Elwing a toujours vécu seul. Quand il y pense aujourd'hui, un sourire mélancolique épouse ses traits fins à jamais figés dans leur jeunesse. Pourtant, il avait un frère lorsqu'il était humain. Un grand frère avec lequel il aurait pu partager ses joies, ses doutes, ses peines. Il aurait pu, il aurait aimé ? Qui sait ? Ça ne s'est juste passé comme ça.

Elwing n'était pas assez bien. Pas assez robuste. Pas assez concentré à l'église, et trop amoureux des sciences. S'il avait vécu chez les spartiates, la famille Greyback l'aurait volontiers jeté dans la fosse réservée aux bébés jugés trop faibles pour avoir le droit de vivre. Oh il n'était pas maltraité par les siens. Juste inexistant. Un enfant frivole et joueur, ignoré par ses parents.


1984. Maison des Greyback. Nouvelle Orléans.

« Elwing... » soupire maman « Voyons, c'est ridicule. »

Elle dépose la lettre sur la table et secoue la tête avec impuissance. Elwing se tient debout de l'autre côté de la table de la cuisine. Il a 18 ans et vient de recevoir une nouvelle lettre de recommandation pour entrer à l'université. Les plus éminents scientifiques ont regardé Elwing Greyback comme jamais ses parents ne l'avaient regardé. Le jeune homme est rentré de la conférence scientifique de New-York le cœur gonflé de fierté. Ils ont promis de lui écrire. Aujourd'hui les lettres sont là, sous les yeux de sa mère. Elwing a cru... il a vraiment cru qu'elle le féliciterait.

Elle trouve ça ridicule. Et il a mal. Son cœur se serre. « Maman... » essaye Elwing, le ton suppliant. Il en perd ses mots. Alors il tire une chaise, s'assoit et essaie de capter son regard. « Maman, ces gens là... Ils croient en moi. » Contrairement à toi, lui susurre à l'oreille une voix perfide. Elwing l'ignore. Il voudrait juste qu'elle accepte. Il ne demande plus de reconnaissance à présent, il n'aura jamais sa place dans sa propre famille. Il vient de le réaliser et ce constat le frappe en plein visage, plus terrible que si elle s'était levée pour le gifler.

Sa mère semble considérer ses paroles, puis elle soupire de nouveau et repousse les lettres au milieu de la table, comme si elles allaient prendre feu sous ses doigts. Elle prend la parole, sa voix est exaspérée et triste à la fois, comme si l'existence d'Elwing était une plaie incurable qu'on essaie d'extraire en douceur. « Pourquoi tu n'essaies pas de faire carrière dans l'armée, comme ton frère ? »

Parce qu'il n'est pas fait pour ça. Parce que son frère est une armoire à glace avec un grille pain à la place du cerveau. Parce qu'il n'est tout simplement pas son frère, peu importe combien ça fait de la peine à maman...


Ce jour là malgré tout, Elwing obtint l'accord de ses parents et entra à l'université peu de temps après. Il donnait des nouvelles. Sa famille n'en cherchait pas mais ils lui payaient malgré tout ses études. Elwing avait conscience de n'être qu'une charge financière aux yeux de ses parents, mais il essayait de ne pas y penser. Ses années étaient rythmées par les cours, ses heures quotidiennes passées à la piscine ainsi qu'un nouveau malaise, celui de sa sexualité. Il aimait les hommes. Et... qu'est ce qu'il devait faire de ça ? Se trouver un petit-ami ? Le présenter à ses parents ? Elwing n'avait même pas besoin de tâter le terrain pour se douter que c'était la pire tare possible qu'il pouvait leur infliger.

Ou pas. Le jour de son 23e anniversaire lui confirma qu'il y avait bien pire que de ne pas assumer sa sexualité. Prit de maux de tête de plus en plus fréquents et de moins en moins supportables, Elwing subit une batterie de tests dont le résultat tomba pile ce jour là : tumeur au cerveau. Inopérable là où elle était placée, et trop agressive pour espérer être guérie avec une chimiothérapie. Son destin était scellé.

Et c'est avec toute l'ironie mordante du destin qu'Elwing sauva une vie peu de temps après le diagnostique de sa propre mort prochaine. L'eau avait toujours été son refuge, et ses pas l'avaient instinctivement guidés vers la piscine municipale un soir où les idées noires étaient un peu trop présente dans ses pensées. Pensées interrompues par... des bruits. Le genre de bruits qu'on entend pas dans une piscine. Des éclats de voix, du matériel renversé. Intrigué et fidèle à son naturel imprudent, Elwing se faufila à l'intérieur du bâtiment voir ce qui se passait.

Quelqu'un s'enfuyait, mais son regard fut happé par une forme s'enfonçant dans le bassin. C'était … un homme ? Elwing plongea dans l'eau sans réfléchir et le ramena à la surface. Les jours qui suivirent, le jeune homme fit la connaissance de l'inconnu qu'il avait sauvé. Seth Bridgestone, c'était son nom. Et il avait l'air intrigué par lui. Par Elwing. Redevable aussi. Comme s'il avait vraiment fait un truc extraordinaire en plongeant le repêcher. Elwing n'avait pas tellement l'habitude d'attiser l'intérêt alors ça le faisait rougir, lui donnait envie de sourire et le mettait mal à l'aise, un peu... Enfin, pour une fois que quelqu'un lui était redevable, il n'allait pas cracher dans la soupe !

Et puis tout s'arrêta. Sa tumeur décida de se rappeler à lui et une crise plus violente que les autres l'envoya à l'hôpital. Elwing était censé mourir peu de temps après cette hospitalisation. Pourtant, lorsqu'il se réveilla, la douleur qui lui perçait le crâne constamment avait disparue. Seth était à ses côtés, et lui annonça qu'il avait fait de lui un vampire.

Un vampire...


1989. Nouvelle Orléans.

Elwing tremble. Il n'a pas froid, ni mal, il est juste terrifié. Un cadavre git à ses pieds. Non. Non. Non. Il n'a pas pu faire ça. Et pourtant, ses crocs refusent de se rétracter comme deux témoins aiguisés de son acte, il est bouleversé. Seth l'avait prévenu : Il devrait se nourrir et le ferait tôt ou tard, de gré ou de force.

La force l'a emporté. Elwing était... il ne voulait pas. Il s'est jeté sur cet homme et l'a vidé de son sang. Parce qu'il devait le faire, parce que tout son corps le réclamait. Seigneur... Il se laisse glisser contre le mur d'une ruelle sale et se recroqueville au sol. Le sang coule encore du coin de ses lèvres et s'égoutte au bord de son menton. La culpabilité le ronge de l'intérieur, accompagnée d'une rage sans nom. C'est LUI qui aurait du mourir à l'hôpital. Mais non. Il a fallut que Seth s'en mêle. Qu'est-ce qu'il croyait ? Qu'il lui rendait la pareille ? Qu'il lui faisait un cadeau ? En le transformant en prédateur ? En meurtrier ? En le privant à tout jamais de la caresse du soleil ?

Est-ce donc tout ce que Seth Bridgestone a à offrir ? Une éternité de ténèbres et de soif de sang ? Elwing le hait. Il le hait de toute son âme. Et il pleure. Il pleure. Il a tué quelqu'un.

Une silhouette apparaît dans son champ vision. Le jeune vampire tressaille, se colle dos au mur. Il n'a même pas besoin de le regarder pour savoir qu'il s'agit de Seth. Il voudrait fuir, fermer les yeux, mais l'horreur l'accapare malgré lui. « Tu ne pouvais pas me laisser mourir en paix ? » crache t-il avec hargne à son créateur. Il sèche ses larmes d'un revers de manche rageur, et la tâche rouge sur son bras l'interpelle. Qu'est ce-que...? Du sang ? Il porte ses mains sous ses yeux et contemple ses doigts couverts de sang. Ses larmes ? Même ses propres larmes n'ont plus rien d'humain...

Il a besoin de Seth. Ça le tue, mais il a besoin de lui. Elwing ne sait même pas exactement ce qu'il est devenu. Il est incapable de se contrôler, de rester au milieu des humains. Il est devenu un monstre. Et il a besoin d'un autre monstre pour apprendre à se maitriser. De celui qui le surplombe de son regard de glace, plus silencieux que la mort elle-même.

Alors lentement, Elwing se redresse et plante ses prunelles fauves dans celle de son Sire, vaincu. « Si tu savais combien je te hais. »

Il s'attend à le voir muet, froid, cruel peut-être devant l'affront de son propre infant. A la place, Seth vient s'assoir à ses côtés...


La suite de cette anecdote vous est gracieusement offerte par Sethounet himself qui m'a fait l'honneur de me donner sa version par mp Elle méritait d'avoir sa place dans la fiche d'Elwing J'y ai pas touché parce que je l'adorais comme ça. (Oui j'ai même laissé les beysbeys parce que ça me fait délirer )


Je ne sais pas ce que tu ressens, mais la haine que tu éprouves pour toi même, avant même de me maudire, te détruiras. J'ai toujours été un vampire depuis mes premiers pas jusqu'à l'instant où mon dernier souffle sera verser. Je ne sais pas ce que veut dire être humain, vieillir, se savoir mortel en vivant l'instant comme s'il s'agissait du dernier, assister au coucher et au lever du soleil, sentir la chaleur, déguster autre chose que le goût du sang, avoir une famille à ses côtés qui grandira et enfantera des mortels qui ne connaîtrons pas leur arrière arrière grand père. Mais je sais que la mort ultime n'est un bien pour personne, ni un mal. C'est un néant qui vous fait devenir poussière, sans état d'âme...

Seth décelait encore de la haine dans le regard de l'éploré, mais il n'en avait que faire, son impatience reprenant le dessus, il monta en tonalité.

Tu ne comprends donc rien, tu as eu cette chance que des centaines de milliards d'autres avant toi n'ont pas eu. Je laisserai volontiers un vieillard mourir de sa belle mort qu'un idiot pareil à peine sortie du cocon de sa mère. Qu'est ce que tu peux vanter avoir fait de ta vie? Etre entrer à l'université, avoir sauté quelques mecs dans le parc? Seth essuya un faux rire ampli d'une fermeté inouïe. Tu ne sais rien. Je t'offre l’élixir de vie, ton indépendance vis à vis de ce monde qui n'est forcément pas le tien, ton avenir, un destin que tu pourras façonner à ta manière sans craindre le monde extérieur.

Toutefois Seth fit une pause. Il croisa le regard du jeune homme faichement vampire, qui semblait toiser le monde du crime impardonnable qu'il s'était donné quelques instants au par avant, les yeux ensevelit dans le sang cherchant le repentir ultime. Il reprit d'une voix plus douce, plus humaine.

Oui tu es devenu un monstre Elwing. Le soleil sera te sera fatal, tu craindras le feu autant que la mort, ton instinct de prédateur te poussera à commettre les pires choses inimaginable et tu t'abreuveras du sang humain, tu tueras probablement encore aveuglement. Mais je peux t'apprendre à contrôler cette partie de toi, enfouir tes sentiments les plus insoutenables et ajuster ta soif de sang, sans ôter la vie.
Parcourir le monde sans avoir peur de manquer de temps, tu auras les vies que tu rêveras d'avoir et tu accompliras plus de choses que n'importe lequel des plus grand des mortels n'ai accompli jusqu'à ce jour.

Si tu penses que tu n'es pas capable d'avoir tout ça, je mettrai fin à tes souffrances dès maintenant. Seth se leva d'une attitude aussi ferme qu'à ses habitudes mais ce coup ci porté d'une voix qui laissait entrevoir un avenir des plus attrayant, il le fixait de ses yeux verts comme pour le défier une nouvelle fois. - Ou rejoins moi peupler le monde de nos beybeys seksys qui tuent le style - Ou accepte ta nouvelle vie, et montre nous qui tu es Elwing Greyback. Seth lui tendit sa main, si Elwing se levait, il acceptait de le suivre, dans l'autre cas, leur chemin s’arrêtait là.


C'est ainsi qu'Elwing quitta sa ville natale pour rejoindre l'île des Bermudes aux côtés de son créateur, après avoir laissé à sa famille une lettre courte et vague de ''départ pour l'autre monde''. Au courant de sa maladie, ils l'interprèteraient à leur guise. Enfin ça... c'était s'ils prenaient la peine d'essayer de l'interpréter...

Sa nouvelle vie. Mort. Vie-mort ? Peu importe. Ses premières années sur Heartkiller furent une véritable purge. Le nouveau-né vampire, ayant bien du mal à contrôler sa soif de sang, devint une cible facile pour l'entourage de la famille royale où il fut directement propulsé en tant qu'infant de Seth Bridgestone.

Le conflit entre lui et son Sire n'arrangeait rien. Malgré sa protection, Elwing le haïssait autant qu'il se haïssait lui. La colère le dévorait, mais la solitude était plus grande encore.

Promis à une éternité plus sombre que sa vie de mortel, ses jours lui paraissaient bien sombre. Heureusement, Elwing fit la connaissance de deux femmes proches de Seth. Deux vampires qui allaient se faire la meilleur place dans son cœur, et même sous sa couette pour l'une d'entre elle...


Aujourd'hui. Château d'Heartkiller.

Qu'est ce que c'est que cette merde ? La question est légitime, après tout c'est un morceau d'humain qui traine dans le couloir, juste là sous le nez d'Elwing. Il ne s'en est pas encore approché mais il le sait à l'odeur de sang encore chaud qui humecte son odorat.

Satyne Bridgestone. Il n'y a qu'elle pour semer des bouts de cadavres dans son sillage en sachant pertinemment qu'Elwing passera par là, et perdra son temps à envoyer des esclaves nettoyer les dégâts. Elle le sait sensible au sort des humains et des jeunes vampires qu'elle s'amuse à massacrer. Cette fois-ci n'est pas si différente des autres. Le cœur de l'intendant saigne silencieusement alors qu'il s'approche doucement de ce qui s'avère être... une tête, probablement arrachée du reste du corps. Elwing s'agenouille et s'en empare de ses deux mains.

Il ne se laissera pas abattre. Pas aujourd'hui. Il a 46 ans et même si c'est peu au regard des autres centenaires et millénaires qu'il côtoie chaque jour, il n'est plus si fragile.

« Sale journée, hein ? » dit-il à sa nouvelle amie la tête sans corps. « Au moins la tienne est finie. La mienne commence juste. » Il égard ses yeux plus loin dans le couloir, hume l'air en quête de sang. Peut-être que la garce royale a semé d'autres morceaux ? Un jeu de piste sadique ça serait bien son style. « Et elle va être longue... »

L'intendant cale la tête sous son bras et s'élance à la recherche du reste du corps. De toutes les manières qu'il avait envisagé de commencer sa nuit, celle-ci n'était pas au programme. « T'as pas de bol, t'es pas tombé sur la bonne Bridgestone. » soupire Elwing. Ses pensées s'éloignent de son compagnon mort pour retrouver l'image d'Esfir. La première à lui avoir tendu la main. La seule de la famille Bridgestone. Sa parenté avec Seth lui a valu dans un premier temps la méfiance d'Elwing. Pourtant, elle était si douce, si bienveillante à son égard, qu'il s'est laissé apprivoiser. Aujourd'hui, ils sont deux enfants immatures et turbulents une fois réunis, mais elle a veillé sur lui avec tendresse et compréhension. Pas seulement sur le jeune vampire sans expérience, mais sur Elwing, sur son mal-être vis à vis de son homosexualité, sur son amour pour Seth. C'est grâce à Esfir avant tout qu'il a su s'accepter et s'affirmer. Elle est la rose parmi les roses et il l'aime, autant qu'il admire sa force et sa bonté.

Esfir n'est pas la seule à être venu à sa rencontre. Il ya a aussi Echo-Alice. Aventureuse, elle est venue le chercher, le tester, séductrice et passionnée. Ils auraient pu être rivaux pour l'attention de Seth. Ils sont devenus amants à la place. Elwing voit en elle une sœur aussi délurée, folle et rêveuse que lui. Leurs étreintes passées lui manquent parfois. Le temps passé sous la couette avec Echo c'était comme un jeu, une extension de leur complicité avec le plaisir en plus, et des câlins. Elwing adore les câlins, et personne ne lui en fait à part Echo.

Pas même Seth. Surtout pas Seth en fait. Le cœur d'Elwing se serre à cette pensée et il retrouve sa sinistre réalité. Ses yeux inspectent un couloir, puis un autre. Pas d'autres morceaux de cadavre à l'horizon. « Où est-ce qu'elle a planqué le reste de ton corps ? » Pas comme si la tête allait répondre...

Le jeune vampire hausse les épaules et fait demi-tour. En vingt-trois ans il a apprit que si Satyne a décidée de le martyriser aujourd'hui, il n'y coupera pas. Ce n'est pas la seule chose qui a changé en lui. Sa posture est plus droite, fière, et cette assurance lui va incroyablement bien. Ce n'est pas l'air supérieur de certains nobles, ni sadique des autres. Elwing est vif et son regard d'ambre recueille désormais la lumière de la lune comme s'il était fait pour ça, transparent comme un éclat de verre luisant dans les ténèbres. Sa morgue et son panache lui attirent autant d'ennuis qu'ils ne l'aident à se tirer des situation délicates dans lesquelles il se met, imprudent comme le chat curieux qu'il est.

Mais sa plus grande distraction du moment – outre converser avec des choses déjà mortes – c'est attirer les regards concupiscents des hommes sur son corps, désormais aguerri aux plaisir de la chair. La pièce maitresse de l'œuvre d'une vie : les-mille-et-une-façons-d'emmerder-Seth-Brigestone. Parfois par jeu, pour le plaisir de sentir le regard possessif de son Sire lui brûler la nuque lorsqu'il minaude auprès d'un autre, parfois par vengeance.

Parce que Seth lui fait mal. Oh il n'est plus question de haine entre eux. Avec patience et compréhension, Seth a dompté la révolte qui grondait sans cesse en son jeune infant. Leur complicité, leur partage, leur jouissance de la présence de l'autre a quelque chose d'évident. Lorsque Seth est dans la même pièce qu'Elwing, même sans le toucher, un lien impalpable et fusionnel semble les relier. Dans l'intimité, c'est entre ses bras qu'Elwing est devenu un jeune amant animal et décomplexé. D'ailleurs ils ne sont jamais bien loin l'un de l'autre, Seth y veille avec un intérêt qui n'échappe pas au jeune vampire.

Alors pourquoi est-ce qu'il le repousse ? Elwing ne comprends pas et ça le dévore. Seth se montre froid et distant autant qu'il met le feu à ses longues journées cloitré loin du soleil. Il est le seul capable de le porter au paradis puis de le plonger en enfer la seconde d'après. Elwing se sent vivre dans chacun de ses regards, pour mieux mourir lorsqu'il le délaisse avec cette brusquerie injustifiée qui le brise en mille morceaux. Il voudrait l'aimer et lui rendre le mal qu'il lui fait, parce que Seth est son âme sœur, mais aussi son âme damnée...