.

Voilà le Samaël que l’on connaissait tous ! Impartial, cruel et sadique ! Faire endurer un tel calvaire à Lexie était pour lui jubilatoire. La voir ainsi, en pleure, nue et couverte de sang, un spectacle de rêve pour le monstre qu’il était redevenu. Après avoir traîné son esclave de sa chambre jusqu’à la cellule numéro 4, qui durant les prochains jours allaient devenir sa nouvelle maison. Il l’attacha de force après l’avoir assommé d’un coup de pied, mesurant sa force, il ne voulait pas la défigurer et déformer son si parfait visage, il voulait juste lui donner une bonne leçon et lui montrer qu’il pouvait en finir avec elle aussi facilement. Pourquoi faisait-il cela ? Et bien rappelez –vous lors du premier jour de Lexie au manoir Baudelaire, elle avait osé lui jeter une lampe à la tête ! Pensait-elle réellement pouvoir l’atteindre ou pire encore, lui faire mal ? Des bras aussi musclés que ceux d’Olive, la compagne de Popey, mais elle n’en avait bien-sûr pas la laideur ! Pas du tout même, Samaël voit en Lexie comme la plus belle des femelles de cette île maudite, et il ne le cachait pas, il était obsédé par cette blondinette, à un point où lui faire du mal, comme il est actuellement en train de faire, était tout bonnement un supplice pour lui, mais son côté sadique avait prit le dessus ! Son alter-égo, qui lui valut ses innombrables surnoms tels que le Bourreau aux Chaînes ou encore le Grand Faucheur. Des surnoms caractérisant ses actes et ses paroles. Un fier sourire se dessinait sur son visage quand on l’appelait par l’un de ces surnoms. Bref, l’important était donc Lexie, et Samaël devait veiller à ce qu’elle ne manque de rien, et à ce qu’il ne lui arrive rien, bien-sûr il lui faisait endurer un cauchemar, mais c’était pour son bien ! Il devait la mater, la rendre docile pour qu’elle ne commette plus d’erreurs irrespectueuses à son égard, mais aussi à l’égard des autres vampires qui seraient beaucoup moins gentils, et n’hésiteraient pas à lui prendre la vie, sans savoir à qui elle appartient. Evidemment, si cela se produit, il y aura des conséquences graves pour le dit vampire qui osera lever la main sur son esclave, une mort lente et douloureuse l’attendra de pieds fermes.

Après l’avoir enchaîné au milieu de la pièce, étant évanouie, Samaël lui jeta une bassine d’eau glaciale pour lui raviver l’esprit ! Elle était là, complètement nue, Samaël derrière elle, préparant le fouet, il se concentra avant de lui asséner le premier coup, au moment où il leva la main, la voix de la jeune femme se fit entendre « Samaël… ? »  C’était si…Mignon que Samaël retint sa force, le fouet frappant légèrement sur la fesse gauche de Lexie, elle éclata en sanglot et une nouvelle fois, elle implora son pardon, mais la machine était lancée, un second coup de fouet, cette fois-ci beaucoup plus fort que le premier, sur l’autre fesse de la demoiselle, la marque du fouet se dessina progressivement sous une nuance de rose cerise. Samaël ne put s’empêcher de venir caresser les doux attributs de sa bien-aimée, humide à cause de l’eau qu’il lui déversa dessus, mais les coups de fouets rendirent la zone plutôt chaude, il attrapa une fesse avant de s’exclamer dans une délicate toux tout en relâchant le fessier de la blondinette. « Bien, maintenant j’attends de toi que tu me récites la première règle la plus cruciale dont je t’ai parlé le dit soir de ta venue, je te donne une dizaine de seconde pour t’en rappeler » En attendant sa réponse, Samaël joua avec le fouet en le faisant tourner, les gouttelettes d’eau qui s’y étaient accrochées après l’impacte sur le bas dos de Lexie furent rejetée par la synergie que produisait le mouvement, il en mit un peu sur son pantalon, mais rien d’alarmant, cela allait disparaître au fil du temps ! Remarquant que Lexie continuait de pleurer et ne daignait pas répondre à sa question, Samaël se saisit de la petite chaîne qui tombait sur le dos de Lexie et qui était accrochée au collier que Samaël avait soigneusement mit en place pendant que Lexie était évanouie. Il tira sauvagement sur la chaîne, étouffant Lexie, et lui faisant pencher la tête, il pouvait maintenant la regarder droit dans les yeux, il ricana cruellement avant de dire « Ooooh, je vois…Tu ne veux pas me répondre ? Tu penses que tu es dans une position où tu peux te permettre de ne pas faire attention à ce que je dis ? Très bien, tu l’auras voulu. » Un troisième coup sur l’épaule de Lexie retentit dans toute la pièce et dans l’entièrement du cachot, une claque hallucinante, Samaël avait peur que Lexie ne s’évanouisse à nouveau sous la violence du coup. Les cheveux de Lexie volèrent et Samaël remarqua une cicatrice sur le dos de celle-ci, se pourrait-il qu’elle se soit faite attaquée par un vampire ou une bête sauvage ? Mais il n’y prêta pas trop attention et enchaîna les coups un par un, repositionnant le fouet sur sa main, changeant l’endroit des coups à chaque fois, mais il localisa ceux-ci sur le fessier de la demoiselle, ses fesses tremblaient à chaque coup, et Samaël jubilait devant ce spectacle. Il n’avait certainement l’intention de la violer non, coucher avec elle gâcherait ce plaisir sadique ! Il aimait faire du mal, et non donner du plaisir. Bref, Samaël tira à nouveau sur la chaîne et dit « Dois-je me répéter à nouveau ? QUELLE EST LA PREMIERE REGLE DONT JE T’AI PARLE ? » Il cria pour mieux se faire entendre, elle semblait sourdre celle-là ! Un dernier coup de fouet fût camouflé par la voix assourdissante de Samaël qui se frotta la tête, réfléchissant à ce qu’il pourrait bien lui faire endurer maintenant tout en attendant sa réponse.

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Lexie O. Thredson
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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyDim 3 Nov - 11:12

the worst torture is loneliness
SAMAEL&LEXIE




Lexie ne cessait de s’excuser et d’implorer le pardon de Samaël, mais il n’en avait rien à faire. Elle pouvait dire n’importe quoi, il s’en fichait complètement, il ne semblait même pas écouter ce qu’elle disait. Elle ne pouvait plus s’arrêter de pleurer, elle n’avait sans doute jamais autant pleuré de toute sa vie. Elle pleurait pour sa dignité qui venait de s’écrouler, son amour-propre à jamais disparu, et pour toute la douleur psychique et physique qu’elle éprouvait. Elle essayait d’imaginer qu’elle n’était pas là, qu’elle était dans un endroit chaleureux et apaisant, avec sa famille. Mais elle avait trop mal pour oser prétendre ne pas sentir la douleur que lui assénait Samaël à chaque coup de fouet.  Le fouet fut alors pendant un temps remplacé par les mains baladeuses du vampire qui vinrent lui caresser les fesses. La jeune femme frissonna et émit un petit gémissement de douleur. « Bien, maintenant j’attends de toi que tu me récites la première règle la plus cruciale dont je t’ai parlé le dit soir de ta venue, je te donne une dizaine de seconde pour t’en rappeler » Dix secondes ?! Neuf. Lexie ne s’en rappelait plus du tout. Huit. Elle ne pouvait pas se concentrer sur autre chose que la douleur de son corps entier. Sept. Vite, vite, rappelles-toi bordel ! Six. Elle le revoyait encore lui réciter ces maudites règles, mais le stress, la fatigue et la douleur l’empêchaient de s’en souvenir. Cinq. Elle l’entendait jouer avec le fouet, il la déconcentrait, elle n’arrivait pas à réfléchir convenablement. Quatre. Sa respiration devenait de plus en plus irrégulière et bruyante, elle essaya à nouveau de libérer ses poignets, mais elle se fatiguait pour rien.  Trois.Deux.Un. Lexie fut forcée de pencher la tête en arrière, étranglée par ce qui semblait être un collier. L’enfoiré ! Elle suffoquait en essayant de respirer, c’était peine perdue. Elle entendit Samaël rire, ce qui lui fit froid dans le dos. Comment pouvait-il trouver la situation drôle ? « Ooooh, je vois…Tu ne veux pas me répondre ? Tu penses que tu es dans une position où tu peux te permettre de ne pas faire attention à ce que je dis ? Très bien, tu l’auras voulu. » « NON, s’il v… » Un nouveau coup de fouet s’abattit sur elle, sur son épaule cette fois.  

Lexie arrêta de compter les coups à partir du dixième. Le fouet lui mordait la peau, la lui déchirait et chaque coup provoquait une souffrance terrible pour la jeune femme. Elle en était arrivée au point de souhaiter que Samaël la tue et même si ça l’attristait terriblement de penser cela, c’était la vérité. Elle ne se sentait pas capable d’endurer encore beaucoup de coups, elle avait réellement l’impression d’être arrivée au bout de ce qu’elle pouvait supporter. Elle saignait de partout, elle avait mal, les chaînes lui faisaient mal… Et elle, qu’avait-elle fait de si terrible pour mériter pareil châtiment ? Avait-elle tué quelqu’un ? Violé un enfant ? Avait-elle fait subir la même chose à quelqu’un d’autre ? Non, rien de tout cela. Elle avait juste osé dire ce qu’elle pensait, et elle avait refusé de se laisser faire. Elle ne méritait pas ça, elle ne méritait pas d’être aussi humiliée et torturée. Elle s’était excusée à maintes reprises, mais ça ne servait à rien. A quoi bon continuer de s’excuser pour une chose dont elle n’était même pas coupable si Samaël lui-même n’en avait que faire de ses excuses ?  

A nouveau, Samaël tira sur la chaîne attachée à son collier, coupant net la respiration de Lexie. « Dois-je me répéter à nouveau ? QUELLE EST LA PREMIERE REGLE DONT JE T’AI PARLE ? » Il la relâcha et un nouveau coup de fouet la frappa. Lexie ferma les yeux lorsqu’il lui hurla dessus, espérant perdre connaissance, mourir peut-être, et ne plus jamais avoir à attendre sa stupide voix. « …Je ne m’en rappelle plus… Qu’est-ce que ça change de toute façon… ? Vous allez me tuer… Vous n’attendez que ça… » Sa tête appuyée contre son bras, Lexie était prête à s’endormir. Elle était épuisée, et si, jusqu’à maintenant, le froid et la douleur l’avaient tenue éveillée, ce n’était plus le cas à présent. Elle n’avait plus la volonté de continuer à se battre, elle voulait juste arrêter de souffrir. « Je me suis sentie mal, p-pendant un instant… de vous avoir jugé si vite, mais… J’avais raison… Et, je retire ce que j’ai dit… » Lexie ferma les yeux un instant, et reprit sa respiration, les larmes coulant toujours sur ses joues rougies. « …Je ne suis pas désolée, j-je pensais tout…tout ce que j’ai dit sur vous… » Ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, elle risquait de l’énerver encore plus mais à quoi bon continuer de le supplier ? Il ne l’écoutait même pas, il n’avait aucune compassion pour elle. Et puis au moins, il ne pourrait pas lui reprocher de ne pas être sincère !

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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyDim 3 Nov - 12:18

«Frappe, si tu veux, mais tu ne trouveras pas de bois assez dur pour m'empêcher de t'écouter, car il est clair que tu as quelque chose à m'apprendre !»
PRIDE.
Quelle heure était-il ? Samaël n’en avait aucune idée. Il était toujours décalé, et le temps ne représentait rien pour lui. C’était juste une norme, inventée par les humains, ces vulgaires mortels, pour se convaincre qu’ils peuvent changer et qu’ils grandissent. Cependant, il ne suffit pas de grandir physiquement, on se doit de grandir psychologiquement, pour évoluer ! Même s’ils ont évolué dans les technologies, ils sont et resteront de purs idiots, des êtres inférieurs aux vampires. A travers les siècles qu’il avait parcourus, Samaël n’a vu aucun changement, ils inventent des légendes et des mythes pour se faire peur, mais ils n’arrivent pas à voir ce qui est juste sous leurs nez. Ils parlent de créatures monstrueuses, mais pourquoi osent-ils juger des êtres qu’ils ne connaissent même pas ? Tuant pour se nourrir ou s’amuser, certes cela ressemblait pratiquement aux actes des vampires et autres créatures de la nuit, mais leurs techniques étaient barbares et sans but précis. Un vampire tuait parce qu’il en avait besoin, c’était dans sa nature ! Vivre sans une goutte de sang était impossible. Tout cela pour en venir à Anastasia, le seul vrai amour ‘’ Réciproque ‘’ Que Samaël n’a jamais eu, lâchement assassinée par les humains, pensant qu’elle était une sorcière, ces êtres stupides et primaires donnaient la nausée à Samaël. La veille de son exécution, Samaël rendit visite à Anastasia dans sa cellule, étant à la cour royale, il n’avait pas trop de difficultés à pouvoir pénétrer les lieux et rencontrer qui bon lui semblait. Ce soir là, Samaël et Anastasia procréèrent dans la pénombre du cachot où elle y était enfermée, ce moment fût gravé dans la mémoire de Samaël et jamais il ne ressentit un tel bonheur que ce soir là. Ayant beau enchaîné les conquêtes, une par une, aucune d’elle n’était satisfaisante, Anastasia s’offrit à lui, comme aucune autre femme ne le fit ou ne pourrait le faire. « Promets-moi que tu rencontreras quelqu’un, et que ce quelqu’un te rendra heureux, promets-le moi, Samaël. » S’exclama Anastasia quelques heures avant son exécution, nue dans les bras de Samaël, ils venaient tout juste de clore leurs ébats amoureux. Samaël soupira, mais on se doit d’honorer la volonté d’un mort, surtout quand celui-ci est un être cher pour qui on serait prêt à se sacrifier. « Je te le promets, ô ma bien aimée, mais j’ai beau réfléchir, je ne vois pas qui pourrait combler le vide que tu laisseras derrière-toi. Fuyons Anastasia, fuyons loin d’ici, personne ne nous retrouvera, je te le jure. » « Hélas, ceci est ma destinée, je ne peux la changer, ne penses-tu aux conséquences que cela pourrait entraîner pour ta famille ? Détériorer l’honneur des Baudelaire, pour une simple domestique comme moi, es-tu devenu fou Samaël ? » Anastasia vint embrasser Samaël pour la dernière fois, avant que celui-ci ne quitte les lieux, songeur, et triste, il ne pouvait accepter qu’elle meurt, il ne pouvait comprendre que dès le lendemain matin, il serait seul, à tout jamais.

Et dès lors, Samaël changea et devint la personne qu’il est aujourd’hui. Mais se pourrait-il que la dite personne, qui pourrait redonnait l’envie de vivre à Samaël soit cette prénommée Lexie ? D’ailleurs, Samaël ne savait toujours pas quel était son nom de famille, et il se doutait qu’elle n’allait le lui dire si facilement, c’est pourquoi il chargea son plus fidèle domestique d’enquêter sur cette petite blondinette et d’emménager sur HeartKiller, dès qu’il aura de plus amples informations. En attendant, Samaël emprisonna Lexie dans une cellule du cachot pour lui apprendre les bonnes manières et lui raviver la mémoire. A coup de fouet, il lui demanda sans cesse qu’elle était la première règle de la demeure, c’était pourtant simple, l’appeler par Maître et non plus par son magnifique prénom, mais hélas, l’esprit inférieur de cette femelle était trop lent et surtout, son intellect trop faible pour garder en tête des informations primordiales à sa survie. Enchaînant les coups de fouets à un rythme fou, Lexie prit enfin la parole, et daigna s’exprimer ouvertement. Elle bavassa des mots incompréhensibles, étouffés par ses sanglots. Tout ce que Samaël comprit c’est qu’elle ne regrettait aucun mot de ce qu’elle a pu dire auparavant, et qu’elle en était fière même ! Comme quoi elle retirait ses excuses et patati et patata. Samaël fondu en larmes, ce n’était pas des larmes de tristesses, non, mais plutôt de rire ! Il explosa de rire, la main sur le ventre, ayant trop rit, il ne pouvait même plus s’arrêter, c’était à la fois si mignon et si stupide venant d’une personne dans une telle position. Certes, les excuses ne marchèrent pas, mais ce n’est pas une raison pour reprendre ses insultes et se conduire méchamment, car même s’il ne le montrait pas, Samaël allait s’arrêter bien assez tôt, Lexie n’en pouvait plus, et il le voyait bien, il voulait presque la relâcher et la porter lui-même jusqu’à sa chambre, où il lui ferait prendre une douche, l’habillerait et la borderait, tout en s’excusant, il avait presque eu de la peine pour elle, mais il fallait qu’elle ouvre sa grande gueule.

Samaël tira sur la chaîne du collier pour chuchoter à l’oreille de Lexie, étouffant son rire derrière une toux, il dit « Très bien, je vais te relâcher, mais si tu le permets, j’ai avec moi une lotion pour calmer tes ‘’ Maux ‘’ Je ne te demande pas ton consentement, car je te l’appliquerai que tu le veuilles ou non, penses donc que c’est pour mon propre plaisir pervers, je m’en contre fiche, dorénavant, si tu oses me répondre sans m’appeler Maître, je te promet, que dis-je, je le jure. Je te ferai connaître des supplices inimaginables. Oh non je ne te tuerai pas, cela serait trop gentil de ma part. Et puisque nous jouons à ce petit jeu qui consiste à retirer nos propos, je retire les miens, je ne veux plus ton bien, je veux mon propre plaisir. » Il finit sa phrase puis vint ouvrir le maillon de jonction qui retenait les chaînes et Lexie avec, celle-ci tomba au sol comme un vieux sac à patate. A l’aide de la dague, Samaël découpa les liens qui retenaient les poignets de Lexie aux chaînes et cruellement, il la tira par la chaîne du collier, comme une chienne, jusqu’au coin de la pièce où semblait y être logé un lit, Samaël s’assit dessus, et tira Lexie à nouveau vers lui, toujours par la chaîne. Un tube de lotion apaisante était posé également sur le lit. Il porta Lexie et la posa ventre sur ses genoux, comme un bébé que l’on voudrait changer. Il mit une noisette de cette lotion, qui je dois l’admettre est très efficace. Sur sa paume, et commença à l’étaler sur le fessier de la jeune femme, délicatement, pour ne pas empirer les choses. Il avait beau revendiquer le fait qu’il allait se comporter plus méchamment ces prochains jours, il ne pouvait s’empêcher de vouloir son bien et de la soigner. Il remit une noisette à nouveau sur sa paume puis vint l’étaler sur le dos et l’épaule de Lexie, toujours soigneusement, avec une légèrement folle. Il poussa Lexie au coin du lit pour lui permettre de se relever, laissant la lotion au sol, il rangea la pièce et scella le coffre avant de se diriger vers la porte des oubliettes, et avant de la refermer il se retourna et regarda Lexie qui était à nouveau recroquevillée sur elle-même « Je reviendrai te voir ce soir, tu n’auras rien à manger, et si tu veux sortir d’ici le plus rapidement possible, quand je franchirai le seuil de cette prison, je veux entendre un ‘’ Bonsoir, Maître ‘’ Me suis-je bien fait comprendre ? » Il tourna les talons et repartit, montant les escaliers, se dirigeant vers une sorte d’interrupteur, de plusieurs interrupteurs pour être précis, mais l’un d’eux était plus important que les autres, c’était celui qui activer la musique, que l’on pouvait entendre seulement dans le sous-sol, l’isolation en dehors était parfaite et  on ne pouvait rien entendre de ce qui pouvait se passer en bas d’en haut. La musique était là pour empêcher les prisonniers de dormir, elle était si forte que les vitres teintée de noir tremblaient sous l’écho. Samaël remonta dans sa chambre, pour se reposer, après avoir prit un  bain, il dormit, et attendit le soir.

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Lexie O. Thredson
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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
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✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyDim 3 Nov - 14:16

the worst torture is loneliness
SAMAEL&LEXIE





Ils pleuraient tous les deux à présent. C’était tellement ironique. Il pleurait de rire, et elle de tristesse et de douleur. Lexie le haïssait tellement, au point de souhaiter le voir mourir. Elle était certaine qu’elle serait heureuse, s’il venait à mourir, là maintenant. Si elle le pouvait, elle l’aurait tué elle-même. Il y avait tellement de cruauté et de méchanceté en lui, il ne méritait pas de vivre. Le vampire tira à nouveau sur la chaîne, une fois qu’il fut un peu calmé, et chuchota à l’oreille de Lexie : « Très bien, je vais te relâcher, mais si tu le permets, j’ai avec moi une lotion pour calmer tes ‘’ Maux ‘’ Je ne te demande pas ton consentement, car je te l’appliquerai que tu le veuilles ou non, penses donc que c’est pour mon propre plaisir pervers, je m’en contre fiche, dorénavant, si tu oses me répondre sans m’appeler Maître, je te promet, que dis-je, je le jure. Je te ferai connaître des supplices inimaginables. Oh non je ne te tuerai pas, cela serait trop gentil de ma part. Et puisque nous jouons à ce petit jeu qui consiste à retirer nos propos, je retire les miens, je ne veux plus ton bien, je veux mon propre plaisir. » Ses premiers mots rassurèrent la jeune femme et lui redonnèrent un peu d’espoir, mais ça ne suffit pas à combler toute la peur qu’elle ressentit ensuite. Elle entendait à sa voix qu’il était sincère, et qu’il n’hésiterait pas à mettre ses menaces à exécution. Lexie sanglota à l’entente de sa dernière phrase, venait-elle vraiment d’aggraver son cas en retirant ses excuses ? Qu’est-ce qui lui avait pris, enfin ?! C’était une sensation affreuse et destructrice que d’avoir l’impression qu’elle aurait pu éviter cette situation et que c’était en partie sa faute. Elle savait que c’était ce qu’il voulait, il voulait qu’elle se déteste plus qu’elle ne le détestait, mais elle ne voulait pas lui donner raison.

Samaël lâcha la chaîne et libéra Lexie, qui tomba mollement au sol, sans faire aucun effort pour tenir debout. Ses poignets étaient toujours liés ensemble, mais elle ne tenta pas de s’en défaire elle-même, elle était à peine consciente. Le vampire coupa ensuite les cordes qui liaient ses poignets et, sans lui laisser une minute de répit, il tira sur la chaine attachée à son collier pour l’obliger à avancer vers lui. Lexie gémit comme un petit animal blessé et se traîna presque à quatre pattes jusqu’à Samaël. Le vampire s’assit sur ce qui devait être un lit et porta Lexie sur ses genoux, la couchant sur le ventre. Elle ne résista pas, elle n’en avait pas la force ni l’énergie. Et d’une certaine manière, ses genoux étaient plus confortables que le sol glacial. Lexie le sentit appliquer la lotion sur ses fesses, puis sur son dos et ses épaules. Elle avait mal, mais elle se tut, ne voulant pas énerver Samaël encore plus. Quand il eut finit, le vampire la repoussa dans le coin du lit, comme si elle était une chose dégoûtante. Lexie baissa les yeux et ramena ses jambes contre sa poitrine, espérant cacher ce qui était encore à cacher. Samaël resta dans la pièce encore quelques minutes, le temps de tout ranger. Lexie n’osa pas lui parler, terrifiée par ce vampire cruel et sadique. C’était étrange et idiot à dire, mais elle en était arrivée à un point où « l’ancien » Samaël lui manquait. Elle préférait nettement quand il était « gentil » avec elle, quand il n’était pas ce monstre pervers et sanguinaire.

Son maître se dirigea vers la porte puis se tourna vers Lexie, en s’adressant une dernière fois à elle : « Je reviendrai te voir ce soir, tu n’auras rien à manger, et si tu veux sortir d’ici le plus rapidement possible, quand je franchirai le seuil de cette prison, je veux entendre un ‘’ Bonsoir, Maître ‘’ Me suis-je bien fait comprendre ? » Rien à manger pendant presque deux jours ?! Était-il seulement au courant qu’elle était une humaine, et que les humains ont besoin de manger trois fois par jour et de boire au moins un litre d’eau par jour ? Apparemment non ! Lexie n’osa pas le contredire cette fois encore, et se contenta d’hocher positivement la tête. Et puis il partit, et elle se retrouva seule. Les premières minutes furent très silencieuses, Lexie ne bougeait pas d’un pouce. Et puis d’un coup, la musique lui vrilla les tympans, faisant vibrer les murs et trembler le lit. Lexie eut pour réflexe de se couvrir les oreilles avec ses mains, mais au bout de dix minutes, ça devint difficile de rester dans cette position. Il n’y avait même pas de paroles à cette foutue chanson. C’était du classique, mais ça n’avait rien d’apaisant étant donné les décibels !
Dans un premier temps, Lexie essaya quand même de dormir, mais elle n’y parvint pas. Ce n’était pas uniquement la musique ; 1) Elle ne pouvait pas se coucher sur le dos, elle avait trop mal. 2) Elle était nue, ses cheveux étaient trempés, elle mourait de froid. 3) Le matelas était dur, et elle n’avait pas d’oreiller. 4) Ce n’est pas facile de s’endormir dans le sous-sol de la maison d’un vampire qui peut vous tuer à tout moment.

Ensuite, elle tenta de trouver quelque chose à faire pour passer le temps. Le hic ? Il n’y avait strictement RIEN à faire. Le sol était en béton, elle ne pouvait même pas compter les carrelages. Lexie essaya d’ouvrir la porte pour sortir, mais comme elle s’en était doutée, celle-ci était verrouillée. Après quoi la jeune femme se recoucha dans le lit, allongée sur le ventre. Elle avait l’impression d’être déjà là depuis des heures et des heures, mais elle n’avait aucun moyen de vérifier son impression ; pas d’horloge ni de montre. Lexie ferma les yeux et fit la seule chose qui lui apportait encore un peu de réconfort : Penser à sa famille.

« LEXIE ! » La fillette traîna des pieds jusqu’au salon, où était sa mère, visiblement furieuse. « Quoiiii ? » « Ne me dis pas « quoiii » alors que tu sais très bien ce qu’il y a ! Ce vase ne s’est pas cassé tout seul, Lexie. » La petite blonde baissa la tête et fit la moue. « Ce n’est pas moi, c’est Clay. » Melinda s’accroupit face à sa fille et prit ses petites mains entre les siennes. « Ne me mens pas, ma puce. » Lexie soupira et s’avoua vaincue. « Ok, c’était moi, mais j’ai pas fait exprès, j’te promets, je voulais juste montrer à Clay comment on joue au foot ! » Melinda Thredson ne put s’empêcher de rire et embrassa sa fille sur le front. « Je ne pense pas que tu saches très bien jouer au football, ma chérie. Ne réessaye plus, pas dans la maison d’accord ? » Lexie hocha positivement la tête et esquissa un sourire. « Je vais être punie ? » Melinda soupira à son tour et caressa les cheveux de la petite tête blonde. « Pas de dessert ce soir mon cœur, et tu iras au lit directement après le dîner. » Lexie croisa les bras et fronça les sourcils, mécontente. « Pourquoi ? C’est pas juste ! Je n’ai pas fait exprès de casser le vase, je te promets ! » « On ne discute pas ma puce, je sais que tu ne l’as pas fait exprès mais à l’avenir tu sauras que tu ne peux pas jouer au ballon à l’intérieur. C’est tout, il n’y a rien de mal, je t’aime toujours autant tu sais. »

Lexie rouvrit les yeux, et revint à la réalité. Elle n’était pas juste privée de dessert. Elle avait été torturée, et elle continuait de l’être avec cette musique de m****, et Samaël comptait l’affamer et l’assoiffer également. Sa mère lui manquait terriblement.

Lexie passa le reste de la journée à penser, à se ronger les ongles, et à tenter de trouver une position confortable sur le lit. Elle finit par penser que Samaël l’avait oubliée, et qu’il ne reviendrait pas. Il n’allait quand même pas la laisser moisir dans le sous-sol, si … ? Au moment où elle s’y attendait le moins, la musique s’arrêta. Lexie mit quelques secondes à réaliser qu’il n’y avait plus de bruits. La musique jouait toujours dans sa tête, elle avait l’impression de l’entendre encore. Elle se redressa, bien que toujours recroquevillée pour se réchauffer et cacher son corps nu, même si Samaël l’avait déjà vu. En une journée, son corps avait totalement changé. Sa peau était aussi pâle qu’une aspirine et couverte de bleus naissants et de plaies causées par le fouet, ses cheveux étaient emmêlés, et ses lèvres étaient devenues bleues-mauves à cause du froid. La porte s’ouvrit et Lexie tressaillit en voyant son bourreau. Terrifiée à l’idée de croiser son regard, elle baissa les yeux. « B-Bonsoir, m-maître » Sa voix était petite, faible et éraillée. Elle avait faim mais surtout très soif. Elle vit que Samaël avait apporté une couverture, et les yeux de Lexie se remplirent aussitôt de larmes. Ca signifiait qu’il voulait qu’elle reste encore dans le cachot. Non, non, elle ne voulait pas, il ne pouvait pas. « Je…J-Je vous en prie… maître… » Lexie osa regarder Samaël, ses grands yeux verts remplis de larmes dans les siens, bleu ciel.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyDim 3 Nov - 18:49

«Frappe, si tu veux, mais tu ne trouveras pas de bois assez dur pour m'empêcher de t'écouter, car il est clair que tu as quelque chose à m'apprendre !»
PRIDE.
Tu aimes contrôler. Tu aimes être le maître de ce jeu de charme et de séduction. Personne n'a le droit d'oser te dominer, te contrôler ou exiger de toi un aveu que tu ne penses même pas. Surtout pas eux. Eux que tu hais. Jamais tu ne te laisseras séduire par leur douceur, par leurs mots doux. Jamais tu ne leur donneras le droit de te séduire, de t'attraper dans leurs filets cruels et tissés de mensonges vénéneux. Hors de question. Tu es et resteras celui qui mène, celui qui joue, celui qui aime une nuit. Un point c'est tout. C’est ce que se répéter Samaël nuit et jour pour ne pas sombrer des les méandres de la stupidité humaine et se laisser berner par tout le strass et les paillettes autour de leur incrédibilité. Comme un discours d’avant-guerre que se répéter un soldat avant de fouler le champ de bataille. Car oui, c’était lui le maître de ces lieux ! Lui le grand manitou, avait total contrôle en son domaine et à l’extérieur, nul n’osait interférer dans ses affaires et ce n’était pas une petite humaine qui allait le faire. C’est pour cela que Samaël commit ces actes, qui pour une personne normale, pourraient sembler abjectes et lâches, mais pour un être vampirique, cela est tout à fait normal. Ils se doivent d’apprendre le respect à leurs esclaves et domestiques, quelle qu’en soit la raison.

Avant de sortir de la cellule où Lexie allait passait plusieurs heures à l’intérieur, sans manger, ni boire et encore moins dormir vu le vacarme que provoquait la musique, venant des amplificateurs que Samaël avait soigneusement disposé dans la pièce numéro 4 pour empêcher la blondasse de pouvoir fermer les yeux, ne serait-ce quelques minutes. Quittant cette cellule en donnant des directives nettes et précises à Lexie, à son retour, et dès lors, elle ne devait lui adresser la parole que par Maître, un oubli de sa part aurait des conséquences graves, dix fois pire que ce qui venait tout jus te de se passer. Pendant que Lexie souffrait le martyre en bas, au vu de ses innombrables blessures causées par les nombreux coups de fouet que Samaël lui porta au dos, mais aussi aux fesses, Samaël en profitant pour ressasser le passé, et se remémorer les instants les plus agréables de sa ‘’ Jeunesse ‘’ Vampirique. C’était quelqu’un d’épanoui, d’heureux et de sympathique, certes c’était un vampire qui aimait le sang et avait un côté plutôt cruel et sadique, et cela bien avant même de perdre Anastasia, et encore bien avant de la rencontrer ! Ce n’était pas pour autant le monstre qu’il est aujourd’hui, il était plutôt fleur bleue en fait, romantique ? Assez oui, il aimait jouer le jeu du grand brun aux yeux bleu qui séduisait n’importe qui. Du moins c’est ce qu’il laissait croire, comme décrit bien avant, sa véritable personnalité n’était connue que d’une seule personne. Le grand et l’unique Malzahar Swain Baudelaire, le dit grand-père de Samaël, que celui-ci vénérait tant, tel un dieu pour lui, chacun de ses mots étaient sacrés, seul lui connaissait le véritable visage de son petit-fils. Ce grand homme boitait hélas, une blessure vieille comme le monde, il marchait en s’aidant d’une canne, cette histoire étant trop longue à raconter, je laisserai ce dossier pour plus tard !

Sortant donc de la pièce où dorénavant Lexie passerait ses prochaines heures à l’intérieur, Samaël se dirigea directement vers l’immense jardin de sa demeure, il s’avança, effleurant les fleurs des bouts des doigts. Mais pourquoi ne brûle-t-il pas sous le soleil me diriez-vous, et bien tout simplement car ce matin là il pleuvait, une pluie fine qui faisait du bien aux plantes. Samaël leva la tête au ciel, les gouttelettes fraiches lui firent un bien fou, il profita de chaque goûte qui lui tombait dessus, apaisant son esprit, il ne pouvait s’empêcher de repenser à son maître, oui, à son maître, car Malzahar était bien plus qu’un grand-père aux yeux de Samaël, il était son idole, son mentor, une figure d’autorité que même son propre père n’arrivait pas à mettre en place au sein de la famille, il était prêt à obéir à chacun de ses ordres, s’il devait se couper un membre car son maître en avait décidé ainsi, il s’exécuterait, même en ne connaissant pas la raison. Une chose d’étrange se produisit ce matin-là, du sang coulait sur le visage de Samaël, son propre sang, il n’était pourtant pas blessé, se pourrait-il bien que…Hélas oui, pour la première fois de son existence, Samaël pleura, décemment, mais il pleura quand même, regrettant d’être venu ici, il aurait préféré rester en France, en compagnie de sa famille, et ne pas devoir endurer une telle solitude. C’était horrible comme il était si seul, il n’avait aucun ami, aucune personne sur qui compter, et cela était fort attristant. Samaël sécha du mieux qu’il pouvait sous cette pluie ses larmes et rentra à l’intérieur, il prit une douche, à approximativement 6 heure du matin. Six Heure quand même, il s’était passé un peu moins de 4 heures au sous-sol, où il tortura son esclave, 4 heures à la harceler physiquement et psychologiquement, c’était sans doute horrible. Après s’être douché, Samaël s’allongea dans son lit et rêvassa, pensant à ce qui se serait passé si jamais Anastasia n’était pas morte, si jamais il n’était pas venu sur cette foutue île de merde, si seulement il avait pu devenir chef plus rapidement et prendre les rennes de la famille.

Quelques heures plus tard, Samaël se réveilla, il était 21 heure, et il était temps de faire sortir Lexie et de la conduire dans sa chambre, il donna des instructions à Cristal pour qu’elle lui prépare de nouveaux habits et un bon repas. Bien-sûr, il ne pouvait pas trop remédier à son état psychologique, mais côté physique, son sang ferait l’affaire, mélangeant son sang avec le jus d’orange, celui-ci prit une couleur rouge grenat, pas trop dérangeante à la vue, elle n’y verra que du feu. Avant de descendre, Samaël prit avec lui une couverture bien chaude et très épaisse, rien que pour son bonheur, n’est-il pas généreux ce Samaël ? Haha. Il descendit tout les escaliers pour arriver aux interrupteurs qu’il désactiva. Oh, il avait aussi préparé un petit planning sur comment il allait s’y prendre. D’abord, tout dépendait de la réaction de Lexie, si quand il franchira le seuil de la porte, elle l’appelle par Maître, alors Samaël allait sans doute la prendre dans ses bras, et la faire montrer délicatement dans sa chambre, où il lui ferait prendre un bain, il la ferait manger de ses propres mains, l’habillerait et la mettrait au lit soigneusement. Si dans le cas contraire, elle s’obstinerait à voilà affirmer son caractère, il allait juste prolonger son séjour au cachot, et il remonterait en haut, pour encore une longue soirée et une longue journée.

Le voilà qu’il entra, le cliquetis de la serrure déverrouillant la porte réveilla Lexie, qui se leva immédiatement, Samaël portant la couverture entre ses mains il entendit, d’une voix cassée « Bonsoir maître »  Dieu merci ! Elle n’était pas stupide, cette petite était tout bonnement brillante ! Samaël sourit et s’approcha d’elle, celle-ci recula et dit « Je vous en prie…Maître »  Il arriva devant et l’entoura avec la couverture, la prenant dans ses bras, il la câlina pour la réchauffer, un « Sshhh »  Sortit de sa bouche, comme pour la rassurer. Il vint la porter tout le long du chemin jusqu’à sa chambre, où il lui fit prendre un bain lui-même, l’aidant à se laver, la pauvre pouvait à peine se mettre debout, il ressentait de la peine pour ce qu’il lui avait fait et pour la rassurer il s'exclama d'une voix douce « Lexie, je vais t'aider à prendre ton bain, tu es trop faible pour le faire toute seule, je ne te ferai pas de mal, je te le promets »  . Pendant qu’il l’habillait comme une poupée, il lui fit porter lui-même ses sous vêtements, ainsi qu’une nouvelle nuisette blanche dont les bouts étaient en dentelle, il remarqua des cicatrices horribles. Le remord l’étouffa, il devait faire quelque chose, mais quoi ? C’était plutôt mal placé après ce qu’il lui avait fait subir, mais pourtant, il se devait d’agir. Samaël se releva –étant assit pour être à la hauteur de Lexie et pouvoir l’habiller correctement. Et prit Lexie dans ses bras, il chuchota à son oreille « Je suis désolé. » Avant de venir la regarder droit dans les yeux et de l’embrasser. Elle ne semblait pas trop détester cela, peut-être par peur ou par envie, Samaël ne chercha pas à comprendre, tant qu’il pouvait l’embrasser, c’était suffisant. Et en même temps, il se dit que comme cela, il lui réchauffait  ses lèvres qui étaient devenues bleues haha. Puis vint l’heure du manger, il lui fit goûter à la soupe, cuillérée par cuillérée, jusqu’à ce qu’elle eut tout mangé, il l’aida à découper sa viande et à la lui faire manger, elle but le jus, le lait et beaucoup d’eau. Lexie se dirigea elle-même vers le lit, où elle s’y terra, pendant qu’elle s’y plaça, Samaël remarqua qu’elle tremblait. De peur ? De froid ? Qu’importe, Samaël la rejoignit, surprenant n’est-ce pas ? Après l’avoir battue presque à mort, il se comportait avec une telle gentillesse. Samaël la prit dans ses bras pendant qu’ils étaient au lit, collés l’un à l’autre, il la réchauffait, même si c’était assez ironique car un vampire ayant le sang froid, c’était un peu dur de réchauffer quelqu’un avec sa propre chaleur corporelle. Mais il y arriva et pour clore la soirée, il l’embrassa une deuxième. Ce baiser dura longtemps, et je ne peux dire, mais il semblait consenti, de toute façon, elle semblait terrorisée, et le repousser serait une erreur, il clôt le baiser et s’exclama « Lexie, je veux que demain tu me rapportes mon petit déjeuner au lit, Cristal le préparera, tu n'auras qu'à le porter jusqu'à ma chambre. » Il marqua une pause avant de lui souhaiter une bonne nuit, lui baisant le front une dernière fois «Bonne nuit boucle d'or.»

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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyDim 3 Nov - 20:48

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SAMAEL&LEXIE





Toute tremblante, Lexie se doutait qu’elle devait avoir l’air pathétique à présent. Elle avait voulu tenir tête à Samaël et elle avait été punie pour cela. Et quelle punition ! Elle était là, toute tremblante donc, nue, vulnérable et frigorifiée devant lui, l’appelant « maître » et le suppliant indirectement de la laisser sortir de ce sous-sol miteux. Si elle l’avait pu, elle aurait continué à se battre contre lui et à lui montrer qu’elle ne comptait pas se laisser faire, mais elle ne le pouvait tout simplement plus. Il lui avait fait trop de mal, trop de peine, elle se sentait brisée. L’appeler « maître » la dégoûtait, elle se sentait misérable et moins que rien mais, à présent, n’était-ce pas ce qu’elle était ? Le vampire sourit et s’approcha d’elle, provoquant un mouvement de recul chez Lexie. Elle le craignait plus que tout à présent et il lui était impossible de cacher sa peur comme elle s’était efforcée de le faire au début.  Son maître passa la couverture autour de son petit corps, et il prit son esclave dans ses bras. Lexie ne se débattit pas et se laissa faire lorsqu’il lui fit ce qui devait ressembler à un câlin. Même si sa peau était froide, Samaël réchauffa au moins un peu le cœur de Lexie. « Sshhh »  Était-il en train d’essayer de la rassurer ? Rien n’était moins sûr.

Samaël remonta les escaliers avec Lexie dans ses bras, qui se sentait un peu mal quant au fait qu’il la porte, justement. N’était-elle pas trop lourde ? Ce n’était pas elle qui allait s’en plaindre, marcher la faisait souffrir. Son maître franchit avec elle le seuil de sa chambre, et la demoiselle fut rassurée de voir qu’il ne l’emmenait pas dans une autre pièce effrayante. Il alla dans la salle de bain avec elle et, après avoir ôté la couverture, il déposa Lexie dans la baignoire remplie d’eau chaude et de mousse de savon. Elle sentit ses muscles se détendre un peu grâce à la chaleur de l’eau, mais elle se raidit aussitôt quand Samaël s’approcha avec un gant de toilette. Il n’allait pas la laver… Si ?! « Lexie, je vais t'aider à prendre ton bain, tu es trop faible pour le faire toute seule, je ne te ferai pas de mal, je te le promets » Il avait l’air sincère, mais ça ne suffisait pas pour que Lexie lui fasse enfin confiance. C’était de sa faute si elle était trop faible et qu’elle avait besoin de lui à présent, il avait tout calculé ! Samaël déposa un peu de gel douche sur le gant, puis commença à laver Lexie. Il commença par son cou encore marqué par le collier, puis ses épaules, son dos et ses bras. Il passa ensuite sur sa poitrine, avant de descendre vers son ventre. Il descendit  encore, et Lexie détourna le regard, gênée. Les gestes de Samaël étaient doux, la jeune femme voyait bien qu’il s’appliquait pour ne pas lui faire mal, et c’était touchant. Il aurait pu profiter d’elle, mais il ne l’avait pas fait même si, étant donné les regards pervers qu’il avait posés sur elle quelques heures plus tôt, il avait été tenté. Lexie se laissa donc faire en silence, attendant patiemment que Samaël ait finit. Quand ce fut fait, il l’aida à sortir de la baignoire, la sécha et l’habilla, avec des sous-vêtements et une nouvelle nuisette blanche, semblable à l’ancienne. Lexie frémit, se rappelant la façon dont son maître avait déchiré l’ancienne et arrachés ses sous-vêtements. Son maître la prit à nouveau dans ses bras, la serrant tendrement contre lui dans une étreinte protectrice. Lexie fut touchée par ce geste de sa part mais ne partagea pas ce câlin. D’abord parce qu’elle avait trop peur qu’il ne l’engueule, et ensuite parce qu’elle lui en voulait encore beaucoup.

« Je suis désolé. » chuchota-t-il à son oreille. Arg, comment pouvait-elle encore lui en vouloir quand il la regardait ainsi et s’excusait avec sa voix mielleuse ? Lexie le regarda sans rien dire et les lèvres de son maître vinrent se poser contre les siennes, dans un doux baiser. Ce n’était pas la première fois qu’il l’embrassait, mais c’était la première fois qu’il le faisait depuis qu’il avait fait d’elle son esclave. Lexie se laissa faire jusqu’à ce que Samaël mette un terme au baiser. Elle ne savait pas sur quel pied danser avec lui, elle ne saisissait pas pourquoi il agissait si différemment avec elle. Il avait ris en la voyant souffrir, et il avait dit qu’à présent il ne chercherait plus son bien, mais uniquement son plaisir personnel. Et pourtant, ses actes ne correspondaient pas à ce qu’il avait dit. Il était gentil, doux, attentionné même. Lexie ne voulait plus jamais revoir le monstre du cachot. Samaël l’aida à marcher jusqu’à la table, où ils s’assirent l’un à côté de l’autre. Lexie avait mal lorsqu’elle s’asseyait, à cause des coups de fouet, mais elle fit semblant de rien, elle ne voulait pas sembler capricieuse. Lexie se réjouit, sans trop le montrer, en voyant la nourriture posée sur un plateau, ainsi que des boissons. Elle avait tellement soif et faim ! Elle s’apprêtait à prendre sa cuillère, mais Samaël l’arrêta et la prit à sa place. Lexie le regarda un peu troublée, puis comprit qu’il comptait lui donner à manger. Elle avait l’impression d’avoir à nouveau deux ans. Elle ne savait pas si c’était une bonne chose ou pas que Samaël la considère un peu comme sa poupée. C’était déplaisant de ne rien pouvoir faire d’elle-même, mais elle savait que ça partait d’une bonne intention de sa part. Au bout de quelques cuillérées, Lexie murmura : « Vous n’êtes pas obligé de faire ça, je peux me débrouiller toute seule… » Ne voulant pas qu’il le prenne mal, elle ajouta : « M-Mais merci, maître, c’est… C’est gentil »  Samaël continua quand même à lui donner à manger et, une fois qu’elle eut finit, il la laissa boire d’elle-même. Elle but un grand verre d’eau, du lait et enfin un verre de jus d’orange. Il avait un goût un peu bizarre mais elle n’y prêta pas attention plus que ça.

Quand elle eut terminé, Lexie se leva toute seule et alla jusqu’au lit, épuisée. Elle tremblait, mais surtout de froid. Elle avait encore peur, mais moins qu’avant. Samaël éteignit la lumière, et vint rejoindre son esclave sous les draps après s’être déshabillé. Le cœur de Lexie se mit à battre plus vite à cause de l’adrénaline, ça ne la rassurait pas vraiment qu’il dorme avec elle. Le vampire passa ses bras autour de son esclave, la gardant blottie contre lui. Lexie n’osait pas trop bouger, et ne savait pas où mettre ses bras, elle se contenta donc de les laisser contre elle, craignant de ne toucher Samaël. Celui-ci l’embrassa d’ailleurs à nouveau, mais en allant un cran plus loin cette fois-ci, puisque sa langue entra en contact avec la sienne. Lexie hésita mais finit par répondre à son baiser. Elle avait peur qu’il soit vexé si elle ne l’embrasse pas en retour, et qu’il la punisse encore une fois. Embrasser Samaël n’était pas désagréable, c’était même plutôt plaisant, mais Lexie ne comptait pas l’avouer de sitôt. Elle pensait toujours à Alexandre, et aussi à Caleb. Elle ne savait plus où donner de la tête, ni où ce rectangle amoureux allait l’amener. « Lexie, je veux que demain tu me rapportes mon petit déjeuner au lit, Cristal le préparera, tu n'auras qu'à le porter jusqu'à ma chambre. »  Lexie se mordilla la lèvre inférieure et demanda, hésitante : « Je pensais que les vampires ne mangeaient pas de nourriture humaine… ? »  C’était plus de la curiosité qu’autre chose, elle ne comprenait pas trop pourquoi est-ce qu’il voulait un petit-déjeuner alors qu’il ne buvait que du sang. «  Contentes-toi de m'obéir s'il te plait »  Lexie hocha positivement la tête et baissa les yeux. « O-Oui, maître, désolée… »  Samaël garda Lexie contre lui et celle-ci ferma les yeux, plus fatiguée que jamais.  « Bonne nuit, boucle d’or. »



Lexie se réveilla le lendemain matin, seule. Samaël n’était plus à ses côtés, mais elle avait la sensation de pouvoir encore sentir ses bras autour d’elle. Bizarrement, elle n’avait plus mal, nulle part. C’était comme si tout ça n’avait été qu’un horrible cauchemar. Lexie se leva et alla jusqu’à la salle de bain pour s’examiner dans le miroir. Les plaies dans sur son corps avaient entièrement cicatrisés, et elle n’avait pas l’ombre d’un bleu sur elle. Comment était-ce possible ? Était-ce vraiment sa lotion qui avait agis si efficacement, en une telle vitesse ?

La jeune femme ouvrit la garde-robe et choisit de porter un jeans et un tee-shirt à longue manche, histoire de cacher encore plus le tatouage. Elle remarqua également que sa tenue d’hôtesse de l’air pendait sur un cintre, lavée et recousue. Pourquoi Samaël l’avait-il gardé ? N’était-il pas au courant qu’elle n’était plus hôtesse de l’air, mais bien son esclave ? Quoi qu’il en soit, Lexie referma l’armoire et s’habilla rapidement, ne voulant pas être en retard. Elle se coiffa et se maquilla, puis appliqua à nouveau du fond de teint sur son poignet. Une fois prête, Lexie sortit de la chambre et descendit les escaliers jusqu’à la cuisine, où elle y trouva Cristal. « …Salut. » Ok, c’était plutôt nul comme approche, mais Lexie ne savait pas ce que Samaël lui avait dit à son propos, et elle se sentait honteuse. « Bonjour Miss Lexie, vous allez bien ? »  Lexie esquissa un sourire. « Ca va. On pourrait peut-être se tutoyer, je suppose qu’on va se croiser encore souvent alors…  »  « Avec plaisir, Lexie. Et… Fais ce qu’il te dit. Il n’est pas si méchant tu sais, dans le fond. Je sais que ça n’excuse pas tout, mais il n’a pas eu une vie facile lui non plus, et parfois il a du mal à contrôler sa rage. S’il ne tenait pas un minimum à toi, tu ne serais plus là pour en discuter aujourd’hui Lexie. Penses-y s’il te plait. »  Lexie fut troublée par les paroles de Cristal, tant sur le fond que sur la forme. Pourquoi prenait-elle sa défense ? Elle avait du mal à croire qu’il pouvait tenir ne serait-ce qu’un peu à elle. Il jouait avec elle comme si elle était une poupée de chiffon qu’il pouvait prendre dans ses bras et jeter quand il n’en voulait plus. Ce n’était pas de l’attachement. Lexie força un sourire et répondit simplement : « J’y penserai. » Elle prit le plateau et monta prudemment les escaliers. Le repas de Samaël n’avait rien d’appétissant ; un verre de sang  - de qui ???- , un morceau de viande crue, et quelques tranche de pains grillées. Lexie avait la nausée rien qu’à l’imaginer boire ce verre.

Arrivée devant sa chambre, Lexie ouvrit la porte et lâcha aussitôt le plateau qui s’écroula au sol dans un fracas. « Oh my god » Samaël était dans le lit avec Naëlle et ils… Ils… Erk, elle ne pouvait même pas mettre de mots sur ça. Lexie referma la porte immédiatement, et monta jusqu’à sa chambre à la quatrième vitesse. Elle était littéralement choquée parce qu’elle venait de voir. Et blessée, aussi. Il l’avait embrassée à deux reprises la veille, il l’avait fait prendre son bain, ils avaient dormi ensemble et lui, il était parti en pleine nuit pour aller coucher avec cette… Cette poufiasse ! Elle était en colère contre lui, mais aussi contre elle-même. Elle avait été stupide de penser ne serait-ce qu’une seconde qu’il ait pu être sincère avec elle, il était égoïste, il ne pensait qu’à lui. Elle le détestait. Encore.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Samaël D. Baudelaire

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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
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✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans ma demeure si prestigieuse ♥
✤ EMPLOI/LOISIRS : Et bien je trafique dans tout pour être franc.
✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyLun 4 Nov - 18:04

«Frappe, si tu veux, mais tu ne trouveras pas de bois assez dur pour m'empêcher de t'écouter, car il est clair que tu as quelque chose à m'apprendre !»
PRIDE.
Des gouttes, des gouttes de sang, des gouttes de sang qui coulent sous les crocs de Samaël alors âgé de 8 ans. Le sang de sa première victime. A genoux, Samaël en pleure, des larmes de sang s’entremêlent à celui de la pauvre proie, il implora le pardon de son père, comme si il avait commit un crime…Enfin, c’était le cas, mais c’était voulu ! Artemis emmena son fils à chasse, pour lui apprendre les rudiments et qu’il soit un jour, l’un des plus féroces vampires de sa génération. « Père, pardon, père je suis désolé, je n’ai aucunement voulu sa mort, c’était juste…Inné. » Bafouilla Samaël en contemplant son œuvre, le corps d’une jeune femme déchiqueté, la tête mutilée et les boyaux qui pendouillaient. Son père était fier, le dos droit, il caressa la tête de son jeune prodige. Il tourna les talons et laissa Samaël seul, dans la forêt qui faisait parti de l’immense domaine des Baudelaires. Une chasse à l’homme fut organisée et Artemis s’empressa d’y inscrire son fils, même s’il devait le traumatiser à jamais. C’était certes un vampire, mais il n’était qu’un enfant, innocent qui plus est ! Il ne connaissait rien au monde vampirique, pour lui, tout le monde était pareil. Même les esclaves qui travaillaient pour sa famille, il les considérait comme étant égaux, il les traiter avec respect, comme s’ils étaient des gens nobles comme lui. Cela contraste à merveille avec le monstre qu’il était destiné à devenir, le Bourreau aux Chaînes ne serait en faite qu’un vampire au cœur tendre, qui volerait les riches pour donner aux pauvres ? Sans doute ! Cette créature qui a torturé tant de monde et qui continue toujours de torturer la pauvre Lexie, serait un éternel gamin qui verrait la vie en rose ? Sûrement.

Lexie, cette petite jeune femme aux cheveux d’or qui retenait tellement l’attention de Samaël, il fit d’elle son esclave en un rien de temps, elle lui appartenait, corps et âme, il dictait chacun de ses actes et s’il voulait, il pourrait dicter chacune de ses pensées, mais pour pimenter un peu son quotidien il la laisse faire ce qu’elle souhaite, mais attention à ne pas dépasser les limites. Aussitôt dit, aussitôt fait, Lexie franchit les bornes et alla même plus loin que ce que Samaël aurait pu imaginer. Jamais un esclave ne lui autant de respect, c’était inimaginable avant, qu’un domestique ose parler ainsi avec son maître. Mais maintenant, les mœurs semblent avoir changé, du tout au tout, s’il ne tenait pas à cette blondinette, il lui aurait tranché le cou et l’aurait saigné à blanc, mais hélas, son odeur et son sang comblaient le vide qu’avait laissé sa défunte bien-aimée, jusqu’au point qu’il l’oublia entièrement. Mais en bon maître qu’il est, il dû lui apprendre les bonnes manières, à coup de fouet, il lui fit comprendre qu’elle n’est rien et que sa vie ne tient qu’à un fil. Elle semblait avoir comprit la leçon, après tout, si ce n’était pas le cas, Samaël se ferait une joie de lui faire passer des cours de soutient ! Quoi qu’il en soit, après l’avoir détachée, Samaël s’occupa de tout pour elle, il l’aider à prendre son bain, s’habiller, se nourrir, et il se rabaissa même à s’excuser et à coucher dans le même lit qu’elle. C’était un moment plutôt spécial, il n’avait pas l’habitude de faire de telles choses avec n’importe qui, et surtout pas une esclave, mais il admettait que c’était très agréable de l’avoir entre ses bras, la protégeant de tout et de rien. Oh, elle ne craignait pas grand-chose, le plus grand danger qui la guettait, était dans son lit, Samaël lui-même, représentait le plus grand risque pour Lexie, il est quelqu’un d’incontrôlable, de manipulateur, de calculateur, cruel et sadique. Cela se voyait aux sourires qu’il arborait quand il torturait le corps nu et sans défense de Lexie, bien sûr, la torturer n’était pas la seule idée qu’il lui traversait l’esprit, il voulait l’aimer, partager avec elle un moment torride, qu’elle et lui n’oublieront jamais. Il savait que ça allait arriver, tôt ou tard, il ne voulait pas forcer les choses. Surtout qu’il y avait quelqu’un d’autre pour combler ses pulsions sexuelles. Naëlle, sa fidèle succube qu’il sauva lorsqu’un sale dégénéré voulut la violer, il la laissa pour morte, Samaël n’eut d’autres choix que de la transformer, sa beauté ne pouvait se perdre si facilement. Car avouons-le, entre Naëlle et Lexie, Naëlle au niveau du physique, la surpassait les yeux fermés. Mais l’extérieur importait, Lexie n’était si vilaine non plus, mais sa beauté était angélique et il ne voulait pas la pervertir, du moins, pour l’instant !

Il passa donc une partie de la nuit avec Lexie, jusqu’à ce que Naëlle vienne le réveiller, demandant une nouvelle à être ‘’ Satisfaite ‘’ Et pour ne pas avoir à violer l’innocente Lexie, Samaël passa le reste de la nuit à copuler avec Naëlle, ils copulèrent plus d’une fois. C’est qu’elle en demandait toujours plus cette coquine ! Le jour se leva et ils étaient toujours l’un collé à l’autre, dans des ébats amoureux toujours plus sauvages à chaque fois. Quand soudain, Samaël stoppa les ‘’ Va et vient ‘’ Quand il entendit un bruit derrière lui, comme si quelque chose s’était brisée. Samaël se retourna immédiatement et vit un plateau de nourriture au sol. Il comprit rapidement que Lexie était venue lui apporter le petit déjeuner. Et merde, se dit-il avant de se lever pour s’habiller, il ordonna très vite à Naëlle de partir dans sa chambre et de ne pas se montrer avant un long moment. Cette dernière s’exécuta très vite, de peur d’attirer les foudres de son maître et de subir le même sort que Lexie avait subit la nuit dernière. Samaël essaya tant bien que mal de sortir de la chambre sans salir ses chaussures. Il ne se dirigea pas immédiatement vers la chambre de Lexie, il descendit au jardin pour contempler la beauté de mère nature. Il faisait un temps de chien. Vraiment. Le genre de passe météorologique où le ciel est gris, terne et moribond ; les nuages y glissent, gonflés de pluie et de rage mêlés, et parfois émettent un grondement qui ricoche contre les aspérités du paysage. Parfois, ils crèvent, et leurs entrailles liquident inondent ceux qu’ils surplombent, noyant la terre, frappant les échines de dards glacés, et glissaient le long des vitres fermées. Pire encore, lors de telles déchéances du soleil, un vent violent souffle, arrachant les sacs et retournant les parapluies. C’était donc l’une de ces journées qu’il qualifiait bien volontiers de « merdiques » puisque aussi fou et avide de solitude puisse-t-il être, il était si exaspéré d’une telle scène. Il était réduit à fixer impuissamment les carreaux comme une mouche à l’intérieur d’un verre. Tant de murs, tant de cloisons ! Il en suffoquait presque. Et ces domestiques qui n’en finissait pas de croiser, ils étaient bien trop nombreux, trop bruyants et surtout, trop joyeux, il voulait qu’ils partagent sa peine, et surtout sa fureur. Maintenant que Lexie était installée, pourquoi les gardait-il ici ? Il n’avait qu’à s’en débarrasser, sauf bien sûr Cristal, l’avoir ici le réconforter, avoir quelqu’un qu’il connaissait comme sa poche sous son toit le rassurer, ce monstrueux vampire au cœur de miel se sentait en sécurité en compagnie de Cristal, n’est-ce pas ridicule ?

La chauve-souris soupira, plongeant ses mains dans ses poches, il se retourna, contemplant le couloir désertique, il daigna enfin à montrer et aller voir Lexie. Dans la tête de Samaël c’était simple, il n’allait pas lui demander ce qu’elle a vu ou ce qu’elle n’a pas vu, c’était évident, elle devait être choquée par cela, perturbée, et peut être même en colère. Vu ce qu’il s’est passé hier, il lui montra énormément d’affection et elle vit dans les bras d’une autre, c’était comme la trahir une nouvelle fois. Il franchit le seuil de la chambre de Lexie, la porte à nouveau réparée, il scruta la blondinette de long en large, tout en ajustant sa cravate. Il se montra froid, et ferme en prononçant ces quelques mots « Bonjour Lexie, je suis navré de ce que tu as pu voir il y a quelques minutes, mais tu as quand même mit la pagaille dans ma propre chambre, va et nettoies tes saletés puis prépares moi un nouveau petit déjeuner, je serai dans la salle à manger, à t’attendre, tu as une quinzaine de minutes. » Avant de partir, il se rapprocha d’elle, tenant férocement le poignet de la demoiselle, il le leva en l’air. Il serrait tellement fort qu’il aurait pu lui casser le bras. « Si une nouvelle fois tu masques le tatouage, je te promets que je te couperai le bras et que je suspendrai au-dessus de ton lit. Me suis-je bien fait comprendre ? » Il se retourna et accompagna Lexie jusqu’à sa chambre, elle entra, puis il ferma la porte avant de descendre à la salle à manger où il croisa la douce Cristal. Celle-ci se leva pour saluer son maître, d’abord de la manière standard, un simple ‘’ Bonjour Maître ‘’ Puis elle s’empressa de lui sauter dessus, le câlinant comme elle avait l’habitude de le faire il y a une treizaine d’année. Ces moments étaient magiques, ils étaient tellement complices qu’on pourrait presque croire qu’ils sont ensemble, or, Samaël ne voit en elle qu’une petite sœur, et pour Cristal, nul ne le sait, Samaël se refuse à lire dans ses pensées, cela ne se fait pas, entre gens de la même famille. Il l’avait élevé et il la considérait comme une Baudelaire à part entière. « Alors, comment s’est passé votre première nuit ensemble ? » Dit-elle en ricanant, tout en regardant Samaël droit dans les yeux. Samaël esquissa un sourire, avant de prendre un air sérieux « Je devrais te faire décapiter pour oser me parler de la sorte. » Cristal continua son petit jeu de taquineries, toujours en riant, presque aux larmes, comme une petite enfant « Oh, mais tu sais, même pour un vieillard comme toi tout rabougri, prendre du plaisir de temps en temps, ça ne fait pas de mal ! » Il rétorqua, du tac au tac « Pour cela j’ai Naëlle tu sais ? » Ce à quoi elle répondit « Oui, mais, Naëlle c’est autre chose, elle n’est qu’un bouche trou non ? Je sais bien que tu tiens plus à Lexie, que tu ne tiens à Naëlle, rien qu’à la façon dont tu la regardes, serais-tu tombé amoureux ? » Il fronça les sourcils, avant de savoir sur une chaise « Fermes-la. Et débarrasses la table, elle ne veut pas le faire toute seule. » « Ta chiantise ne changera pas ! Tu resteras l’éternel rabat-joie que tu es ! » Sur ces mots, Cristal s’exécuta et Samaël resta là, à attendre que les quinze minutes passent.*

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et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptySam 16 Nov - 18:48

the worst torture is loneliness
SAMAEL&LEXIE





Voir Samaël au lit avec Naëlle avait énormément blessé Lexie. C’était une fois de plus la preuve qu’il n’avait aucun respect pour elle, et qu’elle ne représentait rien à ses yeux. Il la traitait comme un jouet contre lequel il pouvait se défouler, et dont il pouvait prendre soin quand ça lui chantait. Oui, Lexie avait été blessée, dans son égo mais aussi son cœur. Depuis que Samaël l’avait enlevée, Lexie se sentait terriblement seule, et sans espoir. Or, la veille, quand il lui avait demandé pardon, l’avait embrassée, et l’avait gardée contre lui pour dormir, Lexie avait pensé que, peut-être, les choses allaient s’améliorer, et que son maître se souciait d’elle malgré tout. Ce n’était pas la première fois qu’elle espérait trop de la part de Samaël, elle allait bien finir par retenir la leçon. Elle ne pouvait pas lui faire confiance.

Ce fut donc une Lexie bouleversée et furieuse qui retourna à sa chambre, le cœur en miette et le cerveau en ébullition. Quelle attitude devait-elle adopter envers son maître à présent ? Elle ne se sentait pas capable d’agir comme si rien ne s’était passé, parce qu’il s’était passé quelque chose et elle ne pouvait pas effacer ces affreuses images de sa tête. Elle était écœurée, et tellement en colère de s’être faite avoir par ce… Ce gigolo de vampire ! Lexie fit les cents pas, stressée et énervée à la fois. Samaël allait-il la punir ? Ce serait tellement injuste. Tout était de sa faute. Il lui avait ordonné de venir lui apporter son petit-déjeuner à 08h00, il savait qu’elle allait venir. Et s’il l’avait fait exprès ? Ca n’aurait rien eut d’étonnant, tordu comme il était ! Lexie lui en voulait, et elle se sentait d’autant plus ridicule de se sentir mal à cause de cela. Il fallait supposer que, pour son maître, les baisers étaient l’équivalent d’une tape sur l’épaule,  ou d’un high five. Maintenant, plus question de se laisser embrasser !

Perdue dans ses pensées, Lexie n’entendit pas Samaël arriver. Elle se tourna vers la porte et le vit au seuil de la chambre, en train de la dévisager comme si elle était une extraterrestre. La jeune femme se retint de soupirer en le voyant ajuster sa cravate. Pour elle, ça ne servait plus à rien qu’il fasse tant d’efforts vestimentaires, il était un moins que rien, et ce n’était pas son style vestimentaire qui changerait ça. « Bonjour Lexie, je suis navré de ce que tu as pu voir il y a quelques minutes, mais tu as quand même mit la pagaille dans ma propre chambre, va et nettoies tes saletés puis prépares moi un nouveau petit déjeuner, je serai dans la salle à manger, à t’attendre, tu as une quinzaine de minutes. » Son ton était froid et ferme. Lexie croyait halluciner. Elle avait l’impression qu’il essayait de la faire culpabiliser, alors qu’elle n’avait rien fait de mal. Qu’avait-il espéré ? Qu’elle pose délicatement son petit-déjeuner sur le bord du lit pendant qu’il baisait cette traînée ?! La jeune femme lui lança un regard noir et répondit : « Vos désirs sont des ordres, maître » Ces mots, et surtout le dernier, sonnaient comme une insulte dans la bouche de Lexie. C’était évidemment sarcastique. Elle n’en avait que faire de ses désirs, elle lui obéissait uniquement par instinct de survie.

Samaël s’approcha dangereusement de son esclave qui commença aussitôt à avoir peur. Il attrapa son poignet violemment et le leva en l’air, le serrant horriblement fort. Lexie gémit de douleur et sentit les larmes arriver dans ses prunelles. « Vous me faites mal ! » « Si une nouvelle fois tu masques le tatouage, je te promets que je te couperai le bras et que je suspendrai au-dessus de ton lit. Me suis-je bien fait comprendre ? » Au vu de ce qu’il s’était passé deux jours plus tôt, Lexie savait qu’il était tout à fait capable de mettre ses menaces à exécution, aussi folles soient-elles. « O-Oui, s’il vous plait, lâchez-moi… » Il libéra enfin son bras, et Lexie massa aussitôt son poignet rougi, machinalement. Elle allait sûrement avoir un bleu maintenant par sa faute.

Son maître l’accompagna jusqu’à sa chambre, une attention que Lexie ne comprit pas trop. Elle savait, malheureusement, où était sa chambre, elle n’avait pas besoin de lui pour la lui montrer. Voulait-il vraiment vérifier qu’elle allait bien lui obéir ? C’était stupide. Elle ne fit néanmoins aucun commentaire. Samaël la fit entrer puis ferma la porte et partit sans un mot. Lexie jeta un coup d’œil au lit défait dans lequel Naëlle et son maître avait… Erk, elle ne voulait plus revoir ces images. La jeune femme grimaça puis remarqua qu’il n’y avait rien avec quoi elle pouvait nettoyer. Lexie hésitait. Devait-elle descendre pour demander où  se trouvaient les produits de nettoyage, ou chercher par elle-même ?  Non, la maison était immense, ça lui prendrait des heures ! Enjambant le plateau renversé, Lexie sortit de la chambre et descendit discrètement les escaliers. Arrivée en bas, elle reconnut les voix de Cristal et Samaël et, curieuse, elle s’arrêta pour écouter. « Pour cela j’ai Naëlle tu sais ? » « Oui, mais, Naëlle c’est autre chose, elle n’est qu’un bouche trou non ? Je sais bien que tu tiens plus à Lexie, que tu ne tiens à Naëlle, rien qu’à la façon dont tu la regardes, serais-tu tombé amoureux ? » Cristal était-elle folle ? Généralement, on ne torture pas les gens auxquels on tient ! Samaël avait une façon bien à lui de montrer qu’il tenait à elle dans ce cas. Cristal se faisait des films, et à force de vivre avec Samaël, elle avait sûrement finit par raisonner de façon aussi tordue et insensée que lui. Son maître amoureux d’elle ?! Lexie avait plutôt l’impression qu’il la détestait et qu’il donnait  tout ce qu’il pouvait pour faire de sa vie un enfer. Il ne connaissait rien à l’amour. «  Fermes-la. Et débarrasses la table, elle ne va pas le faire toute seule. » « Ta chiantise ne changera pas ! Tu resteras l’éternel rabat-joie que tu es ! » La conversation étant terminée, Lexie s’écarta du mur contre lequel elle était restée, et entra dans la pièce, un peu gênée, et apeurée aussi. « Euhm, je ne sais pas où sont les produits pour nettoyer… » Lexie n’était pas trop certaine de la manière dont elle devait tourner sa phrase, elle ne savait pas s’il était préférable de s’adresser à Samaël ou bien à Cristal. Dans le doute, elle n’avait nommé personne. « Suis-moi, je vais te montrer » répondit gentiment Cristal. Lexie lui adressa un petit sourire reconnaissant, et la suivit. Cristal ouvrit un placard et en sortit diverses produits et « outils » de nettoyages. Lexie les prit, remercia Cristal et remonta jusqu’à la chambre de Samaël.

La jeune esclave commença par ramasser les débris de verre, ainsi que la viande qu’elle jeta dans un sac plastique, avant de nettoyer le sol. Elle fit son possible pour enlever le sang qui avait séché et pour rendre le sol aussi propre que possible. Elle était littéralement terrifiée à l’idée d’être torturée à nouveau, elle s’appliquait donc à sa tâche. Sa bonne volonté ne suffit malheureusement pas à chasser ses idées noires. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle était rabaissée à ça. Elle faisait des efforts, elle essayait d’être plus courtoise et moins agressive, et en retour elle était traitée comme de la merde. Samaël l’avait quittée en pleine nuit pour aller coucher avec Naëlle quelques pièces plus loin. Pour qui se prenait-il ?! Les larmes coulaient sur les joues de Lexie, qui s’empêchait de sangloter, ne voulant pas que Samaël l’entende pleurer. La jeune femme essuya ses larmes et prit plusieurs inspirations avant d’expirer, essayant de se calmer. Elle ferma les yeux un instant et pensa à autre chose que sa situation actuelle, afin d’arrêter de pleurer. Ca fonctionna , à son plus grand soulagement. Elle ne voulait absolument pas que Samaël sache qu’elle avait pleuré,   c’était idiot mais elle ne voulait pas qu’il gagne.

Quand elle eut finit, Lexie se releva et jeta un coup d’œil à l’intérieur de la pièce. Elle avait bien envie de fouiner un peu. C’était mal, mais qui s’en souciait ? Ce n’était pas Samaël qui allait lui faire une leçon d’éthique. Lexie ferma doucement la porte, puis ouvrit le premier tiroir qu’elle trouva. Il y avait plusieurs objets, mais surtout beaucoup de lettres. Le papier était jaunit et l’encre effacée par endroit, elles devaient sans doute être très vieilles. Pourquoi Samaël gardait-il ces vieux papiers ? Lexie fronça légèrement les sourcils et prit une des lettres. Maladroite, elle n’avait pas remarqué qu’un collier s’était enroulé entre les plis du papier et lorsqu’elle se saisit de la lettre, le bijou s’écrasa au sol. Les perles se mirent à courir à travers la pièce, au grand malheur de Lexie. Qu’avait-elle fait ?! La jeune femme pâlit et ne bougea pas pendant de longs instants. Elle venait de casser un collier que Samaël semblait avoir gardé depuis des siècles. S’il n’avait pas été important, il ne l’aurait pas gardé. Donc, elle venait de casser un bijou de grande valeur. La respiration de Lexie s’accéléra et devint irrégulière, elle avait envie de pleurer et d’hurler. Samaël allait la tuer. Ne sachant pas ce qu’elle pouvait faire d’autre pour arranger les choses, Lexie rangea la lettre dans le tiroir qu’elle referma aussitôt. Elle voulut ramasser les perles, mais elle entendit des pas dans le couloir, ce qui l’arrêta net. Elle allait mourir.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Samaël D. Baudelaire

✤ LETTRES A LA POSTE : 139
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
✤ AGE : 27
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans ma demeure si prestigieuse ♥
✤ EMPLOI/LOISIRS : Et bien je trafique dans tout pour être franc.
✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: Re: The worst torture is loneliness. Sexie ♥   The worst torture is loneliness. Sexie ♥ EmptyJeu 5 Déc - 10:57

«Frappe, si tu veux, mais tu ne trouveras pas de bois assez dur pour m'empêcher de t'écouter, car il est clair que tu as quelque chose à m'apprendre !»
PRIDE.
L'ombre avance, nonchalante, elle connait les lieux, elle est déjà passée par ici, a effleuré ce bois et humé ces effluves embuées. Elle se trace un chemin à travers l'amas de branches et de feuillages, glisse lentement sur le sol habillé de pins et d'épines, pour enfin choisir un arbre sur lequel s'adosser. Placide. La voilà qui cogite à présent, laissant ses paupières lourdes se clore, elle papillote un instant, avant de les ouvrir complètement dérangée par une araignée qui parcourait sa main endormie. L'ombre s'élève, se dépoussière, saisit la bête avant de lui susurrer quelques bribes de phrases, de douces indications qu'il nous est impossible de saisir, ordres discrets, recommandations, douces paroles que nous ne pouvons que supposer. La bête s'en va, l'âme erre. Elle s'enfonce plus profondément dans la verdure luxuriante, écarte ce qui lui bloque le passage, passe ses mains fines sur l'écorce d'un chêne comme hypnotisée par sa texture. Elle le détaille, scrute ses plis, ses excroissances, ses crevasses avant de remarquer une anomalie dans cette chaine rugueuse. Quelques mots tailladés dans l'écorce usée « N'oublie jamais. » l'inconnue sourit, l'inconnue s'éloigne, ô niaiserie affligeante, ô désespoir cuisant, elle ne pouvait s'empêcher de rire. Le temps emporte tout ami, il ne laisse que la trace sinueuse de son passage, que le goût amer d'un souvenir qu'il nous est impossible de retrouver, tout disparait, tous s'évanouissent et ne reste plus que le vide. Abysse. Elle songe un instant au ridicule, à l'absurde, à ce qui la motive, à sa raison d'être. Puis se ressaisit, passe sa main dans sa longue tignasse d'ébène avant de reprendre sa course. Un nouveau présage l'interpelle, une présence la freine, accroupie elle mire l'attroupement, essaye de déceler la voix de chacune des bêtes qu'elle a à son service. Les argyronètes se bousculent, grimpent les unes sur les autres, s'enchaînent, se piétinent, pour arriver à l'oreille de la jeune fille. L'indication communiquée à la bête quelques heures auparavant a cheminé jusqu'aux autres et l'objet demandé était aux pieds de l'ombre qui, dolente le saisit de ses pinces blafardes. Son regard se fixe, mesure, jauge, ses paumes tâtent, auscultent, ses prunelles pourpres s'apaisent, regagnent lentement leur position originale. C'était bien ce qu'elle voulait. La chose masquée, la silhouette dessine, le message s’esquisse sur l’arbre vu plus tôt, l’ancien texte s’efface pour laisser place au nouveau. La lame abandonne la crevasse qu’elle vient de creuser, est captivée par le chemin qu’elle s’est tracé dans cette peau rêche.

Puis Naëlle vint réveiller Samaël, qui parlait dans son sommeil, elle l’entendit de sa chambre, et le trouva collé à Lexie, mais pourquoi la blondinette n’était-elle pas réveillée ? Samaël avait dû faire un vacarme fou. Bref, la raison de la venue de Naëlle n’était pas innocente, elle avait envie de passer la nuit au côté de son maître, pas seulement de dormir dans le même lit, mais aussi de coucher avec lui, que leurs corps se touchent, qu’elle jouisse, et qu’il fasse de même en elle. Et c’est ce qu’ils firent, pendant des heures, leurs appétits sexuels étant insatiable, ils continuèrent leurs ébats jusqu’au levé du jour, mais la question qui se pose est qui était cette délicieuse jeune fille aux longs cheveux noirs qui hantait les rêves de Samaël chaque nuit. Pourquoi fantasmait-il sur elle ? Elle représentait étrangement ce que Samaël voudrait vivre, quelque chose de simple, de paisible, baigné par les bruits de la nature, bercé par les odeurs suaves qui émanent des quatre coins d’une forêt. Naëlle était peut-être une magnifique jeune femme pleine de qualités, belle et charmante, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer Lexie à sa place, en train de lui faire l’amour, caressant sa peau frêle, l’embrassant, lui donnant une immensité de plaisir, s’offrant à elle dans tous les sens du terme, il fit réveillé par le bruit fracassant du plateau qui contenait le petit déjeuner de Samaël, s’écrasant au sol. Samaël comprit rapidement que Lexie les avait surprit. Bordel, ne savait-elle frapper à une porte ? N’avait-elle pas entendu Naëlle jouir ? Quelle idiote. Il dût donc allait la voir, lui ordonnant de nettoyer ses crasses, mais surtout, de ne plus jamais remettre du maquillage sur son poignet, il était hors de lui quand il ne pouvait contempler ce gracieux S majuscule, la protégeant ainsi des autres vampires qui pouvaient la convoiter, non seulement pour esclave, mais aussi pour dîner.

Après avoir menacé son esclave de lui couper le bras, Samaël descendit jusqu’à la salle à manger, où Cristal s’y trouvait, lui ayant préparé un second petit déjeuner, ils bavassèrent ensemble, Cristal le taquinant sur un point très sensible ‘’ Lexie ‘’ Bien-sûr que Samaël avait un gros penchant pour cette blondinette aux yeux verts, mais il n’avait pas l’habitude de parler de choses comme ça devant tout le monde et surtout pas, quand la concernée se trouvait juste derrière un mur, à espionner son maître et sa domestique bavarder. Elle finit par entrer dans la pièce, quand Samaël ordonna à Cristal de se taire, demandant où se trouvait les produits à nettoyer, Cristal se fit une joie d’aller lui montrer, laissant ainsi Samaël seul. Mais avant que Lexie ne soit hors de portée d’ouïr les paroles de son maître, Samaël s’exclama « Il ne te reste plus qu’une dizaine de minutes avant que je ne monte. » Il se leva pour se direction du jardin. Il pleuvait toujours, hélas, c’était atroce pour les plantes, elles baignaient dans l’eau, Samaël craignait qu’elles ne suffoquent et qu’elles ne meurent sous ses yeux. Il priait le bon dieu pour qu’elles puissent survivre et qu’elles fleurissent, dévoilant ainsi leurs couleurs si fabuleuses. Juste après, Samaël se remémora son rêve, avant que Cristal n’arrive, se collant à lui, passant ses mains autour du bras de Samaël « Tu as encore rêvé d’elle n’est-ce pas ? » « Hélas, oui. » « Il faudrait commencer à lui donner un nom tu ne crois ? » « Peut-être. » « Que penses-tu de…Nocturna ? Ou encore Zyra ? OU MIEUX ENCORE ! Abel ! » « Va pour Abel. » Dit-il dans un sourire en regardant sa charmante domestique, et son amie la plus fidèle. Les dix minutes ayant passées, Samaël se libéra de l’emprise de Cristal et se dirigea vers sa chambre, Cristal le retint, tirant sur sa manche « Sois gentil avec elle, elle est bouleversée, et elle semble sincère. » Ce à quoi lui répondit Samaël « Tu as sans doute raison, j’ai été un peu trop brusque avec elle. » Montant les escaliers, Samaël avait une nouvelle résolution, être plus attentionné avec son esclave, et pourquoi pas, lui donner un plus de liberté et lui autoriser quelques sorties.

Il arriva enfin devant la porte de sa chambre, tournant la poignée, il surprit Lexie au sol, comme surprise de la venue de son maître. Samaël s’accroupi pour être à son niveau, il passa ses doigts entre les mèches de Lexie, il lui sourit avant de lui adresser la parole d’une voix calme et douce « Pardon Lexie, j’avoue que j’ai été un peu trop sévère avec toi ces derniers jours, pour me faire pardonner, je t’accorde carte blanche jusqu’à ce soir 22 heure, tu pourras faire ce que tu voudras et aller où tu voudras, à ce soir, et laisses Cristal finir de tout ranger et de tout nettoyer. » Après qu’il ait fini, il vint lui donner un baiser sur le front, avant de se relever et de partir. Tout aurait pu se finir maintenant, mais hélas, Samaël écrasa quelque chose qui semblait avoir une forme sphérique, il scruta la chambre, et remarqua que le tiroir de sa commode était ouverte, son regard analysa l’entièreté de la chambre, et vu plusieurs petites perles blanches éparpillées un peu partout et surtout, le sublime pendentif qui était au centre du collier perlé. Son histoire était affreusement longue, Anastasia le lui avait offert, la veille de son exécution, il le garda a chaud, depuis maintenant plusieurs siècles, le voilà détruit, et la cause était Lexie. Samaël regarda le pendentif pendant une longue minute, il se retint de montrer sa tristesse, avant de se retourner vers Lexie « …Ramasses toutes les perles, ainsi que le pendentif, et jettes le tout à la poubelle, ça aidera un peu Cristal. » Il partit, Lexie essaya de lui parler, s’excusant, mais Samaël l’ignora, et comptait bien continuer de le faire pendant un long moment.

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