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 Use me, please ... [Zéphastasia]

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Anastasia K. Blackstones
I'm a slave for you
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Anastasia K. Blackstones

✤ LETTRES A LA POSTE : 1271
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 03/09/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez mon maitre, César
✤ EMPLOI/LOISIRS : Strip teaseuse / escort girl aux Plaisirs Coupables
✤ HUMEUR : Enjouée

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MessageSujet: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyJeu 29 Nov - 22:13



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«Zéphyr et Anastasia»

« I want you »



En allant bosser ce soir là, je me m’attendais pas du tout à passer la soirée avec mon boss qui se trouvait être un vampire âgé de plusieurs siècles et terriblement sexy. Non, au contraire, je m’étais plutôt attendu à passez une soirée agitée dans tous les sens du terme, mais grâce à ce dieu grec, ma soirée avait été embellie. Je l’en remerciais secrètement. « Crois-moi, t'abandonner est la dernière chose dont j'ai envie. » Mon rythme cardiaque s’accéléra, tambourinant dans ma poitrine comme un boxeur tape sur son sac de frappe. J’avais l’impression qu’il allait s’envoler de ma poitrine, je posais une main délicate et fermais très brièvement les yeux. Je ne pouvais pas tomber amoureuse, il ne le fallait pas. Il mourrait, nous mourrions tous les deux si je faisais une telle chose. D’une peut-être – et j’en étais pratiquement certaine – jamais mes sentiments ne seraient partagés, donc Zéphyr pouvait très bien se débarasser de moi s’il apprenait ça. Et sinon, si mes sentiments étaient réciproques, si César venait à l’apprendre, il me tuerait en me drainant de mon sang et tuerait ensuite Zéphyr. Je ne pouvais l’imaginer. Et la dernière fois que j’étais tombée amoureuse d’un homme, ce dernier c’était servis de moi, n’avait fait que m’utiliser comme un vulgaire jouet, m’avait violée, volée ma virginité alors que je n’étais encore qu’une jeune adolescente et n’avait pas hésité et me mettre dans une situation impossible. Ce mec m’avait littéralement brisé le cœur et brisée de l’intérieur. Et depuis cette période de ma vie que j’avais très mal vécue, je n’étais plus jamais tombée amoureuse, jusqu’à ce soir là. Mais j’avais si peur d’être une nouvelle fois détruite alors que je commençais à peine à me reconstruire. Mais cet homme, cet être d’une sublime beauté, qui me donnait envie de vivre, de sourire, de rire … je pouvais me damner, vendre mon âme au diable ne serait-ce que pour passer quelques minutes de plus à ses côtés. J’en devenais pathétique. Je me giflais mentalement en passant devant lui, le percutant de ma hanche. J’ouvris la porte menant au couloir, à la volée, cherchant des yeux mon sac. Une fois celui-ci repéré, je savais que Zéphyr me suivait de très près, je me penchais lui offrant une vue imprenable sur mon fessier simplement vêtu d’un petit short en jean qui ne cachait pas grand-chose pour tout dire. J’aimais jouer et rejouer de mes atouts, surtout pour faire tourner la tête de ceux que je convoitais.

Je n’attendis pas le vampire pour ouvrir la porte de service qui donnait dans la ruelle la plus glauque que je n’ai jamais vu. La première fois que j’étais venue au club, on m’avait fait sortir seule par ici, je ne vous raconte pas les chocottes que j’avais eu. J’en avais même cauchemardé pendant plusieurs nuits avant de pouvoir y sortir toute seule sans avoir besoin d’appeler quelqu’un. Ce genre de ruelle malfamée me rappelait les films d’horreurs et autres trucs du genre, où les filles seules se faisaient enlevées pour ensuite être violée, découpée en morceau, et plus jamais retrouvée. Déjà que ma famille pensait que j’étais morte, mais si en plus on ne me retrouvait pas sur cette foutue île … J’étais entrain de m’égarer là.

La nuit était fraiche, et le léger vent me fit frissonner, je regrettais de ne pas avoir pris de veste ou de pantalon. Parfois je me demandais ce qu’il me passait par la tête. Le bruit de mes talons résonna dans la nuit. Je tournais vivement la tête pour voir si Zéphyr était toujours là … oui il était bien présent mais comme tous les vampires, ils ne faisaient aucuns bruits, se fondant parfaitement dans la pénombre et le silence, c’était aussi pour ça qu’ils étaient si redoutables. Comme quoi, nous n’étions réellement que des petites fourmis pour eux, ils ne faisaient qu’une bouchée de nous, comme on mange, je ne sais pas, une cacahuète. C’était désolant et terriblement angoissant en réalité. Tout en me frictionnant les bras pour essayer de me réchauffer un minimum, je tournais mon visage vers lui. La beauté de ses traits était encore plus flagrante à la lumière de la lune. Je ne pouvais même pas trouver les mots pour le décrire. C’était inconcevable, vraiment, qu’un homme tel que lui puisse parcourir le monde, être sur terre, vivant … Je n’en croyais toujours pas mes yeux. Et je craignais de me réveiller dans un sursaut, me rendant compte que tout ceci n’était que pur délire …

« Et … hmm … non rien … » Je n’osais pas vraiment engager la conversation comme ça, d’un coup. Et puis cela ne se faisait pas de s’adresser comme ça à un vampire. J’avoue que j’agissais un peu bizarrement, parce qu’après ce qui s’était produit dans le bureau du dit vampire, j’aurais pu me permettre de lui parler comme bon me semblait. Mais après tout, je n’avais fait que lui obéir, certes à ma façon, en y mettant plus que du mien, mais voilà, je m’étais laissé faire en quelque chose – et pas du tout contre mon gré, je vous assure. Mais de là à lui parler comme si nous nous connaissions depuis longtemps … Ho et bien au diable les règles, je les avais enfreins depuis le début de la soirée alors, encore une fois de plus ou de moins, qu’est-ce-que cela allait changer au final ?! Rien. Je serais punie quoi qu’il arrive … « Vous êtes propriétaire de club de strip tease depuis longtemps ?! Vous en possédez plusieurs ou celui de Heartkiller est le seul que vous avez ?! » J’avais décidé de poser des questions, de chercher à le connaitre. Quand on mettait les pieds dans la semoule, autant ne pas tremper que les orteils mais le pied entier jusqu’à la cheville après tout.

La nuit était claire ce soir, et pleine de promesses. Les étoiles prenaient toutes la place dans le ciel et la lune illuminait d’une étrange couleur la ville. Mais moi qui détestais pourtant cette ruelle, je n’en n’avais rien à faire, tant qu’il était à mes côtés. J’avais l’impression de pouvoir compter sur lui, j’avais l’impression de ne pas être qu’une simple chose à ces yeux. Comme s’il avait le besoin de me protéger, il me l’avait clairement dit quelques minutes plus tôt, dans la salle. Je ne me faisais donc pas d’idées à ce propos. C’était déjà ça …




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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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Zéphyr E. Romanov

✤ LETTRES A LA POSTE : 1421
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 15/10/2012
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✤ EMPLOI/LOISIRS : Gérant du club aux Plaisirs Coupables
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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyDim 2 Déc - 21:56


A nastasia & Z éphyr
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«Zéphyr et Anastasia»

« I want you »



Quand j’y réfléchissais bien, j’aurai pu poser des centaines de questions, savoir quand est-ce qu’il était né par exemple, dans quel pays, s’il avait rencontré la famille royale de Russie ? Bref, j’aurais pu vouloir savoir des tonnes de choses mais j’avais choisi de lui demander s’il ne possédait que ce club, je ris intérieurement. Mais j’avais envie de connaitre tout de lui, je voulais savoir quand est-ce qu’il était devenu vampire. Comment est-ce qu’il l’avait vécu, s’il avait été le seul de sa famille a se retrouver ainsi. J’avais envie de le connaitre dans sa globalité. J’en venais même à me demander s’il avait des grains de beautés, ou même voire des tatouages – était-ce possible ?! Son petit rire me fit tourner la tête vers lui, décidément il me trouvait bien amusante. Ou alors ça devait être ma question bizarre. Les mains dans son jean qui lui moulait à merveille ses fesses scultées, il ressemblait à un bad boy des années quatre vingt. Ce à quoi il ressemblait totalement … ou plutôt un dieu antique rebel, hmm ça commençait à m’émoustiller toutes ces images dans ma tête. Et cette voix, sensuelle à souhait. Je me mis à rêver de lui entrain de susurrer mon prénom. Les frissons augmentèrent encore un peu plus. « J'en ai plusieurs… A travers le monde. Mais si tu veux savoir si tu peux être mutée à Haïti la réponse est non. » Je tournais mon visage d’un coup vers lui, le dévisageant pour savoir s’il rigolait ou si ce qu’il venait de me dire était sérieux. Alors que je ne lui avais posé qu’une question banale, j’avais à présent l’impression d’être sa propriété. Mais allais-je m’en plaindre si c’était le cas ? Certaineement pas, je préférais encore lui appartenir, plutôt qu’à César qui semblait se foutre de moi comme d’une guigne, après tout je n’étais qu’une boniche humaine. Quel vampire pouvait bien se soucier de moi en tant que femme humaine, autrement que comme une poche de sang sur pattes ?! Personne. Sauf peut-être Zéphyr … étais-je entrain de représenter quelque chose pour lui ? Pour ma part il s’insinuait en moi, assombrissant mon discernement, m’obligeant à ne penser qu’à lui et à lui seul. A peine trois heures que nous nous connaissions et voilà que j’avais l’impression de l’avoir rencontré il y a de cela des années. Comme s’il était écrit que je devais croiser son chemin. Etait-ce donc ma destinée d’être attirée par cet homme au physique fort avantageux ? « Je ne t'enverrai pas dans un autre club. C'est là que je vis, c'est là que je te veux. » Je ris de stupéfaction en restant ébahit à l’entente de ses propos. « Whaow » Je ne pus m’en empêcher. Après tout un vampire ne disait pas souvent ça à une esclave qui n’était pas la sienne en plus. Nous continuâmes de nous éloigner un peu du club, marchant côte à côté dans la pénombre de la nuit. Je n’étais pas effrayée. Je savais parfaitement que j’étais en sécurité près de lui. La seule chose qui vint me poser problème fut la fraicheur de la nuit et la rosée qui vint se déposer sur ma peau, me congelant littéralement. Après tout j’étais une fille du soleil. Le froid tout ça, ce n’était pas trop mon truc … sauf si le truc froid en question se trouvait être un vampire âgé de plus de milles ans, beau comme un astre et monstrueusement attirant … dans ce cas on pouvait fondre. Oh oui.

Le frottement de mes mains contre mes bras dénudés me chauffa légèrement la peau, mais cela ne suffit pas à me redonner suffisamment de chaleur pour que j’arrête de grelotter. Alors je l’entendis dire : « Attends-moi je reviens. » Je n’eu pas le temps d’enregistrer ses paroles dans ma tête qu’il avait déjà filé, me laissant seule en plein milieu de la rue. Une urgence au club ? Avait-il entendu un truc qui l’avait dérangé ? Un battement de cils plus tard, l’homme se trouvait de nouveau à mes côtés, tenant une grande veste - qui semblait lui appartenir - dans ses mains. Zéphyr n’attendit pas une seule seconde et me fit enfiler la veste. Je me retrouvais donc affublée d’une veste deux fois plus grande que moi, qui sentait si bon que j’étais entrain de me noyer dans les effluves du vampire et qui était chaude à souhait. Je me sentis fondre véritablement. De mes mains je pris les deux côtés de la veste et les refermais sur mon corps dénudé. J’enfuis la tête dedans et inspirais profondément, m’imprégnant de cette odeur enivrante qui me fit tout de suite tourner la tête. « Merveilleux » chuchotais-je pour moi-même, ne me souciant même pas que le vampire pouvait entendre tout ce qui se disait. Je sortis la tête et lui lançais un regard : « Merci Zéphyr, décidément ce soir vous vous occupez moi … » Je souris et rien que le fait de prononcer son prénom me rappela l’épisode du couloir, lorsqu’il me l’avait chuchoté à l’oreille. Le bout de mes seins se durcit lorsque je faisais une nouvelle fois défiler les images, les sensations et les odeurs dans ma tête.

Son rire gutural envahit le silence, résonnant contre les parois des bâtisses. Je me passais la langue sur les lèvres et fut surprise lorsque sa main toucha ma joue. « On continue? » me dit-il tout en se remettant en marche. Je lui suivis donc, je ne voulais pas m’éloigner de lui ne serait-ce que quelques secondes. J’avais envie de le suivre où qu’il aille, quoi qu’il se passe. Hypnotisée par tant de virilité, de désir, de chaleur. Pendant ce qui me sembla une éternité je le suivis dans la ruelle sombre, ne me souciant pas de l’endroit où nous menaient nos pas, ça n’avait pas d’importance. Puis sans m’en rendre compte je le dépassais un peu. Zéphyr choisit se moment pour me saisir le bras et m’obliger à me retourner, puis m’emmena jusqu’à ce qui me sembla être un mur. Une nouvelle fois coincée. Cette situation me fit accélérer le cœur, m’envoya une décharge d’adrénaline dans tout le corps, comme si j’allais avoir besoin d’énergie pour libérer. Ca ne risquait pas. Ma jambe remonta le long de sa cuisse, la caressant. Je me mordis la lèvre inférieur alors qu’il me demandait : « Pourquoi avoir choisi de sortir du club avec moi ? » Il m’enserrait la taille de ses mains puissantes, me coupant pratiquement le souffle, mais je pouvais bien mourir d’asphyxie maintenant, au moins je mourrais entre des mains féroces. Ses yeux d’un bleu profond se plantèrent des les miens, et je me pris à sourire d’une manière assez aguicheuse voire même « sanguinaire ». Je le voulais. « Peut-être que j’aime bien le danger ou alors que j’avais l’irrésistible envie de me retrouver seule avec vous dans cette ruelle malfamée … » Je ris une nouvelle fois et penchais légèrement le cou comme pour lui offrir mes veines. Ma main droite alla se plaquer dans son dos pour l’approcher un peu plus de moi et la gauche se posa sur la boucle de sa ceinture. « Et vous, pourquoi m’avoir proposé de sortir dehors avec vous ? » Je le cherchais, le provoquais. A présent chaude comme la braise, grâce à la veste du beau mâle, je me sentais irrésistible et invincible.



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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyLun 3 Déc - 21:31


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«Zéphyr et Anastasia»

« I want you »



On m’avait toujours qualifié de femme entreprenante, qui savait toujours ce qu’elle voulait et qu’elle savait mener les hommes par le bout du nez – ou d’autre chose en réalité. Comme le chirurgien savait opérer ses patients, moi je savais rendre les hommes fous de la tête aux pieds. Lorsque j’étais au boulot, c’était comme si une dominatrice s’emparait de mon corps, me faisant être sure de moi et presque perfide. Mais en réalité il en était tout autre chose, enfin je restais toujours plus ou moins sure de moi, mais je n’étais pas vraiment cette maitresse femme dans la vie de tous les jours, sinon je ne resterais pas esclave … je serais morte depuis longtemps, préférant cela plutôt que d’être traitée comme une boniche. C’en était donc la preuve. Mais le pire dans tout ça, c’est que face à un homme qui me plaisait grandement et m’attirait, je perdais tous mes moyens. Bien que la tigresse soit toujours là. Mais bizarrement c’était comme si je perdais ma faculté à rendre l’homme fou de désir pour moi, comme si je n’arrivais plus du tout à maitriser la situation. Je détestais ça.

Mais bien que je n’ai pas vraiment le courage de prendre les choses en mains de peur de passer pour une pauvre humaine ridicule, je sentais bien que mon boss était prêt à tout, à contrario de moi. Et ça me donnait envie de tout envoyer valser, toutes les idées que je me faisais, tous les interdits, pour le retourner contre le mur et lui montrer de quoi j’étais capable. A peine venais-je de lui retourner la question qu’il m’avait posé quelques secondes auparavant que je voyais ses crocs sortirent d’un coup, comme s’il y avait eu un élément déclencheur. Etait-ce les positions de mes mains ? A vrai dire ça avait été un mécanisme, j’avais eu besoin de placer mes mains à ces endroits précis, et je n’avais pas vraiment réfléchis dessus. Ou était le fait que je lui offrais inconsciemment mon cou ? Je ne peinais pas à imaginer que ça devait être cela. Je ne pouvais pas faire demi tour, relever la tète comme si de rien n’était alors que je venais de lui faire une proposition des plus alléchantes, et je ne voulais pas non plus finalement. Connaitre la sensation de crocs perçant ma peau, s’enfonçant dans ma chair, sentir mon sang évacuer mes veines, et tout cela avec mon consentement… j’avais envie de savoir ce que cela pouvait produire en moi. Cela allait-il me procurer du plaisir comme à lui ? Car oui, à présent il me paraissait évident que mon boss allait se nourrir de moi. Je fermais les yeux, attendant le moment fatidique.

Il ne tarda pas. Ses lèvres effleurèrent d’abord ma peau délicate, puis je sentis son souffle chaud dans mon cou, ce qui me provoqua une onde de chaleur dans tout le corps. Les crocs coupaient, tranchaient comme des lames aiguisées. Cela me surprit, une douleur vive, intense, paralysante puis plus rien. Juste la chaleur qui persistait. Je le sentais aspirer. Et a chaque gorgée je sentais mon désir s’accroitre. Plus il avalait mon élixir de vie, et plus j’avais envie de le sentir en moi, sur moi, autour de moi, de partout. J’avais envie de partager son bonheur car il me paraissait comblé. Son corps se réchauffa quelque peu, imperceptiblement, de quelques degrés. Je plaquais un peu plus ma main contre son dos, le rapprochant encore plus de moi, le collant encore plus à moi qu’il ne l’était déjà.

Quelques secondes plus tard il retirait ses canines de ma chair, s’écartait légèrement de moi tout en finissant de lécher ses lèvres rougies par mon sang. Il planta son regard dans le mien et je me sentis basculer du côté obscur. Ses joues avaient repris des couleurs, plus roses. Je vis ses yeux d’obsidienne s’embraser, je retins mon souffle, fascinée, tandis que les iris de Zéphyr reflétaient son insatiable voracité, se nimbaient d’un noir profond. Il me parcourait le corps de son regard étincelant, tout comme moi d’ailleurs. J’avais parfaitement conscience de son pouvoir, de sa force, de sa capacité à imposer sa volonté. A peine se trouvait-il dans la même pièce que moi que je tournais vers lui comme un tournesol vers le soleil. Bien qu’il me soutenait, je me sentais pantelante, avec un peu moins de force vitale qu’auparavant, mais je me sentais bien, apaisée, mais insatisfaite, il me manquait quelque chose. Et comme si le vampire venait de lire dans mes pensées, il se pencha vers moi et avec une infinie tendresse il déposa ses lèvres gorgées de sang sur les miennes. Sa langue au gout de rouille – mon sang – vint se mêler à la mienne. Je sentis parfaitement le gout de mon propre sang mais cela ne me gêna pas plus que ça, après tout j’avais toujours adoré me sucer le sang lorsque je me faisais mal. Puis à regret il se détacha de moi, nous arrachant l’un à l’autre. Mais ce ne fut pas pour rien, il eut la gentille de me refermer la plaie qu’il m’avait faite en me perçant le cou, encore une fois grâce à son sang magique.

En y réfléchissant bien les vampires étaient dotés de pouvoirs extraordinaires et leur sang était un médicament remède contre toutes les malades possibles et inimaginable. Ils étaient immortels, s’auto régénérés, ne pouvaient pas mourir, jamais ! Et en regardant Zéphyr, j’étais bien heureuse qu’il ne puisse rien lui arriver. Comme si mon désir n’était pas déjà à son comble, le vampire eut la merveilleuse idée d’en rajouter une bonne couche en léchant le reste de sang qui m’entourait la plaie, à présent disparue. Dieu, quel doux plaisir. Zéphyr était un démon et moi je n’étais que la pauvre humaine sacrifiée, mais ça me plaisait grandement. « Je te l'ai déjà dit. Je te le répète… J'ai envie de toi. » J’avais envie de le secouer comme un prunier en lui hurlant : [i] « Mais qu’est-ce-que t’attend bordel ?! »[/color] mais je me retins, je n’avais pas encore envie de perdre ma tête. A la place de cela je levais un peu plus la jambe pour la frotter une nouvelle fois contre le sienne, mon genou effleurant son entre jambe : « Mon sang vous a-t-il plu, patron ? » Je lui sortis mon regard aguicheur avant de reprendre : « Il me semble que oui en tout cas … » dis-je tout en venant essuyer le coin de sa bouche taché par une goutte de sang. Je portais ensuite mon pouce à ma bouche et d’une manière assez provocatrice je me mis à sucer mon pouce. « Vous videz souvent vos danseuses dans une ruelle sombre à quelques pas du club ? » Encore une fois je lui sortis le jeu de la tigresse en chaleur, mais à cette question je priais pour qu’il me réponde par la négative. Jalouse et possessive sont deux mots qui me caractérisent particulièrement.




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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyJeu 6 Déc - 20:11


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«Zéphyr et Anastasia»

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S’il y avait bien un type de livre que j’aimais lire c’était les romans que l’on appelle communément « Bit-Lit ». C’est un genre qui réunit fantastique et principalement les vampires – d’où son nom – et des scènes qu’ils appellent « sexy », personnellement je dirais plus que c’est érotique voire même totalement porno. Mais j’adore ça. J’en ai toujours lu et ça m’a toujours rendu dingue parce que je rêvais de me mettre à la place de cette fille qui se faisait « traquer » par un véritable bad boy. C’était le pied total. J’avais toujours aimé rêver, me dire qu’un jour il pourrait m’arriver quelque chose de similaire, me dire qu’un jour un homme tomberait littéralement sous mon charme et ferait tout ce qui est en son pouvoir pour me posséder. J’aimais me dire qu’un jour peut-être un homme ferait partie des êtres surnaturels, que mon sang l’obséderait au point qu’il serait prêt à tout, totalement tout pour m’avoir près de lui… Et pour tout vous dire, la situation dans laquelle je me trouvais était digne des plus grands romans de bit-lit.

Le corps de mon patron était toujours collé au mien, vibrant en réponse à la puissance du vampire. Sa bouche était encore rouge de mon sang, j’avais l’impression d’ailleurs de sentir encore ses canines en moi – même s’il avait refermé ma plaie. Douce attention d’ailleurs entre nous. « Anastasia, je ne te viderai pas de ton sang. J'ai d'autres projets bien plus intéressants pour toi. » Il devait en avoir eu pour de nombreuses filles des projets intéressants … Ho non, je secouais la tête, me giflant mentalement, voilà que je commençais à être jalouse … enfin non, je ne commençais pas, J’étais jalouse. Mais je ne pouvais pas. Il était vampire, moi humaine. Il n’était même pas mon maitre et il m’était interdit de faire ce que je faisais en ce moment même avec un homme tel que lui. J’allais me faire étriper – au sens littéral du terme – mais quitte à me faire tuer autant que j’en profite un maximum ce soir non ?! Je savais qu’en rentrant au palais César sentirait qu’un vampire avait été plutôt très proche de moi, je savais qu’il sentirait et qu’il saurait … parce que d’ordinaire un patron de club ne couche pas avec ses danseuses, d’ordinaire, et encore moins avec l’esclave de l’empereur. Mon dieu nous étions foutus. La peur me prit la gorge, je ne voulais pas qu’il fasse le moindre mal à Zéphyr, même si je savais pertinemment que ce dernier saurait se défendre, mais devant l’empereur il ne pouvait que s’agenouiller n’est-ce-pas ?! Quelle horreur. Au moment même où je voulus le repousser doucement, il plaqua son corps contre le mien, m’enfonçant dans le mur. J’avais l’impression que le vampire désirait se fondre en moi, comme s’il ne voulait que nous ne fassions plus qu’un seul et même être. J’en eu le souffle coupé. Une vague de puissance me caressa la peau et je savais que je ne pouvais rien dire pour l’en empêcher. Je n’en n’avais pas non plus l’envie d’ailleurs. Mes mains vinrent d’elles mêmes se poser sur les fesses de mon boss, l’obligeant à se coller encore un peu plus à moi. C’est à cette instant que son membre durcit se pressa contre ma cuisse. Ho ciel ! Sa main gauche remonta le long de mon buste et alla titiller ma poitrine durcit elle aussi, sensible au moindre de ses gestes. Et alors que je me concentrais sur cette main puissante qui s’evertuait à caresser doucement mon sein, je ne me rendis pas compte tout de suite que sa main droite glissait sur ma cuisse. D’instinct je soulevais la cuisse qu’il caressait. Il la prit et l’écarta pour se glisser encore plus contre moi. Je n’eu pus me retenir d’onduler des hanches, de me frotter à lui comme un félin. Dieu qu’il m’attirait. Je sentais son propre désir venir me titiller, comme s’il me provoquait !

J’en connaissais des hommes attirant, beaux, qui attisaient ma curiosité et mon désir. J’avais de nombreuses fois eu le droit aux regards qui en disaient long, aux regards qui m’avait réchauffé, aux regards qui me promettaient des nuits torrides. Mais jamais encore on ne m’avait regardé la sorte. Les flamme de désir qui pimentaient les yeux sombres du vampire collé à moi étaient spéciales. C’était la première fois qu’on me regardait ainsi et ça me rendait toute chose. Je me sentais exister aux yeux du monde, ou du moins aux yeux de Zéphyr. « Oui ton sang m'a plu. Ça se voit je crois. » Un frisson me remonta le long de la colonne vertèbrale, son souffle chaud et à l’odeur de rouille ma caressa le visage et mes frissons redoublèrent d’intensité lorsqu’il fit glisser sa main sous ma cuisse, frôlant dangereusement de ses doigts mon intimité humide. Cet homme allait me rendre folle. Si ce n’était pas déjà le cas d’ailleurs. « Si tu me montrais de quoi tu es capable…?! » Il voulait que je le surprenne ? Hmm, mes mains revinrent sur sa ceinture, rapidement je lui défit cette dernière. Il ne restait plus que les boutons et la braguette de son jean pour délivrer son membre dur de cette entrave. Sur une impulsion, je pressais mes lèvres avides contre les siennes, faisant passer ma langues entre ses lèvres charnues. Jouant dans sa bouche, attendant une réponse positive. Il s’écarta un peu avant de me dire : « Ici nous sommes tranquilles. Personne ne viendra nous déranger. Alors pourquoi ne pas se lâcher? » Je me jetais littéralement sur lui, passant mes mains dans ses cheveux, enfouissant mes doigts, prenant sa nuque, forçant son visage contre le mien, l’obligeant à m’embrasser ou du moins à accepter mon baiser fougueux. Je sentais la chaleur monter en moi, mon cœur palpiter sous l’assaut de toutes ces émotions qui me tiraillaient.

Mais alors que tout recommencé, alors qu’on allait enfin passer aux choses sérieuses comme on dit, je sentis quelque chose vibrer sur moi. Avec toutes ces actions qui venaient de se passer, j’en avais complètement oublié la veste de mon patron qui me réchauffait. La vibration et le bruit venait de là. D’une des poches. Je me reculais donc, me cognant la tête contre le mur au passage. La douleur m’arracha un petit cri. Je farfouillais par la suite dans la poche à la recherche de son portable qui sonnait à tue tête. Après l’avoir trouvé, je lui tendais, agacée par ce machin qui nous avait interrompu au beau milieu d’un rêve …



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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyMar 11 Déc - 20:51


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A la seconde où j'émettais le doute quant à mes réelles intentions envers elle, le visage d'Anastasia se raidit, ces dernières ne devaient pas la déranger au vu de ce qu'il s'était déjà passé, au vu du plaisir qu'elle prenait à caresser mon corps du sien. Je brulais d'envie de connaitre ses pensées. J'avais beau tourner et retourner mes paroles dans tous les sens je ne voyais pas ce qui pouvait la contrarier. Puis en réponse à mon corps qui plaquait le sien encore un peu plus contre le mur, elle plaqua ses mains sur mes fesses me forçant à me coller encore plus à elle, ce qui, soit dit en passant, n'était pratiquement plus possible. La sentir rouler des hanches me donnait une idée plus précise du sort que je lui réservais, sur le déroulement possible des événements. Mais elle mit très rapidement fin aux images échauffées qui se bousculaient dans ma tête. Elle semblait révéler sa vraie nature, saisissant ma ceinture de ses mains, défaisant la boucle et s'attaquant aux quelques boutons qui précédaient la braguette. Elle exécutait ses gestes avec avidité et précision, la pression de ses lèvres sur les miennes m'embrasait, mes mains parcouraient son corps avec ardeur, impatientes de ce qui allait suivre, impatientes d'avoir d'autres parties de son anatomie à explorer, à effleurer, à titiller… La chaleur de son corps, le parfum de son échine, l'odeur de ses cheveux m'enivraient. Se laisser aller, s'abandonner complètement au moment présent. Faire abstraction de tout ce qu'il y avait autour, de cette ruelle sombre dans laquelle nous nous trouvions et du club à quelques pas seulement de nous. Profiter d'un lapse de temps court et intense pour oublier le quotidien, ne penser plus qu'à elle, à nous, s'évertuer à faire passer les choses au stades supérieur, goûter au plaisir charnel qui nous unit depuis quelques heures, faire retomber la pression. Nous nous apprêtions à profiter l'un de l'autre jusqu'à ce que mon portable se mette à vibrer. Ramener à la dure réalité, forcé de remettre les pieds sur terre. Anastasia fouillait précipitamment dans les poches de ma veste afin de mettre la main sur l'objet responsable de la nuisance qui nous dérangeait. Sur l'écran je pouvais lire "Logan". Il fallait vraiment que je me débarrasse de tout, que je me coupe du monde pour pouvoir profiter quelques instants d'être seul, sans personne sur mon dos… Sur ce coup il avait intérêt à ce que ça vaille la peine, sinon je… Tu veux quoi? Je répondais encore et toujours avec mon ton agressif et las. Ces derniers temps il se contentait de me faire une ânerie par nuit. Il en était actuellement à la deuxième. En une fraction de seconde l'euphorie retombait comme un soufflé à l'ouverture précipitée de la porte du four. J'avais l'impression que la trappe qui menait droit en enfer venait tout juste de s'ouvrir sous mes pieds. J'avais la sensation que tout mon monde s'écroulait. Je n'en croyais pas mes oreilles. Sur un ton mélangé d'arrogance et de stupéfaction je demandais à Logan de répéter ce qu'il venait de dire. Intérieurement je priais pour avoir mal entendu, que mon esprit était en train de me jouer un mauvais tour. C'était forcé, je devais avoir mal compris. Ramène-toi très vite. César est assis au bar et il demande à te parler. Non j'avais bien compris. Celui que je redoutais le plus me faisait l'honneur d'une visite au club. Instinctivement mon cerveau se mettait à réfléchir, à étudier toutes les possibilités afin de trouver un sens à la venue de l'Empereur. Il ne pouvait pas avoir eu vent de mes manigances avec son esclave. C'était tout bonnement impossible. Pas en si peu de temps. Personne ne se doutait de quoi que ce soit. Excepté Logan. Mais il m'était fidèle, jamais il ne me trahirait, je savais que je pouvais compter sur lui et qu'il resterait muet comme une tombe. Je paniquais mais je m'efforçais de ne rien laisser transparaitre, j'avais peu de temps pour expliquer la situation à Anastasia et il me fallait trouver les mots justes pour ne pas l'effrayer. Il fallait qu'elle reste lucide. Un pas de travers et nous risquions de nous faire égorger sur le champ. Je balbutiais, peinant à trouver mes mots. C'était… Logan… Oui une nouvelle fois c'était lui, et j'aurai tellement préféré qu'il m'annonce avoir bouté le feu par accident au rideau de la scène plutôt que cette nouvelle des plus désastreuses… Il faut que nous retournions au club et vite. D'une poigne délicate mais ferme je saisissais le visage d'Anastasia, la fixant droit dans les yeux je prenais un ton calme pour tenter au mieux de la rassurer. Garde ton calme. Il vient de m'annoncer que César était au club. Je ne connais pas la raison de sa venue. Mais cela ne te concerne en rien. Tout ce que tu as à faire c'est retourner dans les loges et tenter d'effacer tant bien que mal les traces de ce qui vient de se passer. Prenant un ton plus grave, pour marquer l'importance de ce qui allait suivre je poursuivais mes explications. S'il venait à poser la moindre question tu prétexteras une altercation avec un client. Mais ne t'inquiète pas il ne se doutera de rien. J'enlevais ma veste des épaules d'Anastasia et la laissais passer devant. Le pas pressé nous nous dirigions en direction du club. Je passai en premier pour m'assurer que personne ne trainait dans les couloirs puis fis signe à la blonde plantureuse de passer. La traversée du couloir me semblait interminable, malgré les quelques mètres qui séparaient la porte de service de celle qui donnait accès à la salle principale. Une fois à l'intérieur je cherchai l'Empereur du regard.

Ne parvenant pas à le trouver je me dirigeai vers Logan. Il est où? L'incube baissa les yeux au sol, ce geste m'intrigua, je n'allais pas tarder à en connaitre la raison. Il n'est pas là… Comment ça il n'est pas là?! Il parlait dans sa barbe, heureusement que notre ouïe est plus développée parce que je peinais à le comprendre. Je.. J'ai tout inventé. A cet instant j'avais envie de le faire exploser, de le saisir par le cou et de l'envoyer valser contre le plafond pour qu'il finisse par s'écraser violemment au sol. En un court instant j'étais passé du désir intense à une colère noire. Dans mon bureau! Je lâchai sur le ton le plus énervé qu'il soit. Quelques secondes nous suffirent pour passer de la salle principale à mon bureau. A peine entré je claquai la porte. D'un geste je projetais Logan contre le mur puis à l'aide de toute la célérité qu'il m'était donné d'avoir je m'approchai de lui, à quelques centimètres de son visage, saisissant sa mâchoire inférieure de ma main droite. De toutes mes forces je me mettais à hurler contre lui. La musique de la grande salle empêchait les clients de m'entendre, mais j'étais persuadé que les couloirs devaient porter ma voix jusqu'aux coulisses. J'espérai qu'Anastasia entende mes cris, cela lui permettrait de comprendre la supercherie. Elle devait bien se douter que jamais je ne parlerai à l'Empereur de la sorte et elle commençait à avoir l'habitude de Logan et de ses frasques plus insensées les unes que les autres. FOUS-MOI LE CAMPS ET JE NE VEUX PAS TE RECROISER DE LA SOIREE! Si mes yeux se reposaient sur sa personne, je ne donnais pas cher de sa peau. J'étais outré qu'il puisse avoir fait une chose pareille. Une fois le calme revenu j'espérais qu'Anastasia vienne toquer à ma porte. Mais la fureur qui me saisissait devait en dissuader plus d'un de m'approcher à moins de cent mètres… Je commençais à tourner dans mon bureau comme un lion en cage, tentant tant bien que mal de canaliser ma colère pour te ne pas tout exploser autour moi… Non vraiment, je ne comprenais pas son geste. Enfin non… Je savais qu'il était jaloux de toutes les femmes qui pouvaient m'approcher, mais de là à prétexter la venue de l'Empereur il dépassait les bornes. Décidément j'étais entouré de véritables gamins qui ne savaient pas comment se débrouiller pour attirer l'attention sur eux qu'en faisant des vacheries plus énormes les unes que les autres. Aberrent. Je commençais sérieusement à me lasser de ses enfantillages. J'avais besoin d'air, d'un peu de liberté… Je songeais de plus en plus à repartir faire la tournée de mes clubs. Là au moins je pouvais prendre du bon temps sans me soucier des conneries que pouvait inventer mon entourage pour attirer mon attention.


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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyMar 11 Déc - 22:17



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«Zéphyr et Anastasia»

« I want you »



L’agacement me prit à la gorge. J’eu envie de lui éclater son téléphone au sol, de le piétiner, de sauter à pieds joints sur ce petit truc en plastique nul qui venait de briser un moment qui aurait pu s’avérer être magique, et totalement brutal. Car toute la puissance qui coulait dans ses veines, toute l’accumulation de désir devait se transformer en violence. Mais de la douce violence. Je me calais contre le mur après m’être frotté le crâne que je m’étais tapé contre les briques quelques secondes plus tôt, et croisais les bras, signe de mon mécontentement. Zéphyr décrocha rapidement, et hurla dans son téléphone prenant un air agacé. Je pensais deviner de qui il s’agissait. Logan certainement, car ce soir il avait décidé de tout foutre en l’air, ça ne pouvait qu’être lui, il avait le don de toujours tout gâcher. Je soupirais, baladant mon regard de partout, étudiant chaque parcelle des immeubles qui nous entouraient, repérant un chewing-gum rose écrasé au sol à quelques mètres de nous. Ceci me fit penser que si César apprenait que je batifolais avec le patron du club de strip-tease, je ferais écraser comme ce bout de pétrole rose fluo. Je frissonnais, mais pas de désir cette fois, de peur, car César pouvait s’avérer être horrible et cruel. Preuve, il m’avait laissé pendant des mois avec ma blessure au flan ouverte. Mais il avait suffit que je croise la route de Zéphyr pour que tout se passe de nouveau mieux dans ma vie. Il m’avait sauvé, m’avait rendue vivante, m’avait redonné l’envie d’aller bosser, ne serait-ce que pour le voir encore et encore et sentir son regard me bruler la peau, hmm douce sensation.

Plongée dans mes pensées je n’avais pas remarqué que l’homme avait finis de parler au téléphone et qu’il se retrouvait de nouveau face à moi. Je levais les yeux vers lui. Il dû trouver que ça n’allait pas assez vite car il me saisit le visage, m’obligeant, me forçant à lui faire face. Je fronçais les sourcils à m’en faire mal au crâne. Que se passait-il encore ?! « Il vient de m'annoncer que César était au club. Je ne connais pas la raison de sa venue. Mais cela ne te concerne en rien. Tout ce que tu as à faire c'est retourner dans les loges et tenter d'effacer tant bien que mal les traces de ce qui vient de se passer. » Impossible. Mon cœur rata plusieurs battements, Zéphyr dû s’en rendre compte d’ailleurs. Les traces oui, bien sur, l’odeur aussi. Mon maitre trouverait véritablement bizarre que je porte l’odeur de mon patron. Ce n’était pas anodin. Je me saisis la gorge, comme si je ne pouvais plus respirer. Il fallait que je prenne contenance, je n’étais pourtant pas du genre à angoisser de la sorte. Mais pour le coup … j’avais peur qu’il s’en prenne à Zéphyr en réalité. Totalement débile, car Zéphyr était un grand garçon, vieux de mille ans, il savait très bien se défendre … il n’avait pas besoin que je m’inquiète pour lui … et pourtant ! D’ailleurs en y pensant bien, Zéphyr avait dû faire partie de plusieurs guerres … « S'il venait à poser la moindre question tu prétexteras une altercation avec un client. Mais ne t'inquiète pas il ne se doutera de rien. » Je secouais la tête de bas en haut pour lui faire comprendre que j’avais bien compris. « Très bien. » C’est tout ce que je pouvais dire sans avoir l’air histérique. Je fermais les yeux deux secondes, pris une longue inspiration et sentis alors le froid me bruler la peau lorsque le vampire retira sa veste de mes épaules. Arf, bien sur, je ne pouvais pas rester ainsi vêtue. Dommage, je m’étais habituée à la chaleur que me procurait le vêtement, et surtout à l’odeur du vampire qui avait imprégnée le tissu.

Lorsque nous entrions tous les deux dans le club, nous nous séparames rapidement, chacun rejoignant le point de rendez-vous – du moins pour Zéphyr. Moi j’avais ma mission, me débarrasser du mieux que possible de son odeur, effacer les quelques traces de sang qu’il me restait sur la peau, les traces de baisers échauffés. Bref, je devais faire comme s’il ne s’était strictement rien passé. Mais mon énerveement n’était rien en comparaison à la frustration qui me crispait. Mince ! Pourquoi il fallait toujours que tout soit compliqué ?! Zéphyr m’avait clairement fait comprendre que je lui plaisais, nous n’étions qu’à quelques pas de l’acte et non, il fallait toujours qu’il y ait quelque chose qui vienne tout ruiner.

Dans les loges vides, je prenais une rapide douche qui allait effacer un peu les odeurs de musc et de sang, de désir et de passion. Sous la douche je m’arrachais pratiquement les cheveux. Pourquoi fallait-il que je sois l’esclave de ce fichu empereur ?! Pourquoi ne pouvais-je simplement pas vivre comme toutes les filles de mon âge ?! Je sortis rapidement de la douche, m’habillais – cette fois un jean et un tee-shirt échancré prêt du corps – et me coiffais rapidement avant de me remaquiller – un peu d’eye-liner, un trait de crayon et du mascara, le basic quoi. Stressée, je tentais de prendre une moue naturelle, une moue de séductrice née qui venait de dévoiler son corps devant une assemblée en extase, avec un peu de chance César n’y verrait que du feu.

Le couloir me paru bref, trop court, il me mena directement à la salle principale. Je cherchais du regard mon maitre mais … rien. Pas une trace de César et encore moins de Zéphyr – je ne sentais pas son regard me brûler la peau. Mais … Je posais mes mains sur les hanches, m’interrogeant. Je cherchais Logan, qui pourrait certainement m’aiguiller mais il était lui aussi introuvable. Normalement vous vous demandez ce que je fous encore là … J’aurais dû, pû partir sans rien dire à personne, me rendre au palais et faire comme si nous nous étions croisés. Mais non, j’avais envie de savoir ce qu’il se tramait même si ce n’était pas mes histoires, loin de là.

Ce fut lorsque je me décidais à partir que j’entendis la voix rugissante du merveilleux dieu grec qui me rendait toute chose. Ca émanait de son bureau. Et il était techniquement impossible qu’il parle de la sorte à son empereur vu ce qu’il disait : « FOUS-MOI LE CAMPS ET JE NE VEUX PAS TE RECROISER DE LA SOIREE! » Whow whow whow. Le boss était sacrément remonté. Je vis sortir Logan rapidement, courant presque, il me passa à côté sans me lancer ne serait-ce qu’un seul petit regard. Quant à moi je grognais pour lui montrer mon mécontentement.
Je vins toquer à la porte de mon patron, je n’attendis pas sa réponse et passais la tête par l’embrasure pour enfin lui dire, d’une petite voix qui se voulait douce : « Zéphyr, je pense que je vais rentrer … Bonne soirée. » Je refermais la porte et me mis en route, déçue tout de même …




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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyMer 12 Déc - 19:10


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Logan avait quitté mon bureau sans dire un mot. Il n'avait même pas cherché à justifier son acte ni même à s'excuser. S'il avait tenté quoi que ce soit je le faisais passer à travers un mur. Jamais je n'avais été autant remonté contre lui. Il fallait que je trouve un moyen de lui faire comprendre les limites à ne pas franchir sinon j'allais commettre un meurtre…. Dans ces moments-là la Russie me manquait. Quoi de mieux qu'une vaste étendue sans le moindre mortels pour avoir un peu de tranquillité? Je devais songer à acquérir une propriété dans une zone reculée. Là j'étais certain de pouvoir avoir la paix, les voisins les plus proches ne se trouvaient qu'à une centaine de kilomètres. Le rêve. Pour l'instant il fallait que je trouve un moyen de me calmer pour ne pas détruire mon bureau. Je pensais aussi à Anastasia… La pauvre elle devait être bouleversée, elle devait certainement être dans tous ces états… Je pensais aller à sa recherche quand j'entendis frapper à la porte. Mon sang ne fit qu'un tour. Si c'était Logan j'étais prêt à lui sauter à la gorge, à l'expulser le plus loin possible avant que mon envie de lui arracher la langue ne prenne le dessus. A peine le temps de me retourner que la porte s'ouvrit. La vue d'une chevelure blonde me rassurait. C'était Anastasia. Zéphyr, je pense que je vais rentrer … Bonne soirée.

Là c'en était trop… Déjà Logan qui me sortait par les oreilles avec ces conneries toutes plus adhérentes les unes que les autres et maintenant Anastasia qui partait, qui m'abandonnait comme on abandonne un chien sur une aire d'autoroute ou au milieu de la forêt… Non, vraiment, j'exagérais à peine. Le ton doux et agréable de sa voix me ramena à la raison. Certainement qu'elle devait se lasser que nous soyons sans cesse interrompu quand les choses deviennent intéressantes. Avoir pensé que César soit au club avait dû la remuer et beaucoup plus que cela ne m'avait affecté. Face à lui j'avais encore une chance de m'en sortir mais elle… Je préférais ne pas y penser, cette éventualité ne me plaisait pas du tout. Mais je comprenais parfaitement qu'elle veuille renoncer face aux menaces de l'empereur. Si elle voulait abandonner je respecterai sa décision. Je ne la forcerai à rien, après tout il y avait plein d'autres filles qui seraient ravies de prendre sa place. Quant à savoir si je me réjouissais d'avoir une autre fille entre les bras… Je n'en étais pas réellement convaincu. Je n'en avais pas envie. D'un pas décidé je me dirigeai vers la sortie. En ouvrant la porte de mon bureau je la voyais arriver près de la porte de service qui donnait sur la cour. Ni une ni deux je m'élançais à sa poursuite, m'arrêtant à quelques centimètres d'elle, son dos pratiquement collé à moi. Au même moment elle essaya d'ouvrir la porte mais trop tard, j'avais passé mon bras par-dessus son épaule et ma main était déjà appuyée sur la porte. Impossible pour elle de l'ouvrir sans que je ne la laisse faire. Mon portable sonna à nouveau. Bonsoir j'aimerai réserver un siège pour le premier vol à destination de la Russie. Anastasia tourna instantanément la tête vers moi. Au vu de sa rapide réaction je savais que cela ne lui plaisait guère. Peut-être préférait-elle que je reste. Si c'était le cas il fallait qu'elle le montre. Elle avait voulu partir, comme ça, sans que je me laisser le temps de répondre, elle devait assumer ses actes. Oui je prends l'assurance annulation, dès fois qu'on me fasse changer d'avis. Histoire de bien faire passer le sous-entendu je collai ma bouche à son oreille. Je savais qu'à cet instant Si elle espérait que je fasse une nouvelle fois avancer les choses elle se trompait. Marre des gens qui passaient leur temps à jouer avec mes nerfs, marre de devoir faire le premier pas à chaque fois. Soit elle prenait elle-même les choses en mains soit je partais pour la Russie demain soir. A elle de voir. Elle voulait jouer avec moi, j'allais lui montrer qui tient la laisse. Retirant ma main de la porte je glissais au passage mon index sous son menton. D'une voix douce et enfantine je posais mes conditions. Si tu veux partir aucun problème, je ne te retiendrai pas. Je laissais apparaitre un large sourire. Je m'attendais à ce que cette phrase lui fasse l'effet d'une bombe, qu'elle la pétrifie et que l'espace d'un instant elle se morde les doigts de m'avoir tourné le dos sans réellement me laisser le choix. Je te raccompagnerai quand même et tu n'auras pas ton mot à dire. Mais après ça tu ne m'auras plus sur le dos. Vu l'heure tardive, tu peux aussi choisir que je te raccompagne… Avec des extras et à partir de là tu ne pourras plus te débarrasser de moi. A moins que je ne me décide à lâcher l'affaire, mais j'en doute. Je savais pertinemment que c'était un jeu, elle voulait certainement voir si je m'intéressais réellement à elle. Eh bien oui je m'intéressais vraiment à elle mais je n'allais pas lui donner le plaisir se délecter d'une réponse positive aussi rapidement. Il fallait la mériter, elle n'était pas au bout de ses peines. A présent c'était à elle de prouver qu'elle s'intéressait à moi. Peut-être la peur de faire un geste déplacé devait la tétaniser mais au fond, c'était une professionnelle, elle faisait ça à longueur de nuit et même de journée, narguer les hommes, les séduire, les rendre fous de désirs. Pour être efficace dans ce métier elle se devait d'être entreprenante, de se montrer dominante et sure d'elle. Aucune raison qu'elle n'arrive à le faire pour son propre plaisir, sans la contrainte d'une relation client-péripatéticienne. Avec moi elle était libre de faire ce que bon lui plaisait sans la moindre retenue. L'idée de la faire danser comme un marionnettiste joue avec ses pantins articulés me plaisait grandement. Pas la peine de la prendre ne pitié, si elle choisissait la seconde option qui lui était offerte c'est qu'elle le voulait aussi, que cela lui plaisait autant qu'à moi. Après tout elle avait la garantie que je ne lui ferai aucun mal, je le lui avais déjà prouvé au cours de la soirée et malgré tout elle restait l'esclave de l'empereur. Si je ne voulais pas me retrouver avec un bras en moins... Enfin cette option-ci n'était tout bonnement pas envisageable. Même si elle décidait de se détourner de moi définitivement je resterai dans l'incapacité de lui faire le moindre mal.

Alors? Quelle est ta décision? Je lui posais ces questions avec le ton le plus sérieux qu'il soit. Notre destin commun était entre ses mains. Pour ne pas lui faciliter les choses je me reculais de quelques pas, retirant mon doigt de son menton. Si elle répondait affirmativement à ma requête elle aurait encore un effort supplémentaire à fournir pour se rapprocher de moi.



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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyMer 12 Déc - 21:45



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«Zéphyr et Anastasia»

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Ca n’avait peut-être pas été l’idée du siècle de partir comme ça. Certes d’un côté j’avais peur que César râle, et surtout je sentais que Zéphyr était excédé par toutes ces conneries, j’avais en quelques sortes peur de l’ennuyer, surtout que nous en étions à notre troisième tentative – si l’on comptait la première fois contre la porte de son bureau. Mais pour ma part, j’avais envie de jouer certes, mais si ce soir n’était pas le bon soir, à quoi bon vouloir pousser le vice pour ne rien avoir au bout ?! En toute franchise, je n’avais pas le moindre envie de quitter ce lieu, surement pas depuis que mon patron avait refait surface, pas depuis que j’avais découvert que c’était une véritable tentation sur pattes. Il allait me condamner. J’étais vouée aux feux de l’enfer avec cette créature à mes côtés. Mais la réaction que j’attendais arriva plutôt rapidement. Je jubilais. A peine avais-je la main posée sur la poignée de la porte de service, qu’il était là, collé contre me dos, plaquant sa main contre le fer, m’obligeant à forcer comme une dingue pour tenter de l’ouvrir. Impossible. Je lâchais donc prise, je savais que je ne pourrais sortir tant qu’il n’en n’aurait pas décidé autrement. Je me réjouissais d’un certain côté. J’aimais être prise en otage, surtout par un dieu russe tel que celui qui était collé contre mon dos en ébullition. La fraicheur de son torse transperça mon petit tee-shirt et vint me titiller la peau. Puis soudain l’objet du délit d’il y a quelques minutes sonna de nouveau. Zéphyr fut vif et rapide, et décrocha avant de dire :
« Bonsoir j'aimerai réserver un siège pour le premier vol à destination de la Russie. »
J’écarquillais les yeux avant de me retourner d’un coup d’un seul vers l’homme. Je fronçais les sorcils tout en posant les poings sur mes hanches, signe de mon mécontentement. Le vampire ne trouva rien de mieux que de me dire, normal : « Oui je prends l'assurance annulation, dès fois qu'on me fasse changer d'avis. » Tss mais pour qui se prenait-il celui là ?! Pour un sexe symbole ?! Bon certes il l’était, mais mince ! Il fallait que je me mette à genoux devant lui pour lui demander de rester ? Certainement pas. J’adorais adopter le costume de soubrette pour les ébats amoureux, mais je me pliais déjà bien assez aux désirs de César, je ne voulais pas être encore un jouet pour Zéphyr.

L’homme retira sa main qui plaquait la porte, puis glissa un doigt sous mon menton avant de me dire : « Si tu veux partir aucun problème, je ne te retiendrai pas. » Je fulminais, il me mettait en rogne. Il ne me retiendrait pas … il ne me retiendrait pas … hé bien moi je n’allais pas lui courir après dans ce cas ! Je restais stoïc, même face à son immense sourire magnifique. Après cela il reprit une nouvelle fois : « Je te raccompagnerai quand même et tu n'auras pas ton mot à dire. Mais après ça tu ne m'auras plus sur le dos. Vu l'heure tardive, tu peux aussi choisir que je te raccompagne… Avec des extras et à partir de là tu ne pourras plus te débarrasser de moi. A moins que je ne me décide à lâcher l'affaire, mais j'en doute. » Je soupirais. Décidemment il avait décidé de me faire tourner en bourrique, à me rendre dingue, et il allait réussir s’il continuait sur la lancée. « Alors? Quelle est ta décision? » Je levais les yeux au ciel, mais je ne pu m’empêcher une sourire taquin. Il jouait, s’amusait, se distrayait, donner un peu de piment à sa longue éternité qui devait peut-être être un peu ennuyeuse à la fin. Son doigt glissa le long de mon menton, et il recula. Je me mordis la lèvre inférieure et je retournais, en profitant pour ouvrir légèrement la porte. Je la refermais aussitôt … « Ho ho … je crois que je suis coincée ici et vous aussi … le jour commence à se lever … » Je me retournais de nouveau vers lui pour lui faire face, jouant avec une de mes mèche de cheveux, me mordillant la lèvre inférieur, les yeux rieurs.

Il voulait que je prenne les choses en mains, que je sois une maitresse femme – comme je l’étais avec les hommes que je faisais jouir. D’accord. Je le pris par la chemise et me mis à le pousser en direction de son bureau. Il se laissa faire, heureux que je réagisse comme ça. Lorsque nous fumes arrivé devant la porte, je le plaquais encore une fois contre, déchirant sa chemise – je ne prenais jamais le temps de défaire les boutons, surtout pas avec ce genre d’homme, surtout pas avec lui. Mes mains se baladèrent sur son torse lisse et froid comme la pierre. Il était merveilleusement bien dessiné, comme s’il passait des heures à prendre soin de son corps, mais ce n’était pas possible, il était comme ça déjà lorsqu’il avait été transformé. Magnifique. Je m’écartais un peu pour le détailler de la tête aux pieds, pour l’admirer. Ma main rencontra la poignée et je nous propulsais à l’intérieur avant de claquer la porte du pied et de la verrouiller. Je pris son portable dans sa poche et l’envoyais choir loin de nous. Puis je me re-concentrais sur le vampire. Je retirais rapidement mon haut, dévoilant ainsi un soutien gorge qui en laissait apparaitre beaucoup. Puis je me jetais une nouvelle fois sur cette homme terriblement sexy, avide. Ma bouche rencontra la sienne, ma langue joua avec sa langue, mes mains caressèrent son corps lisse et ferme. J’en voulais plus. « Alors, ça vous plait ça, Monsieur Romanov ? » jouer !



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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyJeu 13 Déc - 20:30


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La terre s'arrêta de tourner à la seconde où elle entrouvrit la porte. Elle préférait donc partir et me laisser là... Qu'il en soit ainsi. Finalement les humains étaient toutes les mêmes, elles voulaient toute l'amour, la passion, le frisson du danger mais dès que les choses se compliquaient un peu... Plus personne! Sa réaction me décevait, je pensais sincèrement qu'elle valait mieux que ça. Beaucoup mieux que ça... Mais si tel était son choix le respecterait. Refermant ma bouche que je devais avoir ouverte par inattention, c'était dire si son geste était en adéquation avec mes désirs... Avant que je ne puisse lui emboiter le pas elle referma la porte. Ho ho … je crois que je suis coincée ici et vous aussi … le jour commence à se lever … Nous voilà contraints de rester cloitrés au club. Du moins l'un de nous deux y était forcé. Je n'avais pas le choix. Le résumé de la situation: je lui avais donné le choix quant à rester ou partir avec la promesse que je lui laisserai une paix royale; elle avait choisi de partir; elle restait ici parce qu'une raison obscure l'y obligeait?! Non aucune, je ne voyais pas pour quelle raison elle ne pourrait pas sortir. C'était l'occasion rêvée pour se débarrasser de moi le soleil se levait je ne pourrais pas la poursuivre. Il ne fallait pas non plus oublier que j'étais son patron, qu'elle travaillait pour moi, nous étions condamnés à nous revoir. Dilemme complexe que de deviner ce qu'elle voulait réellement. Il y a une vingtaine de minutes j'en avais une idée précise mais maintenant... Elle jouait la carte de la provocation, se dandinant sous mon nez, jouant avec ses cheveux, comme à son habitude elle jouait également avec sa lèvre inférieur. Son regard me rassurait, elle avait des projets derrière la tête et ne souhaitait nullement s'en aller en me laissant derrière. Je la retrouvais, la femme séductrice qui se donnait un malin plaisir à me rendre fou. Elle ne tardait pas à recommencer me saisissant par la chemise elle me forçait à reculer en direction du bureau. Je me laissais faire avec un malin plaisir l'air agréablement surpris. J'étais collé à la porte, à présent c'est elle qui n'allait pas me laisser m'échapper et j'aimais ça! C'était comme si nous ne nous étions jamais quittés, comme si nous n'avions pas été sans cesse été interrompus au moment fatidique, au moment où les choses allaient devenir sérieuse. Elle se laissait complètement aller, je faillis en avoir le souffle coupé quand elle ouvrit ma chemise faisant gicler chacun bouton qu'on pouvait entendre rebondir de part et d'autres dans le couloir. Ses mains me réchauffant éphémèrement sur leur passage, caressant mon buste dans les moindres recoins, comme si elles cherchaient à en apprendre les courbes par cœur. Puis tout s'arrêta, elle s'était reculée de quelques pas et se complaisait à se rincer l'œil, me scrutant sous toutes les coutures. J'aimais ça, elle se lâchait enfin, les choses s'annonçaient prometteuses, très prometteuses. Sans avoir eu le temps de comprendre quoi que ce soit elle me poussa dans mon bureau, s'empressant de fermer la porte à clé derrière nous, d'expédier mon portable le plus loin possible de nous. Avec le soleil qui se levait Logan était déjà parti, tout le monde était parti, nous étions seuls, complètement seuls. Elle ne tardait pas à profiter de la situation, retirant son t-shirt comme furie avant de se jeter sur moi. Mon dieu que cette fille me faisait de l'effet, pas besoin de se donner trop de peine pour me faire tourner la tête. Lorsque ses lèvres se posèrent passionnément sur les miennes je réalisais à quel point elles m'avaient manqué, le temps qui s'était écoulé depuis la dernière fois que j'y avais goûté me paraissait être une éternité. Ses mains qui parcouraient mon corps me donnait envie de rester planter là, de me laisser faire, la voir agir avec tant de ferveur allait m'ennoyer droit au septième ciel. Aussi quand elle me demanda si ces gestes me plaisaient je me trouvais un peu bête, ne sachant pas quoi répondre. M'efforçant de retrouver mes esprits, de redescendre un peu sur terre je répondis par l'affirmative. Comment ne pas être charmé par tant d'ardeur. A mon tour de répliquer, je me débarrassais de ma chemise qui se faisait de plus en plus gênante. Je passais ma main entre son flanc et son bras, plaquant son corps chaud contre le mien, mon autre main parcourait délicatement son buste, s'arrêtant sur sa poitrine galbée. J'en profitais pour embrasser langoureusement son cou, j'avais déjà remarqué que cette zone lui faisait de l'effet, je ne me priverai donc pas de m'en servir pour la titiller, la rendre folle. Je sentais son cœur battre rapidement, sa respiration s'accélérer, sa température corporelle augmenter signe qu'elle appréciait ce moment au moins autant que moi. Sentir son corps si vivant entre mes bras me procurait une sensation étrangement agréable. J'avais comme l'impression qu'elle me rendait un peu vivant, bien que cela soit impossible, la sensation que son cœur battait pour deux, ce semblant de chaleur corporelle partagée. Une sensation assez particulière, difficile à décrire, difficile à cerner tant que l'on ne l'a pas ressentie. J'aimais cette sensation, cette femme me rendait toute chose, elle m'excitait, ce qui ne faisait que la décupler. Nous étions seuls, enfermés dans mon bureau, quoi qu'il arrive je ne pouvais quitter le club, je comptais bien profiter de cet instant, terminer ce que nous avions commencé et repris à mainte reprises. Laissant mes lèvres rivées à son cou mes mains parcouraient son buste et son dos, variant la pression exercée par ces dernières. J'attendais une réponse significative de sa part pour tenter d'aller plus loin, après tout nous avions la journée entière.



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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyJeu 13 Déc - 21:09



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«Zéphyr et Anastasia»

« I want you »



Si j’avais décidé de rester coincée au club avec mon vampire de patron ce n’était pas pour ses beaux yeux – enfin si – mais c’était surtout parce que je détestais commencer un truc et ne jamais le finir. J’étais du genre à toujours, toujours, terminer mon travail. C’était comme si je commençais alors à me déshabiller, à faire des gateries et de m’arrêter là sans plus rien faire, en laissant l’homme sur sa faim et moi aussi par ailleurs. Je détestais ça, surtout que j’avais envie de voir ce qui pourrait se passer avec Zéphyr. Je savais que la violence, la douleur parcourait ses veines, il aimait dominer, faire mal tout ça, et moi j’aimais ça aussi, surtout qu’il était monstrueusement attirant. J’en mouillais ma culotte rien que de regarder son torse merveilleusement bien dessiné. Il avait voulu que je prenne les choses en mains, ce que j’avais fait, obéissant à ses ordres comme une gentille petite chienne. Ce n’était pas important, j’avais l’habitude d’obéir aux ordres que l’on me donnait – sous peine de me faire fouetter, ou pire, si je ne faisais pas ce qu’on voulait que je fasse.

Je n’avais pas du tout apprécié que l’on nous dérange deux fois. Alors cette fois ci je prenais quelques précautions, la porte verrouillée à doubles-tours et le portable loin. J’aurai dû sauter à pieds joints dessus, mais je ne sais pas si mon patron aurait apprécié … ce n’était pas très bien vu de mettre en morceaux le portable dernier cri de son patron, mais bon … s’il sonnait je n’hésiterais pas un seul instant à répondre et lui dire que « monsieur Romanov est occupé à faire l’amour à sa nouvelle danseuse, merci de rappeler plus tard. »

Zéphyr le magnifique semblait surpris de mon ardeur, ma ferveur, mon désir. Quoi ? J’étais professionnelle et en plus j’étais une humaine passionnée, et cet homme me rendait toute chose à chaque fois qu’il posait son regard sur mon corps dénudé. Ses yeux brulaient d’un désir ardent, les flammes qui vacillaient dans son regard noir me donnèrent encore plus de peps et j’eu envie qu’il me prenne là tout de suite sur son tapis hors de prix. Mais il aimait le jeu, et moi de même. Le jeu torride de la séduction. Je ne cessais d’onduler des hanches tout en baisant son torse lisse, jouant avec ma langue autour de ses tétons légèrement érigés. Ils me faisaient de l’œil et tout en étant collée contre le russe, je sentis que ses tétons n’étaient pas les seuls à me tendre les bras, si vous voyez ce que je veux dire.

« Comment ne pas être charmé par tant d'ardeur. » Je ris. Passionnée je vous dis. Il me plaqua contre lui et entreprit d’embrasser mon cou délicat. Visiblement il avait découvert mon point sensible et était décidé à s’en servir à mon insu. Je posais ma main sur la bosse que formait son membre durcit. J’adorais sentir cette sensation sous ma paume. C’était chaud, dur, et ça promettait beaucoup de choses. Je le repoussais encore une fois, et « l’envoyais » valser sur son bureau. Il posa la main sur quelque chose qui mit en route la petite chaine Hifi qui était posée sur une étagère, contre le mur du fond. La musique se propagea dans la pièce et me submergea. J’entrepris donc de danser pour le titiller un peu.

Mon bassin ondula, mes hanches bougèrent en rythme alors que je caressais mon corps de mes mains. Mes tétons se durcirent tout seuls et une légère chaleur m’envahit le bas du ventre. Il ne me restait plus que mon pantalon, alors je défis les boutons tout en bougeant pour le faire glisser le long de mes cuisses. Je me retrouvais soudainement tanga devant mon patron qui semblait assez … impressionné je dirais. Je revins vers lui en quelques pas dansants et m’aggripais à sa ceinture. Cette fois je la défis pour de bon, et déboutonnais son jean qui semblait si serré. « Hmm … vous me semblez être engoncé là dedans, laissez moi vous délivrer … » lui dis-je tout en passant ma langue sur mes lèvres avides. J’avais envie de lui, il devait le lire sur mon visage. Ma main glissa alors dans son boxer, caressant son pubis sans jamais toucher son membre qui le définissait si bien. Tout en le respirant – j’humais son odeur pour m’en imprégner – je collais mes seins contre ses pectoraux, les faisant déborder des balconnets noirs. « Vous savez patron, tout à l’heure je n’avais pas vraiment l’intention de partir … » Je ris, ce qui le fit trembler également : « Non, en réalité je voulais savoir si vous étions trop énervé pour me rattraper ou pas… » De mes mains habiles j’explorais son torse et son dos : « Je suis assez … satisfaite … si on passe l’épisode du vol pour la Russie … » Je lui fis les gros yeux, fronçant les sourcils, tout en retirant mes mains de son corps froid.

Quelques secondes plus tard mon soutien gorge gisait au sol et mes mains couvraient mes seins. Je n’étais pas pudique, j’aimais juste garder un peu de mystère, même si les hommes avec qui je faisais des choses avaient déjà, pour la plupart, tous vu ma poitrine…



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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyDim 16 Déc - 23:45


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Les événements allaient bon train. Ce qui me rassurait à ce moment précis était que personne ne pouvait venir nous déranger, non personne. J'étais émerveillé de voir les prouesses dont Anastasia était capable. Elle ne cessait de me surprendre. Alors que je m'affairais tant bien que mal à la rendre folle elle déposa fermement sa main sur mon entre jambe. La surprise d'un tel geste faillit me paralyser un court instant. Reprenant contenance je ne laissais rien transparaitre. Malgré la nature de sa profession, elle avait été sur sa réserve durant toute la soirée. Quoi de plus normal lors de votre première rencontre avec votre boss, qui était un vampire de surcroit. Je me laissais faire, je la laissais prendre le contrôle de la situation avec une extrême docilité. Lorsqu'elle me repoussa une sensation de manque m'envahit. Appuyé sur mon bureau je saisi l'occasion de mettre une musique d'ambiance, histoire de relaxer encore un peu plus l'atmosphère. Anastasia saisit immédiatement cette occasion pour entamer une dans des plus torrides. La voir danses sur scène était enivrant de par le fait que personne n'était au courant de mon attirance pour elle, de notre attirance réciproque, personne ne devait le découvrir, il nous fallait alors rester discrets. Une danse privée était la porte ouverte au désir. Nous pouvions tout deux nous lâcher sans retenue, sans la peur que quelqu'un ne nous découvre. Savoir qu'elle jouait de ses mains sur son corps pour moi et uniquement pour moi apportait une dimension nouvelle à ce spectacle aussi excitant. Elle savait incontestablement user de ses charmes, user des gestes qui plaisent aux hommes et qui les rendent fous. J'appréciais la vue qui m'était agréablement offerte la voyant à présent défaire les boutons de ses pantalons puis s'efforcer de les faire tomber avec un mouvement du bassin langoureux. Son regard de braise me transperçait, j'avais envie de la rejoindre mais je me retins, j'avais envie de profiter de la situation. Enfin son corps était à nouveau ma portée, je brulais d'envie de l'enlacer pour ne plus le quitter. Mais je faillis me décrocher la mâchoire quand elle défit les boutons de mon jeans, parcourant ses lèvres de sa langue. Geste tant sensuel que provocateur. Hmm … vous me semblez être engoncé là dedans, laissez moi vous délivrer … Elle pouvait me délivrer de tout ce qu'elle souhaitait, me mettre nu tout de suite, faire de moi ce que bon lui semblait. Avec un tel regard je m'abandonnais elle sur le champ, je lui appartenais sans condition. Malgré la proximité de nos corps et la nudité du sien la tension charnelle présente entre nous depuis le début de la soirée ne cessait de se fortifier. Jusqu'à quel point j'allais réussir à rester docile et accepter qu'elle me titille? Combien de temps avant que mon instinct de prédateur dominant ne reprenne le dessus? Pour l'instant je me devais de garder le contrôle de moi-même, ne serait-ce que pour apprécier la situation. Et puis céder à mes pulsion signifiait mettre un terme aux préliminaires, à ce jeu auquel nous jouions depuis tout à l'heure. Le charme serait alors rompu et je n'en vais aucun envie. Sa main s'aventurant sous mes sous-vêtement manqua de me faire perdre la tète de peu. Ses seins plaqués contre moi, sentant la chaleur de son être irradier ma personne, je ne pus retenir mes main de parcourir son dos, de caresser ses fesses aussi peu vêtues. Vous savez patron, tout à l’heure je n’avais pas vraiment l’intention de partir … Non, en réalité je voulais savoir si vous étions trop énervé pour me rattraper ou pas… Son rire me réchauffa. Elle ne voulait pas partir? Elle m'envoyait ravi. J'avais eu peur que le mensonge de Logan ne l'effraie au point qu'elle veuille tout abandonner et me fuir définitivement. Il y avait de quoi mais j'étais heureux de constater qu'il lui en fallait plus pour se décourager. Continuant de me caresser elle lâcha la phrase qui en disait long sur ses sentiments. Je suis assez … satisfaite … si on passe l’épisode du vol pour la Russie … L'expression contrariée qu'arborait son visage m'indiquait qu'elle n'avait pas apprécié ce coup de fil, elle ne tenait alors pas à ce que je m'éclipse. Elle s'amusait déjà à me manipuler. A me faire croire qu'elle voulait tout laisser tomber simplement pour me tester. Elle risquait que je lui tourne définitivement le dos pour s'assurer que je la rattrape quoiqu'il arrive? Peut-être s'éprenait-elle de sentiments à mon égard? Elle serait la seule depuis bien longtemps. Ces dernières décennies j'avais été incapable d'avoir une relation sérieuse. Aucune motivation. Pourtant dieu sait combien d'opportunités s'étaient présentées. Je n'avais l'envie que pour les relations d'un soir, sans avoir à m'engager. Je préférais vivre au jour le jour et m'amuser tant que je le pouvais. Les femmes vampires étaient trop instables, trop volages, leur instinct de dominatrice sanguinaire finissait toujours par reprendre le dessus. Entretenir une relation amoureuse avec une humaine était formellement interdit. Et après tout une humaine avait une espérance de vie insignifiante pour un être immortel. C'était un peu comme un animal de compagnie pour les mortels. Un chien vivait une vingtaine d'année tout au plus, la réparation inévitable était rude à chaque fois. En mille ans d'existence j'aurai pu en avoir une quantité incalculable de chiens… Je ne voulais pas ressentir la tristesse de la perte d'un être cher. Et puis il fallait bien se l'avouer, une humaine serait fatalement la proie du vieillissement. Aucun vampire digne de ce nom ne serait capable de vivre avec un ballon de baudruche flétri. Passer de conquête en conquête me plaisait énormément. A chaque fois le frisson des débuts. D'ailleurs j'en avais emmené plus d'une dans mon bureau. Heureusement qu'Anastasia ne pouvait l'apprendre, cela pourrait s'avérer très gênant. Elle devait bien se douter qu'elle n'était pas la première femme que je m'apprêtais à voir nue en ces lieux. Elle n'était pas naïve elle savait pertinemment que durant toute mon existence je n'avais pas fait vœux de chasteté. Résister aux plaisirs de la chaire n'était pas dans ma nature. Quelques images de mes précédentes aventures me revenaient en tète… Des brunes, des blondes, toutes les couleurs et toutes les grandeurs devaient y avoir passé. Il me serait en réalité impossible de toutes les comptabiliser….

Incroyable la rapidité à laquelle notre cerveau était capable de réfléchir! Une fraction de seconde après m'être perdu dans mes pensées j'en fus tiré par la sublime créature que j'avais droit devant les yeux. Elle enlevait à présent son soutien-gorge, ne me laissant même pas le loisir de contempler sa poitrine qu'elle cacha aussitôt de ses mains. Décidément elle ne faisait pas partie de ses filles faciles qui vous tombent dans les bras en un claquement de doigt. Heureusement sinon je ne saurai dire si elle m'attirerait autant. Mes mains toujours posées sur son fessier je la tirais un peu plus contre moi, la forçant à plaquer son buste contre le mien, à retirer ses mains de sa poitrine pour les poser sur mon jeans qu'elle ne tarda pas à faire descendre sur mes chevilles. Me débarrassant de ce bout de tissus encombrant je retournai Anastasia qui se retrouvait à présent dos à moi. J'avais tout le loisir de parcourir son corps pratiquement nu de mes mains, soufflant au creux de son oreille. Elle continuait de me titiller, remuant du bassin. Elle commençait à dangereusement m’exciter. Je m’efforçais d’inspirer et d’expirer encore plus profondément pour ralentir la poussée de désir qui m’envahissait. Je luttais pour ne pas laisser mes « sales » habitudes me contrôler. Mais la sentir bouillonner entre mes mains ne me rendaient pas la tâche facile, bien au contraire. Elle se dandinait langoureusement contre moi, me faisant tourner la tête. Elle me rendait littéralement fou. Instinctivement je repoussais ses cheveux à l’aide de mon visage, me forçant à ne pas aller plus loin que de faire glisser mes lèvres sur sa peau douce, d’humer son parfum si enivrant. Je ne pouvais plus résister, non pas que je veuille lui faire du mal, je m’en sentais totalement incapable, mais elle m’avait charmé, un peu trop… C’est alors que je plantai mes canines dans son cou frêle. L’odeur de son sang et la sentir aussi proche de moi m’avait fait perdre pied, je ne me contrôlais plus vraiment. Je ne lui voulais aucun mal mais je ne pus m’empêcher de l’étreindre encore plus fermement, comme pour être certain qu’elle ne puisse se débattre, qu’elle ne puisse s’enfuir. La morsure n’avait duré que quelques secondes, le temps que je me délecte une nouvelle fois de ce divin nectar et que je reprenne plus ou moins mes esprits. Léchant les goutes de sang qui continuait d’affluer par les deux petits trous que je venais de faire, je relâchai mon étreinte. Je la désirais toujours autant, voire plus. Deux possibilités se présentaient : soit mon geste l’avait fait paniquer et elle s’apprêtait à me fuir ; soit la flamme qui brulait en elle était restée intacte et elle resterait lovée dans mes bras tout en continuant de se déhancher. Un peu honteux de mon geste qui pouvait être perçu comme déplacé je me risquai à prononcer quelques mots qui se voulaient rassurant, usant d’un ton des plus sensuels. Tout à l’heure je ne téléphonais pas. J’avais renvoyé un appel de Logan qui tentait de me joindre. Le voyage en Russie était simplement une ruse… pour savoir si tu voulais vraiment rester avec moi ou si tu faisais ça sans attache réelle.


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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyJeu 10 Jan - 10:37



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«Zéphyr et Anastasia»

« I want you »



Les rêves de petites filles. Vous savez ces histoires qui vous font rêver durant toute votre petite enfance. Ce genre d’histoire où il y a le prince charmant qui vient secourir la belle princesse aux cheveux blonds couleur des blés. Ce genre d’histoires auxquelles vous croyez jusqu’à votre adolescence, jusqu’à ce qu’un jeune homme, un adolescent qui vous a clairement tapé dans l’œil, vous brise le cœur, jusqu’à ce que ce petit merdeux vous arrache le cœur et le piètine sous vos yeux. Et c’est donc à ce moment là que vous vous rendez compte que les comptes de fées sont pour les personnes faibles, pour ceux – enfin celles – qui croient en l’amour éternel, qui pense qu’un jour un merveilleux jeune homme viendra nous enlever sur son beau cheval blanc – ou sa belle porsche panamera flambant neuve. C’est donc à ce moment précis que ça craint. Parce que toutes ses histoires sont nulles. On ne peut pas y croire, pourtant même si on se persuade que jamais ça nous arrivera, au fond de nous on a toujours cet espoir qui luit. On espère, et on ne cesse jamais.

Et ce soir là, cet espoir avait enflé en voyant cet homme, beau, fort, suintant la puissance et l’autorité. Mon cœur n’avait fait que palpiter depuis le début de cette soirée, mes poils hérissés ne s’étaient pas laissé abattre et la chaleur qui avait pris place dans mon bas ventre s’était transformée en flamme ardente. En l’espace de quelques heures, cet homme aussi brulant que les feux de l’enfer, avait réussi à éveiller en moi tout un tas de sensations les plus étranges les unes que les autres. J’avais l’impression d’être redevenu cette petite fille à couettes qui esperait secrètement qu’en grandissant elle tomberait amoureuse, que cet amour serait sincèrement et réciproque. J’étais donc redevenue cette petite fille qui espérait. En quelques heures cet homme avait su comment redémarrer la machine qu’était mon cœur et qui avait été en hibernation pendant quelques années. Je n’aurais pourtant pas dû réagir si vite et à si peu. Mais Zéphyr … Zéphyr avait cette particularité – que j’ignorais encore – qui me faisait flamber de l’intérieur.

Et dans ce bureau, dans cette cage sans fenêtre, où il me retenait prisonnière de son corps – enfin, prisonnière, c’est vite dis, je le voulais bien aussi – je sentais que je n’opposais plus aucune résistance. Comme s’il arrivait à me manipuler. Mais ce n’était pas ça, il ne me contraignait à rien. C’était simplement son regard, cette puissance, ce désir qui émanait de lui qui me donnait envie de faire tout ça. Pour LUI. J’avais envie qu’il me désir de tout son être. Qu’il n’ait envie que d’une seule chose : moi. C’était égoïste, certes, mais j’avais envie que ce vampire, que cet homme, soit à moi et rien qu’à moi. Une certaine alchimie se passait entre nous, je le savais. Sinon comment expliquer le fait d’avoir l’impression de le connaître depuis longtemps alors que ça ne fait que quelques heures ?!

Pressée contre lui, je sentais mon cœur résonner en lui. J’étais pitoyable à voir. J’étais complètement affolée et j’avais l’impression que mon père allait pouvoir sortir de ma cage thoracique en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Cet homme me faisait un effet fou et il pouvait venir à bout de moi si facilement … Soudain, j’en eu presque peur. Alors que mes seins nus étaient pressés contre son torse froid, je faisais balader mes mains sur son corps de dieu grec tout en le griffant de temps à autre. Mon regard plongé dans le sien, je brulais littéralement de désir. Je devais même sans doute avoir de la fièvre tellement j’étais chaude – dans tous les sens du terme. Il voulait que je prenne les devants ? Pas de soucis, je lui défis son jean qui glissa jusqu’en bas, mais je n’eu pas le temps de dire « Ouf » qu’il me retournait déjà, m’obligeant à mettre les paumes sur son bureau pour ne pas finir la tête contre le bois dur. Je sentis son désir me transcender de l’intérieur. Devais-je cesser mon jeu de séduction et commencer à flipper ? Certainement pas. Pas maintenant en tout cas. Je laissais donc mon bassin bouger au rythme de la musique, mes fesses frottant ainsi contre le bas ventre de mon patron, ce qui ne sembla pas le laisser de marbre. Le vampire approcha alors son visage de mon cou, son souffle chaud m’effleura la nuque et je me sentis défaillir. Après avoir repoussé mes cheveux pour lui permettre d’atteindre ma peau, il y déposa quelques baisers. Avec délicatesse il faisait glisser ses lèvres tout contre ma peau qui devait lui paraître si fine et si … alléchante. Je me raidis. Visiblement j’avais vu juste, car je ne pu rien faire. Ses crocs acérés avaient déjà tranché ma peau, et ses lèvres pressées contre mon cou s’occupaient déjà d’aspirer mon sang. Ses bras, tels deux étaux, m’emprisonnèrent et je ne pu plus rien faire, plus bouger, presque plus respirer. J’aimais que l’on prenne le dessus et je sentais le désir et le plaisir de Zéphyr irradier par tous ses pores, mais bizarrement je ne me sentis pas bien. Bien que le désir soit toujours présent …

Les yeux fermés je tentais de ne pas perdre le contrôle. Jusqu’ici j’avais toujours aimé ce que m’avait fait Zéphyr et je n’avais qu’une seule envie : Continuer encore et encore. Je voulais juste que ça ne soit que lui qui pose ses mains de cette façon sur moi. Mais malheureusement ça ne serait pas le cas. Et ce qu’il venait de faire – me prendre par surprise et me pomper le sang – me rappelait trop l’Empereur. Je ne voulais pas l’associer à lui. Car je me sentais bien avec mon patron. Mais … Zéphyr me lâcha enfin et j’eu du mal à retrouver mes esprits. Je savais que ce geste n’avait pas été pour me blesser ou m’effrayer mais César était parfois trop violent et la dernière fois, il avait agis de la même manière, me laissant presque à l’agonie. Frissonnant, j’avais ma salive, tentant d’ignorer la boule qui s’était formée dans ma gorge. Pourquoi ? Tout avait été parfait jusqu’à maintenant … pourquoi fallait-il qu’il y ait toujours quelque chose pour gâcher les meilleurs moments ? Parfois j’avais l’impression que même si César se trouvait à quelques mètres de là, dans son palais, enfermé, il arrivait tout de même à diriger ma vie. Zéphyr réussit à effacer mes pensées en me susurrant des paroles qui se voulaient douces : « Tout à l’heure je ne téléphonais pas. J’avais renvoyé un appel de Logan qui tentait de me joindre. Le voyage en Russie était simplement une ruse… pour savoir si tu voulais vraiment rester avec moi ou si tu faisais ça sans attache réelle. » Une ruse. Je ne pu empêcher un petit rire m’échapper, même si je me sentais mal, même si je n’avais qu’une seule envie : m’enfuir de cette île, je ne pouvais ignorer cet homme qui avait réanimé mon cœur. Je me retournais tout en me décalant, mettant de l’espace entre nous. Je ne voulais pas qu’il voit que j’étais mal à l’aise, mais je ne pouvais pas rester collée contre lui. Je pris au passage mon haut que j’enfilais rapidement et, dos à Zéphyr je lui dis, tentant de conserver un timbre neutre et normal – ce qui ne fut pas le cas bien évidemment, ma voix était chevrotante et éraillée : « Je … rhm… je ne fais jamais les choses lorsque je n’ai pas de bonnes raisons de les faires … » Ce qui voulait clairement dire que si je n’avais pas envie d’être avec cet homme, je ne lui aurais pas fait cette petite scène. Mais pour l’instant là n’était pas le problème. César me hantait et quoi que fasse Zéphyr j’avais peur de perdre contenance et de craquer : « Je … Je crois que je vais devoir y aller … ». Je n’avais pas envie de dire ça, j’espérais qu’il me retiendrait. Qu’il ferait quelque chose de fou et que toutes mes craintes par rapports à l’Empereur s’envoleraient comme elles étaient venues …




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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyDim 13 Jan - 16:41


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Beaucoup d’hommes me couraient après, mais lorsque j’en repérais un. Lorsqu’un seul homme s’insinuait dans mes pensées et se mettait à les hanter, alors il n’y avait plus que lui. Et Zéphyr, ce beau mâle russe et vampire de haut rand de surcroit, avait réussi en un tour de main. Il venait de me faire chavirer le cœur, de me renverser le cerveau, de me faire bouillonner le corps tout entier. Je n’avais en aucun cas voulu réagir de la sorte. Je n’étais certainement pas du genre à me défiler devant un homme et surtout pas devant un homme qui me rendait ivre. Mais j’avais un peu trop écouté mon cerveau d’un coup – au lieu d’écouter mon cœur et mon corps. Et même si ce qu’il avait fait m’avait excité d’un certain côté, ça m’avait rappelé un épisode que je n’avais plus envie de me rappeler. Fébrile je tentais de lui dire quelque chose, de faire comme si ça avait été ma propre décision et non celle d’un souvenir dérangeant. Il devait me prendre pour je ne sais quoi. Peut-être pour une fille qui ne savait pas ce qu’elle voulait ! Ce n’était pas ce que j’étais. Tout ce que j’avais fait dans ma vie, c’était parce que j’en avais pris la décision avant. Je l’avais voulu et je l’avais fait.

Je me dirigeais vers la porte, décidé à sortir de cette pièce, de m’éloigner de toute cette luxure qui me fait violemment tourner la tête. Je sens presque défaillir, mais je me reprends en serrant le poing, m’obligeant à écouter les battements de mon propre cœur et de les ralentir. Je sais que Zéphyr peut les entendre et je ne veux pas qu’il comprenne réellement qu’en réalité je n’écoute qu’une infime partie de moi. Je ne veux pas qu’il sache que mon seul désir est qu’il m’enlève, et me garde à tout jamais pour lui. Ca serait prématuré d’ailleurs. Cela ne fait qu’un soir que nous nous connaissons, et pourtant j’avais l’impression de le connaitre depuis toujours et de savoir que nous sommes fais l’un pour l’autre … mais à bien y réfléchir, peut-être qu’avec la chance que j’ai, il est marié à une femelle vampire qui viendra me tuer, me vider de mon sang, lorsqu’elle apprendra – car les femmes l’apprennent toujours – que son mari à batifolé rapidement avec l’une de ses employées.

Le bruissement des habits de mon boss ne me fit même pas tourner la tête, je ne pouvais pas, car je risquais de craquer sinon et je ne pouvais pas car César hantait mon esprit et une sorte de sirène hurlante me saccageait le cerveau en disant : « rentre tout de suite avant que César ne t’étripe ! rentres tout de suite avant que César t’étripe ! Rentres tout de suite avant que César t’étripe ! » Et même si je me fichais de ce que pouvait bien me faire mon maître, j’avais plus peur pour Zéphyr, car je savais de quoi était capable un vampire lorsqu’un autre touchait à son esclave. Surtout quand cet homme était l’Empereur. Je voulais encore voir Zéphyr se pavanait dans son club, lorgnant sur les paires de fesses plus rebondies les unes que les autres –enfin j’avais envie qu’il matte mes fesses avant tout ! Et que les miennes en réalité. Je savais que je n’aurai jamais dû m’éprendre pour un vampire de son envergure, car j’étais d’une jalousie excessive et rien que de penser aux autres filles qui danseraient à moitié nues sous ses yeux j’avais envie de toutes leur arracher la tête à mains nues.

Lorsque j’approchais de la porte et tentais de l’ouvrir, celle-ci ne céda pas et je commençais à m’exciter sur elle. Et comme si tout cela ne suffisait pas, mon patron, par vengeance, me lança un raillerie qui ne me plu pas du tout : « Tu ne sais pas ouvrir une porte ? » J’écarquillais les yeux sous cette provocation, pour qui me prenait-il celui là ? « JE SAIS TRES BIEN OUVRIR UNE PORTE ! » Lui répondis-je avec hargne tout en hurlant. Je donnais un coup de pied dans cette fichue porte avant qu’il n’arrive. Je ne daignais pas lui adresser un regard, il venait de se foutre de moi et je détestais sincèrement ça. Je venais de lui blesser son égo et il se vengeait en me montrant que je n’étais qu’une distraction pour lui et qu’il pouvait très bien faire de moi ce que bon lui semblait. C’était ce que nous allions voir. Je ravalais les larmes qui commençaient à me monter aux yeux. Ne pas craquer. Je me répétais cela en boucle, même lorsqu’il me glissa à l’oreille : « – Attends. Si tu veux partir tu es libre de le faire, le soleil ayant pointé le bout de son nez je ne pourrai t'en empêcher. » Il se tut quelque seconde, m’observant, avant de reprendre : « Si tu veux rester pour discuter je serai au bar »
J’avais envie de lui dire de se taire, que je ne viendrai pas au bar, que je n’allais pas lui courir après … mais au final c’était de ma faute si nos ébats se terminaient ainsi. Ou du moins la faute du mauvais traitement que m’avait infligé mon maître.

Le russe me passa devant et sortit. Que devais-je faire ? Il me laissait là, seule, à cogiter comme je ne sais quoi. Et moi ? Qu’étais-je censée faire ? J’avais envie de faire des tonnes de choses avec lui – et faire l’amour faisait partie de ces choses – mais j’avais aussi une soif énorme d’en apprendre plus sur lui. De connaitre sa vie, mais je savais qu’il n’allait pas se livrer comme ça, c’était un VAMPIRE et je n’étais qu’une HUMAINE. Pourquoi me déballerait-il sa vie ? Il perdrait du temps, c’est tout !

Quelques secondes plus tard j’avais traversé le couloir qui menait à la salle principale où se trouvait assis mon boss. J’avais envie de hurler, de lui dire qu’il pouvait aller se faire cuir un œuf si je n’étais qu’une distraction comme une autre. Si c’était le cas il avait intérêt de me payer en conséquence ! Mais je n’en fis rien car je n’avais qu’une seule envie : rester près de lui, sentir sa chaleur – bien qu’il soit froid comme la mort – m’inonder et son parfum m’imprégner. J’ouvris la porte et me calais contre le chambranle, le regardant. Je passais une main dans ma tignasse blonde emmêlée et me mordais la lèvre inférieure avant de lui lancer : « Vous êtes marié ? » Drôle de question, je vous l’accorde, mais je n’avais pas vraiment envie de me faire vider de mon sang par une femme vampire énervée…




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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyDim 13 Jan - 23:34


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« I want you »



Le jeu du chat et de la souris, tourner autour du pot sans jamais se chopper, s’amuser à se courir après sans jamais arriver à s’attraper, jusqu’à ce qu’on le décide vraiment en réalité. Certes c’était un jeu, et Zéphyr prenait un malin plaisir à y jouer. Mais pour être sincère j’avais toujours, depuis mon adolescence, adoré faire ça : me faire désirer, faire languir l’autre, le pousser à bout jusqu’à ce qu’il craque et me saute dessus comme une bête enragée.

Cette question que l’on ose jamais poser m’avait brulé la langue pendant de longues heures, mais alors que nous venions de cesser nos actions déchainées, que nous étions calmes, que la tension sexuelles était redescendue d’un cran – du moins pour l’instant – j’avais osé la poser. Je voulais savoir, et c’était humain, surtout pour une femme. Sincèrement, je m’attendais tout à fait à entendre ce genre d’aveu : « – Depuis plusieurs siècles. Mais cela ne marche plus entre nous. Alors je suis à la recherche de la personne qui saura éveiller ma curiosité. » Il me lança un petit regard joueur, et je savais parfaitement lire dans son regard qu’il se demandait si je rageais ou non, OUI j’avais les boules, mais non, je ne dirais rien … mais il prit les devants, me coupant même dans mes pensées : « Non je ne me suis jamais marié. Tu pourras demander confirmation à Logan. » Un poids se leva de ma poitrine et je pu de nouveau respirer. Je ne m’étais pas sentie si opprésée, et pourtant… Il n’était pas marié. Il n’avait pas de femme – du moins récurrente – dans sa vie. Il était libre comme l’air – oui si non il m’aurait parlé d’une « amie » ou « petite copine », enfin je ne voyais pas Monsieur Romanov parler d’une femme en tant que « petite amie » surtout pour un vampire âgé de mille ans, si vous voyez ce que je veux dire. « Salaud… murmurais-je – même si j’étais sure et certaine que mon patron l’aurait entendu. Décidemment c’était mon insulte du moment. Dans ce cas là c’était plus affectif qu’autre chose.

D’un air détaché il ajouta, alors que je m’approchais du bar : « J'anticipe déjà ta prochaine question. Non il n'y personne avec qui j'entretiens une relation sérieuse. Je ne devrai très certainement pas t'en parler. Mais je pressens que cette question te brule les lèvres. Je me trompe? » Comment savait-il ? Haha. Cette question devait se lire sur mon visage depuis le début, comme si elle avait été inscrite sur mon front en majuscule et aux marqueurs noir et rose, en fluo avec un panneau clignotant sur le dessus. J’acquisçais d’un signe de tête, un sourire ironique planant sur mon visage. Mais une question me taraudait au final. Pourquoi ne me contraignait-il pas à lui parler ? A lui révéler des choses ? Ou mieux à faire des choses ?! Après tout il devait surement le pouvoir …
Parfois il m’arrivait de passer de l’autre côté du bar – ou de monter dessus quand l’ambiance était chaude – c’est pour cela que j’avais l’habitude de manier les verres et la bouteille. J’avais d’ailleurs un jour fait un stage qui m’avait permit d’être capable de faire tourner les bouteilles derrière mon dos, vous savez comme les vrais barmen font. Et j’adorais faire ma maligne avec ça. Mais ce soir, enfin aujourd’hui, devant Zéphyr, je n’avais pas vraiment envie de faire la dingue mais plutôt d’être posée. Je pris alors une poche de sang dans le frigo prévu pour. Un AB positif – qui se trouvait aussi être mon groupe bizarrement - son favori – oui je m’étais renseigné en quelques secondes. Je lui mis alors dans le micro-ondes et fis chauffer quelques secondes afin qu’il atteigne la température du sang humain, puis versais le liquide âpre dans un verre à pied et le glissais en direction de Zéphyr. J’aimais être attentionnée et ce n’était en rien pour faire ma « fayotte » mais juste parce que j’avais envie de faire plaisir à mon boss même si mes agissements de tout à l’heure ne lui avaient pas plus. « – Et toi. Si tu me donnais quelques explications quant à ton envie soudaine de t'enfuir? » Il soupira longuement, et je sentis qu’il était éreinté, surement l’appel du sommeil qui se faisait ressentir. Restait-il éveillé pour moi ? « Vous les femmes vous n'êtes pas toujours faciles à suivre. Je crois bien que je ne m'habituerai jamais à votre foutu caractère. » Je ris. C’était peu dire, et encore il ne connaissait qu’une infime partie de ma personnalité. Combien de fois m’avait-on traité de chieuse suprême, de petite connasse qui ne savait pas ce qu’elle voulait, de fouteuse de merde, de … bref, j’en passe des vertes et des pas mures. Après tout je suis comme je suis, et si personne n’arrivait à m’accepter tel que je suis, alors c’est que je n’avais pas encore trouvé la personne qui me prendrait comme j’étais.

Distraitement je me servis un verre d’eau – l’alcool c’était pour la nuit, pas pour le petit matin ! Et me mis à fixer mes mains. La fatigue commençait peut-être à m’atteindre également. Mais je méditais aussi sur ce que j’allais pouvoir dire à mon patron pour justifier ma dérobade de toute à l’heure. Comment allais-je lui dire qu’en faisant cela, j’avais eu l’impression que ce n’était pas lui qui agissait mais l’empereur et que cela me terrorisait véritablement. Plongée dans mes pensées, je repensais à cette soirée où ma plaie à l’abdomen s’était rouverte et que je n’avais pas pu répondre présente lorsque César m’avait demandé de faire quelque chose pour lui car j’avais beaucoup trop mal pour bouger ne serait-ce que le petit doigt. Et cet enfoiré de première avait débarqué comme une furie dans l’aile des esclaves, m’avait trainé par les cheveux m’arrachant par la même occasion des hurlements de douleur. Arrivé dans ses appartements il m’avait balancé sur le sol et avait enfoncé un doigt dans ma plaie en me regardant dans les yeux. Une menace muette mais qui avait pris tout son sens dès lors qu’il avait cessé d’appuyer et l’avait retiré avant de le porter à sa bouche … Cela me hanterait toute ma vie et personne ne pourrait rien y faire. Je sortis de ma torpeur lorsque Zéphyr, le merveilleux russe qui se trouvait en face de moi, me dit de sa voix éraillée : « Tu peux venir t'assoir. Je ne vais pas te mordre. Pas cette fois du moins. » Je souris, bizarrement ça ne me dérangea pas, car je savais que ce qu’il avait fait dans son bureau, ça n’avait pas été pour me blesser ou me faire le moindre mal, mais ç’avait été sous le coup de l’excitation. Je le comprenais. Et j’avais envie qu’il recommence au fond, qu’il continue de désirer intensément mon sang, au point qu’il ne pourrait plus se contrôler. « Désolé… Je n'aurai pas dû dire les choses de cette façon. Excuse-moi. » Je vins m’asseoir près de lui, laissant mon genou effleurer sa cuisse. Ce contacte me rendit toute chose. « C’est moi qui vous demande pardon. » Je bus une gorgée, lentement, prenant le temps d’apprécier la fraicheur de l’eau m’endormir la gorge. « Je ne voulais pas faire cesser tout cela d’un coup. Je ne voulais pas arrêter ce que nous étions entrain de commencer … » Je me sentis rougir – réaction bizarre pour une femme telle que moi, je vous l’accorde. « Mais … c’est … c’est un traumatisme je crois. Oui c’est ça. Et en fait, le fait que je ne vois pas votre visage et de sentir vos crocs se planter dans ma gorge avec rapidité … et la douleur … j’ai instant eu l’impression d’avoir … d’avoir César – je crachais ce prénom qui me faisait horreur – qui … qui se trouvait derrière moi. Je m’en veux de vous avoir coupé dans votre élan et ce n’était en aucun cas le fait que vous vous repaissiez de moi, au contraire … » Je ne pouvais pas en dire plus, sauf s’il me demandait des explications un peu plus poussées, bien sur je me livrerai encore un peu plus, lui permettant dans savoir plus sur ma vie, sur moi, sur ce que je vivais avec mon maître…



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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Use me, please ... [Zéphastasia]   Use me, please ... [Zéphastasia] EmptyMar 15 Jan - 18:36


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Lorsque je n’étais qu’une adolescente qui rêvait d’être danseuse étoile, j’avais été l’une des plus grandes fans des histories de vampires, regardant tous les films possibles et inimaginables – allant du plus mauvais au meilleur. J’avais lu les livres, les avais dévoré et avais rêvé qu’un jour un beau ténébreux s’éprenne de moi et me veuille pour lui seule pour l’éternité. Oh j’en avais rêvé de ce moment. Et là, dans ce club de strip tease, à côté de mon patron, j’avais l’impression que mon heure était venue. Enfin je devais certainement me faire de belles illusions car il se pouvait très bien que Zéphyr se joue de moi, me teste et n’obéisse qu’à une habitude – soit, coucher avec ses nouvelles danseuses – avec la chance que j’avais, une fois qu’il m’aurait eu, une fois que nous aurions enfin couché ensembles, il me jetterait comme une vieille chaussette, me jetterait aux oubliettes, ne ferait plus attention à moi et me traiterait comme un objet du mobilier du club … Comment pouvais-je savoir ?!

Un sourire du genre Colgate s’afficha sur le visage anguleux de mon beau patron et il ne semblait pas enclin à me faire partager sa « joie ». Je le laissais donc sourire seul et fis le tour pour venir le rejoindre devant le bar. Je me glissais avec grâce sur le tabouret et, sans le vouloir réellement, je laissais mon genou s’appuyer contre la cuisse musclée de Zéphyr. Un frisson ma parcourut le corps et je fus prise d’un vertige, les images et les sensations m’envahissant de l’intérieur, ses mains froides, qui me brulaient, me caressant la peau, son corps dur comme le roc callé contre le mien prêt à l’accueillir, son souffle chaud et gorgé de l’odeur de mon sang qui me balayait la peau et … tout. J’avais l’impression de le sentir de partout en moi, comme si son essence s’infiltrait sous ma peau, comme pour m’obliger à le sentir m’imprégner chaque parcelle de mon pauvre corps.

Après lui avoir raconté le pourquoi du comment de ma fuite, il se tut quelques instant, comme s’il méditait mes révélations ou alors une connerie pour « détendre » l’atmosphère … hé bien pas loupée : « Tu me dois une nouvelle serrure. » je ris doucement et levais un œil rieur vers lui, oui il voulait bien détendre l’atmosphère : « Vous le prendrez sur mon salaire … » Après tout, il pouvait bien faire ce qu’il voulait. Certes je m’étais excitée contre le porte et j’avais dû, dans la précipitation du moment, balancer la clé je ne sais où en voulant nous enfermer dans ce bureau … Sa main posée sur ma cuisse j’avais la fougueuse envie qu’il la monte ne serait-ce que de quelques petits centimètres … malgré les bouffées de chaleurs qui me prirent, et des images chaudes pleins les yeux, je tentais de m’éclaircir les idées, histoire de pouvoir comprendre les paroles de beau russe : « – Si tu as d'autres questions qui te taraudent, n'hésite pas. Nous avons toute la journée. » Je posais les coudes sur le bar, tenant mon verre, tout en secouant la tête. Décidemment Zéphyr aussi était un homme imprévisible car d’ordinaire les vampires détestent que les humains s’intéressent à eux, et d’ailleurs ils n’ont pas à poser des questions et connaitre la vie de leurs supérieurs. « J’ai encore une tonne et demie de questions à vous poser, mais je ne crois pas que vous seriez d’accord de ma répondre à toutes … » Je me tournais une nouvelle fois vers lui. Fixant mon regard noir et teinté de malice dans le sien. J’avais envie de jouer, de m’amuser un peu, et de ne pas penser au moment om je rentrerais au palais …

Le palais … Nous étions au début de la journée, j’aurais dû rentrer il y a de cela bien une heure. Je savais parfaitement que César me tomberait dessus, que j’allais recevoir une correction pour avoir découché – oui je dors le jour et vis la nuit, au diapason des vampires, tout comme tous les humains de cette île. Il faut également savoir qu’en journée il n’y a pratiquement pas de commerces ouverts. Un nouveau frisson m’hérissa les poils. J’avais « fugué »… je ne savais pas à quelle je rentrerai ni ce que je dirai pour me justifier, mais je n’en n’avais pas envie. J’avais le choix entre être auprès d’un homme qui me faisait ressentir des millions de choses et être aux côtés d’un monstre entrain de le servir, de faire la larbine quoi. Le choix était très vite fait, je vous le dis !

« En fait il y a quelque chose que j’aimerai savoir, hypnotisez-vous souvent vos employées ? » Question très louche je vous l’accorde, mais j’avais envie de savoir. On m’avait déjà hypnotisé et je ne me rappelais plus du tout de ce que j’avais bien pu faire, dire … Mais en y repensant peut-être que cela ne me dérangerait pas de me faire « contraindre » par cette homme si viril et … j’allais en faire des rêves érotiques ! Et comme je venais de lui dire, j’avais encore des centaines de questions à lui poser, j’avais envie de le connaitre dans sa globalité, de tout savoir de lui mais cela m’était impossible car j’avais fait sa connaissance quelques heures auparavant. Je ne pouvais pas m’enticher d’un homme si vite, ça faisait petite fille qui croit encore aux comptes de fées : un regard, le cœur s’emballe et c’est l’amour fou. Non ! « On n’est pas dans le monde des bisounours ma fille là ». J’allais me réveiller tôt ou tard et la chute allait me faire un mal de chien.




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Face à moi, il me dominait, sa carrure m’aurait fait de l’ombre si nous avions été au soleil. Je dû lever quelque peu les yeux pour pouvoir le fixer dans les yeux. Un sourire glissa comme une ombre sur mes lèvres. Tout en me glissant un nouveau verre d’eau sur le bar en bois, il rit ce qui me fit arquer les sourcils. Qu’avais-je donc dis de si amusant ? Ma question venait-elle vraiment de l’amuser ? « Si tu cherches à savoir si je t'ai hypnotisée ce soir, la réponse est non. » Je n’étais pas soulagée ou anxieuse de savoir ce détail car après tout il n’aurait jamais eu besoin de le faire, j’étais bien trop réceptive pour cela. Tout ce qu’il dégageait semblait me percuter de plein fouet et je savais que toutes mes terminaisons nerveuses, tout en moi me disait d’agir, d’aller vers lui-même si je risquais ma propre vie. Mais ce fut lorsqu’il s’accouda au bar, juste en face de moi, seulement quelques centimètres séparaient mon visage du sien, mes lèvres furent irrésistiblement attirées vers les siennes, mais je me retins. « Si tu regrettes les heures qu'on a passées ensemble, je peux arranger ça. » Mon corps vibra tout entier. Je détournais vivement les yeux avant de boire une gorgée. Comment lui faire comprendre que j’étais attirée vers lui par une force mystérieuse qui m’empêchait clairement de le fuir. Car après ce qu’il s’était passé dans son bureau, le fait que je me sois soudainement dérobée, aurait dû me pousser à partir d’ici, et la menace « César » qui me pesait sur moi, comme si une épée de Damoclès était en suspend au dessus de mon crâne et était susceptible de me fendre en deux au moindre faux pas que je ferais. Alors, pour répondre à sa question, je n’eu pas besoin de mots, mon bras se leva tout seul, je relevais la tête vers lui avant de lui approcher la tête vers la mienne en passant une main derrière sa tête. Mes lèvres se pressèrent contre les siennes et je l’embrassais pendant ce qu’il me parut une éternité. Alors cela ressemblerait à ça de l’embrasser indéfiniment ? Cela serait-il si bon ? Si délicieux ?! Je ne le saurais jamais … Je relâchais la pression et laissais glisser ma main le long de son cou avant de la faire retomber sur le bar, baissant les yeux, comme si je venais de faire une bêtise. Venais-je de commettre une erreur ? Je me mordis la lèvre inférieure après passer ma langue dessus, goutant au passage la saveur des lèvres du vampire. « Est-ce une réponse qui vous convient ? » Je souris timidement, attendant qu’il dise ou fasse quelque chose qui me prouverait que je n’avais pas eu tort d’agir de la sorte.

Un léger silence s’installa alors. Je ne savais plus quoi faire, si je commençais à m’emporter – ce qui ne risquait pas d’arriver vu mon état de fatigue grandement avancé – je n’arriverai certainement plus à m’arrêter et alors ça ne serait plus César qui me décapiterait mais bel et bien Zéphyr. Ce fut alors ce dernier qui rompit le silence : « J'ai encore pas mal de chose à faire pour l'ouverture de ce soir. Je pense que tu devrais rentrer. Ton maitre risque de ne pas apprécier que tu rentres à une heure pareille. Malheureusement je ne pense pas pouvoir te donner une excuse valable. » Me dit-il dans un soupir. Il me congédiait, me disait de rentrer sagement au palais, il m’invitait à retourner auprès de mon bourreau … et ce fut comme s’il m’entrainait au bagne. Je ne fis pas la moue, je ne dis rien, et me contentais juste de me lever en m’aidant de la main qu’il me tendait – non que j’en ai réellement besoin. « Je vais te raccompagner jusqu'à la porte. » J’acquiesçai d’un signe de tête et lui emboitais après lui avoir lâché la main. J’aimais le toucher, être en contact avec lui, mais il ne fallait pas non plus pousser le vice. Nous traversâmes le couloir et arrivâmes rapidement à la porte. « Je ne peux pas aller plus loin. » Je me retournais d’un coup, juste avant d’ouvrir la porte de service qui menait à la ruelle. « Hmm… Eh bien bonne … euh Journée ?! Enfin, dormez bien ou travaillez … enfin… » Je secouais la tête et balayais mes paroles d’un geste de la main : « Bref. Excusez moi … à bientôt. » J’abrégeais car si je continuais comme ça, j’allais craquer et me jeter dans ses bras comme une mal aimée, ou plutôt comme une pauvre fille désespérée. Je me détournais et sortis avec précautions – en ouvrant pas la porte trop en grand et en sortant vite, me faufilant par l’embrasure – et sortis pour de bon cette fois… Je ne savais pas encore dans quelles conditions nous nous verrons mais j’avais tout de même hâte de me replonger dans ses yeux d’un bleu fou.





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