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 I promise you the moon — Aliohn for life o/

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MessageSujet: I promise you the moon — Aliohn for life o/    I promise you the moon — Aliohn for life o/  EmptySam 2 Mar - 10:39

La lune pleure son amant ce soir.
tu m'avais promis la Lune et l'éternité, qu'ais-je aujourd'hui ?

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Elle revenait d'un voyage en Norvège, où elle avait été en compagnie de son esclave, Silent. Elle adorait ces voyages, car il lui permettait de re-découvrir encore et encore ce monde qu'elle affectionnait. Elle aimait voyager, c'est une chose que César avait pu constater très vite, surtout après plus de quatre-vingt années enfermée dans une bibliothèque à dévorer tous les ouvrages qui lui tombait sous la main. Echo-Alice faisait partie de ces vampires qui ne se complaisaient que peu dans la sédentarisation. Elle, elle était une nomade. Elle ne faisait pas partie d'une famille noble, elle n'avait pas de famille avant les Bridgestone. Pas vraiment. Elle avait John, et uniquement lui. Son maitre, son Sir, son amant, son tortionnaire. Elle savait que le seul vampire capable de la tuer d'un seul mot c'était lui. Elle l'avait dans la peau. Elle l'aimait comme il n'était pas possible d'aimer. Aucun humain sans doute ne pourrait comprendre cela. Et elle ne s'attendait pas à ce que les humains le comprenne. Cet amour destructeur et brillant en même temps, unique et flamboyant qui les consumera jusqu'à la mort de l'un ou de l'autre... Un amour si passionnant qu'il ne supportait pas la présence d'une tierce personne.
Mais pour l'heure, elle se trouvait dans le palais, elle avait envoyé ses esclaves ranger ses affaires alors qu'elle était allée faire son compte rendu à César. C'est en sortant qu'elle croisa son incube, Jack, qui semblait l'attendre avec une forme d'impatience morbide qu'elle n'appréciait pas.
— Qu'as-tu à m'attendre de la sorte ? Arrête donc te trépigner ainsi Jack, tu vas faire un trou dans le sol. Il leva les yeux vers elle comme s'il se rendait compte soudainement de sa présence. Elle lui sourit, mais il ne lui rendit pas. De fait, elle perdit cette grimace joyeuse pour une plus inquiète. Qu'avait-il enfin à la regarder de la sorte.
— Vos petits oiseaux ont vu... certaines choses lors de votre absence Miss Sunshine. Je me devais de vous en informer.
Ses petits oiseaux... Echo était incroyablement curieuse, et elle était aussi une des personnes les mieux informées au monde. Rien ne pouvait lui échapper, elle avait des espions, et des informateurs partout. Aux quatre coins du monde, mais aussi aux quatre coins de ce château, qui lui faisaient un compte rendu de ce qu'elle avait raté durant ses absences, ou la prévenait lorsqu'il y avait urgence. Au départ cela servait des intérêts purement politiques. Aujourd'hui, ses petits oiseaux avaient aussi des fins personnels. Comme aujourd'hui. Jack lui rapporta une rencontre entre John et une Succube dans la ville de Heartkiller. Apparemment plutôt proches, les deux compagnons ne se seraient pas arrêtés à une discussion, mais se seraient revus. A plusieurs reprises, et toujours dans des endroits plutôt reculés, au milieu de la nuit.

Une femme a peu près normale aurait souri, aurait assuré qu'il n'y avait rien, et qu'elle en discutera au calme avec son amant, persuadée que rien de grave de cacher cela. A la vérité, Echo-Alice n'était pas une femme normale. Passionnée, et virulente, la vampire partait souvent au quart de tour, surtout lorsqu'il s'agissait de John. Toujours lorsqu'il s'agissait de John. La confiance qu'elle avait en lui était fragile, et la confiance qu'elle avait en elle-même était encore plus fragile, voire inexistante. Echo-Alice l'avait perdu déjà une fois, pourquoi resterait-il aujourd'hui ? Pourquoi ne trouverait-il pas mieux ailleurs ? Pourquoi n'irait-il la tromper encore et encore, jouant avec elle comme il l'avait déjà fait ? La rendant folle, et se grisant de l'obsession de son infante pour lui. Son incapacité à le détester. Son incapacité à l'oublier, ou à lui en vouloir pour ses frasques. Son incapacité à le haïr... Pourquoi ne pouvait-elle pas haïr cet homme ? Alors comme toujours, quand elle sentait les affres de la jalousie et de la colère l'envahir, elle s'enfuit... Elle ne dit pas un mot, et Jack eut la courtoisie d'arrêter là son calvaire et de ne pas la retenir alors qu'elle partie en courant jusqu'à la sortie. Elle étouffait. Elle avait besoin.... d'air. Alors elle prit la direction de la crique la mieux cachée de toute l'île. Celles des épaves. Elle s'enfuit dans les ruines de ces bateaux brisés et disparus entre les coques décharnés et les morceaux de bois pointus. Elle monta, entre les carcasses et les vagues. Ses bottes étaient trempés, tout comme son jean rouge qui lui collait aux jambes, mais elle ne s'en rendait pas même compte.
Elle en avait assez à la réalité. Assez de ne pas avoir confiance en elle, en John, en ce qu'ils construisaient ensemble. Elle en avait assez de ces femmes qui lui tournaient autour, de ne pas pouvoir rester avec lui toujours. D'avoir envie de voyager, parfois seule... D'être égoïste. Elle en avait assez d'être égoïste. Elle s'assit sur le mat brisé d'un bateau, au sommet de l'amoncellement d'épaves, et se tourna vers la lune. Elle arrêta de respirer, tentant de reprendre son calme... de se ressaisir.
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MessageSujet: Re: I promise you the moon — Aliohn for life o/    I promise you the moon — Aliohn for life o/  EmptySam 2 Mar - 17:44

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Alice & John
« I promise you the moon »

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On pouvait à peine distinguer les deux formes endormies dans le lit. Dans la pénombre de la chambre, seul le son de deux souffles brisaient le silence pesant. Ce n'était pas deux amants dans ce lit qui se reposaient, mais seulement un père et un fils. Depuis que John avait retrouvé Alice il ne se passait pas une nuit où ils ne dormaient pas ensemble. Alors quand elle partait il prenait l'habitude de dormir avec son fils, et ce soir encore une fois c'était avec plaisir que Sebastian c'était jeté dans les bras de son père pour s'endormir paisiblement. Dans un sursaut John se réveilla, il sentit un poids sur son torse et d'un coup d’œil s'adoucit instantanément. Son fils dormait encore contre lui. C'est avec un soupir que John reposa sa tête sur l’oreiller pour fixer le plafond. Voila plusieurs jours qu'Alice était partie et elle lui manquait horriblement. Il avait de plus en plus de mal à se passer d'elle, elle était pire qu'une drogue. C'était une addiction nécessaire à a survie. Il savait qu'il ne pouvait qu'exister dans ses yeux. Il avait déjà essayé de se séparer d'elle, la douleur n'avait été que trop forte jusqu'à le pousser dans la folie. Il était devenu fou oui... Et encore cela avait été pire encore. Il était tout simplement une bête sans nom. Et ses victimes se comptaient par centaines aujourd'hui. Il s'en voulait pour tout ça, pour la fureur dans laquelle il était rentré mais surtout pour lui avoir fait mal à elle.

Il ne se pardonnerait sans doute jamais de l'avoir faite pleurer. Pourtant... Elle l'aimait assez pour passer au dessus, sans oublier certes mais pour pardonner d'une certaine manière. Elle l'aimait... Il réalisait encore difficilement qu'il avait retrouvé l'amour de sa vie. Tout ceci semblait être un rêve. Mais il refusait de l'accepter. Comment croire que tout ceci était le simple fantasme de son subconscient alors qu'il était bel et bien éveillé ? Il ne pouvait pas se résoudre à ce que tout ceci soit les frasques de son imagination. Non tout ceci était bel et bien réel il le savait. Le souffle de son fils sur son torse, la sensation de bien-être qu'il pouvait ressentir, l'amour qu'il avait encore pour Alice tout ça le rendait vivant. Presque... Humain. Chose qu'il n'avait pas été depuis des années, mais qu'il apprenait à redevenir depuis plusieurs mois. Bien-sûr il ne le serait jamais totalement, il était un vampire c'était une chose non négligeable. Mais il pouvait toujours... Changer en quelque sorte. Et même si Alice ne le connaissait pas ainsi, elle pouvait apprendre à le connaître. C'était chose qu'elle faisait depuis quelque temps et elle ne semblait pas s'en plaindre. Il c'était découvert plus attentif, plus doux, plus... Amoureux que jamais avec elle. Une autre homme. Pourtant cela l'avait effrayée au début, elle ne le connaissait pas ainsi. Mais on se fait à tout, il suffit d'un peu de bonne volontés.

Il sourit en repensant à elle, bientôt elle serait enfin rentrée sur HeartKiller. Son cœur se remplissait de joie à cette nouvelle. L'heure tournait et si il ne voulait pas manquer l'arrivée de sa compagne il devait se dépêcher. Alors lentement il se tourna, prit son enfant contre lui et lui déposa un baiser sur le front. Avec une lenteur toute calculée il sortir du lit, se dirigea vers son armoire afin de prendre un jean et une chemise ainsi que des sous-vêtements. C'était parfait il pouvait maintenant prendre une douche. Chose qu'il fit sans se faire prier quand il remarqua que le soleil déclinait lentement dans le ciel. L'horizon se baignait d'une couleur orangée magnifique, se reflétant sur l'océan. Dans ce manoir il avait une vue imprenable sur la côte, il pouvait voir de loin les bateaux de fracassant sur les roches, c'était une spectacle fascinant. Il sourit et s'habilla rapidement, enfilant son jean et sa chemise rouge sang en moins de temps qu'il fallait pour le dire. Alice devait lui envoyer un message lorsqu'elle serait arrivée et pourtant... Il n'avait toujours rien. D’après ce qu'elle lui avait dit elle serait arrivée au début de la nuit. Sans doute n'avait elle pas le temps il n'allait pas commencer à paniquer pour une chose si bête. Alors il partit vers la cuisine, Azur sa domestique avait déjà tout anticipée car il trouva sur le bar un verre de sang frais. Il le prit d'une main avant d'aller s'asseoir dans le salon, dans la cheminée un feu crépité, apportant une douce chaleur à la pièce. Il la sentait à peine et pourtant il trouva ça agréable. Pendant combien de temps il attendit là ? Assis, prostré à fixer ce feu ?

Perdu dans ses pensées les plus sombres. Il ne pouvait le dire, pourtant la nuit noire baignant l'île prouvait qu'il avait attendu un heure voire deux. Son verre était vide, Sebastian c'était levé il l'entendait jouer dans sa chambre. Et aucun message... Pas le moindre appel. Ce n'était pas le genre d'Alice quelque chose clochait. Il prit son téléphone et composa son numéro. Il tomba sur sa messagerie, une fois, deux fois, dix fois. Jamais Alice aurait laissée son téléphone sonner dans le vide, étant une conseillère du roi elle se devait d'être joignable à tout moment. D'un bond il se leva en cherchant dans son répertoire le numéro de son empereur et ami. Ce dernier lui confirma qu'Alice était venue la voir mais qu'il ne l'avait pas revu depuis. Bien... Déjà cela il était à moitié rassuré. Sans plus de cérémonie il prit une veste en cuir et sortit de chez lui après une dernière recommandation à Azur, son fils était dans sa demeure, si il arrivait quoi que ce soit elle devait l’appeler immédiatement. Alors il se mit à la chercher, d'abord il fit le palais, sa chambre, la chambre des succubes et incubes, craignant de la trouver dans le lit de quelqu'un d'autre. Pourtant il se trompa et après avoir fait le palais il arpenta la forêt, la clairière, les sources chaudes sans cesser de l’appeler. Il voulait la voir, savoir que tout allait bien. Savoir... Qu'elle ne risquait rien. Il ne comprenait pas son comportement mais il avait le temps pour qu'elle lui explique. Avant il voulait la trouver. De temps en temps il croisait des vampires, d'autres nobles ou des incubes cherchant une proie. Une humaine aussi qui sembla se décomposer en le voyant. Mais il ne voulait lui faire aucun mal il la laissa donc partir. Pas une seule fois il ne leur posa une question pour savoir si oui ou non ils avait vu Alice. Il la connaissait assez bien pour savoir que si elle voulait se cacher elle n'aurait aucun mal à se soustraire aux regards des gens.

Pourtant dans un coin de la clairière il tomba sur quelqu'un qu'il n’appréciait guère. Jack, l'incube, infant et ami d'Alice. Les deux hommes ne s'aimaient pas et encore... Cela était peu dire. Jack suivait souvent John pour trouver une excuse afin de briser le couple qu'ils formaient avec Alice. Et John le trouvait... Trop proche de sa compagne c'était ainsi. Au regard que lui lança l'incube il comprit que ce dernier n'était pas innocent au silence d'Alice. Il n'avait pas besoin de lui parler, il était sans doute allé raconter des choses à sa compagne, et cette dernière avait paniquée comme toujours quand il s'agissait de leur couple. Mais John avait quelque chose en plus, il était le créateur d'Alice, celui qui lui avait donné sa condition de vampire. Et pour cela leur lien serait incassable. Ils pouvait se comprendre d'un regard, ils étaient complémentaires. La même âme dans deux corps disait-on. Et ils avaient finis par le croire. Un instant il se concentra, chercha le lieu où son amante pouvait se cacher. La chercha... Elle tout simplement. Comme si il possédait un pouvoir qu'aucun autre n'avait. Et si c'était vrai ? Il était prouvé que lorsqu'on aimait quelqu'un, vraiment du plus profond de son âme on pouvait ressentir ses émotions les plus fortes. Il y croyait fermement, et en courant partit vers la crique. Le seul endroit qu'il n'avait pas visité. Un lieu morbide, jonché de cadavre de bateau échoué sur l'île. Si elle y était... C'était que quelque chose n'allait pas, pire qu'il ne pouvait l'imaginer.

Dans la nuit noire il la vit, sa silhouette lui était tellement familière qu'il pouvait la reconnaître entre mille. Il connaissait ses courbes mieux que personne et pouvait la dessiner les yeux fermés. Elle était assisse sur le mat brisé d'un bateau, immobile, silencieuse, magnifique. Le reflet de la lune blanche se reflétait sur sa peau d’albâtre. Lui donnant un air presque angélique, irréel. En la regardant il remercia presque le pouvoir de l'immortalité. Elle était plus belle que jamais. En silence il s'approcha d'elle, il ne savait pas si elle l'avait entendue mais il tenta une approche. « Alice ? » Une murmure, calme, à peine audible. Craignant d'avoir fait quelque chose pouvant la blesser il n'osa pas s'avancer, monter sur cette épave pour la prendre contre lui. « Quelque chose ne va pas ? » .

© Chieuze

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MessageSujet: Re: I promise you the moon — Aliohn for life o/    I promise you the moon — Aliohn for life o/  EmptyDim 3 Mar - 17:39

La lune pleure son amant ce soir.
tu m'avais promis la Lune et l'éternité, qu'ais-je aujourd'hui ?

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Une épave, voila ce qui était restée de celle qu'elle avait pu être après le départ de John Constantine la première fois. Leur couple avait été comme un bateau pris en pleine tempête. Au départ, elle avait pensé qu'ils étaient tous les deux sur le même bateau, avant de finalement découvrir qu'il était la tempête. Elle se souvenait de ces tableaux qu'ils avaient vu ensemble fut un temps, alors qu'ils se trouvaient dans le nord de l'Europe : en Allemagne et en Angleterre. C'était l'époque des Révolutions et des guerres civils. Les peintres alors n'avaient d'oeil que pour le Chaos et les tempêtes en mer devinrent un thème de prédilection pour ces jeunes artistes. Ils y voyaient là le déferlement des éléments, la cruauté des Dieux, et la dureté d'une vie bien trop courte. L'homme face à l'infini, l'homme face au néant. Elle se souvenait avoir été frappée par la beauté de ces tableaux, et elle avait cru y voir quelque chose d'essentielle. A l'époque elle n'avait pas saisi ce que c'était. Elle ne le comprit que plus tard. Quand elle vécu son propre naufrage. Elle a essayé d'éviter le pire, cela se fit par un coup de chance. Celui-ci portait un nom : Seth Bridgestone. Mais elle ressassait encore et toujours les mêmes pensées. C'en était assez à présent. Elle devait accepter l'idée que John avait fait d'elle une épave, et aujourd'hui il avait la prétention de lui faire prendre le large une fois encore, et elle était obligée de constater qu'elle n'en avait pas la force. Elle avait fini par avoir peur de l'océan, de son infini, et de son obscurité. Elle était devenue peureuse. Elle qui avait tant aimé l'océan, voila qu'elle n'arrivait plus à le regarder en face, ou à s'y plonger. Elle se rendait compte que cela faisait des siècles qu'elle n'avait pas mis les pieds dans l'eau. Elle s'en rendit compte avec une certaine nostalgie. Non, elle n'allait pas sur la plage pour mettre les pieds dans l'eau. Non, elle n'allait pas plonger des falaises comme d'autres vampires pouvaient le faire parfois, pour tester leur résistance face à la mort. Elle, elle avait l'impression qu'elle pouvait réellement en mourir. Elle n'avait plus confiance en l'océan. Elle n'avait plus confiance ne John.
Pourquoi ne la laisserait-il pas s'écraser contre les récifs ? tu es stupide. Elle n'arrivait pas à trouver de réponse à cette question. Elle ferma les yeux, et l'air marin vint la happer. Elle retrouva des odeurs qui la ramenèrent en Écosse quelques années auparavant. Parce qu'il t'aime. Ca c'est lui qui le dit. Arrête de te mentir. Tu es stupide. Elle n'avait vu dans son regard. Il ne lui mentait pas, il l'aimait vraiment, et pourtant, elle n'arrivait pas à y croire. Elle ne voulait pas y croire, et risquer une fois encore de se retrouver comme ces bateaux. Abandonnée, seule, dans une crique, privée de la lumière de la lune. Elle avait peur de la solitude. Elle avait peur des monstres qui se trouvaient dans l'obscurité et qui étaient prés à la manger. Le passé, la douleur, l'abandon. La douleur de l'abandon, plus que tout. Elle ne devait pas y penser, et pourtant, quand on lui rapporter que John avait été proche d'une autre femme en son absence elle y repensait. Il l'avait quitté une fois déjà, pourquoi ne le referait-il pas pour une autre qu'elle ?
Alice ? Elle l'avait entendu arriver mais elle avait préféré l'ignorer. Son odeur était présent derrière elle, mais plus encore elle l'avait senti. Dés que John se trouvait dans les parages, tout son corps semblait s'éveiller. Elle avait refusé d'ouvrir les yeux, et de se tourner vers lui. Elle ne voulait pas croire qu'il était là, parce que c'était avouée qu'elle avait été faible, et une fois encore il gagnerait. Il gagnait toujours face à elle et le peu de résistance qui lui arrivait d'avoir parfois. Ce n'était pas la première crise de l'infante, et son Sir savait toujours comment la reprendre dans ses bras. Une fois encore elle se promit pas cette fois sachant que le combat été de toute façon perdue d'avance. Elle eut une lueur de lucidité soudainement, et pour toute réponse lui dit ceci : J'avais promis de t'appeler. J'ai oublié, pardon. Sa voix trahissait véritablement son désarroi. Elle se souvenait en effet avoir promis cela alors qu'elle l'avait appelée pour lui dire qu'elle rentrait bientôt. Mais elle avait oublié sitôt que Jack lui avait annoncé la nouvelle de son rapprochement avec une Succube. Elle avait oublié son nom. Elle s'en foutait... pour le moment. Arrivera le moment où elle voudra mener son enquête, et alors elle aura besoin du prénom de la jeune femme. Jack l'aura. Jack était là pour elle, elle le savait. Elle avait confiance en lui. Parce qu'il n'avait aucun intérêt à lui nuire et n'en avait jamais montré l'envie. Elle faisait confiance à Jack, elle n'avait jamais remis en question ce qu'il avait eu à lui apprendre. Il ne voulait que son bien. Est-ce qu'elle pouvait en dire autant de John ? Pourquoi pas ? Pour le ferait-elle ? Il pouvait lui nuire. Il pouvait la détruire avec un seul mot. Quelque chose ne va pas ? Rien ne va. Répondit-elle du tac-au-tac. Sans nul doute pas la réponse appropriée. Elle soupira, et se leva sur le mat explosé. Elle ne se tournait pas vers John. Pas encore. Elle observait les vagues sous elle. Elles s'écrasaient contre la coque du bateau qui ne bougeait pas. Les épaves ne bougent pas. Elles sont comme les cadavres, ou les fossiles. Elles sont perdues dans le passé, et ne peuvent plus prétendre à un avenir. Est-ce qu'elle avait encore un avenir ? Elle n'en savait rien. Elle ne savait pas qu'en penser. Elle n'arrivait pas à imaginer ce qu'elle sera dans deux ans, dix ans, cent ans. Elle n'arrivait pas à s'imaginer que morte.
C'était atroce de se penser ainsi, de ne pas pouvoir penser autrement. Elle soupira, et descendit du mât dans des mouvements lents. Sur une sur le bois défoncé, elle s'avança vers les vagues qui s'écraser sur une partie de l'épave. Elle regardait l'eau de l'océan. Je n'avais pas peur de l'océan, avant... Je n'avais pas peur de son immensité... Elle parlait à voix basse mais il ne faisait pas de toute qu'il l'entendait très bien. Son ouïe de vampire. Le problème de l'océan... c'est qu'il peut être calme, laissant les bateaux suivre leur route sous le vent qui étend leurs voiles. Mais l'Océan est indompté, il peut éclater dans des tempêtes immenses et tout engloutir avec lui dans les bas-fonds et l'obscurité... Elle ne savait pas si John comprenait ce qu'elle disait, et elle n'en avait cure de toute façon. Elle ne voulait pas lui expliquer, lui rappeler qu'elle n'avait pas confiance en lui. Qu'à ses yeux, il était comme l'océan. Mais comme les marins elle était attirée par les vagues, elle ne pouvait pas y échapper. Elle regardait l'eau qui arrivait presque à ses pieds, et lorsqu'une vague plus grande s'élança vers elle, elle recula, comme apeurée à l'idée qu'elle ne la touche. Elle respirait difficilement. Jack... Jack m'a dit qu'il y avait une autre femme. Une Succube, dont tu étais très proche ... Je me fiche de... Ca me rappelle sans arrêt cette peur. Tu es partie une fois déjà, pourquoi ne le referais-tu pas ? Comment savoir si ce n'est pas.... l'excitation qui nous maintient ? Si tout s'arrêtait une fois encore, je serai englouti dans l'obscurité John....
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MessageSujet: Re: I promise you the moon — Aliohn for life o/    I promise you the moon — Aliohn for life o/  EmptySam 16 Mar - 14:36

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Alice & John
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Il ne supportait pas de la voir si distante. Si loin de lui. Certes c'était une métaphore car elle se trouvait à moins de quelque mètre de son corps, et pourtant il la savait ailleurs. Il connaissait Alice mieux que personne, il la connaissait sans doute mieux qu'il ne se connaissait lui même. Et il savait que pire encore que la colère, elle semblait n'avoir qu'indifférence en son encontre. Elle semblait si loin, si détaché qu'il sentit un frisson glacée parcourir son corps pour mourir sr sa nuque. C'était une sensation qu'il ne ressentait qu'avec elle, la peur de la perdre, la peur qu'elle s'éloigne. La meilleure façon d'aimer une personne, est de savoir qu'on pourrait la perdre à chaque instant. Il se souvenait de ce proverbe, c'était la meilleure manière d'expliquer leur amour avec Alice. Il chercha sans son esprit, mais il n'avait rien fait pouvant expliquer le comportement de son Infant aujourd'hui. Certes il l'avait peu appelé durant son séjour, mais il croulait sous les dossiers concernant les roumains. Et Alice, en tant que bonne conseillère, savait qu'elle ne pouvait pas le blâmer concernant son travail. Mais ce n'était pas ça, ce n'était pas simplement parce qu'il lui avait manqué. Non c'était plus profond, plus sournois. Il ne pouvait pas dire quoi, il n'en savait rien et c'était peu dire ! « J'avais promis de t'appeler. J'ai oublié, pardon. » Il n'ajouta rien. Que lui dire ? Il ne voulait pas agrandir le fossé qui semblait s’être creusé entre eux. Il hocha la tête en silence. Pourtant il osa lui demander si quelque chose n'allait pas. S'attendant à être envoyé sur les roses, ce ne fut pas le cas. « Rien ne va. » Comment rien ne pouvait aller ? Comme si sa question muette avait atteins ses oreilles, Alice se leva et descendit de l'épave du bateau. Elle s'avança vers l'eau et parle, d'une voix froide, monotone. Presque morte.

« Je n'avais pas peur de l'océan, avant... Je n'avais pas peur de son immensité... Le problème de l'océan... c'est qu'il peut être calme, laissant les bateaux suivre leur route sous le vent qui étend leurs voiles. Mais l'Océan est indompté, il peut éclater dans des tempêtes immenses et tout engloutir avec lui dans les bas-fonds et l'obscurité... » Faisais-elle référence a leur histoire ? Oui sans doute. Il savait bien qu'en partant il l'avait laissé à l'état d'épave. Une poupée sans vie, sans âme et sans passion. Il s'en voulait encore tellement de l'avoir tant faite souffrir, de lui avoir brisé le peu d'innocence qui lui restait. Il n'avait pas le droit, et pourtant il avait osé. Il en payait le prix. Lentement, il s'approcha d'elle, sans oser lui demander de lui faire face. Son torse alla contre son dos, épousa ses formes sans difficulté. Ils étaient fait l'un pour l'autre, il l'avait compris quand son regard avait croisé celui de la jeune femme. C'était une évidence, elle avait déjà une beauté à couper le souffle à l'époque, si bien qu'un instant il l'avait prise pour un être de la nuit avant d'entendre son cœur battre dans sa poitrine. Pourtant... Elle semblait tellement surnaturelle. Comme venue d'un autre monde, un ange ? Elle leur ressemblait tellement, qu'encore aujourd'hui il se demandait si il n'avait pas infanter un être céleste. Une vague s'approcha des pieds d'Alice, elle recula alors qu'il en faisait de même. Il ne voulait pas la déranger, et encore moins qu'elle le repousse comme parfois elle savait si bien le faire. Il ne 'avait pas vu depuis plusieurs jour, et il avait le besoin vital de la sentir contre lui. Pas sexuellement non... Juste savoir qu'elle était bien là, présente et que ce n'était pas un rêve. Qu'il n'allait pas se réveiller dans un lit qu'il ne connaissait pas, se rendant compte que tout ceci n'était qu'une utopie. Que si il tendait le bras, il trouverait sa peau glacée sous ses doigts. Il luttait contre l'envie de la prendre contre lui, de lui dire qu'il n'y avait qu'elle, qu'il ne voyait qu'elle et qu'il vivait à travers ses yeux. Qu'il ne se sentait vivant que lorsqu'elle lui souriait. « Jack... Jack m'a dit qu'il y avait une autre femme. Une Succube, dont tu étais très proche ... Je me fiche de... Ca me rappelle sans arrêt cette peur. Tu es partie une fois déjà, pourquoi ne le referais-tu pas ? Comment savoir si ce n'est pas.... l'excitation qui nous maintient ? Si tout s'arrêtait une fois encore, je serai englouti dans l'obscurité John.... »

Jack... Il devait sans douter. Il était maintenant sur qu'encore une fois l'incube avait fait quelque chose. Il ne le supportait que difficilement, et à cet instant c'était pire encore. Une succube ? Opium... Oui sans doute Opium. Une jeune femme qui l'avait suivit alors qu'il sortait du club après une énième réunion. Il l'avait entendu, attaqué si on pouvait dire ça et l'avait faite passer aux aveux. Elle n'était pas méchant et pour tout dire, il l'aimait bien. Mais il n'y avait rien entre eux, il ne pouvait pas aimer une autre femme qu'Alice et pour ça, il n'aurait de cesse de le lui répéter. Pourquoi il ne repartirait pas... Encore et toujours cette même question. Toujours cette même douleur, comme si on lui enfonçait un pieu d'argent dans le cœur. « Ne me repousse pas... » Cette phrase semblait être une supplique, une demande désespéré même. Lentement il vint entourer sa taille de ses bras, la serra contre lui et nicha sa tête dans son cou. Il ne lui demandait pas de répondre à son étreinte, certes maladroite, mais juste de ne pas de dégager de ses bras en hurlant ou en le giflant comme elle l'avait déjà fait. Pas que cela le dérangeait non, il aimait le caractère de sa compagne, mais aujourd'hui il ne s'en sentait pas la force. Il devait s'expliquer, et pourtant cela lui donnait l'impression de devoir déplacer une montagne. Que lui dire ? Lui avouer qu'il faisait parti du club ? Qu'il était un espion et qu'il risquait sa vie pour le salut de son empereur. Le croirait-elle ? C'était un risque à prendre. Alors, les lèvres dans son cou il lui parla, en murmurant pour qu'elle soit la seule à entendre. « Je vais te dire une chose, j'aimerais que tu le garde pour toi Alice. Il en va... De notre vie. Sais-tu pourquoi j'étais dans cette foret ? Je fais parti... D'un club cherchant à faire tomber Cesar. » Il en avait déjà trop dit, et ne pouvait que continuer. Il laissa l'information prendre place dans le cerveau de la créature blonde qu'il tenait entre ses bras. Il fut soulager de sentir sa poitrine de soulever au rythme de sa respiration, qu'il espérait calme et sereine. « J'en fait parti en tant qu'espion. Je ne cherche pas à faire tomber l'empereur bien au contraire. Je suis... Ses yeux et ses oreilles. Je sortais d'une réunion... Cette succube du nom d'Opium m'a tout simplement suivie car... Nous portons une tenue bien spéciale et cela l'a intrigué. J'avais dans l'intention de la tuer, pourtant... Je n'ai pas réussi ce soir là. Nous avions déjà beaucoup tués au cour de la réunion, et je n'arrivais pas à me résoudre à enlever une autre vie pour la soirée. Finalement je l'ai conduite chez Cesar et après plusieurs minutes... L'empereur à décidé d'en faire une espionne car elle en savait déjà beaucoup. » Il la serra un peu plus contre lui, ayant un besoin fou de se rassurer, comme un enfant qu'on console après un cauchemars horrible. « Je ne t'ai pas parlé de ces réunions car je ne voulais pas te mettre en danger, si je suis démasqué... Enfin tu sais ce qui m'attend. Je suis une sorte de professeur pour Opium, ceci explique que l'on soit souvent ensemble ces derniers temps. Je ne vais pas partir Alice, je ne vais pas te quitter. Jamais... J'en suis incapable. Je t'aime tellement. Oui Jack t'a sans doute dit que le soir je partais non ? »

Il n'attendit pas sa réponse, la colère montait contre cet incube qu'il soupçonnait d'avoir des vues sur sa compagne. Et il ne supportait pas qu'un autre homme que lui la regarde. « Je me rend à ces réunions tout simplement, et je ne vois personne d'autre. Je sais que tu n'as pas confiance en moi et je me doute que cette histoire te semble sans doute... Folle. Elle est pourtant vraie. Si tu ne me crois pas alors allons voir l'empereur, lui te confirmera mes dires jusqu'au dernier. » L'idée qu'elle ne le croit pas le blessa, et c'est presque instinctivement qu'il détacha ses bras de ses hanches alors que sa tête demeurait toujours dans son cou. Il se droguait de son parfum et osa même déposer un baiser sur sa peau douce. Frissonnant de la sentir si proche. « Je ne t'offre que la vérité mon Amour. Bien-sûr... N'en parle à personne. Même pas Silent. Il en va de notre vie, et de celle de Sebastian aussi.» Il marqua une pause avant d'un reprendre, une dernière phrase. « L'excitation... C'est aussi l'amour qui nous maintient Alice, rien ne s’arrêtera à moins que... Ce soit toi qui le veuille. » Il avait fini, ainsi elle savait tout et il n'avait plus aucun secret pour celle qui partageait sa vie. Il avait fait serment auprès de Cesar de ne jamais révéler l’existence du club, ce soir il avait brisé son serment. Pourtant, même si il était d'une loyauté sans faille pour son empereur, il ne pouvait pas se résoudre de perdre Alice pour quelque chose d'aussi... Futile que les simples dires d'un incube. Elle passerait avant toute chose, elle ne pouvait pas en douter.

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MessageSujet: Re: I promise you the moon — Aliohn for life o/    I promise you the moon — Aliohn for life o/  EmptyLun 1 Avr - 15:44

La lune pleure son amant ce soir.
tu m'avais promis la Lune et l'éternité, qu'ais-je aujourd'hui ?

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait autant de mal à se faire à l'idée qu'il puisse n'aimer qu'elle ? Peut être parce qu'en réalité elle n'avait jamais compris pourquoi il avait jeté son dévolu sur elle. Qu'était-elle à l'époque où il l'avait trouvé ? Une fille jolie, jouant de ses charmes pour être libre, rien de plus. Elle n'était pas une femme d'esprit, elle ne venait pas d'une grande famille et elle n'avait rien à lui offrir. Absolument rien qu'il ne posséda pas déjà. Après tout il était un vampire, bien plus vieux qu'elle, qui avait vu beaucoup plus de chose, et qui comprenait sans doute mieux le monde qu'elle. Elle, sa vision du monde était passionné, et pessimiste, tout aussi paradoxale que cela puisse être. Elle regardait le monde autour d'elle, et elle voyait des femmes de plus haute naissance, de grandes lignés, qui avaient tôt fait de tourner autour de son créateur, et de faire l'étalage de leur talent à une époque où elle n'avait rien de plus qu'un beau visage. Elle pouvait être fière - sans doute - de son physique, car elle était souvent décrire comme un ange déchu, une belle demoiselle qui cachait les vices les plus sombres. Elle avait mené une vie de pêchers, et n'avait pas beaucoup étudié à l'époque où elle voyageait avec John, parce qu'elle avait surtout envie de voir le monde, de faire des rencontres, et de tester sa nouvelle liberté. Une liberté qui n'avait de limite que son imagination.
Aujourd'hui elle avait pris de l'assurance, elle avait réapprit à s'aimer, à être fière de la personne qu'elle était. Parce qu'il fallait avouer que l'abandon de John avait remis en question tout ce qu'elle avait pu être. Étrangement jamais elle ne s'était demandé pourquoi Seth l'avait aidée et recueillie. Jamais elle n'eut besoin de se poser la question tant sa douceur et la simplicité de ses sentiments transparaissaient sur son visage quand ils étaient ensemble. Le problème avec John c'était que ses sentiments n'avaient rien de simple. Il la détestait, la possédait, la désirait, l'aimait, la faisait souffrir et riait de la voir pleurer, tout autant qu'il voulait la faire rire. C'était une relation si étrange, et si douloureuse qu'elle n'avait pas de raison d'être. Elle n'était pas humaine, elle n'était pas explicable. Alice s'était souvent demandée si quelque chose ne clochait pas chez elle. Durant le mois qu'elle passa seule en Ecosse, elle tâcha de trouver des réponses à cette question : pourquoi m'a-t-il abandonné ? sans espoir de réponse, jusqu'à ce que la solitude ne la rende folle et ne la pousse à attendre un dernier levé de soleil.
Suite à cela elle avait commencé à changer, à oublier ce qu'elle avait pu être et devenir quelqu'un d'autre. Elle avait eu le désire de devenir cette femme parfaite qu'elle désirait tant devenir. Cultivée, heureuse de vivre, qui pouvait répondre à toutes les demandes d'un homme aussi fort que John Constantine. Elle avait été recueillie par les Bridgestone, et semblait être devenue une de leur employer idéal. Echo ne posait que les questions qu'il convenait, et c'est en secret qu'elle menait le reste de ses enquêtes, car sa soif de savoir n'avait pas trouvé de limite encore. Elle n'avait jamais appris à être raisonnable. Elle avait quelqu'un de cultivé, qui avait toujours un physique aussi attrayant, mais qui à présent avait confiance en elle, et s'aimait. Elle ne s'offrait pas à n'importe qui, même si elle aimait joué avec tous. Elle essayait d'être quelqu'un de bien sans réussir cependant à retenir ses excès. Elle apprenait encore à se perfectionner. « Ne me repousse pas... » Supplia John alors qu'il avait tâché de se rapprocher d'elle, de la prendre dans ses bras. Alors, quand il vint la prendre dans ses bras, enserrant sa taille, elle se braqua, mais ne le repoussa pas. Elle ferma les yeux, et arrêta sa respiration. Elle savait le pouvoir qu'il pouvait avoir sur elle, et le sentir aussi proche ne l'aidait pas à garder sa rancoeur ou les idées claires. Le seul homme à pouvoir lui faire oublier toutes ses résolutions, tout ce qu'elle avait décidé de devenir c'était John. Il le savait et il lui semblait que le fourbe se jouait encore d'elle, comme il l'avait fait à l'époque. Et pourtant, sa voix sonnait à la manière d'un supplice, comme s'il cherchait sa pitié, comme s'il la suppliait de le garder auprès d'elle. Comme s'il avait réellement peur de la perdre. Chose cependant réellement impossible. Alice n'était pas encore assez forte pour s'éloigner de John. Jamais sans doute elle ne le sera. Après tout, il était son créateur, et cela expliquait beaucoup de chose aux yeux de la jeune femme. De ce fait, quand il lui demanda de l'écouter, alors qu'elle l'accusait de la tromper, elle n'eut d'autre choix que de l'écouter.

« Je vais te dire une chose, j'aimerais que tu le garde pour toi Alice. Il en va... De notre vie. Sais-tu pourquoi j'étais dans cette foret ? Je fais parti... D'un club cherchant à faire tomber Cesar. »

La jeune femme ne pouvait croire ce qu'elle entendait, et sans réfléchir, elle repoussa violemment John. Rejetant les bras qui l'entouraient, elle tourna violemment le visage pour le regarder dans les yeux. Son expression mêlée la colère, l'incrédulité, et la peur. Elle se rendait compte de ce qu'il lui apprenait. John... Son John faisait parti d'un groupe qui visait la déchéance de l'Empereur ? Son Empereur ? Le Frère de Seth, son employeur, son roi, et son ami. César avait beaucoup fait pour elle, et le protéger était son devoir. Mais le protègerait-elle contre John ? Elle regardait son amant, et durant une fraction de seconde, elle se voyait accepter de le rejoindre dans ce club s'il le lui demandait. Elle décevra César, trahira Seth, et perdra à jamais l'estime d'Esfir, et à cette idée ses yeux se remplirent de larmes et sang. Mais elle préférait cela à perdre John une nouvelle fois. Son Sir comptait plus pour elle que quiconque. Et elle préférait se battre contre l'Empereur, que contre John. Elle l'aimait, réellement, profondément. Elle se rendait compte que cet amour n'avait pas de limite. il était infini et effrayant, ne se souciant ni de la moral ni du devoir. Il état absolue et pure. Eternel. Elle serra les dents, et fut presque étonné de le voir paniquer et continuer de parler.
« J'en fait parti en tant qu'espion. Je ne cherche pas à faire tomber l'empereur bien au contraire. Je suis... Ses yeux et ses oreilles. Je sortais d'une réunion... Cette succube du nom d'Opium m'a tout simplement suivie car [...] Je suis une sorte de professeur pour Opium, ceci explique que l'on soit souvent ensemble ces derniers temps. Je ne vais pas partir Alice, je ne vais pas te quitter. Jamais... J'en suis incapable. Je t'aime tellement. Oui Jack t'a sans doute dit que le soir je partais non ? » Elle était complètement perdue. Elle le regardait sans réellement comprendre ce qu'il venait de dire, et il en profita pour venir la serrer contre lui, inspirant son odeur. Elle reprit son souffle et le parfum de John la saisit. Elle soupira. Elle était prisonnière de son étreinte, mais jamais elle n'aurait voulu en être extraite. Elle sourit. Ne sachant si elle devait se réjouir ou non de cette nouvelle. Il était l'espion de César dans un Club qui cherchait à l'exterminer, et cette Succube en faisait partie aussi. Il participait aux réunions et rapportait à César ce qu'il se disait. Est-ce que Jack lui disait qu'il partait ? « Jack ne me dit que ce que j'ai le désire de savoir John. Jamais je n'aurai pu imaginer une telle chose... jamais je ne lui aurais demandé de te suivre au point de découvrir tout cela. » Elle utilisait Jack pour s'informer sur John, certes, mais c'était simplement pour réussir à contrôler sa jalousie maladive. Mais jamais elle n'avait demandé à son incube de suivre John sans arrêt. Elle n'était pas capable de cette folie... Enfin, si, mais elle travaillait énormément sur elle pour éviter ce genre de délires. « Je me rend à ces réunions tout simplement, et je ne vois personne d'autre. Je sais que tu n'as pas confiance en moi et je me doute que cette histoire te semble sans doute... Folle. Elle est pourtant vraie. Si tu ne me crois pas alors allons voir l'empereur, lui te confirmera mes dires jusqu'au dernier. » Cette histoire lui semblait folle c'était un fait, et sa voix trahissait sans doute le choc qu'elle ressentait en l'apprenant. Mais c'était tout à fait vraisemblable. Elle avait assez étudié l'histoire pour savoir que souvent les rois avaient des ennemis. L'idée que César en eut aussi proche de lui ne lui était pas cependant venue à l'esprit. Elle eut peur. C'était une réponse normale. Elle eut peur. Elle ne se rendait pas même compte qu'elle avait serra ses bras autour de lui comme une naufragée. Elle le retenait près d'elle, terrifiait à l'idée qu'il risquait sa vie de la sorte. Et si queqlu'un dans le Club le soupçonnait ? Il serait tué. Il si César était effectivement tué ? Il était tué. Et si César devait le sacrifié pour donner l'exemple et faire peur au Club ? Sans aucun doute John se sacrifiera pour cela. Elle comprit dés lors qu'elle le perdrait. Elle ne savait pas encore quand. Elle allait le perdre. « Je ne t'offre que la vérité mon Amour. Bien-sûr... N'en parle à personne. Même pas Silent. Il en va de notre vie, et de celle de Sebastian aussi. » QUOI ?? elle ne bougea plus, tentant de retenir l'émotion qui l'étreignait. « L'excitation... C'est aussi l'amour qui nous maintient Alice, rien ne s’arrêtera à moins que... Ce soit toi qui le veuille. » ARRÊTE ! Elle le repoussa une fois encore violemment, découvrant devant lui un visage ravagé par les larmes rouges, et les yeux exorbités par tout ce qu'il venait de dire. Elle tremblait aussi.
« ARRÊTE !! Comment peux-tu me dire tout cela et me promettre monts et merveilles ! Tu ne te rends pas compte de ... de... »
Elle n'arrivait pas à réfléchir. Elle avait vu des centaines de vampires mourir de la main des Bridgestone juges. De la main de César, de Satyne et de Maelyss. De la main d'Esfir aussi lors de ses moments de colère. Et dans son esprit le visage de John remplaçait celle des anciennes victimes. Elle le voyait mourir sous la colère des princes héritiers, de la famille royale. Elle ne pouvait pas croire qu'il osait faire cela, mettre sa vie en danger quitte à la laisser seule avec Sebastian par la suite ... Sebastian. Laissera-t-il son fils vivre loin de lui ? Une éternité sans son père, son sauveur, son héros, et sans savoir pouquoi ? Non, elle ne pouvait pas lui promettre cela. Ce n'était que folie ! Elle devait mettre fin à cette folie. « Tout cela n'est que folie, John ! Tu n'y réchapperas pas ! Et tu nous laisserais seuls Sebastian et moi à jamais ?! Tu ferais cela pourquoi ? Pour César ! Pour l'honneur ! Pour le Bien ! Ce n'est que pure folie ! CE N'EST QUE FOLIE ! Tu ne peux pas NOUS faire cela ?! tu ne peux pas ME faire cela ?! » Elle savait qu'elle hurlait pour rien. Que rien ne pourrait faire changer d'avis son amant. Elle était coincée, et elle ne pouvait rien faire. Elle se sentait fatiguée, lasse, et apeurée, et pour toute réponse face à cela, elle se jeta sur John, toute griffe dehors, et le gifla avec violence, avant de lui asséner des coups. Parce qu'elle ne voulait pas qu'il parte. Parce qu'elle ne voulait pas qu'il la fasse souffrir de la sorte. Parce qu'il partira. Il allait l'abandonner. Leur temps était compté. « Tu m'avais promis l'éternité ! Tu avais promis de m'aimer ! Et c'est ainsi que tu me le prouve ? En risquant ta vie aussi stupidement pour un Empereur qui ne pourra jamais te rendre la pareille ?! César est un fou ! Qu'il meurt, je m'en contre fou, tant que tu reste avec moi ! John ... John ! Reste avec moi... je t'en supplie, j'ai besoin de toi. Je t'aime... je t'aime tellement ! » Pleura-t-elle en arrêtant ses coups, se laissant aller dans ses bras, pour sentir son odeur comme si ce fut la dernière fois.

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MessageSujet: Re: I promise you the moon — Aliohn for life o/    I promise you the moon — Aliohn for life o/  EmptySam 11 Mai - 17:04

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Alice & John
« I promise you the moon »

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Il n'avait jamais compris ce qu'elle pouvait lui trouver la première fois qu'elle l'avait aperçue. Certes il avait eu un coup de cœur pour elle, en effet il en était tombé fou d'amour à la première seconde mais l'attirance aurait pu ne pas être réciproque. Pouvait il ne pas lui plaire alors qu'il était un vampire ? D’après la légende, les être de la nuit était fait pour plaire, la voix, leur parfum ou n'importe qu'elle partie de leur corps était faite pour donner envie et pour attirer tous les regards. John ne dérogeait pas a la règle, il avait du charme et le savait, autant chez les hommes que chez les femmes il pouvait séduire qu'il il désirait ce n'était pas non plus très compliqué. Mais avec Alice, depuis la première fois qu'il l'avait vu il n'avait pas voulu la forcer, et surtout pas l’hypnotiser pour arriver à ses fins. Il n'en avait pas eu besoin car la mortelle, à l'époque, était tombée dans ses bras. Il c'était débarrassé de l'homme qui l'accompagnait, plein de haine à l'idée que quelqu'un d'autre que lui ai touché sa nouvelle protégée. Et il l'avait emmené, loin de la guerre, de la souffrance, de la peur et des hommes. Comme si déjà elle lui appartenait, comme si elle était faite pour lui. Il l'avait tant attendu qu'il était maintenant incapable de la laisser partir et s'enfuir. Et, bien évidemment il avait fait d'elle une être de la nuit, afin qu'ils soient liés pour l'éternité par une serment inviolable. Encore aujourd'hui il était fier de l'avoir trouvé. Il se demandait si Alice n'avait pas été mise au monde dans un seul et unique but, devenir une vampire. De tous ceux qu'il avait rencontré, elle représentait le plus cette race supérieure se nourrissant de sang. Elle en avait l'allure, le caractère. Tout, une beauté sans imperfection, froide et lisse comme du marbre. En la regardant il réalisa à quel point il pouvait l'aimer. A quel point il en était fou. Il l'aimait plus qu'il n'était capable et humainement possible. Mais justement ils n'étaient pas humain. Il aurait tué quiconque si elle le lui demandait. Il lui aurait donné sa vie même, son dernière souffle, tout pour la rendre heureuse. Il avait fait des erreurs, certes leur couple n'était pas parfait et encore aujourd'hui il essayait tant bien que mal de rattraper ses fautes. Pourrait-il un jour ne plus s'en vouloir de l'avoir faite souffrir ? De lui avoir tant fait de mal ? Non, même si elle lui demandait de ne plus se sentir coupable il n'en serait pas capable.

Il ne pouvait plus jouer avec elle, il en était tout simplement incapable, il ne savait plus lui mentir non plus. Comment le faire alors qu'elle le fixait ? Alors qu'il la sentait céder dans ses bras, s'abandonner pour mieux sombrer dans son étreinte. « Jack ne me dit que ce que j'ai le désire de savoir John. Jamais je n'aurai pu imaginer une telle chose... jamais je ne lui aurais demandé de te suivre au point de découvrir tout cela. » En l'entendant il ne pu retenir un rire, elle mentait. Elle était bien capable d'ordonner à Jack ainsi qu'à tous ses esclaves de le suivre non-stop si l'envie lui prenait. Elle était d'une jalousie excessive, bien supérieure à tout ce qu'il avait pu entendre sur d'autre femme. Mais il était ainsi lui aussi, comme lui en vouloir ? Il l'aimait comme ça, dans les extrêmes, dans ses rires et ses pleurs. Dans ses grands moments de romantisme comme dans ses colères les plus noire où elle pouvait décapiter la première personne qui osait s'approcher d'elle. Il continua son récit, se préparant mentalement à une dispute. Il savait qu'elle n'allait pas aimer ce qu'il allait ajouter, la suite de cette histoire allait la blesser, lui faire peur et mal peut-être. Alors silencieusement il s'insulta d'idiot pour les mots qui allaient traverser ses lèvres. Encore une fois il devait lui imposer une avenir incertain. Pourquoi ? Pour la royauté cette fois-ci. Et il la connaissait assez pour savoir qu'elle n'allait pas accepter cela. Il l'a mit en garde contre les représailles du club si elle venait à parler, et la colère éclata. Plus que de la colère, c'était de la peur. De le perdre, de le voir mourir, d'abandonner cet amour qui était vital pour elle comme pour lui. Elle le repoussa violemment, et il sentit son cœur de marbre se briser en la sentant si loin de ses bras. « ARRÊTE !! Comment peux-tu me dire tout cela et me promettre monts et merveilles ! Tu ne te rends pas compte de ... de... » De ? Des risques qu'il prenait ? Il s'en rendait compte si, il savait ce qu'il risquait, la mort dans le meilleur des cas. Par le club bien-sur. Mais surtout... La mort de sa famille. Il ne pouvait l'accepter mais pourtant il devait tout à Cesar. L'empereur l'avait recueilli, avait fermé les yeux sur le meurtre de ses créateurs alors que chez les vampires, c'était un des plus hauts crimes qui puissent exister. Comment refuser de le protéger ? Il n'était pas ingrat à ce point et tout de même, c'était son ami. Pour John cela voulait dire beaucoup de chose. Alice pouvait le comprendre mais la peur aveuglait son jugement.

« Tout cela n'est que folie, John ! Tu n'y réchapperas pas ! Et tu nous laisserais seuls Sebastian et moi à jamais ?! Tu ferais cela pourquoi ? Pour César ! Pour l'honneur ! Pour le Bien ! Ce n'est que pure folie ! CE N'EST QUE FOLIE ! Tu ne peux pas NOUS faire cela ?! tu ne peux pas ME faire cela ?! » Elle avait raison, bien-sûr. Et comme un enfant pris en faite il baissa les yeux, refusant de voir la vérité en face et surtout le visage de l'amour de sa vie ravagé par les larmes. Elle eut une réaction qu'il n'avait pas prévu, elle le gifla avec violence et si il avait été humain cette gifle l'aurait sans doute fait reculer. Mais il ne bougeait pas, les bras croisés il la réceptionna tout de même quand elle se jeta sur lui. Elle lui asséna des coups, elle avait besoin d'extérioriser sa colère il comprenait. Il la serra plus fort pour lui signifier qu'il était bien là, et pour la faire cesser ses coups. « Tu m'avais promis l'éternité ! Tu avais promis de m'aimer ! Et c'est ainsi que tu me le prouve ? En risquant ta vie aussi stupidement pour un Empereur qui ne pourra jamais te rendre la pareille ?! César est un fou ! Qu'il meurt, je m'en contre fou, tant que tu reste avec moi ! John ... John ! Reste avec moi... je t'en supplie, j'ai besoin de toi. Je t'aime... je t'aime tellement ! » Il l'entoura de ses bras protecteur, la serra plus fort contre lui. Il ne supportait pas de la voir pleurer et pire encore si c'était de sa faute. Il la laissa pleurer en silence, la câlinant, la réconfortant. « Alice mon amour, jamais je ne partirais je te l'ai dis et je ne te mens pas. Je ne vais pas mourir, pas avant un milliard d'année et dans tes bras ma douce. » Avant de continuer il la fit relever le visage pour croiser son regard. D'un geste tendre il vint effacer ses larmes avec ses pouces. Lentement il déposa un baiser sur ses lèvres rosées, goûtant sa bouche, incapable de ses passer d'elle encore une seconde. « Ni toi ni Sebastian n'avez quelque chose à craindre. Mais je te demande de garder cela pour toi car les conséquences seraient désastreuse. Je sais que tu le feras j'ai tellement confiance en toi. Je te confie ma vie en t'avouant ce secret mon aimée. »

Encore une fois elle avait doutée de sa parole. Il comprenait après tout ce qu'il lui avait imposé. Il se demandait comment elle pouvait encore l'aimer. Cela relevait de l'exploit où d'un sentiment encore inconnu. Il lui avait promis l'éternité, il allait lui offrir dans ses bras. Alors d'une douceur infini il prit ses doigts dans sa main et la fit passer sous son tee-shirt. Il posa la main de sa femme à plat sur son ventre avant de la guider vers son torse, lentement, guettant sa réaction. Contrairement à ce qu'elle pouvait penser ce geste n'avait aucune connotation sexuelle. Même si sentir les mains d'Alice sur lui avait toujours le même effet, celui de lui arracher des frissons plus délicieux les uns que les autres. Enfin la main de son amour se retrouva sur la cicatrice qu'il avait sur le torse. Ce vieux symbole, qu''elle lui avait infligée (à sa demande) il y a plusieurs soirs de ça. L'argent l'avait brûle et il garderait jusqu'à la fin cette marque de l'amour qu'il pouvait lui porter. Elle était inscrite en lui, il lui appartenait dorénavant c'était un fait. Elle ne devait pas l'oublier, car lui ne le pouvait plus non plus. Il n'y avait qu'elle, et aucune autre femme ne le toucherait plus à part elle. « Je t'ai promis de rester jusqu'à la fin, cette marque le prouve Alice. Je t'aime mon amour, plus que tu ne peux l'imaginer. Je ne peux pas t'en vouloir je ne te l'ai jamais vraiment montré et je m'en veux pour cela. Tu es toute ma vie Alice, plus qu'une part de moi même, tu es l'essentiel de mon existence. Sans toi je ne suis rien et comprend que je ne pouvais pas te cacher longtemps mes activités. Sois sans crainte, je ne risque rien fais moi confiance. Pour toi et mon fils je ne prendrais pas de risque inutile. Crois tu que j'oserais te laisser un petit garnement comme Sebastian sur les bras ? » Il lui fit un sourire à la fin de sa phrase avant de reposer ses lèvres sur celles de son amante. Ivre d'elle, il fut prit d'un désir violent de la sentir contre lui. Alors il la serra fort, à l'étouffer si elle avait encore été humaine. Sans cesser de l'embrasser, goûtant ses lèvres, férocement, la mordant presque. La vérité était qu'il avait peur lui. A chaque fois qu'il se rendait à une réunion il craignait de ne plus revenir. Bien-sur chacune de ses escapades était prévue et Cesar serait prévenue si il lui arrivait quoi que ce soit. Mais si il était tué avant ? Si on lui ôtait la vie avant de l'empereur n'arrive ? Alors il partirait sans même embrasser une dernière fois sa femme et son fils. L'idée de les laisser seul le rendait fou, au point où il avait pratiquement envie d’arrêter cette mission pour le compte de son empereur. Mais il ne pouvait pas, il s'en souvenait alors il continuait. Et cette peur, cette colère et cette amour qu'il ressentait pour elle sortait à travers ce baiser passionné, cette étreinte douloureuse, vitale. Comme si la fin était proche alors que leur vie ensemble ne faisant pourtant que commencer. Comme un soldat partant au front sans savoir si il reverra sa femme il s'accrocha à elle. Refusant de la laisser respirer, après tout ils n'avaient pas besoin d'oxygène pour vivre, étant déjà mort. Entre deux baisers il lui rappela qu'il l'aimait, comme une douce litanie. Ces mêmes mot Je t'aime, Je t'aime, Je t'aime tant... Qu'il ne pouvait cesser de lui répéter. Il était redevenu dépendant d'elle, et il était prêt à arrêter l'espionnage si vraiment elle le voulait. C'était elle qui menait la danse..

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MessageSujet: Re: I promise you the moon — Aliohn for life o/    I promise you the moon — Aliohn for life o/  EmptyVen 17 Mai - 9:15

La lune pleure son amant ce soir.
tu m'avais promis la Lune et l'éternité, qu'ais-je aujourd'hui ?

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Elle était sans doute tombée sous son charme dés le premier regard. Elle ne se souvenait pas de sa vie avant lui. Elle ne se souvenait pas avoir aimé avant lui, et sans doute était-il le premier homme dont elle était tombée amoureuse. Cela avait été mortel, le baiser de la mort et du désire. Mourir pour lui appartenir pour toute l'éternité. En réalité, parfois elle se demandait si ce désir avait été inspiré par sa beauté cruelle, ou son regard démoniaque et passionné. Il l'avait envoutée, c'était évident, mais elle n'arrivait pas à lui en vouloir pour cela. Les vampires sont des êtres extraordinaires, dont la beauté fatale attirent les humains comme la lumière les papillons. Elle se souvenait de cette fascination qu'elle avait eu pour lui dés le premier regard. Elle n'avait pas compris pourquoi il l'avait prise en chasse elle, ce qu'elle avait eu de si exceptionnelle pour être choisie par cet être de la nuit. John avait été un sauveur pour elle, un remède à son sentiment d'étouffement. Elle n'avait jamais vraiment été heureuse quand elle était humaine. Elle n'avait jamais pu jouir du même sentiment de liberté totale qu'elle ressentait depuis qu'elle vampire. Quant bien même elle ne pouvait plus sortir au soleil, quant bien même elle ne ressentait plus le plaisir de manger de la nourriture humaine, ou le plaisir de se retrouver devant un bon feu de cheminé les nuits d'hiver les plus froides. Parce que son corps était froid, mort, parce qu'elle n'éprouvait de plaisir qu'au gout du sang, parce qu'elle était devenue une créature de la nuit. Mais elle était libre. Enfin son corps était assez spacieux pour qu'elle s'y sente complète. Elle pouvait laisser ses pensées s'échapper dans diverses directions en même temps, elle pouvait voler, elle pouvait disparaitre, elle pouvait arrêter de vivre. Elle vivait hors de toute logique d'existence. Elle se sentait bien. Grâce à John, et elle lui sera toujours redevable pour cela. Pour l'avoir mordue ce jour-là. Pour l'avoir tuée. Après tout l'amour n'est-elle pas quelque part une forme de mort ? Elle se posait parfois la question, alors qu'elle disparaissait sous le regard et les coups de rein de John quand ils faisaient l'amour. Elle n'existait plus qu'à travers lui, elle n'était plus elle, elle n'était plus qu'une boule de plaisir prête à exploser. Elle ne se souvenait plus qui elle était, et seul le regard de John la raccrochait à un semblant de réalité. Elle mourrait littéralement en lui. Elle ne se sentait vivante que lorsqu'elle se trouvait à ses côtés.
Mais aujourd'hui elle sentait à nouveau l'angoisse monter en elle. Elle était en colère, incroyablement énervée par ce que son amant venait de lui apprendre. Pas qu'elle doutait de sa fidélité envers César, mais elle ne voyait pas comment il pouvait sortir de cette situation à moins d'un miracle. Aux yeux d'Echo il n'y avait que deux choses qui pouvaient arriver à John : que le Club en question apprennent la trahison de John et ne le tue, ou qu'une tierce personne apprenne la trahison de John, en parle à l'Empereur et ne rende la chose publique. Alors comment César pourrait-il garder l'autorité qu'il possède sur ses sujets sans tuer John pour montrer l'exemple. Montrer ce qu'il arrive aux traitres. Il le ferait sans doute tuer en public pour servir d'exemple. Echo voyait la chose d'ici. Et elle en tremblait déjà de douleur. Elle n'y survivrait pas. Elle se jetterait dans les flammes pour bruler avec lui. Il semblait confiant, persuadé qu'il y survivra, mais elle ne voyait pas comment la chose pourrait se réaliser. « Alice mon amour, jamais je ne partirais je te l'ai dis et je ne te mens pas. Je ne vais pas mourir, pas avant un milliard d'année et dans tes bras ma douce. » Promit-il alors qu'il la serrait contre lui. Elle inspirait son odeur avec délice, essayant de calmer les tremblements qui l'avaient envahi. Elle voulait y croire, elle voulait qu'il meurt dans ses bras, ou plutôt qu'il ne meurt jamais. Elle voulait croire qu'ils vivront éternellement. Mais elle était devant l'évidence qu'il allait y passer. A moins qu'ils ne partent loin de Heartkiller, mais alors ils trahiraient tous leurs amis, et leurs nouvelles familles : les Bridgestone. Elle tenait énormément aux Bridgestone, particulièrement à Seth et Esfir. Elle ne pourrait pas partir, par sans leur parler auparavant. Elle ne pouvait pas les abandonner. John disait ne pas mentir, et quelque part elle ne pouvait pas croire le contraire. Il avait toujours été honnête avec elle. Elle avait plutôt l'impression de se retrouver face à un enfant qui n'avait pas conscience de toutes les conséquences de ses actes. « Arrêtes... arrêtes, je t'en supplies... » Murmurait-elle contre lui, ne sachant pas vraiment ce que cela signifiait : arrête de dire de telles choses alors que c'est faux, arrêtes de jouer la comédie pour César, arrêtes de me serrer contre toi alors que tu vas finir par m'abandonner... Arrêtes de m'aimer car tout cela serait alors plus simple. Laisse moi de haire. Pourquoi ne pouvait-elle pas lui en vouloir réellement ? Elle voulait être en colère contre lui. « Ni toi ni Sebastian n'avez quelque chose à craindre. Mais je te demande de garder cela pour toi car les conséquences seraient désastreuse. Je sais que tu le feras j'ai tellement confiance en toi. Je te confie ma vie en t'avouant ce secret mon aimée. » Elle serra les poings. Sebastian... Serait-elle capable de prendre soin de ce fils adoptif si John venait à disparaitre ? Sans doute pas, elle ne sera alors que l'ombre d'elle-même, carnassière et ivre de colère. Elle risquait fort bien de faire une connerie en abandonnant Sebastian. Ou alors en le tuant, rendu folle par tous les souvenirs qui accompagnait son visage d'enfant. Elle savait qu'elle en était capable. Tuer des enfants elle l'avait déjà fait. Certes, ils n'étaient pas les siens, mais qu'est-ce que cela changeait quand plus rien n'avait de sens dans ce monde ? Mais là n'était pas la question. Elle se détestait, car elle pensait déjà comme si John était condamné, comme s'il allait mourir le lendemain. C'est lui qu'elle devait détester pour cela. Il lui demandait de ne rien dire, et elle savait qu'elle ne pouvait rien dire sans risquer de le voir tuer que plus vite encore. Alors, d'un hochement de tête, elle acquiesça.
Il prit sa main dans la sienne, et la guida jusqu'à la cicatrice qu'il avait sur la poitrine. La marque qu'elle lui avait faite en posant un bijou en argent sur sa peau nue. Un huit symbolisant l'éternité, un amour éternel. Ils s'appartenaient, c'était un fait indéniable. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui montrait cela, cette cicatrice. Elle ne comprenait pas ce qu'il attendait d'elle. « Je t'ai promis de rester jusqu'à la fin, cette marque le prouve Alice. Je t'aime mon amour, plus que tu ne peux l'imaginer. Je ne peux pas t'en vouloir je ne te l'ai jamais vraiment montré et je m'en veux pour cela. Tu es toute ma vie Alice, plus qu'une part de moi même, tu es l'essentiel de mon existence. Sans toi je ne suis rien et comprend que je ne pouvais pas te cacher longtemps mes activités. Sois sans crainte, je ne risque rien fais moi confiance. Pour toi et mon fils je ne prendrais pas de risque inutile. Crois tu que j'oserais te laisser un petit garnement comme Sebastian sur les bras ? » Il osait plaisanter. Le fourbe oser plaisanter alors qu'il venait de signer son arrêt de mort. Il allait y passer ! Il allait crever et rien n'y personne ne pourra empêcher cela. Il était condamné bordel et il ne semblait pas en prendre conscience ! Alors, à nouveau capable de lui en vouloir, de se séparer de lui, elle le repoussa violemment, mettant fin à sa tentative de réconfort stupide. Sa litanie de Je t'aime et de caresses, de baisers passionés. Elle n'arrivait pas à y voir autre chose qu'un Adieu à présent. Elle lui en voulait. Elle était en colère, profondément en colère. Ses yeux lançaient des éclairs, ses griffes et ses dents étaient dehors, elle aurait été capable de le tuer elle-même si possible. Elle le gifla, griffant sa peau, et grogna contre lui. Elle était un vampire, non pas une poupée de chiffon, non pas une enfant, elle était une vampire qui avait vécu plus de deux siècles. Et elle était fatiguée, elle se sentait trahie ! Elle lui en voulait pour ne pas être assez adulte pour dire Non à César. « Tu mens ! Tu mens John ! Sois honnête, si vraiment tu ne prendrais aucun risque inconsidéré pour nous protéger Sebastian et moi alors tu n'aurais jamais accepté cette mission pour César ! Qu'y gagneras-tu John ? Une place au cimetière de Heartkiler ? Et quel avenir nous donneras-tu hein ?! Tu es coincé à présent... T'es qu'un sale con. » Termina-t-elle les larmes aux yeux, le visage fermé, les poings serrés, reculant pour le dissuader de la toucher. Elle ne voulait pas le sentir contre elle. Elle voulait... elle voulait...
Elle partie en courant, ne supportant pas plus longtemps la vue de son amant. Elle le voyait déjà mort. Elle le détestait. Elle le détestait pour être un putain de héros.

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