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 You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle

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Lorcan N. Bridgestone
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Lorcan N. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 292
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 18/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Au fond d'une crypte lugubre .. Haha, quel humour. Peu importe l'endroit, tu ne me trouvera pas !
✤ EMPLOI/LOISIRS : Pince Vampire démoniaque, je m'occupe de la gestion des esclaves & Chef du Clan des Damnés
✤ HUMEUR : Ironique

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MessageSujet: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyLun 20 Aoû - 21:01

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

Rongé. Quelque chose que j’avais connu il y a fort longtemps me grignotait de l’intérieur depuis plusieurs mois, et ça ne faisait qu’empirer me rendant incapable d’inhiber toutes ces sensations bizarres qui me tiraillaient. Allongé sur le sofa de mes appartements, je ne cessais de tripoter ce médaillon qui j’avais en ma possession depuis plusieurs siècles. Il me semble que tout personne sur cette planète possède un objet dont il ne peut se séparer et qui lui rappelle énormément de choses. Je l’avais cet objet, et chaque fois que mon regard se posait dessus je revivais des moments passés douloureux. Mais personne ne devait jamais savoir que j’avais une faiblesse, non jamais personne.

Alors que je continuais de faire tourner le blason entre mes doigts, totalement aspiré par sa beauté, je fus « surpris » de voir Shanelle, mon esclave – un peu plus qu’esclave – se dandiner dans mon champ de vision. Mes canines s’étaient dévoilées sans que je ne m’en rende compte, ça devait être à cause de son odeur, réaction habituelle. A chaque fois que je voyais cette magnifique jeune femme devant moi, je me disais qu’elle avait beaucoup de chance, car en temps normal, aucune esclave n’aurait eu le cran de faire ça, et si l’une d’entre elle l’avait fait, sa tête se serait décrochée de ses épaules en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Mais cette fille là était différente. Trop comme moi, normale à mes yeux, je ne la trouvais ni simple, ni débile, ni surfaite. Elle était tout ce que j’aimais chez une femme. C’est pour ça que nous entretenions une relation assez spéciale pour un maitre et son esclave. Elle était en quelques sortes ma « copine » - entre nous, je détestais dire ça, ça faisait trop adolescent en puberté. Mais pour mettre des mots sur notre lien, c’était en gros ça. Nous baisions, je buvais son sang, elle me servait, mais je ne la frappais pas. Pas envie d’abîmer une beauté telle que celle-ci. Puis je n’en avais pas la moindre envie, car jamais elle ne poussait à bout. Il faut dire qu’elle se pliait en quatre pour satisfaire le moindre de mes désirs. Oui, tous mes désirs …

« Shane, va te préparer, ce soir nous sortons ! Ca te tente de manger en ville ? » oui, je demandais bel et bien à mon esclave si Elle désirait sortir manger quelque chose en ville … devenais-je fébrile ? Certainement …

Le soleil venait à peine de se coucher que je me retrouvais déjà à l’extérieur de notre demeure, nonchalemment adossé au mur de pierre, deux casques de moto en main. Lorsque j’entendis les talons aiguilles de Shanelle claquer dans le couloir menant à la sortie, je me redressais et tendais le casque dans sa direction tout en enfilant le mien de l’autre main. Je n’avais pas encore jetais de regard dans sa direction, me contentant simplement d’attendre qu’elle daigne enfourcher la moto à son tour et enserrer ma taille pour que je puisse enfin démarrer. C’était une habitude pour moi de ne pas regarder ce qui m’entoure, de ne pas faire attention plus que ça. Et c’est pour cette raison que lorsque j’ai enfin posé mon regard sur cette charmante créature qu’une rage folle s’est emparée de moi. De la rage ? vraiment ? C’était une sensation que je ne connaissais pas du tout. C’est pourquoi sans m’en rendre compte, je me suis précipité sur elle, la plaquant contre le mur et la coinçant entre mes deux bras posés de chaque côté de sa petite tête brune de fille seksy. Un grognement sourd se logea dans ma gorge et d’une voix rauque je lui dis : « D’ou sort ce minuscule short en jean qui ne cache qu’une infime parcelle de ton anatomie ?! Te rends-tu compte de l’effet que tu vas produire ?? » Je détournais furtivement mon regard d’elle et tentais d’analyser les éventuels vampires qui rodaient en ville ce soir, visiblement ils avaient tous décidés de sortir en même temps que nous … je repris donc : « Je n’ai vraiment pas envie d’arracher de tête ce soir … » Je me dégageais d’elle, évitant de déposer une nouvelle fois mon regard sur ce microscopique short qui soulignait magnifiquement bien les courbes généreuses de mon esclave … mondieu ! « Viens ! » Lui lançais-je alors.

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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyLun 20 Aoû - 23:26


LORCAN & SHANELLE

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J'étais auprès de mon Maitre, enfin .. il avait l'air bien trop absorbé par autre chose pour faire attention à ma présence. Cette constatation me fit grimacer. Il fallait bien l'avouer, j'adorais être son centre d'intérêt. C'est à cause de ça que je me retrouvai à me dandiner sous son nez afin qu'il fasse attention à moi, et je ne pus m'empêcher de sourire en voyant que cela avait fonctionné.

« Shane, va te préparer, ce soir nous sortons ! Ça te tente de manger en ville ? », cette phrase me fit tourner la tête avec un air interrogatif vers mon maitre, mais je ne m'attardai pas longtemps sur le pourquoi du comment de cette question. « J'y vais tout de suite. », alors ça il ne fallait pas me le dire deux fois. Je me détournai de mon Maitre afin de filer dans la pièce qui me servait de chambre. Si j'avais filé aussi vite c'était pour ne pas risquer d'entendre un changement d'avis de Lorcan, l'occasion de sortir était trop belle et il ne fallait pas la laisser passer. Je regardais ma garde robe, grâce à Lorcan, je devais certainement être l'esclave qui avait le plus de vêtements sur cette île. J'enfilai un petit short en jean et un joli débardeur noir. Ne me croyez pas si naïve, je savais pertinemment quel effet ça allait lui faire... j'en usais et en abusais. Comme si de rien n'était j'allai rejoindre mon Maitre qui était déjà près à partir. Sans un mot j'attrapai le casque qu'il me tendait avant de grimper sur la moto, presque déçue qu'il ne m'ait pas adressé un regard. Accrochée à lui, nous roulâmes jusqu'à la ville et c'est en descendant de la moto qu'il daigna me regarder. Je vis l'expression de son visage changer, mais je n'eus le temps de rien faire de plus qu'il se précipitait déjà sur moi. Par réflexe, je fermais les yeux, comme si j'anticipais un choc rude contre le mur. Bon, le choc fut moins violent que ce que je pensais . Je rouvris les yeux pour découvrir Lorcan qui me bloquait contre le mur, ses bras de chaque coté de mon visage, comme si il était prêt à mordre. Mais je ne me démontais pas … Je commençais à connaître les réactions de cet animal là. Je plantais mon regard dans le sien, sans baisser les yeux ne serait ce qu'une seconde. Nombreux sont ceux qui m'auraient dit que j'étais folle d'oser faire ça.« D'où sort ce minuscule short en jean qui ne cache qu’une infime parcelle de ton anatomie ?! Te rends-tu compte de l’effet que tu vas produire ?? ». Un sourire amusé naquit sur mes lèvres. Doucement je levais ma jambe gauche afin d'aller frotter ma cuisse contre la sienne lascivement, de façon volontairement provocante. Mon sourire se transforma en moue faussement boudeuse, « Ose dire qu'il ne te plait pas ce petit short... ». Là on ne m'aurait plus dit que j'étais folle mais que j'étais carrément suicidaire … Mais je savais ce que je faisais, je jouais de mon arrogance et je savais qu'il aimait ça dans le fond. Et en plus, je le tutoyais, je devais être la seule à le faire... Je me mordillai la lèvre de façon insolente, je n'avais pas besoin de me forcer, il aurait fallut me crever les yeux pour me faire avouer mais mon Maitre m'attirait comme un aimant. Peut être étais je maso mais il m'arrivait d'aimer sincèrement la façon dont il me traitait...« Je n’ai vraiment pas envie d’arracher de tête ce soir … », je levai les yeux au ciel, « C'est ça … tu vas me faire croire que t'es jaloux peut être ? » . Ca c'était ridicule à imaginer . Lorcan pouvait avoir toutes les filles qu'il voulait en esclave, je ne pensais pas être plus importante qu'une autre. Mais je m'appliquais à le servir, j'étais prête à tout pour combler ses désirs … Mais mon caractère n'avait pas changer... Peut être était ce ce qui me sauvait ? Lorcan m'ordonna de venir et je le suivis. Autant dire que là tout de suite, je me sentais réellement comme le petit chien-chien à son mai-maitre... J'avais beau jouer la maligne, le fait que Lorcan m'entraine dans une ruelle sombre n'était pas spécialement bon signe et ne me rassurait pas vraiment. Je sentis mon coeur s'accélérer, et je savais que j'aurais beau dire n'importe quoi, il entendrait le changement que venait d'opérer mon rythme cardiaque, tant pis, jusque là je l'avais joué au culot. « Oh oh … mon Maitre n'est pas content, j'ai été une vilaine fille. », j'haussai les épaules, comme si j'étais totalement inconsciente, « Si ce short te gène vraiment, je peux l'enlever tu sais ...». Après tout … je n'avais rien à perdre, si ?
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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMar 21 Aoû - 0:37

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

Cette fille allait me rendre dingue – ce qu’elle réussissait déjà parfaitement. Elle m’attirait autant qu’elle me donnait envie de la détruire. Mais heureusement pour elle, l’attraction était la plus forte. Que quelqu’un me vienne en aide, j’allais réellement sombrer un jour ou l’autre et peut-être que cette bombe brune allait être l’objet de ma perte. Mais pour l’instant nous n’en étions pas là. Lorsque je la plaquais contre le mur, tentant de l’avertir qu’elle jouait gros, elle ne fit que pousser le vice un peu plus loin, allant jusqu’à me caresser de sa cuisse. Sans savoir ce que je faisais exactement, ma main alla rencontrer la chaleur de sa peau, je fis courir mes doigts le long de sa cuisse, remontant jusqu’à la lisière de son short, avant de glisser quelques doigts sous la fine couche de tissu. Je savais que la luxure me perdrait. « Ose dire qu'il ne te plait pas ce petit short... » me lança-t-elle de sa voix suave dont elle était la seule à avoir le secret. Un son qui me fait courir un frisson le long de mon échine. Sa mine boudeuse ne fit que me rendre plus hargneux encore. Elle jouait avec le feu, elle en avait bien conscience, mais elle continuait, certaine que je n’allais pas la tuer. Qui lui avait fait croire que j’étais un gentil ?! Personne ne lui avait donc raconté ce que je faisais aux esclaves qui me poussaient dans mes retranchements ? Ne lui avait-on jamais conté l’histoire de cette charmante jeune femme qui avait osé me caresser la main ? Ne savait-elle donc pas que sa tête avait finis bien loin de son corps ? Mais que me faisait-elle pour que cela me soit impossible de la détruire. J’en avais connu des filles, de toutes sortes, mais telles qu’elle, je crois que jamais. J’avais la véritable impression de me voir en elle. C’était étrange car au final elle était tout ce que je détestais, mais tout ce qui m’attirait à la fois. Je la désirais autant que j’avais envie de la tuer. Me détachant d’elle, je fus surpris de ce que j’avais osé faire moi-même. Quelques secondes auparavant, nous nous retrouvions collés l’un à l’autre, ma main caressant sa cuisse, on avait l’impression que c’était elle qui menait la danse. Ce qui me déplut vivement. Aucune femme, je dis bien Aucune, ne pouvait m’entrainer là où elle désirait.
« C'est ça … tu vas me faire croire que t'es jaloux peut être ? » Etait-ce donc réellement ça ? Cette sensation bizarre qui me crispait, qui me tendait et me donnait la hargne. La jalousie ? Je ne connaissais pas ça et sincèrement, je me demandais si cela était vraiment possible que je sois jaloux que mon esclave sorte ainsi peu vêtue. Après tout, elle était à moi, et celui qui osait poser ne serait-ce qu’un regard sur elle allait retrouver sa tête plantée au bout d’un piquet à l’entrée du manoir. Je balayais son idée bizarre d’un geste de la main, comme on balaye une poussière. Jaloux.
J’avançais d’un pas rapide dans les ruelles escarpées et sombres de la ville. Moi qui avais voulu faire plaisir – oui, j’ai bien dis plaisir – à mon esclave, je me retrouvais avec un bout de viande ambulant derrière moi. Qu’avait-elle en tête en s’habillant ainsi ?! En avait-elle vraiment finis avec la vie ? Si ce n’était que ça elle aurait du m’en parler, je me serais fait un malin plaisir à lui déchiqueter sa jolie petite gorge gracieuse et horriblement attirante. Sa voix résonna entre les murs : « Oh oh … mon Maitre n'est pas content, j'ai été une vilaine fille. » Oh oui vilaine. J’en vins alors à me faire des films dans ma tête … Je débloquais sévèrement. Faire plaisir à une esclave, moi, Lorcan le sanguinaire. Mais que m’arrivait-il sincèrement ?! Puis je l’entendis, son si petit cœur, tambourinant dans sa poitrine aux courbes alléchantes. Avait-elle peur ? L’odeur familière me parvint et je compris qu’elle n’était pas vraiment à l’aise, malgré les remarques qu’elle osait faire : « Si ce short te gène vraiment, je peux l'enlever tu sais ...» Aussi rapide que le vent, je pris Shanelle par la gorge et nous volâmes tous deux contre le mur le plus proche, cette fois j’étais plus violent que tout à l’heure. Ma main enserrait sa petite gorge, je sentais ca pomme rouler sous ma paume, elle tentait d’avaler du mieux que possible. Je rapprochais mon visage du sien, humant son enivrante odeur, de mon autre main je caressais distraitement sa hanche, passant un doigt dans le passant de ceinture de son short et tirant vers le bas, afin de baisser de quelques centimètres le tissu. Inspirant profondément, son odeur me fit l’effet d’une dague en plein cœur. Mes canines sortirent d’un coup, mes babines se retroussèrent. Terriblement attiré par la jeune femme, je m’obligeais à reculer légèrement la tête afin de la fixer dans les yeux. Elle semblait quelque peu affolée. Moi j’étais terriblement excité et dans tous les sens du terme – à en juger par la bosse qui se formait à mon entre jambe. « Oses ne serait-ce qu’enlever le premier bouton de ce « short » et tu te condamnes … » Ma phrase était une sorte d’avertissement. Mais pour être sincère je ne savais pas vraiment à quoi elle se condamnait … Ce que je savais c’est que son insolence ne faisait que susciter de l’excitation chez moi, comme une traque où le gibier est sous mes yeux, mais qu’il m’est en quelque sorte hors d’atteinte.


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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMar 21 Aoû - 1:29


LORCAN & SHANELLE

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quelle ne fût pas ma surprise que de sentir la main de Lorcan rejoindre mon audacieuse cuisse. La froideur de sa main sur la chaleur de ma peau me fit frissonner instantanément. Je n'y pouvais rien, j'aimais sentir ses mains sur moi … Lorcan était capable de m'envoyer au septième ciel en un clin d'œil parce que l'effet qu'il me faisait était complétement dingue. Lorsque je sentis ses doigts s'engouffrer sous le tissu de mon short, je dus retenir un gémissement qui naissait au fond de ma gorge … je n'allais pas lui faire ce plaisir là tout de même … Mais je regretta presque le moment où il se décolla de moi. Et plus nous nous enfoncions dans la ruelle et plus je savais que j'allais passer un sale quart d'heure. Je savais que j'avais été trop loin, mais Lorcan avait le don de faire sortir la garce en moi. J'aimais le chercher même si je savais que je risquais ma vie. Les autres esclaves ne savaient pas pourquoi je durais aussi longtemps. Ils ne pouvaient pas comprendre... Haine, désir, attraction … ce mélange devenait explosif. Puis je prononça la phrase de trop et la donne changea, aussi rapide que l'éclair, Lorcan me saisit à la gorge pour me plaquer violemment contre le mur. Son emprise sur ma gorge me fit suffoquer, je cherchais mon air sans pouvoir le trouver et cela commençait à me faire sérieusement paniquer. Ca y'est ? On y était ? C'était la fin ? Mon Maitre avait finit par se lasser de moi ? Triste fin de la pute de service...Je voyais déjà mon cadavre finir dans le caniveau le plus proche. Je sentais la main de Lorcan caresser ma hanche, tentant de tirer mon short vers le bas … mais, ce coup ci, l'excitation n'était plus là pour moi. Je vis ses canines sortir en me disant que c'était vraiment mauvais signe et que mon air me manquait de plus en plus. Mais Lorcan recula son visage. Je tentais de me calmer du mieux que je pouvais afin de reprendre mon souflle tandis qu'une quinte de toux vint me secouer . Je tentais de me calmer tandis que l'air revenais dans mes poumons, une nouvelle quinte de toux s'empara de moi. J'avais joué … j'avais perdu. Tout du moins, j'avais perdu la première manche, parce que lorsque je tournai de nouveau mon regard sur Lorcan, je sentis immédiatement la forme qui se dessinait dans son pantalon contre ma cuisse. Je me mordillai la lèvre inférieure, il n'en fallait pas plus pour me remettre en appétit. L'idée de savoir que je pouvais l'exciter ainsi pouvait me rendre dingue … à croire qu'il me rendait dingue tout court … Je pris quelques secondes de plus afin de reprendre mon souffle du mieux possible, il n'allait donc pas lâcher ma gorge ?. Sa phrase résonnait encore dans mes oreilles, « Oses ne serait-ce qu’enlever le premier bouton de ce « short » et tu te condamnes … ». Un sourire malicieux vint à nouveau se dessiner sur mes lèvres, et je tentais d'articuler au mieux « Me condamner ? T'es un sacré beau parleur, Lorcan … Mais t'en fais pas, je ne vais pas toucher à un seul des boutons … parce qu'on sait bien tous les deux qu'au final c'est toi qui va me l'enlever ce short. », dis je en me mordillant la lèvre inférieure et l'air bien sur de moi. La sensation de son pantalon m'avait redonné pleine confiance en moi. Gigotant légérement, il avait fini par me lâcher comme si il se demandait ce que j'allais faire par la suite, prise d'une quinte de toux je me laissais délicatement tomber sur les genoux... « Qu'est ce qu'il faut que je fasse maintenant ? Que je te supplie de me pardonner ? », mon index vint se poser sur le tissu de son pantalon, pile poil sur la bosse que formait son entrejambe, j'en dessinais le contour à travers le tissu du bout des doigts, avant de prendre une voix faussement suppliante, « Pardonnez moi mon Maitre … Je ne le ferais plus c'est promis. ». Sans rien ajouter de plus, je me remis sur mes deux pieds afin d'être à la hauteur de Lorcan. Je n'avais plus peur, j'étais totalement enivrée par la situation. Je sentais l'excitation déclencher une agréable chaleur au niveau de mon bas ventre, c'était comme une douce torture. J'avançai doucement mon visage vers le sien, comme si j'allais l'embrasser, mais au dernier moment je déviai ma route pour aller lui susurrer à l'oreille, « C'est toi le Maitre Lorcan. Je ne suis qu'une simple esclave. Dit moi ce que tu veux … tout ce que tu veux. ». Oui, je sais, vue comme ça on pourrait penser que je me comportais comme la pire des salopes. Je m'en fichais, tout était bon pour parvenir à mes fins...
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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMar 21 Aoû - 13:19

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

En réalité avec Shanelle je me sentais vivant. Ca ne faisait pas beaucoup de temps qu’elle était sur l’île. Un ce soir où j’étais sortis me balader sur les côtes, j’avais vu cette merveilleuse créature, les vêtements en lambeaux, sur cette plage déserte. Elle venait de s’échouer comme un pantin mais malgré les blessures qui lui meurtrissaient le corps, elle gardait cet air froid et résigné. Aucune larme ne coulait sur son doux visage. Pas même une once de peur dans ce regard d’ébène. Ce fut comme une évidence. Elle devait être mienne. Je m’étais jeté sur elle comme un guépard se jette sur sa femelle – ou sur un bout de viande … Non pas pour la vider de son sang, mais pour qu’elle devienne mon esclave. Je me suis « attaché » à elle, je ne sais pas si je suis vraiment capable de m’attacher à quelqu’un, si je suis capable de tendresse … mais si je le peux, personne ne doit savoir. Je dois rester impassible, rester le sanguinaire, l’assoiffé, le cruel Lorcan et non pas le tendre et gentil Lorcan. Mais de toute évidence je n’en avais pas envie.
Mon main enserrait sa gorge et je ne me rappelais pas avoir été si violent avec elle. Mais c’était mon moyen de communication. Je fonctionnais à la rage et à la haine. En quelque sorte, si je témoignais tant de hargne envers elle, c’était certainement parce qu’elle me faisait quelque chose, elle provoquait en moins tout une ribambelle de sensations plus forte les unes que les autres. Avait-elle peur de moi à ce moment même ? Souhaitait-elle ne m’avoir jamais rencontré ? Peut-être que ce soir là, où je l’avais trouvée à moitié nue et déchiquetée par le crash, j’aurais dû passer mon chemin. Mais au fond je ne voulais pas qu’elle appartienne à un autre homme que moi. Cette fille, aussi insolente et provocante soit-elle, était à moi !

« Me condamner ? T'es un sacré beau parleur, Lorcan … Mais t'en fais pas, je ne vais pas toucher à un seul des boutons … parce qu'on sait bien tous les deux qu'au final c'est toi qui va me l'enlever ce short. » Ca devenait complètement dément de sa part. Au final elle était totalement la femme qu’il me fallait, sûre d’elle, provocante, grande gueule et prête à tout pour parvenir à ses fins. Quant à ma faim à moi, elle ne fit qu’accroitre. Un sourire de prédateur se dessina sur mes lèvres et elle me fit son regard de racoleuse en puissance. Une onde d’électricité vint jouer sur ma peau puis excita mes nerfs déjà à vifs. Je me rapprochais vivement d’elle, collant nos deux corps l’un à l’autre. Mes canines aiguisées frôlèrent sa peau brulante, puis ma langue traça un sillon sur son cou. Je n’avais qu’une petite pression à exercer sur fine couche de peau et le sang coulerait à flot. Ma main se décontracta et à regret je la relâchais. Mon esclave tomba à genoux, sa tête se retrouvant juste à hauteur de ma ceinture. Je fermais les yeux tentant de contrôler le peu de jugeote qu’il me restait. Ce fut seulement lorsqu’elle posa son index sur la bosse dure qui se formait sous mon jean que je me rendis à l’évidence : cette fille était la tentation incarnée. « Qu'est ce qu'il faut que je fasse maintenant ? Que je te supplie de me pardonner ? » Ne cessera-t-elle donc jamais ? « Debout ! » Je lui pris la main afin qu’elle se relève plus rapidement. Je ne voulais pas qu’elle reste derrière moi, seule dans la pénombre. Malgré son insolence level cent, il y avait beaucoup de prédateurs en ville. Et tous n’étaient pas au courant que cette fille était en ma possession ! « Allons manger. Je commencer à mourir de faim ! » Je ne fis pas attention à ses paroles. Elle tentait de me pousser dans mes retranchements, et ça marchait à merveille. Pourquoi ? Je ne connaissais rien de Shanelle et pourtant, moi qui me foutait royalemment de ce qu’avait pu vivre mes esclaves avant d’arriver cette île maudite. Mais Shanelle, elle, je la sentais différente. Je sentais en elle tant de souffrance, tant de haine et d’amertume. Elle haïssait le monde entier. Elle était moi. Voilà ce qui me poussait à vouloir lui faire plaisir, à vouloir la prendre sous mon aile, à la vouloir pour moi seul et surtout à en savoir plus à son sujet.
Nous arrivâmes dans une ruelle un peu plus éclairée, où se trouvait un petit restaurant qui faisait des trucs assez sympas pour les humains – du moins à ce que je savais. Je fis asseoir Shane en terrasse et attendis que le serveur me remarque enfin. Une révérence plus tard, il se rapprocha de moi et d’un air entendu il me dit : « Comme toujours, Mon Prince ? » D’un geste las de la main je lui indiquais que oui, puis lui montrais Shanelle installait un peu plus loin. Il alla chercher une carte et j’en profitais pour retourner auprès de mon esclave. Je plongeais mon regard sombre dans celui de celle qui me mettait dans tous mes états : « Shanelle. Me détestes-tu ? » J’avais posé cette question sans m’en rendre compte. Une question que je n’avais jamais posé à aucun de mes esclaves car je me fichais royalement qu’ils m’abhorrent, au contraire. Le serveur apporta une carte des menus et repartit aussitôt sans même un regard pour Shanelle. D’un geste furtif je poussais la carte jusqu’à mon esclave : « Prends ce que tu souhaites. Pour une fois que ça peut être un peu plus élaboré qu’au château… » Je secouais la tête distraitement. Elle me transformait.



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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMar 21 Aoû - 18:09


LORCAN & SHANELLE

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Entre les bras de mon Maitre, je savais qu'il pouvait mettre fin à ma vie en moins d'un dixième de seconde. Mais je n'avais plus peur, je n'avais pas peur de la mort. J'avais vite compris que ma vie était bien insignifiante et on ne pouvait pas dire que j'avais une vie que je pouvais regretter... Ma vie n'était que suite de violences et de déceptions... alors à quoi bon ? Mais à cet instant précis, je me sentais toute chose entre ses bras, il me fit trembler lorsqu'il frôla mon cou de ses canines acérées. Et je ne pus retenir un « Ah... » de satisfaction en sentant sa langue sur ma peau brulante. J'aurais pu rester ainsi pendant des heures malgré l'oppression sur ma gorge, Lorcan avait le don de faire monter le désir en moi comme une flèche dans les pires situations. Il déclenchait des sensations dont j'ignorais tout et rien que ça ne pouvait que me motiver à combler ses désirs. Appelez ça le syndrome de Stockholm si vous voulez, mais j'aimais être avec lui... Ça ne faisait qu'une semaine que j'étais là, il m'avait tout de suite fasciner. J'aimais cette façon qu'il avait d'être lui, cette violence qu'il dégageait, cette liberté de pouvoir faire ce qu'il voulait quand il le voulait... Une liberté que je n'avais jamais connu. J'aimais la façon dont il me traitait, il n'étais pas tendre avec moi mais au moins il était vrai. Autant dire que je fus étonnée lorsqu'il m'ordonna de me relever afin d'aller manger un morceau, je m'attendais limite à ce qu'il me frappe, bien qu'il ne l'ait jamais fait, tant le niveau de violence entre nous venait de monter d'un cran. Je me laissa guider par sa main jusqu'à un petit restaurant, sans rien dire. Je m'assis à la table que Lorcan m'indiqua et attendis qu'il revienne vers la table. Et là, ce fut inattendu ... « Shanelle. Me détestes-tu ? » , cette question me fit relever instantanément les yeux vers lui, la surprise devait se lire sur mon visage habituellement fermé. Je ne savais pas comment je devais prendre cette question. J'aurais pu lui mentir, jouer à l'éternelle rebelle et lui dire que oui, je le détestais du plus profond de mon être. Mais je lui aurais menti... et il aurait deviné mon mensonge, autant jouer cartes sur table, « Non... Je ne te déteste pas Lorcan...», j'aurais pu m'arrêter là, j'aurais peut être dû m'arrêter là. Mais je ne pus retenir la suite des idées qui me venait en tête, « Mais je suis surprise... Les esclaves parlent tu sais et ils m'avaient tous dit que tes esclaves faisaient rarement plus de trois jours. Je ne m'attendais pas à faire long feu et pourtant … je suis toujours là et je ne comprends pas pourquoi je suis encore en vie...». Non, je ne comprenais pas pourquoi Lorcan m'avait supporté aussi longtemps, mon caractère n'était pas fait pour résister au plus sadique des vampires de l'ile et pourtant …

Je pris la carte que Lorcan fit glisser vers moi et je me mis à regarder distraitement les plats. Je ne savais pas sur quoi me décider, je n'étais même pas sure d'avoir faim. C'était limite étrange, c'était comme si je ne me sentais pas le droit de manger quelque chose de spécial. C'était complétement stupide comme réflexion, surtout venant de ma part. Je choisis un plat un peu au hasard avant de dicter ma commande au serveur. Ou alors peut être était ce l'endroit qui était si oppressant. Il mélangeait les humains venant prendre leur repas et les vampires les observant pour choisir leur repas eux aussi... C'est là que je me disais que j'étais chanceuse d'avoir Lorcan pour Maitre, personne n'osait m'approcher quand j'étais avec lui et c'était assez rassurant. Sauf un vampire un peu plus loin, il ne devait pas voir que le vampire qui m'accompagnait était Lorcan Bridgestone … je pouvais sentir son regard lubrique sur moi et c'était le genre de chose qui pouvait me mettre mal l'aise, ça me laissait la désagréable sensation de n'être qu'un bout de viande, c'était étrange, avec Lorcan je n'avais jamais cette sensation... Je tournai le regard vers le voyeur et ma mâchoire se crispa, j'avais l'impression qu'il allait me sauter de dessus. Mais je ne disais rien, ne voulant pas déclencher une esclandre dans le restaurant, je me reconcentrai sur Lorcan. Ma gorge me brulait, la trace des doigts de Lorcan devait commencer à apparaître sur ma gorge et je portai ma main à ma gorge. Et l'autre vampire plus loin qui ne me lâchait pas du regard... du calme Shane, du calme … « Tu veux ma photo ? », je ne pouvais pas m'en empêcher … Le fameux vampire se leva de sa chaise en grognant. J'étais stupide … voilà qu'il était prêt à attaquer...
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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMar 21 Aoû - 19:39

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

Ce fut à mon tour de lever les yeux vers elle lorsqu’elle répondit à ma question, d’une voix douce, comme si elle répondait à un enfant – à qui je devais ressembler à ce moment même : « Non... Je ne te déteste pas Lorcan...». Etrange… ou du moins non, pas tant que ça car je l’aurais su si elle ne pouvait pas me voir en peinture, je l’aurais sentis. Pourtant son insolence, le fait de me pousser à bout et tout le reste, j’avais la véritable impression qu’elle ne me supportait pas. Cette fille jouait incroyablement bien avec le feu, elle avait une manière de le manier qui me fascinait. Elle réussissait à rester en vie grâce à son comportement. Dingue. Pensant qu’elle se contenterait seulement de cette réponse, je fus une nouvelle fois surpris d’entendre sa voix suave rompre le silence : « Mais je suis surprise... Les esclaves parlent tu sais et ils m'avaient tous dit que tes esclaves faisaient rarement plus de trois jours. Je ne m'attendais pas à faire long feu et pourtant … je suis toujours là et je ne comprends pas pourquoi je suis encore en vie...». Dans ce cas nous étions deux à être étonné par ma façon d’être en sa présence. Il était vrai que je me lassais vraiment très rapidement de mes esclaves. Celui qui avait duré le plus longtemps, s’appelait Rick. Six jours. Mais à la fin de ce sixième jour, il osa entrer dans mes appartements sans frapper. La chose que je détestais le plus. J’ai été plus rapide que tout et de mon ongle, je lui ai tranché la gorge. Le sang a giclé dans toute la pièce, tapissant les murs et autres objets inutiles. Et bien sur j’avais ressentis la plus grande satisfaction possible en le tuant. Enfin, j’aurais préféré faire durer le plaisir, mais c’était toujours mieux que rien me direz-vous. « Il est vrai qu’au début tous mes esclaves sont heureux de se retrouver avec moi – du moins les deux premières heures – ils se disent qu’ils sont sauvés, qu’ils habitent au château, que la vie sera belle. Il m’arrive de temps à autre de me dire que je les condamne à mort à peine mon regard posé sur eux. Je m’en fous royalement. Mais toi … Je t’ai condamné. Dans combien de temps ? Je l’ignore … peut-être jamais. Ce que j’… » Je laissais ma phrase en suspens. Devait-elle vraiment savoir que je ne désirais pas la tuer. Que je voulais la garder près de moi … non. Elle se jouerait de moi. En profiterait pour me faire tomber, ce qui était tout à fait normal. « Qu’attends-tu réellement de moi Shanelle ?! » car je savais qu’elle jouait. Elle s’amusait et se contrefichait de mourir. Et d’un certain côté – mon sadisme avait toujours le dernier mot – je ne voulais pas lui faire se plaisir.


Le serveur m’apporta mon verre de sang. Je savais qu’il venait tout juste d’être prélevé sur un donneur à l’aide d’une seringue, d’une poche et de quelques calmants. Du AB positif, quoi de mieux ?! Visiblement on avait bien retenu la leçon – surtout depuis que j’avais tranché les deux doigts du propriétaire. Une longue histoire. Shanelle était habituée à me voir siroter mon sang, la plupart du temps c’était elle qui me préparait mon repas. C’était elle qui allait chercher la poche dans le réfrigérateur, elle qui la vidait dans un verre de cristal et qui le faisait ensuite réchauffé. Elle n’était donc pas impressionnée, et tant mieux. Rien de plus agaçant que de voir votre esclave vous tendre votre repas d’un air dégouté, au bord de la crise de vomi aigue. Mais j’étais réellement bien tombé. Et il m’arrivait de distinguer dans son regard une sorte d’envie. De désir. Cette fille regorgée de secrets et chaque jour j’avais envie d’en savoir plus sur elle.

Une semaine à peine qu’elle était sous mon commandement, et j’étais déjà accroc – littéralement – à elle. Je ne lui avais encore jamais demandé de me donner son sang, mais ça n’allait certainement pas tarder. J’avais de plus en plus envie de me repaitre d’elle. « Rappelle moi de quel groupe sanguin tu es déjà ? » Mais elle ne s’occupait pas de moi à ce moment précis. Je le sentis ce regard lourd peser sur notre table et plus particulièrement sur les cuisses dénudées de MON esclave. Puis les paroles de Shane confirmèrent les idées : « Tu veux ma photo ? » Son éternelle insolence allait la mener bien bas. Et je n’étais pas toujours là pour sauver son joli petit cul. La tête baissée, je me massais l’arrête du nez, rigolant doucement. Tout ce que je ne voulais pas ce produisait ce soir. C’était la fête vraiment. Le vampire gronda et se leva dans un fracas de chaise. Moi je me contentais de rester à ma place, le visage caché, attendant que la tension monte, que l’envie de sang frais me court sur la peau. Le rythme cardiaque de ma brune s’affola. Elle savait qu’elle était allée trop loin, il était trop tard à présent. Je sentis son regard affolé sur poser sur moi, du genre « mais fais quelque chose. Pourquoi tu ne bouges pas ?! Sauves moi. « Evidemment que j’allais la sauver … mais faire durer le plaisir, était mon maitre mot.

Le vampire se rua sur notre table, les muscles tendus par la rage et le besoin de sang, je décelais même une pointe de luxure dans l’air. Avait-il donc envie de baiser mon esclave avant de la drainer de son sang ?! Il renversa la table, faisant voler mon verre que je rattrapais en plein vole avant de le finir d’une traite. Collé contre le corps recroquevillé de Shanelle, le vampire n’avait même pas remarqué que je me retrouvais juste derrière lui : « Grave erreur l’ami. » L’homme se mit à rire, comme si ma phrase sortait tout droit du registres des meilleures blagues. Il se retourna vers moi – oubliant quelques secondes Shanelle – et me saisit par la gorge. « Shane, écartes toi ! » L’homme devait être aveuglé par son besoin de sexe car il ne remarqua toujours pas qu’il enserrait la gorge du Prince. L’assemblée qui s’était formée autour de nous retenait son souffle. « Ne m’appelles pas ainsi, chien ! » Je ne mis m’empêcher de rire à gorge déployée. C’en était une bonne celle là. C’est seulement lors de mon éclat de rire qu’il releva la tête vers moi et remarqua qu’il avait osé parler ainsi à son souverain. Le vampire écarquilla les yeux et enleva tout de suite sa main mais je fus le plus rapide, et se fut à mon tour de lui serrer la gorge d’une main, tandis que de l’autre je me contentais de lui déboiter l’épaule. « Alors, l’ami … qu’as-tu à dire pour ta défense ? » Il hurlait si bien qu’il fit fuir les quelques chauve souris qui rodaient. « Monsieur … homondieu … je ne vous avais pas reconnu… je ne pensais pas que vous pourriez être dans un endroit pareil … et c’est cette pute qui m’a charmé … elle m’a lancé des regards aguicheurs … monsieur, pardonnez moi… c’est elle… » Je fus abasourdi par ses propos. « Je crois avoir mal entendu … cette « pute » ?! Tu oses sincérement parler de cette façon de MON esclave ? Tu oses dire que c’est elle qui t’a charmé ? Bon, j’avoue qu’il faut dire qu’elle sait amadouer son monde … mais … c’est bien triste tout de même ! » Sans maitriser ma force je lui arrachais le bras d’un petit coup sec : « Oups. Pas très agréable j’imagine. Bref. Qu’elles sont tes dernières volontiers ? Souhaites-tu ajouter quelque chose ? » Il avait cessé d’hurler et fixait son bras quelques mètres plus loin, il se tourna vers Shanelle et cracha : « SALOPE » Ce fut le mot de trop pour moi, mes oreilles saignaient d’entendre cet homme dire de tels horreurs sur Shanelle. Mes crocs sortirent d’un coup, et je me ruais sur la gorge de l’insolant. Dans un bruit de sucions qui devait être répugnant, vu de l’extérieur, je me repus de lui avant de lui arracher la trachée et de la faire voler aux pieds de Shanelle. Le cadavre du vampire tomba à mes pieds, et je me redressais tout en fixant mon esclave des les yeux, essuyant à l’aide de mon index et mon pouce le sang qui maquillaient mes lèvres. Je devais certainement être habillé de sang, mais ça me convenait.


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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMar 21 Aoû - 21:17


LORCAN & SHANELLE

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'écoutais mon Maitre expliquer à quel point il pouvait mépriser la vie de ses esclaves. Je ne trouvais pas dans son discours, la raison de ma présence auprès de lui après une semaine. Il s'interrompit dans son discours et cela me fit froncer les sourcils. « Qu’attends-tu réellement de moi Shanelle ?! », j'haussai les épaules, « Rien … je n'attends rien de toi ...  », mon regard se perdit dans le vague, « Je n'ai jamais rien attendu de personne ... c'est pas parce que je suis ici que ça va changer quoi que ce soit ». Dans mon passé, je n'avais pu que compter sur moi même, je n'avais jamais eu quiconque à qui faire confiance. Surement que j'en avais souffert … mais j'en étais aussi sortie plus forte. Tout ça avait fait de moi ce que j'étais devenue aujourd'hui.

Je regardais le verre de sang passer du serveur à Lorcan, cette vue ne m'impressionnait nullement, cela faisait qu'une seule semaine que je connaissais l'existence des vampires mais j'avais vu mon Maitre boire du sang de bien nombreuses fois... Surtout que je lui préparait moi même ses repas avec toute l'attention que cela méritait. Je jouais mon boulot d'esclave à la perfection. Depuis que je connaissais l'existence des vampires, j'avais développé cette étrange fascination du sang, ce liquide rouge de la vie. Secrètement, j'enviais le moindre vampire de cet ile. L'immortalité, la force, cette puissance qui se dégageait d'eux... c'était peut être pour ça que j'aimais tant la présence de Lorcan près de moi. « Rappelle moi de quel groupe sanguin tu es déjà ? », cette question me fit hausser un sourcil, ce n'était pas spécialement bon signe, se renseignait il en vue d'un prochain repas ? Et si je donnais le mauvais groupe sanguin il se passerait quoi ? Mon regard se fit soupçonneux mais j'étais déjà absorbée par ce sale vampire que me reluquait. Mon intuition était la bonne, il était bel et bien sur le point d'attaquer, d'ailleurs il ne se fit pas attendre. Renversant la table sur son passage, il se jeta sur moi, je tombai de ma chaise, me cognant la tête sur le sol. Je grimaçai sous le coup de la douleur. Et Lorcan il était où ? Le temps qu'il réagisse m'avait semblé une éternité. L'espace de deux secondes je me dis que j'allais mourir. La voix de Lorcan parvint à mes oreilles et cela eut l'effet immédiat de me rassurer. Je savais qu'il allait m'aider... il allait me sauver une fois de plus. Le vampire se décolla enfin de moi, je pus me relever avant de porter une main à mon front douloureux, une plaie s'était formée au dessus de mon arcade sourcilière et le sang en coulait? L'insolent vampire osa prétexter que c'était ma faute, que je l'avais aguiché, heureusement que j'avais Lorcan de mon coté. Je regardai Lorcan arracher le bras du vampire sans sourciller, cela ne me faisait ni chaud ni froid. C'était à se demander si je n'étais pas comme eux au final … ça en était presque inquiétant. Pute … Salope... rien que je n'avais pas déjà entendu, tout au long de ma vie. « La salope te salue bien bas … connard.» . Et c'était fini … Lorcan planta ses crocs dans le cou du vampire avant de lui arracher la trachée.

Je regardai la trachée atterrir à mes pieds. Je ne m'effrayais pas, la vue du sang, des organes ne m'effrayait pas le moins du monde. Cela faisait parti du monde dans le quel j'étais maintenant. Je relevai le regard vers Lorcan, j'attrapai une serviette en papier qui trainait sur une table et m'approchai de mon Maitre, du sang lui maculait la joue. Une fois, près de lui, j'essuyai doucement sa joue afin d'effacer les traces su sang de l'autre abruti, ce sang impur n'avait pas sa place sur la joue de Lorcan. Je tournai mes yeux vers le cadavre du vampire avant de relever le regard vers Lorcan, le regardant droit dans les yeux, « Merci ...  », j'avais souffler ce mot du bout des lèvres, et je le pensais sincèrement. Je me mordillai la lèvre inférieure en jetant la serviette en papier. « AB positif ...  », j'avais fini par lui donner mon groupe sanguin, c'était une façon de lui donner mon accord tacite pour qu'il se nourrisse de mon sang. Je savais que Lorcan n'avait pas besoin de mon accord pour ça mais c'était plus sympathique non ? Et, comme pour sceller ça, je passai mon index sur la plaie qui ornait mon front, récoltant le sang qui s'en écoulait. Je tendis mon doigt vers la bouche de Lorcan, il en ferait ce qu'il en voudrait … Les vampires autour de nous n'osaient même plus poser les yeux sur moi. Des mots bousculaient dans ma tête, voulant franchir la barrière de mes lèvres... mais ce que j'allais faire allait signer ma faiblesse... « Et merci une deuxième fois parce que ...», c'était dur pour moi d'avouer une telle chose, « Tu es la seule personne qui m'ait jamais protégé dans toute ma vie. » Et voilà, la barrière que je mettais devant moi venait de se fissurer en deux … tout ça pour un vampire qui allait probablement se moquer de moi... J'étais pathétique. Je me sentais tellement ridicule...
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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMar 21 Aoû - 23:10

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

Depuis quand manquait-on de respect au souverain de la ville ? Avant de s’en prendre à une jeune femme « sans » défense il aurait dû y réfléchir à deux fois. Certes nous pouvions nous nourrir quand bon nous semblait, du moins lorsque l’humain n’appartenait à personne – ce qui était rare. Mais ce qui m’avait mis dans une rage folle était surtout le fait qu’il ait eu des pensées lubriques pour Shanelle. Je n’arrivais pas à le supporter. Je tremblais encore de rage. Cela faisait assez longtemps que je n’avais pas tué un de mes congénères et sincèrement, ça m’avait fait un bien fou.
Alors que je continuais de fixer la belle brune qui me servait d’esclave, elle s’approcha de moi, un papier à la main. Mes canines étaient toujours dehors, et je n’avais qu’une envie, me repaitre de son sang. Pas du sang de je ne sais qui, du sien à elle. Cette femme me faisait l’effet d’une douche froide à chaque fois. L’électricité me courait sous la peau lorsque nous nous frôlions et pourtant cela ne faisait qu’à peine une semaine qu’elle était sur cette île. Même pas une semaine qu’elle m’obéissait au doigt et à l’œil sans que j’ai à la frapper. Avec la plus grande délicatesse, elle m’essuya la joue, je sentais tout de même encore quelques gouttes sur mes lèvres et sur mon visage. Cela prouvait une fois de plus que je n’étais vraiment pas moi, car je n’aurais jamais laissé personne me toucher ainsi, comme si j’étais un chérubin dont il fallait prendre soin. Mais c’était différent, j’avais presque le besoin qu’elle s’occupe de moi. Son regard fit un aller-retour entre le cadavre et moi puis elle me chuchota un : « Merci ... » son souffle chaud caressa mon visage. « Tu es blessée … » ce n’était qu’un murmure. Je ne voyais qu’elle et ne fit même pas attention à la foule qui se dispersait. Merci. Je péchais dans mes souvenirs, mais ce fut un échec car en effet, jamais personne ne m’avait remercié. Et mon esclave, elle, me disait merci. « AB positif ... » Je ne pensais pas qu’elle répondrait à cette question qui voulait tout dire. Bien sur que je me nourrissais de tous les sangs, mais j’avais une affection particulière pour le AB+, question de goût. Un sourire presque heureux se dessina sur mes lèvres sans que je ne puisse le retenir. Je me perdais dans le tumulte de mes sentiments. Je n’avais plus pieds et la seule personne capable de pouvoir me noyer et me sauver à la fois était cette magnifique brune qui me faisait face. Je ne savais pas pourquoi, ni comment nous en étions arrivés là, mais je me sentais bien, pour la première fois de ma vie – ou du moins la seconde. Allait-il se produire la même chose que la première fois ? L’orage après le beau temps ? Je ne le permettrais pas. Même si cette fille réussissait à me mettre hors de moi, je ferais tout pour lui sauver la peau à chaque fois. Mais ce qu’elle fit ensuite me fit un choc car jamais je n’aurais imaginé qu’elle le ferait de son propre gré. De son index, elle alla récolter du sang sur la plaie sur son front – que je remarquais à présent. Mon corps se mit de nouveau à trembler et mes poings se serrèrent tels deux étaux, dieu qu’il avait de la chance d’être déjà mort cet enfoiré. Puis son index vint se planter juste devant mes lèvres. Soit je décidais de lui faire baisser le bras, soit je … ma tête avança de quelques centimètres de sorte à ce que mes lèvres ne se trouvaient plus qu’à quelques micromètres. Je me léchais distraitement les lèvres … Mes yeux cherchèrent les siens et je sus que je pouvais, elle était prête … ma langue rencontra d’abord la chaleur de son doigt, puis le gout âpre et délicieux de SON sang me parvint alors. Je me mis à lui sucer le doigt quelques secondes avant de le relâcher. Une nouvelle fois l’excitation était à son comble. Une tension sexuelle nous animait tous deux et planait au dessus de cette terrasse. « Et merci une deuxième fois parce que ...», elle hésita, je continuais de l’écouter attentivement car je savais que c’était une sorte de révélation pour elle. Shanelle laisser tomber les masques : « Tu es la seule personne qui m'ait jamais protégé dans toute ma vie. » J’eu envie de lui dire que je serais toujours là pour la protéger et tout le blabla, mais si je lui avouais tout ceci, elle continuerait d’être provocante et insolente. Et un jour pas comme les autres, où je ne serais pas prêt d’elle, elle se ferait vider de son sang ou même pire … Ma main alla rencontrer sa joue. Je n’avais pas envie de fixer la plaie qui suintait au somment de front : « Tu as mal ? » Oui, vraiment, j’étais entrain de m’enquérir de savoir si elle souffrait … moi qui aimais faire mal, voir les gens souffrir, torturer et tout le toutim … Je lui pris la main et la tirais à l’intérieur du « restaurant » et nous installâmes à une table, tout au fond de la pièce. Les lumières étaient tamisés et une odeur de sang – autre que celui de Shane – parvenait des cuisines. Shane se glissa sur la banquette en face de moi et je lui dis : « Tu as faim ? … »


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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMer 22 Aoû - 0:24


LORCAN & SHANELLE

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La scène n'avait pas eu l'air de perturber grand monde, de toute façon ils savaient tous qu'ils n'avaient pas intérêt à défier Lorcan Bridgestone ou c'était leur arrêt de mort assuré. Lorcan et moi nous faisions face à face, et je fus surprise de voir un sourire naitre sur ses lèvres lorsque je lui annonça mon groupe sanguin. Je crois que je ne l'avais encore jamais vu sourire. Attention je parle d'un vrai sourire. Je connais le sourire sadique de Lorcan le sanguinaire mais là il s'agissait d'un vrai sourire et il était pour moi. Cette constatation me fit sourire à mon tour. Et il prit la décision, sa langue vint à la rencontre de mon doigt maculé de sang. Cette sensation se révéla être très intense. Je sentais mon cœur s'emballer... mais cette fois ce n'était pas du à la peur, c'était de la pure excitation, de voir mon Maitre se délecter ainsi de mon sang. Je ne pus retenir un soupir de satisfaction. Il m'enivrait par sa présence, par son contact. Il était une des seules personnes qui ne me rebutait pas... J'avais rarement accordée ma confiance aux gens et étrangement je me sentais presque en confiance en compagnie de Lorcan, alors qu'il était surement le seul qui pouvait me détruire en un claquement de doigt... Lorsque sa main vint rencontrer ma joue, j'eus presque un sursaut tant ce geste était inattendu de la part de mon maitre. Je frissonnais à son contact, j'étais à deux doigts de me perdre totalement dans son regard. « Tu as mal ? », la question était aussi surprenante que le geste … Se souciait il réellement de moi ? Ou était ce une simple question de politesse ? C'était stupide comme interrogation parce que … depuis quand Lorcan s'embarrassait de la politesse ? « Un peu … Mais ça va, je vais survivre...»... je devais être belle à voir tient … la coupure à la tête qui m'élançait et les marques de doigts de Lorcan autour du cou … le parfait tableau...

Puis Lorcan me saisit la main, pour une fois je lui pris en retour … Habituellement, quand il me guidait de la sorte en m'attrapant, je le laissait attraper ma main molle, sans réaction. Là, je l'agrippait en retour, comme si j'avais ce besoin viscéral de lui, comme si je ne voulais pas qu'il me laisse... Je m'installai à la banquette de notre nouvelle table.« Tu as faim ? … » , je fis mine de réfléchir tandis qu'une de mes chaussures quittait mon pied sous la table. Ce même pied alla à la rencontre de la cheville de Lorcan pour remonter le long de son mollet tandis qu'un sourire malicieux naissait sur mes lèvres. « Hmmm … je crois que j'ai faim de toi... », oui je sais ce que vous pensez, je ne changerais donc jamais. Je n'y pouvais rien, la tension sexuelle née sur la terrasse était très très loin d'être redescendue pour ma part. Tout ce qui venait de se passer avait complétement réveillé mes sens, j'étais totalement électrisée … Le serveur apporta le plat que j'avais commandé quelques minutes avant la petite scène de dehors. « Mais en attendant je me contenterais de ça … », je pris une fourchette et la planta dans mon assiette pour gouter une bouchée. C'était délicieux. La nourriture me manquait. Ce qui était servi au château pour les esclaves méritait à peine le nom de nourriture. Je pris une nouvelle bouchée et avança ma fourchette vers Lorcan, « C'est vraiment très bon … Tu veux gouter ? », à peine avais je posé cette question que je me mis à réfléchir, « Enfin … si tu manges de la vraie nourriture ? Ça vous arrive de manger comme nous ? ». Pendant ce temps là, mon pied trainait toujours le long de la jambe de Lorcan. Je n'y pouvais rien, j'étais attirée comme un aimant … J'aimais être en contact avec lui, tout simplement. Et le désir qui coulait dans mes veines … je me surprenais presque à avoir envie qu'il me renverse sur cette table, à la vue de tous je m'en moquais. N'importe quoi … je devenais vraiment dingue. Mais c'était de sa faute aussi... on ne pouvait pas dire que mon maitre était désagréable à regarder, bien au contraire... et... je ne sais pas, il y avait cette étrange alchimie entre nous, tout ce désir et cette violence … c'était terriblement enivrant.
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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMer 22 Aoû - 12:00

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

J’avais en face de moi le diable en personne. La tentation faite femme. A peine venions-nous de nous poser à notre nouvelle table qu’elle commençait déjà à me mettre les nerfs à rude épreuve. De son pied déchaussé elle vint me caresser la jambe, remontant doucement, bientôt elle attendrait son but et alors je serais dans une position qui mettrait mal à l’aise bon nombre d’hommes. Enfin, mal à l’aise … tout est relatif. Dirons nous simplement que je me retrouverai dans une situation où la seule issue possible est de gicler tout ce qui se trouve sur la table, de coucher Shanelle dessus et de la baiser, là au beau milieu de se restaurant. Ou alors je lui disais d’arrêter tout de suite son cirque … mais avais-je vraiment envie qu’elle cesse son jeu sournois ? Certainement pas. Après tout cette rixe avait peut-être été créée à cause de mon esclave. A force de lancer des regards éloquents par –ci par là, il ne fallait pas s’étonner que ça dégénère … mais après tout, aucun homme normalement constitué ne pouvait passer à côté de cette déesse. Il fallait avoir un sérieux gros grain pour louper ça. Donc, d’un certain côté, le « désir » de ce vampire avait été légitime, j’en aurais fait de même. « Hmmm … je crois que j'ai faim de toi... » Si seulement elle savait ce qui l’attendait si je lui sautais dessus. Elle serait bien surprise j’imagine. « Mais en attendant je me contenterais de ça … » s’était-elle ravisé en entendant mon soupir. Non pas que je ne voulais pas lui sauter dessus comme un mâle en rute, mais pour une fois je voulais prendre mon temps – oui très étonnant, en effet, j’étais un éternel impatient alors vouloir prendre mon temps … c’était inédit ! Sa fourchette se planta dans le morceau de viande, j’entendis la matière se déchirer et ça me rappela le bruit que faisait la peau humaine lorsque j’enfonçais très doucement mes crocs dedans. Mon regard se mit à luire, je vivais pour chasser. Les bruits de mastication m’avaient toujours un peu repoussé mais en voyant Shanelle prendre plaisir à manger de la bonne nourriture, j’en fus heureux. Il est vrai, il fallait le dire, que la nourriture, au palais, n’était vraiment pas faite pour les humains. Le cuisinier qui travaillait pour nous de possédait que quelques denrées pour faire des plats « convenable » à nos esclaves et je vous le dis, ça ne valait pas des éclats de joie. Depuis son arrivée d’ailleurs, Shanelle avait minci – non qu’elle soit « grosse » bien au contraire, sa taille était celle d’une guêpe, en enserrant ses hanches de mes mains, je faisais pratiquement le tour (c’est une image). Totalement absorbé par mes pensées, c’est l’odeur du bout de viande sous mon nez qui me rappela à la réalité. Shanelle me tendait de la nourriture … « C'est vraiment très bon … Tu veux gouter ? » Manger de la nourriture humaine ? « Enfin … si tu manges de la vraie nourriture ? Ça vous arrive de manger comme nous ? ». Distraitement je me mis à renifler le bout de la fourchette, c’était étrange. Je n’avais jamais réellement mangé de viande animale ou de légumes – d’ailleurs toutes ces choses me paraissaient bizarres et je me demandais comment les êtres humains pouvaient avaler de tels trucs. « Non. Le sang est notre ingrédient premier. Parfois on peut trouver des sangs aromatisés à la rose, au citron ou des conneries de ce genre, mais rien ne vaut le vrai sang, sans fioritures inutiles. » Ayant peur de la … vexer ?! Ma bouche alla à la rencontre du bout de ferrailles tenant cette nourriture. J’ouvris la bouche et me saisit du bout de viande. Le gout était bizarre, je sentais une touche de sang ce qui me motiva un peu à mâcher cette chose dure. Plus je mastiquais plus je sentais que j’allais me sentir mal. Que cela faisait-il à un vampire de manger de la nourriture humaine ?! Je n’en n’avais aucune idée, il se pouvait même bien que je sois le premier de ma famille à tenter l’expérience. Au bout d’un certain moment j’avalais le morceau – à présent en bouillie – en faisant une moue dégoutée … « Et tu … apprécies ce que tu manges ? » Oui c’était une question con, car elle venait de me dire que c’était vraiment très bon. Je balayais ma question d’un geste de la main, lui faisant comprendre qu’elle ne devait pas en tenir compte. Puis mon regard alla se perdre dans sa chevelure, remontant le long de ses boucles aux reflets dorés, j’arrivais à sa blessure. Mes canines sortirent d’un seul coup. Non je n’allais pas lui pomper le sang tout de suite. Je portais mon index à l’une de mes dents et m’entaillais légèrement. Une perle de sang apparue alors et vivement, je vins caresser la blessure de Shane. Ca allait disparaitre aussi vite que c’était apparut et son mal de crâne avec. « Voilà … » Mon doigt se referma à son tour. « C’était entrain de m’obnubiler. » Le seul prétexte m’étant venu en tête. Certes son sang m’attirait assez violemment mais ce n’était pas la première raison, en réalité je ne voulais pas qu’elle souffre. « Je ne connais rien de toi Shanelle Fraser … Comment es-tu arrivée ici ? Que s’est-il passé dans ta vie pour que tu finisses ainsi ? » J’avais réellement le besoin d’en savoir plus sur elle.


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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMer 22 Aoû - 21:10


LORCAN & SHANELLE

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je n'y pouvais rien... mon pied glissait le long de sa jambe, j'avais ce besoin viscéral de titiller son désir, d'être toujours dans le jeu, de m'assurer que j'avais peut être un tout petit peu d'importance. Mon attirance pour mon Maitre était totalement malsaine, je le savais, mais je ne pouvais lutter contre et, très honnêtement, je n'avais pas envie de lutter contre. Lorcan huma le bout de viande au bout de ma fourchette, on aurait dit un chaton reniflant ses croquettes, c'était presque mignon. Je n'étais même pas sure qu'il allait gouter ça, c'était clair que ce n'était pas son habitude alimentaire, je ne l'avais jamais vu se nourrir d'autre choses que du sang. Mais l'expérience était marrante et finalement il prit la viande au bout de ma fourchette. Je le regardait mâchonner la viande et ne pus me retenir de rire en voyant le dégout sur son visage. Ce n'était pas pour me moquer, c'était juste drole à voir. « Bon... Je vois bien que personne ne risque de ton convertir à la viande cuite.». Je le regardai s'entailler le doigt en fronçant les sourcils, qu'est ce qu'il faisait ? Je compris lorsque le sang de mon Maitre vint guérir instantanément ma blessure. Je portai ma main à l'endroit où se trouvait ma blessure quelques secondes auparavant. Plus une trace, plus la moindre douleur... « C'est dingue ...», je connaissais les vertus du sang de vampire mais c'était comme une découverte à chaque fois, comme si j'avais besoin de voir ça pour me rappeler où j'étais et surtout, avec qui... « C’était entrain de m’obnubiler. », je relevai les yeux vers lui, « Merci....», décidément c'était la soirée des remerciements ... je n'étais pas habitué à le dire pourtant...

Cette bonne humeur environnante n'était pas faite pour durer apparemment , puisque Lorcan posa la question qui tue, « Je ne connais rien de toi Shanelle Fraser … Comment es-tu arrivée ici ? Que s’est-il passé dans ta vie pour que tu finisses ainsi ? », à peine la question fut posée que je me refermais aussitôt. Mon pied quitta la jambe de Lorcan pour venir se réinstaller dans ma chaussure. Je fixai mon assiette comme si je cherchais une réponse à l'intérieure. C'était peut être pour ça que ça ne me déplaisait ma d'être ici, j'arrivais presque à oublier ma vie. Mon visage froid se releva vers Lorcan, je n'étais pas sure qu'il est vraiment envie de connaître tout le pathétique de ma vie. « Y'a... pas grand chose d'intéressant à dire.», ok c'était faux, c'était juste que c'était incroyablement douloureux de se souvenir de ça. « Je suis ici parce qu'il y a une semaine j'ai pris un avion pour Bogota...», bon sang qu'est ce que j'aurais pu aimer lui dire que ça ne le regardait pas et sortir de ce restaurant, « Je voulais … je sais pas … un truc débile du genre, retrouver mes origines. » « Je viens de Los Angeles, j'ai été adopté par un couple qui vivait là bas lorsque j'avais 8 ans … a l'orphelinat il m'ont dit que ma mère était morte après être tombée malade et mon père n'a pas supporté le choc, il s'est fait sauter la tronche.», je mangeais distraitement une nouvelle bouchée de mon plat, « Quel homme faible...». Je soupirai, « Le reste de ma vie n'est pas important... suite de déceptions, d'alcool, de drogues et de … débauche...», j'étais restée volontairement vague, je n'avais pas spécialement envie qu'il sache ce que j'étais. Je n'estimais pas a personne que j'étais, que je suis, et je ne voyais pas pourquoi il le ferais... Je ne voulais pas qu'il ait cette sale image de moi. La prostituée cocainée qui enchainait les client pour faire vivre sa mère adoptive, la pute qui s'était faite violé par son père adoptif lorsqu'elle avait 13 ans et qui n'avait cessé de vivre dans la peur jusqu'à ce qu'il meurt.... A bien y penser, une semaine sans cocaïne c'était un record pour moi... heureusement que j'étais au service de Lorcan ,je n'avais pas le temps de me sentir trop en manque. Peut être était ce pour ça que j'étais fasciné par les vampires... je savais ce que cela faisait d'être dépendante d'une substance... «Et toi ? Ca fait quoi de vivre depuis genre ... 10 000 ans ?», dis je pour tenter de détourner l'attention
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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyJeu 23 Aoû - 10:56

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

« Bon... Je vois bien que personne ne risque de ton convertir à la viande cuite.» plaisanta-t-elle : « En effet, ça ne risque pas… je suis même persuadé être le seul de la famille à avoir essayé. Mais sincèrement, c’est assez spécial. » Je ris à mon tour. Son rire – que j’entendais pour la première fois – me fit l’effet d’un électrochoc. Il résonna dans la pièce et les visages se tournèrent vers nous, intrigués. En effet, c’était assez stupéfiant, cinq minutes plus tôt j’arrachais la gorge d’un vampire qui avait sauté sur mon esclave et nous nous retrouvions à présent à rire ensembles elle et moi. Fou. Après lui avoir administré les soins nécessaires à la bonne guérison de sa tête, je l’entendis me souffler un nouveau : « Merci....» Ok, ça devenait inquiétant : « Je vais vraiment commencer à les compter. » Ma main glissa jusqu’à la sienne et je repris : « C’est … normal. Et puis comment peux-tu continuer à me servir aussi bien si tu es toute défoncée ?! » Je ne sais pas pourquoi c’était ce dernier mot qui m’était venu à l’esprit. J’aurais pu dire « abimée » « esquintée » « blessée » mais non, j’avais choisi « défoncée », comme si ça la qualifiait. Alors que tout se passait à merveille jusque là, je vins poser la question de trop. Shanelle fut surprise d’entendre la question, puis, comme pour se protéger, elle se referma sur elle. Ce putain sourire mutin quitta ses lèvres charnues, elle retira aussitôt son pied de ma jambe, et se mit à fixer son assiette. J’avais fait une bourde – comme toujours me direz-vous. Et bizarrement je n’étais pas heureux de la voir triste. Pourtant, avec n’importe quelle autre personne, j’aurais jubilé de voir que j’avais touché un point sensible. Alors que j’allais lui dire de laisser tomber ma question, elle parla, relevant un visage froid vers moi : « Y'a... pas grand chose d'intéressant à dire.» Ok, là elle se foutait de moi, car je savais pertinemment que cette fille avait vécu des tonnes de choses traumatisantes ou non. La souffrance traversa son visage, mon cœur se pinça – une nouvelle sensation que je n’appréciais pas le moins du monde. « Je suis ici parce qu'il y a une semaine j'ai pris un avion pour Bogota...» Elle reprit son souffle, je savais qu’elle voulait s’arrêter là, qu’elle ne voulait pas en dire plus, mais j’étais curieux, je souhaitais en savoir plus sur elle, la connaitre. Mais je l’obligeais et ça ne venait pas d’elle-même. Alors que j’allais lui ordonner de se taire, elle continua : [color=indianred] « Je voulais … je sais pas … un truc débile du genre, retrouver mes origines. » « Je viens de Los Angeles, j'ai été adopté par un couple qui vivait là bas lorsque j'avais 8 ans … a l'orphelinat ils m'ont dit que ma mère était morte après être tombée malade et mon père n'a pas supporté le choc, il s'est fait sauter la tronche.»(/color] L’hésitation … un mot qui ne faisait pas parti du vocabulaire de Shanelle et pourtant, en me parlant elle avait hésité. Elle pris une nouvelle bouchée de viande, comme pour se donner une contenance. Elle était mal à l’aise. « Quel homme faible...». Finalement je l’avais laissé finir, intrigué. « Le reste de ma vie n'est pas important... suite de déceptions, d'alcool, de drogues et de … débauche...» Bien sur, pas intéressante, à d’autres. Drogues … au final j’avais vu juste. Restait-elle vague de peur que je la juge ? Que je la tue sur le champ ou parce qu’elle ne voulait pas me parler de ça ?! Je n’en n’avais aucune idée. Et en léchant son sang tout à l’heure, j’avais peut être décelé un arrière gout de produits. Se droguait-elle encore ?! Je ne relevais pas ses confessions. Peut-être un jour pourrions-nous en parler sans qu’elle omette certains passages de sa vie. Je l’espérais du moins. «Et toi ? Ca fait quoi de vivre depuis genre ... 10 000 ans ?» Ok le changement de sujet s’imposait. J’avais compris. C’était donc à mon tour de me livrer ?! Je secouais la tête légèrement, un sourire accroché à mes lèvres, 10 000 ans. Me trouvait-elle si vieux que ça ?! « Je fais si vieux que ça ?! » Cette fois un rire m’échappa. « Je n’ai pas 10 000 ans … J’ai l’impression d’être un vieux machin momifié maintenant. Non, j’ai 1315 ans… je suis né durant l’an 697 mais ne me demande pas la date parce que je ne saurais te la dire. » Tout était bien trop loin maintenant.

Soudain, un cri retentit dans le restaurant. Il ne venait pas de la salle principale mais des sous-sols. Je tendis l’oreille, comme lorsque je chassais car je ne connaissais que trop bien ses cris déchirants. Une jeune femme se débattait tant bien que mal pour échapper à l’aiguille qui allait être plantée dans la veine saillante de son bras. Sans le vouloir j’étais absorbé par la scène qui se jouait en bas, j’avais presque l’impression d’y être. Je sentais sa peur, elle me courait sur la peau, une sensation très agréable. Puis les cris cessèrent et je fus brusquement bousculé dans la réalité. Je refis face à mon esclave et m’excusais : « Excuses moi … nous disions ? » L’appel du sang me dominerait toujours.


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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyVen 24 Aoû - 17:11


LORCAN & SHANELLE

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Lorcan le sanguinaire en train de rire avec son esclave, la scène devait être complétement surréaliste. Même pour moi c'était totalement improbable. Et d'un autre coté, ça faisait du bien, je ne pouvais pas le nier même avec tout mon orgueil mal placé. Je me sentais presque en sécurité, c'était fou non ? En sécurité avec le plus sadique de tous les vampires de l'île. Je ne pus m'empêcher de rire de nouveau quand il fit une réflexion à propos de mes remerciement, « Je vais vraiment commencer à les compter. », j'acquiesçais la tête, « Hmmm garde les bien en mémoire, c'est peut être pas prêt de se reproduire avant un long moment», tout du moins aussi longtemps qu'il voudrait bien de moi comme esclave. Je vis sa main glisser jusqu'à la mienne et ça déclencha immédiatement l'accélération de mon rythme cardiaque. Alors là je devenais pathétiquement ridicule. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de sa main tout en me demandant à quel point il pouvait jouer maintenant, oui parce que ça ne pouvait être que ça. Un de ces jeux sadiques qu'il affectionnait particulièrement, mais je ne le laisserai pas m'avoir. Je ne pouvais pas le laisser m'avoir. J'entends à peine la phrase qui suivit, à part le mot défoncé. Défoncée ? J'aurais aimé l'être maintenant, planer à 3000 pour m'éviter de penser. « Je n’ai pas 10 000 ans … J’ai l’impression d’être un vieux machin momifié maintenant. Non, j’ai 1315 ans… je suis né durant l’an 697 mais ne me demande pas la date parce que je ne saurais te la dire. », 1315 ans … ça paraissait une éternité. Qu'est ce qu'on pouvait bien faire pendant autant de temps ? Ne se lassait on jamais de 'vivre' ? Les vampires appréciaient ils leur immortalité ? Cette réflexion était ridicule... si ce n'était pas le cas il y aurait une recrudescence de suicides chez les vampires de l'île. Mais 1315 ans … c'était irréel, je ne savais pas ce que Lorcan pouvait avoir traversé pendant toute ces années. Y'avait il quelque chose qui avait fait qu'il était ce qu'il était devenu ? J'avais tellement de questions à lui poser, mais je n'étais pas sure d'obtenir une seule réponse à tout ce qui me passait par la tête, « C'était une façon de parler … je dois dis qu'en fait t'es plutôt bien conservé pour ton âge. Tu restes assez sexy … »

Le cri de la femme me fit sursauter, me ramenant subitement à la réalité du lieu où nous nous trouvions. Je regardai Lorcan, il semblait soudainement fasciné parce qu'il se passait sous nos pied. Et je savais parfaitement ce qu'il se passait dans ce sous sol. Je levai les yeux au plafond. Soudain Lorcan eut l'air de se souvenir de ma présence... « Excuses moi … nous disions ? », je repoussai mon assiette, ça m'avait coupé l'appétit. Mon air renfrogné était de retour sur mon visage, « Rien d'important ...», je soupirai, une soudaine constatation s'imposait dans mon esprit, je le regardais l'air résigné, « Tu sais … j'ai parfaitement conscience que je ne suis pas différente des autres. Ça fait 1315 ans que tu arpentes cette île et quoi ? Tu changes d'esclave tous les 3 jours tu les bats, tu les baises, tu les tues et tu recommences ? Tu resteras un éternel insatisfait Lorcan, tu t'emmerdes profondément dans ton château là haut tout seul ... et un jour t'en auras marre de me sauter dans tes draps de satin et tu m'arracheras la tête comme toutes les autres, pour l'instant j'ai juste eu de la chance... Et après ça, t'en trouveras une autre». Je lui fis un de ces sourires dont j'avais le secret , comme pour alléger mes paroles, « Mais elle sera jamais aussi douée que moi ...» Je ne savais pas pourquoi je lui crachais tout ça à la figure, parler de mon passé avait certainement fait remonté ce coté haineux en moi. Je jouais de nouveau avec le feu et c'était totalement suicidaire avec Lorcan. « T'as toujours été comme ça ou c'est juste une passion qui t'es venu avec le temps ?». Il fallait que j'arrête de dépasser les limites de la sorte … Je ne pouvais pas juste renier qui j'étais ...
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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyDim 26 Aoû - 21:16

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

Son soupir annonçait la tempête. Je ne savais que trop bien décoder les signaux d’alarme des femmes. Ce que j’aimais chez Shanelle, c’est que j’étais toujours surpris, elle n’avait encore jamais réussis à me blaser – oui oui, certaine de mes esclaves réussissaient à me lasser en deux jours top chrono, une honte. Mais avec Shanelle je savais pertinemment que j’allais avoir le droit à des surprises et je trépignais intérieurement d’impatience. Et ce qu’elle me dit me scotcha littéralement sur place, je dû même ouvrir la bouche et la regarder avec des yeux ronds de surprise. Que lui arrivait-il ? « Tu sais … j'ai parfaitement conscience que je ne suis pas différente des autres. Ça fait 1315 ans que tu arpentes cette île et quoi ? Tu changes d'esclave tous les 3 jours tu les bats, tu les baises, tu les tues et tu recommences ? Tu resteras un éternel insatisfait Lorcan, tu t'emmerdes profondément dans ton château là haut tout seul ... et un jour t'en auras marre de me sauter dans tes draps de satin et tu m'arracheras la tête comme toutes les autres, pour l'instant j'ai juste eu de la chance... Et après ça, t'en trouveras une autre». Ok, elle décidait de me sortir mes quatre vérités, là tout de suite, alors que tout se passait à merveille jusqu’à maintenant. Shanelle avait décidé de me foutre ma soirée en l’air, de quelque façon que ce soit. C’était gagné. Je restais médusé sur place. Jamais on n’avait osé me dire de telles choses de peur de se faire éclater la tête contre le mur, comme un œuf. Mais mon esclave, elle, ne me craignait pas, au contraire, elle se jouait de moi car elle avait perçu mon désir pour elle, elle avait lu dans mon regard que je ne le tuerai pas. Peut-être devrais-je mettre un hola, lui montrer que bien que je l’apprécie grandement, il ne fallait pas dépasser les bornes. Allais-je devoir user de la violence pour me faire comprendre de cette tête de mule ? Son sourire ravageur passa sur ses douces lèvres que je rêvais caresser de ma langue. Le charme. Quoi de mieux pour entourlouper un homme, qu’il soit vampire, humain ou je ne sais quoi. Même un raton laveur succomberait au charme destructeur de Shanelle. , « Mais elle sera jamais aussi douée que moi ...» Certainement, je n’en savais rien moi-même. Peut-être que cette belle brune disait vrai, peut-être que j’allais continuer de prendre et de jeter, peut-être que personne ne réussirait à lui arriver à la cheville, ou peut-être que je trouverai enfin quelqu’un qui me convient comme … mes poings se serrèrent. La haine imprimait son visage, ce n’était pas elle qui parlait, seulement la douleur en elle, je ne connaissais ça que trop bien. « T'as toujours été comme ça ou c'est juste une passion qui t'es venu avec le temps ?» Ce furent les paroles de trop. Mon cœur, doucement, se serra, la souffrance s’empara de moi, mais je ne fis rien paraitre. Elle ne devait pas savoir qu’elle n’était pas la seule à avoir mal. Mais j’avais envie de hurler, de frapper dans ce mur à côté de moi, de détruire ce restaurant, de tuer toutes ces personnes nous entourant. J’avais envie de montrer au monde entier comme j’avais mal depuis tant de temps. Mais à quoi cela servirait-il ? Ma carapace était maintenant bien trop dure pour que je la fissure, ne serait-ce que le temps de me défouler. J’étais mort de l’intérieur, et ce depuis un bon bout de temps.


Ma chaise vola et alla se briser sur le mur derrière moi. Sans que je puisse dire comment, je me retrouvais debout, mes deux poings tels des étaux serrés de part et d’autre de mon corps. J’étais tendu à l’extrême. Une réaction excessive, mais j’étais toujours dans l’excès. Je ne savais pas faire les choses comme une personne normale. Lorsque j’aimais, j’étais passionné, lorsque j’étais énervé j’avais la rage, lorsque j’étais triste j’étais dévasté. Et à ce moment précis j’avais l’impression que Shanelle s’amusait à jouer au rugby avec mon cœur – du moins le peu qu’il m’en restait. « Tu ne sais rien de moi Shanelle … » grondais-je en me retournant vers la sortie : « Tout comme je ne sais rien de ta petite vie… » J’avais vu des choses que personnes ne pouvait imaginer en 1 315 ans d’existence. Oui ma vie n’avait plus de sens. Shanelle avait su me redonner un peu goût à la vie avec son insolence incommensurable et son sex apeal du tonnerre, mais là c’était comme une mauvaise blague. Je sortis du restaurant dans un grand silence. Plus personne n’osait parler ni même respirer. Lorsque je fus dehors, l’air frais de la nuit me caressa le visage, me calmant. Je parcourus quelques mètres avant de pouvoir m’accrocher à la rambarde en ferraille d’un des parcs de la vie. Je me penchais alors sur cette barre de fer, me laissant aller dans l’écoute de cette nuit qui aurait pu être paisible. Mais mon esclave en avait décidé autrement. La sentant approcher, j’eu l’irrépressible envie de partir loin d’elle. Oui une toute petite femme, une simple petite humaine réussissait à me rendre fou de douleur : « Tu n’imagines pas … non, tu ne sais pas ce que c’est que de vivre pendant 1 315 ans. J’ai vu des choses … j’ai vécu des choses que … rha, ça ne sert à rien. Pour toi je ne suis que ce maitre qui prend des esclaves, les baise encore et encore, pour enfin les tuer sans aucuns scrupules. Pense ce que tu veux … oui je suis cet homme horrible. Oui je suis ce putain de vampire sanguinaire à la con, c’est comme ça, j’aime tuer. J’aime dépecer, j’aime la douleur, j’aime entendre mes victimes crier dans un ultime souffle de vie, j’aime quand elles m’arrachent la peau en voulant retirer mes bras de leur gorge, en voulant m’enlever la tête de leur cou. J’adore qu’en elles me supplient de les laisser envie, me promettant de me faire ce que je désire. Mais ce que je veux c’est les voir mortes, baignant dans un bain de sang. C’est ça que tu voulais entendre Shanelle ? Oui je m’ennuie. J’ai vécu trop longtemps. L’éternité c’est long. Oui je suis seul, et je n’ai que mes yeux pour pleurer. Je ne dois m’en vouloir qu’à moi-même … c’est ce que tout le monde dit, pense. Mais s’ils connaissaient ne serait-ce qu’un dixième de mon histoire, peut-être comprendraient-ils ?! Non bien sur que non, je serais encore pire à leurs yeux. Mais qu’y –a-t-il de pire qu’un monstre tuant pour le plaisir ?! Rien. Il n’y a rien … » Je m’arrêtais là, et serrais un peu plus fort le fer forgé. Le métal s’enfonça dans mes paumes et je sentis le sang couler le long de mes poignets. J’entendis même les gouttes faire « splash » sur l’herbe sèche.



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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyLun 27 Aoû - 18:33


LORCAN & SHANELLE

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je savais que j'avais été bien trop loin. Mais la bombe était lâchée et c'était bien trop tard pour revenir en arrière. Et d'ailleurs, si j'avais eu le choix, je ne serais pas revenue en arrière, j'étais bien trop impulsive et franche pour ne pas lui dire cette vérité qui traversait mon esprit. Je le regardais se crisper au fur et à mesure de mes paroles, je le voyais déjà fulminer de rage et la surprise face à mon audace se mêlait à tout ça. Si ça avait été une autre que moi, sa tête aurait déjà quitté son corps. C'est à ce moment là qu'il fit voler sa chaise, le fracas que cela produit me fit sursauter. Pour le coup, je restais silencieuse, guettant la suite de ses réactions. « Tu ne sais rien de moi Shanelle … Tout comme je ne sais rien de ta petite vie… » , je fronçai les sourcils en le voyant quitter le restaurant, bloqué dans la colère que je venait de provoquer en lui... Je me mordillai la lèvre inférieure, je ne savais pas ce que je devais faire. Le suivre ? Ce n'était peut être pas la meilleure des idées vu l'était dans le quel je l'avais mis. Les autres vampires tournèrent leur regard vers moi, ils se demandaient tous pourquoi j'étais encore en vie. Et, très honnêtement, je me posais cette question également... Je ne réfléchis pas si longtemps que ça. Je me levai silencieusement, sans adresser un regard aux vampires qui se trouvaient autour de moi. Je suivis les traces de mon Maitre vers l'extérieur. Il était là... les mains crispées sur la balustrades, je pouvais même apercevoir le sang couler le long de ses poignets. Avais je été trop loin même pour lui ? Ça me semblait tellement impossible de le toucher dans ses 'sentiments'.

Je l'avais donc suivi, je ne pouvais pas m'en empêcher. Peut être avais je envie de tester sa réaction … Et bien j'allais être servie. Je ne m'étais pas attendu à ce qu'il sorte ainsi du restaurant. Je pensais que ma tête allait voler... dans le meilleur des cas. Mais il n'en avait rien fait... il ne m'avait même pas menacé... Je l'écoutais débiter son discours et dans ces mots je pouvais déceler un petit quelque chose qui faisait toute la différence. Lorcan n'avait pas le discours d'un monstre et ça c'était terriblement rassurant... Je pouvais être la pire des garces, je pouvais me montrer insolente et froide … mais je n'étais pas insensible pour autant, même si je faisais de mon mieux pour le cacher. J'avais l'impression que c'était encore pire lorsqu'il s'agissait de mon Maitre, même si je me refusais à tomber dans ce genre de niaiseries... Je pris quelques secondes avant de décider de m'approcher de lui, je regardais ses mains, plantées dans la balustrade, sans un mot je m'approchai un peu plus de lui, j'attrapai ses mains et les décollèrent délicatement du fer forgé. Sans un mot, je me glissai doucement entre Lorcan et cette barrière de métal, la distance nous séparant était alors infime. J'approchai ses mains toujours dans les miennes de mes lèvres et déposa un baiser dans chacune d'entre elles, là où les blessures s'étaient formées, comme lorsqu'on veut faire un bisou magique sur les bobos d'un enfant pour qu'il cesse de pleurer. Ce geste était stupide étant donné que les blessures se refermaient déjà d'elles même. Je sentais le sang de Lorcan sur mes lèvres, j'avais juste à passer le bout de ma langue sur mes lèvres pour savoir à quoi ressemblait le goût du sang d'un vampire. Très honnêtement, l'expérience était tentante … mais elle était aussi totalement effrayante. Alors, je lâchai une de ses mains afin d'essuyer le liquide poisseux ornant mes lèvres du revers de la main. Je redressai la tête vers mon Maitre. « Si j'ai pu penser ça alors nul doute que je me suis trompée... C'est vrai je ne sais rien de toi, de ce que tu as pu traverser... Mais il y a quelque chose dont je suis sure … c'est que t'es déglingué... complétement abimé. Crois moi je comprends ça...», parce que je l'étais aussi. J'étais déjà bien trop abimée pour mon jeune age, la vie ne m'avait pas épargnée et il était clair qu'à force d'observer mon Maitre, même si cela ne faisait qu'une seule semaine, je me retrouvais en lui. « Tout ça pourquoi ?», je marquai une pause avant de reprendre, « Parce que tu as la trouille … Et ta peur elle est juste là...», dis en posant une main sur son ventre, « … elle est vissée au fin fond de tes entrailles. Tu l'as cachée tout au fond pour que personne ne puisse soupçonner que peut être il est hypothétiquement possible qu'il y ait quelqu'un en toi... C'est tellement plus facile de ne rien ressentir hein Lorcan ?». J'haussai les épaules, « Je ne suis pas dupe … je sais ce que c'est … ». Je détournai le regard, « Mais après tout, qu'est ce que j'en sais moi ? Je ne suis qu'une simple humaine … »
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Lorcan N. Bridgestone
I'm the authority
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Lorcan N. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 292
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 18/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Au fond d'une crypte lugubre .. Haha, quel humour. Peu importe l'endroit, tu ne me trouvera pas !
✤ EMPLOI/LOISIRS : Pince Vampire démoniaque, je m'occupe de la gestion des esclaves & Chef du Clan des Damnés
✤ HUMEUR : Ironique

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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMar 4 Sep - 21:26

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Shanelle & Lorcan
❝ You smell like dinner ❞

Si j’avais eu une sœur jumelle – bon déjà vous pouvez en être sur, ça aurait fait un beau carnage –mais si ma mère m’avait donné un moi féminin, vous pouviez être sur et certain que ça aurait été Shanelle. Même si nous ne nous connaissions que depuis quelques jours, je savais que nous étions identiques. C’était une évidence, comme un nez au milieu d’un visage. Je sentais la haine de toute cette misérable vie me revenir en pleine face. Personne ne pouvait imaginer ce que je vivais. Et puis personne ne voulait savoir d’ailleurs, sauf peut-être mon esclave qui semblait s’être pris une rafale de balles en plein corps par cette chienne de vie. Je savais qu’elle souffrait tout autant que moi. Mais ce qui m’énervait le plus, c’était de ne pas savoir pourquoi. Mais je savais pertinemment qu’un jour cette carapace céderait – tout comme la mienne d’ailleurs. Et plus Shanelle avançait vers moi, plus je sentais ma coque se fêler. Elle était douée, mais surtout beaucoup trop comme moi. Puis sans que j’y fasse attention, elle vint se glisser entre ce bout de métal que j’enfonçais dans mes paumes et moi et je sentais son corps chaud se coller légèrement au mien. C’était simplement exquis, il faut le dire. Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu une sensation si douce. La douleur vive ne fut que courte durée lorsqu’elle décolla mes mains du fer forgé. Puis ce qu’elle fit me surpris, elle approcha mes deux mains de son visage et déposa un baiser sur chacune de mes plaies. Je sentais déjà ma peau se refermer et je sentis un frisson monter en moi, ainsi que l’excitation qui reprenait le dessus. Cette femme me mettait en émois et ça en devenait presque insupportable. Mes yeux se levèrent d’eux-mêmes vers la bouche pulpeuse de Shanelle. Ses lèvres charnues étaient maculées de mon sang et contrairement à tout autre humain, au lien de faire le simple geste de passer sa langue sur ses lèvres, elle préféra me lâcher pour essuyer mon sang d’un revers de main. Elle aurait pu gouter mon essence, mon sang, mon elixir de vie, mais elle ne le fit pas. Visiblement, j’allais de surprise en surprise avec elle. Et ce n’était pas pour me déplaire. « Si j'ai pu penser ça alors nul doute que je me suis trompée... C'est vrai je ne sais rien de toi, de ce que tu as pu traverser... Mais il y a quelque chose dont je suis sure … c'est que t'es déglingué... complètement abimé. Crois moi je comprends ça...» Ca pour être déglingué je l’étais, et ce depuis le début de ma vie de vampire. Mais aux yeux de tous je n’étais que ce monstre sans foi ni loi, peut-être était-ce vrai au final. « Tout ça pourquoi ? Parce que tu as la trouille … Et ta peur elle est juste là...», Me dit-elle en posant sa main si délicate sur mon ventre que je sentis se contracter sous ce geste. Shanelle ne me craignait pas, et pour une fois ça me remplit de joie. Je ne voulais pas qu’elle me fuit, pas elle. Oui j’avais peur, peur de je ne sais quoi d’ailleurs. Lorsque je fermais les yeux des images revenaient me hanter. J’avais peur que l’on découvre que j’avais souffert bien plus que certain. Je ne voulais pas qu’on le sache car on saurait que je suis abimé – comme le dit si bien mon esclave. On me « plaindrait » et on se demanderait pourquoi j’aime faire souffrir alors que j’ai eu mal aussi. « … elle est vissée au fin fond de tes entrailles. Tu l'as cachée tout au fond pour que personne ne puisse soupçonner que peut être il est hypothétiquement possible qu'il y ait quelqu'un en toi... C'est tellement plus facile de ne rien ressentir hein Lorcan ?». J’acquiescais d’un signe de tête tout en serrant les dents. Elle vivait la même chose que moi, son regard en disait long, et entre personnes démolies, on se reconnait, malheureusement. « Je ne suis pas dupe … je sais ce que c'est … », « Mais après tout, qu'est ce que j'en sais moi ? Je ne suis qu'une simple humaine … » Son regard dévia, comme si elle tentait de fuir. Mais mains allèrent trouver ses joues et je lui fis tourner le visage vers moi. Je lui dis alors : « Il n’y a pas que moi ici qui a souffert et qui souffre encore … » Je posais mon regard insistant sur sa personne. « Et tu n’es pas qu’une simple humaine, car si c’était le cas, tu ne serais déjà plus de ce monde beauté. Tout est toujours plus facile à cacher de toute façon, je suis comme ça. J’ai appris à camouffler mes émotions, mes sentiments. Je ne suis qu’une enveloppe vide capable du pire. Mais un jour tu en sauras peut-être un peu plus … si tu te confies également à moi. » Je fronçais les sourcils et lâchais enfin son visage brulant. Ce soir, sous cette lune ronde, mon esclave avait su déceler une certaine part d’humanité en moi. Elle a su faire quelque chose que personne n’a réussit en mille trois cent ans. Avait-elle des pouvoirs magiques lui permettant de voir le fond des gens ? haha. Je me détournais d’elle et me remis à avancer, il était temps que nous rentrions au palais. Je fis signe à Shanelle de me suivre : « Je pourrais t’ordonner de me dire ce que tu as vécu de si horrible pour te renfrogner de la sorte, je pourrais t’obliger à me révéler tes moindres secrets, je pourrais être sadique avec toi, mais sincèrement, je n’en ai pas l’envie. Tu es bien trop robuste – en apparence – et écervelée pour ça. Alors j’attendrais … oui, je patienterai le temps qu’il faudra pour que tu te confies à moi. » C’était réellement dingue de dire de telles choses. Ce n’était pas moi. J’avais l’impression qu’on possédait mon corps, mon esprit, mes pensées. Tout ça était à cause de Shanelle, mais ça me faisait un bien fou. Mais ne pas oublier de ne pas le montrer, jamais.


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MessageSujet: Re: You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle   You smell like dinner, babe. ◘ Shanelle EmptyMer 5 Sep - 16:48


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Lorcan & Shanelle


J'avais l'impression d'être entrée dans une autre dimension, c'était totalement surréaliste comme situation. J'étais coincée avec le vampire le plus sanguinaire de toute l'ile et je sentais mon cœur s'accélérer malgré moi comme si j'étais une jeune fille en fleur et ma propre réaction me faisait me trouver pitoyable. Mais ni lui, ni moi ne pouvions nier l'évidence, enfin si on le faisait parce que nous étions aussi borné l'un que l'autre, mais une alchimie évidente était en train de se créer ici. J'avais essayer de fuir du regard, mais il m'avait rattrapé... et le contact de ses mains froides sur mes joues brulantes provoqua un frisson qui parcouru tout le long de mon échine, « Il n’y a pas que moi ici qui a souffert et qui souffre encore … », cette simple constatation fit crisper ma mâchoire, c'était simple de dire la vérité aux autres... l'entendre pour soit était un peu plus compliqué... je ne voulais pas qu'il sache, j'avais bien trop honte, « Et tu n’es pas qu’une simple humaine, car si c’était le cas, tu ne serais déjà plus de ce monde beauté. Tout est toujours plus facile à cacher de toute façon, je suis comme ça. J’ai appris à camoufler mes émotions, mes sentiments. Je ne suis qu’une enveloppe vide capable du pire. Mais un jour tu en sauras peut-être un peu plus … si tu te confies également à moi. » Il avait bloqué mon visage, j'étais obligé de lui faire face, de le regarder dans les yeux, faire face à ce regard qui me troublait un peu plus de jour en jour, tandis que le moindre de ses mots s'imprimaient dans mon cerveau … Je commençais à comprendre ce qu'il se passait dans ma tête. Il ne fallait pas oublier que je n'étais qu'une pauvre camée, ça aurait été trop simple que mon addiction à la drogue disparaisse comme par magie en arrivant sur l'île, il n'en était rien. J'avais simplement remplacé mon addiction par une autre, bien plus forte, un truc plus puissant, capable de te faire planer à 8000 en un clin d'œil. Lorcan, c'était le nom de ma nouvelle drogue à mon grand dam... Plus puissant que la cocaïne et plus addictif que l'héroïne, certainement capable de vous provoquer la plus grosse crise de manque de votre vie... Il se détacha de moi, je commençai à le suivre dans sa marche, ayant bien compris qu'il était temps pour nous de retourner au château. « Je pourrais t’ordonner de me dire ce que tu as vécu de si horrible pour te renfrogner de la sorte, je pourrais t’obliger à me révéler tes moindres secrets, je pourrais être sadique avec toi, mais sincèrement, je n’en ai pas l’envie. Tu es bien trop robuste – en apparence – et écervelée pour ça. Alors j’attendrais … oui, je patienterai le temps qu’il faudra pour que tu te confies à moi. ». Cette phrase me fit stopper immédiatement dans ma marche et me fit froid dans le dos. Je ne comprenais pas sa façon d'agir avec moi, il me retournait la tête, et ses mots me faisaient mal, je ne voulais pas qu'il aille fouiller dans ma tête, je ne voulais pas qu'il voit ça, je ne voulais pas qu'il me voit comme une petite chose faible et sans défense, « Pourquoi ? Je … je ne comprends pas. Tu n'es pas réputé par ta patience et encore moins pour ta compassion. Alors pourquoi tu ne vas pas fouiller dans ma tête chercher ce que tu veux savoir ? Pourquoi j'ai droit à tant d'égard de ta part ?», c'était un nouveau jeu sadique de sa part ? Faire mumuse avec les sentiments des esclaves était à la mode ? Merde quoi … il m'emmenait manger dehors et après il voulait que je me confie à lui. Comment voulait il que je ne sois pas perdue dans tout ce bordel ? Je secouai la tête avant de reprendre mes pas? Et d'un autre coté, je n'avais pas à me plaindre, j'intéressais assez Lorcan pour rester en vie et ça, sur l'île, ça devait valoir tout l'or du monde. Nous finîmes par arriver près de le moto de Lorcan, « Il y a certains souvenirs qui ne doivent pas franchir la barrière de mon cerveau, je les ai bloqué pendant des années et ils sont très bien là où ils sont Lorcan... Je ne veux pas que ça ressurgisse, ce ne serait pas beau à voir alors tu vas devoir attendre très longtemps cher Maitre... », j'attrapai le casque afin de le mettre sur ma tête, mais juste avant, je tournai une nouvelle fois les yeux vers Lorcan, « Et y'a un détail que tu oublies dans ta charmante confession … je ne fais confiance à personne...», ce qui sous entendait lui y compris. J'enfilais le casque sur ma tête, c'était parti … direction le château. Je ne savais pas ce qui m'attendait là bas. Mon maitre en avait il assez de moi pour la soirée ? Ou alors est ce que cela venait juste de commencer ? J'étais suspendue à son bon vouloir et ça pour mon plus grand plaisir malgré tout ce que je pouvais dire....
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