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 Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir

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Henry Lutherford
L'ENFANCE SAIT CE QU'ELLE VEUT. ELLE VEUT SORTIR DE L'ENFANCE.
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Henry Lutherford

✤ LETTRES A LA POSTE : 228
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/03/2013
✤ AGE : 30
✤ OU TU TE TROUVES ? : ~ J'observe Esfir comme un psychopathe qui n'a pas de vie :) ~
✤ EMPLOI/LOISIRS : ~ Conseiller du roi (Emmerdeur à Mi-temps aussi) ~
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MessageSujet: Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir   Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir EmptyMar 2 Avr - 10:32





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Henry Lutherford + Esfir C. Bridgestone


« Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. » ☠
L’après-midi, le moment de la journée que je préfère par-dessus tout. C’est un moment de partage et d’activités diverses. Mais bon, la pluie c’est chiant, la pluie c’est nul, la pluie gâche tous mes projets. Et il pleut. Condamné à rester au château car, oui même les vampires peuvent ne pas aimer se faire mouiller. J’emprunte le chemin du salon d’un pas peu sûr car, oui c’est encore l’un des endroits le plus calme du château et j’allais souvent mis réfugier pour évacuer et reprendre mon souffle. Depuis un bon moment déjà quelque chose me chambouler, ce vampire, cette Isaac qui trop proche de Esfir à mon goût commençait à me mettre des bâtons dans les roues. Il me rend fou, je n’aime vraiment pas ses manières de faire et il me fallait avertir Esfir avant de perdre absolument tout ce que j’aime, c’est-à-dire elle. En entrant dans la pièce c’est comme si une transmission de pensée avait eu lieu car, oui, elle était assise dans un immense fauteuil la tête plongé dans un de ses livres. Elle ne pouvait pas me remarquer, je mis étais bien habitué car, chaque jours qui passe je la sens s’éloigner de moi. Prenant place assez loin à l’autre bout de la pièce et l’observa un bon moment. Son visage donnait l’impression de bien-être et de douceur, sa posture-t-elle un ange pouvait m’inciter à la regarder durant des heures sans pouvoir détourner ne serais qu’une seconde le regard. Que diable y’a-t-il à l’intérieur de moi pour être autant accro à quelqu’un, si seulement elle pouvait ressentir tout cette amour que j’ai à son égard, ne serais ce que pour un instant qu’elle sache… Juste qu’elle puisse savoir combien je l’aime. C’est alors quelle tourna la tête dans ma direction ce qui me fit détourner le regard vers une des peintures au mur. « Mais quel beau tableau, il est nouveau ?.. » Pour vu que mes talents d’acteur soit optimal sinon c’est la honte assuré. Bien entendu ce tableau était là depuis un moment et elle sait que je l’ai déjà vu et surtout que je l’ai toujours trouvé horrible. Me déplaçant instinctivement pour la rejoindre m’étalant par la suite sur le fauteuil le plus proche. « Ah l’art... » J’en rajoutais un petit coup même si j’étais grillé, maintenant je pouvais changer de sujet tout simplement ou alors lui parler du fait que je n’étais pas du tout en train de l’observer. J’avais le talent pour me mettre dans de t’elle situation de gêne. Il m’arrive de penser à ce que je serais si je n’avais pas promis de la protéger jusqu’à ma mort. Et surtout si elle n’était pas ma perle rare, je serais surement loin d’ici. Sans moi elle serait mieux, plus heureuse et j’en suis bien contient. C’est peut-être ce qui pourrait être le déclencheur d’un éventuel départ. Bien entendu il était hors de question de lui faire de t’elle confidence, elle voudrait surement m’en empêcher et je le sais. Cette hypothèse est mise de côtes, pour le moment du moins. Car, je n’ai bien sûr pas perdu espoir de la voir à nouveau avec moi. Comme dans le temps où elle venait se réfugier dans mes bras lors de ses chagrins. Cette façon d’être où je suis si expressif ce n’est seulement qu’avec elle. Toutes autres personnes presque me connaissent comme étant d’un très grand calme et d’une très grande réflexion. Pas avec Esfir, avec elle j’étais fou, je pouvais rire, pleurer et crier même. Je lui accordai un bref regard en repensant à qu’elle point elle était tout.

© Macha


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Esfir C. Bridgestone
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Esfir C. Bridgestone

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MessageSujet: Re: Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir   Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir EmptyMar 2 Avr - 15:48



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Henfir
« La Beauté réside en toute chose... »

Il était tard dans la journée. Pour être plus précis, l'après-midi avait déjà été bien entamé. Dans le monde vampirique, c'était l'heure de dormir, de plonger dans un délicieux sommeil de mort. Mais pas pour Esfir. La demoiselle avait décidé de passer sa journée à vaguer à ses occupations. Elle aimait observer ses esclaves se délecter de la lumière du jour alors qu'elle, elle devait rester dans la pénombre. Elle prenait plaisir à les voir heureuses, tout comme elle les enviait quelque peu. Le soleil ne leur faisait aucunement mal, elles pouvaient profiter de ce dernier pour se délecter de sa chaleur. La jeune vampire devait se contenter de la lune pour seule amie. Ce qui ne la dérangeait pas vraiment. Cependant, elle qui a toujours rêvé d'harmonie et de paix, ne pouvait s'empêcher de penser qu'un jour, elle pourrai marcher sous la chaleur ardente du soleil sans risquer de se faire réduire en cendre. Certes, vu son âge avancé, il lui fallait du temps avant qu'elle ne ressente les premiers picotements, prémices annonciateurs d'une douleur indéfinissable. Elle se ferait consumer à petit feu, sa mort serait lente et douloureuse. Agonisante sous les rayons qui n'étaient point la lune, mais ceux du soleil, ce dieu de feu qu'elle a toujours aimé en secret. Un amour honteux pour ce qu'elle était. Un jour, si la folie la frappait sournoisement, elle était persuadée qu'elle se jetterait à corps perdu dans les flammes du soleil, se laissant dévorer dans une danse lancinante et macabre. Oui, Esfir avait parfois des pensées sombres, des idées farfelues et des opinions inattendus sur certains sujets. Elle observait alors ses esclaves se délecter du soleil. Elle observer sans le faire, son regard dans le vague, son esprit partie vagabonder à sa guise. C'est alors qu'un brouhaha strident fit sursauter la jeune vampire, tournant rapidement la tête d'où le bruit suspect avait surgi. Elle pu constater que l'une de ses esclaves – Angharad – avait fait tomber un plateau en céramique qu'elle tenait dans ses mains et dont les tasses posaient délicatement dessus avaient valsé au loin, se fracassant sur le parquet d'un bois onéreux. Esfir fixait son esclave sans mot dire alors que cette dernière culpabilisait. Elle s'était prise les pieds dans le tapis et suite à cela, elle avait perdu l'équilibre. Si ce n'était pas Esfir qu'elle avait eût en face d'elle, cela ferait déjà deux minutes qu'elle n'aurait plus la tête bien en place sur ses épaules. Mais la demoiselle n'avait aucun projet funeste pour la jeune esclave, qui était déjà bien honteuse d'avoir fauté. Esfir se leva de son lit pour rejoindre la jolie rousse et d'un mouvement de la main, elle lui fit signe de se redresser. L'esclave n'osait pas la regarder, elle était peinée. Esfir afficha un mince sourire emplit de tendresse. « Ce n'est rien... va demander à tes camarades de t'aider à nettoyer tout cela... » déclarait-elle d'une voix douce qui avait un effet rassurant et apaisant sur la jeune esclave qui excécuta automatiquement ce que lui avait demandé Esfir. Elle fit une rapide révérence en prononçant : « Oui Ma Reine. » avant de sortir de la pièce pour aller chercher le matériel adéquat pour tout nettoyer.


Pendant ce temps, la belle demoiselle avait décidé de quitter ses appartements pour se rendre au Grand Salon. Endroit généralement calme, surtout à cette heure du jour où la majorité des vampires dormaient tranquillement. On ne pouvait voir déambuler dans les couloirs que les gardes humains et les esclaves, vaguant à leurs occupations. Enfin, ceux qui avaient le droit de se promener librement étaient rares. Les esclaves restaient généralement enfermés dans leur petite chambre, subissant les sautes d'humeur de leur maître tyrannique. Rien que d'imaginer autant de cruauté envers les humains dégoûtait la jeune vampire, pourtant, elle n'arrivait pas à juger son espèce. Elle ne condamnait jamais personne dans ses mots, faisant toujours preuve d'une délicate et étonnante neutralité. Alors, si elle ne pouvait changer ses congénères, elle pouvait au moins les aider à être plus tolérant. Elle pénétrait alors dans le salon pour se diriger vers un immense fauteuil – limite deux fois plus grand que sa taille – pour s'y asseoir sagement. Elle pris donc le livre qui se trouvait à sa gauche, sur la table base. Le premier qu'elle trouvait sur la pile était un roman de science-fiction. Elle levait alors un sourcil légèrement perplexe, étonnée de voir ce genre de 'littérature' sous ce toit. Si on pouvait appeler cela de la littérature... Elle reposait alors le livre soigneusement comme si elle tenait du bout des doigts un objet gluant. Son regard se posait sur un autre roman, plus dans le registre que la Dauphine adorait. Les romans d'amour. Oui, ne vous moquez pas, merci. Pourtant loin d'être une fleur bleue par excellence, ni même une jeune femme faisant preuve de mièvrerie, elle aimait pourtant se plonger dans un bon roman d'amour, laissant ainsi son esprit là où il se trouvait : dans son monde.


Esfir avait déjà entamé le livre, dévorant chaque mot que pouvait offrir chaque page de ce roman. Elle était seule dans le salon, hormis un esclave qui tentait de mettre de l'ordre dans les livres déposés un peu n'importe où. Les vampires dormaient, mais Esfir avait décidé de passer une 'journée' blanche. En ce moment, elle avait du mal à trouver le sommeil, emprise à des angoisses qu'elle ne connaissait pas. Cela n'était pas dans son habitude de se sentir proie aux incertitudes et aux inquiétudes. Elle ne comprenait pas ce qui ne tournait pas rond en ce moment chez elle. Elle avait surpris ses deux frères, César et Eléazar se disputer violemment. Cette scène l'avait profondément choqué, ne comprenant absolument pas ce qui se passait. Il était rare qu'elle voit sa famille se cracher dessus et pour cause ! Chacun des membres de cette si soi-disant jolie famille, faisaient en sorte de ne jamais se déchirer devant leur jeune sœur. Derrière toutes ses rancœurs et cette hostilité contrôlées au quotidien, ils ne voulaient pas brutaliser leur petite sœur. D'un côté, ils la protégeaient de leur propre méfait. Ils savaient qu'ils étaient néfastes et c'est pour cela qu'ils préservaient la jeune Dauphine, la laissant dans son monde par pure bonté... ou par pure stratégie, tout dépendait le point de vu de tout à chacun. D'où cette constante envie de se réfugier dans son monde à travers les livres, ses songes et autres plaisirs du quotidien. Elle se disait simplement que cet état d'instabilité allait passer, comme d'habitude. Elle ne s'inquiétait pas plus que cela. Si ses deux frères s'étaient disputés, il devait y avoir une forte raison ! Question de politique, avaient-ils donnait comme seule réponse à la jeune vampire.


Alors qu'elle lisait tranquillement, un vampire fit son apparition dans la pièce. Ce n'était autre qu'Henry, celui qu'elle a toujours aimé, en quelque sorte, d'un amour et d'une amitié pure et sincère. Elle ne le vit pas pénétrer dans la pièce, beaucoup trop absorbée par son roman. C'est seulement cette odeur familière qui fit réagir Esfir. Seule en compagnie d'une esclave d'un autre maître, elle avait senti une autre odeur se superposait avec celle de la jeune humaine. Un mince sourire venait orner délicatement ses lèvres nacrées. La joie venait l'envelopper doucement, l'apaisant. Henry était dans la même pièce qu'elle. Son odeur l'avait trahi et s'il souhaitait rester discret, c'était tout simplement raté. La Dauphine tourna alors la tête en direction du jeune homme, le sourire aux lèvres. « Mais quel beau tableau, il est nouveau ?.. » La jeune femme laissa échapper un léger rire à la réaction de son ami. Il venait de s'extasier devant un tableau qu'il n'avait jamais apprécié. Il devait sûrement se sentir gêné d'interrompre la jeune femme dans sa lecture, mais cette dernière était pourtant plus que ravis de le voir présent. Lui aussi avait décidé de ne pas dormir. Elle allait donc profiter de sa présence. Elle l'observait donc venir jusqu'à elle pour s'asseoir à se droite, dans un fauteuil aussi confortable que le sien, quoique, plus petit. Esfir paraissait minuscule par rapport au fauteuil dans lequel elle s'était posée. « Ah l’art... » La belle retenue un rire. Elle afficha cependant un sourire amusé. Elle ferma délicatement le livre pour le poser sur la table en même temps qu'elle adressait la parole à Henry, sans le regarder. « L'art n'a jamais été ton fort mon cher ami... Ce tableau, tu l'as toujours trouvé hideux ! » commençait-elle amusée avant de se remettre assise dans le fauteuil pour regarder Henry. « Je te ferai prendre goût à l'art et à sa beauté. » Elle prononçait cela avec innocence, pourtant convaincue de ce qu'elle disait. Fidèle érudit de la beauté en elle-même, l'art était un moyen d'expression de prédilection pour exprimer ses émotions et toute la beauté qui y regorgeait. Que ce soit par un chanson, un poème, un tableau, un vase, un danse, un rôle... Tout était enclin à l'abandon artistique. Esfir aimait la beauté, elle y était très sensible. Elle la voyait donc partout, en chaque objet comme en chaque personne. D'où ce perpétuel émerveillement au quotidien. Elle souriait de nouveau. « Toi aussi tu ne trouves pas le sommeil ? » demandait-elle d'une voix fluette. Elle observait son ami dans le fauteuil, tout à fait à son aise. Il 'était uniquement comme cela avec elle et elle appréciait cela, le fait de se sentir privilégiée. Il était naturel avec elle. « Tu es venu pour contempler les tableaux qui demeurent ici depuis des siècles ou pour discuter ? Ou même lire, mais je te déconseille les romans futuristes, c'est trop... étrange... » finissait-elle par dire amusée, ayant remarqué qu'Henry n'était pas dans le salon pour observer les tableaux. S'il souhaitait parler, il avait le droit à l'entière disposition de la jeune femme et s'il souhaitait lire tranquille, elle le conseillerai simplement en terme de littérature. Ce fût cependant le comble de l'ironie quand elle évoqua les romans futuristes qu'elle définissait comme étrange... alors qu'elle était à elle seule une énigme entière ! C'était touchant venant de sa part.



© Chieuze



Dernière édition par Esfir C. Bridgestone le Dim 28 Avr - 16:01, édité 1 fois
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Henry Lutherford
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MessageSujet: Re: Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir   Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir EmptyMar 2 Avr - 17:56





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Henry Lutherford + Esfir C. Bridgestone


« Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. » ☠
Sa voix toujours aussi douce ne faisais que accentuer mes émotions, non loin de là l’idée de perdre la raison devant elle-même si cela pourrait s’avérer possible il n’y a aucun doute la dessus. J’étais près d’elle depuis peu et je venais de recevoir sa réponse, ce qui me fit sourire. Bien sûr qu’elle s’avait que je n’aimais pas du tout l’art et que j’avais bien usé de l’ironie les secondes d’avant. Pour ce qui est de me faire aimer l’art cela était peux être un peu trop avancé à mon gout car, l’art n’est pas du tout dans mes projet et personnellement je n’y vois aucun intérêt. Un jour je m’étais essayé à la peinture, j’avais pris un malin plaisir à essayer de reproduire une maison non loin du château, au final cela ressemblait plus à une vieille bicoque cas une maison de bourges. Quoi qu’il en soit ce fût ma première et dernière expérience avec l’art de toute mon existence de vampire. Quand j’étais humain je pouvais ressentir la beauté des paysages, cela m’est plus difficile maintenant. Pour ce qui est de la littérature j’aime les grandes œuvres, surtout la fiction mais je ne pouvais pas lui dire sachant pertinemment qu’elle détestait ce qui se rapprochait le plus de nous, les vampires. Des infâmes tueurs voilà tout, rien d’autres et je le pensais aussi. J’avais écrit un petit passage d’une histoire à mon instructeur personnel qui avait adoré. C’était l’histoire d’un homme qui avait une femme, un travail et une bonne santé, une vie aisé ainsi que beaucoup d’amis et qui par la suite termina dans la rue perdant tout ce qu’il aimait. Pourquoi une t’elle histoire ? Car rien est acquis, nous pouvons être riche et heureux et le lendemain ce retrouver sous un pont s’en personnes à qui se confier. Et je s’avais le mettre sur papier. Je me mis à la fixer avec un long sourire. « Tu peux toujours essayer mais jamais je pourrais dire d’une toile qu’elle est belle… la beauté a une forme totalement différente à mes yeux… » Je continuais à la regardait, bien sûr que c’était elle la beauté dont je parlais. Evidemment que c’est elle. Depuis le premier jour c’était elle, depuis la première seconde où j’ai posé mes yeux sur elle. Voilà que je recommençais, pourquoi cela ne pouvait me sortir de la tête. Des fois j’aurais aimé n’avoir aucune émotion, juste être dans mon coin à profiter d’être un monstre seulement mon humanité est resté près de moi en même temps que je devenais ce monstre affreux.

Si moi non plus je ne trouvais pas le sommeil ? Disons que j’avais pour habitude de me moquer d’elle quand elle me tendait le bâton pour ce faire battre et que je n’allais pas passer une occasion pareil de pouvoir rire d’elle comme j’aimais temps le faire en toute gentillesse bien entendu. « Non tu vois bien que je suis dans ma chambre au pays du rêve » Mon sourire non forcé vint instinctivement et je ne pouvais pas m’empêcher de rire, une fois de plus j’avais sorti une bêtise devant elle et en plus de cela sur elle. Je n’y pouvais rien à ses côtes j’étais bien. Je n’allais pas lui parler de Isaac maintenant, je voulais avant profiter d’être avec elle, je voulais garder chaque secondes de cette après-midi en souvenirs dans un coin bien précieux de mon esprit. « Non je ne trouve pas le sommeil en ce moment » je venais de mentir, ce n’étais pas juste ressèment mais depuis un bon moment que je ne dormais plus, je n’y arrivais plus sans même savoir pourquoi, quelques idées vint effleurer mon esprits. Comme je mis attendais quand elle commença à me parler de littérature c’est le rayon fiction qui fût sortie de la liste et je n’allais pas en rajouter d’avantage. Je me mis à observer son livre, un livre d’amour bien évidemment, cela ne m’étonnais pas, elle avait beau l’air d’une dure à cuir je s’avais bien qu’elle était tout aussi douce que tous ses livres de romance pure.

Je pouvais encore l’embêter sur le choix de sa lecture mais cette fois j’allais me prendre un coup sur la tête et dieu sait à quel point elle fait mal quand elle le veut. J’y ai déjà goutté et cela ne me donne plus du tout envie merci bien. Sagement à ma place je faisais transition entre ma discussion avec Esfir et mes pensé qui aujourd’hui était bien plus ouverte que n’importe quel jour, encore surement du à sa présence. Après une bonne réflexion je décidai de continuer sur ma lancé. « Toi non plus apparemment tu ne trouves pas le sommeil » Il est vrai que avec tellement de personnes aux alentours il était presque improbable que seuls nous deux soyons dans cette pièce. On devait juste avoir le sommeil léger. Et puis je n’allais pas me plaindre d’être seul avec, ce pris donc la décision de rester jusqu’à ce qu’elle décide de prendre congé en espérant que ce soit le plus tard possible.

© Macha


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Esfir C. Bridgestone
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Esfir C. Bridgestone

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MessageSujet: Re: Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir   Toujours aussi dur l'amour / PV Esfir EmptySam 6 Avr - 0:09



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Henfir
« La Beauté réside en toute chose... »

Henry n'avait jamais aimé l'art et Esfir se demandait bien pourquoi. A ses yeux, l'art était de toute beauté, qu'importe la forme qu'on lui donnait, qu'importe la manière dont ont le faisait. L'art avait un sens large et différent pour tout à chacun, mais elle était toujours belle. Synonyme de beauté, elle permettait d'exposer aux yeux du monde nos plus profondes émotions, nos tourments et autres imperfections de l'âme. Pourtant à travers toutes ces œuvres si imparfaites soient-elles, résidaient une part de perfection. En contemplant un tableau dépeignant la guerre sanguinaire d'une époque, la jeune femme voyait au-delà de la peinture, elle percevait le message qui s'y dégageait. Tout apparaissait à ses yeux telle une évidence et d'une simplicité étonnante. A travers l'horreur que le peintre voulait exposer au monde, Esfir percevait de la beauté. Derrière ses visages déformés par la douleur et la peur, elle y voyait l'esprit tortueux d'un être en perpétuel souffrance. Derrière un homme qui se faisait transpercer de son épée, elle y voyait le rejet du peintre pour sa propre personne. Et malgré toutes ces souffrances, cette horreur face à des scènes et des crimes de sang, elle y voyait quand même une part de beauté. Elle était ainsi et personne ne la changerai. Et cela était le même principe que j'ai l'individu. Qu'il soit vampire ou humain, Esfir voyait en eux toujours de la bonté. Elle la décelait et si la personne n'en possédait pas, elle l'a lui créait. Elle insufflait à la personne une part de bien, qu'importe si elle avait affaire à la pire ordure de tout les temps, elle arrivait au grand étonnement de tout le monde à le faire culpabiliser sur ses propres actes. Car, dès qu'on culpabilise pour un acte odieux, c'était une preuve de notre bonté enfouis au fond de l'être. La jeune femme ne voyait pas le mal, du moins, pas du tout de suite. Certes, durant les conflits politiques, les nombreuses guerres menées au fil des siècles, elle a su reconnaître l'allié du traître, faire la part des choses entre le bien et le mal. Mais au fond, elle ne pouvait s'empêcher de voir la bonté chez chaque être humain. Elle donnait toujours une seconde chance à ceux qui voulaient bien la saisir au vol. Point rancunière, elle pardonnait facilement n'importe quelle faute – tout dépendait lesquelles -, mais elle avait cette intelligence de ne jamais oublier. Si un jour on venait à la titiller sur un sujet qui l'avait particulièrement blessé ou touché, elle n'hésiterai pas à déterrer les souvenirs du passé pour bien mettre les points sur les I. Certes, Esfir était un être d'une grande bonté capable de donner énormément de sa personne sans jamais rien demander en retour. Mais il ne fallait pas non plus tirer sur la corde, elle veut bien admettre que cette dernière est très souple, mais qu'il ne fallait pas en abuser. Si elle n'oubliait pas certaines périodes de sa vie, mais qu'elle pardonnait facilement, c'était que ces dernière l'avaient blessé ou marqué, d'une manière ou d'une autre. Et ce n'était pas de la colère qu'elle ressentait, mais de la peine. Esfir fait partie de ces gens qui ne feront jamais de mal à une mouche, du moins, jamais consciemment. Elle avait cette aura de bonté douce qui émanait d'elle et qui enveloppait d'une douce chaleur les personnes qui se trouvaient à ses côtés. Pour elle, rien n'était plus beau qu'un sourire, qu'un regard, qu'une caresse synonyme de bonheur absolue.


Elle observait Henry avec amusement, pensant à son aversion pour l'art. Toute cette beauté qu'il ignorait, qu'il lui échappait totalement peinait quelque peu la jeune femme. Il y découvrirai du plaisir, une autre forme de beauté à contempler. D'ailleurs, en parlant de beauté, Henry venait de lui répliquer quelque de chose de tout à fait amusant. « Tu peux toujours essayer mais jamais je pourrais dire d’une toile qu’elle est belle… la beauté a une forme totalement différente à mes yeux… » La jeune femme le regardait, un mince sourire aux lèvres. Étrangement, le souvenir qui venait de surgir du fin fond de sa mémoire était celle où elle avait surpris son ami de toujours en train de peintre... du moins, tenter de dessiner quelque chose qui pouvait paraître réaliste. Elle n'avait pas bougé de sa place, observant la jeune homme avec curiosité. Il s'appliquait à la tâche, c'était amusant. Elle ne voulait pas le déranger en plein travail de créativité, elle se contentait donc de penser fortement qu'il allait réussir. Une façon de lui envoyer des ondes positives. Esfir ne savait pas depuis combien de temps il était sur la toile, mais il avait cessé soudainement, jetant l'éponge. La Dauphine n'avait pu s'empêcher d'éclater de rire. Un rire franc et communicatif qui fit rire Henry à son tour, sûrement surpris et ravis de la présence de la jeune femme. En observant le tableau de plus près, elle avait constaté qu'il avait dessiné de drôles de formes, allant même jusqu'à lui demander ce que cela représentait. Ce qui n'avait pas tardé à vexer la jeune homme. Depuis, elle ne l'avait plus jamais vu prendre un pinceau entre ses doigts. C'était dommage... Elle reporta son attention sur Henry. Elle était intriguée de connaître son opinion. « Et sous quelle forme se présente-t-elle ? » répliquait-elle avec malice d'une voix cristalline. Elle était à la fois amusée et intriguée par le comportement d'Henry. Il était tout à fait à son aise comme il avait l'habitude de l'être en sa présence. Cela lui faisait remonter des souvenirs agréables en mémoire. De se retrouver à ses côtés ne pouvait lui faire que du bien. Henry avait ce don inestimable de l'apaiser, elle se sentait même plutôt entreprenante à ses côtés, n'hésitant pas à oser faire des choses qu'elle ne se pensait pas capable. Certes, la majorité du temps, les bêtises et toutes autres mêmes formes étaient réalisées en présence d'Elwing ou encore d'Echo-Alice. Non, quand elle était avec Henry, elle n'hésitait pas à entreprendre les choses, à prendre des décisions, à aller affronter une personne même si cette dernière mesurait trois mètres de hauteur. Le jeune homme la poussait souvent en avant et lui insufflait parfois l'audace qu'elle n'arrivait pas à exprimer facilement. Son audace était naturelle, spontanée, jamais voulue et recherchée. Henry l'aidait à apprivoiser cette dernière. Elle lui adressa alors un sourire et un regard emprunt de tendresse. Il était beau son Henry...


Alors qu'elle lui avait posé une question aussi simple que « bonjour » et tout à fait à l'image de la jeune femme, le conseiller de l'Empereur n'avait pu s'empêcher de plaisanter. Il ne ratait jamais une occasion pour se moquer d'elle. Elle savait pertinemment qu'il n'y avait jamais une once de méchanceté dans ses remarques, c'était ce qui l'amusait aussi. Elle avait une confiance aveugle pour lui. Elle n'imaginait même pas une seule seconde que cette personne du doux nom d'Henry pourrait lui faire du mal, de n'importe quelle manière. Elle était innocente et parfois naïve avec les gens, mais en ce qui concernait son ami, jamais. Elle savait de quoi il était capable et elle admirait par-dessus tout cette bonté qui le caractérisait. Elle avait trouvé en lui son alter-ego en quelque sorte. Il la comprenait sur ce qu'elle pouvait penser de la condition des esclaves et sur ses propres émotions. Il était de même, quoiqu'il était un être assez torturé. Esfir ne voulait pas de ça, elle ne voulait pas que son ami redevienne cet homme renfermé et malheureux qu'il était avant de la rencontrer. Elle s'était donc mise en tête de le faire revivre et de prendre pleinement conscience que sa nature ne déterminait pas l'homme qu'il était. C'était à travers nos actes et nos paroles qu'on affirmait aux yeux du monde qui on était vraiment, et non pas notre espèce à laquelle on appartenait. Esfir répliqua alors sans tarder. « Arrête de te moquer de moi ! Ou je te lisse les cheveux ! » finit-elle par prononcer dans un éclat de rire franc. Plus elle observait la tête qu'avait fait Henry à cette amusante menace, plus elle riait, se pliant limite en deux. Les cheveux d'Henry... toute une histoire ! Il avait une sainte horreur qu'on les lui touchent, les coupent, les tressent, les lissent ou autres choses qui pouvaient se rapporter à martyriser sa chevelure. Henry faisait partie de ces hommes qui avaient de jolies bouclettes, ce qui ne déplaisait pas à la jeune femme. De toute manière, rien ne lui déplaisait, elle ne portait en aucun cas son jugement sur des critères physiques superficiels en matière de relation. Que le jeune homme possède des cheveux longs ou court, qu'importe, il restera le même. En tout cas, le rire avait était communicatif et partagé, comme à leur habitude. Se calmant quelque peu, elle repris le cours de la conversation en écoutant attentivement Henry. « Non je ne trouve pas le sommeil en ce moment » Elle fronça légèrement les sourcils, soucieuse avant de se mettre sur le bord du fauteuil pour se rapprocher du jeune homme. Elle posa alors délicatement sa paume de main sur celle d'Henry dans une douce caresse. Plongeant son regard dans le sien, elle repris. « Tu veux en parler ? » Sa voix était douce, aussi douce que sa main et aussi agréable qu'une caresse. Elle n'avait pas besoin de se forcer pour paraître ainsi, elle l'était, tout simplement. Elle se souciait du bien-être de ses amis. Henry était pour ainsi dire l'un de ses plus proches amis, voire plus. Il avait été son homme durant de très longues années. Il était à ce jour son confident, son soutient, son ami, son tout. Elle avait lié des liens indestructibles et indéfinissables. D'ailleurs, à part Henry, plus aucun de ses ex faisaient partie de son entourage. Et quand bien même, elle en avait eu très peu, voire quasiment pas. La petite tombait rarement amoureuse et très peu d'hommes lui faisaient véritablement de l'effet. Alors, malgré tout les prétendants qu'elle a pu connaître, très peu ont eu accès à ses lèvres.


« Toi non plus apparemment tu ne trouves pas le sommeil » Comme elle s'y attendait, Henry lui retourna la même question, ayant bien remarqué qu'elle n'était pas non plus au lit. Son regard tendre virait soudainement à une certaine forme de tristesse. Elle enleva sa main doucement de celle d'Henry pour se remettre dans son fauteuil, plus droite. Elle avait détourné la tête, cessant de fixer son ami. Elle avait le sommeil agité depuis quelques jours et elle n'aimait pas cela. Ayant pour habitude de dormir sur ses deux oreilles, elle se trouvait soudainement chamboulée par cet état d'angoisse qui faisait surface durant son sommeil. Depuis qu'elle avait vu ses deux frère se disputer violemment, elle avait du mal à trouver les bras de Morphée. Sûrement l’élément déclencheur de toutes ces crisses d'angoisses. Elle espérait seulement que cet état de mal-être partirait le plus vite possible de son être. Elle souffla légèrement, quelque peu fatiguée. Si elle n'était pas une divine vampire, elle aurait des cernes sous les yeux tellement elle manquait d'heures de sommeil. Passer ses journées - ou du moins une partie -, à vaguer à ses occupations comme lire, réfléchir, observer, dessiner... n'était pas une solution qui l'aiderai à aller mieux. Sans regarder Henry, le regard dirigé vers le sol dont était posé un immense tapis orientale, elle repris la parole. « J'ai le sommeil agité... ça fait déjà quelques jours... mais ça va passer. » Elle se voulait rassurante pour Henry, mais elle tentait surtout de se rassurer elle. « J'ai du mal à dormir, alors je m'occupe comme je peux. Dès que je m'endors, j'ai des angoisses. » finissait-elle par prononcer d'une voix posée même si on pouvait percevoir une certaine inquiétude sur les traits délicats de la demoiselle. Elle tourna alors son regard vers Henry, lui adressant un sourire triste, mais le regard emplit de tendresse.




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Henry Lutherford
L'ENFANCE SAIT CE QU'ELLE VEUT. ELLE VEUT SORTIR DE L'ENFANCE.
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« Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. » ☠
Quand elle me demanda quel forme la beauté peut-elle avoir à mes yeux je ne répondit pas de suite, je fus avant tout chambouler entre le fait de vouloir lui dire que elle la connaissait bien plus que personne d’autres si ce n’est moi. Et celui d’in venter quelques choses d’absurde mais en général j’avais pour idée de ne jamais lui mentir n’y même un tout petit peu. La beauté avait une forme jusqu’à maintenant que chacun pouvait commenter de « non matériel » alors que pour ma part elle était bien là et partageait un moment avec mon en ce moment même. Je sais très bien qu’elle n’a pas oublié et qu’elle est consciente que mon amour pour elle n’a pas changé mais depuis notre séparation elle ne m’en a plus du tout parlé, comme si elle ne voulait pas me faire du mal. Dans toute situation même sans dire un seul mot elle pouvait être adorable et même laissé voir quel grand cœur pouvait battre dans sa poitrine. " La beauté est une chose que nous désirons plus que tout et qui chaque jours nous donne envie de se battre pour ne jamais la perdre " Je pouvais souvent sortir de t’elle chose étant assez intéressé par la poésie sauf que cette fois si mon cœur venait lui-même d’envoyer un message à celle que j’aime qu’elle ne verra surement jamais. Je ne lui en veux pas, peux être que le problème c’est tout simplement moi et que je ne suis pas là ou je devrais être mais tout cela me semble si juste. J’en ai tant besoin que cela en devient presque impossible, peux être que ça l’est. Après tout un vampire mérite t’il le bonheur ou mérite-t-il de connaitre la souffrance d’être un monstre, la souffrance de tout perdre sans ne jamais être aimé. Et si elle partait avec Isaac ? Et si elle mourrait ? Et si je la perdais à tout jamais ? Pourrais-je seulement me relever…

Quand elle me proposa un lissage tout frais payé avec coloration en prime je me sentis obligé de refuser sa proposition sachant bien que si je n’étais pas sage dans la minute j’y aurais rapidement le droit. Pour ainsi dire cela ne me ravissait pas tellement, cependant je me mis à rire doucement amusé de son humour presque aussi proche du mien. Cela me rappelle un soir dans notre chambre quand nous étions ensemble elle voulait me maquiller, d’après elle avec mes cheveux long je passerais inaperçu et ferrait siffler les mâle à mon passage. " Je crois que je vais arrêter altesse!" Voyait à quel point je suis maltraité. Elle fût tout de suite plus sérieuse quand elle me demanda si je voulais parler de mon manque de sommeil. "Je crois que ce n’est pas la peine, parle-moi plutôt de ce qui ne va pas ?" Elle à des angoisses quand elle dort, je ne sais pas si c’est fréquent chez les vampires de mal dormir mais il est évident que nous avons tous des moments de notre vie qui nous tourmente atrocement et que nous voulons à tout prix oublier mais qui reste là sans que nous puissions y faire quoi que ce soit. Cela ne fait quelques jours mais ce n’est quand même pas tout à fait normal et c’est moi qui dis cela avec mes dents pas net. "Tu en a parlé aux autres ?" Ils pourraient peux être l’aider ou peux être n’en avait-elle parlé à personne ce qui était fort possible dans le sens où nous avons pour habitude de presque tout nous dire.

Quand elle me regarda à nouveau je sentis mon cœur remonter dans ma poitrine, preuve que j’en ai toujours un et qu’il est toujours aussi performant. J’aimerais pouvoir comme avant redormir chaque soir à ses côtes, bien entendu il nous arrive encore de dormir ensemble de temps en temps mais la seul chose que nous partageons est un lit trop grand pour pouvoir se serrer. Pas pratique pour draguer. Je me rapprochai d’elle et instinctivement la pris dans mes bras comme pour la consoler. Un geste de bonté guidé par mon amour et mon envie de ne pas la voir triste. Mon visage dans ses cheveux me donnait une impression de légèreté. Toujours la même odeur parfumé à la rose et à la vanille. Sa peau d’une douceur inégalable. Je ne s’avais pas si ma réaction était la bonne mais après réflexion elle n’était pas du tout regrettée. Plus je la serrais contre moi et plus je pouvais me le répéter dans la tête. Que ferais-je sans elle.


© Macha


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