You're just like a little candy.

Aaron&Ezra

Cour, cour petit oiseau!

La musique battait son plein, les lumières dansaient devant les yeux éblouient des clients du Killerburger. Au bar, Aaron réglait quelques formalité en compagnie de ses serveurs et serveuses. Tout à l'heure se serait au tour des danseuses d'avoir leur débriefing, leurs tours de passage et le reste. Il aimait cette vie de fête, il aimait avoir des responsabilités qui n'entrainai pas la mort de quelqu'un ensuite. Il rangea quelques bouteille de sang à leur véritable place et admira la salle. Les gens dansaient collé serrés les uns contre les autres, d'autres sirotaient leurs verres de sang et tentant maldroitement de charmer la jolie fille à côté d'eux. Parfois, le jeune homme se demandaient comment la gente masculine pouvait être aussi stupide. Quand il en voyait un trembler ou balbutier, il avait toujours une forte envie de rire. Les relations humaines, surtout la drague, n'étaient pourtant pas si compliqué. Venant de la personne qui avait sans doute le moins de compagnie sur toute l'île de Heartkiller, cette remarque semblait peut être légèrement déplacer mais, cette situation, il l'avait choisit, on ne lui avait pas imposer. S'il faisait des efforts, il était certains de pouvoir se faire de bons amis, et de trouver une jolie demoiselle pour partager ses nuits... Enfin, un joli jeune homme plutôt. Il faut dire que toute les femmes avec lesquelles il avait eut des relations amoureuses avaient malencontreusement été assassiné par leur amant d'un soir. Une danseuse vint le déranger dans ses pensées... Mince, il les avaient oubliées celles là!

Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour tout expliquer en détail et il retourna s'asseoir au bar. Dans son esprit, le visage de son père avait pris une place immense. Il aurait aimé qu'il soit là avec lui, pour contempler ce que son fils tentait de faire. Cet homme l'avait toujours traité avec tendresse et amour, surtout après la mort de sa mère, ce fut la douleur de cette perte commune qui les avait réunis bien plus qu'autre chose. Ils avaient pleurés cette femme aussi fort l'un que l'autre mais, jamais son père n'avait pu réellement s'en remettre. Ce dernier avait continuer à avoir des enfants avec des humaines, pour que leur lignée continue de se perpétrée mais, il ne s'était jamais remarier jusqu'à sa mort. En le perdant à son tour, son coeur s'était brisé en milles morceaux. Heureusement, Atia, sa soeur, avait toujours été là pour recoller les petites pièces du puzzle, une à une. Son regard se dirigea vers le haut, là où une petite fenêtre pas très grande donnait sur la piste de danse, lui rappelant ce qu'il avait fait plus tôt. Ezra, son premier esclave depuis qu'il était arriver sur l'île, était enfermer là-bas. Enfin, enfermé était un bien grand mot, il lui avait juste dit de rester là-bas. Il espèrait vraiment qu'il l'avait écouter, après tout, même si il était interdit de croquer les humains ici, certains ne se gênaient quand même pas pour le faire, et il n'aimerait pas voir l'humain servir de casse-croute à quelqu'un d'autre que lui. A vrai dire, son esclave le déconcertait réellement, et il ne le comprenait pas. Depuis qu'il était enfant, Aaron avait été habitué à des serviteurs obéissants et compétants et on lui avait souvent répèter qu'il fallait mieux prendre des esclaves déjà former que des petits nouveaux. Il n'avait jamais compris pourquoi jusqu'à ce qu'il achète Ezra... Il s'était tout de suite dit que c'était de la folie mais, comme il avait rarement des coups de coeurs sur les esclaves et qu'il savait qu'il n'aurait pas beaucoup de temps pour revenir en acheter, il avait craquer. Parfois, il se demandait si un environnement exclusivement féminin n'avait pas finit par déteindre sur lui...

En attendant, l'humain était plutôt du genre récalcitrant et il avait été obligé de le garder enfermer pendant trois jours dans son appartement pour éviter qu'il ne s'enfuit. Et puis, en se levant tout à l'heure, il avait décider de l'emmener avec lui au club, par ce qu'il ne pouvait décemment pas le laisser cloîtrer entre quatre murs. Bon, c'était exactement ce qu'il avait fait quand ils étaient arriver mais, c'était pour son propre bien! Au final, Aaron se leva de son siège pour aller voir ce que devenait le jeune homme. Pourquoi est-ce qu'il l'avait acheter nom d'un chien... Peut être pour ses magnifiques yeux bleus et aussi pour l'odeur exquise qui s'en élevait, il n'en savait rien à vrai dire. Tandis qu'il montait les escalier, il se demandait bien quelle folie lui était passer par la tête et aussi, comment il allait devoir dresser cet esclave pour qu'il réponde correctement aux attentes basiques de son rang: Sang, sexe et ménage... le plus difficile restant certainement le sexe. Aaron n'était pas non plus du genre à violer qui que se soit, enfin, en général.

Code by AMIANTE

Je laisse mon regard océan se perdre dans l'abondance de cette foule de vampire bien décidée à s'amuser toute la nuit durant, du moins, ce n'est que ce que je peux en déduire en les observant se dandiner, pour la plupart, de la plus folle des manières sur la piste de danse. La soirée a l'air de battre son plein, il y aura au moins un point positif dans tout cela: Aaron sera content et d'après ce que j'ai pu comprendre: d'un maître heureux résulte un esclave en vie, tant mieux pour moi. Je passe une main sur mon visage puis dans mes cheveux comme pour m'éclaircir l'esprit, je n'arrive même pas à quitter la piste de danse des yeux, mais que pourrais-je faire d'autre après-tout ? Contraint à rester seul dans cette pièce des plus froides à attendre que mon "maître" ne daigne m'octroyer un tant soit peu d'intérêt.

Mon regard est machinalement attiré par un couple à la limite de se livrer à l'ébat sexuel en pleine piste, ils en auraient presque l'air humains ma parole ! Un rire nerveux m'échappe à cette pensée, non ils ne sont pas humains et les habitants de cette foutue île ne le sont pas non plus. La seule petite parcelle d'humanité qui leur reste doit certainement se trouver dans le sang qu'ils drainent jour après jours à leurs esclaves. Je perds mon sourire, je n'avais pas vraiment pensé à ça depuis mon "achat"... Aaron voudra très certainement se nourrir de moi à un moment où un autre, je déglutis, je me rappelle quand je vivais encore à Fontainebleau et que je passais mon temps devant cette stupide série télé sur les vampires, je me souviens très bien qu'à cette époque-là, la morsure du vampire représentait presque un véritable fantasme à mes pauvres yeux, foutaises, maintenant que je suis plus que renseigné sur leur existence, j'ai tout sauf envie de permettre une telle chose et puis je suis sûr que l'acte n'est pas aussi sensuel que l'on se l'imagine en regardant la télévision, non au contraire, ça doit certainement être barbare et douloureux. Je me masse le cou tellement j'appréhende ce funeste moment.

Je colle finalement mon front contre la fenêtre de la pièce puis je repense à ce que Gabriel m'a confié: les maîtres attendent aussi de leur esclave une totale dévotion... sexuelle... je ne peux que déglutir à nouveau, c'est certainement ce que j'appréhende le plus, je n'ai jamais fait quoi que ce soit avec un homme et... putain, à quoi je pense ? Je ne suis pas gay, je ne suis pas gay, je ne suis pas gay ! Je cogne brutalement ma tête contre la vitre, comme si cela me permettrait "d'exorciser mes démons", mais je devais voir la vérité en face, je... « Aaron ! » J'étais tellement perdu dans mes sombres pensées que je ne l'avais pas entendu faire son entrée dans pièce. Mais bien vite, je réalise mon possible manque de respect envers celui à qui je suis censé "appartenir", je corrige donc doucement « Euh, je veux dire... maître. » Je n'ose même pas rencontrer son regard, ne manquerait plus qu'il soit en colère à propos de ça...

Les marche s'enchaînaient les unes après les autres tendis qu'il montait l'escalier. Qu'allait-il trouver là haut? Un humain fout de rage et plein de haine à son égard? Certainement... Il faut dire que ces petits êtres, et plus particulièrement lorsqu'ils venaient tout juste de découvrir l'existence des vampires, se sentait injustement punis d'être leurs esclaves, surtout quand ils étaient libres avants. Pourquoi ne pouvaient-ils pas se rendrent compte de la chance qu'ils avaient! En tout cas, Ezra devrait lui être reconnaissant, après tout, il avait été un maître patient et plutôt compréhensif jusque là. N'importe qui d'autre l'aurait déjà torturé, aurait brisé son esprit en mille morceau pour en faire une marionette qui obéit au mondre de ses désirs. L'idée lui avait effleurer l'esprit mais, il trouvait cela inutile et barbare. Où résidait l'intérêt d'un esclave avec lequel on ne puisse pas échanger, avec lequel il n'y avait aucun combat? Il n'en voyait aucun. Il aimait séduire, jouer et le jeune français allait lui permettre de montrer une fois de plus son sex appeal et son charme irrésistible. Certes, cela ne serait pas immédiat mais, un vampire avait tout le temps qu'il voulait pour parfaire ses désirs.
La porte de son bureau n'était plus maintenant qu'à quelques mètres et il sentait son anxiété monter d'un cran. Il n'avait pas envie qu'elle s'ouvre sur un idiot qui tenterait de le tuer. Cela ne lui était jamais arriver mais on était jamais trop prudent. Pourtant, dans la pièce, il aperçut le brun le front appuyé contre la fenêtre. Il resta tranquillement à admirer son acquisition au corps parfait et aux magnifiques yeux bleus qui se perdaient dans la foule à l'extérieur. Il referma le montant et ce ne fut qu'à ce moment là que l'autre daigna lui accorder son attention.

« Aaron !Euh, je veux dire... maître. »

Bien rattraper mon cher! Cette petite accroche réussit à le faire sourire et il se mit à déambuler jusqu'à son canapé en face de la fenêtre, face à l'ennemi déjà perdant. Un sourire carnassier sur les lèvres, il eut un petit soupir avant d'attrapper une bouteille d'alcool qu'il cachait en dessous. Il s'agissait d'un des rares liquides qu'il pouvait avaler sans avoir envie de vomir: du vin. Un rosé tout simple dont il appréciait le gout fruité. Il resta ainsi silencieux une dizaine de minute toisant celui qu'il voulait posséder en entier.

-"Alors, comment trouves-tu la soirée? Plutôt réussie n'est ce pas?"

C'était une question piège, le moment où il allait savoir si le jeune homme était plutôt du genre à se laisser porter par ses émotions ou plutôt du genre calculateur. Arriverait-il à résister ou lâcherait-il tout ce qu'il avait sur le coeur. De cela dépendrait toute la suite de leur relation. Qui pourrait savoir si le combat commencerait au niveau le plus bas et serait facile à gagner ou bien très haut avec un conflit encore plus violent avec plus de finesse.

-"Et si tu venais t'asseoir à côté de moi?"

Provocations et jeu de regards, qui gagnerait, qui finirait par être l'objet de l'autre? la réponse était pourtant très simple!