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 Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups

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MessageSujet: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyLun 17 Juin - 20:37


K endrick & A tila
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"Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups"



Le soleil brillait fort dans le ciel, d’un bleu intense. Atila revenait du palais où il avait fait son rapport à Lorcan, son maitre. Il lui rapportait les faits et gestes des autres humains qui résidaient dans la jungle. En réalité, il ne lui rapportait que les informations dont il avait envie. Il jouait sur les deux tableaux et ne tenait pas à ce que son maître l’apprenne, sinon s’en serait finit de lui. Il aimait bien trop la bagarre pour prendre un tel risque. Pouvait-on se battre au paradis ? Ou en enfer ? Peu importe l’endroit où l’on allait après sa mort, peu importe comment se nomme cet endroit. Tout ce qui comptait pour cette montagne de muscle était qu’il puisse continuer d’en faire usage une fois son arme passée à gauche. Il quittait toujours le palais discrètement, afin que les autres esclaves ne se doutent de rien. Il rencontrait Lorcan dans un endroit où personne ne s’aventurait : les cachots. Aucun humain sain d’esprit ne s’y rendait. Les lieux inspiraient une telle animosité, tous les esclaves s’en tenaient le plus éloigné possible. Il devient bien être le seul à aimer s’y rendre. Avant de terminer sur cette ile, il avait connu bien pire. Les clubs délabrés, les règlements de compte pour le cartel tous plus sordides les uns que les autres. Oui il avait vu pire qu’un peu de sang qui coule de nombreuses plaies. Il ne s’était d’ailleurs pas contenté d’être témoin de ce genre de scènes. Il avait tenu le rôle du bourreau bien trop de fois pour s’en rappeler. La torture était l’une de ses spécialités. Tuer à bout portant n’était pas aussi excitant que de sentir l’autre paniquer, sentir la vie quitter peu à peu se corps bientôt inanimé.
 
e soleil brillait fort dans le ciel, d’un bleu intense. Atila revenait du palais où il avait fait son rapport à Lorcan, son maitre. Il lui rapportait les faits et gestes des autres humains qui résidaient dans la jungle. En réalité, il ne lui rapportait que les informations dont il avait envie. Il jouait sur les deux tableaux et ne tenait pas à ce que son maître l’apprenne, sinon s’en serait finit de lui. Il aimait bien trop la bagarre pour prendre un tel risque. Pouvait-on se battre au paradis ? Ou en enfer ? Peu importe l’endroit où l’on allait après sa mort, peu importe comment se nomme cet endroit. Tout ce qui comptait pour cette montagne de muscle était qu’il puisse continuer d’en faire usage une fois son arme passée à gauche. Il quittait toujours le palais discrètement, afin que les autres esclaves ne se doutent de rien. Il rencontrait Lorcan dans un endroit où personne ne s’aventurait : les cachots. Aucun humain sain d’esprit ne s’y rendait. Les lieux inspiraient une telle animosité, tous les esclaves s’en tenaient le plus éloigné possible. Il devient bien être le seul à aimer s’y rendre. Avant de terminer sur cette ile, il avait connu bien pire. Les clubs délabrés, les règlements de compte pour le cartel tous plus sordides les uns que les autres. Oui il avait vu pire qu’un peu de sang qui coule de nombreuses plaies. Il ne s’était d’ailleurs pas contenté d’être témoin de ce genre de scènes. Il avait tenu le rôle du bourreau bien trop de fois pour s’en rappeler. La torture était l’une de ses spécialités. Tuer à bout portant n’était pas aussi excitant que de sentir l’autre paniquer, sentir la vie quitter peu à peu se corps bientôt inanimé.
 
Atila se rapprochait des falaises. Il connaissait ce chemin par cœur, pour l’avoir déjà parcouru une bonne cinquantaine de fois. Cela faisait quelques mois que son avion s’était écrasé sur l’ile. Le cartel devait saisir l’occasion de son transfert dans une prison fédérale pour le faire s’évader. L’accident a pris tout le monde de court. Personne ne devait s’être lancé à sa recherche. Tous devaient penser que la cause était perdue. En fin de compte c’était un mal pour un bien. Ici il avait tout ce dont il avait besoin. Des adversaires à combattre à profusion, bien que ces derniers étaient pourvus de crocs rétractables et d’une force supérieure au centuple. Il avait également des amis dans la jungle qui aimait s’entrainer durement au combat. Ils pratiquaient régulièrement divers sports de combat. Pour survivre dans cet enfer paradisiaque, il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers. A présent il s’enfonçait dans la jungle, en direction de son logement de fortune. Les séances d’entrainements répétées lui avait permis de connaitre une grande partie de cette forêt très dense. Bien entendu un imprévu était toujours envisageable. Un tronc d’arbre ou un trou qu’il n’est pas toujours facile de repérer lors d’un sprint effréné. C’est pourquoi le repérage des lieux était très important.
 
Atila avait pour habitude de se déplacer en prenant soin de faire un minimum de bruit. Bien que certains vampires connaissent son maître, il devait toujours rester sur ses gardes. La haute végétation se révélait être un atout à double tranchants. Il était plus facile d’entendre un prédateur arriver, mais il était plus difficile de le voir. Dans ces moments-là seul l’ouïe était d’un véritable secours, et l’endurance aussi. Mais à quoi bon être le plus rapide si c’est pour partir dans la mauvaise direction et s’engouffrer dans la gueule du loup ? Il lui restait encore un long chemin à parcourir avant de rejoindre ce petit amas de planche qui constituait sa maison. Malgré tout la vie était agréable. Il s’était débarrassé de tous les éléments superflus de la vie urbaine. Il avait renoué ses liens avec la nature, avec sa nature primitive. Ce mode de vie lui convenait à merveille. Il avançait à une allure régulière, écartant les fougères sur son passage, tout en scrutant l’horizon, aussi loin qu’il le pouvait, ce qui ne représentait que quelques dizaines de centimètres. A chaque pas la végétation devenait plus difficile à écarter. Il devait y mettre une telle force qu’il hésita à sortir sa machette. Instrument qui lui a été offert par son maitre, pour les divers services qu’il avait déjà eu l’occasion de lui rendre. Il donnait des coups plus amples et plus forts jusqu’à ce qu’un cri aigu  lui flanqua la frousse de sa vie…


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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyMar 18 Juin - 8:14





Atila & Kendrick


Elle était sur cette île depuis des mois maintenant, mais jamais elle n'avait encore pu profiter de la mer. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Tout dans ce paysage idyllique l'appelait à se jeter en son sein et à nager. Encore et encore. Nager jusqu'à en perdre l'envie, nager jusqu'à en souffrir. Nager jusqu'à une terre nouvelle. Une terre sans vampires, une terre sans phénomènes paranormaux qui, elle en était persuadée, serait tout aussi dangereuse que Heartkiller. Elle devait se rendre à l'évidence, l'île avait beau être habitée par des créatures de la nuit, elle restait confortable et elle offrait une certaine sécurité à ses habitants. Qu'aurait fait Kendrick si elle avait échoué sur une île déserte ? Elle serait morte de faim, de soif ou même d'ennui. C'était là le principal avantage de cet endroit, il y avait de la vie. Enfin, si on pouvait appeler des êtres immortels ainsi. Pour le moment, Kendrick ne se plaignait pas tellement de sa situation. En réalité, son seul souci était les humains devenus esclaves par la faute des vampires. La hiérarchie de l'île ne lui plaisait pas tellement, pourquoi soumettre d'office les humains ? Pourquoi n'était-ce pas les vampires qui se soumettaient ? La réponse était plutôt évidente, même pour une femme de son âge. Ces créatures étaient bien plus puissantes que les humains. Elles étaient fortes, charismatiques et attachées à leur milieu. À côté d'elle, les naufragés paraissaient faibles et facilement domptables. Il était donc tout à fait normal qu'un grand nombre d'entre eux se retrouvaient à leur service. Si seulement ils avaient le courage de se battre ! Mais non, à la place de cela, ils se soumettaient comme des lâches. Peut-être que son raisonnement était-il un peu trop sévère, comme si des esclaves allaient trouver la force de se dresser contre de pareils monstres... Ils avaient tous probablement échoués sur cette île avec des connaissances et ils ne désiraient probablement pas prendre le risque se faire tuer pour une rébellion vouée à l'échec. Plus Kendrick raisonnait, plus elle en venait à croire qu'elle était la seule humaine décidée à quitter cette île. Peu lui importaient le moyen, que ce soit en bateau ou à la nage, elle partirait d'Heartkiller. Mais avant, elle se devait de libérer tous ces pauvres esclaves.
Peut-être était-elle un peu trop rêveuse, ou bien était-ce le soleil qui frappait fort contre sa tête qui lui donnait de pareilles idées. Quoi qu'il en soit, elle était prête à ne pas se laisser faire. « Jamais, je les laisserai m'attraper. » Kendrick fronça les sourcils. Elle se mettait à parler seule désormais, quelle bien étrange chose ! En même temps, après quatre ans passés dans le coma sans pouvoir parler, elle se retrouvait sur une île sans personne pour discuter. Et peut-être n'osait-elle pas se l'avouer, mais elle avait besoin de quelqu'un. Ne serait-ce que pour avoir une banale conversation sur le temps ou la nature. Il lui fallait juste une présence, humaine de préférence puisqu'elle ne se sentait pas encore assez folle pour parler à des animaux. « Ma pauvre, tu dérailles. » Elle se tut et reprit sa route. Ce chemin, elle le connaissait par coeur puisque c'était celui qu'elle empruntait pour rejoindre son endroit préféré de la jungle. Elle y avait caché des objets qui pourraient lui être utiles à l'avenir, comme des allumettes et un stylo, ne sait-on jamais. Le plus souvent, elle s'y rendait pour dormir, mais pas aujourd'hui. Non, aujourd'hui elle allait s'y rendre pour récupérer ce fameux stylo. Kendrick ne savait trop comment, mais elle avait eu, plutôt dans la journée, une envie soudaine d'écrire. Elle n'avait ni papier, ni carnet, mais elle pouvait très bien s'écrire dessus. Et puis de toute façon, ce n'était pas les bains qui manquaient ici. Entre la rivière, le lac et la mer, elle avait un grand nombre de possibilités pour se laver de l'encre. Presque impatiente de revoir son précieux butin, elle accéléra le pas et traversa la végétation très dense à grands pas. Elle ne savait pas encore quoi écrire, peut-être bien le prénom de son défunt frère. Comme ça, elle ne l'oublierait jamais et même sur cette île, il serait avec elle. L'idée était probablement très puérile, mais elle sentait qu'en ce moment, elle avait les nerfs à vif. Elle avait besoin de quelque chose ou de quelqu'un pour lui rappeler qui elle était. Et comme elle n'avait personne, elle devait se rabattre sur une solution idiote, mais qui la calmerait quelque temps.
Un bruit sur sa gauche la fit sortir de ses pensées. Il y avait quelque chose avec elle, dans la jungle. Paniquée, Kendrick s'arrêta net et attendit quelques secondes, silencieuse. Elle retenait son souffle, déstabilisée par les herbes hautes qui l'empêchaient de voir plus loin que ses yeux ne le pouvaient. Finalement, un oiseau s'envola et son coeur se remit à battre normalement. Un faible sourire s'étira sur ses lèvres tandis qu'elle reprit sa route. Trop occupée à s'imaginer la scène, Kendrick ne vit pas les herbes bouger, loin devant elle. Quelqu'un approchait, mais ça, elle ne le constata que lorsqu'elle reçut un violent coup au visage. Sous l'effet de la surprise, un cri, aigu et complétement ridicule, s'échappa de ses lèvres. Paniquée, elle porta sa main à sa joue. En l'espace de quelques secondes, sa terreur se transforma en colère et elle tourna la tête vers son agresseur. Ses yeux croisèrent ceux de l'homme, imposant et terriblement effrayant. Mais Kendrick n'en avait que faire de la force de son adversaire, son poing se porta au visage de l'homme avec une violence inouïe tandis qu'elle ajoutait d'une voix presque animale : « Connard ! »

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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyMar 18 Juin - 18:57


K endrick & A tila
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"Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups"



S on cœur battait la chamade. Atila n’avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu’un point entra en collision contre sa joue. Le coup était précédé d’un « connard » bien ferme. Il vacilla, manquant de peu de tomber au sol. C’était l’effet de surprise qui avait provoqué une telle réaction chez lui. Il fallait beaucoup de force pour faire bouger Atila. Instinctivement il sera le poing et prit de l’élan pour rendre la monnaie de sa pièce à son interlocutrice. Interlocutrice ?  Il ne s’attendait pas à croiser quelqu’un dans les parages. Tout était habituellement calme et surtout il se retrouvait toujours seul. Ebahi, il abaissa son bras, et plaqua sa main contre sa joue, puis décrivit des petits cercles. La bouche entre-ouverte il contempla la femme qui venait de le traiter de connard. Heureusement pour la demoiselle, son cerveau avait réagi plus rapidement que ses muscles. Il n’osait pas imaginer à quoi ressemblerait le joli minois qu’il observait si ses doigts étaient venus s’écraser contre lui.
 
« Wow… Tu as de la force… Pour une femme. Ça t’arrive souvent de frapper les gens comme ça, sans raison ? Enfin… Hum… Je suis navré de t’avoir un peu assommée…»
 
Il se gratta la tête de la main droite. Il n’avait pas été des plus délicats en la poussant sauvagement quelques secondes plus tôt. Il fronça les sourcils, par étonnement de voir une femme airer dans le coin. A vrai dire, c’était la première fois qu’il en croisait une dans les bois. Il se demandait ce qu’elle pouvait bien venir faire par ici.
 
« Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? »
 
Il aurait peut-être pu commencer par se présenter avant de la questionner comme si elle était une terroriste. Travailler de nombreuses années pour un cartel de drogue et finir par atterrir au milieu d’une jungle dominée par des vampires…. Ça n’aide pas à développer ses compétences sociales. Atila avait toujours eu un comportement très rude envers les gens de son entourage. Sa mère avait peiné de nombreuses années à l’éduquer. Il n’avait jamais supporté qu’on puisse lui manquer de respect. Adopter un comportement hostile et très violent était le meilleur moyen d’éviter ce genre de situation. Ce n’était pas pour autant un choix de vie qu’il conseillait à tous. Il regrettait parfois de ne pas être plus sociable. Avoir une femme et des enfants était un projet d’avenir qu’il ne s’était jamais surpris à envier. Cela ne l’intéressait pas. Cela n’était déjà tout simplement pas à sa portée. Il avait une vision encore trop machiste du rôle de la femme dans la société. Il n’était pas vraiment le genre d’hommes qui accepte d’avoir des responsabilités pour les vingt années à venir. Il aimait tourner les choses à la dérision et ne prenait pas grand-chose au sérieux. Sauf le combat. Rien ne comptait plus pour lui que la bagarre. C’était d’ailleurs l’agressivité et la réactivité de la jeune qui lui avait tapé dans l’œil. Il ne lui avait encore jamais été donné de croiser une femme d’un tel acabit. De corpulence moyenne, une jolie chevelure blonde, en posant les yeux sur elle, rien ne laissait penser qu’elle puisse faire preuve de la moindre once de violence.
 


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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyJeu 20 Juin - 13:42




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Atila & Kendrick


À peine eut-elle cogné l'homme, qu'elle regretta son geste. Sa réaction avait peut-être été un peu trop excessive, mais elle ne parvenait pas à contrôler ses pulsions lorsqu'elle était énervée. Les nerfs à vif, elle avait tout simplement été surpris par ce coup, sortis de nulle-part. Et puis, l'inconnu n'avait rien fait pour l'éviter alors peut-être, qu'au fond, il le méritait. Comme elle s'y attendait, l'homme encaissa le cou en vacillant légèrement, probablement surpris par sa réaction inattendue. Kendrick aussi reçut son propre poing comme une gifle. La main qui venait de cogner la joue de son assaillant la fit atrocement souffrir pendant quelques secondes, mais elle ne laissa rien transparaître, hormis peut-être un faible « Aie », à peine audible. Les sourcils froncés et les poings serrés, elle était prête à frapper une seconde fois son interlocuteur s'il le fallait. En fait, elle était même en position de défense, ce qui l'amusa légèrement. Face à un tel colosse, elle n'avait aucune chance ! Elle avait beau être rapide et avoir une rage inouïe qui coulait dans ses veines, elle ne risquait certainement pas de remporter un combat face à ce type. Déjà découragée à l'idée de se faire massacrer par une possible bagarre, elle soupira. Il fallait dire que lui non plus, n'était pas très prêt à se battre. Il avait toujours sa main sur sa joue, à l'endroit exact où Kendrick l'avait frappée. Décidément, elle n'avait pas dû il y allait de main morte avec lui ! Enfin, ce n'était pas comme s'il ne le méritait pas. Il avait tout de même violemment bousculé Kendrick et, elle devait bien l'avouer, il lui avait flanqué une frousse pas possible. « Wow… Tu as de la force… Pour une femme. Ça t’arrive souvent de frapper les gens comme ça, sans raison ? Enfin… Hum… Je suis navré de t’avoir un peu assommée…» Elle leva un sourcil interrogateur, légèrement intriguée par cet homme. Un faible rire s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle faisait un pas en arrière. Elle n'était pas apeurée à l'idée de recevoir un second coup, bien que l'idée ne l'enchantât guère. Non, Kendrick était simplement choqué par les propos que son interlocuteur tenait. Il s'excusait pour l'avoir "un peu assommée" ? Décidément, elle avait affaire à un homme plutôt modeste qui ne se rendait peut-être pas compte de sa force. Et comme si cela ne suffisait pas, il fallût qu'il dénigre la place des femmes dans la société. Une femme n'avait-elle donc pas le droit d'avoir de la force ? Du peu qu'elle pouvait en tirer de ses paroles, Kendrick comprit qu'elle allait détester cet homme. Toutefois, une petite partie d'elle semblait intriguer par un tel comportement. Il la frappe, elle le cogne et il s'excuse. Pour un molosse comme lui, ce n'était pas très courant. M'enfin, peut-être souffrait-il tout simplement de la solitude ?

« Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? » La question intrigua quelque peu la naufragée. Pourquoi ce garçon s'intéressait-il soudainement à ses activités ? Pourquoi ne pas simplement s'excuser et reprendre la route comme si de rien n'était ? L'espace d'une minute, elle envisagea le pire. Elle imagina que cet homme n'était autre qu'un esclave qui travaillait pour les vampires et qu'il allait bientôt la livrer à la famille royale. Et puis, non. Il y avait quelque chose dans son regard qui, étrangement, la rassurait. Elle se racla la gorge et ajouta d'une voix monotone qui ne laissait transparaître ni peur, ni anxiété : « En quoi ma réponse te serait utile ? » Elle aurait peut-être dû accepter les excuses de l'homme et s'en aller, mais elle se sentait incapable de se soumettre à de telles pratiques. Et puis, elle ne connaissait même pas son prénom. Et bon sang, pourquoi se montrait-elle aussi agressive ? Ce n'était pas comme s'il s'était montré méchant envers elle, bien au contraire.
Déstabilisée, Kendrick ferma les yeux et prit quelques secondes pour se calmer. Certes, elle était en colère, mais ce n'était pas la faute de cet homme alors pourquoi se déchaîner sur lui ? Il s'était excusé, elle devait passer à autre chose. Lorsqu'elle rouvrit les paupières, elle fût surprise de constater que son compagnon était toujours là. Il n'avait rien tenté contre elle. Dommage, elle aurait aimé pouvoir le cogner une seconde fois pour évacuer toute la haine qu'elle avait en elle.
Forcée de constater qu'elle avait devant elle un homme plus ou moins honnête, Kendrick soupira. Elle fit un pas vers lui . « J'accepte tes excuses, mais ne t'avise plus jamais de me frapper une nouvelle fois. » Elle joignit à la parole un doigt pointé en direction de l'inconnu. Elle menaçante ? Non, jamais...

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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyVen 21 Juin - 21:40


K endrick & A tila
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"Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups"



U ne rencontre inattendue, en un lieu tout autant surprenant. Croiser une femme au milieu de la jungle n’était pas chose courante. En croiser une qui avait fort caractère et des muscles à faire pâlir un boxeur était une chance inespérée. Lorsqu’on rencontrait Atila pour la première fois, on ne pouvait s’empêcher d’être impressionné par sa corpulence bien développée. Il était presque aussi large que haut, pas obèse, mais très musclé. Il ne fut donc pas étonné lorsqu’il vit la jeune femme qu’il avait en face de lui reculer d’un pas. Après le coup qu’il venait de lui asséner, elle préférait certainement rester prudente et prendre ses précautions. Atila était certes un homme violent, mais un avant tout un homme qui ne s’en prenait pas aux femmes. Quand il était encore homme de main du cartel, c’était une règle très claire : jamais il ne brutalisait une femme. Jamais. Sa force était bien trop supérieure à celle de la gente féminine. S’il s’attaquait à une femme, il en ferait de la bouillie avant même qu’elle n’ait eu le temps d’ouvrir la bouche pour hurler de douleur. Il n’était pas non plus le genre d’homme très bavard, qui noue facilement des liens avec autrui. Non, Atila était très bourru et maladroit de ce côté-là. Pourtant aujourd’hui il avait fait un bel effort. Il n’avait pas rendu son coup à son interlocutrice et il avait même engagé la conversation. Et surtout, il s’était excusé. Ce qui n’était dans l’ensemble pas franchement son fort. C’est pourquoi l’attitude de la jeune femme le surprit et le mit quelque peu mal à l’aise. « En quoi ma réponse te serait utile ? » Apparemment elle non plus n’était pas du genre jovial et communicatif. Au bout de quelques instants elle finit enfin par lâcher quelques qui se voulaient presque sympathiques.« J'accepte tes excuses, mais ne t'avise plus jamais de me frapper une nouvelle fois. »Elle ne devait décidément pas apprécier Atila. Son attitude face à lui avait changé. Elle était passée de la méfiance à la défiance. Il ne put se retenir de lui répondre, sur un ton des plus provocateurs.« Sinon quoi ? Tu comptes me lacérer avec tes griffes ? »C’était ironique. Quoi qu’elle veuille tenter contre lui il parviendrait à la contrer. Il ne prenait pas beaucoup de risque à la narguer. Bien qu’il comprenne les raisons qui pouvaient la pousser à se comporter de manière tant hostile, il ne trouvait pas très correcte de le ranger dans la catégorie des grosses brutes sans cervelles qui s’en prennent aux plus faibles. Par plus faibles entendez-là « femmes ». Bien sûr qu’Atila avait massacré des hommes beaucoup moins bien battis que lui, mais majoritairement que des raclures de bas niveau. Drogués, meurtriers, mauvais payeurs… Au profit d’une cause pas véritablement plus honnête, il fallait bien le reconnaitre. Tout ce qui comptait pour lui c’était la bagarre.Au bout d’un court instant de silence passé à se défier du regard, il fit un geste brusque en avant, suivit de : « Alors ?!  Tu comptes me répondre ? ». Le ton employé était neutre. Ce mouvement devait tirer la jeune femme de ses pensées, la ramener dans la jungle auprès de lui. Il avait posé des questions et comptait bien obtenir des réponses.


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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptySam 22 Juin - 18:49




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Atila & Kendrick


Si l'on avait dit quelques jours plus tôt à Kendrick qu'elle tomberait nez à nez avec un homme dans la jungle, elle aurait très probablement ris au visage de son interlocuteur. Quelles étaient les chances pour qu'elle croise quelqu'un ici ? Heartkiller était une île immense avec de nombreux endroits où se cacher, et pourtant il avait fallu qu'elle choisisse le même chemin que ce colosse. À croire que le destin voulait qu'il se rencontre. Le destin ? Il n'y avait ni destin, ni fatalité ici. Tout était dans les mains puissantes et savoureuses des vampires, alors qu'est-ce qui lui assurait que cet homme ne travaillait pas pour l'un d'entre eux ? La forêt était dangereuse, mais peut-être que lui l'était plus. Il était, sans aucun doute, une montagne de muscles et de force, chaque parcelle de sa peau semblait s'appliquer à montrer au monde entier sa férocité. Kendrick n'avait aucune chance contre lui, elle s'était même blessée à la main pour le frapper. Et elle avait une drôle d'envie de recommencer. Face à cet homme, elle se sentait comme impuissante et soumise, ce qui était presque pire que d'être face à un vampire. Elle avait l'impression qu'il se sentait supérieur à elle, presque obligé de prendre le contrôle de la situation. Ce qui ne lui plaisait pas du tout. Elle était déjà énervée avant sa rencontre avec l'inconnu, mais maintenant que celui-ci se mettait à s'intéresser à elle, elle devenait encore plus haineuse. Alors lorsqu'elle lui demanda ce que cela pouvait bien lui faire de savoir ce qu'elle faisait dans la jungle, elle tenta tant bien que mal de se contrôler pour ne pas lui arracher la gorge. Ces instants pesants de silence et de réflexion, il n'y avait décidément rien de plus agaçant. Heureusement, après quelques secondes, l'homme daigna à lui répondre sur un ton qui se voulait encore plus agressif qu'elle l'avait imaginé. « Sinon quoi ? Tu comptes me lacérer avec tes griffes ? » Elle avait beau avoir senti l'ironie dans sa voix, elle ne pût s'empêcher de se sentir frustrée. Ainsi donc, ce garçon - parce qu'il se comportait comme un gamin de douze ans -, commencer à la provoquer ? Il ne savait définitivement pas dans quoi il se lancer.
Kendrick le fixa droit dans les yeux pendant quelques minutes, ce qui ressemblait étrangement à un duel silencieux. Peut-être que l'homme prenait son silence comme une marque de défaite, mais Kendrick s'appliquait en réalité à imaginer de quelle façon elle allait bouffer cet enfoiré. Elle profita de cet instant pour analyser le physique de son adversaire. Grand, musclé, traits durs et surtout, marqué par un lourd passé. Des tatouages. Il n'y avait rien à dire : cet homme était réellement un défi pour Kendrick. Joueuse, elle l'était. Mais elle était surtout une femme impatiente et violente, alors s'il désirait garder sa précieuse voix, l'inconnu allait sérieusement devoir envisager de la fermer. « Alors ?! Tu comptes me répondre ? » Et voilà qu'il en remettait une couche en brusquant Kendrick. On ne brusquait pas cette femme. Jamais. Elle était une personne libre, et s'il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était qu'on lui dise quoi faire. Ainsi donc, cet homme voulait une réponse ? Il allait en avoir une. Kendrick releva brusquement les yeux du sol et planta son regard dans le sien. Sa lèvre supérieure se souleva légèrement sous l'effet de la colère. Le regard assassin, elle articula d'une voix amusée : « Tu veux une réponse ? » Elle pencha de quelques centimètres sa tête sur le côté avant de sourire. Quelques secondes plus tard, son sourire se transforma en un rictus mauvais. D'une voix brisée par la colère, elle ajouta : « La voilà, ta réponse ! » La seconde plus tard, elle se jetait sur l'inconnu en lui griffant le visage. Au moins, on pouvait dire que ça il l'avait cherché et mérité.

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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyDim 23 Juin - 13:14


K endrick & A tila
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"Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups"



C e court duel de regards rappela à Atila sa vie d’«avant». Lorsqu’il assistait ses patrons durant les transactions. Rester stoïque et le plus froid possible pour intimider ses adversaires. Il l’avait de très nombreuses fois. Aujourd’hui, son adversaire n’avait absolument rien avoir avec les gangsters qu’il avait pu croiser durant sa carrière. Un petit bout de femme à la crinière blonde. Elle ressemblait plutôt aux poules qu’il lui était arrivé de protéger dans des clubs à l’allure plutôt douteuse. Son attitude hargneuse correspondait à merveille à celle de dealeuse qu’il avait été chargé de rappeler à l’ordre. Mais il espérait bien pour elle qu’elle n’ait pas eu un passé obscure avant d’atterrir sur cette ile. Enfin, elle se décida à lui répondre, le ton montait à nouveau d’un cran. « Tu veux une réponse ? » Il n’était décidément pas tombé sur la femme la mieux lunée de l’ile. Elle pencha la tête sur le côté, le toisant de haut en bas. Le large sourire qui se dessinait sur ses lèvres n’annonçait rien de bon. « La voilà, ta réponse ! » Non vraiment rien de bon. Il vit la jeune femme se jeter sur lui comme une véritable tigresse. Il sentit ses ongles se planter dans la peau de son visage. Cette femme était vraisemblablement cinglée. Comme si se cacher et lutter contre les vampires ne suffisait pas, il fallait qu’elle s’attaque à Atila. Il recula d’un pas, puis d’un second, lentement. Il tenta de repousser son assaillante avec délicatesse, avec sa force tout était relatif, il avait peur de la casser en deux. Qu’elle l’agresse sans raison n’avait pas d’importance face au fait incontestable qu’elle était une femme. Avec un comportement autant hostile, se poser la question aurait été légitime. Dans un effort d’écarter les mains de la blonde sans lui casser les poignets, Atila se sentit tomber en arrière. Il s’étala de tout son long, dans le fracas des petites branches qui craquaient sous son poids, ou plutôt sous leur poids. Il avait entrainé la jeune femme dans sa chute. Elle s’écrasa lourdement contre lui, mais vu la carrure imposante de l’homme, il ne sentit pas grand-chose. La chute ne la dissuada pas de continuer à lui lacérer les joues. Atila se laissa prendre au jeu, quelques instants du moins. Il lui attrapa le buste, juste en dessous des bras, s’aidant de son épaule, il la renversa sur le dos. Il l’avait plaquée au sol sans ménagement. « Tu vas te calmer ou il faut que je te refasse le portrait ?! » Lui hurla-t-il au visage, son nez pratiquement écrasé contre le sien. Il n’espérait pas devoir en venir là. Il posa ses mains sur les poignets de la femme, qui semblait minuscules afin de la maintenir au sol. A présent c’était lui qui contrôlait la situation. Il ne doutait pas qu’elle soit tout à fait capable de se dégager de son emprise. Mine de rien elle avait une sacrée force dans les muscles. En appuis sur ses genoux, il était pratiquement assis sur elle. Son regard sévère planté dans celui de la femme, il sentit quelques petites gouttelettes perler sur ses joues. D’une main, il s’essuya une joue. Elle lui avait de jolies entailles, des traces de sang sur sa main. Il sentit la colère monté en lui à tel point qu’il frappa juste à côté de la tête de son agresseur, brisant un petit tronc qui jonchait le sol. « PUTAIN ! » Hurla-t-il de douleur. Il se releva en un éclair et mis un coup de pied dans une branche qui disparut au loin. Elle l’avait poussé à bout et valait mieux pour elle qu’il démonte la jungle pour passer ses nerfs, plutôt que de s’en prendre à elle. Les quelques fois où la haine l’avait submergé… Il avait tué…


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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyDim 23 Juin - 20:16




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Atila & Kendrick


Peut-être que se jeter sur cet homme n'était pas une si bonne idée. Ça, Kendrick le sût lorsque son corps heurta violemment celui du colosse. Sa respiration se coupa immédiatement, mais elle passa outre afin d'atteindre son objectif. Griffer le visage de cet inconnu pour lui faire endurer une souffrance qu'il n'avait jamais connue auparavant. Toute cette haine, toute cette fureur coulait avec une telle violence dans les veines de Kendrick, qu'elle ne parvenait à entendre que les battements de son coeure. Autour d'elle, tout lui semblait étrangement silencieux. Tous, sauf cet homme. Lorsqu'elle le regardait droit dans les yeux, elle avait l'impression qu'il lui criait au visage tout ce qu'il pensait d'elle et de sa façon de vivre. Elle se détestait. Elle le détestait. Et maintenant, elle allait devoir le faire souffrir pour soulager sa conscience. D'accord, ce n'était là probablement pas la meilleure des solutions, mais c'était sans aucun doute la plus confortable. Il était vrai que s'appuyer sur ce géant pour lui lacérer le visage de ses ongles crasseux n'était pas une chose désagréable, au contraire. Elle avait l'impression que chaque marque qu'elle lui faisait état comme un trait sur son passé et sur les souffrances qu'elle avait dû endurer depuis son arrivée à Heartkiller. Peut-être que finalement, se jeter sur cet homme était une bonne idée. Une excellente même. Du moins, c'est ce que se disait Kendrick jusqu'à ce qu'elle sente son corps basculer. Avec affolement, elle tenta de se tenir à n'importe quel objet susceptible de la retenir, mais elle oubliait qu'elle était dans la jungle et qu'hormis les arbres et les branches, il n'y avait rien. Elle fit avec les moyens du bord et comme il n'y avait rien, elle se laissa tomber lourdement sur l'inconnu, sans pour autant s'arrêter. En fait, elle le martelait même de petits coups à l'aide de ses poings, mais elle était persuadée qu'il ne devait pas sentir grand-chose. Il y avait-il au moins un coeur sous cette montagne de muscle ? Très bonne question !
Sans même s'en rendre compte, Kendrick fût soulevée par l'homme. Elle ne le remarqua que lorsqu'il lui fut impossible d'atteindre son visage pour continuer à le griffer. Bon sang, pourquoi se comportait-elle comme une tigresse enragée ? Elle n'eut pas le temps de réagir qu'elle se retrouva maîtrisée par le colosse qui lui servait d'adversaire. Et pourquoi ne s'attaquait-elle toujours à plus fort qu'elle ?! Qu'elle pouvait être idiote parfois... « Tu vas te calmer ou il faut que je te refasse le portrait ?! » Leur visage se touchait presque, elle resta immobile et arrêta de se débattre. De prés, l'homme était encore plus imposant qu'il l'était de loin. Les mains liées grâce aux menottes indestructibles que possédaient l'inconnu, c'est-à-dire ses mains, Kendrick leva les yeux au ciel. La situation commençait sérieusement à lui déplaire, elle se retrouvait dans une position de faiblesse. Il n'y avait rien de plus désagréable que d'être bloquée au sol, allongée au-dessous d'un homme bien plus fort. Son regard dans le sien, Kendrick respirait avec difficulté. L'agacement, la colère, l'effort et la frustration rendait sa circulation sanguine, mais ce n'était pas tout. Elle avait peur. L'homme venait de s'apercevoir des dégâts qu'elle avait causé à son beau visage et autant ne pas se mentir. Ce n'était pas beau à voir. Elle le vit alors entrer dans une colère noire et il leva son poing. Elle ferma les yeux, prête à recevoir un coup qui ne viendrait jamais. Il venait de frapper le sol, juste à quelques centimètres de sa tête. Au moins, il ne voulait pas la cogner, c'était déjà ça ! « PUTAIN ! »
Kendrick se mordit la lèvre inférieure, totalement paniquée face à la boule incontrôlable qu'elle avait devant elle. L'homme se releva et se mit à donner de violents coups dans les arbres et les troncs qui jonchaient le sol. Elle ne savait pas quoi faire, jamais elle n'avait assisté à une telle scène. Que faisait son frère quand elle entrait dans une rage folle ? Pour se souvenir, Kendrick ferma les yeux, toujours allongée au sol. Après quelques secondes, elle se leva et fit un pas en direction de l'inconnu, les mains biens en vue pour pas qu'il ne la voit comme une menace. « Je suis désolée. Sincèrement désolée, je me suis emportée et je ne voulais pas te faire de mal. » Elle ne savait pas si ses excuses allaient calmer l'homme alors elle poursuivit d'une voix rassurante son discours. « Écoute-moi et calmes-toi. Respire à fond et... casse tout ce qui t'entoure si tu veux. » Il ne sembait pas l'entendre, ou du moins, il n'arrivait pas à se calmer. Elle avait la rassurante, ou pas, impression qu'il allait détruire tout ce qu'il voyait, valait-il mieux qu'elle se planque ? Non. Elle allait prendre son courage à deux mains et rassurer cet enfoiré. Après tout, c'était elle qui l'avait énervé. Kendrick inspira un bon coup et s'avança dans la direction de l'homme. Il donnait toujours des coups dans ce qui l'entourait, on aurait dit un ouragan. Avec force, la jeune femme se jeta sur lui et entoura son torse de ses deux bras. Sa tête contre le dos de l'homme, elle serrait aussi fort qu'elle le pouvait tout en hurlant : « Reste avec moi ! Calmes-toi. Calmes-toi, calmes-toi. » Sa voix trahissait sa panique, mais aussi sa volonté à calmer cet homme. Encore quelques minutes dans un tel vacarme et tous les vampires de l'île allaient débarquer ! Elle ne pouvait pas prendre le risque de se faire tuer. De les faire tuer.

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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyLun 24 Juin - 19:36


K endrick & A tila
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"Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups"



L a colère montait, bientôt elle deviendrait insoutenable, incontrôlable. Pour évacuer les tensions Atila était forcé de frapper de toutes ses forces dans quelque chose, pur éviter de le faire dans quelqu’un. En cette fin de journée, il n’avait d’autre choix que de démolir les arbres alentours. Il ne pouvait et ne voulait pas frapper la femme qui l’avait agressé. D’accord, tout cela partait d’un grossier malentendu, mais elle n’avait pas besoin de lui lacérer le visage. Si elle se croyait maligne en agissant de la sorte, en faisant sa bimbo intouchable, c’était bien loupé. Atila n’était pas le genre de personne qu’on pouvait brusquer. Il a eu une enfance très difficile, à massacré son père et un inconnu pour sauver une prostituée, alors qu’il n’avait que seize ans. Il fallait le prendre avec des pincettes au risque de se prendre une tornade en travers de la figure. Sa colère était d’une puissance rare, à tel point qu’il n’entendait même pas la femme qui tentait désespérément de lui faire entendre raison. Lui ordonner de se calmer n’était pas non plus la bonne solution. Il valait mieux se terrer dans un coin et attendre que l’orage passe. Il ne s’attendait pourtant pas à ce qu’elle le prenne dans les bras ou plutôt tente de le calmer, de l’immobiliser ? Durant une fraction de seconde il ne sut plus exactement comment agir. La colère était toujours présente mais un sentiment étrange l’envahissait. Cela devait bien faire une vingtaine d’années que l’on ne l’avait plus pris dans les bras, avec une intention toute autre que de l’assommer. Mise à part les quelques femmes qu’il avait prises dans son lit. De la gêne. Voilà ce qu’il ressentait en ce moment précis. Une bête dans son genre, ne réagit jamais très bien à face à ce genre de sensation. Non jamais. D’un geste brusque il écarta les bras de la jeune femme et se retourna, le regard toujours menaçant. « Tu joues à quoi là ?! » Oui ! A quoi jouait-elle ? Elle lui ravage le visage et la minute d’après elle le prend dans ses bras ? Dans quel monde vit-on au juste ? Il se passa les mains dans les cheveux, nerveux, à plusieurs reprises. « Eloigne-toi de moi… Cela vaut mieux pur nous deux. » La rage commençait tout juste à le quitter, pas à pas, mais tout n’était pas encore gagné. La nuit allait commencer à tomber dans quelques heures. Atila souhaitait avoir regagné sa cabane d’ici là. « Ravi d’avoir fait ta connaissance, aussi mouvante fut-elle. A présent je m’en vais. Je te laisse avec ta hargne. A bientôt j’espère. » Il aurait bien pu croiser l’amour de sa vie que de faire une véritable déclaration lui aurait été impossible. Dire les choses telles qu’il les percevait dépassait de loin ses compétences. Il n’était pas bon en relation humaine et cela se ressentait. Pourtant il aurait bien aimé savoir où vivait cette femme, comme elle se nommait. Mais cet idiot était incapable de le lui demander. Au lieu de quoi il lui souhaitait simplement une bonne continuation. Très élégant Atila, vraiment très fin. Il se détourna de la belle blonde responsable de ses maux et… Il se retourna. « T’habites où ? Tu peux bien répondre à quelques question après ce que tu viens de me faire ! » Il savait que beaucoup d’humains vivant dans la jungle n’avait pas d’endroit sûr ou dormir. Enfin un abri aussi sûr qu’il était possible au milieu d’une jungle, plantée sur une ile infestée de vampires cruels et affamés. Bien que la jeune femme se soit montrée hostile avec lui, il ne se sentait pas de la laisser erré seule dans les bois toute la nuit. Elle se ferait tuer, c’était certain. Pour que la résistance puisse avoir lieux, il fallait maintenir en vie les quelques rescapés qui vagabondait au travers de la jungle. Se tirer dans les pattes ne menait en fin de compte nulle part, pour vaincre il faut s’entre aider.


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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyMar 25 Juin - 8:44




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Atila & Kendrick


D'accord, se jeter sur cet homme n'était peut-être pas une si bonne idée que ça. Pourtant, lorsqu'elle l'avait regardée quelques instants plus tôt détruire la forêt, Kendrick avait été persuadé de pouvoir contenir la rage de ce colosse. Mais elle s'était apparemment trompée. En même temps, lorsque l'on énerve un homme aussi grand et fort que soi-même, il faut s'attendre à tout. En temps normal, Kendrick aurait pris ses jambes à son cou et elle aurait laissé ce fou se défouler sur tout ce qu'il voyait. Mais cette île n'était pas normale. Elle était habitée par des vampires et par des créatures exquises et Kendrick ne pouvait pas se permettre d'attirer l'attention sur eux. Pas ce soir, du moins. Ses petites envies suicidaires étaient passées, elle n'était plus inconsciente au point de se laisser attaquer par des dizaines de vampires. Alors oui, elle avait fait une sorte de câlin à cet inconnu, mais ce n'était pas un geste de tendresse, loin de là. En le prenant dans ses bras, elle pensait pouvoir le calmer et le contrôler, mais c'était sans compter sur la force de son adversaire. D'un geste brusque, il poussa Kendrick de son dos et celle-ci recula de quelques mètres. Il était furieux, elle l'avait bien compris. Et peut-être qu'attirer l'attention d'Hulk était une plus mauvaise idée qu'attirer l'attention des vampires. Enfin, si cet homme la tuait, il le ferait rapidement. Les vampires eux, prendraient un malin plaisir à jouer avec elle. « Tu joues à quoi là ?! » Kendrick leva un regard assassin vers l'homme. Elle jouait à quoi ? Très bonne question à laquelle elle n'avait pas de réponse. En fait, elle voulait tout simplement calmer ses nerfs, mais apparemment l'encercler de ses bras n'était pas la bonne solution. Dommage, en général ce geste marchait avec Kendrick, mais l'on ne pouvait pas gagner à tous les coups. « Eloigne-toi de moi… Cela vaut mieux pour nous deux. » Les yeux grands ouverts, elle avait une envie folle de cracher au visage de ce petit rigolo. Qu'allait-il faire, la tuer ? D'accord, de toute façon elle préférait lui plutôt que les vampires. Oh et puis zut, pourquoi devait-elle perdre son temps avec un pareil idiot ? Un faible rire s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle lui tournait le dos, exaspérée par ses accusations.
Toujours silencieuse, elle écoutait avec un agacement qu'elle ne prenait pas la peine de cacher. « Ravi d’avoir fait ta connaissance, aussi mouvante fut-elle. À présent je m’en vais. Je te laisse avec ta hargne. À bientôt j’espère. » "À bientôt j'espère." Qu'il était con ce gars ! Elle voulut répondre, mais elle n'en eut pas le temps. Hulk se dirigeait déjà loin d'elle quand il se retourna à nouveau. Un sourcil levé, elle s'apprêtait à lui demander ce qu'il lui voulait encore quand il lui adressa une énième fois la parole. « T'habites où ? Tu peux bien répondre à quelques questions après ce que tu viens de me faire ! » Sa question la déstabilisa quelque peu alors elle croisa les bras comme pour se protéger de ce soudain intérêt. D'abord il la frappait et maintenant il voulait faire connaissance ? Décidément, cet inconnu était aussi mystérieux et dangereux que l'île l'était. Kendrick laissa retomber mollement ses bras le long de son corps et se détourna de l'inconnu pour regarder la forêt derrière elle. « J'habite un peu partout, j'évite de dormir deux fois au même endroit. » Comme pour montrer son total désintérêt pour cet homme, elle ne lui retourna pas la question et préféra lui faire son plus beau sourire hypocrite. À cet instant précis, elle avait bien envie de lui coller son poing à la figure, mais elle se ravisa. Pourquoi l'énerver une nouvelle fois ? Il finirait par la massacrer et les vampires devraient ramasser son corps à la petite cuillère. Peut-être valait-il mieux pour elle de faire copain-copine avec cet homme, aussi impulsif soit-il. Agacée, elle fit un pas en sa direction et planta son regard dans le sien. « C'est quoi ton nom ? » Elle avait parlé d'une voix qui mêlait de l'agressivité à de la délicatesse. Elle commençait à cerner cet inconnu et peut-être se trompait-elle, mais il était préférable qu'elle s'adresse à lui telle une main de fer dans un gant de velours.


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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyVen 28 Juin - 18:00


K endrick & A tila
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"Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups"



D eux caractères forts, cela ne peut pas faire bon ménage. Impossible. Pourtant, Atila ne saurait dire pourquoi, mais il était attiré par la jeune femme. Cet attrait dépassait le physique agréable qu’il avait sous les yeux. C’était plus que cela. Indéfinissable. Il aurait tourné les talons sans demander son reste pour n’importe quel autre individu. Cette femme avait quelque chose qui l’intriguait. La fameuse raison qui l’avait poussé à lui demander où est-ce qu’elle vivait. Il ne comptait pas la traquer pour la revoir, bien au contraire. Pour la première fois depuis de nombreuses années, il se souciait réellement du bien être de quelqu’un d’autre que sa petite personne. La réponse tant attendue tomba enfin. « J'habite un peu partout, j'évite de dormir deux fois au même endroit. » Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui pose la même question. Elle restait sur la défensive, comme s’il allait l’attaquer à tout moment. Elle n’avait rien à craindre, c’était elle la furie incontrôlable des deux. Lui avait réussi à contenir colère pour ne pas la démolir. Il s’était même défouler sur les arbres environnant pour ne pas se laisser submerger et commettre l’irréparable. Il y avait de quoi s’énerver après ce qu’elle avait fait. « C’est quoi ton nom ? » Atila écarquilla les yeux. Qu’elle veuille connaitre son prénom le surprit. Jusqu’à présent elle n’avait montré aucun signe d’intérêt pour lui. Si ce n’est de savoir où se trouvait son visage pour l’amocher… Il plissa les sourcilles, se demandant si cela n’était pas une nouvelle ruse pour se ruer sur lui à la première occasion qui lui serait offerte. « Atila… Atila Ortega. Les feuillages sont traitres. L’obscurité quasi permanente de la jungle nous trompe. La nuit va bientôt tomber. Il me reste encore un long chemin à parcourir avant d’arriver chez moi. » Si l’on pouvait qualifier ce petit abri de fortune de maison. Il l’avait construite avec quelques planches trouvées au bord de l’océan. En cherchant bien, il n’était pas compliqué de se construire un petit cabanon. Juste de quoi s’abriter de la pluie qui parvenait quelques fois à se glisser entre les nombreuses feuilles. Il hésita quelques secondes, lesquelles parurent des heures pour lui. Cherchant une explication qui ne le fasse pas passer pour le pervers de la jungle. Ce qu’il pouvait être, mais un tout autre genre de femmes. « Si tu n’as pas d’endroit où dormir… Tu peux te joindre à moi. » Voyant l’expression du visage de la jeune femme changer, il ajouta aussitôt : « J’ai un lit pas très confortable. Je peux dormir par terre et il y a de la nourriture. Pas facile d’en trouver hein. » Inviter une femme à venir dormir chez soi à peine quelques minutes après l’avoir rencontrée pouvait fortement paraitre suspect. Pourtant Atila n’avais pas la moindre idée perverse derrière la tête. Il savait que certaines personnes plus faibles, avaient de la peine à survivre dans la jungle. Lui avait moins de difficulté à se procurer de la nourriture. Parfois il arrivait à en dérober au palais. Par un moyen que lui seule connaissait. Il ne l’avait fait que deux fois. Lorsqu’il n’avait pas réussi à mettre la main sur le moindre gibier plusieurs jours durant. Lorcan ne s’inquiétait pas de ses états d’âmes. Qu’il mange à sa faim lui était bien égal. Tout ce que le vampire souhaitait était de connaitre tout ce qu’Atila avait pu apprendre sur les humains libres. Il proposait simplement de l’aider pour la nuit. Il fallait faire vite, le temps filait et la nuit ne tarderait plus à tomber, sans crier gare. Il recula tout de même de quelques pas, juste au cas où la furie se réveillerait à nouveau. Cette fois-ci il voulait avoir le temps de la contrer et éviter ainsi qu’elle ne lui arrache la peau du visage.


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MessageSujet: Re: Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups   Ta beauté n'a d'égal que la force de tes coups EmptyVen 5 Juil - 10:26




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Atila & Kendrick


Lui demander son nom n'était peut-être pas une si bonne idée que ça. Après tout, cela montrait qu'elle cherchait à s'intéresser à lui, or ce n'était pas du tout le cas. Tout ce qu'elle voulait, c'était que cet inconnu retourne chez lui et la laisse tranquille. Elle voulait l'oublier, lui, et son excés de colère. Reprendre la routine de son quotidien plat et morne, sans intêret. Oui, cela lui semblait bien. Très bien même. Alors lorsque le colosse daigna à lui répondre, elle fut d'abord surprise, mais elle finit par baisser sa garde.  « Atila… Atila Ortega. Les feuillages sont traitres. L’obscurité quasi permanente de la jungle nous trompe. La nuit va bientôt tomber. Il me reste encore un long chemin à parcourir avant d’arriver chez moi. » S'il se permettait de lui parler sur ce ton, mais aussi de se montrer calme et pressée de rentrer chez lui, Kendrick n'avait plus de quoi s'inquiéter. Elle leva légérement le menton, signe qu'elle encaissait la remarque. Elle aussi avait besoin de rentrer chez elle avant que la nuit ne tombe et ne l'empêche de voir plus loin que son nez. Elle resta silencieuse, jetant de temps à autres des coups d'oeil discrets vers le feuillage qui les entourait. Inquiète à l'idée de voir apparaître à un vampire, elle préféra s'avançer de quelques pas en direction d'Atila. Vu sa carrure et sa force, il y avait plus de chance pour qu'elle survive à une attaque de vampire si elle se cachait derrière lui. D'accord, cette idée faisait d'elle une lâche et une perdante, mais elle ne voulait pas risquer de perdre la vie à cause des erreurs commises par cet homme. « Si tu n’as pas d’endroit où dormir… Tu peux te joindre à moi. » Après quelques secondes d'hésitation et de silence, Kendrick leva les yeux vers Atila et le détailla longuement. Elle ne parvenait pas à cacher sa stupeur et son inquiétude face à cette soudaine invitation. On pouvait dire que celle-là, elle ne l'avait pas vu venir ! Elle leva un sourcil, stupéfaite de le voir prendre  ses aises avec elle. Quelques minutes plus tôt, il s'énervait contre elle et voilà qu'il l'invitait à passer la nuit en sa compagnie. Très drôle, ce garçon. Peut-être avait-il vu qu'elle commencait à se méfier de nouveau de lui, mais Atila essaya de se rattraper.  « J’ai un lit pas très confortable. Je peux dormir par terre et il y a de la nourriture. Pas facile d’en trouver hein. » Kendrick resta de marbre, incapable de bouger ni de parler. Elle était surprise de voir ce soudain intêret pour elle, mais elle était également intriguée par cette proposition. Elle avait beau essayer de peser le pour et le contre, elle n'arrivait pas à déterminer une possible réponse. Si elle se rendait chez cet homme et qu'il lui faisait du mal ou pire, qu'il l'emmener dans un piège, elle le tuerait. Enfin, fallait-il encore qu'il ne le fasse pas avant. Mais peut-être qu'elle se trompait ? Peut-être que Atila n'était qu'un homme galant qui voulait montrer un peu de gentillesse envers elle après l'avoir blessé ? C'était là un dilemne impossible à résoudre pour la femme indécise qu'elle était. Après quelques secondes de murmure intelligible, elle finit par lever les bras au ciel tout en soupirant. « D'accord, j'accepte ! »  Comme Atila s'était reculé, elle fit quelques pas dans sa direction. « Mais si tu penses ne serait-ce qu'une seule seconde à me faire du mal, je te tuerai bien avant que tu es le temps de poser les mains sur moi. Compris ? » Elle se montrait menaçante, mais elle devait bien se défendre. Jusqu'à aujourd'hui, elle n'avait jamais dormi chez un inconnu dans la jungle. En fait, elle n'avait même jamais dormi autre part que chez elle ou que à l'hôpital. Et si un jour on lui avait dit que sa première soirée pyjama allait être dans une jungle peuplée de vampires en compagnie d'un homme qui faisait deux fois sa taille, elle se serait bien marrée.


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