Un jour comme une autre, je revenais d'un petit tour sur la plage, j'aimais la plage, ce lieu plein de sérénité, mais la nuit n'allait pas tarder à tomber et mon Maitre n'allait donc pas tarder à se réveiller, il fallait donc que je sois de retour au château au cas où il est besoin de moi... Oui dit comme ça ça fait très petite fille bien docile. En ce qui concernait Lorcan, c'était vrai, je me pliais à ses moindre désirs sans broncher la plupart du tant, même si je lui répondais avec une insolence qui me caractérisait. J'étais donc de retour dans l'endroit le plus déprimant du monde … L'aile Est, le quartier des esclaves, on était tous entassés la dedans, c'était à en devenir encore plus asociales, impossible d'avoir une chambre où l'on pouvait dormir seul. Ceci dit, là dessus j'avais eu de la chance, j'étais tombée sur Anastasia en partenaire de chambre. J'entrai dans la chambre, « Anastasia t'es là ?»
, je zyeutais toute la pièce, autant dire que le tour était vite fait et fis une moue boudeuse en voyant que ma partenaire de chambrée n'était pas là. Elle était certainement la personne que j'appréciais le plus sur cette île... bon y'avait ma fameuse jumelle aussi mais je ne savais toujours pas quoi penser de cette étrange nouvelle... Je sentis une présence derrière moi je me retournais et c'est ainsi que je découvris un type dans l'encadrement de la porte, je fronçais les sourcils. Je ne le connaissais pas alors qu'est ce qu'il foutait là ? « T'es qui toi ?», en tout cas il avait une lueur que je n'aimais pas dans le regard... « Bryce...», « Okay … mais je m'en fous en fait.», dis je en levant les yeux au plafond, « Toi t'es Shanelle c'est ça ?», cette phrase me fit froncer les sourcils, « Comment tu sais ça ?», mine de rien, je n'aimais pas le tournant que prenait cette conversation, « Tu sais ce qu'on raconte sur toi ?», demanda t-il en faisant un pas dans la pièce me servant de chambre et prenant soin de refermer la porte derrière lui, « On raconte des trucs sur moi ? C'est quoi ça 'La gazette des potins de l'aile Est' ?», je gardais un calme apparent mais à l'intérieur je commençais à sérieusement m'inquiéter, ce type ne me disait rien de bon ... « Et bien … il y a quelques jours tu as officiellement décroché le record de longévité pour une esclave de Lorcan Bridgestone.», j'haussai les épaules, « Alors quoi je vais avoir droit à une médaille ?», cette phrase fit sourire mon interlocuteur mais c'était un sourire malsain, il fit un nouveau pas vers moi et je ne pus m'empécher de reculer un peu, « Alors maintenant tout le monde se demande ce que tu peux bien lui faire pour qu'il te garde aussi 'longtemps'», il me détailla de haut en bas, « A te regarder … c'est assez évident.», ma mâchoire se crispa, le ton qu'il employait, le regard lubrique qu'il avait, c'était très mauvais signe … je voyais très bien où il voulait en venir, « Sors d'ici … ». Il se transformait en prédateur sous mes yeux, j'avais déjà vu cette attitude il y a avait maintenant longtemps mais ça me terrifiait. Il fallait que je fasse quelque chose, risquer le tout pour le tout... Je jetai un rapide coup d'œil à la porte puis je me précipitai dessus. Mais il avait bien vu ce que je voulais faire, il me rattrappa au passage et me donna un violent coup de poing au niveau du bas de mon visage, je sentis ma lèvre se fendre et mon sang commencer à couler. J'étais sonné par ce coup mais ça ne devait pas lui suffir.... J'en reçu un deuxième et cette fois ma terreur était profonde... Non... je ne pouvais pas vivre ça une deuxième fois. Bryce me poussa brutalement sur le matelas, je tentais de me défendre bec et ongle mais il était bien plus fort que moi, il réussit à attraper mes poignets et à les plaquer au dessus de ma tête pour être sur que je ne pouvais plus bouger. Mes jambes continuaient de s'agiter dans tous les sens dans l'espoir de lui donner un coup qui le ferait reculer... mais il était déjà à califourchon sur moi. Là, tout de suite, j'avais envie de mourir, je savais ce qui m'attendait, je l'avais déjà vécu , le traumatisme de ma vie se répétait une nouvelle fois. Pourquoi ? Etais je donc si mauvaise pour mériter un sort pareil ? Les coups pleuvaient toujours sur moi, comme si cet abruti pensait que ça allait me faire arrêter de me défendre … Puis il changea de tactique, je sentis sa main dégueulasse se glisser sous mon haut. « ME TOUCHE PAS !». La machoire de mon agresseur se crispa, « Fais pas ta sainte nitouche, tu te fais sauter par de la viande froide et tu va faire la difficile avec moi ? », « Tu vas le regretter !», cette phrase le fit rire … en même temps vu dans la position dans laquelle j'étais, il était difficile de prendre mes menaces au sérieux. Mon cœur battait à tout rompre, j'avais l'impression qu'il allait exploser et j'étais sur le point de me sentir vraiment mal. Je devais faire quelque chose … n'importe quoi... Je rassemblai les forces que j'avais pour pousser le plus puissant et le plus long des hurlements que je pouvais. Lorsque j'eus finis, j'étais essoufflée et Bryce se marrait... « Tu crois vraiment que quelqu'un va venir t'aider ? Ici c'est chacun pour sa pomme chérie... et là tu t'apprêtes à passer une looooongue nuit.». Sa main glissa jusqu'à mon short, je fermai les yeux luttant pour ne pas me mettre à pleurer comme un bébé, en l'espace de quelques minutes j'étais redevenue cette petite fille de 13 ans sur le point de perdre son innocence, cette peur vissée au fond du bide, me remplissant la tête, qui me paralysait, je l'avais enfouie bien au fond, pensant ne plus jamais la retrouver, pensant que la barricade que je m'étais crée au fil des années était assez puissante pour me protéger tout le reste de ma vie … maisn on je ne pleurerai pas, non je n'allais pas lui faire ce plaisir même si j'étais vaincue... Personne ne viendrait pour moi, personne n'était jamais venu pour me sauver...
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Sujet: Re: Yes, there are things that I’m still so afraid of ~ Lorcan Jeu 13 Sep - 21:10
S’attacher, ressentir des choses, aimer, adorer, avoir peur, détester, ne pas arrêter de penser à, se sentir mal, oppressé … tout ça sont des sentiments, des choses que les humains ressentent sans cesse, mais ça n’existe pas chez les vampires. Du moins c’est ce que je pensais. Vivre pendant mille trois cents ans en n’éprouvant aucuns sentiments, en étant vide, ça aide. Mais il n’avait fallu que d’une magnifique humaine aux cheveux d’ebéne pour venir gâcher tout le boulot. J’avais bossé dur pour réussir à voiler mon humanité. Il m’avait fallu des heures de souffrances pour enfin ne plus rien éprouver. Et boum, elle débarquait dans ma vie telle une tornade ruinant tout sur son passage. Ca faisait à présent deux semaines qu’elle vivait à mes côtés pratiquement 24h/24 et je n’arrivais à me passer d’elle, c’était comme un second souffle, une nouvelle vie. J’avais envie qu’elle m’inonde de sa vitalité. Oui, je vivais réellement par procuration. Quand elle était là je n’avais plus envie de m’amuser à torturer – quoi que si – mais j’étais bien trop souvent captivé par sa personne, si fascinante, si intéressante … Tout sa pour dire qu’en cette magnifique journée ensoleillée, je lui avais laissé sa journée, et quel n’avait pas été mon grand regret d’ailleurs. Mais je savais que lorsqu’elle rentrerait j’aurai le loisir de sentir sa peau encore chauffée par le soleil, je pourrai gouter au goût salé d’une eau presque bouillante, sa peau brulante me rechauffera l’âme et je serais « aux anges » - comme on dit.
Mais que faisait-elle de moi ? Shanelle me rendait faible, oui, j’étais devenu comme tous ces hommes « romantiques », elle obsédait mes pensées, telle qu’une autre, mais tout était différent. Shanelle possédait cette flamme que j’avais envie de posséder à mon tour. Ainsi, lorsqu’elle partit sur le coup des quatorze heures à la plage, je fus bizarrement seul … La solitude était pourtant mon mode de vie – étant donné que personne ne m’approchait – et tant mieux. Mais là, j’avais l’impression qu’une partie de moi venait de me quitter, ça devait être à cause du fait qu’elle n’était jamais très loin de moi, je la sentais toujours dans les parages, rodant.
Je dû m’assoupir, comme tous ces vieux vampires, car je fus réveillé par un bruit sourd. Une porte qui claque, des cris lointains et une boule bizarre dans la gorge. Ca me faisait une drôle d’impression, je n’avais jamais eu ce genre de symptômes, sauf peut-être une fois … Le souvenir rouvrit la plaie béante et j’eu mal. Non. Je n’allais pas le permettre une nouvelle fois. Mes pieds avancèrent d’eux-mêmes, sans que je ne puisse rien faire. Plus je traversais les couloirs sombres et étroits et plus je me rapprochais de ces cris, ces paroles sourdes que je n’arrivais pas à déchiffrer. Puis je m’y retrouvai, dans l’aile est, l’aile des esclaves. Shanelle, j’étais certain. Son odeur alléchante planait encore dans le couloir. Puis ce fut le coup de matraque, de couteau, de hache, bref ce que vous voulez, ce fut la goutte de trop, ce qui me fit crisper la mâchoire et allonger les canines. Son cri me transperça, et je me mis à courir, comme si ma vie en dépendait, et c’était en quelques sortes le cas. Malheureusement j’entendis la phrase de trop : « Tu crois vraiment que quelqu'un va venir t'aider ? Ici c'est chacun pour sa pomme chérie... et là tu t'apprêtes à passer une looooongue nuit.» les paroles de cet enfoiré me mirent dans une rage folle. A peine étais-je devant la porte que je la défonçais à l’aide d’un seul petit coup de pied. La porte en bois massif explosa littéralement, envoyant valdinguer des bouts de bois dans toute la pièce. Visiblement j’arrivais juste à temps. L’esclave était à califourchon sur Shanelle, la bloquant, rendant cette femme, au caractère bien plus trempé que n’importe quel vampire, impuissante. Mon sang ne fit qu’un tour. La main qu’il était entrain de glisser sur sa cuisse, sous son short, fut en quelques secondes à part. Oui, elle fut projetait loin de son avant-bras. Vous savez, si on m’accusait des pires horreurs ce n’était pas pour rien. Et quand je me mettais à voir rouge, ce n’était pas bon signe. Et pour tout vous dire, je ne me rappelais jamais vraiment ce qu’il s’était passé. Je pris l’homme choqué par la gorge pour l’emmener loin de MON esclave. Je le plaquais contre un mur avant de le glisser contre ce dernier. L’homme devint quelque peu blanc, je sentis même l’odeur de vomis lui monter dans la gorge, puis il devint un peu bleuet, je devais trop serrer certainement. Mes crocs me firent mal tellement la rage qui m’habitait était intense : « Qu’étais-tu entrain de faire exactement ? » ma voix grave ne traduisait rien de bon, mais je tentais de garder mon calme, l’un de mes petits jeux barbare … « Ho oui bien sur, pardon j’ai pas fait bien attention. Tu allais donc faire passer à mon esclave une longue nuit … » Je le reposais délicatement au sol avant de lui tapoter l’épaule. Il me regarda d’abord dans les yeux, puis fixa rapidement son poignet sans mains, dégoulinant de sang, puis reporta son regard sur ma personne avant de se mettre à trembler. Je savais qu’il allait se mettre à hurler, alors d’un envoutement rapide je lui fis oublier son petit problème. « Nous en étions donc au moment tu allais te jeter, toute bite dehors, sur mon esclave, pour la faire souffrir et lui défoncer tout ce qu’elle a de défoncable… » me décalant légèrement sur le côté, je tendis la main en direction de Shanelle, comme pour ouvrir la route à ce pauvre mec qui n’avait aucune idée de ce qui allait lui arriver. Et comme un pauvre connard, il se mit à avancer. Je sentis tout de suite le regard apeuré de Shane sur moi. Je n’avais pas encore osé la regarder, de peur de réagir bizarrement. Il fallait avant toute chose que je fasse souffrir ce dégueulasse.
Quelques secondes plus tard, le « machin » gisait à terre, dans une marre de sang, ses yeux sortant de ses orbites, le coup lacéré et les entrailles à la vue de tous. J’allais le laisser là autant qu’il fallait, histoire que tout le monde comprenne bien que Shanelle était une femme INTOUCHABLE. Et celui qui avait dans l’optique de s’attaquer à elle, allait d’abord devoir me réduire en bouillie. Dur.
Après avoir contemplé mon chef d’œuvre pendant cinq minutes, je me jetais aux pieds de Shanelle, tremblante. Elle ne pleurait pas, mais ayant rapidement gouté à son sang, je savais, quelque part au fond de moi, qu’elle souffrait. Ma main – que j’avais soigneusement essuyée – alla se poser sur sa joue, remettant une mèche rebelle derrière son oreille : « J’aurai dû arriver plus tôt … » Je secouais doucement la tête, continuant de la fixer d’un air grave. J’avais eu peur. Peur … « Non ! Tu aurais dû venir me voir avant toutes choses … » J’avais presque hurler, me lacérant les lèvres de mes canines, au passage. « Que s’est-il passé ?! » En réalité, au lieu de lui poser cette foutue question à la con, j’aurai voulu la prendre dans mes bras et lui dire que ça n’arriverait plus jamais. Que je serais là pour elle, et que jamais je ne cesserai de la protéger. Mais ce foutu cœur de pierre m’en empêchait, et de toute façon Shanelle n’était pas du genre à vouloir ça …
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Sujet: Re: Yes, there are things that I’m still so afraid of ~ Lorcan Mar 18 Sep - 21:45
La peur, la vraie … celle que vous pouvez ressentir au plus profond de vos entrailles, qui vous donne la nausée, qui vous paralyse, qui vous fait sentir totalement incapable de quoi que ce soit. C'était ce que je ressentais tandis que ce malade toujours à califourchon sur moi s'acharnait à parcourir ma peau de sa vicieuse main avide de prendre possession de mon corps de force. J'étais à deux doigts de me dire qu'il fallait peut être que j'abandonne, que je reste là à attendre que ça se passe. J'avais déjà traverser ça une fois, peut être que je pourrais le faire une deuxième fois... non c'était définitivement impossible, j'avais juste envie de mourir à cet instant précis, plutôt mourir que de revivre ça, c'était bien plus humain... J'entendis à peine le bruit de la porte lorsqu'elle fut défoncée, je sus que quelque chose clochait lorsque je sentis un liquide chaud couler sur ma cuisse. Je fronçais la tête et baissa les yeux pour voir ce que c'était. C'est là que je vis que mon agresseur avait une main en moins et que c'était son sang qui coulait sur ma jambe. C'était quoi ce délire ? J'étais en pleine hallucination ou quoi ? L'ordure vu écarté de moi pour atterrir contre le mur en face, c'est là que je compris … Mon sauveur venait d'apparaitre dans mon champ de vision. Lorcan … j'en restais bouche bée, il était venu là pour me sauver ? J'avais peine à y croire. Et en même temps je sentais un énorme soulagement m'envahir. Mais ce fut de courte durée ... « Ho oui bien sur, pardon j’ai pas fait bien attention. Tu allais donc faire passer à mon esclave une longue nuit … Nous en étions donc au moment tu allais te jeter, toute bite dehors, sur mon esclave, pour la faire souffrir et lui défoncer tout ce qu’elle a de défoncable… », je le regardais s'écarter de mon agresseur pour lui laisser la place. Qu'est ce que c'était ? Un jeu sadique de Lorcan ? Il allait regarder cet enfoiré me sauter de force ? Je me levais du lit, mais mes jambes tremblantes ne me laissèrent pas debout très longtemps … Je dus m'adosser au mur et me laisser glisser le long de celui ci. Arrivée au sol, je ramenai mes genoux au niveau de ma poitrine pour y enfouir ma tête. J'étais restée bloquer sur le fait que Lorcan lui donnait l'autorisation pour faire ce qu'il voulait de moi. Je ne l'entendis même pas réduire l'autre abruti en miette. Je relevais légèrement la tête, le sang de mon agresseur était toujours sur ma cuisse, je commençai à le frotter frénétiquement, le plus fort possible pour le faire disparaitre de ma vue, «C'est sale ... c'est sale ... »
, je devais avoir l'air d'une véritable dingue, j'étais obnubilée par le sang sur ma cuisse, j'avais l'impression qu'il me salissait, alors je le frottais quitte à me faire mal...
Alors lorsque la main de Lorcan toucha ma joue j'eus un sursaut avec un léger mouvement de recul, j'étais tellement en dehors de la réalité, perdue dans mes pensées que je n'avais pas vu que c'était Lorcan qui s'était approché de moi ainsi. Je relevai la tête et je vis Lorcan, je ne savais plus où j'en étais. Il m'avait vraiment sauvée alors ? Je n'entendis pas ce qu'il me disait, je devenais folle car un mouvement attira mon attention dans le coin droit du fond de la pièce et mes yeux s'écarquillèrent. Je le voyais, aussi vrai que je voyais Lorcan. Ma mâchoire se crispa, mon regard devait être effrayé, il était là, son air pervers sur le visage, son éternel sourire satisfait quand il me voyait effrayée … je voyais mon père, l'homme qui m'avait fait tant de mal, l'homme qui avait tout déclenché, l'homme qui était la cause de ce que j'étais devenue... Je secouai la tête, « Non … t'es pas là … je le sais … je suis pas dingue … DEGAGE DE MA VUE ! » . Ma respiration se faisait de plus en plus rapide, j'étais au bord de la crise de panique, je sentais mon cœur sur le point d'exploser, la douleur était intense, la souffrance psychologique était intense. Je fermai les yeux le plus fort possible, je restai quelques secondes comme ça avant de les rouvrir, il avait disparu, il y avait juste Lorcan, le cadavre et moi. Je sentis les larmes me monter aux yeux … pas pleurer, faut pas pleurer... « Que s’est-il passé ?! », j'étais tellement dans un état second que j'ouvris la bouche pour répondre mais aucun son n'en sorti. Je le regardais, cet homme représentait tellement de choses à mes yeux et c'était encore plus vrai ce soir, il ne le savait pas, il n'en avait pas la moindre idée. Je posais ma main sur celle de Lorcan qui était sur ma joue, prise d'une espèce de pulsion, je passai mes bras autour du cou de Lorcan afin de me blottir le plus fort possible contre lui... Ah si … peut être que j'étais folle finalement. Mais j'étais redevenue cette gamine de 13 ans qui avait besoin d'être rassurée, je devais ressembler à une petite chose fragile et je détestais ça. Je m'accrochais à mon Maitre comme si ma vie en dépendait et ça faisait un bien fou. Le contact du corps de Lorcan serré contre le mien réussit à me calmer petit à petit. Mon rythme cardiaque diminuait, ma respiration revenait à la normale, l'adrénaline causé par la peur quittait mon cerveau et de ce fait, la douleur due aux blessures de mon visages se réveillait.
Je finis par me détacher de Lorcan, pour reprendre ma position initiale contre le mur, comme si de rien était, comme si cet élan de tendresse n'était pas arrivé, c'était quelque chose que je ne pouvais pas assumé... je n'arrivais pas à le regarder en face, je passais ma langue sur ma lèvre inférieure fendue par le choc d'un des coups que j'avais reçu avant de répondre à la questions qu'il m'avait posé quelques minutes plus tôt, « Je sais pas … il … il a débarqué en disant qu'il y avait des gens qui parlaient de moi parce que j'étais l'esclave qui durait le plus longtemps avec toi et il est parti dans des idées bizarres en se demandant ce que je pouvais bien te faire pour durer aussi longtemps … c'était un malade...» . Je relevai enfin les yeux vers Lorcan, «C'est pas ma faute !» , j'esquissai un sourire triste, «Décidément … t'es toujours dans le coin quand il faut me sauver la mise... » , oui cette phrase voulait dire ' merci', j'avais tellement de gratitude à lui exprimer … et à la fois tellement de fierté mal placée. Ceci dit, ma fierté n'entrait pas en ligne de compte pour ce coup là, je me sentais comme une moins que rien pour attirer des malades pareils tout au long de ma vie.
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Sujet: Re: Yes, there are things that I’m still so afraid of ~ Lorcan Mer 17 Oct - 15:32
Je ne sais absolument pas ce qui se passa dans la tête de mon esclave, mais alors que je lui caressais instinctivement la joue, inquiet, elle se jeta sur moi, crochetant mon cou, m’obligeant à me rapprocher d’elle. Je ne su comment réagir à cette « agression » sentimentale. Car je savais que ce n’était pas pour rien que Shanelle venait de me sauter dessus, elle était brisée en des millions de petits morceaux, et ce qui venait de lui arriver l’avait fait replonger dans une infinie tristesse. Je ne sus que faire tout de suite, alors je restais les bras en l’air, ouverts, n’osant pas les reposer contre son dos. Mais je sentais son cœur battre fort contre mon torse. Et j’eu l’impression d’être vivant une nouvelle fois. Ca m’avait fait le même effet lorsque le cœur d’Alaïs avait battu contre ma peau pour la première fois. Cette impression de mortalité qui nous envahie soudain. Je refermais mes bras sur elle, l’enveloppant dans une sorte de cocon protecteur, me servant de mon propre corps pour faire barrière à toutes ces choses qui la blessaient, qui la meurtrissaient et la renfermaient sur elle-même. Me pinçant les lèvres, je vins poser mon front sur le sommet de son crâne, humant son fumet, m’imprégnant d’elle. Pourquoi cette fille, cette humaine pourtant banale me rendait si fougueux, si incontrôlable ? Ca me dépassait complètement.
« Je sais pas … il … il a débarqué en disant qu'il y avait des gens qui parlaient de moi parce que j'étais l'esclave qui durait le plus longtemps avec toi et il est parti dans des idées bizarres en se demandant ce que je pouvais bien te faire pour durer aussi longtemps … c'était un malade...» . «C'est pas ma faute !» , ,«Décidément … t'es toujours dans le coin quand il faut me sauver la mise... » Me dit-elle après s’être détaché de moi, à mon grand regret. Mais je ne fis rien paraître et restais de marbre. De toute façon il m’aurait été difficile de montrer quoi que ce soit. Nous étions aussi têtu l’un que l’autre et cela ne m’aurait guère plu d’être le seul à me confier. Je grognais lorsqu’elle me raconta ce qui s’était passé, j’allais devoir redoubler de vigilance car visiblement on avait parlé sur Shanelle, et les hommes esclaves du palais avaient le sang qui bouillait. J’allais devoir mettre les choses au clair avec eux, de toute façon on entendrait parler de la mort de leur leader visiblement. D’ailleurs en y pensant … Je me levais, ramassais le corps inerte, et usais de ma vitesse pour emporter ce bout de viande dans la salle commune des esclaves où il n’y avait encore personne, heureusement pour eux d’ailleurs, j’en aurais bien massacré quelques autres. Je me fichais des conséquences, de plus j’étais le gérant des esclaves. Personne n’avait rien à me dire étant donné que je faisais ce que bon me semblait. Je revins rapidement près de Shanelle, comme si de rien n’était. Et répondit à sa dernière phrase pour lui moins ironique d’ailleurs : « Non ! Je n’étais pas là justement. J’aurai très bien u ne pas me réveiller à ce moment là, tu aurais pu te faire … violer et voire même massacrer, et je n’aurai peut-être rien pu faire… » Les dents serrées, je me relevais d’un bond en grognant et donnais un coup de poing dans le mur, ce qui fit trembler la chambre. Faire les cents, j’avais appris à me maîtriser comme ça. Et dieu soit loué, sinon j’en aurai détruit des baraques. Je fis de nouveau face à Shanelle, toujours assise par terre contre le mur de pierre, le regard vide, souillée. J’avais des envies de meurtres. Je lui tendis la main et l’aidais à se relever. A quelques centimètres d’elle, je n’arrivais pratiquement plus à me contrôler, son parfum m’enivrait – bien que l’odeur du sale bâtard soit encore sur elle. Je portais mon index à ma bouche, mes canines sortirent d’elles mêmes, et je m’entaillais légèrement la peau, une perle de sang apparut et je présentais mon doigts à mon esclave, l’approchant de ses lèvres. « Ca effacera la douleur… je ne t’oblige pas. Mais … je crois que … » Mon regard fuit le visage de Shanelle, cherchant autre chose à regarder, mal à l’aise. Après un léger soupir, je lui dis de ma voix rauque mais basse : « Je n’aime pas te voir souffrir … » J’attendis quel lèche mon doigt – acte plutôt sensuel, du moins pour moi, et plutôt très existant, mais je n’étais pas dans l’optique « sexe à fond » mais plutôt dans l’idée de la soigner, pour qu’elle soit de nouveau sur pieds.
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Spoiler:
vraiment pas fière de moi sur ce coup :/ désolée ): J'espère qu'il t'inspirera quand même.
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Sujet: Re: Yes, there are things that I’m still so afraid of ~ Lorcan Mar 5 Mar - 21:49
Quelle folie m’avait soudainement saisie pour me jeter à son cou ainsi ? Quel était ce soudain besoin de réconfort tendre ? J’étais habituée à montrer quelle femme forte je pouvais être et là un mythe s’effondrait… Je fus rassurée de sentir les bras de Lorcan m’enserrer contre lui, l’espace de quelques secondes j’avais eu peur de me faire rejeter car tout le monde savait que Lorcan Bridgestone ne ressentait pas le moindre sentiment, qu’il était aussi froid que la pierre. Mais il ne me repoussait pas … qu’est-ce que je devais en conclure alors ? Notre étreinte pris fin dans un silence presque gêné et gênant. Une fois que j’eus débité tout mon discours sur le déroulement des événements Lorcan disparu avec le cadavre infect qui empestait la pièce. Mais il revint aussi vite qu’il était parti et ce fut un véritable soulagement. Mon maitre semblait en colère, « Non ! Je n’étais pas là justement. J’aurai très bien u ne pas me réveiller à ce moment-là, tu aurais pu te faire … violer et voire même massacrer, et je n’aurai peut-être rien pu faire… » , j’haussai les épaules, faussement désabusée, j’avais presque envie de répondre que de toute façon ça n’aurait pas été la première fois. Mais ce n’était pas quelque chose que j’étais prête à partager, ni avec Lorcan, ni avec personne d’autres d’ailleurs… « Et bien tu te serais trouver une autre esclave… on est tous des pions remplaçables dans cette aile … »
. Je ne savais pas pourquoi j’avais dit ça … je savais bien que Lorcan et moi n’en étions plus là, j’avais pleinement conscience que j’avais un certain statut pour lui. Mais lequel ? Qu’est ce qui me faisait tenir aussi longtemps auprès de lui ? C’était la donnée qu’il me manquait… et visiblement cela n’avait échappé à personne.
Lorcan me fit revenir à la réalité, « Ca effacera la douleur… je ne t’oblige pas. Mais … je crois que … Je n’aime pas te voir souffrir … », la révélation de mon Maitre me laissa sans voix, je le regardais fixement, comme si j’attendais une suite à sa dernière phrase, comme si j’attendais une explication qui ne viendrait jamais. Je regardais l’index que Lorcan me tendait, hésitante, je n’avais jamais bu une seule goutte de son sang et c’était une expérience qui était à la fois tentante et à la fois effrayante. Et si j’y prenais gout ? Je m’approchai de mon maitre. L’envie de sentir ma douleur disparaitre était plus forte que la raison, je voulais, effacer toutes les traces de ce qui venait de se passer. Sans rien dire, j’attrapai délicatement la main de Lorcan, ne pouvant détourner les yeux du sang qui perlait au bout de son doigt. Je l’approchai de mes lèvres, avant de passer le bout de ma langue sur son doigt afin de recueillir quelques gouttes de sang tout en relevant les yeux vers Lorcan. Ce n’était pas un acte anodin, j’avais pleinement conscience de cette constante tension sexuelle qui régnait entre nous. Et ça n’allait pas s’atténuer avec la suite … Je pris le bout du doigt de mon maitre pour le suçoter avant de l’enfoncer en totalité dans ma bouche. Je sentais le gout âpre du sang dans ma bouche, je sentais la puissance de ce sang s’écouler dans ma gorge et parcourir tout mon corps, je sentais mon cœur se mettre à battre à cent à l’heure tandis que je ne quittais pas Lorcan du regard. Le sang de vampire est tout de même un élixir incroyable, mes blessures se refermaient, mes os se remettaient en place, la douleur physique disparue aussi vivement qu’elle était venue. Les seules traces de mon agression résidaient dorénavant dans mon esprit, c’était là que ça avait fait le plus de dégâts au final. Je fis lentement glisser son doigt hors de ma bouche mais je ne le lâchais pas pour autant, je guidais sa main vers mon cou avant de la faire doucement glisser vers mon épaule puis de continuer cette lente descente sur ma poitrine et de terminer la course sensuelle de sa main sur ma hanche. Je ne savais pas ce qu’il me prenait, était-ce le sang du vampire qui prenait possession de moi ? Ou avais-je tout simplement envie d’oublier l’affreux moment que je venais de passer ? Sentir sa main sur moi me fit avoir le souffle court, Lorcan avait toujours un puissant effet sur moi et je ne pouvais pas lutter contre ça, il était la plus puissante des drogues à laquelle j’avais pu me shooter. Je ne le quittais pas du regard, alors que nos corps s’étaient rapprochés au plus près durant la descente de la main de Lorcan, « Tu n’aimes pas me voir souffrir ? Toi le prince sanguinaire qui ne se nourrit que de la souffrance des autres ? » , j’esquissai un vague sourire, « Ne rêve pas Lorcan … tu ne seras pas toujours là pour me protéger et je sais bien que je ne serais pas toujours assez forte pour me défendre. C’est comme ça la vie … on vit, on souffre, on meurt … je ne suis pas une exeption… »
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✤ HUMEUR : Ironique
Sujet: Re: Yes, there are things that I’m still so afraid of ~ Lorcan Mar 5 Mar - 23:22
Impossible de décrocher mon regard de cette fille qu’il m’était devenue impossible à comprendre, à cerner. Elle provoquait tellement de chose en moi que j’avais finis par lâcher prise. J’avais compris – au bout d’un certain temps, certes – qu’il m’était impossible de lutter contre tant de sentiments. Un tourbillon de choses les plus incompréhensibles les unes que les autres. Sa tête callée contre mon torse j’essayais d’abord de contrôler mes propres émotions, mes propres sentiments qui menaçaient de me submerger d’une minute à l’autre et c’était risqué. Je n’étais pas du genre à montrer ce que je ressentais – d’ailleurs il fallait avouer que la plupart du temps je ne ressentais strictement rien. Mais depuis l’arrivée de cette magnifique brune dans ma vie, je ne savais plus quoi faire, plus quoi dire, je ne savais même plus comment agir. Je me remettais presque – PRESQUE – en question. Mais je restais qui j’étais. On ne pouvait pas non plus changer milles ans d’existence et une façon de vivre d’un coup qu’on se le dise. Et je n’avais pas envie de changer. J’étais un être cruel et vil, j’aimais faire le mal autour de moi et la peur, le sang, la vengeance étaient mes seules raisons de vivre. Ce qui me motivait ? Oh Pas grand-chose, je me complais simplement dans un environnement de peur, de désespoir et de tristesse. Après tout mon père m’a rendu comme ça. C’est lui qui a mis la machine en route, qui m’a rendu bestial. Et bien sur j’ai contribué à la chose en ne faisant rien pour arranger les choses. Après tout c’était beaucoup plus simple de se cacher derrière un mur de pierre doublé béton et renforcé acier que de montrer ses sentiments. Au fond j’étais un « froussard des sentiments ». Point barre. J’avais trop souffert et je préférais moi-même provoquer la douleur plutôt que l’on me l’inflige.
Premièrement, s’il y avait bien une chose que je détestais au plus au point, c’était que l’on s’en prenne à mes esclaves. Mais lorsqu’on s’en prenait à mon esclave dont j’étais entiché, alors là c’était une très mauvaise idée. Je n’allais pas m’arrêter à ce sale bâtard. J’allais tailler en pièce chaque personne qui avait osé parler en mal de Shanelle et j’allais leur faire regretter d’être venus au monde à ces enfants de chienne. Deuxièmement, j’étais le seul à pouvoir maltraiter mes esclaves, c’était comme ça et jamais ça ne serait autrement. C’était comme si une personne se servait de votre Iphone comme s’il était le votre, le jetait au sol et se mettait à sauter à pieds joints dessus … que feriez vous ? Vous lui péteriez la gueule et bien pour moi c’était un peu la même chose voyez vous. J’allais réduire à néant toutes ces petites vermines jalouses et j’allais faire comprendre à la population de cette ville que Shanelle était à moi et qu’il était grandement déconseillé de lui vouloir du mal.
Mon sang allait réparer ses moindres problèmes physique, j’étais vieux et puissant, ça irait donc beaucoup plus vite que si j’étais un vampire lambda âgé de deux petites décennies. Je lui présentais alors mon doigt où perlait une goutte de sang. Oui ça allait réparer ses blessures mais certainement pas toutes ses problèmes intérieurs, ça douleur mentale ne s’en irait pas, sauf si elle réussissait à l’oublier, si elle me permettait de l’aider bien sur. J’attendis qu’elle se décide. C’était loin d’être un acte basic et sans conséquence. Ca signifiait beaucoup de choses lorsqu’un vampire de la famille royal qui plus est, donné son sang à son esclave pour pouvoir la soigner. Enfin c’était surtout fou de ma part. Je n’avais encore JAMAIS fait ça. Je n’en n’avais encore jamais eu l’occasion en réalité. Shanelle me faisait faire des choses que j’aurais été incapable de faire il y a cent ans. Voire même trois mois. Il fallait le comprendre !
Lorsque la belle humaine se décida enfin à accepter mon « cadeau » elle ne fit pas les choses à moitier. Et pour tout vous dire, ça ne me déplut pas du tout. D’abord elle lécha mon doigt avant de le sucer un peu plus, tirant sur mon sang, rouvrant la plaie qui était déjà entrain de se refermer. Je sentis sa poitrine se regonfler, ses poumons se remplir, sa peau redevenir belle et son cœur battre à nouveau comme il faut. Lorsqu’elle en eut fini avec mon doigt, elle prit ma main, la mena jusqu’à sa joue, puis la fit glisser jusqu’à son cou, son épaule, sa poitrine, et pour finir elle s’arrêta à sa hanche que je ne pus m’empêcher de serrer. Mes crocs sortirent tous seuls, sans que je ne puisse rien faire. J’avais envie d’elle et la voir se repaitre de mon sang me rendait ivre. « Tu n’aimes pas me voir souffrir ? Toi le prince sanguinaire qui ne se nourrit que de la souffrance des autres ? Ne rêve pas Lorcan … tu ne seras pas toujours là pour me protéger et je sais bien que je ne serais pas toujours assez forte pour me défendre. C’est comme ça la vie … on vit, on souffre, on meurt … je ne suis pas une exception… » Je ris également avant d’enchainer, balayant d’un geste de la main sa remarque quant à mon incapacité à la protéger tout le temps et au fait qu’un jour elle mourrait comme tout être humain. « Ne me fais pas croire que c’est un crime d’être attiré par toi Shanelle ! » Je pris son visage entre mes deux mains, plongeant mon regard dans le sien aussi noirs que les enfers : « Ne parles pas de choses que tu ne connais pas. Tant que je vivrais il ne t’arrivera rien, je t’en fais la promesse. Celui qui osera de nouveau ne serait-ce que poser un regard sur toi, n’aura plus d’yeux dans la minute qui suit. Tu m’as bien compris ?! » En effet, j’aimais voir souffrir, mais lorsque je souhaitais quelque chose, quelqu’un c’était différent. Il ne m’était encore jamais arrivé une telle chose. Et bien que je sois le sanguinaire, le barbare, l’éventreur – comme l’on aimait m’appeler – il m’arrivait que je tombe sous le charme – comme tout homme normalement constitué si vous voyez de quoi je veux parler. Je ne pu résister à la tentation et l’embrassais violemment, mêlant ma langue à la sienne, collant mon corps contre le sien. Avide de la sentir contre moi. Mais l’odeur de l’humain persistait. Je m’écartais donc d’elle à contre cœur et lui prit la main avant de l’entrainer à travers les couloirs du palais, en direction de mes appartements. « Tu as besoin d’une bonne douche … » Ca oui elle en avait besoin, pour se laver de tout ce qui venait de lui arriver, pour enlever les « traces » de ce connard qui avait osé la blesser.
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Sujet: Re: Yes, there are things that I’m still so afraid of ~ Lorcan
Yes, there are things that I’m still so afraid of ~ Lorcan