destroy the middle, it's a waste of time. from the perfect start to the finish line. and if you're still breathing, you're the lucky ones.
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Le souffle court, le regard fuyant vers un coin de la pièce, j’attends la réponse de Daenerys en pinçant les lèvres. Après ce que nous venons de vivre, il serait dommage qu’elle me tourne le dos pour une histoire d’âge. Quand bien même notre différence d’âge se montre être quelque peu énorme. Plus de sept siècles. Pourtant, cela ne me dérange pas. Et si la blonde n’avait pas évoqué le sujet, je n’y aurai sans doute jamais pensé. Sauf que le problème réside justement dans le fait que ce soit elle qui ait mis cette conversation en place, comme une façon de trouver une échappatoire. Un moyen de pouvoir s’éclipser sous le premier prétexte lui tombant sous la main, après avoir obtenu un moment de jouissance. Mais c’est là de bien trop mauvaises intentions que je lui prête, sachant pertinemment au plus profond de moi-même, qu’elle n’est pas du genre à faire une telle chose. Aussi est-il inutile de tergiverser sur cette idée, puisqu’elle ne pouvait pas prévoir ce qui se passerait en revenant dans la chambre, moi-même je n’ai pas vu les choses venir – bien que je ne les regrette aucunement. Pourtant, alors que les battements de son cœur, de plus en plus puissants, me parviennent aux oreilles, je ne peux m’empêcher de lui demander si cela change quelque chose. Car j’ai besoin de le savoir plus que tout autre chose au monde. Il est presque devenu vital pour moi, d’obtenir une réponse à cette simple question. Je déglutis alors qu’elle se retourne lentement vers moi. Trop lentement sûrement. Je scrute un instant son visage, plongeant mon regard dans le sien alors que, du coin de l’œil, je m’aperçois qu’un sourire est venu s’agrafer à ses lèvres. « Non. » La sentence claque dans les airs, m’atteignant comme une libération. Ma respiration se fait peu à plus lente et régulière, bien moins saccadée et par conséquent, plus normale. Je dois avouer ressentir un certain soulagement et qu’il serait idiot de cacher que j’ai eu peur pendant un court instant. La peur et l’adrénaline ne sont pas réservées qu’aux mortels après tout. « Non, ça ne change absolument rien. C’est juste que… » Elle s’arrête alors de parler et je ne peux m’empêcher d’arquer un sourcil, attendant la suite. Je n’ai pas l’habitude que l’on me place quelques conditions ou exceptions, et je me rends compte d’à quel point cela peut sembler être une torture que d’attendre le verdict d’un être, qui semble avoir ma vie entre ses mains. Pour un peu, j’en aurais presque de la peine pour mes esclaves, qui doivent vivre ça quotidiennement. « T’es sacrément vieux en fait… papi. » finit-elle par ajouter avec un ton sarcastique et une expression rieuse peinte sur le visage. Je prends un air faussement vexé, alors qu’elle laisse échapper un léger rire. Je joins le mien au sien, peu avant qu’elle ne vienne déposer un baiser sur mes lèvres, furtif et délicat. Comme le battement d’ailes d’un papillon. « Un problème avec ça, gamine ? » je lui lance à mon tour sur le ton de la plaisanterie, avant de venir déposer à mon tour un baiser sur ses lèvres. Les effleurant plus qu’autre chose. « Tu te rends compte de combien de temps j’ai dû t’attendre ? Tu aimes te faire désirer, on dirait. » Une moue rieuse est toujours dessinée sur mon visage, alors que je lui adresse un clin d’œil. Pourtant, même si je présente les choses ainsi, sur le ton de la rigolade, cela n’en reste pas moins vrai.
Se laissant de nouveau tomber dans mes bras, elle ne tarde pas à enfouir sa tête dans mon cou, alors que je la serre une nouvelle fois contre moi. Alors que je clos les paupières, je n’ai aucun mal à l’entendre inspirer, comme-ci elle cherche à s’imprégner de mon odeur, tandis que je pose délicatement mon menton sur le haut de sa tête. « J’aimerais que cet instant ne s’arrête pas. » laisse-t-elle doucement échapper, peu avant que je ne sente ses cils frôler ma peau, cigne qu’elle vient de fermer les paupières. Portant une main jusque son visage, je me plais à lui caresser les cheveux d’un geste tendre. « Nous avons l’éternité… » je ne finis pas ma phrase, me rendant compte à quel point il peut paraître égoïste de la terminer, alors que je sais que cela n’est vrai que dans un sens. Contrairement à moi, Daenerys n’est pas une créature de la nuit. Bien loin de là même. Mon torse est soulevé par une respiration bien plus forte que les précédentes, alors que je sens ses lèvres se poser sur mon cou. Instinctivement, je la sers un peu plus contre moi. Près d’elle, je suis bien, me montre certainement comme le plus heureux des hommes. Et le silence qui vient de s’installer entre nous, n’est en aucun cas gênant. Pourtant, la blonde ne tarde pas à le briser ; sa voix surgissant dans les airs, pour y laisser flotter quelques paroles pour le moins inattendues. « Transforme-moi. » Ma gorge se noue, si bien que je suis incapable de répondre quoi que ce soit. Silence que semble bien vite percevoir la jeune femme, qui ne tarde pas à se redresser, afin de planter ses prunelles dans les miennes. Son regard se fait plus sûr que jamais, ses yeux brillant d’une détermination farouche alors qu’elle penche un peu la tête sur le côté, me dévoilant ainsi son cou. Je l’observe un instant, avant de m’approcher doucement d’elle, m’empreignant de son odeur alors que j’enfouis mon visage tout contre elle. Apposant mes lèvres contre son cou, j’y dépose quelques baisers avant d’en mordiller doucement la peau, pas assez fort pour la percer cependant, ne souhaitant répandre aucune goutte de sang. Que celle-ci soit pour se déverser dans ma gorge ou pour s’écouler sur le matelas, cela ne fait aucune importance. J’ai déjà bien trop souvent amoché sa peau délicate, pour y ajouter une nouvelle trace de mes incisives. Je ne me sens pas assez puissant pour lui laisser une ultime cicatrice en forme de demi-lune, celle qui la condamnerait à vivre sous les rayons de l’astre lunaire. Je pince les lèvres alors que je me décale quelque peu d’elle, arborant un regard fuyant, alors que les mots s’extirpent de mes lèvres. « Je ne peux pas. » Et je suis certain que même si je n’ai fait que souffler ces quelques mots, Daenerys les a très bien perçus et entendus. Je ferme un instant les paupières, alors que je secoue la tête, en passant ma langue sur mes lèvres. « C’est impossible, je suis désolé. Mais je ne peux pas te faire devenir un-un… monstre ? » Rouvrant lentement les paupières, je l’interroge un instant du regard, avant de finalement détourner de nouveau les yeux. Peu importe le terme employé, il n’en reste pas moins que je la considère mal devenir une créature de la nuit et que je serais prêt à arracher la tête de celui capable de lui infliger un tel châtiment. Vivre des millénaires, oui, mais à quel prix ? Errer comme une âme en peine plutôt. J’ai eu le temps de faire et de voir toutes les guerres de ce monde, d’observer toutes les atrocités qui le composent et d’en devenir moi-même une – d’atrocité. Et si je me complais dans mon sadisme, je ne souhaite en aucun cas que Daenerys suive la même voix, préférant continuer de la voir comme une jeune femme frêle mais forte. « Et puis, les Bridgestone te mèneraient la vie dure. » je ne peux m’empêcher d’ajouter, comme-ci cela est l’argument ultime qui ne peut être contrer ; alors qu’à la vérité, ce n’est qu’un prétexte.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Dim 9 Juin - 15:35
Je profitais de chaque minute, chaque seconde. Les moments que nous venions de passer étaient inespérés et n’allaient peut être plus se reproduire. Une angoisse me submergea. Et si c’était vraiment le cas ? Et si tout ce qui venait de se passer n’était qu’éphémère et ne se reproduisait plus ? Uniquement une attirance charnelle et mutuelle assouvie… Et puis plus rien ? Mais en même temps, il avait avoué ses sentiments à mon égard, signe que rien ne serait plus comme avant non ? J’étais tiraillée entre ces deux possibilités, et espérais bien que la deuxième serait la bonne. L’instant présent était tellement exquis que j’aurais voulu qu’il dure éternellement. « Nous avons l’éternité… ». Et bien non nous n’avions pas l’éternité, et je pense bien que c’est pour cela qu’Axel laissa sa phrase en suspend. Lui immortel, moi simple humaine qui peut voir sa vie s’achever à tout moment. Encore plus sur cette île maudite. Parsemant son cou de doux baisers, une idée soudaine me parvient. Idée enfouie au plus profond de moi depuis bien longtemps à vrai dire : devenir l’une des leurs. Je n’ai rien à perdre, tout à y gagner après tout ! Je n’ai plus de famille. Mes amis ? Je ne les verrai surement plus jamais, et de toute façon ce n’est pas vraiment une grande perte au vu de mes anciennes fréquentations. Absolument personne à qui me rattacher… hormis Axel désormais. Alors… pourquoi ne pas devenir immortel ?
La réponse se fait attendre. Axel s’approche, m’embrasse. Un frisson de plaisir me parcourt. L’espace d’un court instant, ses crocs me mordillant la nuque, j’y crois. Je ferme les yeux, attendant la douleur de la morsure qui me ferait passer de l’autre côté. Mais rien. Il se joue de moi, me mordillant la peau… Puis il se décida à prendre la parole. Ses mots ne furent pas ceux escomptés, même si je ne m’attendais pas à une réponse positive de sa part… Mais je ne m’attendais pas non plus à un non franc et massif… Me redressant et me reculant, je fronce les sourcils en le fixant droit dans les yeux.
« Comment ça tu ne peux pas ». J’insiste fortement sur le verbe. Cette réponse ne me convient pas du tout. « Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ? ». Le bien être dans lequel j’étais il y a encore quelques secondes, a cédé sa place à un agacement et un énervement grandissants.
« C’est impossible, je suis désolé. Mais je ne peux pas te faire devenir un-un… monstre ? ». Je continue de le fixer, alors que lui détourne le regard… C’est ça sa raison ? Que je devienne un monstre ? Je me mets à rire, légèrement, presque imperceptiblement, mais je sais qu’il l’a quand même entendu. Je me rapproche à nouveau, l’obligeant à me faire face, son visage entre mes mains.
« Mais tu seras là pour me guider ! Me freiner ! M’enseigner tout ce qu’il faut savoir ! Tu veux qu’on reste comme ça ? Toi toujours magnifique, et moi devenant vieille et flétrie ? Ça ne me convient pas. Je veux vivre à tes côtés. Profiter de chaque instant »
Je marque une pause avant de me reculer. Rien que d’y penser, tout ça me rend triste. Il me dit quelques mots sur les Bridgestone mais je n’y prête pas attention. Les Bridgestone, je m’en fiche. Et je ne vois pas pourquoi ils me puniraient pour être devenus un vampire. Je relève la tête, pour capter sa réaction. Puis je décide à nouveau de prendre la parole, le fixant droit dans les yeux.
« J’en ai vraiment envie. Vivre avec toi pour l’éternité. Ce n’est pas juste une lubie d’humaine passagère. Ça fait un moment que j’y pense maintenant. » Je marque une pause, avant de poursuivre sur un point qui me semble essentiel. « Concernant les enfants…tant pis. Jusqu’à présent je n’en ai jamais voulu. Je serais d’ailleurs la pire mère qui soit ». Je me mets à rire, mais là est la triste vérité. Je ne suis pas faite pour être mère, et de toute façon je ne veux pas d’enfants. Ce n’est pas une perspective d’avenir envisageable ici. Je ne veux pas qu’ils grandissent sur cet île et deviennent esclaves à leur tour, car il ne faut pas se leurrer : jamais je ne quitterai cette île. Certes Axel m’a rendu ma liberté il y a plusieurs heures maintenant, et oui j’ai décidé de revenir, mais même si j’avais fui, je me serais surement faite tuer avant d’atteindre la plage. Et puis même… une fois sur la plage, comment partir d’ici ? Impossible de quitter ces lieux… sauf pour Mc Gyver !
« Qu’est ce qui t’empêche de me transformer ? Pourquoi tu ne veux pas ? Je n’ai plus de famille, plus rien. Je n’ai que toi, et tu veux me laisser comme ça ? Tu veux que je reste ton esclave pour toujours c’est ça ? »
Je sens les larmes me monter aux yeux. Encore une fois, c'est une succession d'émotions qui défilent en moi. J’ai besoin de sortir d’ici, de respirer. Je ne veux pas qu’il me voit pleurer encore une fois.Je quitte le lit et commence à remettre mes habits de souillon… Et alors que je me rhabille, lui tournant le dos je m'empresse d'ajouter « J'aimerais que tu prennes vraiment le temps d'y réfléchir. Que tu ne me donnes pas ta réponse tout de suite, même si dans un sens tu viens de le faire. J'aimerais que tu pèses le pour et le contre de me transformer. Une fois fait, là tu pourras me donner ta réponse définitive...». Et alors que je prononce ces mots, je me fais une promesse: tout faire pour qu'il voit que me transformer est là meilleure chose qui puisse m'arriver. Qui puisse nous arriver.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Ven 12 Juil - 17:09
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Comment lui accorder une telle chose ? J’ai beau n’avoir jamais réellement paru mécontent de ma nouvelle nature, il n’en est pas moins que cela est contre nature de devenir une créature sanguinaire justement. Lui accorder une transformation, serait tenté de se jouer de la vie une nouvelle fois. Je me rappelle ces fois où j’ai transformé des personnes en vampire, en vue de les punir, de me construire une armée capable de me suivre dans la lutte en faveur des Bridgestone, avant de les faire disparaître un par un. De la même façon que l’on fait disparaître quelconques preuves sans réel intérêt. Des jouets, rien de plus. Accorder une transformation à Daenerys, ce serait la condamner par deux fois ; au moment où il me faudrait apposer mes canines sur la peau de son cou pour lui offrir une cicatrice en demi-lune destinée à lui faire approcher les ténèbres, et au moment où il me faudrait lui reprendre la mort, pour être en mesure de pouvoir la léguer au sol et aux confins de l’enfer comme cela se doit. Car même la mort est une œuvre éphémère lorsqu’elle se joue entre mes doigts, bien plus que la vie, certaines fois. « Comment ça tu ne peux pas ? » me demande la jeune femme d’une voix ferme et décidée, presque réprobatrice. Elle se fait autoritaire et je baisse la tête comme un gamin, laissant s’envoler l’homme que j’ai prétendu être quelques instants plus tôt, alors qu’il m’a fallu prendre possession de son corps, la chevaucher pour l’emmener dans une danse macabre où la vie se mêle de bien trop près à la mort, se touchant l’une et l’autre du bout des doigts. Peut-être est-ce cela qui lui a donné la foi de croire en l’espoir d’une possible transformation, bien que de mon point de vue, il n’en a jamais été question. « Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ? » L’une ou l’autre des réponses, c’est du pareil au même. Je secoue doucement la tête, incapable de lui fournir une réponse qu’elle puisse juger comme étant satisfaite, étant donné que pour moi, aucune n’implique une réponse positive. C’est pourtant bien ce qu’elle semble attendre de moi. « Un peu des deux, je suppose. Enfin, je ne sais pas. C’est soudain, tout de même. » Je hausse brièvement les épaules, de la façon la moins brutale possible. Rien ne sert de me montrer brutal de toute façon, la réponse que je lui ai déjà accordé, semblant l’être déjà bien suffisamment ainsi, vu la réaction pincée de la jeune femme. Mais peu importe, je l’empêche de prendre une décision qu’elle pourrait être en mesure de regretter, une décision qui aurait pour seul but de la transformer en monstre, ce qui serait bien regrettable. « Mais tu seras là pour me guider ! Me freiner ! M’enseigner tout ce qu’il faut savoir ! Tu veux qu’on reste comme ça ? Toi toujours magnifique, et moi devenant vieille et flétrie ? Ça ne me convient pas. Je veux vivre à tes côtés. Profiter de chaque instant. » Pour une jeune femme qui, encore quelques heures auparavant, a semblé toujours me détester, c’est une réponse pour le moins surprenante. Réponse qui ne me convient pas, à moi. Elle me paraît trop irréfléchie et c’est bien là que se trouve le vrai problème. J’ai demandé à Lorena de me transformer qu’après mûre réflexion et il m’arrive encore quelques fois de le regretter. Alors qu’en sera-t-il pour Daenerys ? Je n’ose même pas imaginer le dégoût qui brillera dans son regard lorsqu’elle constatera ce qu’est vraiment le fait d’être une créature sanguinaire et que j’aurais accepté malgré tout. Ni la façon dont, avec sa force de nouveau née, elle serait en mesure de passer outre mon existence, se sentant assez puissante pour conquérir des sommets, par pour rester sous mes ordres. Et je sais que je serais incapable de la privée de sa liberté, quand bien même le fait de la transformer, m’offrirait les clés de son esprit.
Ses mains frêles quittent mon visage et elle baisse un instant la tête, avant de planter de nouveau ses iris dans les miennes, laissant ses prunelles me sonder durant un instant, avant de se décider à reprendre la parole. Sa voix se fait forte, alors que je me trouve happer par ses yeux profonds, miroitant d’un désir nouveau. Pas le même que le précédent, un désir plus malsain que cela encore. « J’en ai vraiment envie. Vivre avec toi pour l’éternité. Ce n’est pas juste une lubie d’humaine passagère. Ça fait un moment que j’y pense maintenant. » Je fronce un peu les sourcils, adoptant un air assez septique, il me faut bien l’avouer. Mais après tout, ses paroles se montrent être véritablement déstabilisantes pour moi. Sans doute bien plus que je ne pourrai jamais l’admettre. « Un moment ? Cela veut-il dire que tu as déjà envisagé ce qui s’est produit cette nuit ? » C’est du moins ce qu’elle semble vouloir sous-entendre, bien que je me trouve quelque peu contraint d’avoir du mal à y croire. Personnellement, je n’y ai jamais réellement pensé. Ou pas de façon si concrète du moins, le visage de la jeune femme m’attirant sans que je ne puisse y faire grand-chose, ne comprenant pas réellement cette passion soudaine pour elle, alors qu’elle ne m’est jamais apparue autrement que comme une esclave comme les autres. Seule Lorena semble avoir remarqué la chose, d’où son départ précipité. « Concernant les enfants…tant pis. Jusqu’à présent je n’en ai jamais voulu. Je serais d’ailleurs la pire mère qui soit. » Elle rit et je ne parviens pas réellement à savoir s’il s’agit là d’un rire nerveux ou bien d’autre chose. Peu importe de toute façon, que celui-ci soit provoqué par la nervosité ou par la folie, celui-ci me glace le sang bien plus qu’il ne l’est déjà. Sans doute parce que Daenerys laisse entendre qu’il est empreint d’un peu de vérité. Vérité que j’aurais sans doute préféré savoir dissimulée, étant donné que j’ai eu tendance à l’idéaliser, ces dernières heures. « Qu’est ce qui t’empêche de me transformer ? Pourquoi tu ne veux pas ? Je n’ai plus de famille, plus rien. Je n’ai que toi, et tu veux me laisser comme ça ? Tu veux que je reste ton esclave pour toujours c’est ça ? » Je secoue la tête. De toute façon, au plus profond d’elle, elle se doute bien qu’il ne s’agit pas de cela. Et elle le reconnaitra sans doute mieux, lorsqu’elle sera toute seule et qu’elle laissera retomber la pression qu’elle s’est elle-même infligée. Après tout, elle se trouve avoir les larmes aux yeux, signe que cela devient sérieux. Sans doute un peu trop même. La situation me dépasse. Et si j’en ai un moment tenu les rênes, cela fait un moment à présent, que celles-ci m’ont glissé entre les doigts. « J'aimerais que tu prennes vraiment le temps d'y réfléchir. Que tu ne me donnes pas ta réponse tout de suite, même si dans un sens tu viens de le faire. J'aimerais que tu pèses le pour et le contre de me transformer. Une fois fait, là tu pourras me donner ta réponse définitive...» Je hoche positivement la tête, bien qu’elle ne soit pas en mesure de le voir, étant donné qu’elle se trouve être occupée à me tourner le dos, pour pouvoir enfiler de nouveau ses vêtements – je me surprends alors avec la pensée qu’il est de mon devoir de lui en acheter de nouveau. « Je te promets que je vais prendre le temps d’y réfléchir. » je souffle à son attention, alors que je me lève pour venir la rejoindre, me glissant dans son dos pour l’étreindre de manière douce et embrasser sa tête et ses cheveux.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel
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