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 L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥

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MessageSujet: L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥   L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥ EmptyLun 20 Mai - 2:28

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Alice & John
« L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. »

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Le soleil au loin, les rayons de l'astre de lumière se reflétaient sur l'océan alors qu'il regardait l'eau prendre une couleur orangée magnifique. Ses yeux rouges perdus dans l'horizon, personne n'aurait vraiment pu savoir où il regardait. Pour la dernière fois de sa vie il contemplait le soleil, mais cela ne pouvait pas être réel. Il était déjà vampire, il se sentait tout comme en tout cas. Cette même force, l'absence de douleur, la sérénité qui l’habite. Il ne ressent ça seulement depuis qu'il est vampire pas avant. Alors comment se fait-il qu'il puisse regarder le soleil sans partir en cendre ? Il soupire, ferme les yeux et respire à plein poumon. Iode, sel, ces odeurs flottent tout autour de lui, il s'en drogue, il s'émerveille de sentir autant de chose alors qu'il fait encore jour. Il y a du vent, et avec un sourire il ouvre sa chemise, la laisse flotter alors qu'il sent l'air frais caresser la peau de son visage et de son torse. Il ne c'est pas senti vivant depuis des années, depuis... Que le soleil ne touche plus sa peau. Il va mourir ? Peut-être. Dans quelques minutes il ne sera que poussière. Qu'est ce qui restera de lui après ça ? Une réputation ? Non. Son fils oui. Sa femme... Non. Sa compagne. Ex compagne ? Il ne sait plus. Cela fait plusieurs jours qu'il ne l'a pas vue. Oui il se souvient maintenant. Pourtant au même moment il sent une présence derrière lui, lentement il se retourne pour se retrouver face à Alice. Il lui sourit, l'éternité lui va si bien. Il lui tend la main et elle s’apprête à la saisir. Pourtant les doigts fins de la négociatrice n'atteignent pas la main de l'avocat. Ils tombent en poussière dans la main de John, elle n'est que poussière en quelques secondes. Il ne reste rien de la femme qu'il à tant aimé. Pourtant il sait que c'est un rêve, trop réel certes mais s'en est un. Et malgré tout la panique le saisit, lui serre la gorge comme si il allait mourir étranglé. Et si c'était réel ? Pourquoi lui est encore là ? Les battements de son cœur se font plus anarchiques encore, le sang afflux dans son cerveau et dans ses veines... Il se tourne vers l'océan, l'eau à disparue. Devant lui se dresse une étendue de sang, les vagues sanglantes viennent s'écraser sur les rochers, se fracassant contre des corps sur la plage. Il tombe.

Il se réveille en sursaut, il respire vite, il cherche quelqu'un, quelque chose, il ne sait plus où il est. Puis lentement la raison lui revient alors qu'il se calme. Il cherche à tâtons l’interrupteur, il le trouve et allume la lumière d'une lampe. Elle l'agresse, lui brûle la rétine mais la douleur est salvatrice. Ce n'était qu'un cauchemars, encore un. Il les enchaîne quand il ne dort pas avec Alice il a l'habitude. Sa main droit se pose sur son torse nu, là où à l'époque battait son cœur. La sensation était si intense, si précise qu'il en est encore troublé. La chaleur du soleil sur sa peau... Sa main poursuit son chemin dans son cou, jusqu'à sa joue où il effleure sa peau glaciale, pourtant chaude sous ses doigts. Le soleil aurait-il chauffé son âme ? Il en doute sérieusement. Avec un soupir de lassitude il cherche son portable. Il le regarde d'un air intéressé, guettant un appel, un message, un mail, quelque chose. Même si c'est pour l'insulter. Qu'elle ne lui soit pas si... Indifférente. Il se rallonge, remonte sa couverture sur sa nudité jusqu'à sa taille. Il ne se rendormira pas, il le sait. Son cerveau est trop embrouillé par ce rêve pour qu'il puisse fermer l’œil. Il est perturbé. Aller au club ? Non il n'en a pas envie, et puis ce soir c'est Aaron qui s'en occupe. Son associé et ami est parfait, il peut lui laisser la direction sans être derrière lui. Aller au palais ? Non il risquerait de la croiser et il refuse ça. Il se sont disputés, violemment au sujet de sa fonction d'espion pour Cesar. Elle a raison il risque sa vie, plus que personne. Dans tous les cas si c'est découvert il mourra. Et si il arrêtait l'espionnage ? Il ne peut pas, pas si prés du but. Pas... Si proche. Il a confiance en l'empereur, il lui doit la vie. Pourquoi Alice ne le comprend pas ? Parce qu'elle t'aime et qu'elle à peur idiot ! Il fait taire cette petite voix en remuant dans son lit, cherchant une position confortable. Le soleil va bientôt se coucher, il entend au loin la maison s'agiter. Ses esclaves préparent tout pour son réveil. Ils le savent dans une humeur massacrante, et aucun n'ose broncher. Même Gabriel pourtant si turbulent n'a l'audace de l'ouvrir. Seul Azur vient lui parler mais il la renvoi gentiment. Il supporte seulement la présence de son fils et uniquement lui. Il ne veut voit personne. Pourtant ce petit garnement n'est pas là pour le moment. Il est avec Esfir, sa grande copine. Alors il se retrouve seul pour ruminer. Il a l'espoir d'avoir de ces nouvelles, de la voir arriver. Mais l'espoir tue il le comprend. Il ne la pensait pas capable de l'ignorer ainsi... Il a l'impression que tout est fini, que plus jamais il ne la reverra. Il ne veut pas plier, il est trop fier pour cela. Il ne veut pas aller la voir en premier, pas encore, et il la connaît assez pour savoir que si elle refuse d'en faire de même, alors elle se tiendra à ses résolutions.

Une esclave frappe à sa chambre, il lui donne l'accord pour entrer et c'est ce qu'elle fait. C'est une nouvelle, une toute jeune qui ne sait pas trop ce qu'elle fait ici. Elle tremble alors que son maître se lève et expose sa nudité à la vue de tous. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il fera le pudique ! Alors qu'il amorce un pas vers la salle de bain l'esclave sursaute. Elle pense vraiment qu'il va la toucher ? Au mieux la violer ? Au pire la tuer ? Non la mort ne l'amuse pas, il ne trouverait aucune gloire à lui briser la nuque. Il pourrait bien-sûr mais la destruction ne l'a jamais apaisée. Bien au contraire elle fait naître en lui une colère plus violente encore. Un rire moqueur lui échappe alors qu'il entre enfin dans sa salle de bain. Petite humaine insignifiante, dans quelques mois elle sera sans doute morte, vidée de son sang. Il ne connaît même pas son prénom, il s'en moque. Lui qui pourtant fait attention à ses esclaves, il ne ressent aucune empathie aujourd'hui. Demain il regrettera cette sensation, ce manque d’intérêt. Il le sait. Mais demain est un autre jour. Il va être infect aujourd'hui.

Il se glisse sous la douche brûlante, se savonne, se rince avant de rester sous l’eau bouillante. Immobile, soupirant d'aise et de bien-être. 10 minutes ? 15 ? Peut-être 20 même. Il ne compte plus alors qu'il sort enfin de la douche. Il se réchauffé, comme si le sang avait reprit possession de tout son corps. Il prend le temps de se sécher, d'en faire de même pour ses cheveux ébènes qu'il ne coiffera sans doute pas. Ils sont indomptables. Cela fait fureur lors des réunions, les nobles étant tous coiffés comme des enfants de cœur, sur leur trente et un, respectueux et hypocrite avec l'empereur. John lui se rend aux réunions en costard oui, mais sans cravate, les cheveux en bataille. Les nobles présents le regardent de travers et alors il jubile, il cache son sourire sous de belles paroles, pourtant il n'en pense pas moins ! L'avocat sait que cela ne se fait pas, ce n'est pas digne de son éducation. Pourtant Cesar partage ce genre de délire, et en le voyant arriver un sourire lui échappe à chaque fois.

John laisse tomber sa serviette une fois qu'il a fini, il se regarde dans le miroir un instant. Ses yeux semblent vides, des cernes noires vont se dessiner sous ses yeux si il continu à ne pas dormir. Il donne l'impression d'avoir perdu sa flamme, son sourire. Sa raison d'être. Alice... Encore et toujours. Un jour cette femme aura sa mort. Ne supportant pas d'en voir d'avantage il sort de la pièce pour se diriger vers son dressing, il faut qu'il sorte. Qu'il bouge, qu'il prenne l'air. Il n'en peut plus il va devenir fou si il reste encore une nuit de plus ici. Depuis combien de temps Alice l'évite ? 3 jours ? Non plus. Il n'a rien vu, il c'est plongé dans le travail pour oublier cette dispute, la douleur de la femme qu'il aime, sa colère. Pour oublier qu'il n'a pas été à la hauteur encore une fois. D'un geste rapide il prend un jean, une chemise rouge sang. Il les enfile, s'arrange et enfin part vers la cuisine. La maison est calme, ses esclaves lui adressent un petit signe de la main, sans oser faire plus de peur de la froisser. Il remercie Azur qui lui tend un grand verre de sang. Sans plus attendre il le vide d'un trait et prévient qu'il sort. Comme il s'en doute personne ne relève, il prend tout de même son porte feuille, sort une petite pile de billets avant de les poser sur la table. Au cas où sa gouvernante veut faire des courses, ou si ses esclaves veulent se faire un plaisir. Il est de mauvaise humeur oui, mais il n'arrive pas à être cruel bien longtemps. Ses serviteurs le remercient silencieusement et enfin il sort après avoir enfouis dans sa poche une petite boite de velours rouge. Qu'est ce qu'il y a à l'intérieur ? L'un des derniers souvenirs de sa mère.

Nous sommes en plein printemps, il fait beau, bon, chaud pratiquement. Le soleil dort depuis un moment alors qu'il se met à marcher sans destination précise. Une odeur de fleur flotte dans l'air, il respire lentement, savourant le parfum délicat qui affole ses sens. Inconsciemment ses pas l'emmènent vers les falaises. Il se souvient de son rêve, il était sur une falaise également. Prémonitoire ? Non, il cherche seulement à revivre les sensations de cette nuit. Il sort de la ville, longe la forêt d'un pas lent, il profite tout simplement. Il est seul, tranquille. Il oublie. Au milieu des parfums de plantes il reconnaît une odeur qu'il connaît bien, celle du sang. Un humain traîne prêt de lui. Il ne lui veut aucun mal et c'est sans prêter attention à cet arôme qu'il continu son chemin. La lune semble se rapprocher de lui alors qu'il monte toujours plus haut. Enfin il est au bon endroit, il vient jusqu'au bord, regarde le vide, les vagues se fracassant contre la roche. Et si il sautait ? Il ne risquerait rien. Après peut-être. Il s'assoit par terre sur l'herbe fraîche, ses jambes pendent dans le vide alors qu'il les balance comme un enfant. Insouciant, apaisée pour quelques secondes, c'est ainsi qu'il se sent. La lune éclaire l'horizon, ses yeux se perdent dans le ciel, vers cette infinie étendue noire parsemée de diamants. Il ferme les yeux et pense à Alice, à tout cet amour qu'il ressent pour elle, à la douleur qui lui brûle le cœur depuis plusieurs jours. Il va céder il le sent, il n'en peut plus. Il l'aime plus que tout, sa vie n'a aucun sens sans elle. Elle est son univers, et il serait prêt à abandonner ses fonctions auprès de Cesar si elle le lui demande. Il ferait tout pour elle, tout. Jusqu'à l’extrême. Il regarde le vide, il se sent seul comme jamais, perdu. Il attend. Quoi donc ? Une présence sans doute, l'espoir qu'elle vienne. Mais l'espérance est le dernier sentiment à jamais enfermé dans la boite de Pandore.

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MessageSujet: Re: L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥   L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥ EmptyLun 20 Mai - 13:13

It's just a wonderful dream
nous aurions pu être des pirates, voguant sur les mers, et perdant la raison.
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ECHO - ALICE — C'est parce qu'ils n'ont pas été sage qu'on a dû les punir, Marie-Antoinette. J'espère que tu le comprends. La vampire se trouvait dans une maison un peu excentrée, qui abritait un orphelinat. Nombreux étaient les enfants délaissés par des humains libres, incapables de les nourrir ou mort sous le crocs de quelques vampires les trouvant tout à fait à leur gout. Il y avait peut être une quarantaine d'enfants abandonnés dans ce lieux, qui vivaient grâce à la directrice de l'orphelinat, qui était une vampire recluse, vivant de l'argent que certains compères lui donnaient pour acheter un enfant ou deux. Les enfants ont un gout particulier, très sucré, ce qui les rend tout à fait divin. Echo-Alice aimait beaucoup le sang des enfants, mais c'était un met rare. Il ne fallait pas trop les tuer, sinon la population humaine de l'île allait se réduire, et il allait falloir multiplier les accidents afin que le nombres d'humains soient suffisant pour satisfaire l'appétit vorace de ses habitants immortels. Ces derniers temps l'appétit d'Echo était insatiable. Elle semblait ne pas pouvoir réussir à se satisfaire, alors elle chassait, elle traquait sans cesse, et elle avait terminé sa chasse dans cet orphelinat en fin de soirée. Elle avait été obligée d'y loger pour la journée, craignant la lumière du soleil. Elle avait grassement payé la tenante des lieux, et avait pris une chambre avec sept jeunes filles de cinq à douze ans. Elle ne se souvenait pas comment elle avait passé la suite de la journée. Elle se réveillait à présent, tenant dans ses bras le cadavre rigide de la plus jeune des enfants. Elle la berçait de manière tout à fait machinale. Elle regardait autour d'elle pour regarder les corps des autres jeunes filles, rigides également. Trois d'entre elles étaient assises autour d'une table, semblaient prendre le thé. Deux autres se trouvaient sur le lit, enlacées et nues, une dernière devant la fenêtre, à regarder l'horizon. Toutes mortes, vidées de leur sang. Des poupées à taille humaine. Elle avait enfin sa maison de poupée, celle que toutes les petites filles rêvées d'avoir. Elle se rendit compte alors qu'elle chantait une vieille comptine Elle berçait la jeune fille comme s'il s'agissait de son enfant. Elle était habillée avec une vieille robe décousue, et trouée. Elle était laide, et Echo-Alice la laissa soudainement tomber sur le sol. Elle avait du sang qui coulait de sa bouche plein de ce liquide de vit. Elle avait fait une orgie sanguinaire, et le sang coulait à flot sur le sol de la chambre. Elle marchait pied nu dans les flaques qui coloraient la pièce. Cela créait des petits bruits tout à fait ridicules, mais elle ne les entendait pas. Elle se leva et chercha ses chaussures avant de se souvenir qu'elle n'en portait pas. Elle les avait perdu lors de sa chasse. Elle n'avait que cette robe blanche, trop courte et trop fluide, tachée à présent, le sang ayant coulé sur le tissu. Elle était immonde, mais la vampire n'en avait cure. Elle n'avait plus vraiment le sens des réalités, s'enfermant dans un monde dont elle seule avait la clé. Un monde qu'elle s'était forgée après le départ de John, lorsqu'elle était seule dans ce château d'Ecosse. Ce monde lui avait permit d'éviter de devenir folle, et elle s'y réfugiait une fois encore aujourd'hui. Il n'y avait pas de règles de conduites dans ce monde, pas d'obligation, ni de responsabilité. Elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait comme elle le voulait et ne devait rendre de compte à personne. Elle aimait ce monde, elle en était folle, et elle en était la seule habitante. Elle pouvait tuer tout ceux qu'elle voulait quand elle se trouvait dans ce monde. Elle était la seule reine dans son château, la reine dans le Royaume des Courants d'Air. Elle sortie de la chambre, sans demander son reste, et sortie en ville, alors que le soleil avait à peine disparut à l'horizon. L'orphelinat se trouvait sur un champs immense coupé uniquement part un sentier boueux. Elle l'emprunta, et tenta de ne pas penser à autre chose qu'à ce qui pouvait l'entourer. Cela faisait cinq jours qu'elle n'avait pas parlé à John. Cinq jours ce soir. Dire qu'il lui manquait était peu dire. En réalité, elle avait l'impression qu'il l'avait déjà oublié, qu'il avait fait une croix sur elle et qu'il ne reviendra pas s'excuser finalement. Est-ce qu'elle avait été trop loin lors de leur altercation ? Elle n'en avait pas eu l'impression. Après tout, c'est lui qui était en tord, pas elle, et elle n'arrivait pas à penser autrement. Echo-Alice était une femme têtue, ce qui expliquait sans doute qu'elle préférait devenir folle plutôt que d'aller se soumettre aux pieds de son homme. Elle avait fait énormément de choses stupides en cinq jours, mais aller voir John n'en faisait pas partie. Elle sourit, et soudainement l'image de son homme, seul, face au vide immense des falaises s'imposa à son esprit. Elle ressentit une envie intense de le rejoindre, de regarder la mer du haut des falaises. Elle adorait les falaises, elle s'y sentait bien, au bout du monde. Elle voulait sentir le vent lui fouetter le visage. Elle voulait rejoindre les falaises, et n'ayant plus aucune volonté elle y marcha de manière mécanique. Elle riait, courant derrière les animaux qu'elle croisait. Les renards, les chiens errants, ou les chouettes. Elle sautait dans les arbres, et volait comme les aigles. Elle adorait ce sentiment de liberté qui l'envahissait. Elle arriva près des falaises, et tomba dans l'herbe où elle se laissa rouler comme les enfants, envahit par des éclats de rire. Elle ne savait pas pourquoi elle riait, elle était folle après tout alors pourquoi se poser la question ? C'est alors qu'elle vit la silhouette plus loin. Il était assis les pieds dans le vide et il était impossible qu'il ne l'ait pas entendue. Elle pensa alors qu'il était irréel, une création de son esprit présent pour la divertir. Comme tout le reste d'ailleurs. Elle se leva, couverte de sang, et des herbes dans les cheveux. Elle sautilla jusqu'à lui, comme une petite fille, et s'assit à ses côtés, se laissa tomber à ses côtés, les pieds dans le vide, les bras de chaque côté du corps. Elle regardait l'horizon, le sourire aux lèvres. Une véritable image de l'innocence. ECHO - ALICE — Parfois je me dis que nous aurions pu être des pirates ! Nous aurions vogué sur les flots à la recherche de trésors, rencontrant des sirènes, ou des monstres marins immenses et cruels ! Et nous les aurions combattu, comme dans les contes pour enfants... Commença-t-elle en balançant les pieds dans le vide. Elle se tourna vers lui, et sourit. Elle ne le voyait pas comme un être présent, elle le voyait comme un mirage, une création de son imagination. Elle riait, comme si une blague incroyable venait de lui traverser l'esprit. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ECHO - ALICE — On m'aurait appeler ... Alice aux yeux rouges ! Et toi .... John le Terrible ! Ou Johnny sans tête, parce que tu aurais été connu pour décapiter tes ennemis sauvagement. Et nous aurions terrifié le monde entier. Elle s'agitait, comme si c'était une idée fantastique. Puis soudainement, elle fut rattrapée par une sorte de fatalité tragique qui lui enserrait le coeur. Elle perdit son sourire. Et semblait bien plus soucieuse. ECHO - ALICE — Mais nous ne sommes plus des enfants. Nous ne l'avons jamais été. Pourquoi tu ne reviens pas me chercher John ? Demanda-t-elle à elle-même sans attendre réellement de réponse puisque dans sa tête il n'était pas vraiment là.


Dernière édition par I. Echo-Alice Sunshine le Dim 2 Juin - 14:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥   L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥ EmptySam 1 Juin - 17:25

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Alice & John
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Il souriait tel un enfant idiot. Idiot ? Oui c'était comme cela qu'il se considérait à ce moment même. Assis à une falaise, au dessus de l'eau dans la pénombre de la nuit il se sentait minable, seul et abandonné. Il aurait mieux fait de se lever et de partir en courant vers le château, bousculant des vampires au passage, trébuchant sur une racine d'arbre avant de tomber sur le sol, se relever et courir plus vite encore, avec plus de rage et de férocité. La revoir elle, sa compagne qui lui manquait plus que tout depuis plusieurs jours. Mais sa foutu fierté lui empêchait de se rabaisser. Il était lâche en quelque sorte, un homme un vrai aurait eu l'audace de rejoindre Alice, de s'excuser et de se faire pardonner. Après tout elle s'inquiétait pour lui, elle avait peur qu'il puisse lui arriver malheur. Il le comprenait bien-sûr mais il craignait sa réaction. Et si elle lui demandait de quitter sa double vie ? De dire non à Cesar et d'abandonner l'espionnage ? Non il en serait incapable, cette fonction auprès de l'empereur lui donnait un tel titre d'importance, elle le rendait vivant. Il se sentait utile comme jamais. Pas qu'il n'était pas vivant avec Alice juste... Depuis qu'il avait osé la quitter il était perdu, il avait fuit les gens de son espèce, il ne voulait pas les côtoyer ni même les voir. Pourtant en arrivant sur l'île seul l'empereur avait cru en lui et en ses capacités d'avocat. Pour ça il lui en serait éternellement reconnaissant, il lui devait quelque chose et il le lui rendait en travaillant pour lui et en espionnant sous son compte. Bien-sûr que ça pouvait lui coûter la vie il le savait, bien-sûr qu'il mettait sa famille en danger et pourtant... Il n'arrivait pas à imaginer arrêter. Il lui serait difficile si sa compagne le lui demandait, mais pour ne pas la perdre il se forcerait à arrêter de se mettre en danger. Il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir piqué une colère elle avait peur, elle craignait pour sa vie, elle... L'aimait tout simplement. Avec sa jalousie, ses crises de colère, sa passion et sa tendresse. Elle l'aimait comme on aime un premier amour, maladroitement, violemment et avec toute la passion et la douceur qui caractérise les premières unions d'une vie. Mais pour Alice John avait été et sera toujours sa première véritable union, cela expliquait son comportement extrême. Il ne pouvait pas trop râler il était ainsi aussi, même si il ne lui avouerait jamais totalement elle aura été la seule et unique femme de sa vie. Celle qu'il avait toujours cherché et que jamais il ne pourrait remplacer. Cela expliquait qu'il souffre autant de son absence aujourd'hui, qu'elle lui manque tant.

Pas de nouvelles depuis plus d'une semaine, cela le blessait plus qu'il ne le laissait paraître. Il semblait qu'il n'avait pas d'emprise sur elle presque... Qu'elle se foutait de son absence. Il l'avait définitivement perdue ? Il était si inutile et futile pour elle ? Il était son jouet à présent... Peut-être. Elle avait été sa poupée pendant des années, peut-être les choses changeaient-elle. Pourtant un bruit bien particulier le tira de ses pensées. Il semblait tellement perdu qu'il n'avait pas entendu venir. Une odeur sucré vint danser autour de lui, une femme... Et pas n'importe laquelle. Il connaissait cette odeur spéciale, une odeur d'enfant ou bien de jeunes filles. Un parfum pur, authentique, plein de souvenirs et de promesses. Sa Alice, son Infant n'était pas loin. Oserait-elle venir vers lui ? Il mit fin à ses questions alors qu'elle venait s'asseoir en sautillant prêt de John, un air enchanté sur le visage. Comme si les quelques jours passés loin de lui n'avait pas eu d'importances ni d'emprises sur sa joie de vivre. Le regard perdu au loin il tourna les yeux quand elle commença à parler. « Parfois je me dis que nous aurions pu être des pirates ! Nous aurions vogué sur les flots à la recherche de trésors, rencontrant des sirènes, ou des monstres marins immenses et cruels ! Et nous les aurions combattu, comme dans les contes pour enfants... » Il resta interdit un instant, presque comme choqué de la voir ainsi. Certes c'était toujours Alice, la femme qu'il aimait mais elle semblait avoir... Déconnectée. Comme si elle était là sans l'être. « On m'aurait appeler ... Alice aux yeux rouges ! Et toi .... John le Terrible ! Ou Johnny sans tête, parce que tu aurais été connu pour décapiter tes ennemis sauvagement. Et nous aurions terrifié le monde entier. »

Il savait qu'il lui arrivait se s'enfermer dans son monde imaginaire pour fuir le présent, quand elle avait peur d'affronter la réalité elle s'inventait un monde pour la fuir. Il ne le savait que trop bien mais il n'avait jamais assisté à cette métamorphose. Il ne l'avait jamais vu ainsi. Elle lui avait confiée qu'elle était devenue ainsi à l’époque où il l'avait abandonné dans ce château en Écosse, qu'elle c'était protégée comme cela. Un savant mélange entre la réalité et le mythe, une sorte de folie qui n'en était pas totalement une. Elle ne savait plus tout simplement. Alors en la voyant ainsi le remord le prit à la gorge, il se sentit fautif à l'extrême et n'osa affronter son regard encore longtemps. Il baissa les yeux comme un enfant qu'on vient de prendre la main dans le sac. Il n'osa répondre. Que dire ? Comme si elle lisait dans ses pensées elle ajouta, un air triste remplaçant sa joie. « Mais nous ne sommes plus des enfants. Nous ne l'avons jamais été. Pourquoi tu ne reviens pas me chercher John ? » Parce que j'ai peur ? C'était ce qu'il aurait du lui répondre, mais il ne s'en sentait pas capable de lui avouer. Il ne pouvait pas se montrer si faible. Pour toute réponse il s'approcha d'elle et, de sa main, vint enlever les brins d'herbes des cheveux blonds de sa compagne. Quand il eut fini son œuvre enfin il osa la regarder, ses doigts caressant la joue de son ange. Il la voyait divine, si belle, si pure. Il se souvenait de la première fois qu'il l'avait vu. Il l'avait prise pour un être céleste, un être divin presque. Elle lui semblait si irréelle avec sa chevelure blonde, ses yeux bleus et son air si enfantin. Il n'avait pas osé l’approcher au début de peur de la faire s'envoler. Il savait dés le premier regard qu'il avait trouvé la femme de sa vie, qu'il ne voulait qu'elle et pas un autre. Il était incapable de poser ses yeux sur une autre après l'avoir croisé elle. A quoi bon ? Les autres étaient si futiles et si banales. Il regarda sa robe autrefois blanche, elle était tachée de sang. Que pouvait avoir fait son Infant pendant ces 7 jours ? Elle avait sans doute massacrée pour oublier le manque. Comme toujours quand la passion nous dévore ce sont les autres qui sont la victime de notre colère, il ne le savait que trop bien.

Enfin il lui parla. « Je suis là Alice, c'est bien moi... » Elle le regardait sans vraiment le voir, comme si il n'était qu'une illusion. Comme si il n'était pas là. Elle était à un point où elle pensait parler toute seule. « Pardonne moi je ne suis qu'un sombre idiot, je ne mérite même plus que tu me regarde. J'aurais du venir te voir, te chercher, m'excuser... Et pourtant je ne l'ai pas fais. Je suis bien là, réel et présent avec toi. » Il attendait un signe de sa part, il ne savait plus vraiment quoi dire ou quoi faire. Il était perdu, mais pourtant il ne méritait pas qu'on le plaigne. Il avait cherché sa sentence, la solitude et la colère de son compagne. Il le méritait. Il ne savait pas si il pouvait s'approcher encore d'elle, pourtant il mourrait d'envie de la sentir contre lui. Elle était sa drogue et la savoir si proche et pourtant si loin le rendait fou. Pourtant l'idée qu'elle le rejette, qu'elle le repousse lui traversa l'esprit et de ce fait il n'osa bouger. Bien-sûr ils étaient proche au point que leur jambes s’effleurent, mais pour lui ce n'était pas encore assez. Alors pour refuser cette douloureuse réalité il tourna la tête vers l'horizon et regarda le soleil dessiner des arabesques orangées dans le ciel. Un légère brise vint tournoyer autour d'eux. L'air emmenait avec lui des odeurs d'herbe fraîchement coupée et d'iode. Sans doute l'instant l'aidant, il se laissa aller aux confidences. « Quand j'étais enfant nous avions l'habitude partir en vacance avec mes parents, bien souvent on allait rendre visite à des amis en Pologne à Darlowo tu connais ? Ça faisait loin de notre Prague natale mais mes parents tenaient à cette tradition. C'est une jolie ville côtière un jour je t'y emmènerais... De ce fait, étant prêt de la plage on s'y rendait tous les jours. Certes il faisait frais mais le soleil était bien souvent au rendez-vous, si bien que ces dessins là... » Il désigna en levant la main les nuages orangées. « Nous avions les mêmes, la même couleurs... Tout me rappelle mon enfance, les souvenirs. Même le parfum de l'iode avait cette même senteur particulière, forte et épicée. » Il se souvenait de tout, du rire de ses parents alors qu'enfant il évitait les vagues au bord de la plage, des courses poursuites avec son père, des caresses de sa mère sur ses joues froides. Rarement il se laissait aller aux confidences, encore moins avec sa compagne. Plus par pudeur que par manque d'envie il ne lui parlait que très peu de son enfance. Pourtant... Il était fatigué de lui cacher des choses.

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MessageSujet: Re: L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥   L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥ EmptyMer 5 Juin - 6:51

It's just a wonderful dream
nous aurions pu être des pirates, voguant sur les mers, et perdant la raison.
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Elle regardait l'horizon, et derrière ses pupilles dilatés par la fatigue et la folie, elle voyait des vagues immenses, qui cachaient des monstres marins, des sirènes s'élevant sur les rochers escarpés, des bateaux pirates qui se battaient à coup de tir de canons. Elle voyait des voiles noires à l'horizon, et un feu immense qui explosa dans le ciel : le soleil. Elle voulait se lever et s'envoler, partir à travers les flots, dans le ciel et les étoiles, elle voulait sentir la caresse du soleil sur sa peau comme lorsqu'elle était enfant. A l'époque elle était toujours dehors, courant dans les champs, montant à cheval avec son frère dans les faibles lueurs du matin. Ils partaient en cachette de leurs parents, et en particulier de leur père, et ils faisaient le tour des forêts et des collines alentours. Ils partaient au milieu de la nuit, pour revenir avant le chant du coq. Durant des mois ils avaient pu jouir de l'été de la sorte. Jusqu'à ce que leur père ne s'en rende compte. Alors plus jamais elle ne monta à cheval avec son frère. Elle était affreusement triste en y repensant.
Elle voulait sentir la caresse, comme elle sentait les caresses de John sur sa peau. Il était aussi doux que les rayons des premières heures du matin, et aussi flamboyant que le soleil de midi, il brulait en elle comme une flamme et la rendait vivante et heureuse. John était comme le soleil, il l'éblouissait, et la faisait souffrir. Il était son soleil, il la réconfortait, et la brulait. Il pouvait la tuer, la faire flamboyer, la rendre belle. Il pouvait faire tout ce qu'il voulait avec elle. Il était son dieu, son héros, son amant, son homme, son maitre. Mais elle ne voulait pas être son esclave, elle voulait être son semblable. Elle était une étoile amoureuse du soleil, qui voulait briller à ses côtés mais se retrouvait toujours prise dans ses rayons bien trop lumineux. Elle disparaissait. Elle se perdait, mais elle ne pouvait pas faire autrement. Elle était amoureuse du soleil. Et le soleil l'avait quitté, la réduisant à rester dans la nuit la plus sombre sans possibilité de luire à nouveau. Qu'il était cruel.
JOHN CONSTANTINE — Je suis là Alice, c'est bien moi... Pardonne moi je ne suis qu'un sombre idiot, je ne mérite même plus que tu me regarde. J'aurais du venir te voir, te chercher, m'excuser... Et pourtant je ne l'ai pas fais. Je suis bien là, réel et présent avec toi. Dit-il semble-t-il en la regardant.
Elle ne pouvait pas en être sure parce qu'elle ne tournait pas le regard vers lui. Il n'était qu'une illusion dans son esprit, il n'était pas vraiment là. Elle l'imaginait aisément dans son précieux Killer Burger en train de servir des clients, le sourire aux lèvres pour sauver les apparences à moins que cela ne soit un réel sourire ravi. Aaron serait sans doute un peu inquiet de ne pas voir Alice venir les embêter pendant plus d'une semaine alors que John ne quittait pas le bar. Peut être, ou pas. Peut être était-il aussi heureux de ne plus l'avoir dans les pattes, et de garder son meilleur ami pour lui seul. Peut être était-il aussi possessif qu'elle. Elle n'en savait rien. Elle ne voulait pas savoir, elle ne voulait pas y penser. Elle resserra ses jambes contre sa poitrine, et les entoura de ses bras, laissant ses jambes totalement nues, la robe remontant sur ses cuisses. Elle posa sa tête sur ses genoux.
ECHO - ALICE — Tu n'es pas vraiment là. C'est un mensonge. Tu m'as déjà oubliée... Dit-elle pour se persuadée.
Elle ne voulait pas quitter son monde, risquer une fois encore de souffrir, parce qu'elle l'aimait. Après tout c'est lui qui était en tord dans cette histoire, c'est lui qui était incapable de dire non à leur roi. Mais alors qu'elle y avait repensé encore et encore, elle lui avait pardonné. Après tout, si les rôles avaient été inversé, elle n'aurait pas refusé la proposition de César. Ils avaient des engagements envers leur souverain, ils devaient tout faire pour le protéger, et protéger Heartkiller. Les Bridgestone étaient sa nouvelle famille. Si elle devait risquer de mourir pour Esfir ou Seth elle n'hésitera pas une seule seconde. Elle leur devait au moins cela après tout ce qu'ils avaient fait pour elle. Elle comprenait John, elle savait qu'il n'avait pas le choix, et elle n'avait sans doute pas le droit de lui demander de choisir entre elle et l'Empereur. Elle ne le fera pas, elle se refusait à le faire. Mais si John Constantine venait à mourir pour cette mission, alors l'Empereur devra aussi tuée son infante, ou c'est lui qui mourra, avant qu'elle ne se jette dans les bras du soleil. Elle ne pouvait pas concevoir un monde sans John Constantine. Son Sir prenait énormément de place dans son coeur, et dans son être. Elle se sentirait horriblement vide sans lui. Elle ne pouvait pas vivre sans lui. Elle n'osait pas tourner le regard vers lui, mais elle inspira, et ferma les yeux. Elle se concentra et elle lui semblait le voir irradier près d'elle. Son sir était là, il était vraiment près d'elle.
JOHN CONSTANTINE —Quand j'étais enfant nous avions l'habitude partir en vacance avec mes parents, bien souvent on allait rendre visite à des amis en Pologne à Darlowo tu connais ? Ça faisait loin de notre Prague natale mais mes parents tenaient à cette tradition. C'est une jolie ville côtière un jour je t'y emmènerais... De ce fait, étant prêt de la plage on s'y rendait tous les jours. Certes il faisait frais mais le soleil était bien souvent au rendez-vous, si bien que ces dessins là...
Elle écoutait, et sentant qu'il bougeait elle tourna machinalement le regard vers lui et fut saisit par le spectacle qui se proposait à elle. Il désignait les nuages, mais c'est lui qu'elle regardait. Il était éclairé par les lueurs de la lune, et les derniers rayons du soleil à l'horizon. Une douce lueur de mélancolie qui le rendait incroyablement beau et attirant. Il lui semblait qu'il était marqué par son âge, par la souffrance, et la peur d'être seul. La solitude et la mort marquait ses traits, et elle eut envie de l'entourer de ses bras, chose qu'elle fit, ne pouvait pas faire autrement. Elle entoura son cou de ses bras, et posa sa tête sur son épaule. Elle le sentait enfin contre elle, dans une étreinte innocente et enfantine. Elle était son infant, sa créature, avant d'être sa maitresse. Il devait la protéger, il devait l'élever, faire d'elle une femme forte.
JOHN CONSTANTINE — Nous avions les mêmes, la même couleurs... Tout me rappelle mon enfance, les souvenirs. Même le parfum de l'iode avait cette même senteur particulière, forte et épicée. Termina-t-il.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il était rare qu'il se laisse aller à lui parler de sa vie en tant qu'humain, et elle n'avait jamais compris sa réserve, alors qu'il savait beaucoup de choses sur elle. Sans doute parce qu'à l'époque il était heureux, pensa-t-elle avec une pointe d'amertume. Elle le comprenait, elle aussi se souvenait de son enfant auprès de son frère comme d'un temps de joie et de bonheur. Un temps où tout semblait plus simple. Elle se détacha de lui et se leva, sa robe volant sous l'effet de la brise. Elle regardait l'horizon, et sourit.
ECHO - ALICE — Alors nous avons été des enfants, mais nous avons du grandir à présent... C'est la fin de l'innocence. Dit-elle avec un petit sourire aux lèvres.
Elle prit une grande inspiration et ravalait ses larmes. Elle ne se tourna pas vers lui, mais regarda la lune solitaire. Et si il n'était pas le soleil, mais la lune ? Son frère était le soleil, avait été son soleil... John était la lune, mélancolique mais forte. Dur et froide, mais si douce et brillante. Elle était l'étoile du nord, celle qui guidait les marins, et qui était la première à la rejoindre quand la nuit tombée.
ECHO - ALICE — Je te pardonne John. Je comprends.. Et je te pardonne. Tu m'as manqué. Dit-elle finalement. Mettant fin à ce silence entre nous qui avait duré pendant beaucoup trop longtemps.
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MessageSujet: Re: L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥   L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥ EmptySam 15 Juin - 17:28

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Alice & John

« L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. »

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Il ne se sentait vivant que lorsqu'il était prés d'elle. Loin de son Infant il se sentait vide, comme sans intérêt. Tout pouvait le toucher et l'atteindre rien ne méritait son attention. Il ne s'expliquait pas ce sentiment, il n'avait jamais cherché à l'expliquer ou à l'étudier de toute façon. C'était ainsi. Il pensait que seul l'amour pouvait le rendre ainsi, si vivant prêt de sa femme. Et encore aujourd'hui il c'était senti mort pendant plusieurs jours, jusqu'à ce que Alice lui revienne il lui semblait être sans vie. Certes il était un vampire et donc un mort, son cœur ne battait pas. Pourtant il lui semblait sentir les battements de son cœur lorsqu'il l'avait dans les bras. La douleur de l'avoir loin de lui était pire que la mort encore. La fin était douce, tendre, une caresse sur cet homme présent depuis plus de 300 ans. Plusieurs fois il avait pensé à la mort, à l'époque où il avait été assez idiot pour quitter Alice il avait plusieurs fois songé à se jeter sous les rayons du soleil. Il pensait n'être plus bon à rien et donc partir serait la meilleure solution. Pourtant il ne méritait pas de mourir, pour toute la souffrance qu'il avait imposé au seul amour de sa vie il avait changé d'avis et il avait subi. Pourquoi ? Pour ne jamais oublier. La mémoire est un puits de souffrance, la douleur était plus importante à mesure que les jours passaient. Et pourtant cette même sensation de manque le rendait vivant comme lorsqu’il se tenait prés d'Alice. Une sorte de masochisme l'avait habité, une douleur salvatrice sans doute.

Souffrir avait été délicieusement agréable, et ça lui permettait de ne jamais oublier. Il avait eu mal jusqu'à la folie. Pas au même titre qu'Alice qui c'était enfermé dans une sorte de mutisme et dans un monde lui n'appartenait qu'à elle. Comme si s'enfuir de la réalités lui empêchait de se jeter sous les rayons du soleil, et pour tout avouer il préférait ça. Lui plutôt que s'enfermer dans un mode imaginaire, se rendait vivant à se rappelant tous les souvenirs, en fouillant dans sa mémoire jusqu'à se rendre dingue. Il ne supportait pas d'être loin d'elle et pourtant pour rien au monde il n'aurait voulu l'oublier. Cela aurait été un déshonneur complet de tenter de tourner la page, d'oublier Alice jusqu'à son prénom et son visage. Jamais il ne se l'aurait pardonné. Au contraire chaque souvenir, sensation, parfum et même chaque éclat de voix avaient été dans sa mémoire pendant des années. Aujourd'hui encore sur cette falaise elle lui semblait être une illusion, c'était trop beau pour être vrai. Mais heureusement elle était bien là, réelle et présente devant lui. Si belle, si douce et tellement pure sous les rayons de la lune. Ils se reflétaient dans ses yeux rouges, lui donnant un air sauvage et diablement sexy. Il sentit un désir violent, une envie de l'embrasser et de la faire sienne ici et maintenant. « Tu n'es pas vraiment là. C'est un mensonge. Tu m'as déjà oubliée... »

C'est pour cela qu'il avait tant envie d'elle, comme si une union charnelle allait lui prouver qu'il ne l'avait pas oublié et qu'il était bien là et présent. Pourtant il n'en fit rien, pour la première fois il resta sage et répondit faiblement. « C'est faux Alice, au fond de toi tu le sais... » Elle remonta ses jambes sur sa poitrine comme une enfant, dévoilant la peau blafarde de ses jambes. Alors sans pouvoir se taire il lui raconta un souvenir d'enfance, un souvenir tendre qu'il aimait souvent se rappeler. Il se montrait faible et il lui sembla qu'Alice le comprit. Si bien qu'elle entoura ses épaules de ses bras fins avant de poser sa tête sur l'épaule de son créateur. Il soupira de bien être et osa passer sa main autour de sa taille pour la rapprocher un peu plus de lui. Il lui semblait reprendre vie une fois dans ses bras, du moins il se sentait incroyablement mieux. Le pouvoir qu'elle pouvait avoir sur lui dépassait toute logique humaine ou même vampire. Un lien unique, destructeur et pourtant vital les unissait. « Alors nous avons été des enfants, mais nous avons du grandir à présent... C'est la fin de l'innocence. » Il hocha la tête, attentif à ses paroles et ne sachant que dire. Bien-sur ils pouvait se comporter comme des enfants et fuir les responsabilités, ou ils pouvaient assumer leurs bêtises et leurs erreurs. C'est aujourd'hui ce qu'il faisait et même si il s'en voulait de ne pas être assez adulte pour briser son rôle auprès de Cesar, il se sentait heureux qu'Alice l'accepte.

Elle prononça une dernière chose et il se sentit libéré d'un poids, comme si il avait attendu ça depuis des années et qu'enfin il était libre. «Je te pardonne John. Je comprends.. Et je te pardonne. Tu m'as manqué » Un sourire fin vint orner ses lèvres, heureux, amoureux et tendre. Il tourna le visage vers elle et osa lui voler un baiser. Chaste au début puis de plus en plus passionné, comme un noyé s'accrochant à son unique barque il la cherchait plus prés de lui, contre sa peau. Il la serrait contre elle, l'embrassait, lui mordait la lèvre avant de se faire pardonner d'un baiser beaucoup plus tendre. Enfin front contre front il la regardait, plongeant ses yeux dans ceux de sa compagne. Combien de temps ils restèrent ainsi ? Plusieurs minutes sans doute. La présence de l'autre semblait combler leurs besoins. L'avocat sentait le souffle de son aimée contre ses lèvres, sa peau de marbre contre la sienne. « Tu m'as manqué aussi ma douce. » Il clôtura cette déclaration d'un baiser sur les lèvres rosées de son amour. Puis lentement il se leva et tendit la main vers Alice pour qu'elle en fasse de même. La petite boite dans la poche de son pantalon lui semblait lourde et il savait maintenant pourquoi il l'avait prise. Il savait que seule Alice pouvait la porter, elle et uniquement elle méritait cela.

/Flash-back/
Un réveil douloureux, tout tourne autour de lui. Il cherche des yeux une présence, un preuve qu'il n'est pas seul. Pourtant il ne trouve rien à part deux corps. Le premier celui de son père qu'il à tant aimé, qu'il à tant admiré et le second de sa mère. Cette femme douce et aimante, ce modèle de tendresse. Il à 30 ans, il est un homme et il devrait être marié. Pourtant aucune femme n'a jamais retenue son attention. Il est adulte, il doit être fier et pourtant ce jour comme un enfant il tombe à genoux dans les flaques de sang et se met à pleurer. Pendant plusieurs heures il pleure, il n'arrive pas à calmer ses larmes ni les sanglots dans sa voix. De longues traînées de sang roulent sur ses joues sans qu'il n'y fasse attention. Il ne comprend pas ce qu'il lui ai arrivé, pourquoi il se sent si vieux d'un coup. Il n'a plus mal, il ne souffre plus. Pourtant avant de s'évanouir il se souvient d'une morsure, d'un venin courant dans ses lèvres le faisant hurler à s'en déchirer les cordes vocales. La brûlure, la douleur, la souffrance indescriptible avant l’apaisement le plus total. Il se souvient et c'est sans doute ce qui lui fait le plus peur. Avant de partir il cherche une dernière chose, des souvenirs. Il emporte avec lui la montre à gousset de son père, une pièce magnifique en or blanc et en argent, l'alliance de sa mère. Une bague en or surmontée d'un diamant. Un bijoux d'une valeur inestimable pour l'époque et qu'il offrira un jour à sa future femme. C'est cela que sa mère aurait voulue et pour rien au monde il ne lui désobéirait. Un livre, un dessin de sa famille. Il va pour partir mais trois hommes arrivent, il ne le sait pas encore mais ce sont ses créateurs, il ne le sait pas encore mais dans les années qui vont suivre il sera un hors la loi.
/Flash-back/


Un frisson lui glace le sang alors qu'il repense aux souvenirs accompagnant l'anneau dans cette boite. Un de des derniers objets ayant appartenu à ses parents. Il n'a jamais totalement parlé de sa transformation avec Alice, elle sait ce qu'il a fait à ses créateurs mais il ne lui a jamais raconté en détail cette nuit terrible. Pas par manque de confiance, une pudeur mal placée bloque seulement ses paroles. Sa compagne enfin devant lui il sent le trac le prendre à la gorge, et si il se trompait ? C'est le risque. Aimer c'est prendre le risque d'être brisé en retour il le sait bien. Il souffle un bon coup alors qu'il cherche la petite boite en velours rouge dans sa poche. Une fois trouvé il la sort et la contemple un instant. Elle semble irréelle dans la paume de sa main blafarde. Il relève le visage pour croiser le regard de son aimée, de la seule femme qu'il n'a jamais aimé. La nuit est enfin tombée, ils sont éclairés seulement par les doux rayons de la lune, elle se reflète également sur l'océan. Donnant un air chaleureux à cet endroit. Pourtant malgré la faible lueur il peut distinguer chacun des trais du visage de sa Alice, elle est magnifique. Plus belle encore que le premier jour. Ainsi yeux dans les yeux il pose son genoux droit au sol. Une façon de se soumettre pour la première fois à cet être qu'il aime plus que sa propre vie, il est agenouillé devant elle et lui tend la main droite. Il veut sentir un contact avec elle, un contact physique. Comme si elle pouvait s'enfuir et que seule sa main peut la retenir. « Alice ma douce, je ne t'ai jamais laissé l'espoir de penser qu'un jour je puisse faire cela, vois-tu tout le monde change. Je n'ai pas toujours été tendre avec toi, je n'ai pas toujours été le compagnon qu'il te fallait. Pour cela je mérite le pire des châtiments et pourtant tu es encore une fois devant moi. Belle et aussi amoureuse qu'avant. Tu m'es revenue, et je ne cesse de remercier le ciel tous les jours pour ce cadeau. Tu m'es plus précieuse que la vie, je t'aime tant tu n'imagine pas. Je ne te l'ai pas souvent dis, par pudeur sans doute. L'amour rend faible et vulnérable alors que je veux être fort et courageux dans tes yeux. Mais aujourd'hui, juste pour cette nuit j'accepte d'être faible et de m'ouvrir à toi. Voila des années que tu es mienne, que même la distance et la douleur n'ont pu nous séparer totalement et nous faire oublier l'un l'autre. Ta présence devant moi en est la preuve. Tu fais de moi un homme meilleur Alice. »

Il marque une pause, cherche ses mots et surtout cherche une once de courage dans les yeux de son aimée. Il en trouve assez pour continuer après avoir ouvert l'écrin afin de dévoiler l'alliance de sa mère. Elle brille encore plus qu'avant, il a fait posé des petits diamants tout autour du bijoux alors qu'au milieu repose la même pierre précieuse. Il est d'une valeur inestimable aux yeux de John et espère qu'elle plaira à Alice. « Tu sais que je n'ai jamais vraiment cru au mariage, mais avec toi j'ose franchir ce pas, j'ose croire en cet acte qui scelle la vie de deux personnes. Je sais bien que nous n'avons pas besoin de ça pour passer notre vie ensemble. Pourtant ces quelques jours loin de toi m'ont sembles être une torture, je ne veux plus de cela entre nous. Alice cette alliance à appartenu à ma mère et je ne vois aucune autre qui la mérite plus que toi. Me ferais-tu l'honneur de devenir ma femme ? » Tout reposait maintenant dans les mains de sa compagne devant lui. Il attendait la réponse. Un refus le briserait sans doute, mais il prenait le risque. Pour elle, pour eux.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥   L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥ EmptyMar 18 Juin - 15:43

It's just a wonderful dream  
nous aurions pu être des pirates, voguant sur les mers, et perdant la raison. 
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JOHN CONSTANTINE —  C'est faux Alice, au fond de toi tu le sais... Murmura-t-il à son oreille.
Elle resta interdite un instant, le regardant, comme si elle se regardait dans un miroir. C'est souvent l'impression qu'elle avait quand elle parlait avec lui, quand elle le regardait, quand il discutait. Elle se retrouvait en lui. Elle se voyait en lui. Elle était parfois mal à l'aise sous son regard, ayant l'impression qu'il lisait en elle comme dans un livre ouvert, qu'elle ne pourrait jamais lui mentir. Qu'il savait ce qu'elle ressentait ou ce qu'elle pensait à chaque instant. Qu'il suffisait d'un regard pour qu'elle soit nue devant lui, pour qu'il la comprenne et la voit . Il était le seul à la voir, avec ses faiblesses, sa tristesse, et ses traumatismes. Il était son miroir, en lui c'est elle-même qu'elle voyait. Elle ne pouvait pas lui mentir, elle ne pouvait pas porter son masque de dureté, ou de bonne humeur comme elle le faisait avec tous les autres. Elle ne pouvait pas lui mentir, elle devait regarder la réalité en face, telle qu'elle était. Elle devait le regarder dans les yeux, et vivre, vivre sans mentir. Parce qu'il ne lui laissait pas le choix. Il savait quand elle mentait, quand elle n'était pas elle-même. Et là, en ce moment même elle mentait. Elle n'était pas elle-même, elle se perdait dans son monde, elle voulait échapper à la réalité. Mais il la regarda dans les yeux. Et elle se perdit dans son regard, elle perdit son sourire, et elle revint vers lui. Dans la réalité. Elle ne voulait pas y aller, mais il était là, il était avec elle. Il était présent, il était avec elle.
JOHN CONSTANTINE — Tu m'as manqué aussi ma douce. Dit-il alors qu'elle revenait à la réalité.
Elle était revenue vers lui, dans cette terrible réalité. Et il disait qu'il était avec elle, qu'il ne l'avait pas oubliée. Elle le regardait dans les yeux et s'accrochait à lui comme une naufragée. Elle ne voulait plus couler, elle ne voulait pas se perdre dans les néants, elle avait peur du vide, elle avait le vertige, et la mort la terrifiait. Elle avait beau être une vampire, la mort et la solitude la terrifiait toujours. Elle était encore une enfant, une humaine dans le corps d'un monstre. Elle était encore une adolescente dont les sentiments sont toujours violents, trop présents, fourbes. Bien souvent elle parlait sans réfléchir, trop vite. Parce qu'elle était une enfant apeurée, dans le corps d'une adulte. Elle n'avait pas confiance envers les gens. Parce que les gens sont bien souvent calculateurs, et ils profitent des autres dans leurs seuls intérêts. Elle faisait cela aussi, parce que ce sont les règles du jeu. Mais elle n'aime pas ces règles, elle voulait les changer. Elle voulait être plus forte que cela. Elle voulait garder ses valeurs : l'honnêteté, la gentillesse, la générosité. Elle voulait être quelqu'un de bien. Elle ne savait pas si elle avait réussi, mais dans les bras de John elle avait l'impression d'être quelqu'un de bien.
ECHO - ALICE — Tu ne m'as pas oublié... tu es là. Tu ne m'as pas oublié.   Murmurait-elle avec qu'elle se trouvait dans ses bras.
Elle le retrouvait. Il vint l'embrasser, un baiser violent, désespéré. Il voulait qu'elle sache que tout cela n'était pas une illusion, qu'il était bien là et qu'elle lui avait manqué. Elle ressentait son amour et son désir, sa haine pour elle. Parce que cet amour était bien trop grand, trop violent. C'était de la haine, de l'amour à l'état brut. Elle, elle le haïssait. Elle le haïssait parce qu'elle l'aimait beaucoup trop. Elle disparaissait dans son regard, il était son reflet, son autre elle-même, son alter ego. Son âme soeur. Il était son tout. Il était son Grand Amour. Le seul, l'unique. Elle ne voulait pas le perdre, mais elle se perdait en étant avec lui. C'était un dilemme cornélien, à peine assez grand pour eux. Pour ces créatures de la nuit, ces êtres immortels. C'était un dilemme atroce qu'il ne pouvait pas gérer. Ils ne pouvaient pas choisir. Ils ne pouvaient pas simplement vivre éloignés l'un de l'autre, ils n'étaient plus eux-même. Et quand ils étaient ensemble ils ne vivaient qu'à travers l'autre.
John se leva soudainement, et Alice ne lâcha pas sa main, se levant à son tour, avant de fondre sur lui une fois encore. Ne supportant pas l'idée de le sentir loin à nouveau. Elle ne voulait plus le perdre, et elle ne le vit pas plonger sa main dans sa poche pour en retirer le petit coffret. Elle leva les yeux vers lui, et y vit une lueur qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps L'assurance, la confiance, une prise de décision soudaine, et la peur aussi. Une petite hésitation qui disparu soudainement. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, mais elle sentit la peur monter en elle. Un stress et une angoisse qu'elle ne s'expliquait pas. Elle n'osait plus bouger, alors que John se séparait d'elle, et posa un genou à terre. Elle comprit alors ce qu'il se passait. Elle retint son souffle, et elle le regardait dans les yeux. Elle avait déjà vu de telles scènes au cinéma, elle les avait lu dans les livres. Il se soumettait à elle. Plus encore, il s'offrait à elle, à son bon vouloir. Elle le possédait, elle était sa maitresse dans le sens où elle le dominait. Elle n'arrivait pas à sourire, elle stressait, parce qu'elle savait ce qui allait arriver.
JOHN CONSTANTINE — Alice ma douce, je ne t'ai jamais laissé l'espoir de penser qu'un jour je puisse faire cela, vois-tu tout le monde change. Je n'ai pas toujours été tendre avec toi, je n'ai pas toujours été le compagnon qu'il te fallait. Pour cela je mérite le pire des châtiments et pourtant tu es encore une fois devant moi. Belle et aussi amoureuse qu'avant. Tu m'es revenue, et je ne cesse de remercier le ciel tous les jours pour ce cadeau. Tu m'es plus précieuse que la vie, je t'aime tant tu n'imagine pas. Je ne te l'ai pas souvent dis, par pudeur sans doute. L'amour rend faible et vulnérable alors que je veux être fort et courageux dans tes yeux. Mais aujourd'hui, juste pour cette nuit j'accepte d'être faible et de m'ouvrir à toi. Voila des années que tu es mienne, que même la distance et la douleur n'ont pu nous séparer totalement et nous faire oublier l'un l'autre. Ta présence devant moi en est la preuve. Tu fais de moi un homme meilleur Alice.
Elle le regardait, les larmes aux yeux. Elle était émue par cette honnêteté, par cette générosité. Il la voyait comme une bénédiction. Elle ne comprenait pas pourquoi, elle ne voyait pas ce qu'il voyait en elle. Pourquoi est-ce qu'il l'aimait. Elle ne voulait pas savoir. Mais effectivement elle ne s'attendait pas à cela . Il allait lui demander sa main. Elle ne s'attendait pas à cela. Il allait la demander en mariage. Elle ne savait pas comment réagir, elle n'avait pas été préparée à cela. Elle ne pensait pas vivre cela un jour. Elle n'avait jamais cru au mariage, à l'amour devant Dieu ou elle ne sait qui. Elle l'aimerait pour l'éternité, elle le savait, il le savait. Ils étaient fait l'un pour l'autre, c'était une évidence, et tout le monde sur l'île pouvait le dire. Quand ils étaient ensemble ils rayonnaient, ils étaient faits pour être ensemble.
Mais le mariage, c'était quelque chose d'effrayant. Quand elle était enfant son père parlait de la marier à un homme bien, ou à Dieu. Elle devait être une religieuse, ou alors être mariée à un riche propriétaire. Après tout, elle était une fille jolie, elle pouvait se permettre d'avoir de l'ambition, et cela aurait permit à ses parents de profiter aussi de cet argent. Elle n'avait jamais pensé à un mariage d'amour, elle n'était pas née à une époque où on y pensait souvent. C'était très rare, et cela restait caché. Le mariage était par intérêt, nullement autrement. Mais elle sentait La question arriver, et elle tentait de contrôler ses émotions. Elle devait contrôler ses émotions.
JOHN CONSTANTINE — Tu sais que je n'ai jamais vraiment cru au mariage, mais avec toi j'ose franchir ce pas, j'ose croire en cet acte qui scelle la vie de deux personnes. Je sais bien que nous n'avons pas besoin de ça pour passer notre vie ensemble. Pourtant ces quelques jours loin de toi m'ont sembles être une torture, je ne veux plus de cela entre nous. Alice cette alliance à appartenu à ma mère et je ne vois aucune autre qui la mérite plus que toi. Me ferais-tu l'honneur de devenir ma femme ?
Le silence se fit et elle attendit. Elle regardait John dans les yeux, et doucement, son regard se posa sur la boite qu'il tenait et dans lequel se tenait une bague de fiançailles magnifique. Fine, sertie de Diamants, elle était surmontée d'une pierre précieuse. Le genre de bague dont beaucoup de femmes aurait rêvé. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais sa voix resta coincée dans sa gorge. Elle était émue, elle était sous le choc, et elle était ... heureuse. Elle se sentait heureuse et soudainement un immense sourire vint étirer ses lèvres fines. C'était l'alliance de sa mère. Il lui offrait une des dernières choses qu'il lui restait de sa vie humaine. Alors, presque de manière machinal, elle se baissa vers lui. Et s'agenouilla devant lui, à sa hauteur. Parce qu'ils étaient à égalité, ils étaient égaux. Elle était là, dans sa robe blanche tachée de sang et d'herbe, les cheveux en bataille, complètement de folle. Laide. Et pourtant il la regardait toujours avec le même désir, et le même amour. Il l'aimait. Et elle aimait cela.
ECHO - ALICE — Oui... Finit-elle par murmurer. Scellant leur avenir. Le sourire aux lèvres, et les larmes aux yeux. Heureuse. Elle fondit sur ses lèvres pour un baiser, une promesse.
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MessageSujet: Re: L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥   L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. Aliohn ♥ EmptyMer 10 Juil - 15:50

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« L'obscurité la plus sombre n'est jamais trés loin de la lumière la plus vive. »

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Le temps était suspendu, il attendait à genoux devant elle. Quand on réfléchissait il semblait pathétique à cet instant. Tenant une petite boite rouge dans sa main, ses espoir et son amour posé aux pieds de sa compagne. Il était un homme un peu fou, dicté par ses sentiments. Un homme amoureux tout simplement. Lui qui pouvait être si fier devant les gens de la cour, qui pouvait se montrer si froid et si distant venait de faire tomber toutes ses barrières. Il était à nue devant cette femme qui tenait son cœur et sa raison dans ses mains. Et si elle refusait ? Il ne lui resterait que ses yeux pour pleurer. Elle avait le pouvoir de le briser en une seule parole si elle le voulait. Et en un instant il fut prit d'une angoisse soudaine, mauvaise et oppressante. L'air commençait à lui manquer il se sentait suffoquer. Depuis combien de secondes il lui avait fait sa demande ? 10 peut-être 20... Si peu et pourtant chaque instant sans avoir de réponse lui infligeait un terrible supplice. Il se souvenait de la phrase qu'elle lui avait dit quelques minutes avant. « Tu ne m'as pas oublié... tu es là. Tu ne m'as pas oublié. » Il avait un doute maintenant, un énorme qui lui enserrait la orge. Et si il était allé trop vite ? Peut-être ne lui avait-il pas encore assez montré qu'il avait des sentiments pour elle et qu'il ne comptait pas partir encore. C'était un risque, elle pourrait toujours douter et elle craindrait encore son départ pendant de longues années. Il ne pouvait pas vivre sans elle c'était un fait, il avait essayé et tous les deux se souvenaient des conséquences. Cette erreur lui avait coûté la confiance qu'elle lui accordait. Mais pas l'amour il était encore là, présent et bouillant comme au premier jour. Comme la première fois qu'il l'avait croisé dans cette ruelle à la tombée de la nuit. Avec cet homme dont il avait oublié le visage, il n'avait vu qu'elle comme une étoile qui traverse son ciel sans nuage. Comme une lumière, une goutte d'eau dans un dessert. Dieu qu'il pouvait l'aimer. Plus il la regardait plus il en était sur, c'était elle qu'il voulait pour la vie. Enfin la vie... Pour l'éternité même. Car avec elle à ses côtés il ne voudrait jamais cueillir la mort. Elle le rendait vivant, humain, admirable.

Il la savait craintive envers le mariage, elle lui avait tout raconté sur sa famille. Son père voulait la marier à un homme riche à défaut de faire d'elle une femme d'église. Ils venaient pratiquement de la même époque. Pour eux le mariage ne représentait qu'un arrangement de famille. On épousait pour l'argent, l'honneur mais pas par amour. Cela ne se faisait pas et seul les pauvres se mariaient par amour. L'amour... Un sentiment tant de fois oublié à leur époque. A croire que cela n'existait pas ou que c'était une chose inventé par des poètes et des artistes. Une chose dont on parlait sans savoir réellement ce que cela faisait. Un délire de fanatique peut-être, une représentation sur des tableaux et des livres. Il se souvenait d'avoir dévoré des romans pour se faire une idée de ce sentiment inconnu. Il aimait ses parents certes, mais il ne savait pas ce qu'était la passion pour un autre être humain, cette chose dévastatrice qui pouvait pousser au suicide comme dans Roméo & Juliette. Il ne l'avait jamais connu et c'était rendu à l'évidence, ce n'était pas fait pour lui. Avant elle, avant sa rencontre et avant de croiser son regard magnifique. Mais à genoux devant elle ils venaient de briser leur convention, les valeurs qu'on leur avait inculqué. Qu'on épouse pour la condition sociale et non pour l'amour. Oui c'était une mariage d'amour, plus qu'il n'en fallait entre deux personnes.

L'avocat sentit un goutte d'eau s'écraser sur sa joue pour suivre le chemin jusqu'à son menton. Il fixait sa compagne et sans détacher les yeux d'elle il comprit que la pluie allait commencer à pleurer. Certain disent que la pluie veut dire que le seigneur pleure d'avoir perdu un ange ou un être cher. L'eau purifie, elle est douce et elle permet de nettoyer l'âme. Leur union était-elle bénie ? C'est ce qu'il osa penser alors que les gouttes de pluie tombaient sur eux tel une douce caresse offerte par les cieux. Alors qu'il n'attendait plus une réponse et qu'il allait sans doute se rendre à l'évidence Alice bougea pour s'agenouiller devant lui. Un instant ce geste lui sembla flou puis il comprit. Elle le voyait comme son égal et pas inférieur à elle, il lui fit un sourire alors que d'une petite voix étranglée par l'émotion elle ajouta, scellant leur avenir et leur destinée. « Oui... » Un seul mot qui veut dire tant de chose, qui va transformer leur vie. Vont-ils s'aimer comme au premier jour après leur union ? Et si plutôt que les renforcer elle ne faisait que briser leur couple ? Cela arrive et plus souvent qu'on ne le croit, se rendre compte au dernier moment que l'autre n'est pas celui qu'on a choisi, qu'on ne le veut pas pour la vie mais seulement pour une nuit. Non ils savent que leur amour va tenir, à travers les ages et les époques il est resté le même aussi fort et aussi addictif. Ils se sont aimés d'un premier regard, dans les disputes et les réconciliations. Dans la colère, la passion et la tristesse, dans la mort, dans le sang et dans la guerre. Ils se sont aimés comme jamais plus il ne pourront aimés. Comme on aime une première fois, comme on aime un premier, seul et unique amour. Certain disent que le premier amour dure toute une vie et qu'on ne peut pas l'oublier. Que cette fusion de sentiment est si nouvelle qu'elle reste ancrée en nous jusqu'à la fin de notre vie. Qu'on pardonne tout à la première personne qu'on à aimé. Même le pire, même la trahison et la souffrance. On l'aime, on le sent à travers nous et dans notre cher. John peut sentir Alice au plus profond de son cœur, il sent tous les sentiments que traversent cette femme dont il est totalement dingue. Il l'aime oui, plus que tout, plus que la vie.

Elle se pencha et vint déposer sur les lèvres de l'avocat un tendre baisé. Comme une promesse muette, un échange plein d'amour et de tendresse. Il répondit à son baiser en la serrant plus fort contre lui encore, avide de son contact et de la sentir. Comme si à tout instant il pouvait ouvrir les yeux et tomber nez à nez avec les murs de sa chambre. Comme si elle n'était qu'une illusion, s’effaçant au gré du vent comme une poussière entre ses doigts. Ses mains se posèrent sur le visage de sa douce, sur ses joues comme pour la protéger. Puis en un instant leur échange devint plus passionné, si bien qu'il tomba en arrière et tant bien que mal prit place sur l'herbe mouillée. Sans lâcher sa future femme il vint la prendre contre lui, elle le chevauchait. Il s'offrait. Sa future femme... Il ne réalisait pas. Il ne pouvait pas croire qu'elle ai acceptée. Elle allait porter son nom, devenir son officielle. Le baiser prit fin, yeux dans les yeux ils se fixaient. Ils n'avaient pas besoin de mots, leurs yeux parlaient pour eux. Ils criaient un amour infini. La nuit avançait lentement et le soleil n'allait pas tarder à ses lever, alors lentement il prit la main de sa douce et la fit se lever. Ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre, il la fit passer devant lui et la suivit alors qu'il rentraient chez eux, heureux et amoureux tel deux fous qu'ils étaient.

© Chieuze

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