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 J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John

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MessageSujet: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptyJeu 1 Nov - 22:19

J'suis quoi Moi ? Un simple esclave ?!
John & Gabriel

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La nuit tombait, encore une journée de plus qui s'achevait et Gabriel s'ennuyait à mourir, il n'y avait rien à faire en ce moment, son " maître vénéré " n'était pas là et donc il n'y avait pas de boulot, enfin presque mais ça c'était une toute autre histoire qu'il s'empressait de régler avec John lorsqu'il serait de retour. Et oui ! ce dernier c'était absenté depuis presque bientôt une semaine, il devait régler quelques affaires pour l'empereur et pour cela il avait du quitter l'île pour quelques jours mais bien sûr il n'avait pas prit le temps, ou bien il n'avait pas eut l'idée, d'en informer son esclave. Qui se retrouva sur le fait accompli, apprenant la nouvelle d'un autre esclave. Dans la salle de jeu le jeune homme taquinait une boule avec sa queue de billard, l'envie n'était pas là, il ne s'amusait pas du tout, surtout que jouer seul n'avait rien de plaisant et ce qu'il voulait était sortir de cette foutue barraque, qui avait plus de la prison que de la maison à ses yeux, mais sans l'accord de son maître il ne pouvait pas vraiment errer comme il le voulait surtout la nuit, il avait fait l'expérience de cela il y a quelques nuits et les marques sur son visage étaient encore là pour le prouver, finalement heureusement John avait marqué son esclave, car même si Gaby ne voulait l'admettre cela lui avait sauvé la vie, car sinon ce vampire n'aurait pas hésité un instant à le saigner, à le tuer, le dévorer même tellement il était assoiffé de sang mais en voyant la marque il n'avait pu le faire, il n'avait pas eu le courage de continuer pour ensuite s'attirer les foudre de John Constantine. Cependant même si Gaby en était conscient jamais il ne l'admettrait et pire encore jamais il n'en remercierait son maître car au final il n'était pas moins qu'un pauvre esclave, privé de sa fierté et d'une partie de son humanité, il détestait vraiment avoir le statut d'esclave et pourtant ... pourtant depuis 6 mois qu'il était sur cette îlot, depuis 6 mois qu'il était devenue la chose de ce vampire, son avis le concernant commençait à changer, Gabriel commençait à se poser certaines questions, à prendre en compte certaine chose, à réfléchir, mais cela ne taisait pas la colère qui animait tout son être. De toute façon il avait toujours été ainsi, un garçon rebelle et sauvage, qui ne montre peut ses sentiments, qui ne dit pas souvent ce qu'il pense ou ce qu'il ressent.

Fatigué de jouer seul et s'ennuyant même beaucoup, il lança la queue sur la table de billard puis il se rendit dans la cuisine, la faim commençait à lui tordre le ventre. Il ouvrit un placard, puis un second, rien ne lui faisait vraiment envie, alors tout naturellement il se dirigea vers le réfrigérateur, se penchant en avant pour voir ce que celui-ci pouvait bien contenir de bon, il prit une bière et la décapsula, puis il sortit le reste de poulet froid. Il avait envie d'une pizza mais bon, il se contenterait de ça. Les deux mains prisent il referma la porte en donnant un coup de postérieur, faisant claquer la porte quand il aperçut John à l'entrée de la cuisine. Il était de retour, sans rien dire il était arrivé comme à son habitude presque en espionnant, ce que ça pouvait énerver le jeune homme. Il arrivait rarement à sentir sa présence, il ne supportait pas qu'il puisse ainsi aller et venir, l'espionner, le regarder sans qu'il ne puisse le repérer, le sentir, le savoir. Cependant il ne lui accorda que peu d'importance comme s'il était un être, un homme comme les autres et non celui qui avait le droit de vie ou de mort sur lui, celui qui s'il le voulait pouvait le tuer d'un seul coup de dent ou d'un seul geste. Préparant son sandwich, sans le regarder, sans même le saluer il lui disait juste.


J'te demande pas si t'en veux un !!

Il n'avait aucun respect pour lui, ou s'il en avait il était très bien dissimulé, car il lui parlait comme il parlait à un autre esclave, en le tutoyant. Il se moquait presque de lui, de son état, le fait de lui dire ainsi qu'il ne lui proposait pas à manger était une façon de lui faire remarquer qu'il était un monstre qui ne ressentait pas la sensation de faim, qu'il ne mangeait pas comme lui, comme un homme, il marquait bien la différence entre eux deux. Puis c'était également une façon de lui dire de toute façon j'ai autre chose à faire que de m'occuper de toi, alors si t'as rien à dire ou faire passe ton chemin. Oui ! Il n'était pas de bonne humeur mais bon Gabriel n'était pas non plus le genre d'homme souriant, qui vous salut et vous saute au cou quand il vous voit cependant là il semblait légèrement énervé, mais était-ce à cause de son maître et ce dernier le remarquerait-il ?

© Mzlle Alice.


Dernière édition par Gabriel E. Driver le Mer 14 Nov - 9:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptyVen 2 Nov - 15:26

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Gabriel & John
« J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?! »

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Cela faisait une semaine que j'étais loin de chez moi. Sous ordre de l'empereur j'avais été envoyé pour m'occuper d'une affaire loin de l'île. En tant qu'avocat de sa majesté, je partais peu mais quand cela arrivait c'était souvent pour plusieurs jours. Mais servir Cesar m'enchantait et je ne râlais jamais lorsqu'il me demandait de quitter l'île pour lui. C'était mon devoir après tout. Sauf que cette histoire avait été plus longue que prévue et je rentrais chez moi épuisé. Je n'avais même pas pu prendre des nouvelles d'Alice ni de Sebastian depuis 3 jours et leurs absences me rendait d'humeur mauvaise presque assassine. Si bien que quand tout cela fut réglé je pris l'avion qui me ramenait sur l'île avec un bonheur non dissimulé. L'épuisement prenant le dessus, je m'endormis sans m'en rendre compte, on me réveilla à mon retour alors qu'une voiture attendait pour me ramener chez moi. Je pris place dans le véhicule et envoyais un message sur le cellulaire d'Alice. Lui signifiant que j'étais bien arrivé et que je comptais la voir à son réveil car elle m'avait manqué... Horriblement manqué. Mon visage posé sur la vitre j'admirais la lune qui se préparait à laissé place lentement à la lumière du jour. Le soleil n'allait pas tarder à ses lever pour mon plus grand bonheur j'allais pouvoir allé me reposer. Enfin... Si on me laissait la paix surtout. Je n'avais pas pris le temps de prévenir Gabriel de mon absence et nul doute que monsieur allait être d'une humeur massacrante. Pourtant son sale caractère avait le don de me faire sourire mais aujourd'hui je n'étais pas d'humeur, il valait mieux pour lui qu'il ne me cherche pas longtemps. Mais sans doute allait-il faire le contraire et s'amuser à jouer au rebelle.

Par chance j'arrivais chez moi alors que la lumière du soleil se levait doucement. Les rayons de l'astre de feu ne touchaient pas l'île et par chance je ne risquais rien. Je sortis rapidement de ma voiture et ouvris la porte de ma demeure avec les clé. Le chauffeur apporta mes bagages jusque dans le hall de ma maison. Un de mes esclaves les rangerait après, ils étaient là pour ça après tout. Azur ma domestique vint vers moi et je lui déposais un baiser sur sa joue chaude en guise de salutation. « Sebastian dort ? » elle hocha la tête, répondant silencieuse à ma question. Je lui souris et marchais jusqu'à la chambre de mon enfant. Tout en poussant doucement la porte je fis attention de ne pas le réveiller en faisant du bruit. Il dormait oui... Et un sourire paisible ornait ses lèvres. Azur l'avait sans doute prévenue de mon retour prochain, ce qui expliquait qu'il dorme si bien. Je m'approchais de son lit et déposais un baiser sur son front. Je fis demi-tour pour revenir vers mes bagages afin de prendre un petit paquet cadeau que je ramenais à mon fils à chacun de mes voyages. Il y en avait aussi un pour Alice que je lui remettrais le lendemain. Cette fois-ci l'empereur m'avait envoyé en Allemagne, et j'avais ramené un livre de tout les contes des frères Grimm à mon fils. Autant dire que le livre était énorme. Je lui déposais sur sa table de chevet et, après une dernière caresse sur ses cheveux blonds je partis vers la cuisine avec l'idée de boire quelque chose. J'avais horriblement soif mais j'étais tellement pressé de rentrer, que je n'avais pas pris le temps de me nourrir.

Je croisais Azur dans le couloir et la priais d'aller se coucher chose qu'elle fit sans attendre. La fatigue se lisait sur son visage et nul doute qu'elle avait passée cette semaine à s'occuper de Sebastian et de la maison. Pour cela je la remercierais en lui donnant sa journée du lendemain. Sans bruit j'arrivais à l'embrasure de la porte et fronçais les sourcils en voyant faire Gabriel. Il sursauta en me voyant ce qui me fit sourire, moqueur. Je lui faisais peur même si il refusait de l'avouer. Seulement je compris qu'il était de mauvaise humeur en croisant son regard. Et ce soir j'allais faire les frais de son mauvais caractère je n'en doutais pas. « J'te demande pas si t'en veux un !! » Il commence... Ce fut ma seule pensée alors que je me dirigeais vers le frigo afin de prendre une poche de sang. N'importe quel groupe j'avais soif ! « Bonsoir à toi Gabriel, oui mon voyage c'est bien passé et si je suis un peu fatigué je te remercie. » De par cette phrase sarcastique je répondais à sa mauvaise humeur. Je pris un verre au hasard et ouvris la poche pour me servir du précieux liquide rouge. Je la fis ensuite chauffer pour qu'il soit à mon goût. « Et pour la dernière fois arrête de me tutoyer. Si tu es de mauvaise humeur tu vas faire un tour je ne suis pas d'humeur à supporter tes sarcasmes. Pas ce soir. » C'était plus un avertissement qu'une vraie demande. Il ne fallait pas qu'il joue ce soir non... Ce n'était pas la soirée. Entre le voyage, la fatigue et cette affaire longue et compliquée à régler je me sentais vidé de tout bons sentiments. Moi qui pourtant gardais mon calme en tout circonstance, je n'étais pas sur de pouvoir supporter ses remarques ce soir. Je savais qu'il me voyait comme un être froid et sans pitié. Pourtant je n'étais pas le pire des maîtres de l'île au contraire, mes esclaves avaient une chambre ainsi qu'une salle de bain leur appartenant, alors que d'autres devaient dormir à plusieurs dans une même pièce. J'avais l'impression que Gabriel ne voyait pas vraiment sa chance... Car s'en été une. Quand j'étais chez moi et que je n'avais pas besoin de lui il pouvait sortir à sa guise, il était nourri et protégé plus que n'importe quel autre esclave. Et depuis qu'il arborait la marque signifiant qu'il m'appartenait, il ne risquait plus rien sur l'île. Personne n'osait tuer l'esclave de l'avocat et ami de l'empereur sous peine de subir mes foudres. Malgré tout ça il ne changeait pas au contraire. Je lui confiais des taches souvent importante et il savait qu'il était mon homme de confiance mais rien à faire. Monsieur était borné, sans doute le pire caractère que je pouvais voir à ce jour.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptyVen 2 Nov - 16:36

J'suis quoi Moi ? Un simple esclave ?!
John & Gabriel

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Gabriel n’était pas de bonne humeur, ce qui …. Entre nous … était chose courante, ce jeune homme au caractère fort et rebelle avait pour habitude de ne pas se laisser faire et de toujours dire ce qu’il pensait et faire ce qu’il voulait, alors il n’était pas réellement le meilleur choix pour devenir esclave bien au contraire. Ce que Monsieur Constantine devait savoir mais pourtant il s’obstinait à le garder vivant et comme esclave, il le jugeait d’ailleurs plutôt bien, il lui offrait le gîte et le couvert si on peut dire. Il lui accordait même sa confiance en lui donnant des tâches sérieuses, ce qui n’était pas donné à tout esclave, mais Gabriel se fichait bien de ça et il n’en tenait pas compte, en faite il n'en était peut-être même pas conscient. En tout cas ce soir il s’en fichait pas mal, il était énervé et bien décidé à le faire savoir sans aucune intention de se montrer compréhensif vis à vis de John, après tout, l'était-il lui ?

L’esclave après avoir sursauté en remarquant la présence de son maître, se contenta de lui lancer un regard noir et une petite pique, sans même le saluer après une si longue absence, continuant de préparer son repas du soir. John, lui, avec le trait d’humour qui le caractérisait si bien, répondait en se dirigeant vers les frigo.
« Bonsoir à toi Gabriel, oui mon voyage c'est bien passé et si je suis un peu fatigué je te remercie. »Son ton et sa réplique tout à fait sarcastique ne faisait pas du tout sourire son esclave, qui ne semblait pas prêter attention à ce qu’il disait pourtant il avait bien entendu et comprenait où il voulait en venir, Gabriel attrapa son sandwich et croqua dedans à pleine dent, alors que l’avocat s’adressait de nouveau à lui tout en faisant réchauffer du sang, ce que ne supportait Gabriel. « Et pour la dernière fois arrête de me tutoyer. Si tu es de mauvaise humeur tu vas faire un tour je ne suis pas d'humeur à supporter tes sarcasmes. Pas ce soir. »
Mastiquant son repas il faisait celui qui se foutait pas mal de ce que son maître avait à lui dire, d’ailleurs c’était un peu le cas, il s’en fichait royalement, cependant il était tout ouïe aux paroles de son maître. Posant son sandwich dans son assiette, Gab esquissa un très léger sourire, qui se voulait amusé mais aussi légèrement enclin à la provocation, il se plaça devant son maître, posant une main sur le plan de travail.

BONSOIR ... Maître !Répondait-il en articulant bien, appuyant avec soin sur les syllabes … il ne devenait pas un bon toutou, nooon … il devenait lui aussi enclin au sarcasme. Plongeant son regard dans celui de son partenaire de jeu, il continuait ce qu'il avait à dire, au moins on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas faire un effort, car il répondait à sa demande et cessait de le tutoyer, mais ce n'était qu'un faible effort car au final même si le vouvoiement était là, il lui manquait totalement de respect ... mais il le faisait avec panache, faut l'avouer. Je me fiche de savoir si votre voyage c’est bien passé ou non …. Si vous êtes fatigué ou non … Et

Se stoppant un instant, il détourna son regard du sien, enleva sa main du plan de travail puis il éteignit le micro-onde qui réchauffait le repas de John et reposa toute son attention sur lui Oui … je suis de mauvaise humeur … car il a fallu que je supporte le mioche de Monsieur pendant toute la semaine … j’suis esclave pas baby-sitter.
Gabriel n’était pas le genre d’homme à aimer les enfants et pour l’instant il ne portait pas Sebastian dans son cœur, alors l’avoir laissé toute la semaine avec ce gosse n’était pas une bonne idée mais il n’y avait pas que ça. Non ! Le fait que John soit partit sans l’en informer l’agaçait réellement, sans même qu’il ne sache pourquoi. Pour être franc il y avait tant d’autres choses qui l’énervaient qu’il serait trop long d’en faire une liste.
Et c’est dommage … car ce soir je n’ai aucune envie de sortir et je suis d’humeur joueuse.
« Joueuse » n’était surement pas le meilleur qualificatif à utiliser pour décrire l’état dans lequel il était, quoique parfois on pouvait se poser la question de savoir s’il ne s’amusait pas à emmerder et irriter son maître … si … sur certains points il jouait et prenait du plaisir mais ce qui l’animait était la colère, la haine, la rancœur, la douleur aussi, tout cela le poussait toujours à être froid, chiant et méchant.

© Mzlle Alice.

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MessageSujet: Re: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptyVen 2 Nov - 21:08

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Gabriel & John
« J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?! »

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Alors j'avais raison, ce soir monsieur allait passer ses nerfs sur moi. Cela ne faisait aucun doutes si j'en jugeais par la tension qui s’échappait de chaque pores de sa peau. Je pouvais entendre son cœur battre dans le creux de mon oreille, les battements de son cœur s'accélérèrent alors qu'il se posait devant moi. « BONSOIR ... Maître » Pas ce soir je n'étais pas d'humeur... « Je me fiche de savoir si votre voyage c’est bien passé ou non …. Si vous êtes fatigué ou non … Et » Un sourire sarcastique naquit sur mes lèvres, je me moquais ouvertement de lui. « Oui je l'ai remarqué en effet... » Comme si il avait besoin de confirmer mes dires. « Oui … je suis de mauvaise humeur … car il a fallu que je supporte le mioche de Monsieur pendant toute la semaine … j’suis esclave pas baby-sitter. » Il avait au moins eu le bon sens d'éteindre le micro onde. A cet instant je n'entendais plus rien juste... La colère qui montait en moi. Je ne supportais pas que l'on me parle de mon fils. Certes il n'était pas parfait mais il n'avait jamais été un enfant pénible au contraire, à cause de son passé difficile Sebastian faisait son possible pour ne pas se faire remarquer. Gabriel était injuste avec lui et c'était sûrement ce qui me mettait le plus en colère. Sans vraiment me contrôler je saisis mon esclave à la gorge et le fis s'abattre violemment contre le bar présent dans la cuisine. D'une seule main je le tenais allongé sur le meuble, si bien qu'il ne pouvait même plus bouger. « Avant toute chose je t'interdis de parler de mon enfant est-ce clair ? Ce n'est pas toi qui t'en occupe mais Azur en mon absence. » Je n'avais même pas entendu sa dernière phrase à part juste qu'il était d'humeur joueuse... C'était les seuls mots que j'avais perçus à travers la rage qui m'habitait. « Ensuite... Tu oses te plaindre ? Je te traite mal Gabriel ? Tu t'insulte tout seul d'esclave, tu sais très bien que dans cette maison tu as un rang bien supérieur à eux. »

Et c'était vrai, il le savait très bien. Peu d'esclave étaient aussi bien traités si ce n'est Serille, la servante d'Alice qui jouissait des mêmes privilèges que lui. Et je commençais sérieusement à me poser la question sur cela, je n'avais pas fais une erreur en lui faisant autant confiance. « Tu ne manques de rien, si bien que je te traite comme mon égal et non comme mon serviteur. Et tu oses encore m'insulter et me manquer de respect... » Instinctivement ma poigne se serra autour de sa gorge. Je sentais contre la paume de ma main son sang pulser dans ses veines, je le sentais déglutir alors que son rythme cardiaque s'affolait tellement que ce son me droguait. Je n'allais pas le mordre non, ni le tuer. Il n'attendait que ça et ça lui ferait trop plaisir. Pourtant il me blessait, je ne pouvais passer au dessus de ce sentiment de colère qui prenait place sur ma raison. Son comportement me faisait mal. J’appréciais sincèrement Gabriel mais apparemment tout ceci était voué à l'échec. Jamais il ne changerait. « Dis moi... Toute ta vie tu as jouis de tant de privilège ? C'est faux et tu le sais bien. Tu devrais me remercier d'avoir un toit, de pouvoir manger à ta faim et d'être l'un des humains les plus protégés de l'île. Tous n'ont pas cette chance. » Pourtant j'étais sur qu'il allait encore trouver à redire c'était certain. Il allait encore trouver le moyen de râler et de se plaindre de sa condition. J'étais fatigué et las de cette dispute constante. Je lâchais mon emprise autour de son cou, l'air pu lui revenir lentement. Allongé sur la bar quelques minutes auparavant, il pouvait se relever maintenant je n'allais pas l'en empêcher. Il reprenait doucement des couleurs alors que je me retournais pour prendre mon verre et partir vers le salon.

Seulement à l'embrasure de la porte de la cuisine j'ajoutais sans me retourner. « Au palais tu serais un simple jouet sexuel et un garde mangé. Ici je te traite comme mon homme de confiance et je ne t'ai jamais mordu. Ne l'oublie pas. » Sans rien ajouter je partis dans le salon avec mon verre de sang tiède. Je pris place sur le canapé et allumais la télévision. Je zappais sur les chaînes sans véritablement porter attention au programme qu'ils passaient à cette heure-ci. Je pris une gorgée de mon verre mais, la soif prenant le dessus je le terminais rapidement en quelques gorgées. J'étais épuisé et pourtant je n'avais aucune envie de me coucher. Sans Alice mon lit serait horriblement froid et je n'avais pas le courage de supporter son absence ce soir. Pourtant j'étais bien obligé de faire avec. Ma femme travaillait ce soir et nous devions attendre le lendemain pour nous voir. Je ne savais même pas ce que faisait Gabriel dans la cuisine, seul. J'espérais qu'il allait se poser des questions et changer, du moins un peu. Je l’appréciais vraiment et je comprenais qu'il souffre. Je pouvais comprendre aussi qu'il n'avait pas eu une vie facile mais ce n'était pas une raison, je n'étais pas le responsable de sa souffrance. Il me faisait tout payer à moi alors que j'agissais plus comme un ami qu'un simple maître auprès de lui. Tous ne pouvait pas se vanter d'avoir ces privilèges. Mais si il ne s'en rendait pas compte je ne pouvais rien faire pour lui, et alors j'allais être le maître méchant qu'il voulait tant me faire devenir. Un soupir de fatigue passa entre mes lèvres alors que je laissais ma tête tomber en arrière. Le sommeil m'enveloppait lentement, me faisant glisser dans son monde de rêves alors que des bruits de pas dans le salon me sortirent de ma torpeur.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptyVen 2 Nov - 23:43

J'suis quoi Moi ? Un simple esclave ?!
John & Gabriel

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Gabriel n’aimait pas les enfants c’était un fait mais plus que cela il était surement envieux de tous ces gosses qui avaient la chance d’avoir des parents, d’avoir une famille qui le désirait, l’aimait et le protégeait. Alors oui il n’avait pas apprécier de le voir toute la semaine alors que John était partit mais plus que cela il savait qu’en attaquant son fils il allait taper fort et ce fut le cas car il ne pu articuler que quelques mots mais déjà il voyait le regard de son maître changer du tout au tout, se faisant plus noir quand soudain il lui sautait littéralement à la gorge, sans un mot, sans même le voir venir, la main du vampire s’apposait sur sa gorge, le serrant avec force, lui coupant la respiration et avec puissance il le faisait reculer et le plaquait contre le bar. Gabriel n’avait rien pu faire contre lui, sa force était surhumaine et rien ne pouvait aller contre ça, il le savait et pourtant il avait attaquer, pourtant il n’avait pas peur, l’air n’entrait plus dans ses poumons qui commençaient d’ailleurs à le brûler mais cependant il ne craignait rien et même il restait amusé alors que John lui demandait, ou plutôt lui ordonnait de ne plus jamais faire allusion à Sebastian. Ce mec était si fier et si aimant, protecteur envers son fils que s’en était dingue et qu’en faite ça ne faisait que grandir la colère de Gabriel comme s’il était jaloux de leur complicité, de l’amour et de l’attention que John pouvait lui porter. Etait-ce cela ? Gab était-il jaloux des rapports père-fils qu’ils entretenaient et qu’il n’avait jamais eu la chance de connaître car jamais personne n’avait voulut de lui, personne ne l’avait jamais aimé ainsi ? Ou bien … était-il tout simplement jaloux de l’amour de John pour Sebastien, alors que lui n’était rien, rien qu’un esclave même si John prétendait le contraire, disant qu’il ne le voyait pas ainsi, qu’il le traitait pas de cette façon et surement beaucoup mieux que tant d’autres esclaves.

L’étreinte de ses doigts se resserrait sur sa peau, Gabriel avait la sensation qu’il allait mourir et au lieu d’être terrorrisé il semblait presque satisfait et heureux, était-ce qu’il voulait et cherchait au final ? Souhaitait-il tout simplement qu’on mette fin à ses jours ? Possible ! Car finalement sa vie n’avait que peu d’importance, jamais il n’avait été heureux, toujours seuls, le peu d’amis qu’ils avaient pu avoir au final ne s’avérait que peu occupé de son sort et ils finissaient tous par disparaître. Le jeune homme ne quittait pas le regard de son bourreau, l’écoutant, quoique si parfois, il posait les yeux sur ses lèvres comme pour lire directement les mots à la source. Ses mots qui résonnaient à son oreilles, qui le pénétraient et prenaient place dans sa tête, il les décortiquaient, les analysaient, les comprenaient et les jugeaient. Oui finalement John était un bon maître et depuis quelques temps il agissait différemment avec lui, ne le traitant pas comme les autres, le laissant finalement plus libre, lui laissant une large marge d’action, lui accordant plein de privilège et lui faisant même confiance pour des choses importante … Pourtant … Pourtant tout cela ne changeait rien au fait qu’il en voulait à son maître … oui car finalement ça ne changeait pas son statut … mais surtout il n’avait pas non plus de statut précis, s’il n’était pas un esclave, s’il n’était pas un vampire, un égal, et même plus vraiment un humain alors qu’était-il ? Lui qui n’avait jamais eu sa place nulle part, il continuait dans la même optique, sans rôle précis, défini, il était encore seul et perdu. Et ça le rendait dingue mais qui pouvait le comprendre ? Lui ? John ? Cet être froid qui dont le cœur ne bat pas, dont la peau est si froid qu’il avait la sensation d’être entre les mains d’un glaçon, lui qui se nourissait du sang des autres. Que pouvait-il savoir de ce qu’il pensait, de ce qu’il ressentait. Lui qui avait tant de droit, les pleins pouvoirs, la force, qui le tenait entre ses doigts sans qu’il ne puisse rien faire qui était maître de sa vie comme de son corps, de son destin.


« Tu ne manques de rien, si bien que je te traite comme mon égal et non comme mon serviteur. Et tu oses encore m'insulter et me manquer de respect... » ….« Dis moi... Toute ta vie tu as jouis de tant de privilège ? C'est faux et tu le sais bien. Tu devrais me remercier d'avoir un toit, de pouvoir manger à ta faim et d'être l'un des humains les plus protégés de l'île. Tous n'ont pas cette chance. »

Les paroles de John, sa voix , tous venaient percuter son oreille, son esprit, tout l’agaçait de plus en plus, oui il avait raison il le traitait surement mieux que d’autres, et alors ?!! Il devait être simplement heureux de ça, s’en satisfaire et ne pas se plaindre. Il en restait cependant dépendant de lui, marqué par cet homme pour que personne n’ose le mordre, lui enlevant aussi peut-être toute chance d’être un autre, un vampire. Oui … Gaby n’avait rien contre le fait de devenir l’un des leur, un vampire assoiffé de sang, cruel, sadique, froid, sans sentiments, sans règles. Pourquoi ne pourrait-il pas lui aussi devenir comme eux, avoir cette chance, il disait le traiter comme un égal mais c’était faux, il était le maître et lui l’esclave, d’ailleurs la façon dont il le traitait juste là, le prouvait bien. John relâchait son emprise, il le libérait, alors que Gabriel commençait à voir trouble, à perdre presque connaissance, il se mit à tousser posant sa propre main sur son cou, restant allongé sur le bar, il ne regardait plus son maître, il le haissait encore plus mais pour le moment, il était préoccupé par autre chose : sa respiration. L’air revenait jouer dans ses bronches, ses artères et autre organe ayant besoin d’oxygène. Il entendait les pas du brun s’éloigner de lui, retourner vers la porte quand il n’entendit plus rien … sauf … nouveau sa voix, il fallait qu’il en rajoute encore … ajoutant qu’au palais on ne le traiterait pas de cette façon mais bien pire encore. Les yeux de Gabriel se noircirent un peu plus, il se mordait la lèvre inférieure, une grimace apparaissant sur son visage.

*Je devrais t’être redevable et te remercier pour ta bonté … c’est ça ! Espèce de …*

Pensait-il. Mais il ne disait rien, il se contentait d’écouter et de le laisser partir, il fallait d’abord qu’il reprenne une respiration normal, que les battement de son cœur reviennent à la normal. Les mains appuyée à présent contre le bar, il s’était redressé, il prit un moment à réfléchir puis il bu un verre, il tentait de se calmer mais c’était impossible, la colère était toujours là aussi forte si ce n’était plus. Il ne pouvait pas le laisser sortir ses conneries et se barrer sans rien ajouter, sans lui donner son point de vue, il ne pouvait pas le laisser gagner, c’était hors de question … même s’il le tuait. Alors il bu un autre verre d’eau puis il sortait de la cuisine, se dirigeant vers le salon, s’approchant de John, assis sur le canapé, la tête posée et les yeux fermés. Mais ça ne dura pas car bien sûr il du sentir la venue de son esclave. Un ami ? Un proche ? Non … rien de ça … T’es qu’un enfoiré de vampire et je suis qu'un putain d’esclave …. Alors va pas me sortir tes histoires d’égalité …. C’est que de la merde !! Gabriel était en retrait, derrière le canapé, dans le dos de son maître, ce n’était pas la peur qui le faisait rester là, non il n’avait tout simplement pas pris le temps de se poster ailleurs, il avait attaqué direct. Sans lui laisser le temps de l’ouvrir à nouveau. C’était à lui cette fois de dire ce qu’il avait à dire. Qu’est-ce qui te permet de dire que je ne manque de rien … Qu’est-ce que tu sais sur qui je suis, ce que je veux et dont j’ai besoin … tu sais rien … Toi tu as tout et moi je n'ai que ce que tu veux bien m'accorder ... et parce que les autres ont moins je ne devrais pas me plaindre de mon sort !!

Laissant échapper un léger soupire mélangé à un rire qui se voulait à la fois moqueur et amusé, il contournait enfin le canapé et se plaça devant lui, restant debout, son regard était froid tout comme sa voix T’insulter et te manquer de respect … tu t’fou moi ou quoi ! Et ça Il s'avança encore se plaçant au-dessus de lui, lui montant presque dessus tout en prenant le col de son tee-shirt dans sa main et l’écartant avec vigueur pour lui montrer le tatouage que John lui avait fait, prouvant à tout le monde qu’il lui appartenait.
Ca c’est quoi ? Un cadeau ? Non … c’est une preuve de ton manque de respect … la marque qui veut dire que je suis ta chose … alors viens pas me parler de respect … tu as même pas été foutu de me prévenir de ton départ. T’es juste partit … sans rien me dire … t’es pas mieux que les autres.

Oo il allait peut-être loin là. Quoi le problème était aussi là ? John était partit sans l’avertir et il voyait cela comme un abandon, lui aussi il ne prenait pas la peine de s’occuper de lui, de penser à lui sauf quand il en avait besoin. Est-ce que Gabriel souffrait aussi de cela ? Le savait-il ? Ou disait-il cela sans s’en rendre compte et sans prendre conscience de ce que cela voulait dire. Presque à genou sur lui, les jambes de part et d’autre du corps de son maître, il lui montrait toujours son tatouage, mais il relâcha son tee-shirt, la position était des plus particulière, des plus proche, presque intime. Bon sang … mais pour qui tu te prends ? !! Mon sauveur ? Qui t’as demandé de t’occuper de moi et de bien me traité … qui t’as dit que je n’aurais pas préféré crever ou devenir comme toi ?!!

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MessageSujet: Re: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptySam 3 Nov - 16:53

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Gabriel & John
« J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?! »

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Certes j'étais sans doute allé trop loin. Je lui répétais qu'il n'était pas un simple esclave et pourtant je venais de le traiter comme tel en le plaquant contre le bar. Mais ce soir je ne pouvais pas accepter ses remarques, je n'y arrivais pas. Et d'ailleurs pourquoi était-il si en colère contre moi ce soir ? Malgré mon absence il avait été bien traité non ? Alors c'était plus profond que ça... Plus sournois. Plus violent aussi. Il arriva derrière moi et comme je m'en doutais m'accusa de tout les maux possibles et inimaginables. « Un ami ? Un proche ? Non … rien de ça … T’es qu’un enfoiré de vampire et je suis qu'un putain d’esclave …. Alors va pas me sortir tes histoires d’égalité …. C’est que de la merde ! Qu’est-ce qui te permet de dire que je ne manque de rien … Qu’est-ce que tu sais sur qui je suis, ce que je veux et dont j’ai besoin … tu sais rien … Toi tu as tout et moi je n'ai que ce que tu veux bien m'accorder ... et parce que les autres ont moins je ne devrais pas me plaindre de mon sort !!  » Ses paroles me firent serrer les dents, je les prenais comme des coups de poignards en plein cœur. Hors plutôt mourir que lui montrer quoi que ce soit ! Si il était mon égal malgré tout ce qu'il pouvait penser. Je le traitais comme tel car c'est ce qu'il était dans cette maison. Devant tout le monde il avait le nom "d'esclave" mais en privée il était mon homme de confiance, celui à qui je confiais des taches importantes sans craindre qu'il ne me déçoive. Et pourtant ce n'était pas assez... Ce n'était jamais assez apparemment. Qu'est ce qu'il attendait à la fin ? Il contourna le canapé pour se planter devant moi. Je restais calme et le fixais, suivant chacun de ses mouvements. Il avait faux sur toute la ligne de tout façon... J'étais au courant de sa vie difficile. Je m'étais renseigné sur sa vie, sur son passé et pourtant son histoire m'avait touché. Il avait tellement souffert du manque de parents et d'amour qu'aujourd'hui c'est à moi qu'il le faisait payer. Mais je ne pouvais le blâmer d'avoir ce caractère ou ce mal-être. Si bien que je le laissais cracher sa rage, car au fond ce n'était pas exclusivement à moi qu'il en voulait mais à la terre entière. Il souffrait comme moi j'avais pu souffrir de la mort de mes parents. Mais alors que moi j'avais choisi de tuer les meurtriers de mes parents, lui hurlait sa peine de n'avoir jamais eu de famille. Subitement il tira sur la col de son tee-shirt dévoilant son tatouage. « T’insulter et te manquer de respect … tu t’fou moi ou quoi ! Et ça »

Cette marque devait le protéger et pourtant il ne comprenait ce qu'elle représentait... Il s'approcha encore, trop près de moi. Si près que je sentais son souffle chaud me chatouiller les lèvres. Dans un excès de rage il me grimpa dessus alors que je ne bougeais toujours pas. Je le laissais faire sortir sa rage il en avait besoin... Jamais personne ne l'avait écouté ou n'avait prit le temps de s'arrêter sur lui. De comprendre le mal-être qui l'habitait. Certes c'était tard car il était adulte maintenant, mais je pris le temps de le laisser hurler sa colère. Tant pis si Sebastian se réveillait... « Ca c’est quoi ? Un cadeau ? Non … c’est une preuve de ton manque de respect … la marque qui veut dire que je suis ta chose … alors viens pas me parler de respect … tu as même pas été foutu de me prévenir de ton départ. T’es juste partit … sans rien me dire … t’es pas mieux que les autres.  » Alors c'était ça... Tout simplement la peur que je l'abandonne comme les autres avaient toujours fait. J'étais perdu je ne comprenais plus rien. Il ne me détestait pas tant que ça alors ? Ou alors il le cachait bien... Mes mains se posèrent sur ses hanches doucement alors qu'il relâchait son tee-shirt. Sa fureur était telle qu'il était essoufflé d'avoir tant parlé. Il était adorable à cet instant, alors que ses yeux abritaient toujours la colère. « Bon sang … mais pour qui tu te prends ? !! Mon sauveur ? Qui t’as demandé de t’occuper de moi et de bien me traité … qui t’as dit que je n’aurais pas préféré crever ou devenir comme toi ?!! » Alors on arrivait sur le grand sujet... Il voulait être transformé un jour. Je m'en doutais bien mais pourtant c'était trop tôt. J'attendis qu'il reprenne son calme, mes mains toujours posé sur ses hanches. Je m'approchais de lui, collant son torse au mien. J'entendais son cœur battre et pour cela, je n'échangerais ma place pour rien au monde. C'était totalement enivrant de le sentir si prêt de moi. Si... Vivant. Tellement humain. Certain maître auraient déjà tués leur esclave par un tel manque de respect. Mais pas moi au contraire il s'ouvrait à moi et enfin il me disait ce qui n'allait pas. Je pouvais enfin mettre des mots sur sa colère sans lui dire que j'avais fait des recherches sur lui. Mes lèvres se posèrent prêt des siennes, mêlant son souffle chaud au mien, gelé comme la glace. Je savais que je faisais une énorme erreur et pourtant je ne pouvais m’empêcher de me sentir tenté par Gabriel. « Alors ce n'est que ça ? Tu as simplement peur que je t'abandonne... Que je te laisse ? Jamais Gabriel. Je t'apprécie trop pour cela... Je ne suis pas ton sauveur. J'ai juste voulu te donner une chance. »

Tout en lui disant ça mes lèvres glissèrent dans son cou et je déposais un baiser sur son tatouage. Le froid de mes lèvres semblèrent lui déclencher un frisson et par pur plaisir, je recommençais mon manège et embrassais une nouvelle fois sa peau. « Loin de moi l'idée de te rabaisser au contraire, ce tatouage te permet surtout d'être protégé de quiconque voulant te faire du mal. » Cette marque représentait mes initiales. Il y a de ça quelques jours un vampire s'en était prit à lui et sans mon intervention, il l'aurait sans doute tué. J'avais pensé alors à lui inscrire un tatouage confirmant qu'il était le serviteur d'un vampire noble et haut placé. Pas une seule seconde je n'avais pensé lui manquer de respect au contraire. « Regarde mes esclaves dans cette maison. Tu es le seul à porter cette marque, tu es le seul que je protège de mon nom. » Je revins à ses lèvres et le serrais un peu plus contre moi. Contre mon corps froid et dur comme la pierre, alors que lui semblait bouillant comme les flammes de l'enfer. « Tu es vraiment un idiot... Je te traite bien car je t’apprécie comme un ami et non comme un esclave. Devenir un vampire... Tu es trop plein de rage pour en devenir un pour l'instant. » Le jeux devenait plus sensuel, plus intime. Si bien que je pris l'initiative à contre cœur de me lever pour allé déposer mon verre vite dans l'évier de la cuisine. Il valait mieux que je m'éloigne de lui pour l'instant, son humanité était une tentation pure pour moi. Et je crevais d'envie d'y goutter malheureusement.

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MessageSujet: Re: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptySam 3 Nov - 18:44

J'suis quoi Moi ? Un simple esclave ?!
John & Gabriel

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Gabriel avait ruminé tant de chose durant cette semaine, cette longue semaine où il avait été seul, sans son maître pour lui demander quoique ce soit, sans personne avec qui se disputer et contre qui sortir tout ce qu’il avait en lui. Dès qu’il l’avait aperçu dans la cuisine, cela avait réveillé un peu plus sa colère enfouie et conservée. Mais sans le savoir il avait aussi été comme soulagé et presque heureux de le revoir. Mais il ne l’avait même pas ressentit ainsi, il était si peu doué pour les sentiments surtout quand il s’agissait des siens, de plus il ne prenait jamais le temps de se poser des questions. Il n’avait pu qu’exploser contre John qui en plus agissait de façon taquine et lui faisait comprendre que ce soir il était trop fatigué pour lui accorder le moindre temps. Un peu plus, sans que John le sache il ne faisait qu’arroser la graine de colère qui germinait en lui et surement sans le comprendre également ... Gabriel ne faisait qu’ajouter de l’engrais à tout cela car pas un seul instant il prenait de temps de réfléchir, de comprendre pourquoi il était si furieux. Au contraire il ne faisait que répondre à sa colère en la répandant à travers des mots, il la retournait contre son maître comme à chaque fois. Son attitude ne fit que provoquer John qui explosait et laissait sortir sa colère que ce soit physiquement ou en paroles, blessant toujours un peu son esclave, l’énervant aussi. Puis il le laissait, lui tournant simplement le dos, il le laissait derrière lui après lui avoir exposé sa façon de penser et de voir les choses. Mais tout était bien différent du point de vue de Gabriel qui ne comptait pas en rester là, il le rejoignait dans le salon, restant derrière lui exprimant avec des mots ce qu’il ressentait, lui présentant son point de vue, sans lui laisser un seul moment le temps de lui répondre, venant même se placer face à lui, explosant presque, franc et direct il venait même lui monter dessus, rendant la situation, leur position toutes autres. Il était pour un instant le dominant, affichant la marque que John lui avait apposé, lui présentant ce tatouage comme une marque de possession alors que pour John elle était toute autre, mais ça Gabriel ne l’avait jamais compris et vu ainsi.

Puis se laissant toujours aller, il laissait échapper quelque chose, il exprimait un ressentit qu’il n’avait jamais prit le temps d’analyser : le départ précipité de John … Finalement il l'avait vécu comme un nouvel abandon. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il avouait et ressentait mais John lui fit remarquer. Sa main sur sa taille produisait en lui une sensation nouvelle et particulière tout comme quand il venait coller son torse au sien, ses lèvres contre les siennes, malgré la froideur de son corps, il faisait naître en Gabriel une douce chaleur qui petit à petit grandissait jusqu’à le réchauffer complètement, ses paroles résonnaient dans sa tête. C’était ça ? Il tenait à son maître ? Et il ne l’avait pas comprit, jamais il n’avait percuté mais en l’entendant de la bouche de son maître tout prenait une autre forme, tout devenait clair et en même temps très confus, la colère était toujours là et pourtant, pourtant … même s’il ne voulait pas l'admettre … John avait raison. Il avait ressentit cela comme un abandon. Le vampire disait ne jamais vouloir l’abandonner ce qui pressa un instant son cœur, pourquoi disait-il ça ? Et pourquoi ses paroles avaient cet effet sur lui, tout comme ses lèvres dans son cou, ses baisers ? Pourquoi il frémissait ? Pourquoi son cœur s’emballait ?


*Me protéger !*

Jamais il n’avait vu cela de cette manière. Etait-ce vrai ? Gab qui était toujours sûr de lui commençait à ne plus comprendre, à ne plus rien savoir, ne plus rien maîtriser et les baisers de son maître le rendaient presque fou, alors que ses lèvres revenaient vers les siennes, les effleurant il sentait le besoin d’en avoir plus, il voulait les goûter, il voulait que son maître l’embrasse. Le désir était si ardant qu’il le consumait presque, son étreinte puissante le rendait fou et incapable de réagir, il devenait presque une marionnette entre ses bras, à ce moment il aurait pu surement faire ce qu’il désirait de lui. Gaby, lui, avait également envie qu’il continue, qu’il aille plus loin.

*Un ami ! seulement ?*

Oui c’est ce qu’il pensait soudain, presque tristement, ce lien ne semblait pas lui suffire, alors que la situation était des plus sensuelle, l’esclave attendait plus de son maître. Pour la première fois il ne le détestait pas mais le désirait, tout prenait une autre tournure que Gabriel ne comprenait plus du tout. Incapable de bouger, de parler, il pensait juste et encore

*Embrasses moi !*

Mais au lieu de ça, il s’en allait, le repoussait, le fuyait peut-être même. Laissant un Gabriel perdu et de nouveau blessé et en colère. Il n’avait pas le droit de jouer avec lui comme un pantin. Ca n’avait plus de sens … rien n’avait plus de sens. Peu à peu son corps redevenait froid, son cœur se calmait mais son humeur était toujours torturée comme son cœur et son esprit. Putain !

Gabriel se levait d’un bond, il ne pouvait pas en rester là, il ne pouvait pas le laisser se tirer comme ça, il venait de réveiller en lui des sentiments qu’ils ne connaissaient presque pas et qu’il n’avaient jamais ressentit du moins pas pour lui et maintenant il se sentait comme vide, sa colère n’avait quasiment plus de raison d’être car il venait de comprendre qu’à ses yeux il n’était pas qu’un esclave... seulement ... maintenant il en voulait presque plus. Arrivant dans la cuisine, il le vit contre l’évier, sans bruit, il approchait de son maître et colla son corps contre le sien, son torse musclé et ferme venait se plaquer contre son dos et ... sans un mot, il posait ses lèvres dans le cou de son maître y déposant un baiser à son tour … puis … le mordait.
Un instant, il enfonçait ses dents dans sa peau froide, ayant presque l’envie insatiable de goûter son sang, de lui faire mal, de le punir. Ses lèvres venaient ensuite se déposer à son oreille, pour lui demander dans un murmure.

Tu es en train de jouer avec moi … Ou le jeu devient dangereux et mon cher maître me fui ? Ne me dis pas que je te fais peur ? !



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Dernière édition par Gabriel E. Driver le Dim 4 Nov - 1:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptySam 3 Nov - 23:43

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Gabriel & John
« J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?! »

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Je le fuyais oui, c'était le mieux pour lui comme pour moi. Mais qu'est ce qui m'arrivait bon sang ? J'avais toujours été attiré par les hommes c'était un fait, mais est-ce l'absence d'Alice qui me faisait ça ? Non impossible. J'allais la voir le lendemain. Et pourtant je ne ressentais aucun désir pour les autres femmes, en revanche Gabriel ne me laissait pas indifférent c'était un fait. Et malgré tout il était dangereux, horriblement tentant et le danger à l'état brut. C'est pour cela que j'avais préféré prendre la fuite. Je ne voulais pas risquer de faire une bêtise que j'allais regretter après et... Le pire c'est que Gabriel pouvait penser que je profitais de lui et de sa détresse. De ce fait, me réfugier dans la cuisine avait été le mieux. Pas que je ne voulais pas rester dans cette position avec Gabriel mais... Cela aurait été malsain. Les deux bras appuyés sur l'évier je priais pour qu'il laisse tomber et qu'il parte dans sa chambre dormir. C'est cela que j'aurais du faire si j'avais été quelqu'un de logique et pourtant... Je ne pouvais pas bouger. C'est à cet instant que j'entendis les pas de Gabriel dans la cuisine qui s'avançait lentement. Prudemment. Comme si chaque pas lui coûtait plus qu'il ne pouvait l'admettre. J'écoutais le bruit de sa respiration se rapprocher alors qu'il se collait à moi, dans un geste infiniment sensuel. Son torse ainsi colle à mon dos, me donnait un avant goût de ce que pouvait être la tentation. Comme si je ne la connaissais pas. J'aime Alice pourtant, cela ne faisait aucun doute.

Si il le fallait, je pouvais donner ma vie pour elle. La marque représentant mon amour pour elle que je portais sur le torse était une preuve. Mais je ne désirais pas les autres femmes ce n'était pas mettre mon amour envers Alice en doute alors... Seulement Gabriel m'attirait c'était un fait. Lui qui portait le prénom d'un archange avait plutôt l'air d'un démon. Un magnifique démon certes, mais un être de l'enfer tout de même. C'est comme cela que je le voyais alors que le sentir contre moi me déclenchait un frisson tout sauf banal. Je fermais les yeux alors que ses lèvres se posèrent dans mon cou, me rendant presque fou. Je sombrais lentement dans la folie... J'en voulais plus, toujours plus. Pour notre plus grande perte... Un grognement de plaisir m'échappa alors que ses dents s’enfonçaient dans mon cou. Me mordant pour mieux me marquer alors que je n'allais garder aucune trace. Il pouvait me mordre autant qu'il voulait, je ne sentais rien. Juste la chaleur délicieuse de ses lèvres sur ma peau glacé. Et sa langue gouttant ma peau, me rendant plus fou encore que je ne l'étais déjà. Il allait me tuer mais... Finalement qui jouait avec l'autre à cet instant ? « Tu es en train de jouer avec moi … Ou le jeu devient dangereux et mon cher maître me fuit ? Ne me dis pas que je te fais peur ? ! » J'avais cette désagréable impression qu'il se moquait à cet instant. J'espérais que non en tout cas...

Lentement je me retournais pour lui faire face. Mes mains se posèrent sur ses hanches alors que je l'approchais de moi. « Je ne joue pas avec toi. Mais en effet cela devient trop dangereux... » Ma main droite passe entre nos deux corps, frôlant son ventre pour venir chercher mon paquet se trouvant dans la poche de mon jean. L'objet enfin trouvé je l'ouvris d'une main et en sortie une cigarette. J'en avais affreusement besoin à cet instant. Je la portais à ma bouche et repartis à la recherche de mon briquet. Sauf qu'a cet instant ma main se posa sur son ventre à l'endroit où se trouver ses abdominaux, pour ne plus quitter cette peau chaude. Je sentais à travers le tissu de son vêtement ses muscles se dessiner, je n'osais bouger alors que mes doigts jouaient sur ses muscles. Combien de minutes passèrent ? Je ne saurais le dire... Sans doute un bon moment. Enfin notre bulle se brisa alors que je portais le briquet à ma cigarette pour l'allumer et tirer une bouffée de fumée. « Et... Crois-tu que le prédateur que je suis peut avoir peur de toi ? » C'était une vraie constations. Il ne me faisait pas peur non, je ne voulais pas tromper Alice c'était différent. Malgré tout je l'aimais plus que ma vie, et l'idée de passer une nuit avec un ou une autre qu'elle m'était impossible. Presque inimaginable. Ce n'était pas de lui que j'avais peur, mais de moi... Oui c'était moi que je fuyais.

Nul doute qu'il allait se sentir blessé mais ce n'était pas contre lui. Et puis j'étais fatigué de lui faire du mal et de le blesser. Ce n'était pas ce que je voulais au fond... Je le fis reculer pour instaurer une certain limite entre nous. « Soyons raisonnable Gabriel... Pour une fois au moins... » Je ne pouvais pas tromper Alice même si Gabriel m'attirait. Certes il était beau garçon et sa musculature était un pur appel à la débauche mais je ne pouvais pas... Je l'aimais. Et je fonctionnais trop avec les sentiments à ce moment. Comment l'embrasser le lendemain si je venais de passer la nuit avec lui ? Non... Impossible. Je tirais une autre bouffée de ma cigarette en silence. Je me sentais idiot et surtout je craignais de le blesser encore une fois. Mais si alors il ne pouvait pas comprendre que je ne pouvais aller plus loin... Alors je ne pouvais rien faire de plus.

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MessageSujet: Re: J'suis quoi moi ? Un simple esclave ?!- Pv John   J'suis quoi moi ?  Un simple esclave ?!- Pv John EmptyDim 4 Nov - 1:21

J'suis quoi Moi ? Un simple esclave ?!
John & Gabriel

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Gabriel n’avait pas compris ce qui se passait, un moment il était furieux, envahit par une haine profonde, il fallait qu’il déballe tout ce qu’il pensait et ressentait même si face à John il n’était pas en mesure d’agir ainsi, il s’en fichait pas mal, il se donnait le droit de le faire, peu importe les conséquences, il était pas du genre à se la fermer. Il parlait et agissait sous le coup de la colère, montant sur son maître mais alors qu’il s’ouvrait, tout prenait une autre tournure, son maître devenait plus proche, plus tactile, plus chaleureux, le touchant, le frôlant, déposant ses lèvres glacées sur sa peau, ce contact le faisait frémir et provoquait dans son corps une chaleur intense, son cœur se mettait à battre plus vite et les mots qu’il lui disaient lui faisait prendre conscience que … que John ne se moquait pas de lui, qu’il le considérait presque comme un égal, qu’il lui accordait de l’importance, mais plus que ça encore …. Il comprenait que lui aussi ne ressentait pas que de la haine pour son maître, il s’était sans s’en rendre compte attaché à lui, sa présence lui avait manqué, le fait qu’il ne l’ait pas prévenu et qu’il soit partit ainsi l’avait blessé et quelque peu apeuré vivant tout ça comme un abandon, mais qu’il gardait précieusement au fond de lui, si profond que même pour lui ce n’était pas visible, compréhensible.

Et alors qu’il découvrait tout cela, très surpris et dubitatif, il ressentait aussi autre chose s’éveiller en lui, le désir … le désir que John dépose ses lèvres sur les siennes, qu’il l’embrasse, alors que celles-ci ne faisaient que vaguement l’effleurer mais il n’en fit rien, il se levait d’un bond, le laissant seul sur le canapé. Et à nouveau il était envahi par de la colère, il ne pouvait décemment pas allumer la mèche, éveiller en lui des sensations et ne pas aller jusqu’au bout, le laisser ainsi complètement perdu et désireux de plus, lui qui finalement s’était ouvert à son maître, lui qui avait partagé ce qu’il ressentait depuis des mois, lui qui venait de comprendre certaine chose, à nouveau il se retrouvait seul, perdu, dépendant de cet homme, qui faisait de lui ce qu’il voulait finalement, ce qui animait à nouveau Gabriel d’une force incontrôlable, il se levait d’un bond et encore une fois il le suivait, de retour dans la cuisine. Mais arrivant à l’entrée de la cuisine son pas se fit plus réservé, calme, lui qui était de nature à foncé droit devant, dans le tas sans se poser de question, voilà que là il semblait hésiter, réfléchir, mais ça ne l’arrêtait pas pourtant, non pas après pas, il avançait vers John, plaquant son torse contre son dos, son nez effleurant les cheveux de son maître, il déposait un baiser dans son cou, comme il avait pu lui faire précédemment, et plantait ses dents dans sa chair froide, comme si il voulait à son tour le marquer, comme lui l’avait fait avec le tatouage, mais c’était bien sûr impossible. Ses lèvres, son souffle chaud jouant sur la peau de son partenaire, il venait lui susurrer quelques mots à l’oreille.

Sans un mot il se retournait, Gaby s’éloignait pour le laisser faire et de nouveau il posait ses mains sur les hanches du jeune homme, de nouveau cette sensation si rare et presque inconnue, ce mélange de froid et de chaud en même temps qui l’électrisait presque complètement, il retrouvait son regard et enfin sa voix. Il répondait qu’il ne jouait pas mais qu’effectivement ça devenait dangereux, il savait que la suite n’allait surement pas lui plaire, il écarquillait les yeux, car il ne comprenait pas vraiment. Sauf qu'il allait surement le repousser et … Pourtant, pourtant il le touchait encore, il le tenait par la taille et le ramenait vers lui, contre son corps, alors … alors que sa main passait entre eux, le frôlait, provoquant en Gabriel d’autres sensations, sa main se posait même sur son ventre plat et dessiné, un instant, ce court instant Gab fermait les yeux et se mordillait la lèvre inférieur, cette pulsion revenait à nouveau le tirailler, mais ce ne fut qu’un brève instant car la voix de John réapparaissait en même temps que le bruit d’un briquet qu’on allume, de suite son regard se replongeait dans le sien, alors qu’il semblait le provoquer, disant qu’il était un prédateur et qu’il n’avait surement pas peur de lui, est-ce qu’il voulait lui faire comprendre quelque chose en parlant de prédateur ? Etait-il en train de s’amuser avec lui comme avec un jouet ? Les yeux de Gabriel s’écarquillèrent un peu plus. Il n’était pas certain de bien comprendre mais pourtant … maintenant il le repoussait, à nouveau, encore une fois, il l’éloignait de lui après l’avoir attiré à lui. Ce n’était donc que ça … un jeu … Le sang du jeune homme se glaça dans ses veines, il serra les points, il n’écoutait plus vraiment John, car il avait compris le message, ses yeux redevenaient noirs et froids.


Tu es le maître et je suis l’esclave tu fixes ce qui est possible ou non, les limites et … Moi j’obéis … comme une brave bête. Tu donnes … tu reprends et moi je fais avec … si ce n’est pas être esclave … alors je ne sais pas ce que c’est … mais ça n’a rien à voir avec l’amitié … Mon maître.

De nouveau il était en colère mais plus encore il était vexé et blessé. John avait joué avec lui, il lui avait fait comprendre des choses, découvrir et ressentir d’autres choses et d’un seul coup il lui reprenait tout, réinstaurant les distances. Sans un mot de plus il faisait demi-tour et quittait la pièce pour rejoindre sa chambre, sur les nerfs, mais cette fois c'était lui qui avait mis un terme à la conversation et qui était partit.



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