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 La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]

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MessageSujet: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyLun 2 Juil - 19:04

La nuit était tombée depuis quelques heures et la lune était haute dans le ciel, il faisait un temps idéal pour aller se promener. A dire vrai, nous les vampires, nous sommes complètement indifférents aux conditions climatiques, on pourrait se promener nus dans la neige que nous ne ressentirions pas le froid. En même temps, c'est normal puisque nous sommes morts. Cela fait quelques temps que lorsque je ferme les yeux pour me détendre un peu, je revois dans mes songes la nuit de mon agression. Je ne suis pourtant pas du genre à ressasser le passé, mais cela fait tout de même un choc de savoir que votre beau-frère vous détestait à un point tel qu'il a tenté de vous tuer. Bon en même temps, on pourrait le comprendre, je trompais sa soeur avec un homme. Mais qu'y puis-je moi si je n'aime pas les femmes, ce n'est pas de ma faute tout de même. Bien sûr j'aurais dû dire à mon père que je ne me marierais pas, que j'allais entrer dans les ordres ou que sais-je encore. Non, mais franchement, vous vous imaginez, moi, prêtre...quelle blague. Comme toujours dans ces moments-là, je revis complètement la scène, je peux presque sentir l'odeur du sang... de mon sang, c'est quand même effrayant quand on y pense. Avoir ces cauchemars me met toujours de mauvaise humeur, alors, plutôt que de passer mes nerfs sur les autres, je préfère aller au cimetière, c'est l'endroit le plus reposant et le plus tranquille que je connaisse. C'est vrai, là au moins personne ne vous dérange et surtout, vous ne risquez pas de réveiller les "habitants". Avant de partir je prend quelques minutes pour déposer un mot dans la chambre de Cesar. Cesar Bridgestone, mon patron, mon créateur, mon amant, mon amour. Pas aux yeux des gens bien sûr, non, devant tout le monde nous devons sauver les apparences, officiellement je suis son bras droit, il est mon créateur, mais officieusement, je suis bien plus que son infant. Et oui, c'était avec lui que je trompais ma future femme. S'il n'avait pas été là le soir où je fus attaqué par mon beau-frère, je ne serais plus de ce monde, mes blessures étaient mortelles, mais Cesar ne pouvait se résoudre à me perdre et, alors que je venais expressément de refuser, il me transforma en vampire. Évidemment, je lui en ai voulu les premiers instants, il allait contre ma volonté, tout comme mon père, il ne se souciait pas de connaître mon avis... mais, je ne pouvais pas rester fâché contre lui très longtemps parce que... et bien oui, je l'aimais, déjà à cette époque là. Aujourd'hui, je suis content d'être toujours auprès de lui. Le seul bémol de mon existence, ce sont ces cauchemars incessants.

J'avais donc laissé un mot qui disait quelque chose comme "Cesar, je suis sorti, si tu me cherches... pense à un endroit calme et reposant... tu m'y trouveras." Bah quoi ? J'adore les énigmes et puis, c'est amusant de ne pas dire tout de suite où on est. Sans compter que, s'il ne veut vraiment pas jouer, il lui suffit de se concentrer un peu et il saura où je me trouve, il le ressentira, mais j'espère qu'il va jouer quand même. Je sais, ça fait un peu enfant, mais je m'en fiche, mon enfance a été studieuse et même si j'ai joué un peu, je devais surtout être assidu et sérieux dans mon travail scolaire, alors j'avais peu d'amis, mon père disait que la famille suffisait.

J'arrivais donc au cimetière, très peu fréquenté à cette heure de la nuit. Cependant, un mortel s'y trouvait déjà, il pleurait sur la tombe de sa soeur, si j'avais bien compris ce qu'il marmonnait. Silencieusement, je me dirigeais vers deux tombes, situées l'une à côté de l'autre. La première appartenait à mon ex-fiancée, elle n'avait pas supporté ma disparition et s'était donné la mort, cela m'avait touché quand je l'avais appris parce que je ne pensais pas qu'elle m'aimait à ce point. La deuxième appartenait à son frère, mon assassin. Il était devenu complètement fou à la suite du décès de sa soeur et mourut dans un asile. Vous vous demandez certainement pourquoi étaient-ils enterrés ici ? Tout simplement parce que lorsque j'ai appris leur mort, à quelques années d'intervalles, je me suis débrouillé pour les faire rapatrier jusqu'ici. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en ai aucune idée. En ce qui concerne mon ex-beau frère, c'est peut-être pour lui montrer que malgré ce qu'il a tenté de faire, je suis toujours là...allez savoir. Bon, là le pleurnichard commençait sérieusement à m'agacer. Je m'assis sur le rebord de la tombe de mon beau-frère puis je regardais le mortel qui était situé quelques pas plus loin.


- Comme c'est attendrissant.

Je sautais pour descendre de la tombe et avançais doucement vers le mortel en souriant, un sourire en coin.


- Permettez que je me joigne à vous ? Vous faisiez tellement de bruit que vous désiriez attirer l'attention sur vous.

Il tenta de reculer à mesure que j'approchais, mais j'avais faim et, sans plus de cérémonie, je bondis sur lui pour m'en nourrir. Je levais la tête de mon repas pour arborer un doux sourire. Je sentais la présence de Cesar derrière moi. Je me débarrassais du corps et me retournais pour m'avancer vers Cesar sans me départir de mon sourire. Lorsque je fus devant lui, je passais un bras autour de son cou et l'embrassais doucement, après m'être bien assuré que nous étions seuls.

- Tu as gagné... tu m'as trouvé.


Sur cette dernière déclaration, je me mis à rire. Oui, je vous l'avais dit, je pouvais être très gamin parfois.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyMar 3 Juil - 5:28

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you and i
LIAM && CESAR ; chapter 1

« Cesar, je suis sorti, si tu me cherches… pense à un endroit calme et reposant… tu m’y trouveras. »

Lettre tenue d’une main, Cesar pousse un profond soupir tout en levant le regard vers la fenêtre. S’il y a bel et bien une chose qui le différencie de son âme sœur, c’est ce côté gamin qui arrive à posséder Liam quelques fois. Côté qui peut, à quelques occasions, venir irriter Cesar… Mais par ce soir. Ce soir, comme la majorité des soirs, il en est… Amusé. L’ombre d’un sourire étire les lèvres de l’Empereur alors qu’il glisse la feuille d’où est tracé, de la calligraphie qu’il saurait différencier parmi des centaines, cette énigme qui vient le chercher. Un endroit calme et reposant… Cesar est tout sauf ces deux caractéristiques. Le calme et le repos? Il ne l’a jamais connu et ne le connaitra probablement jamais… Entre partager la gouvernance d’un peuple avec une fratrie, démasquer les traitres qui figurent non seulement parmi les membres de son conseil mais également parmi les êtres qu’il appelle ses frères et sœurs, sans oublier de préserver silencieuse et secrète une relation amoureuse… Cesar n’a pas le temps de gouter au calme et à la sérénité.. En même temps, c’est très peu pour lui, merci.

« Dis… », demande Cesar d’où le ton de voix ne manquait aucune autorité. L’une de ses sœurs, interpelée, s’arrête et se tourne face à l’Empereur, silencieuse mais néanmoins attentive. « Si on te dit : calme et reposant… À quoi penses-tu? », intriguée, la jeune vampire lève les yeux vers le plafond, visiblement à la recherche d’une réponse qui pourra plaire à son frère aîné. Haussant une épaule, elle prononce, laconiquement, « Le cimetière » avant de marquer une brève pause. Le cimetière? Déviant son regard de sa cadette, Cesar hoche positivement la tête, s’avouant personnellement qu’il s’agit bel et bien du genre à Liam de se ressourcer dans un endroit tel que le cimetière… Et, ne nous le cachons pas, le cimetière demeure un endroit où le calme y est roi. « Tu penses à un endroit spécifique pour emmener quelqu’un de spécial? », demande-t-elle sur un ton légèrement moqueur. Dardant son regard sur elle, Cesar fronce les sourcils avant de répliquer d’un ton où le dégout peut facilement se faire identifier « Ne sois pas si idiote, veux-tu? », poussant un soupir plus qu’irrité, il ne la laisse pas répliquer qu’il poursuit, « Évites de me poser des questions ridicules.. », ponctue-t-il en mettant davantage l’accent sur le dernier mot prononcé tout en contournant sa jeune sœur pour finalement sortir de sa chambre d’où il était accompagné de ladite sœur pendant quelques brèves minutes.

« Alors pourquoi m’as-tu demandé ce que je considérais comme étant un endroit « calme et reposant », Cesar? Ne me poses pas de questions si tu ne t’attends pas à ce que je t’en balance! Et ne me parle pas comme si j’étais l’une des tes viles esclaves ou l’une de tes assistantes, ou pire! Ne me parle pas comme si j’étais une gamine! J’ai autant de droits que.. » « Esfir… », interrompt Cesar, pivotant vers sa sœur tout en se massant les tempes, visiblement victime de ce qui semble être une migraine. Une fausse migraine. Ses traits crispés par une sensation désagréable, il ouvre les yeux, précédemment fermés, et fixe sa sœur longtemps avant de prononcer « Cesses. », en un bref sifflement entre ses dents serrées, un murmure à faire glacer le sang… Elle, elle bouillonne. Il le sait parfaitement. Mais jamais est-ce qu’elle n’oserait émettre le moindre commentaire. Elle est bien trop intelligente pour ça, de toute façon.

Sans attendre la moindre réaction de la part de sa cadette, celle qu’ils surnomment tous « la Dauphine » - mais celle dont nous devons redouter le plus - , Cesar se met en marche vers le cimetière… Peu importe le nombre de temps qu’il a mis à « deviner » (oui, bon.. Il a triché un peu…), il est certain que Liam l’attend toujours.. Du moins, il l’espère secrètement.

Au loin. Il le voit au loin. Doux prédateur au sourire contagieux. Les lèvres de Cesar ne se tardent de s’étirer en un fin sourire alors qu’il s’avance lentement à travers les tombes d’où les statuettes et les gravures ne viennent en aucun cas gagner sa sympathie. Voyant la misérable créature sous l’emprise de Liam, Cesar glisse ses deux mains dans les poches de son pantalon et observe, silencieusement, la scène qui s’offre à lui, ce n’est qu’une histoire de secondes avant que Liam réalise la présence de son créateur, après tout… Et, comme de fait, le vampire se redresse et se tourne face à l’Empereur, d’où un sourire torve anime ses lèvres désormais. S’approchant à son tour, ses yeux balaient furtivement les lieux afin de s’assurer qu’aucune autre âme n’est présente puis, finalement, glisse ses deux mains au niveau des joues de son Liam. Au moment où ses lèvres frôlent les siennes, il aurait juré que son cœur s’est remis à battre… Au moment où ses lèvres se scellent aux siennes, la terre entière cesse de tourner. Il n’y a que lui. Qu’eux… Et Cesar ne désire rien d’autre que cela. « Tu as gagné… tu m’as trouvé. », de son pouce, il essuie le sang toujours présent sur les lèvres de son amant avant de glisser ce même pouce entre ses propres lèvres. « Je te trouverai peu importe où tu te cacheras… », romantisme ou mise en garde? On ne sait jamais avec Cesar. « En même temps, le cimetière… Excellent choix… », débute-t-il avant de le taquiner, frôlant ses lèvres contre les siennes avec amusement avant de lui voler un baiser. Il porte, finalement, son regard sur les tombes d’Elisabeth et de son frère et c'est d'un ton dégageant de l'amertume qu'il poursuit « Je ne peux pas en dire autant pour notre emplacement du moment. Nostalgique, mon amour? »


Dernière édition par Cesar Bridgestone le Mer 25 Juil - 15:11, édité 4 fois
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La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] Empty
MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyMar 3 Juil - 18:22

Une des choses que j'apprécie particulièrement dans ma condition de vampire, c'est lorsque je me nourris. Ce que j'aime avant tout, c'est de voir la peur dans leur yeux lorsqu'ils réalisent qu'ils vont mourir, la plupart des gens supplient qu'on leur laisse la vie sauve, c'est réellement pathétique. Une fois, je m'étais montré particulièrement cruel, j'avais fait croire à ma proie que j'avais changé d'avis et que je l'épargnais, mais à peine avait-elle fait trois pas que je lui avais sauté dessus à nouveau pour la tuer. C'était amusant, mais il ne faut pas jouer avec la nourriture, alors maintenant, je prends mon temps pour les supprimer, mais je ne leur laisse plus de faux espoirs. Celui que j'avais entre les bras se débattait un peu, mais plus je lui prenais son sang, plus il se calmait, le dernier regard de sa part que je parvins à accrocher contenait énormément de résignation. Oui, il s'était résigné à mourir. Sans doute espérait-il aller retrouver sa défunte soeur. Ensuite vint la partie que je n'aime pas trop, celle où il faut se débarrasser du corps. Les premiers temps, cela me donnait presque envie de vomir, mais je m'y suis habitué, même si ce n'est pas la chose que je préfère.

Cesar s'était à son tour approché de moi. Lorsque ses mains se posèrent sur mon visage, je fermais les yeux en esquissant un sourire tendre, j'adorais sentir le contact de sa peau contre la mienne. D'un geste d'une infinie tendresse, il essuie un peu de sang qui me reste sur les lèvres. Oui, quand je me nourris, j'ai tendance à en mettre à côté. Je ne quitte pas son pouce des yeux tandis qu'il le met dans sa bouche. « Je te trouverai peu importe où tu te cacheras… ». Cette phrase qu'il venait de dire pouvait être prise comme un avertissement, cela pouvait très bien vouloir dire que si un jour je voulais le quitter et qu'il ne le souhaitait pas, alors il me retrouverais n'importe où. Cette idée, celle de le quitter, m'était tout bonnement abominable. Je ne pouvais plus imaginer mon existence sans lui. Je sais que cela fait midinette, mais je m'en moque. Je ne pensais pas que l'on pouvait aimer quelqu'un à ce point. Je me souviens encore du soir où l'on s'est rencontré lui et moi. C'était pendant la soirée donné par mon père en l'honneur de mes fiançailles avec Elisabeth, c'est assez amusant quand on y pense, non ? Tout de suite, dès que j'avais croisé son regard, j'avais été comme hypnotisé, ne comprenant pas trop ce qui m'arrivais, j'avais décidé de prendre l'air pour m'éloigner de la foule, pouvoir respirer, je me sentais oppressé parmi tous ces gens et enchaîné à un destin dont je ne voulais pas. J'étais adossé à un arbre dans le parc qui jouxtait la salle de réception et il m'avait rejoins. Oh n'allez pas imaginer que le coup de foudre fut réciproque, au début je ne savais pas trop sur quel pied danser avec lui. D'abord parce que je n'arrivais pas à mettre un nom sur ce que je ressentais et puis le comportement qu'avait Cesar ne m'aidait pas beaucoup. Cependant, nous nous revîmes après cette soirée, de façon assez régulière, discrètement bien sûr et puis de fil en aiguille, nous sommes sortis ensemble. Inutile de vous dire que le soir où il m'annonça qu'il était un vampire, je fus extrêmement surpris. Au début je ne le crus même pas, pour moi ces histoires n'étaient que pures fantaisies, les divagations d'un ivrogne, mais je fus bien obligé de me rendre à l'évidence lorsqu'il m'emmena avec lui pour une de ses "chasses". D'ailleurs, à ce propos, c'est très rare qu'un vampire laisse un mortel l'accompagner dans ce genre de moment, à moins bien sûr qu'il ne souhaite en faire son dessert. Il faut croire que j'avais déjà un statut à part. Etant un peu taquin, je ne pus m'empêcher de répliquer, en prenant une petite moue ennuyé.

- Oh...ça veut donc dire que je ne pourrais pas t’échapper ? Bon, tant pis, je ferais avec.

Je le regardais en souriant, démontrant ainsi que je ne pensais absolument pas ce que je disais. Toutefois, je savais bien que Cesar ne penserait pas un seul instant que j'étais sérieux, depuis le temps, il commençait à me connaître. « En même temps, le cimetière… Excellent choix… ». Ses lèvres... elles me frôlent, il joue avec moi... je désire qu'il m'embrasse, pour que je m'embrase à son contact comme à chaque fois. Finalement il m'embrasse et le ton qu'il prend pour poursuivre montre qu'il n'apprécie pas particulièrement nos "voisins", en même temps, cela se comprend. « Je ne peux pas en dire autant pour notre emplacement du moment. Nostalgique, mon amour? » J'eus un petit sourire en secouant négativement la tête.

- Certainement pas. Un peu revanchard peut-être.

Je quitte un instant le confort de ses bras pour aller vers la tombe de mon ex-beau frère. Tout en marchant, je tiens Cesar par la main et le tire après moi. Je m'assois sur la stèle et attire mon amour de vampire à moi pour me blottir dans ses bras. Là, plus de plaisanterie, je ne joue plus, j'ai besoin de lui. Je pose ma tête sur son torse et ferme doucement les yeux.

- Tu sais, après toutes ces années, je ne sais même pas pourquoi j'ai amené leurs corps ici. J'aurais très bien pu les laisser sur le continent, mais non, il a fallu que je les fasse enterrer là. J'ai fini par me dire que c'était par pur esprit de vengeance, pour montrer à mon cher beau-frère que malgré ce qu'il a tenté, je suis toujours là et que lui est sous terre... en plus il a fini complètement fou.


Je redresse simplement la tête pour plonger mon regard dans celui de mon créateur, ce regard qui me fait oublier jusqu'à mon nom.

- Tu sais Cesar, je me demande si le fait qu'ils soient ici n'encourage pas mes cauchemars. C'est quand même dingue, je ne dors jamais et pourtant je revois sans cesse mon agression, je l'ai encore vu en songe il y a une heure, c'est pour ça que j'ai eu besoin de sortir.

J'ouvre doucement la chemise de Cesar et je dépose un baiser sur sa poitrine, juste à l'endroit où battait son coeur auparavant. Je referme ensuite le vêtement et replonge mon regard dans le sien.


- Fais-moi oublier ce cauchemar.


Je me relève et passe mes deux bras autour du cou de mon vampire, il n'y a plus personne dans le cimetière et vu comment nous sommes placés, nous sommes à l'abri des regards, je veux qu'il m'embrasse jusqu'à en avoir mal aux lèvres, j'en ai besoin.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyMer 4 Juil - 2:47

« Oh…ça veut donc dire que je ne pourrais pas t’échapper ? Bon, tant pis, je ferais avec. », un sourire amusé orne ses lèvres alors qu’il ne quitte son Liam du regard. La perte de Liam a été une crainte avec laquelle il a du vivre depuis plusieurs décennies... Soyez certains que Cesar ne craint plus un départ silencieux et improvisé, pour ne pas dire une fuite, de la part de Liam. Même dans leurs débuts... Même quand ce dernier lui en voulait terriblement d’avoir défié sa propre parole, d’avoir été à l’encontre de ses volontés... Cesar n’en ressentait la moindre peur, le moindre effroi que Liam s’échappe d’entre ses mains... Mais, il fut un temps où c’était une pénible possibilité. L’Empereur n’aime pas particulièrement remonter à cette sombre époque, et même si son dernier commentaire se voulait très doux, sensé et éternellement romantique, il ne l’aurait pas nécessairement glissé pour les beaux yeux de Liam... En réalité, il y a très peu de gens dans ce monde pour qui Cesar Bridgestone ferait une action par simple altruisme et bien que Liam est au sommet de cette courte liste, Cesar ne dit absolument aucun mot sans plusieurs significations. Sachez-le : Cesar ne peut concevoir le reste de l’éternité sans Liam... Et peu importe où ce dernier décidera d’aller, Cesar y sera collé comme du velcro.

Lorsque Liam s’éloigne, et même si ce geste fut de courte durée, Cesar sentit naître en lui comme un sentiment de vide, ne serais-ce que pour ce bref moment. Il n’aime pas être éloigné de lui, surtout pas quand il l’avait si proche quelques secondes plus tôt. « Certainement pas. Un peu revanchard peut-être. ». Murmure son autre tout en se collant contre l’Empereur qui ne prend pas de temps avant de l’entourer de ses bras protecteurs. « Tu sais, après toutes ces années, je ne sais même pas pourquoi j’ai amené leurs corps ici. J’aurais très bien pu les laisser sur le continent, mais non, il a fallu que je les fasse enterrer là. J’ai fini par me dire que c’était par pur esprit de vengeance, pour montrer à mon cher beau-frère que malgré ce qu’il a tenté, je suis toujours là et que lui est sous terre... en plus il a fini complètement fou. », silencieux face à ces paroles, Cesar fixe un point invisible, serrant davantage son Liam contre lui.

FLASHBACK
Ses pas raisonnent lourdement à travers la pièce, signalant son arrivée et son rapprochement vers la chambre d’où la porte d’entrée est légèrement ouverte. Pénétrant silencieusement dans la chambre, les traits de l’Empereur s’adoucissent alors qu’un sourire vint étirer ses fines lèvres. De l’autre côté de la pièce, Ezra est assis sur le bord de son lit, fixant distraitement ce qui se trouve à l’extérieur de la fenêtre. Cependant, il sent une présence derrière lui et, doucement, il tourne quelque peu la tête, regardant le nouvel arrivé du coin de l’œil. « C’est toi... », murmure-t-il, légèrement incrédule face à la présence du vampire dans sa chambre. Croisant les bras, Cesar incline légèrement la tête sur le côté, faussement perplexe « J’espère que tu n’attendais pas quelqu’un d’autre que moi à cette heure tardive, Ezra... », politesse et courtoisie au rendez-vous, accompagnés d’un sourire étirant ses lèvres, Cesar se retient tant bien que mal de lui sauter à la gorge. Celui dont tous appellent « le fou » ne répond pas, il tourne plutôt la tête afin d’observer le semblant de spectacle qu’est la nuit. Poussant un profond soupir, Cesar roule les yeux d’exaspération avant de ne s’avancer lentement vers l’homme. « Mais où sont tes bonnes manières! On ne t’a pas dit que c’est impoli de tourner le dos à ses invités?... Sans compter à quel point c’est mal vu de les ignorer... » « Je sais pourquoi tu es ici... », intrigué, Cesar se positionne directement devant Ezra et scelle son regard dans le sien et, avec ce même sourire accroché aux lèvres, il répond « Oh... Mais je meurs d’envie de le savoir... Dis-moi pourquoi je suis ici », Ezra serre les mâchoires, les sourcils froncés et la méfiance peignant ses traits. « Tu viens me mettre en garde... Parce que j’ai tué ton jouet », la voix légèrement tremblante. Plissant les yeux, Cesar feint de ne pas saisir exactement où l’homme désirait en venir... « Si... Si Liam n’avait pas fiancé Elisabeth, et si toi et cette piètre excuse pour un homme n’auriez pas foutu l’avenir de ma sœur en l’air, je.. Je ne l’aurais pas assassiné... Si je n’avais pas assassiné Liam, Elisabeth... » « ... Ne se serais pas pendue? », un long silence s’installe avant qu’Ezra dévie son regard « Elle était heureuse avant l’arrivée de Liam... »

Le sourire de Cesar s’élargit alors qu’il réprime un rire. Le regard du vampire se pose sur les boutons de manchettes qu’il retire doucement et lentement tout en prononçant « Tu sais, Ezra, il y a quelque chose de poétique lorsqu’il est question de suicide. Une histoire qui n’a pu être achevée... Un poème qui prend soudainement fin en plein milieu d’un agréable verset... Et pour les rares fois, ce n’est ni l’écrivain ni le poète qui décide du destin de son protagoniste, mais bien le protagoniste qui lui fait un beau doigt d’honneur en créant sa propre histoire, complètement indépendante et insoumise aux volontés de l’artiste... » « Fais-le... », siffle Ezra entre ses dents serrés, attirant l’entière attention de Cesar alors que le second bouton de manchettes fut retiré. Fronçant les sourcils d’incompréhension, l’Empereur glisse ces boutons dans les poches de son pantalon et, tout en retroussant ses manches, il prononce Ô si doucement « Faire quoi exactement? » « Tue-moi! J’ai tué ton Liam alors finissons-en, bordel! »

Son rire cristallin anime la pièce alors qu’il hoche négativement la tête « Je ne vais pas te tuer. », débute-t-il sur un ton grave. Toute forme de courtoisie, d’empathie, de légèreté de l’être disparaît pour laisser place aux ténèbres qui occupent son regard, à une froideur glacial qui occupe son ton de voix, et à une violence freinée qu’il se permet d’émettre au niveau du collet de son nouveau pantin. « Liam n’est pas mort... Mais ce que tu lui as fait n’est rien comparé à ce que Je te réserve. Je veux que tu souffres, ingrat. Je veux que tu penses à tout ce que tu as bâtit, Ezra. Penses à ton commerce. À ces liasses d’argent que tu possèdes. Penses à ton empire... Penses à ta maison... Mais, surtout... Surtout, pense aux gens que tu chéris. Pense à tes parents... Tes agréables parents qui sont venus te rendre visite hier soir et ce matin... Pense à ton frère qui, hélas, n’est pas venu une seule fois. Pense à cette jolie blonde que tu trimballes depuis près de quatre ans maintenant... Cette femme exceptionnelle qui a porté tes deux enfants et qui vient régulièrement perdre son temps dans cette chambre morose et monochrome. Pense à tes enfants... Ta fille... Ton fils... Dans une dizaine d’années... Et j’aimerais que tu penses à moi qui te les retires. Qui élimine tous ces gens sous tes yeux... Un. Par. Un. Parce que, oui, Ezra... Je veux que tu sois le spectateur de ce que tu as toi-même crée. Je veux que tu vois de tes propres yeux quel cyclone tes ailes, mon pauvre papillon, ont causés. Et ne penses pas te retirer la vie, Ezra... Ce sera vilain. », Cesar marque une brève pause avant de reprendre « Je veux que tu souffres. Je veux que tu m’implores de te tuer. Je refuse que tu goûtes à la quiétude, misérable être infâme. Je veux que tu saches que le goût exquis du bien-être, vivre en paix... Ce sont des choses que tu ne pourras jamais témoigner. Mais hop! », fit-il en se redressant, précédemment penché vers Ezra, « Ceci n’est pas un avertissement... Mais le produit d’un écrivain à son piètre personnage.. »

FLASHBACK

« Tu sais Cesar », interpellé, il quitte ses pensées pour baisser son regard sur son amour, l’écoutant attentivement désormais. « Je me demande si le fait qu’ils soient ici n’encourage pas mes cauchemars. C’est quand même dingue, je ne dors jamais et pourtant je revois sans cesse mon agression, je l’ai encore vu en songe il y a une heure, c’est pour ça que j’ai eu besoin d’en sortir. », avoue-t-il. « Mais c’est fort simple.. », débute-t-il, entremêlant ses doigts dans la chevelure soyeuse de Liam. « Il faudrait que tu dormes dans mes bras afin de t’en débarrasser... », est-il sérieux? Sachant qu’ils préfèrent garder leur liaison secrète, Cesar donnerait tout afin de pouvoir glisser Liam sous les draps de son lit plutôt que de se rencontrer... Dans un cimetière, par exemple. Et, croyez-moi, Cesar y réfléchit depuis très longtemps... Cela ne veut pas nécessairement dire qu’il va ouvertement dire à son entourage qu’il est en couple avec son bras droit! Déjà qu’ils doivent se contenir lorsqu’ils sont ensemble dans la même pièce et entourés de conseillers... Cependant, tranquillement, ça en devient réellement insupportable.

« Et puis... Ce côté revanchard est tout simplement irrésistible », taquine-t-il. Premiers boutons de sa chemise qui se détache de par ses fins doigts, baiser qui se dépose à la hauteur de son cœur, puis boutons qui se referment qu’à la moitié, Cesar glissant ses mains au niveau de celles de Liam, lui empêchant de boutonner le reste. « Fais-moi oublier ce cauchemar. », son regard scellé au sien, Cesar se mordille la lèvre inférieur en collant son front contre celui de Liam. Du bout de ses doigts, il frôle la joue du vampire, désirant plus que tout sentir sa peau se soulever en un agréable frisson. Souffle qui se mêle au sien, impatience qu’il ne dissimule plus, Cesar capture les lèvres de Liam en un tendre baiser... Tendre baiser qui devient de plus en plus fougueux, de plus en plus langoureux.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyMer 4 Juil - 20:43

Vous vous demandez certainement ce qui a bien pu se passer pour moi après ma transformation ? Et bien c'est tout simple en réalité. Certains disent que lorsque l'on est vampirisé, un "autre" prend le contrôle de notre âme, qu'il ne reste plus rien de celui que l'on a été autrefois. Laissez-moi vous dire que c'est totalement faux. Après que Cesar m'ait mordu, après que nous ayons fait l'échange de sang, j'ai senti une douleur atroce, indescriptible. Imaginez-vous quel effet cela peut faire lorsque l'on vous verse de l'huile bouillante sur des blessures, multipliez l'effet par dix et vous aurez un aperçu de la douleur que l'on ressent lorsque la vie quitte notre corps. Pendant tout le temps où je me tordais sur le sol, effrayé, Cesar ne m'avait pas quitté des yeux. Je le maudissait entre mes dents et pourtant il restait là, malgré les mots horribles que je lui lançais au visage. Après tout, il avait agit contre ma volonté, il m'avait supprimé mon libre arbitre, comme mon père l'avait fait avant lui alors j'avais tout de même quelques raisons d'être en colère, vous ne croyez pas ? Là, tandis que je suis de nouveau dans les bras de mon vampire qui semble perdu dans ses pensées, je plonge à mon tour dans les miennes, me remémorant cette période de ma vie, celle où ma vie de mortel a pris fin. Je crois que j'aurais ce souvenir en tête durant toute mon existence. Lorsque je me suis redressé, j'avais lancé un regard colérique à mon créateur, il a voulu s'approcher, me toucher, mais je m'étais écarté, comme si je m'étais brûlé et j'étais sorti de la maison et j'avais fuis..droit devant moi. Je ne savais pas où j'allais, mais peu m'importais, tout ce que je savais c'était que je voulais mettre de la distance entre Cesar et moi. Ce ne serait pas définitif bien sûr, déjà à l'époque je le savais, mais j'avais besoin de temps pour digérer cette "trahison". Tout du moins, c'est ainsi que je considérais ma transformation au début.

FlashBack

Je cours, je dois fuir. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il agis ainsi ? Il aurait dû me laisser mourir. Pourquoi personne ne veut me laisser décider seul ce que je peux faire de ma vie ? Je n'ai plus de douleur physique, je ne sens plus le froid, mais quelle est cette sensation de vide qui m'étreint soudain ? Je ne comprends rien. Je tourne la tête pour me rendre compte que mes pas m'ont menés devant la maison familiale, mon père s'y trouve, je le vois à travers les carreaux bien lavés. Papa a toujours été un maniaque de la propreté, il a le soucis des apparences et du qu'en dira t-on. C'est à cause de lui si j'en suis là. Oui, s'il ne m'avait pas fiancé de force avec Elisabeth, s'il m'avait demandé mon avis, je ne me serais pas retrouvé avec un couteau planté dans le corps, plusieurs fois. Soudain, le moment de passer à la caisse était venu pour lui. Je remontais doucement l'allée qui menait à la porte de la maison, je ressentais la haine qui coulait dans mon corps, mon sang était figé, mais ce sentiment le remplaçait aisément. Je me composais toutefois un masque impassible, presque joyeux, il fallait que j'endorme la méfiance de mon père et après... je pourrais passer à l'attaque. Je sonnais donc à la porte et attendis patiemment qu'il vienne. Lorsqu'il ouvrit la porte, je sentais son coeur pulser dans sa poitrine. Étant donné l'heure tardive, il ne s'attendait certainement pas à de la visite.

- Liam... c'est toi fils. Tu m'as fait peur, mais viens, ne reste pas sur le palier, tu vas attraper froid.


J'esquissais un sourire contrit bien factice, mais cela, il l'ignorait. Il s'écarta pour me laisser entrer et referma la porte. Je soufflais dans mes mains pour lui faire croire que je tentais de me réchauffer puis j'entrais à sa suite dans le salon.

- Désolé papa, mais je me suis disputé avec Elisabeth, alors je me suis dit que peut-être je pourrais... enfin tu sais, le temps qu'elle se calme, je pourrais rester ici.


Je vis mon père froncer les sourcils et en cet instant je le maudissais encore plus que d'habitude parce que je savais que la seule inquiétude qu'il avait c'était de savoir si le mariage était maintenu, sinon il aurait dû chercher un autre parti tout aussi intéressant.

- Ah bon ? Mais est-ce grave ?


- Oh non, ne t'inquiètes pas, elle est seulement nerveuse, le mariage approche tu sais.


- Oui c'est vrai.

Rah quel hypocrite. Je le vois qui monte les escaliers après m'avoir souhaité bonne nuit, mais il n'eut pas le temps d'atteindre la dernière marche que je lui avais sauté dessus et que j'avais plongé mes dents dans son cou. Je le buvais avidement. J'eus tout de même la décence de m'interrompre pour lui expliquer pourquoi je faisais cela et ce que j'étais devenu. Il me regardait, livide. Il n'avait pas remarqué que ma peau était plus pâle que d'habitude, non ou s'il l'avait vu, il n'avait pas trouvé cela important.


- Oh pauvre papa, tu n'as jamais su voir ce qui était important n'est-ce pas ? Tout ce qui compte pour toi c'est ton propre profit. Et bien tu vois, ces fiançailles imposées m'ont mené à la mort. Mon cher beau-frère est venu chez moi et m'a planté plusieurs coups de couteau dans le corps. Sympa la belle-famille, non ? A présent, je suis un vampire... et toi... tu vas mourir. Adieu papa.


Je m'apprêtais à sortir, laissant mon père agoniser, il n'en avait plus que pour quelques minutes, mais je me retournais une dernière fois vers lui. Ultime provocation, dernière vengeance.

- A propos, tu peux mourir tranquille... je vais être heureux à présent, je suis amoureux... d'un homme.


Et je sortis de la maison en riant. Ensuite, je me suis retrouvé dans la rue, réfléchissant aux dernières paroles que j'avais dites à mon père. Je suis amoureux et j'ai peur. Oui, j'ai peur de ce que je suis devenu, je viens tout de même de tuer mon géniteur alors qu'avant je n'aurais pas fait de mal à une mouche. Je repris donc mon chemin en sens inverse, espérant retrouver Cesar. Il n'avait pas bougé, il était là, dans ma maison, fixant la tâche de sang. Je m'étais doucement approché de lui et j'avais refermé mes bras sur sa taille, mon menton se posa sur son épaule et je déposais un baiser dans son cou.


- Je n'ai pas encore digéré ce que tu m'as fait... mais je ne veux pas te quitter... je ne peux pas. Ne me laisse pas.

FlashBack

Me voilà de retour dans le présent, sous le regard de mon vampire.
« Mais c’est fort simple.. » Ses doigts laissent une douce sensation sur le haut de ma tête, je ferme les yeux tandis qu'un sourire tendre étire mes lèvres. « Il faudrait que tu dormes dans mes bras afin de t’en débarrasser... » J'ouvre subitement mes yeux, les dardant dans les siens puis je hoche la tête

- C'est vrai, ce serait la solution, malheureusement....


Malheureusement elle est impossible. Notre relation doit rester secrète et un bras droit n'a aucune raison pour passer sa nuit dans le lit de son boss. Bon sang, certaines fois j'aimerais bien pouvoir hurler aux yeux du monde que j'aime Cesar et que je suis à lui... oui entièrement à lui...corps et âme si vous préférez. « Et puis... Ce côté revanchard est tout simplement irrésistible » J'eus un petit rire. Ma revanche envers mon père avait été consumé rapidement, mais Ezra... lui je crois que je le maudirais éternellement. Un frôlement sur ma joue, nos regards qui ne se détachent pas, nos fronts qui se touchent. Notre baiser est doux au départ et devient plus fougueux par la suite. Je plonge mon visage au creux de son épaule et lui murmure quelques mots à l'oreille.

- Je suis à toi pour toujours et à jamais mon amour.

A mon tour, je pose mes mains sur les joues de Cesar et plonge à nouveau mon regard dans celui de mon créateur.

- Je t'ai pardonné Cesar.

Je ne savais pas si cela avait de l'importance pour lui, mais je tenais à ce que les choses soient claires. Maintenant qu'elles l'étaient, je repris notre baiser, j'avais faim de lui.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyVen 6 Juil - 3:16

« C’est vrai, ce serait la solution, malheureusement.... » « ... Reviens avec moi, ce soir », murmure Cesar impulsivement alors qu’il ne dévie pas son regard de celui de Liam. Toute forme de plaisanterie avait quitté ses traits lorsque ces mots se libérèrent d’entre ses lèvres, laissant place à un sérieux singulier... Et il est sérieux! Il ne peut ne désire pas passer une énième nuit seul dans l’immensité de sa chambre. Il ne veut pas passer une énième nuit à souhaiter sa présence mais il la veut, là... Que ce soit pour une nuit et une nuit uniquement, il ferait tout. « Personne ne le saura, Liam... Personne n’entre dans la chambre du Roi. Et puis, il n’y a que Shae qui est au courant à propos de nous et elle n’en parlera à personne, crois-moi... », pas qu’il partage sa chambre avec Shae, loin de là... Seulement, elle a parfois l’habitude d’entrer dans la chambre de l’Empereur sans préavis, sans même signaler sa présence avec l’habituel trois coups cogné contre la porte. Shae et Cesar ont une relation assez particulière, disons-le ainsi. Ils se disent absolument tout, se font confiance au point d’en gager même leur existence et s’aiment inconditionnellement... Ce n’est certainement pas Shae qui les jugera ou, pire encore, déblatèrera leur relation au reste de la fratrie. « Je ne veux pas dormir seul ce soir... Je ne veux pas dormir sans toi. »

Aveu ferme et quelque peu autoritaire mais illustrant néanmoins un besoin que ressent l’Empereur depuis bien des décennies déjà. Leurs lèvres se frôlent pour se sceller. Un baiser qui se veut innocent au tout départ devient enflammé alors que ses mains, baladeuses, se glissent au niveau des boutons de la chemise que porte Liam, mais n’eut pas le temps de libérer le moindre bouton que le vampire détache ses lèvres de celles de Cesar, reprenant parole. « Je suis à toi pour toujours et à jamais mon amour. » Aux lèvres de Cesar se trace un sourire amusé alors qu’il hoche positivement la tête « Tu as intérêt », débute-t-il alors que les mains de Liam se glissent au niveau des joues du Roi... S’il le pouvait, sa peau se soulèverait en un réflexe purement naturel face à ce contact. « Je suis tiens aussi, Liam.. », finit-il par prononcer après un court silence. Il n’y a qu’avec lui que Cesar se transforme et devient cet autre homme... Attendris et affectueux... Hélas, tout peut changer l’humeur de Cesar Bridgestone... Tout et n’importe quoi.

« Je t’ai pardonné Cesar. », annonce-t-il avant de ne recoller ses lèvres contre celles de l’Empereur... Ce dernier, ne comprenant pas du tout la place de ce sujet en ce moment présent, fronce les sourcils avant de ne rompre le baiser subitement, reculant de quelques pas. « ... Qu... Quoi? », demande-t-il, incrédule. Bien entendu, le fait que Liam lui pardonne ce fameux soir où, par individualisme et impulsion, Cesar l’avait transformé représente énormément pour le Roi!... Mais ce n’est pas une époque dans laquelle il aimerait replonger... Surtout pas maintenant... Surtout pas ce soir lorsqu’ils sont ensemble... Lorsqu’ils ont si peu de temps avant que le soleil ne se pointe le bout du nez pour une énième journée. Ne peuvent-il pas profiter du temps qu’ils ont sans rejouer quelques scènes du passé? Tournant le dos à Liam, Cesar ferme les yeux tout en glissant ses deux mains au niveau de son visage, le masquant.

FLASHBACK
« Il me déteste.. », murmure Cesar, comme pour lui-même, tout en fixant la fenêtre devant ses yeux. « Ne dis pas ça... », la voix calme et réconfortante de Shae résonne dans la chambre de Cesar alors qu’il porte son regard sur sa sœur, allongée sur le même lit que lui depuis maintenant plusieurs minutes. « Et pourquoi donc?... Shae, tu n’es pas témoin de la manière dont il me regarde », prononce Cesar froidement, agacé « Comme si, à ces yeux, je serai toujours l’assassin de sa liberté. Je l’ai sauvé d’une mort certaine, bordel... J’suis... J’suis.. », la colère gagnant ses paroles, il n’arrive pas à poursuivre que Shae reprend aussitôt « Tu es en colère, grand frère... », serrant les mâchoires, Cesar fixe sa sœur avant de ne dévier son regard sur la fenêtre qu’il fixait tout à l’heure.

Il est en colère, oui. Il est en colère parce que, pour la première fois, il est amoureux d’un autre que lui-même. Pour la première fois, il ressent quelque chose qu’il n’a jamais, mais alors là jamais, ressenti pour un autre que sa propre personne. Où son intérêt n’est pas que ciblé vers lui-même et uniquement lui-même... Mais vers un autre également... Où un autre commence à passer bien avant sa propre personne. Bordel, il en est effrayé! « Pourquoi tu l’as fait? », demande Shae après un court silence. Cesar n’a jamais avoué à qui que ce soit pourquoi il a transformé Liam, ni même à ce dernier. C’est une raison qu’il a toujours préféré garder bien à lui plutôt que de la partager avec les membres que forme son entourage, mais Shae n’est pas catégorisée comme étant « tout e monde »... Elle est loin d’être comme tout le monde. Cesar laisse pendre un long silence où il soupir plus d’une fois, essayant tant bien que mal de formuler mentalement ses mots avant de les prononcer. Il sait qu’il ne doit pas se censurer devant Shae... Que s’il y a un membre dans la famille à qui il donne sa confiance sans aucune limite, sans aucune méfiance, ce serait, et ce sans aucun doute, Shae Bridgestone... Il sait qu’il peut laisser libre cours à ses émotions – oui, Cesar Bridgestone possède néanmoins des émotions cachés sous cette épaisse carapace de noirceur et de sadisme – sans avoir à peser ses mots. « Parce que je ne pouvais pas le laisser... » avoue-t-il en se redressant du lit, s’avançant vers le miroir, glissant ses doigts au niveau d’une chaine qui pend autour de son cou... Une chaine avec une seule lettre y figurant... L. « Je ne sais pas ce qui m’a possédé le soir où je l’ai vu étendu sur le plancher de sa demeure. Comme si... Comme si je n’étais pas maître de moi-même... Comme si un certain instinct de survie avait quitté Liam et a trouvé refuge en moi. Je ne pouvais pas le quitter. Je refusais qu’il me quitte, aussi. Je refusais de parler de lui avec nostalgie et de me demander ce qu’aurait pu être notre vie ensemble... Je ne suis pas ce genre d’être, Shae... Je n’acceptais pas le fait qu’il refuse que je le transforme... Je n’acceptais pas qu’il baisse les bras, qu’il m’abandonne... Je le voulais à moi. Je le voulais près de moi. Éternellement près de moi. », Shae s’approche vers Cesar et glisse sa main dans la sienne, fixant le même point invisible que son frère désormais. « Est-ce que tu l’aimes? », demande-t-elle. Cesar ne l’a jamais verbalisé. Ni à Shae, ni à Liam, ni même à lui-même!... L’amour est une émotion envers laquelle le Bridgestone n’a eu aucune formation. Il ne sait pas qu’est-ce qu’aimer, il ne sait pas qu’est-ce qu’adorer... Il sait détester. Il sait tuer. Il sait accomplir des tâches ou faire des actions qui ne bénéficient que l’Empereur lui-même, au détriment de la volonté et des valeurs des autres... Mais tout change avec Liam. Il devient quelqu’un d’autre... Et autant qu’il déteste cette autre personnalité, autant qu’il ne peut plus vivre sans elle... Qu’il ne peut plus vivre sans Liam. C’est en un souffle presque pénible que Cesar répond simplement « Incroyablement » à la question de sa sœur, serrant davantage sa main dans la sienne.

FLASHBACK
Cesar se tourne enfin face à Liam, glissant ses deux mains dans les poches de son pantalon, fixant son amour longtemps avant de prononcer « Tu m’as pardonné... Mais tu ne sais pas dans quel enfer tu m’as mis, Liam... », il s’éloigne légèrement avant de pousser un profond soupir. Sans le regarder, il reprend « Je ne regrette pas cette nuit », il pivote vers Liam et continue « Je ne regrette aucune seconde. Saches que si c’était à refaire, je le ferai sans hésiter », avoue-t-il, l’air grave.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptySam 7 Juil - 8:22

« ... Reviens avec moi, ce soir ». Ces simples mots dit dans un murmure suffisent à m'électriser. J'ai tant envie de lui répondre oui, tout d'abord parce que je n'ai jamais su lui résister, depuis le temps que nous sommes ensemble, j'ai toujours cédé à ce qu'il me demandait et puis j'ai envie d'accepter parce que moi aussi j'en ai assez de passer mes "nuits" seul, alors j'aimerais, ne fut-ce que pour une fois, dormir au creux de ses bras. De plus, son visage est sérieux lorsqu'il prononce ses paroles, mais cela ne m'étonne pas, il n'a jamais dit quelque chose qu'il ne pensait pas lorsqu'il s'agissait de nous, de toute façon, d'une manière générale, César est quelqu'un de très franc, même si, parfois cela peut faire mal. . « Personne ne le saura, Liam... Personne n’entre dans la chambre du Roi. Et puis, il n’y a que Shae qui est au courant à propos de nous et elle n’en parlera à personne, crois-moi... ». Je hochais la tête. Oui je le croyais, dans tout cet univers, je ne croyais que lui, je n'avais confiance qu'en lui. C'était paradoxal quand on y pensait, puisqu'il m'a tout de même transformé contre mon grè. Certes, mais depuis il s'est bien rattrapé, se mettant parfois en danger dans le seul but de me protéger. Je prend une de ses mains, mon regard est doux lorsqu'il se pose sur lui.

- Je le sais Cesar, j'ai confiance en toi et moi aussi je voudrais être avec toi, je ne veux pas dormir seul.

Juste une fois et après, nous retrouverons notre routine, oui, il n'y a pas de mal à faire une petite entorse à notre façon de vivre, n'est-ce pas ? D'ordinaire, je suis un peu avare en déclaration d'amour, mais ce soir, je ne sais pas, j'ai envie qu'il sache tout, que tout soit clair entre nous, que malgré le fait que nous ne puissions pas être si expansifs en public, je l'aimais toujours aussi fort qu'aux premiers jours, peut-être même d'avantage. « Tu as intérêt » J'eus un petit sourire amusé, je n'attendais pas un autre genre de réponse de sa part. Surtout qu'ensuite il poursuit en me disant à peu de choses près la même chose. Oh bon sang, qu'est-ce que je peux l'aimer. Soudain, alors que le moment était romantique et tendre à souhait, tout changea. J'eus le malheur, oui parce qu'il n'y a pas d'autres termes, de dire à Cesar que je lui pardonnais ma transformation, je lui pardonnais ce geste égoïste, quel idiot j'ai été de lui dire cela, j'ai de toute évidence encore raté une occasion de me taire, parce qu'il recule brusquement, comme s'il venait de se bruler, il se détourne de moi pour plonger son visage dans ses mains. J'avoue que ce n'était pas le genre de réaction à laquelle je m'attendais. Oh bien sûr je ne pensais pas qu'il allait me sauter dans les bras, littéralement parlant, mais je pensais qu'au moins, il serait content et là il semble... en colère et cette réaction me blesse, oui en cet instant, une douleur atroce me traverse le corps. Je recule à mon tour, si je m'écoutais, je serais parti en courant, je ne veux pas voir d'air dédaigneux sur son visage lorsqu'il va se retourner. C'est vrai, après tout, pour qui me suis-je pris pour penser que le Roi Cesar Bridgestone pouvait accorder la moindre importance au fait que le vampire, qui le colle partout parce qu'il ne peut plus se passer de lui, lui a pardonné. J'ai vraiment fait preuve de stupidité. Désolé Cesar, je ne dirais plus rien de tel. Je reste dans l'ombre, tandis qu'il se retourne doucement, il a mit un long moment avant de me faire face de nouveau. Je ne sais pas ce que cela signifie, était-il plongé dans ses pensées ? Se retenait-il de rire face à mon incroyable arrogance ? Allez savoir. Je sens quelque chose couler de mes yeux, cela ne peut être des larmes puisque, étant mort, je ne peux plus pleurer depuis très longtemps, mais...et merde, c'est du sang, ma tristesse en cet instant est si grande que je pleure du sang. Super, très esthétique, il va rire de moi, à n'en pas douter, je me sens pathétique en cet instant, oui pathétique pour m'être donné autant d'importance, parce qu'il n'y a que cela qui peut expliquer le fait qu'il se soit détaché de moi après mes derniers mots, après tout, il m'a transformé alors que j'avais refusé qu'il le fasse, il doit donc se moquer complètement de savoir si je lui ai pardonné. Je peux vous jurer que ce genre de réaction vous fait redescendre sur terre. « Tu m’as pardonné... Mais tu ne sais pas dans quel enfer tu m’as mis, Liam... ». Un enfer ? Non, mais c'est une plaisanterie, il se moque de moi c'est cela ? Rah, j'ai horreur de ressentir ce genre de chose, je ne savais pas que l'amour pouvait faire aussi mal. Incapable de prononcer un mot, je secoue doucement la tête, non je ne sais pas dans quel enfer tu as été ? Peut-être y es-tu encore, dans ces cas-là, tu n'avais qu'à me laisser mourir, ainsi ton existence aurait été un paradis. « Je ne regrette pas cette nuit. Je ne regrette aucune seconde. Saches que si c’était à refaire, je le ferai sans hésiter ». Oh oui, cela ne fait aucun doute. Je ferme les yeux, passant mes mains sur mes joues pour tenter d'essuyer le sang, ce n'est pas très glamour, même si, pour l'instant c'est le cadet de mes soucis. Je reste dans l'ombre, néanmoins je le fixe pour lui répondre. Mon assurance d'il y a quelques minutes s'est envolée aussi sûrement que le hibou qui quitte l'arbre sur lequel il était perché. Ma voix n'est plus qu'un murmure, mais je sais que lui peut l'entendre, après tout, nous avons un sens auditif beaucoup plus développé que les mortels.

- Pardon Cesar... je... je suis désolé de t'avoir dit ces mots qui semblent t'irriter, mon but n'était pas de te mettre en colère. Si tu refaisais ce que tu as fait il y des années, ma réaction serait probablement la même. Je commencerais par t'en vouloir, énormément, je partirais en courant, j'irais tuer mon père, ou tout autre personne se trouvant sur mon chemin et puis je reviendrais vers toi parce que je me serais rendu compte que je ne peut pas vivre sans toi. Je mettrais du temps à digérer l'action, mais je finirais par le faire... la seule différence c'est que je ne te le dirais jamais. Je sais que je t'aimerais toujours Cesar, peu importe ce qui pourrait se passer, si un jour tu voulais me quitter... il serait préférable que tu me tues parce que je ne résisterais pas à une existence sans toi à mes côtés.

J'eus un petit rire triste et me détournais pour faire dos à mon tourmenteur. Oui je l'aimais, mais en cet instant, il m'avait vraiment fait mal. Je m'entourais de mes bras, faible barrière protectrice, et baissais la tête. Je lui avais tourné le dos parce que je ne voulais pas qu'il voit que du sang avait coulé de mes yeux, je ne voulais pas qu'il voit que j'avais eu un instant de faiblesse.

- Je sais, je suis pathétique.

Oui, inutile de le dire, je le sais, de toute façon, il y a un moment que je me suis rendu compte qu'être amoureux me rendait pathétique. Là je ne désirais qu'une chose, être tout contre lui, dans ses bras. Honnêtement en cet instant, je doute que ce soit possible.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyDim 8 Juil - 2:36

« Je le sais Cesar, j’ai confiance en toi et moi aussi je voudrais être avec toi, je ne veux pas dormir seul » « Alors jures-moi que tu vas venir... », demande-t-il, le suppliant presque à travers le ton de sa voix. Délicatement, Cesar glisse une main au niveau de la joue froide de son amant, ce contact lui étant devenu comme vital après toutes ces années. Son front collé au sien, ses yeux clos, son souffle se mêlant à celui de Liam, allant même jusqu’à lui caresser les lèvres.

Avec Cesar, c’est soit très chaud, ou très froid. Entre vous et moi, il n’y a aucun juste milieu et il ne fait jamais ce qu’on appelle « sa juste part ». Lorsque Cesar est en colère contre quelqu’un ou contre une situation quelle conque, il est difficile pour lui de contenir ses émotions, malgré le fait qu’il soit une personnalité publique... Verbaliser ses émotions n’a jamais été un don pour l’Empereur, non plus. Les pseudo-thérapies où nous discutons de nos émotions et de comment certaines situations ont pu nous décevoir, nous attrister ou même nous fâcher est quelque chose que l’Empereur trouve complètement ridicule. À quoi sert de régler les choses quand quelques jours plus tard, quelques semaines plus tard ou quelques mois plus tard, la même situation va revenir nous mordre le derrière? Combien de fois ont-ils eu cette conversation? Combien de fois Cesar a entendu parler de la transformation de Liam alors qu’elle n’était pas fait de son propre gré mais plutôt de celle de son créateur? ... Combien de fois a-t-il été témoin d’un regard qui contenait tellement de reproches, un regard qui illustrait une déception flagrante et significative, un regard qui en disait long sur un état que le nouveau vampire ne pouvait contenir, ne pouvait garder pour lui? Combien de fois est-ce que Cesar Bridgestone a entendu Liam lui prononcer les mots fatidiques d’un pardon qu’il devait mériter après plusieurs années? ... Parce que Liam avait beau lui avouer qu’il le pardonnait quelques semaines après sa transformation, il y avait quelque chose dans son regard... Quelque chose d’immense. D’indicible. De puissant et cette chose était dirigée vers nul autre que Cesar... Lorsqu’il lui avoue qu’il l’a mis dans un enfer, Cesar n’exagère pas. Malgré qu’il a décidé, égoïstement, de transformer Liam, ce sont les jours et les mois d’après qui semblaient durer éternellement aux yeux de Cesar... Ces jours... Ces semaines... Ces mois... L’espace temps n’existait plus tant l’atmosphère était froide. Le temps était suspendu... Jusqu’à ce qu’il lui dise qu’il le pardonne réellement.

Ayant reculé de son amour, Cesar fixe Liam, l’air grave, alors que le jeune vampire se tourne dos à Cesar. « Pardon Cesar... je... je suis désolé de t’avoir dit ces mots qui semblent t’irriter, mon but n’était pas de te mettre en colère. », intrigué de savoir quel était son but, justement, Cesar croise les bras et, silencieux, attend la suite de ses paroles. « Si tu refaisais ce que tu as fait il y a des années, ma réaction serait probablement la même. », serrant les mâchoires, les traits légèrement crispés, sourcils froncés, Cesar rompt le contact visuel qu’il avait avec Liam et glisse les mains dans ses poches. L’idée qui traverse la conscience de Cesar en ce moment même est que Liam n’aime pas du tout sa condition... En même temps, l’Empereur ne prend pas toujours le temps de réfléchir. Néanmoins, il ne prononce toutefois aucun son, il laisse Liam poursuivre... Une chance. « Je commencerais par t’en vouloir, énormément, je partirais en courant, j’irais tuer mon père ou tout autre personne se trouvant sur mon chemin et puis je reviendrais vers toi parce que je me serais rendu compte que je ne peux pas vivre sans toi. », à ces paroles, les traits de Cesar s’adoucissent légèrement alors que son regard plonge dans celui de son amour. « Je mettrais tu temps à digérer l’action, mais je finirais par le faire... la seule différence c’est que je ne te le dirais jamais. Je sais que je t’aimerais toujours Cesar, peu importe ce qui pourrait se passer, si un jour tu voulais me quitter... », le quitter?... Ce simple mot arrive à faire naître en Cesar un sentiment d’angoisse. Sa respiration s’accélère alors que ses sourcils se haussent tristement... Pourquoi est-ce que Liam en vient à cela? Pourquoi parle-t-il d’une potentielle rupture? Non... Jamais. Cesar s’avance de quelques pas alors que la voix mélodique de Liam, voix baignée d’une tristesse et d’une sincérité innocente, voix qu’il adore par dessus toutes, résonne dans son esprit. « Il serait préférable que tu me tues parce que je ne résisterais pas à une existence sans toi à mes côtés.. » « Liam... », souffle Cesar... Murmure porté aux oreilles du vampire telle une douce brise.

« Je sais, je suis pathétique »... Pathétique... Cesar ne ferait jamais usage de ce qualificatif lorsqu’il parlerait de Liam. Jamais. Tout sauf ça. Il s’approche silencieusement de son amour, glissant ses mains le long de ses bras, créant ainsi un bouclier protecteur autour du vampire. Cesar n’est faible pour rien au monde... Pour rien ni personne. Selon-lui, la faiblesse n’est qu’un signe d’imperfection. Seulement, s’il y a une personne, que puisse porter cet univers dans lequel ils figurent, qui arrive à le transformer complètement, c’est Liam. Les mimiques qu’il fait, les regards avec lesquels ils le regardent, les paroles qui émanent d’entre ses douces lèvres... Venant d’une autre personne, Cesar trouverait le tout, effectivement, très pathétique. Il ne se gênerait pas d’éclater de rire, de lui demander de rebrousser chemin et de retourner de là d’où il vient... Mais avec Liam, ce n’est pas comme ça. Pendant toutes ces années d’existence à ses côtés, Cesar a maîtrisé les humeurs de Liam à la perfection. Ce qui, quelques années plus tôt, aurait animé Cesar d’une colère fulminante, ne le froisse plus autant. La patience est quelque chose qui se travaille.. Et bien qu’avec quatre-vingt quinze pourcent de son entourage, cette patience n’est guère une vertu, avec Liam c’est différent. Il est son tout... Sans lui, son existence perdrait son sens. Sans lui, il ne serait que l’ombre de lui-même. Le menton niché dans le creux de l’épaule de celui qu’il considère comme son unique amour, Cesar ne fait qu’imaginer pendant une brève seconde ce que serait sa vie sans Liam et, une douleur atroce s’empare de son corps le forçant à arrêter d’y penser. Poussant un léger soupire, Cesar dépose un baiser sur le cou du vampire avant de prononcer « Jamais est-ce qu’une telle chose ne se produira, mon amour... », puis si un jour nous en arriverons à une rupture, je ne te tuerais pas uniquement parce que je ne pourrais plus vivre sans ta douce et tendre présence, mon amour, mais parce que l’idée que tu puisses appartenir à un autre que moi m'est impensable. « Tu es mien, Liam... Tu m’appartiens.. Et pour toi... Je serai prêt à tout. », lentement, il tourne Liam face à lui et glisse ses deux mains au niveau de ses joues où le sang ayant glissé de ses yeux avait fait sa trace, cette dernière essuyée par le revers de l’index de l’Empereur. « Viens.. », murmure-t-il en glissant sa main dans la sienne, entremêlant ses doigts à ceux de Liam tout en prenant la direction du Royaume.

[...]

Subtilement, la main de Cesar lâche, à contrecœur, celle de son amour pour rejoindre la poche de son pantalon noir. Envoyant un bref signe de la tête en guise de salutation aux hommes se tenant debout devant les portes du Royaume, ils les laissent entrer sans poser la moindre question (en même temps, ils n’ont pas à lui adresser la moindre parole). Marchant d’un pas quelque peu pressé – on ne sait pas qui on peut croiser à une heure pareille – Cesar ouvre finalement la porte de sa chambre, faisant entrer Liam avant d’entrer lui même, jetant un regard furtif balayant les lieux. Porte fermée et barrée, Cesar s’empare du veston de Liam, le collant contre lui avant de posséder ses lèvres d’un baiser brûlant.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptySam 14 Juil - 15:44

« Alors jures-moi que tu vas venir... » Jurer quelque chose à quelqu'un ne se fait pas à la légère, lorsque l'on dit "je le jure", cela implique de respecter sa parole, si, naturellement on est un homme d'honneur. C'est ce que je suis. Enfin techniquement, je suis un vampire d'honneur, mais c'est la même chose. La main de Cesar sur ma joue... bon sang, j'aimerais que ce moment dure éternellement, malheureusement, lorsque nous rentrerons, il nous faudra de nouveau observer une distance raisonnable entre nous. Ce soir je n'avais pas envie d'être raisonnable, non j'avais envie de montrer à Cesar à quel point il me faisait de l'effet, à quel point être avec lui était tout ce que je désirais en ce bas monde. Je posais ma main sur la sienne et fermais les yeux pour apprécier ce contact, bougeant la tête comme les chats lorsqu'ils réclament un peu plus de caresses. Son souffle était tel une douce brise sur mes lèvres. J'en frissonnais de désir. J'ouvris de nouveau les yeux pour ancrer mon regard dans le sien.

- Je te le jure Cesar.

Oui, à lui je pouvais tout promettre, tout jurer, ce ne serait jamais des paroles en l'air. Ce fameux soir, celui de ma transformation, je pensais que jamais je ne réussirais à passer sur ce qu'il m'avait fait, je pensais que jamais je ne pourrais lui pardonner complètement. Je lui avais dit que je l'excusais, que je le comprenais, quelques heures à peine après que cela se soit passé, mais mon créateur n'était pas stupide, il savait lire en moi comme dans un livre ouvert, il savait pertinemment que si ma bouche disait oui, mes yeux disaient "non, pas encore et peut-être jamais" et pourtant, aujourd'hui je sais que je ne lui en veux plus du tout. C'est vrai il m'a privé de ma liberté de penser par moi-même, il est allé à l'encontre de mon désir, seulement regardez ce qu'il m'a offert, l'éternité à ses côtés. C'est un cadeau qui n'a pas de prix. A l'époque, j'étais trop empêtré dans ma colère pour m'en rendre compte. Je sais qu'il en a souffert, je compte bien tout faire pour me ratrapper. Si on en croit ce qui est en train de se passer, c'est un peu mal parti. Me voilà en train de m'excuser d'avoir dit à Cesar que je lui pardonnais, pourquoi est-ce que je dois toujours tout gâcher ? C'est vrai que mon vampire n'est pas quelqu'un dont il est facile de prévoir les réactions, cela ne m'a jamais dérangé, mais là, ce n'est pas fait pour me disculper. Il en arriverait presque à me faire regretter de lui avoir dit tout cela. Etant donné que j'étais de dos, je ne pouvais pas voir l'effet que mes paroles avaient sur lui. En un sens c'était un peu pour cela que je m'étais détourné, je ne voulais pas voir de dégoût sur son visage, je sais que je ne l'aurais certainement pas supporté. Je finissais ma tirade en disant que j'étais pathétique. Je savais que je l'étais, moi-même je haïssais cette faiblesse, mais César me rendait ainsi, oui, face à César toute colère, toute rage désertait mon coeur. Je n'avais encore jamais semblé si...faible devant quelqu'un et pourtant, pour une fois, cette faiblesse ne me faisait pas honte. Je ne sais pas si c'est parce qu'en plus d'être celui que j'aime, César est aussi mon créateur et que c'est pour cela que je ressens ce genre de chose. Je l'ignore, je n'ai jamais pris le temps de me pencher sur la question et tout à fait entre nous, cela m'importe peu. Les choses sont ainsi et c'est aussi bien. « Liam... »

Mon prénom, dis dans un souffle, ses bras formant une barrière protectrice autour de moi... voilà qui est mieux, voilà ce que j'aime. Je me laisse doucement aller dans son étreinte, posant l'arrière de ma tête sur son épaule. A présent je sens ses lèvres dans mon cou. Pour un peu je souhaiterais qu'il me morde de nouveau, c'est tellement bon la morsure d'un vampire... bien sûr cela dépend de l'état dans lequel vous êtes quand il vous mord, mais pour nous cela équivaut à...enfin disons que pendant l'acte on peut se faire mordre, il n'y a rien d'étonnant là-dedans et c'est dans ces moments-là que c'est bon. « Jamais est-ce qu’une telle chose ne se produira, mon amour... ». Puisses-tu dire vrai mon ange des ténèbres. De toute façon, je sais très bien que si un jour, par le plus grand des malheurs cela devait arriver, mon existence serait abrégée aussi rapidement, sans que je n'ai besoin de le demander à César, je suis certain qu'il le ferait de lui-même. « Tu es mien, Liam... Tu m’appartiens.. Et pour toi... Je serai prêt à tout. » Je me retrouvais devant lui, acquiescant à ses paroles. Oui je suis à lui et à personne d'autre. Je serais également prêt à tout pour lui, il n'avait qu'un mot à dire et j'exécutais son ordre dans la seconde, fut-ce l'ordre le plus idiot que la terre ait porté. « Viens.. » Il m'entraîne en direction du Royaume. Je m'apprêtais à respecter mon serment, oui, ce soir nous serons ensemble.

Arrivés devant les portes, nous nous lâchons la main discrètement, toujours cette fichue réserve, mais une fois dans ses appartements, correctement fermés, il m'attire à lui pour un baiser des plus sauvage et, comme à chaque fois, je me sens devenir un pantin entre ses bras. Je mets mes bras autour de son cou et réponds tout aussi férocement à son baiser. Je plonge mon regard dans le sien lorsque je murmure.

- Mords-moi César. Je t'aime si fort mon amour.

Mes lèvres dévient vers son cou et mes mains commencent à se faire exploratrice sur cette contrée qu'elles connaissent par coeur, mais qu'elles ont toujours autant de plaisir à parcourir : le corps de César.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyDim 5 Aoû - 20:30

Rares sont les fois où ils partagent des moments aussi intimes dans un endroit si.. Risqué. Malgré le fait que ce soit son appartement, risqué dans la mesure où peu importe si sa porte est fermée, il y aura toujours quelqu’un qui risque de l’ouvrir à tout moment... Comme, par exemple, sa tendre sœur aux adorables traits angéliques, portant l’humble prénom d’Esfir. S’il y a un membre de la famille qu’il protège un peu plus que les autres, c’est bel et bien Esfir. Bien entendu, il y a Shae qui est relativement différente de ses autres sœurs, portant une fascination que Cesar juge de malsaine envers les créatures sans importances qu’on appelle les humains, mais Esfir... Elle est nulle autre que Sa princesse. Sa protégée. Et bien qu’elle peut se montrer particulièrement cruelle et sans scrupules, il ne peut s’empêcher de vouer à cette cadette une protection hors pairs... Et nombreuses sont les raisons pour lesquelles Cesar n’a pas daigné avouer son amour pour Liam à Esfir, ces mêmes raisons qui le poussent à s’abstenir de lui dire encore aujourd’hui. Toutefois, tôt ou tard, il va devoir y faire face... Tôt ou tard, il va devoir avouer à Esfir ce que cache l’Empereur et il préfère lui avouer lui-même plutôt que ce soit la Dauphine qui pénètre dans l’appartement de Cesar et qu’elle découvre, involontairement, ce qui se cache derrière cette porte fermée à des heures si tardives. Risqué aussi dans la mesure où peu importe le membre du conseil, le garde, ou le membre de la famille, ils ne sont pas à l’abri du complot. Il ne suffit que d’une âme malveillante qui découvre Le secret pour que le tout s’écroule tel un château de cartes sous l’insoutenable pression.

Leurs lèvres se scellent en un baiser nourrit d’une passion qui fut enfuie pendant si longtemps. Trop longtemps. Une envie partagée à travers ce baiser caché des yeux de tous. « Mords-moi Cesar », murmure tiré de ses lèvres alors qu’elles décollent des siennes contre son gré. Elles se décollent et causent en Cesar un manque automatique. Un manque aussi puissant, aussi envahissant que le manque qu’éprouve un héroïnomane envers sa dose Ô tant désirée. Le bout de son doigts se glisse contre la douceur que portent les lèvres de Liam alors qu’il ferme les yeux quelques brèves secondes. Son regard se perd à travers celui de Liam alors qu’il glisse ses deux mains sur son visage, collant son front au sien. Peu de temps après la demande, ses oreilles se font délicatement possédées une nouvelle fois par le timbre mélodieux de sa voix. Parles-moi encore eut-il envie de prononcer alors que Liam murmure « Je t’aime si fort mon amour. »

Déclaration qui vient esquisser aux lèvres de l’Empereur un sourire aux premières allures si tendres, si délicates, mais qui renferme une malice qui lui est singulière. Glissant son index aux lèvres de Liam, il approche ses lèvres de son oreille afin de susurrer « Tu sais que moi aussi.. », s’avançant lentement vers le lit se situant tout juste derrière Liam, le faisant ainsi reculer à chaque pas avancé, Cesar déboutonne la chemise immaculée de Son vampire, glissant ses lèvres au niveau de son cou, traçant leurs chemin jusqu’au torse nouvellement découvert de sa moitié, lui retirant sa chemise qu’il laisse tomber sur le plancher froid de son appartement, il parcours son torse du bout des doigts alors que ses baisers se font de plus en plus ciblés.

Ses mains s’arrêtent au niveau de la ceinture de Liam, mais ne s’attarde pas aussi rapidement à son détachement. Il lève le regard vers Liam alors qu’un sourire torve étire ses lèvres pour finalement se redresser et s’approcher de ses lèvres. « Pas si vite.. », murmure-t-il, frôlant le bout de ses lèvres au siennes. Lèvres qui se glissent à son cou, canines qui glissent dans sa chair, exécutant le seul et unique ordre qu’il lui a demandé.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyJeu 9 Aoû - 18:10

Je sais que ce que nous faisons est dangereux. C'est vrai, on pourrait se faire surprendre n'importe quand. Il m'est d'ailleurs déjà arrivé de me demander ce qui se passerait si on se faisait prendre. Je suis sûr que pour Cesar les conséquences ne seraient pas si terrible. Je suppose qu'on lui demanderait de renier son attirance vers les hommes, peut-être même lui trouverait-on une femme à épouser, mais moi...je n'ai pas énormément de poids ici. Oh bien sûr je suis son bras droit, mais pour les autres cela ne compte pas beaucoup. Parfois je me dit qu'ils pourraient très bien lui demander de me supprimer si on se faisait prendre. Si cela devait arriver, comment Cesar réagirait-il ? Prendrait-il ma défense en disant qu'il ne ferait jamais une telle chose ou bien ferait-il passer les intérêts du royaume avant les siens... avant moi ? Ce genre de pensée a le don de me coller un peu le cafard parce que j'ai bien trop peur de la réponse à ces questions que je me pose alors lorsque ces idées viennent m'assaillir, je me fais un devoir de les éloigner de mon esprit pour n'y mettre que des choses bien plus agréable.

Comme par exemple, je me rappelle les moments que nous sommes en train de vivre en ce moment. Un vrai paradoxe, vous ne croyez pas ? Mais l'heure n'est pas à la réflexion, non, pour l'instant, je me laisse aller sous les baisers de mon vampire. Il a toujours eu ce pouvoir sur moi, un seul baiser de lui et je deviens aussi malléable que du caoutchouc. Comparaison pas très flatteuse, j'en conviens, mais cela résume à peu près comment je me sens dans ses bras, c'était comme si je décollais, j'avais la sensation de ne plus toucher terre et j'en voulais plus, toujours plus. Les deux mains de Cesar se posent sur mon visage, son front vient se coller contre le mien, ainsi le monde qui nous entoure n'a plus d'importance, il n'y a que nous deux, peu importe l'endroit où nous sommes, ce n'est plus qu'un détail secondaire. Je le vois sourire tandis que son index se promène sur mes lèvres, j'ouvre alors doucement la bouche et tandis qu'il me murmure qu'il m'aime aussi, je suce délicatement le bout de son doigt. Ensuite il me pousse vers le lit et là... plus le temps passe et plus mon désir de lui augmente, plus il pulse dans mon corps, tel un brasier qui vient de se réveiller, je voudrais qu'il me possède, là, maintenant. Toutefois Cesar est quelqu'un qui adore prendre son temps et surtout, il adore me faire languir, j'ai pu constater que c'est un de ses plaisirs favoris. Tandis qu'il enlève doucement ma chemise, je fais de même avec la sienne, tentant de passer ma langue sur ce torse si désirable, c'est alors que ses mains arrivent à ma ceinture et je ne peux empêcher un gémissement d'anticipation de franchir mes lèvres.

Évidemment, il a du l'entendre et il ralenti un peu ses gestes, se redressant. Je sens rapidement ses dents dans mon cou et là, je rejette ma tête en arrière pour lui donner un meilleur accès à ma gorge, passant mes bras autour de son cou. Tandis qu'il fait cela, je ne peux m'empêcher de revoir des images de mon passé, comme le moment où il m'a annoncé qu'il était un vampire, je ne l'avais pas cru au départ naturellement, pour moi les vampires n'étaient que des êtres de fiction, des créatures inventées pour faire peur aux gens. Je me souviens même avoir rit lorsqu'il me l'a dit. Cependant, lorsque j'avais vu ses dents, je peux vous dire que mon rire s'était stoppé net, je m'étais même éloigné de lui pendant un temps. J'avais du essayer de le tenir loin de moi pendant environ un mois, mais je me suis rapidement rendu compte que j'étais dépendant de lui. Moi, pauvre mortel ne pouvais plus me passer de la présence d'un vampire et je l'avais laissé venir à moi un soir. Toutefois, je ne voulais pas qu'il boive mon sang, il a respecté sa parole... jusqu'à ce fameux soir où il m'a transformé. Je sais, la situation était un tantinet mortelle, mais une promesse est une promesse, il n'aurait jamais dû le faire. Peu importe, ce soir, je le veux, ce soir nous allons passer la nuit ensemble.

Il retire ses crocs de mon cou et je lui adresse un sourire resplendissant. Cela m'a toujours fait un effet du tonnerre lorsqu'il me mordait. Je le tirais contre moi puis le dévorais de baisers, je voulais qu'entre nous ce soit bestial, sauvage, je voulais qu'il affirme le pouvoir qu'il avait sur moi. Pourquoi le voulais-je ? Allez savoir, moi même je l'ignore.

- Humm... tu aimes me faire languir mon amour, je l'ai toujours su.
.
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MessageSujet: Re: La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,]   La nuit, tous les chats sont gris... c'est possible, mais je n'aime pas les chats [ PV : Cesar Bridgestone,] EmptyDim 12 Aoû - 18:04

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