Et ce fut la routine pour encore bons nombre de jours, de nuit, de petits plaisirs agréables à se mettre sous la dent. Parfois, cette expression alliait le sens propre du terme en ce qui concernait César Irving Bridgestone. Le boulot ne désemplissait pas cependant. Outre les temps libres en compagnie des esclaves, c’était tâche après tâche. On n’en oubliait nullement le mariage. Ah ! Ce mariage. Comme s’il avait envie de se marier. Jezabel était belle et intelligente n’en déplaise à cette dernière. César prenait cet événement uniquement côté politique. Il devait écrire au Roi d’Angleterre justement en ce qui concernait la cérémonie. César Bridgestone serait le gendre du Roi. Il avait la difficulté à s’imaginer obtenir un lien presque aussi fort avec un autre homme que ses frères …
Puis, il serra tous les dossiers et les mit sous clé dans un tiroir de son bureau. César s’étira un peu dans sa chaise tout en observant de manière lasse le plafond. Il faisait maintenant nuit noire et la lune était haute dans le ciel. Malheureusement, il lui restait une tâche à accomplir avant d’aller se détendre : prendre l’actualité en ce qui concernait ce fameux Club des Damnés. Ils se faisaient attendre ceux-là. Je n’ai pas toute la vie moi songea-t-il comme pour faire de l’humour sur son propre assassinat plutôt imminent … Ou lointain. César riait de tout ceci, car cela lui seinait mieux. Il refusait de plonger dans la déprime, la peine et la culpabilité vis-à-vis d’Eléazar surtout. Malgré que chacune de ces pensée lui fasse mal au cœur, il n’en laissait jamais paraître. Surtout pas en public.
Il se leva donc en un bon et assez brusquement – comme si ce subit accès de rage ferait disparaître la mélancolie – pour prendre son long manteau noir ressemblant beaucoup à la longue cape de Dracula. On était l’Empereur d’Heartkiller ou on ne l’était pas. Il appréciait se donner des aisances pour intimider le peuple. Leur prouver sa force bien malgré que, parfois, César la sentait s’amenuiser. Il savait ne pas être à la hauteur du Club des Damnés. Il savait mourir un jour. Au moins, si ce serait des mains d’Eléazar … Mais il traversa la ville d’un bon pas, la tête haute comme un véritable dirigeant royal. Les mains dans ses poches, il souriait à ceux le méritant et ignorait les plus basses espèces. Parmi ces derniers étaient des avertissements donnés par sa personne. César n’appréciait vraiment pas qu’on vienne troubler l’ordre. La Paix … Il l’a désirait pour sa famille. Il n’eut pas à ouvrir la porte du Killer Burger qu’on le fit pour lui. Un sourire poli parsema son visage alors.
- Pas là.
Soupira-t-il frustré par l’absence de son ami John Constantine des lieux. Premièrement, il lui aurait demandé des renseignements sur le Club des Damnés ensuite … Ensuite, ils auraient jouis d’autres activités. César était très proche de John, mais on ne devait pas être au courant de cette trop grande proximité. Avec les esclaves cela allait, car il jouait simplement. Notre Empereur avait aussi une fierté à garder intacte. Peu importe ces histoires, il venait d’apercevoir l’esclave personnel de John : Gabriel Driver. Un espoir le traversa et son corps avança de lui-même vers le jeune homme. Lui devait connaître les allées et venues de son maître.
- Gabriel ! J’aimerais voir votre Maître. Saurez-vous où il se trouverait ?
Affirma-t-il sur un ton sans détour, la tête haute et sans aucune trace de gentillesse dans le regard. C’était un humain à qui César discutait. Il n’avait pas à être gentil ni protecteur ni rien. Ce n’était pas son esclave de surcroît. Il savait que John avait une technique bien à lui pour ses esclaves. L’Empereur gardait donc ses distances et ne s’iminesrait pas dans cette dernière.
On se trouvait au comptoir et il s’assit tout en apposant un coude tout contre le bois massif attendant avec fermeté sa réponse.
![À deux, on peut discuter [Pv Gabriel] 140119021334958684](https://2img.net/h/nsa31.casimages.com/img/2014/01/19/140119021334958684.png)
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