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 Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John

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MessageSujet: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyJeu 25 Oct - 19:11

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Sebastian & John
« Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. »

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Lentement la nuit prenait place sur l'île. Les derniers rayons de soleil baignaient l'horizon, donnant des reflets d'or sur l'océan. Depuis combien de temps je n'avais pas si bien dormis ? Je ne m'étais pas sentis aussi bien depuis longtemps. Comme si j'étais enfin complet. J'étais dans un sommeil lourd et profond, vraiment réparateur. Un bien-être que je n'avais pas connu depuis longtemps. Les raisons de tout ça ? Le bonheur tout simplement. L'amour d'Alice, mon travail épanouissant, l'amitié avec Cesar, le lien qui nous unissait Beth et moi. Tout ceci me rendait heureux. Et j'espérais que tout ceci allait rester intact le plus longtemps possible. Mais depuis 6 mois quelque chose avait changé. M'enfonçant dans un bonheur sans limite. Depuis 6 mois j'étais père, je réalisais mon rêve de toujours, celui d'élever un enfant. Mon fils... Sebastian. Ma plus grande fierté. Je l'avais trouvé sur la plage après le crash de son avion. Il devait normalement être éliminé mais j'avais réussi à le prendre avec moi et après, à l'adopter. Même si Cesar était réticent à cette idée il avait finit par accepter. Il faut dire que Sebastian m'avait fait retomber dans mon passé. Il avait les yeux de ma mère, cette même couleur bleu azur magnifique. J'adorais ma mère et peut-être que je retrouvais un peu d'elle en lui. Je ne saurais vraiment le dire. En 6 mois un lien fort et indestructible c'était construit entre lui et moi. Car même si Sebastian n'était pas mon fils biologique, je le considérais comme tel.

Je l'aimais tellement, il était ma perle. Ma fierté et mon héritier. Si il le fallait je tuerais pour lui sans hésitation. Moi qui pensais ne jamais avoir d'enfant, ne jamais avoir la chance d'avoir un fils j'étais comblé. Encore dans les brumes du sommeil, j'entendis à peine le bruit du tonnerre gronder dans le ciel. Un orage se préparait et sûrement l'un des plus violent ! Au bout de quelques secondes des bruits de pas se firent entendre dans ma chambre. Alice ? Non sa démarche était beaucoup plus légère. Mais le bruit s'accéléra lorsque un éclair vrilla le ciel noir. Mon fils adoré venait me rejoindre, sûrement effrayé par l'orage. Je fis mine de dormir alors que je sentais un petit singe grimper dans mon lit, se frayer un chemin sous la couette pour venir se coller contre moi en tremblant. Mon bras entoura son petit corps alors que je le serrais contre moi. Il se détendit et profita d'un moment de tendresse. « Bonsoir Syna. L'orage te fait peur ? » Syna. Simple mot en Tchèque lourd de sens pour nous. Ce mot voulait dire fils. Mon père déjà à l'époque m’appelait comme cela et je m'étais juré que si un jour j'avais un petit garçon, cette marque d'affection lui reviendrait de droit. Tout en passant ma main dans ses cheveux clairs je lui déposais un baiser sur le front. Mais le bruit du tonnerre le fit sursauter et, pour le rassurer je le pris un peu plus contre mon corps, le berçant comme un bébé. Ma mère faisait de même quand, enfant j'avais peur de l'orage.

Nous étions câlins, peut-être un peu trop. De mon temps un père ne montrait pas son affection à son fils, cela ne se faisait pas. Un fils allait devenir un homme et de ce fait, un père était souvent dur avec son garçon. Mais j'avais grandis dans une famille un peu à part. Mon père m'aimait et me le montrait tout les jours, par des gestes ou des paroles il me témoignait de son affection sans limite. Je pouvais dire que j'avais grandis entouré d'amour et par ricochet, j'en donnais énormément à Sebastian. Mais comment ne pas l'aimer ? Cet enfant, en plus d'être désiré était une vraie bénédiction. Il était d'une intelligence sans limite, s’intéressait à tout, avide d'apprendre et mélomane qui plus est. Non il était une perfection, ma perfection. Il était tout ce que je n'avais jamais été, bon, réfléchis et calme. Il m'avait un peu parlé de sa vie d'avant, sa vie avec sa mère biologique. Apparemment il n'avait pas eu une enfance facile, sa mère ne s'occupait pas de lui et collectionnait les hommes et histoires d'une nuit. J’essayais de lui offrir la vie qu'il n'avait pas eu avec elle, je le gâtais et le chérissais beaucoup. Si un jour je la croisais elle risquait de passer un sale moment... « Tu n'as pas eu peur du noir aujourd'hui ? » Il souffrait d'une peur du noir depuis que je l'avais adopté. Et de ce fait il lui arrivait souvent de me rejoindre les journées où j'étais seul, voire de dormir avec une veilleuse si c'était nécessaire. Et les journées ou il faisait des cauchemars j'allais le réveiller pour le prendre avec moi, si je n'étais pas là Azur s'occupait de lui comme une maman. Mon seul regret était de ne pas lui offrir de mère enfin... J'avais bien Alice mais je savais qu'elle ne voulait pas d'enfant. Et même si je me doutais qu'elle allait accepter Sebastian car je ne lui laissais pas vraiment le choix, je ne savais pas si elle allait ressentir de l'affection envers lui. Seul le temps me le dirait ! Mon attention se reporta sur mon ange toujours contre moi, sa tête dans mon cou il semblait dormir. Je le serrais un peu plus contre moi en déposant un autre baiser dans ses cheveux fous.

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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyVen 26 Oct - 8:21



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Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent.

John & Alice


L’orage, sûrement le pire ennemi des enfants. Le mien en tous cas. Généralement je n’étais pas trouillard, mais parfois on ne contrôle pas certaines peur. Pour ma part, l’orage constituait pour moi une peur horrible qui me faisait perdre tous mes moyens. J’étais emmitouflé dans ma couette comme un futur papillon dans son cocon. Et pourtant, rien n’y faisait, je n’avais aucun moyen de m’endormir, aucun moyen d’oublier le temps qu’il faisait en dehors de la résidence. Je n’avais qu’une seule envie, celle d’aller me pelotonner dans les bras de mon père, c’était le seul et unique endroit où je me sentais réellement en sécurité. Mais j’avais peur de l’embêter, il avait déjà eu la gentillesse de m’adopter, je ne voulais pas trop lui en demander même si je savais pertinemment qu’il serait ravi que j’aille le rejoindre. La peur de toujours en faire trop ne me quittait pas. J’avais été un tel fardeau aux yeux de ma mère que je ne voulais pas que John me voit ainsi, je l’aimais trop pour cela.

Cédant finalement à ma propre envie, je me mis debout et marcha d’un pas rapide vers la chambre de mon père. Il était en train de dormir, tant mieux. Avec un peu de chance il ne se réveillerait pas et ne me prendra pas pour un emmerdeur. Une fois la porte de la chambre refermée, un coup de tonnerre éclata, je me précipitai alors en vitesse sous les draps en venant me loger entre les bras de John. Mon corps entier tremblait sous la terreur et j’en avais presque envie de couiner comme un enfant de deux ans. Quand je sentis le bras de mon père se resserrer autour de moi, je me blottis contre lui, enfouissant ma tête au creux de son cou pour recevoir un maximum de réconfort. « Bonsoir Syna. L'orage te fait peur ? » C’était loupé, je l’avais réveillé. J’adorais lorsqu’il m’appelait Syna. C’était une marque d’affection que j’aimais beaucoup et qui montrait à quel point il s’était attaché à moi. Me sentir aimé pour une fois dans ma vie était quelque chose de formidable, en y réfléchissant bien, John était la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Je souris alors en sentant ses lèvres sur mon front, mais mon sourire ne fut que bref. Un nouvel éclair éclata et je ne pus m’empêcher de sursauter. Après avoir repris mes esprits, j’hochais légèrement la tête afin de répondre à sa question. « Oui, il m’empêche de dormir... Et imagine s’il tombe sur notre toit… » J’avais légèrement du mal à parler à cause de la peur, mais je m’étais tous de même calmé, grâce au soutien de mon père. J’aimais cette complicité qu’il y avait entre nous, elle était unique et pour rien au monde je voulais que cela s’arrête. Après six mois, il me connaissait déjà par cœur. Il faut bien avouer que lorsque j’avais eu besoin d’une oreille attentive pour me confier, mon père avait était le premier à me soutenir, il connaissait alors tous de moi. Même ma vie en dehors de l’île et il m’avait souvent rassuré en me répétant que jamais il n’agirait comme ma mère l’a fait dans le passé. Il me faisait rire quand il parlait d’elle.

Sa main me caressait les cheveux et c’était d’un réconfort immense, il ne se rendait peut être pas compte à quel point mais cela me calmait. « Tu n'as pas eu peur aujourd'hui ? » Il est vrai que John devait être sûrement étonné de ne pas m’avoir vu de la journée. Je n’étais pas allé le rejoindre, même si j’avais eu peur un moment. J’avais décidé de le laisser tranquille. Me redressant légèrement, je mit ma tête sur son torse en la relevant légèrement afin de pouvoir le regarder. « Non j’ai même pas eu peur. Je veux être un grand comme toi, et les grands ils n’ont pas peur ! » Je voulais que John soit fier de moi, qu’il ne me considère pas comme un enfant à s’occuper, mais comme une grande personne avec qui il pourrait parler de tous ou presque. Mon père était tout pour moi, je l'aimais et il le savait. Il était mon seul modèle dans la vie, un très bon modèle. Mais je ne savais pas comment il me voyait exactement. Il m'avait adopté par pitier ou parce qu'il avait envie de devenir père ? Et est-ce qu'il le regrettait ? M'aurait-il laissé mourir si je n'avais pas eu le regard de sa mère ? J'avais des tonnes de question à poser mais le courage me manquait pour en faire part à John. Continuant de le regarder j’enchaînais tous de même par une question. " Dis papa, pourquoi avant moi tu n'avais pas d'enfant ? Tu n'en voulais pas ? Et si tu n'en voulais pas, pourquoi tu m'as gardé ?" Peut être beaucoup de question à la fois mais je n'avais pas pu me retenir bien longtemps. Puis John répondait à ce qu'il voulait, il n'était même pas forcé de me donner des réponses.


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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyDim 28 Oct - 19:19

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Sebastian & John
« Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. »

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Comme un père présent et patient, j'attendrais qu'il me parler sans le forcer. Tout contre moi il sursauta lorsqu'un éclair éclata dans le ciel. Sa réaction me fit sourire alors qu'il se serrait un peu plus, cherchant du réconfort par tous les moyens. « Oui, il m’empêche de dormir... Et imagine s’il tombe sur notre toit… » Quel enfant ne c'était pas posé cette question un jour ? « Ne t'inquiète pas c'est impossible... Et puis même tu ne risque rien mon chéri tu es immortel. » Et heureusement qu'il ne risquait rien, je ne supporterais pas l'idée qu'il lui arrive malheur. Seul le soleil lui était mortel mais il avait le bon sens de ne pas s'exposer aux rayons de l'astre d'or. « Non j’ai même pas eu peur. Je veux être un grand comme toi, et les grands ils n’ont pas peur ! » Cela me fit rire. Bien-sûr que nous avions peur mais cela ne se montrait peur. Moi j'avais peur, qu'il arrive quelque chose à Sebastian, qu'Alice me quitte, que Beth soit face au danger. J'avais une peur bleue qu'il arrive quelque chose au trois personnes que j'aimais le plus en ce monde. Mais aussi à mon meilleur ami Cesar, ho certes pas physique il ne risquait rien avec les deux molosses qui le collaient toute la journée mais enfin... J'imaginais que quand on aimait quelqu'un on craignait qu'il lui arrive quelque chose c'était tout. « Les grands ont peur Syna, mais ils sont trop fiers pour le reconnaître. »

Mais je voyais qu'une question lui brûlait la langue, j'attendais donc qu'il ose me la poser. J'étais prêt à répondre à toute ses interrogations après tout il était mon fils et je n'avais rien à lui cacher. Et je savais qu'il était beaucoup plus mature que les autres enfants de son age. La condition difficile que lui avait imposée sa mère l'avait fait grandir un peu trop vite. J'avais tendance à le protéger et le couver, un peu trop peut-être mais je ne voulais pas qu'il oublie qu'il était l'enfant et pas encore un adulte, qu'il pouvait donc s'adonner à des activités d'enfants sans se soucier du monde qui l'entoure. « Dis papa, pourquoi avant moi tu n'avais pas d'enfant ? Tu n'en voulais pas ? Et si tu n'en voulais pas, pourquoi tu m'as gardé ? » Ha les enfants ! Le rêve de ma vie... J'avais toujours voulu en avoir mais avec la femme que j'aimerais. Et pas avec une que j'aurais épousé de force et qui m'aurait offert plusieurs enfants que je n'aurais sûrement pas aimé. C'était comme ça à mon époque, on épousait la femme que notre père choisissait, et ça sans discutions. Hors Sebastian c'était différent. C'était... Comme une connexion lorsque j'avais croisé son regard et si il le fallait, je me serais battu contre Cesar pour qu'il ne soit pas tué. J'avais gagné et j'en étais que plus fier maintenant que cet enfant me considérait comme son père et qu'il m'aimait en tant que tel. « Tu sais que je t'ai parlé d'Alice ? Bien... Elle est la seule femme au monde avec qui je voudrais des enfants. » Pourquoi ?

Parce que je ne supporterais pas que mon enfant est une autre mère qu'elle. Je l'aimais et si je devais avoir un fils ou une fille biologique, elle serait la seule à porter cet enfant. Enfin faudrait-il qu'elle l'accepte si elle le pouvait... Quoi que j'aurais finis par la convaincre. « Mais notre condition nous en empêche. Ce n'est pas grave je t'ai à toi et ça me suffit... J'ai toujours voulu des enfants et tu es le plus cadeau qui m'est jamais arrivé. » Je lui fis un sourire, confirmant mes paroles. J'étais sincère après tout... J'étais toujours sincère quand je lui parlais. « Et je t'ai gardé parce que... J'ai eu un coup de foudre pour toi nous allons dire ça comme ça... » L'orage se calmait doucement alors que je jouais avec une mèche de ses cheveux, l'entortillant autour de mon index. Je le fis quitter mes bras et me leva du lit en boxer, ce n'était pas le première fois qu'il me voyait comme ça après tout mais par respect j'enfilais un short. Ensuite je me tournais vers Sebastian et le fis grimper sur me dos. « Allez petit singe... On va boire quelque chose ! Et papa sera plus enclin à te répondre après un bon verre, quand j'aurais les idées en place ! » J'étais du genre à peu parler au réveil. J'aimais me lever dans le silence et profiter d'un moment câlin pour bien me réveiller. Hors aujourd'hui je n'étais pas contre l'idée de parler avec mon fils mais la soif qui me brûlait la gorge me fit changer d'avis. C'est donc avec mon enfant sur le dos que je partis vers la cuisine où Azur notre domestique devait nous attendre. Enfin arrivé je le posais sur le bar et allais vers le frigo alors que notre domestique faisait ce qui semblait être un gâteau. C'était mes esclaves qui allaient être gâtes encore. Mais pour Sebastian et moi c'était impossible de manger ne serait-ce qu'une seule part de gâteau car le goût nous était affreux voire... Immonde. J'ouvris le frigo et pris une poche de sang au hasard alors que Azur nous sortait deux verres. Je m'étonnais toujours qu'elle ne soit pas dégoutté de la vue du sang et surtout à l'odeur mais bon... C'était sûrement ça qui faisait qu'elle était si exceptionnelle. Je nous servis deux beaux verres de sang frais et les fis légèrement réchauffer alors que le bruit du tonnerre se faisait entendre. Certes l'orage était maintenant loin mais le bruit fracassant résonnait toujours. Je m'approchais de mon fils en posant les deux verres devant lui. Je me glissais derrière lui en entourais sa taille toute fine de mes bras en lui faisant un gros câlin. Une manière de la rassurer alors que le tonnerre grondait toujours. Ainsi dans mes bras il était protégé de tout ce qui pouvait lui faire peur.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyLun 29 Oct - 12:16



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Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent.

John & Alice


Les dictionnaires sont débiles, au mot réconfort ils auraient dû mettre le nom de mon papa. Car je devais bien avouer que dans ce domaine c'était bel et bien le meilleur de tous. Je pouvais passer des heures dans les bras de mon père, c'était l'endroit où je me sentais le plus en sécurité. Certains jugeaient le lien que j'avais avec mon père comme étant étrange, mais j'étais d'un avis contraire. Entre un père et un fils il est normal d'être là l'un pour l'autre. Du moins cela me parait normal maintenant que je suis sous la garde de John. Je ne pouvais pas en dire autant que mon ancien père malheureusement. Pour ce qui est de ma mère, aucun commentaire était nécessaire, mais ma future maman, Alice, sera une superbe mère j'en suis sûr. John m'a beaucoup parlé d'elle et j'ai hâte de la rencontrer, ma seule peur serait de ne pas lui plaire. Qu'elle ne veuille pas de moi et demande à mon père de m’abandonner. Que choisirais John ? Son fils ou l'amour de sa vie ? Je préférais ne pas y penser, me dire que tout ira pour le mieux et qu'elle m'aimera autant que John. « Ne t'inquiète pas c'est impossible... Et puis même tu ne risque rien mon chéri tu es immortel. » Il n'y était pas du tous. Je ne m’inquiétais pas pour ma santer, j'étais immortel comme il l'avait si bien dit. Seul les rayons du soleil pouvaient avoir raison de moi, alors je ne mourrais sûrement jamais puisque je n'étais pas stupide au point de m'y exposer. Je secouais alors la tête pour lui montrer que ce n'est pas ce que j'avais voulu dire. « Mais voyons papa, je sais bien que je ne risque rien. Mais cela risquerait de détruire la maison. Il faudrait du temps pour tout réparer, surtout si l'orage continu. Puis tu peux pas demander de faire tout ça à un de tes domestiques, il faut qu'ils se reposent un peu tu sais mon papounet. » Je lui avais ensuite dit pourquoi je n'avais pas eu peur, ou plutôt pourquoi je ne voulais pas l'avouer. Mais d'après le sourire qu'affichait mon père, ce n'était pas vraiment une raison valable. « Les grands ont peur Syna, mais ils sont trop fiers pour le reconnaître. » Je n'étais pas d'accord, mon père n'avait jamais peur. Il était grand et fort, il pouvait battre n'importe qui, n'importe quand, n'importe où. J'en étais certains. J'haussais alors un sourcil en le dévisageant, sans rien dire pourtant. Je verrais bien plus tard, quand je serais à mon tour un adulte, je pourrais voir si mes peurs persistent ou non.

Plusieurs questions me trottaient dans la tête, mais je savais bien que je devais les poser peu à peu. Je connaissais assez John pour savoir que me faire de longs discours n'était pas vraiment possible pour lui si tôt. Le matin il préférait rester silencieux, et je respectais tout à fait son choix. J'avais tous de même posé une question sachant très bien qu'il répondrait tout de même avec toute la sincérité dont il faisait preuve lorsqu'il s'adressait à moi. En l'occurance, je lui avais simplement demandé pourquoi il n'avait jamais eu d'enfant avant de m'avoir adopté alors qu'il disait vouloir en avoir depuis longtemps. « Tu sais que je t'ai parlé d'Alice ? Bien... Elle est la seule femme au monde avec qui je voudrais des enfants. » Oui il m'en avait bien parlé. D'après ce que j'avais pu comprendre il en était amoureux. Qu'est-ce que c'était mignon, j'aimerais pouvoir rencontrer cette Alice. Savoir quelle genre de femme peut faire craquer mon père. J'allais surenchérir avec une nouvelle question mais finalement je n'en fis rien, je savais que mon père n'avait pas finis de parler. « Mais notre condition nous en empêche. Ce n'est pas grave je t'ai à toi et ça me suffit... J'ai toujours voulu des enfants et tu es le plus cadeau qui m'est jamais arrivé. » Je ne pu m'empêcher de sourire, j'étais un cadeau pour lui et non un fardeau, c'était tout ce que je voulais. « Et je t'ai gardé parce que... J'ai eu un coup de foudre pour toi nous allons dire ça comme ça... » Je quittais ensuite ses bras le voyant se relever. Il était plus matinal que d'ordinaire et c'était tant mieux pour moi. Je le laissais enfiler un short avant de monter sur son dos en ricanant légèrement. « Allez petit singe... On va boire quelque chose ! Et papa sera plus enclin à te répondre après un bon verre, quand j'aurais les idées en place ! » Je restais alors ainsi sur son dos, les deux bras enroulés autour de son cou, à la fois pour ne pas tomber, mais aussi pour faire un câlin à mon père. Ce matin, comme tout les autres, j'étais pris de pas mal d'élan de tendresse. Il me reposa ensuite sur le bar pour aller chercher à boire. Me relevant, j'allais voir Azur afin de la saluer. « Bonjour Azur, il a l'air bon ton gâteau ! » Je ne pouvais pas en manger et c'était bien dommage. Mais comme vous vous en doutez, ça ne me manquait pas. Je n'avais jamais goûte de nourriture humaine puisque j'étais né vampire. On ne peut pas être en manque de chose que l'on ne connait pas. Azur me fit alors un sourire. Je l'aimais bien notre domestique, elle était gentille avec moi et quand je me sentais seul j'aimais lui parler de tout et de rien, et elle me répondait toujours gentiment. Voyant mon père revenir avec les poches de sang, je pris place à table en attendant que tout soit prêt. Le sang était bien meilleur chaud et John connaissais mes gouts, il le fis donc chauffer avant de l'apporter dans deux verres qu'il disposa en face de moi. Il s'installa ensuite derrière moi pour me prendre dans ses bras dans un nouveau geste de réconfort. « Merci papa ! » Je tournais alors la tête dans sa direction afin de déposer un baiser sur sa joue. Prenant enfin mon verre, je bus à grande gorgé le liquide rougeâtre.

Cela faisait longtemps que j'avais soif, mais j'avais eu trop peur pour venir me servir seul. J'avais préféré rejoindre les bras de mon père le plus vite possible. Après avoir finis mon verre je le reposais, j'avais une moustache de sang sur la haut de la lèvre. Passant ma langue autour de mes lèvres pour m'en débarrasser je reportais à nouveau mon attention sur mon père. « Et maintenant que t'es bien réveillé, je peux te reposer une question ? » Je n'attendais pas sa réponse. Je savais qu'elle serait positive. Je réfléchis alors à la question que j'allais lui poser. J'en avais tellement, sur la vie, sur notre nature, sur les humains, sur la nature en général. Je pivotais alors légèrement pour pouvoir regarder mon père. Lorsque je parlais à quelqu'un, je devais le regarder dans les yeux, ces aux regards des gens que l'on voit q'ils mentent ou non. Même si je savais bien que John ne me mentirais pas, c'était aussi une marque de politesse de regarder les gens dans les yeux quand on leur adressait la parole. « Pourquoi tu ne m'as toujours pas présenté Alice ? Elle n'aime pas les enfants ? » J'avais hate de voir comment elle était, pour plaire à mon père elle devait être vraiment très belle et très intelligente. « On fait un marché papa, si tu me présentes ton amoureuse, je te présente mon amoureux. »


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Dernière édition par Sebastian M. Constantine le Mar 30 Oct - 20:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyMar 30 Oct - 18:14

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Sebastian & John
« Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. »

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« Mais voyons papa, je sais bien que je ne risque rien. Mais cela risquerait de détruire la maison. Il faudrait du temps pour tout réparer, surtout si l'orage continu. Puis tu peux pas demander de faire tout ça à un de tes domestiques, il faut qu'ils se reposent un peu tu sais mon papounet. » Pureté de l'enfance qui le caractérisait si bien... Garde cette innocence mon fils, garde la en toi le plus longtemps possible. Le monde est si cruel qu'il faut des enfants comme toi pour l'équilibrer. Garde ton âme d'enfant et continu de voir le monde avec tes yeux innocents. Les portes du paradis te seront ouvertes comme cela n'en doute pas... Tu auras même une place privilégié au paradis soit en certain. Qui pourrait en douter ? Personne et surtout pas moi.

Avec mon fils sur le dos je rejoignis la cuisine mais comme toujours il ne tenait pas en place. Loin de moi l'idée qu'il m’agaçait, il était curieux et cela m'amusait de le voir faire. « Bonjour Azur, il a l'air bon ton gâteau ! » Je le regardais faire et une vague de fierté m'envahit. Il était poli, avenant et véritablement adorable. Au fond de moi j'espérais que c'était un peu grâce à mon éducation mais je savais que je me trompais. Il était déjà comme cela quand je l'avais accueilli, je n'avais aucun mérite... La seule chose que je pouvais faire était de lui transmettre mes valeurs c'était tout. Et il était sur la bonne voie c'était certain... Je fis chauffer nos deux verres et lui donnais la sien, il me remercia en me déposant un baiser sur la joue. Je lui souris et pris mon verre avant d'avaler une grande gorgée de sang. En quelques secondes Sebastian eut finit son verre et me regarda avec une jolie moustache rouge au dessus de la lèvre. « Tu avais soif non ? » C'était plus une constatation plutôt qu'une question. Sans doute avait-il soif depuis un moment, mais l'orage l'empéchant de déscendre il avait préféré rejoindre mes bras. Il essuya sa moustache d'un grand coup de langue, pourtant il lui restait une petite goutte sur le coin de la lèvre. Je m'approchais de lui et vint la récolter sur mon pouce avant de la porter à mes lèvres. « Et maintenant que t'es bien réveillé, je peux te reposer une question ? » Comme si j'avais le choix ! Je hochais la tête en souriant, prèt à répondre à ses demandes. « Pourquoi tu ne m'as toujours pas présenté Alice ? Elle n'aime pas les enfants ? »

Sa question pourtant naturelle me cloua sur place. Non Alice n'aimait pas beaucoup les enfants... Et je ne savais pas comment elle allait réagir si je lui apprenais que Sebastian était mon fils. Elle était d'une jalousie maladive et penserait sûrement que j'étais son père biologique pourtant... Ce n'était pas le cas. Hors elle était au courant que je rêvais d'avoir un enfant, de ce fait elle devait se douter que je n'allais pas passer l'éternité sans être père c'était inconcevable pour moi. J'avais reculé l'échéance le plus possible mais Sebastian voulait la rencontrer et c'était normal. Et puis il révait d'une mère présente et aimante... Et malgré tout les efforts du monde je ne pouvais pas combler cette absence malgré tout l'amour que je lui portais. Alors qu'il me fixait dans les yeux -il avait l'habitude de toujours regarder les gens en face- je baissais le regard pour prendre une autre gorgée de mon verre. Le silence plana un instant avant que je ne parle, scellant mon regard au sien. « Je te promet que tu vas bientôt la rencontrer... » Que pouvais-je lui dire d'autre ? Alice était en déplacement en ce moment. Cesar l'avait appelé pour régler un problème hors de HeartKiller et voilà quelques jours qu'elle avait quitté l'île. Elle me manquait... Horriblement. J'avais froid loin d'elle. « On fait un marché papa, si tu me présentes ton amoureuse, je te présente mon amoureux. » Il me posait un marché ! J'éclatais de rire en l'entendant me proposer ça et ne pu m’empêcher de lui déposer un baiser sur la joue. Du haut de ses 7 ans Sebastian avait un amoureux... Oui un amoureux. Mon fils aimait les garçons et les filles enfin... D'après ce que j'avais compris. Je m'en moquais au contraire je trouvais ça adorable. Si bien que le soir où son amoureux l'avait embrassé sous la joue il c'était précipité pour me le dire. Il savait que je n'allais pas le juger à vrai dire... Mes conquêtes masculines ne se comptaient plus donc je n'allais pas le juger je le comprenais parfaitement. Mais il gardait le secret sur l'identité de son petit copain pour mon plus grand malheur. Je voulais savoir qui était le petit garçon qui faisait craquer mon fils mais il refusait de me le dire. Un humain ? Vampire ? Peu m'importait et il le savait ! Je l'accepterais quoi qu'il arrive.

Je terminais mon verre d'un trait avant de me tourner vers lui. « Tu oses me tenir au chantage ? » Je pris un air sévère et vexé pour lui dire ça. Je ne l'étais pas bien-sûr à vrai dire... Il m'était impossible de lui en vouloir pour quoi que ce soit. « Bon allez d'accord ! Si je te présente Alice je veux voir qui est ton amoureux. » J'étais loin de me douter qu'Alice allait rentrer sur l'île plus vite que prévu. Pour mon plus grand bonheur certes... Mais elle allait surtout être confronté à Sebastian alors que je ne lui avais pas encore parlé de lui. Et si elle me demandait de choisir entre elle et lui ? Le choix me serait impossible... Je les aimais trop tout les deux. Et imaginer ma vie sans l'un ou l'autre m'était impossible..

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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyMer 31 Oct - 13:45

L’écosse était un pays sans nul doute magnifique, et parmi ceux qu’Echo-Alice préférait. La jeune vampire était amenée à voyager souvent à travers le monde pour le compte de son Empereur. Cette fois-ci, elle s’y rendit en compagnie de Seth, au grand damne de ce dernier, pour négocier de nouvelles lois concernant la peine de mort. Quelque chose était mal instituée dans ce pays-ci, et elle devait régler quelques affaires internes qui lui demandèrent toute son attention durant quatre jours. Quatre jours qu’elle passa loin de Heartkiller, et de John. Il était incroyable de voir l’obsession qu’elle avait développé à nouveau pour lui. Passer quatre jours loin de lui tenait de la torture. Elle devenait littéralement folle. Elle ne passait pas une journée sans penser à lui, alors que le soleil à son zénith l’obligeait à essayer de dormir. Mais qu’elle ferme les yeux, ou se laisse aller à ses pensées vagabondes cela revenait au même : John ne quittait pas son esprit. Le manque qu’elle avait de lui était presque physiquement insupportable, et elle se réjouissait de voir l’heure de rentrer chez eux arriver. L’affaire résolue plus vite que prévue grâce au duo que formaient Seth et Echo-Alice ils purent rejoindre l’avion pour rentrer à Heartkiller plus tôt également. Elle n’avait pas eu le temps de joindre John durant son voyage à cause du décalage horaire et de ses affaires. C’était souvent le cas quand elle partait d’ailleurs. Rarement longtemps, mais jamais en donnant des nouvelles. Ils se trouvèrent dans l’avion pour rejoindre les îles, et elle sentit dés lors la tension monter en elle, prête à la rendre folle.

Ils se trouvaient dans la voiture qui devait les ramener au château. Seth et Echo étaient absolument silencieux. Lui, parce qu’il n’avait jamais été quelqu’un de loquace, elle parce qu’elle était perdue dans ses pensées. Elle avait posé sa tête contre la vitre et regardait le temps orageux, les ténèbres qui prenaient possession de la ville. Elle souriait. Elle avait toujours aimé l’orage. Elle aimait courir sous la pluie, entre les éclairs, en riant. Ils arrivèrent sous le grand mur d’enceinte, et les portes s’ouvrirent devant eux. Ils purent entrer dans la ville, et elle fit signe au chauffeur de ralentir. Se penchant vers Seth elle répondit à son regard interrogateur en lui embrassant la joue. « Tu donneras ca à Esfir de ma part mon cher. S’il te plait. » demanda la jeune femme en souriant à son frère de cœur et en lui donnant un paquet emballé. Elle ramenait toujours un cadeau à Esfir de ses voyages. Cette fois-ci elle avait ramené une fleur glacée d’Ecosse. Elle aimait l’Ecosse et ses trésors. Seth et elle en avaient profité pour retourner dans ce château où ils se sont rencontrés, et étonnement, Echo n’en avait ressenti aucune réelle nostalgie. Elle était soulagée. Elle était aimée à nouveau. « A demain Brother. » Dit-elle en caressant sa joue et en s’extirpant de la voiture. Elle fut accueillie par la pluie et sourit. La voiture re-démarra alors qu’elle se mit à courir sur les gouttes.

Elle allait si vite qu’elle avait l’impression que le temps allait au ralentie autour d’elle. Elle était vêtue d’une tunique blanche, et d’un jean noir qui ne tarda pas à lui coller à la peau. Elle avait des bottines grises qui furent vites couvertes de boue. Elle souriait. Elle avait aussi un grand pardessus noir, qui la protégeait à peine de la pluie. Elle s’en fichait. L’éclair frappa près d’elle et elle continua de courir. Elle aimait cela, cette sensation de liberté la plus totale. Très vite, ses pas la menèrent vers un lieu qu’elle connaissait à présent par cœur. Elle s’y sentait chez elle et jamais elle ne se lassait d’y passer encore et encore. Elle s’arrêta à quelques mètres de chez John et sourit. La maison était éclairée, preuve que son cher et tendre était levé. Elle ne savait pas quelle heure il pouvait être. Mais l’orage était si dense qu’il lui semblait que ce fut la nuit. Elle s’approcha de la demeurer en marchant. Elle sonna, et ce fut Azut qui vint lui ouvrir. Elle l’accueillit avec un grand sourire. « Bonsoir Azur. » Cette dernière semblait ébahie de la voir, presque horrifiée. « Miss Alice ! Mais vous êtes trempez ! Entrez, je vous en pries. Je vais mettre votre menteau au coin du chaud et vous amener des serviettes et des vêtements secs. » Alice fut attendri par les manière de la jeune femme. Elle l’arrêta d’un mouvement. « Je ne vais pas attraper la mort Azur, tranquillisez-vous. » Elle était amusée, et pour toute réponse la belle gouvernante prit son manteau et alla le placer près de la cheminée allumée. « Ne discutez pas, et allez donc rejoindre John en cuisine le temps que je m’occupe de vous. » Alice embrassa la joue chaude de la jeune femme et se rendit en cuisine en sautillant.

« John ! Mon amour, je…. » Elle s’arrêta sur le pallier de la cuisine devant un spectacle qui la pétrifia. John, son amour et amant se trouvait en présence d’un… enfant. Un adorable enfant, qui semblait dans cette cuisine comme chez lui. Elle fronça les sourcils. Cette image presque idyllique elle en avait rêvé, c’était un fait. John, et leur enfant, dans la cuisine au milieu de la nuit, buvant du sang en parlant de leur journée. Qui ne rêverait pas de cela. Mais elle ne pouvait pas avoir d’enfant. Elle était morte, son corps était mort et ne pouvait pas enfanter. Alors pourquoi ce rêve lui revenait. Etait-ce une illusion. Non. Sans doute pas non. John avait un enfant dans sa cuisine. La question qu’elle se posait c’était … « Qu’est-ce que … qui est-ce ? » elle restait sur le pallier de la cuisine. Elle n’osait pas bouger. Est-ce que c’était arrivé ? Elle savait que John voulait un enfant. Elle savait que le moment où il lui demanderait d’en adopter un ou de mordre un enfant allait venir un jour. Elle avait peur. L’obsession de son amant été tel qu’elle ne doutait pas qu’il fut capable de la tromper pour mettre enceinte une femme capable de donner la vie. Elle, elle ne pouvait pas donner la vie. Pourquoi … Pourquoi ? Azur arriva et lui mit un grand peignoir sur les épaules. Alice ne réagit pas. Elle regardait John, l’enfant… Et ne comprenait pas ce qu’il se passait.
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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyDim 4 Nov - 19:33

Ces moments passés avec mon père, c'est cela qui me manquait dans mon ancienne vie. La présence d'un père, les câlins matinaux, les mots doux, les rires partagés. Je n'aurais jamais connu tout cela si je n'étais pas arrivé sur cette île aux merveilles. Tout cela je le devais à John, s'il n'avait pas été là Dieu seul sait où je serais à l'heure actuelle, serais-je seulement en vie ? Certainement pas, j'étais jeune lors de mon arrivé ici mais tous de même assez intelligent pour deviner les intentions de Cesar. John était mon père, mais il était également mon sauveur. Jamais avant de le rencontrer j'aurais pu avoir un moment unique avec un de mes parents, et je ne le remercierais jamais assez pour cela. Mais il ne me manquait plus qu'une chose maintenant, la présence d'une mère. Bien que ma mère biologique ne me manque pas, j'aurais aimé pouvoir avoir une mère comme tous les enfants normaux. C'est d'ailleurs pour cette raison que je voulais tant que John me présente sa petite amie, oui elle ne serait pas ma mère au début, elle me considérerait peut être comme un intru. Mais avec le temps elle s'y ferait et je pourrais enfin avoir une famille complète. Il ne me manquait plus qu'un frère ou une soeur, mais ce n'était pas obligatoire. « Je te promet que tu vas bientôt la rencontrer... » Je ne pus m'empêcher de sourire en l'entendant me faire cette promesse. Je savais bien qu'il disait la vérité, mon père ne trahissait jamais ses promesses, il était toujours sincère avec moi.

John ne pu s'empêcher de rire en entendant ma proposition. Oui je faisais exprès de ne pas lui dire qui était mon copain pour le taquiner, puis je savais bien que je pourrais m'en servir contre lui un jour, j'avais bien fait. « Tu oses me tenir au chantage ? » John avait pris un air vexé, presque sévère pour me dire cela, et je ne pu m'empêcher d'en rire. Je savais bien que ce n'était pas pour de vrai et il était très mauvais acteur parfois. Il était très rare que John soit en colère contre moi, il ne me punissait presque jamais mais d'un autre côté il n'avait aucune raison de le faire. Je n'avais jamais été le genre de fils irrespectueux, j'étais toujours très polis, je lui obéissais etc... Mon père ne s'était jamais plaint en six mois. Bien sûr je n'avais pas toujours été aussi sage et câlin avec lui. Au dépars j'étais assez méfiant, je ne le connaissais pas et me dire que c'était à présent mon père était une pensée trop étrange pour moi, venant d'un étranger. Mais après quelques temps j'avais apprit à aimer John, à l'aimer comme un fils aime son père. Et j'étais bien heureux comme cela. « Bon allez d'accord ! Si je te présente Alice je veux voir qui est ton amoureux. » Victoire ! J'avais bien fait de ne jamais lui dire qui était mon amoureux, de cette manière je pouvais m'en servir pour lui faire du chantage, tant mieux pour moi. Je tapai alors dans mes mains un instant en faisant un grand sourire. « Tu as pris la bonne décision John. » Je faisais exprès de l'appeler John car je savais bien qu'il n'aimait pas cela, je le taquinais simplement. Je me mis alors à rire doucement en lui tirant la langue, comme un enfant, d'ailleurs j'étais un enfant comme mon père se plaisait à me le répéter.

J'allais redemander un peu de sang à mon père quand une voix féminine me coupa. « John ! Mon amour, je…. » Quelque chose avait du lui déplaire car elle s'était arrêté de parler d'un seul coup. Elle avait l'air de quelqu'un qui venait d'apprendre une nouvelle presque tragique. Je n'avais encore jamais vu cette femme de ma vie, mais à en juger par le surnom qu'elle venait de donner à mon père, il devait s'agir d'Alice. Je ne l'imaginais pas vraiment ainsi. Et pourtant elle était très jolie, je comprenais pourquoi mon père avait craqué pour cette femme. N'importe quel homme l'aurait fait à sa place. « Qu’est-ce que … qui est-ce ? » Je ne savais pas vraiment comment réagir. Pour une fois je me sentais comme un gosse, j'avais envie de me planquer derrière mon père et ne plus sortir de ma cachette avant que cette histoire soit réglé. J'avais peur de la réaction qu'aller avoir la jeune femme en apprenant que j'étais à présent l'enfant de son amant. N'importe quelle femme le prendrait assez mal d'après moi, mais si mon père en est amoureux c'est qu'elle n'est sûrement pas comme toutes les autres. Je me relevais alors en prenant mon verre et le fond de sang qui restait encore à l’intérieur. Marchant ensuite vers Alice, je lui tendis le verre assez timidement. « Je suis Sebastian, tu veux un peu de sang ? » Je ne savais pas trop si je devais la vouvoyer ou la tutoyer, mais si elle devait un jour devenir ma mère, autant commencer tout de suite à la tutoyer. Je voulais pas que mon père affronte tout cela seul, j'étais là aussi pour parler à Alice.
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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyMar 6 Nov - 20:24

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Sebastian & Alice & John
« Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. »

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Un enfant comme lui j'en avais rêvé. Ce n'était pas un mensonge je voulais être pète à tout prix et il était sûrement le meilleur fils que je puisse avoir. Son intelligence et sa bonté dépassait toutes mes attentes. Souvent je le regardais et je me demandais comme j'avais cet enfant si intelligent pouvait être de moi... Et je me souvenais que justement, il n'était pas de moi. C'était toujours à cet instant qu'il m’appelait papa et alors j'oubliais tout. Sous ses yeux d'enfant, dans son sourire je n'étais plus le même. Je n'étais plus l'avocat de Cesar, froid et impassible ni l'amant d'Alice, jaloux et possessif. J'étais un père aimant, attentionné comme il fallait. Je lui donnais l'amour que mes parents m'avaient transmis. Enfin j'essayais. Sans doute allais-je faire des erreurs, c'était même normal mais je voulais en faire le moins possible. Tous les parents ne sont pas parfait certes mais... On ne s'en sortait pas trop mal enfin pour l'instant. Il fallait avouer que Sebastian était un enfant délicieux et totalement facile à vivre. Si bien que j'adorais mon fils, trop peut-être diraient les mauvaises langues. Peut importe les gens et leurs ragots, c'était mon fils et il aurait été stupide de ne pas lui témoigner mon affection. Alors que nous plaisantions comme à notre habitude j'entendis frapper à la porte. Par ce temps il était étrange que quelqu'un vienne nous rendre visite mais tant pis, tout le monde était la bienvenue et je ne me doutais pas que cette visite allait me faire plaisir. Seulement l'éclat de voix dans l'entrée me fit revenir sur tête en quelques secondes. Cette voix je la connaissais par cœur, je pouvais reconnaître cette voix parmi tant d'autres tellement j'en étais accroc. Alice venait d'arriver et même si j'en étais heureux Sebastian était avec moi. Et surtout elle n'était pas au courant pour mon fils... Comment allait-elle réagir  ? Je craignais le pire.

« John ! Mon amour, je…. » Sa phrase coupé laissa comme un froid dans la cuisine. Sebastian n'osait bouger, sûrement intrigué par cette nouvelle arrivée et moi, ne sachant si je devais me lever o au contraire rester comme ça. Je retrouvais dans le regard d'Alice la même douleur qu'à l'instant où je l'avais retrouvé dans le couloir. Cela me fit tellement mal que je me sentis coupable de ne pas lui en avoir parlé avant. Comment pourrais-je me pardonner de lui imposer cette douleur, alors que nous venions à peine de nous retrouver ? « Qu’est-ce que … qui est-ce ? » C'est à cet instant que je me levais pour m'approcher d'elle.« Mon amour bonsoir... C'est... Mon fils » Je ne me rendais pas compte à quel point cette phrase pouvait porter confusion. Je décidais d'ajouter sans attendre sa réponse. « Il est avec moi depuis maintenant 6 mois... Je l'ai adopté Alice » Je n'aimais pas rappeler à Sebastian qu'il n'était pas mon fils biologique mais à cet instant j'étais obligé si je ne voulais pas blesser Alice. Et surtout qu'elle explose de colère, je connaissais trop son caractère pour prendre les risques d'une dispute devant mon fils. C'est à ce moment là que Sebastian s'avança vers Alice avec son verre où il restait un fond de ce liquide rouge si apprécié. « Je suis Sebastian, tu veux un peu de sang ? » Je ne lui avais même pas dit son prénom en effet, il faisait bien de corriger cette erreur. Ce n'était pas volontaire de ma part au contraire.

Comme toujours Sebastian jouait au grand, chose qui me faisait sourire. Je m'approchais de lui et posais ma main dans ses cheveux, les ébouriffant au passage. « Vas te servir un autre verre Syna tu veux ? » J'avais besoin de parler a Alice seul à seul. Lui expliquer pourquoi je n'avais pas abordé le sujet de Sebastian avant. Certes elle était au courant que je voulais des enfants mais malheureusement nous ne pouvions en avoir tout les deux. La condition de vampire pour une femme ne permettait pas de porter un enfant, sauf si le père était un vampire pur. Chose que je n'étais pas. Je lui avait toujours juré que si un jour j'étais père, elle serait l'unique femme à porter mon enfant. Je n'avais pas trahis ma promesse. Certes j'étais père mais Sebastian n'était pas de moi. Aucune autre femme au monde ne pouvait porter mon enfant à part elle, je ne voyais qu'elle en mère exemplaire. Nous avions rarement parlé d'enfant à l'époque où nous parcourions le monde. Nous étions trop possessif l'un envers l'autre, trop dépendant pour nous soucier d'un petit être. C'était impossible que notre univers et notre monde soit brisé par l'arrivée de quelqu'un d'autre. Certes nous étions égoïste cela ne faisait aucun doute. Mais tel était la représentation de notre relation. Alice n'aurait pas supporté à l'époque que mon attention se porte sur un enfant, comme je ne l'aurais pas supporté non plus. Mais pourtant je ne cachais pas que je rêvais de la voir mère. Voir son ventre s'arrondir, poser mes mains dessus afin de sentir l'enfant bouger. C'était des détails mais qui avaient leurs importance tout de même. Et maintenant, allait-elle accepter Sebastian ? Cela restait un mystère. Pour la rassurer je m'approchais d'elle et mon bras gauche entoura sa taille, alors que de ma main droite je venais replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Mes doigts s'attardèrent sur sa joue, juste un instant pour caresser sa peau du bout des doigts. Que j'étais heureux de la revoir... Seigneur elle m'avait tant manqué pendant ces quelques jours. Elle était parti en Ecosse, dernier lieu où je l'avais abandonné. Les souvenirs lui avaient-ils fait du mal ? Je ne l'espérais pas au contraire, elle était à nouveau aimé elle ne risquait plus rien. Enfin pour terminer, je lui volais un tendre baiser, que ses lèvres m'avaient manqués ! « Excuse moi de ne pas t'en avoir parlé avant... Je craignais ta réaction. » Je ne savais pas quoi dire de plus, à vrai dire je me sentais un peu perdu. Enfin je me retournais vers Sebastian, mon fils et ma fierté. « Chéri je te présente Alice » Lui qui voulait absolument connaitre l'identité de mon amante, c'était chose faite. Il ne lui restait qu'à me présenter son petit copain maintenant...

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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John   Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John EmptyMer 7 Nov - 16:02

La peur était un sentiment humain qu’Echo exécrait par dessus tout. Principalement parce qu’elle ne pouvait pas s’en défaire. Elle était prisonnière de sa peur, et elle avait beau tout faire pour l’ignorer, elle ne pouvait pas l’éviter à jamais. Elle faisait mine d’être forte, ne laissant pas transparaître ses faiblesses ou ses peurs. Elle marchait la tête levée, le dos bien droit, et sans regarder derrière elle. Elle devait se montrer forte et sure d’elle. Elle vivait à la Cour, un lieu où toutes vos faiblesses sont mises à nue pour servir contre vous. Elle n’est pas dupe, elle sait comment cela fonctionne, et elle est même la première à utiliser les faiblesses des autres contre eux. C’est pour cela qu’elle était devenue négociatrice pour le compte de César. Elle était douée pour pousser les autres dans leur dernier retranchement pour prendre ce qu’elle voulait. Et elle l’obtenait très facilement. Elle était devenue manipulatrice à mesure du temps, et d’une curiosité maladive. Elle se renseignait sur tout et tout le monde. Elle n’était que rarement prise au dépourvue, et elle savait souvent à quoi s’attendre. Après le départ de John, le sentiment de contrôle qu’elle avait pris sur sa vie était exacerbé. Elle ne voulait pas risquer de voir sa vie s’écrouler encore. Elle voulait avoir un contrôle absolu sur tout, et c’est pour cela qu’elle avait des dossiers par centaines dans son bureau sur tous les vampires qu’elle avait pu rencontrer. Mais elle avait été faible. Elle avait fait une erreur et aujourd’hui elle allait sans doute le regretter amèrement. Echo-Alice n’aimait pas les surprises, qu’importe qu’elle fut bonne ou mauvaise. Elle n’aimait pas les surprises parce que cela remettait en cause toute son existence bien souvent. Elle se sentait déstabilisée, ne tenant plus sur le fil mince de sa vie. Elle perdait l’équilibre et avait peur de tomber, de s’ébranler et ne pas pouvoir retrouver le peu d’équilibre qu’elle avait réussi à acquérir.
Quand elle avait retrouvé John, elle avait senti son monde basculer, mais en se retenant à lui elle avait réussi à reprendre le dessus. A mesure des semaines elle avait appris à avoir de nouveau confiance en lui, à l’aimer comme ils avaient pris l’habitude de s’aimer jusqu’alors. Elle avait oublié tout le reste, comme toujours quand il s’agissait de John, et s’était donnée à lui sans conscession. Avec le temps elle avait même arrêté de s’inquiéter en le laissant seul de le voir tomber amoureux d’une autre femme. Il lui avait prouvé sa fidélité et son amour à plusieurs reprises. Tant et si bien qu’elle avait fini par y croire et par se laisser aller à la passion, lâchant les fers qui retenait l’être passionné en elle depuis des années. La passion la rendait aveugle, et folle. Elle le savait. Et pourtant elle semblait l’avoir oublié.

Elle restait sous le choc en voyant le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. L’enfant ne ressemblait pas à John, il ne lui ressemblait pas, se disait-elle en croisant le regard du gamin qui semblait plus que gêné. Un enfant… Il devait avoir sept ans, physiquement du moins, et d’une candeur tel qu’un sentiment nouveau s’éveilla en elle. Mais elle ne bougea pas, elle ne fit rien. Elle était partagée entre le désire de se joindre à eux de manière naturelle et le fait de partir en courant. Elle préférait de loin l’idée de partir en courant. Elle n’était pas assez forte pour supporter cela, pour encaisser le coup. Elle regarda plutôt John qui s’avança vers elle. Elle s’accrocha à son regard, et ce qu’elle y vit ne l’aida pas se calmer. Elle fit un pas en arrière, lui assurant en ce sens qu’elle ne voulait pas qu’il la touche. « Mon amour bonsoir… C’est… Mon fils. » Elle fit un deuxième pas en arrière et ouvrit la bouge pour protester, lui dire qu’elle ne le croyait pas, que ca ne pouvait pas être vrai. Mais aucun son ne sortie. Son fils… Elle tourna le regard vers l’enfant. La même tendresse dans son regard que dans les yeux de John. Et pourtant, elle ne trouvait pas de véritable ressemblance entre ces deux-là. Il ressemble alors à … sa mère ? Elle eut envie de vomir, mais en était physiologiquement incapable. Elle retenait ses larmes et l’angoisse qui montait en elle. Elle était sur le point de faire une crise d’angoisse, de perdre complètement la raison. Il avait eu un fils… avec une autre femme et lui avait caché. « Il est avec moi depuis maintenant 6 mois… je l’ai adopté Alice. » Elle le regarda sans réussi rà comprendre ce qu’il disait. Tout allait beaucoup trop vite. Elle avait la tête qui tournait, et cherchait à s’asseoir quand le bruit d’une chaise que l’on tire se fit entendre. Soudainement, un enfant absolument adorable se trouvait devant elle et lui tendait son verre. « Je suis Sebastian, tu veux un peu de sang ? » Elle se perdit dans son regard et se senti devenir plus sereine soudainement, sans expliquer ce sentiment. Elle sourit. « Sebastian… Je ne serais pas assez fourbe pour te voler ton déjeuner. Tu peux le garder. » Dit-elle sur le ton de la plaisanterie avec un naturel déconcertant. Elle ne se rendit pas compte elle-même de ce qu’elle disait. Elle fronça les sourcils et prit une longue inspiration. Elle sentit de nouveau le malaise s’emparer d’elle et voulut partir en courant. Il lui semblait avoir froid et elle regarda dans le couloir si par hasar Azur n’arrivait pas avec des serviettes des vêtements chauds. Elle tendit l’oreille et entendit la gouvernante fouiller des placards à l’étage. « Vas te servir un autre verre Syna tu veux ? » Dit John en renvoyant l’enfant. Seule devant John Alice sentit de nouveau l’angoisse la tourmenter. Syna ? Il apprenait sa langue natale à son fils. C’était … mignon.

Elle essayait d’éviter son regard, regardant ses mains pour en calmer les tremblements. Il avait un fils. Il avait un fils. Depuis 6 mois… Depuis 6 mois. C’était plus long que leurs retrouvailles. C’était plus long que … Bordel ! Pourquoi ne lui avait-il rien dit ? Elle était sous le choc, encore trop brutale pour qu’elle puisse réagir. Mais il la toucha, lui prenant la main il l’attira contre lui. Cela agit sur elle à la manière d’une brûlure. Elle ne voulait pas qu’il la touche, elle se sentait trahit, quelque part, encore mise à l’écart d’une partie de sa vie. Elle ne voulait plus vivre cela, elle ne voulait plus qu’il lui cache quoi que ce soit. Mais il lui avait manqué. Elle avait passé quatre jours en Ecosse loin de lui, elle ne lui avait pas dit au revoir convenablement, prise par le temps. Elle avait envie de lui. Toujours, comme toujours, et à jamais. Mais … Bordel ! Excuse moi de ne pas t’en avoir parlé avant … Je craignais ta réaction. » « Pardon ? » Elle n’en revenait pas. Il préférait la mettre devant le fait accompli, comme cela. Lui imposant la présence d’un fils qu’elle n’avait pas voulu. Qu’elle ne voulait pas. Et il se trouvait des excuses. Elle aurait préféré qu’il lui en parle, qu’il lui explique. Qu’ils parlent de cela ailleurs que …> « Chéri je te présente Alice. » Merde ! Elle retint John par le bras et le fit se baisser vers. « Je ne ferai pas de scandale devant TON fils mais je peux t’assurer que nous reparlerons de cela en privée John. » Elle le laissa partir. « Miss Alice. Voilà des serviettes et des vêtements pour vous. » « Je vous remercie Azur. » Dit la vampire en prenant la pile de vêtements et en sortant de la salle pendant deux minutes pour se changer. Elle se retrouva avec un des pantalons qu’elle avait oublié en venant chez John, et avec un pull de John. Elle sécha ses cheveux, et mis les grosses chaussettes de son amant pour ne pas rester pied nu. Azur prit ses vêtements humides pour les mettre au coin du feu et Alice retourna dans la cuisine où se trouvait les deux … Garçons. Elle se servit un verre de sang et s’assit à côté de John, face à Sebastian. « Alors, Sebastian c’est bien cela… ? Je suis enchantée de faire – ENFIN – ta connaissance. Je ne peux pas dire que ton père m’ait beaucoup parlé de toi ce serait mentir. » Dit-elle en posant un regard assassin sur John. Avant de revenir vers l’enfant. Elle devait faire un effort. Parce qu’elle aimait John… Et surtout parce qu’il y avait ce sentiment en elle qu’elle ne s’expliquait pas quand elle regardait Sebastian. Elle était comme… Attendri. « Je refuse de mentir aux enfants. Ils sont trop doués pour détecter les mensonges des grandes personnes. » Dit-elle en levant un sourcil.
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Ce ne sont pas les liens du sang qui unissent une famille, mais bien l'amour qu'ils se portent. Seb & John

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