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 Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪

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MessageSujet: Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪   Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪ EmptyDim 8 Juil - 18:04

Les cadres de ma chambre se mirent à trembler. J'étais certaine que de l'autre côté des murs, on devait entendre distinctement chaque bruit, chaque vase qui se brisait, chaque choc, chaque fenêtre fracassée, enfin, tout ce qui démontrait assez bien qu'il y avait un règlement de compte dans la chambre de la conseillère Blackout. Cependant, ce n'était pas pour autant que j'essayais de me calmer, bien au contraire. Après tout, je n'en avais que faire de ce que pouvaient penser - et même imaginer - les autres vampires. Eux faisaient bien ce qu'ils voulaient dans leur chambre, non ?
Faisant apparaître mes canines en signe de défit et aussi de colère, j'attrapai mon incube par le cou et l'envoyai brusquement voler contre le mur. J'étais beaucoup plus vieille que lui, de plusieurs centaines d'années, il était donc normal que j'ai plus de force et d'emprise que ce jeune vampire. Certes, je profitai de cet avantage, mais en même temps j'étais sa maîtresse et lorsqu'il me désobéissait, je me devais de lui remettre les idées en place. Et bien à leur place. D'autant plus que j'avais une sainte horreur qu'on me prenne pour une idiote juste sous mon nez ! Lorsqu'on vous ment pour sauver la peau d'une humaine, c'est juste... répugnant. J'étais ulcérée. Mais comment cette espèce de jeune vampire qui sortait tout droit de son petit monde d'humain pouvait-il prendre autant de risques, et surtout, me prendre pour une illuminée en laissant s'évader une esclave en pleine nuit ? Levant les yeux au ciel, je passai ma main dans mes cheveux pour les remettre à leur place. Avec tout ce chantier, je devais avoir une tête de sauvage encore... Ma foi, tant pis, il y aurait des jours meilleurs, et puis ce n'était pas le problème pour l'instant.

Aujourd'hui, j'étais tranquille. Ou du moins, j'étais censée profiter de ma tranquillité des beaux jours. Il n'y avait aucune réunion entre le conseil, je n'avais reçu aucun appel de l'aîné des Bridgestone, je pensais vraiment pouvoir passer une journée splendide. Mais il faut croire qu'il y en a toujours qui ont le don de vous détruire vos rêves. Je baissai les yeux vers le incube en pensant ça. En fait, ce n'était pas tellement le fait qu'il ait libéré une esclave qui m'ennuyait, enfin, si aussi, mais des esclaves ce n'était pas ça qui manquait ! Non, ce qui me frustrait et me mettait vraiment de mauvaise humeur c'était les réflexions que j'allais recevoir des autres nobles s'ils apprenaient qu'un de mes serviteurs m'avaient humiliée en préférant être fidèle à une humaine. Une de ces créateurs toute frêle et sans importance... Et ça vraiment c'était pénible.
Pour bien faire comprendre à ce cher Michael son erreur et dans l'emportement excessif de ma colère, je m'approchai de lui, et sans le moindre ménagement, plantai mes crocs dans son cou. Je n'aimais pas spécialement le sang de vampire. En même temps c'était du sang normal me direz-vous, mais je ne sais pas... il y avait une légère différence de qualité avec celui des humains. Relevant la tête, je laissai le incube en train de vaciller sur ses pieds pour aller vers mon armoire et en sortir un mouchoir blanc. Même lorsque j'étais emportée par mon agressivité, je ne supportai pas d'être sale et en l’occurrence tout ce sang sur mes vêtements et aussi sur le bas de mon visage, m'écoeurait un peu.

"Bon. Tu te décides à me dire où elle est, ou j'envoie des gardes la chercher ? A toi de voir. Mais si c'est à ma façon, je doute que tu la revoies un jour..." Il n'osait pas lever les yeux, je le sentais. D'ailleurs s'il faisait ça, ça voudrait dire qu'il se souciait vraiment de cette humaine, et il savait que cela ne m'aurait pas plu. Cependant, il restait dans son mutisme chose qui me tapait franchement sur les nerfs. M'essuyant les mains dans le mouchoir, je le jetai ensuite sur une table de chevet et allai m'accroupir face à Michael. Pour le fixer dans les yeux, je lui relevai la tête et plantai mon regard droit dans le sien. En réalité, je n'aimais pas faire du mal à mes sujets. Pour moi, il était mes protégés. Seulement lorsqu'ils me trahissaient, je ne pouvais pas faire comme si de rien était. Et puis, j'avais ma fierté aussi et lorsque mon orgueil était blessé, je devenais une vraie furie, comme maintenant. En général, dans ces moments-là, il valait mieux ne pas m'approcher et aussi ne pas me parler, surtout si c'est pour dire des "non" ou encore des phrases du genre "mais nous ne pouvons pas". L'échec et l'impuissance étaient mes deux principales sources de frustration. D'ailleurs mes esclaves comme mes incubes avaient appris à se taire si c'était pour annoncer des mauvaises nouvelles, car ils savaient pertinemment que je ne les supportais pas. A la différence de certains, lorsque j'étais contrariée, je ne sifflais pas entre mes dents des remarques désobligeantes ou je ne me mettais pas à crier à tord et à travers, je restai froide, impassible, le regard rivé sur mon interlocuteur et je pense que c'était encore pire que de s'emporter car ensuite, il y avait une certaine tension dans l'air, à tel point que mes sujets n'osaient plus parler, ni bouger alors que pourtant je ne leur avais rien dit, ni fait aucun mal.

Toutefois, pour ce qui était des histoires de trahison comme avec ce petit Michael, là aucune raison de se contenir, je laissai exploser mes émotions et voilà comment ça se passait. Toujours accroupie face à lui, il allait pour parler lorsqu'un de mes esclaves entra dans la chambre. "L'Empereur souhaite vous parler". Je soupirai d'agacement. Décidement, même si jamais je n'oserais me permettre de lui tenir tête ou même de lui parler avec trop de franchise, l'aîné des Rois commençait sincèrement à me sortir par les yeux. Je n'avais plus un jour tranquille. De plus, une épée de Damoclés pendait constamment au-dessus de ma tête prête à lâcher au moindre de mes faux pas. Situation tendue n'est-ce pas ? Enfin voilà, c'était parce que j'avais organisé un complot avec mon "frère" que je m'étais retrouvée secrétaire privée de Cesar Bridgestone. D'ailleurs, il n'y avait aucun mérite à faire ressortir de cela, au contraire c'était plutôt humiliant. Devoir faire tout et n'importe quoi alors que j'étais une des plus importantes conseillères, vraiment ça me mettait dans un état de nerf pas possible. Seulement face à l'Empereur il fallait rester de marbre, ça je l'avais bien compris. Vous n'êtes jamais à l'abri de rien, après tout c'est le roi, il fait ce qu'il veut. Cependant, même en ayant un orgueil très développé - je l'admets - je savais néanmoins lorsque je pouvais parler et au contraire lorsque je devais me taire. Et même si des fois j'étais obligée de me mordre la langue pour ne pas prononcer des paroles que je regretterai, je restais fidèle aux Bridgestone et me pliais à leurs exigences. J'étais loyale, on ne pouvait pas dire le contraire, et je pense que c'est ça qui m'avait sauvé la vie en plus du fait qu'ils n'avaient trouvé aucune preuve pour m'accuser du meurtre de mon créateur. Enfin bref. Ce qui était sûr et certain en tout cas, c'est que je devais me rendre dans le grand salon pour un entretien. Par contre, pourquoi le grand salon ? Aucune idée. Surement parce que c'était plus spacieux que le bureau et aussi parce qu'il y avait des sofas pour s’asseoir. Cesar avait toujours des idées étranges alors maintenant je n'y faisais même plus attention.

Levant les yeux vers mon esclave, je me relevai, n'accordant aucun regard au incube assis par terre. Ayant à présent une vue panoramique de la chambre ensanglantée, je pris un air désabusé et partis vers l'armoire pour changer de haut. Je n'allais quand même pas voir le roi avec des vêtements tout tâchés de sang d'une élégance quasi-inexistante ! Si j'avais l'audace de faire cette bêtise, il est certain que je me serais pris une bonne correction. Et inutile de chercher les histoires, j'en avais déjà assez comme ça.
Une fois fait, je me dirigeai alors vers la porte de ma chambre et je soufflai à l'oreille de mon esclave : "Range-moi ce désordre, veux-tu ?" En réalité, ça n'avait rien d'une question, c'était un ordre, et il l'avait bien compris. Aussi, j'allais pour sortir lorsque je fis volte-face pour ajouter "Et puis, garde-le moi au chaud, j'en ai pas fini avec lui" en montrant d'un signe du menton le incube.

Empruntant les couloirs du palais, j'arrivais jusqu'au grand salon dont la porte était encadrée de deux gardes, plutôt grands, musclés, enfin qui en apparence m'auraient réduite en miette en moins de trente secondes. Sauf que dans mon cas, je savais être persuasive et me débarrasser des personnes qui pouvaient même faire deux fois ma taille. Leur souriant en dévoilant mes canines, je leur fis comprendre que leur présence n'était plus nécessaire et qu'ils pouvaient retourner à leur occupation. Ceci étant fait, j'avançai dans la pièce et m'approchai d'un tableau, attendant en silence que Cesar Bridgestone entame la conversation. Ce que d'ailleurs j'espérais qu'il fasse plutôt vite car je n'aimais pas vraiment les moments graves, sans parole, d'autant plus lorsque j'étais face à lui.
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪   Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪ EmptyMar 24 Juil - 18:38

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ROZEN & CESAR
Chapter 1

« Votre Grâce? » Interpelé, Cesar lève le regard vers l’un de ses gardiens de sécurité. Déposant son crayon avec nonchalance sur son bureau, il colle son dos contre la chaise et voue son entière attention à ce vampire qu’il admire pour sa froideur et sa pitié inexistante. « Nous l’avons trouvés... », visiblement confus, Cesar n’a pas besoin de demander de qui parle ce gardien de sécurité qu’il enchaine, ayant compris clairement l’expression animant les traits de l’Empereur. « Le vampire qui s’abreuvait de vos esclave, votre Grâce… Ainsi que des esclaves de votre fratrie et.. » « Ah… Je comprends… Et où l’avez-vous enfermé? », demande Cesar plutôt las, replongeant son regard dans ses documents qui, manifestement, ne lui procurent aucun plaisir. Un long silence s’installe alors que, visiblement, le gardien de sécurité ressent un léger malaise à cette question. Ils savent tous qu’il ne faut jamais décevoir l’Empereur, sinon le châtiment n’est autre que… Pénible, disons. Levant uniquement le regard vers le vampire, Cesar serre les mâchoires. « Vous ne l’avez pas capturés? » « Votre Grâce – » « Silence. » souffle-t-il entre ses dents serrées alors qu’il se lève lentement de sa chaise. Se pinçant les sinus, visiblement exaspéré, Cesar pousse un long et profond soupir alors qu’il se positionne devant la fenêtre.

Une rumeur n’est pas toujours qu’histoires balancées sans fondements, balancées dans le vide… Parfois, il faut faire confiance à ce qui chatouille notre ouïe, surtout lorsque cela nous concerne… Spécialement lorsque cela nous concerne. Cela fait plusieurs jours qu’un vampire s’abreuve des esclaves qui ne sont pas les siens… Des esclaves appartenant aux membres du conseil et, surtout, à la famille royale. Cela fait plusieurs jours que ce même vampire trouve refuge dans le palais de la famille Bridgestone et, effronté, se sert des objets qui ne lui appartiennent pas. C’est une chose de s’empiffrer des esclaves d’autrui, mais une autre chose complètement réprimandable de se goinfrer des objets de la royauté. Une punition que l’Empereur prendra un plaisir limite orgasmique et incroyablement malsain à affliger.

« V.. Votre Grâce.. », incrédule, Cesar pivote vers le vampire d’où toute forme de courage s’est étrangement dissipée. Il ne comprend pas du tout ce qu’il fait toujours planté là, ses longs bras tombant sur le côté de son long corps, cet air incroyablement inquiet animant ses traits… La mornitude à l’état pure, si vous voulez l’avis de l’Empereur. « Vous êtes encore là?! », s’exclame Cesar plutôt dans le sens d’une observation qu’une interrogation. Le regard du gardien de sécurité s’évade furtivement vers la porte qu’il considère mollement avant de reprendre la parole après avoir gloussé bruyamment « Nous n’avons pas capturé le vampire, votre Grâce… Mais nous savons où elle est.. Et avec qui elle se trouve.. », tout en écoutant attentivement ce soldat, Cesar se dirige vers le mini-bar qu’il a confectionné dans son bureau. Se versant un verre de sang, il fit légèrement tournoyer le cruor à l’intérieur du verre avant de s’en délecter… Un sourire étire ses lèvres alors qu’il se tourne vers son soldat, reprenant son air grave. « Où est la créature? » « Elle réside chez votre secrétaire, mon Roi… »… Fronçant légèrement les sourcils, quelque peu surpris par cette réponse, Cesar dévie son regard du soldat pour le baisser sur son verre d’hémoglobine. Se mordillant l’intérieur de la joue, le soldat se remet à parler mais Cesar ne l’écoute plus… Rozen?... Rozen cache ce criminel?

Rozen Blackout. Cette vampire qui a tué son maître… Ou du moins, l’Empereur est persuadé qu’elle a tué son maître, mais il n’a malheureusement aucune preuve. Jusqu’à preuve du contraire, mademoiselle Blackout n’est nulle autre que sa secrétaire… Et il sait très bien qu’un jour, elle finira bien par craquer! Avec toutes ces mission ridicules que lui lègue Cesar, ce n’est qu’une question de temps. « Emmenez-moi Rozen Blackout immédiatement », siffle-t-il froidement entre ses dents serrées.

Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvre. La jeune femme à la chevelure écarlate s’avance dans le bureau de l’Empereur, silencieuse. Ce silence arrive à tirer un sourire torve aux lèvres de Cesar alors qu’il pivote vers elle et barre son regard dans le sien. Un silence s’installe entre l’Empereur et la secrétaire… Un lourd silence. Un silence qu’il prend lui-même la peine de briser après avoir bu une gorgée de sang « Nectar.. Pur nectar… Cette vierge brésilienne est un excellent choix… Bien mieux que la vierge hollandaise.. », compare Cesar avec nonchalance. Il s’avance vers Rozen pour finalement prendre place sur l’une des chaises que comporte son bureau. Désignant la chaise en face de lui, il poursuit « Je t’en prie, Rozen.. Assieds-toi… », avec une gentillesse qui semble pure à celui qui ne le connaît pas… Mais tout le monde sait que Cesar Bridgestone n’est qu’agréable que lorsque quelque chose lui est bénéfique… Et la présence de Rozen l’est en quelque sorte… Ce n’est qu’elle et uniquement elle qui détient l’information sur le vampire qui s’empare de ses esclaves. « Rozen, Rozen, Rozen… », débute Cesar, un fin sourire animant ses lèvres. « Je dois te confier quelque chose qui m’importune… Vois-tu, Rozen.. Je suis un peu dans une drôle de situation.. », débute-t-il avant de tirer une énième gorgée de son verre de sang, s’ensuit ensuite un air purement satisfait qui anime son visage.

« Dernièrement, un vampire s’est infiltré dans le Palais… Un nouveau-né qui, visiblement, est victime d’une impulsivité gênante. », toute forme de courtoisie s’évapore de ses traits, laissant place à un air plutôt menaçant. « Peux-tu m’en dire plus sur ce vampire, Rozen? », question qui, à vrai dire, n’en est pas une… Plutôt une constatation qui va comme suit : je sais que tu caches ce vampire chez toi… Et si tu oses me mentir, tu vas devoir vivre avec les conséquences de tes actes.
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪   Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪ EmptyVen 10 Aoû - 23:50

Adossée contre l’imposante cheminée en marbre – encore une folie de Cesar – j’observai avec minutie chaque geste de l’Empereur ; tel un scientifique qui tente d’en savoir plus sur sa nouvelle découverte. Je passai ses mouvements au peigne fin, je tentai d’examiner toutes ses réactions, peut importe ce qu'il faisait, s’il regardait son bureau, le mur ou s’il se passait la main dans les cheveux. Je voulais savoir pourquoi j’étais là, avoir une longueur d’avance et me préparer mentalement à ce que j’allais affronter. Car oui, il fallait se rendre à l’évidence, je n’étais certainement pas là pour prendre le thé. Je devais savoir avant toute chose si je devais me « réjouir » ou plutôt craindre un revirement de situation de sa part. J’étais observatrice c’est vrai, peut être aussi un peu trop calculatrice. Seulement quand on est dans une position identique à la mienne, on ne peut pas faire dans l’à-peu-près, cela serait du suicide. Depuis plusieurs mois, j’étais surveillée, épiée, démasquée et on cherchait inlassablement à me tirer les vers du nez. L’Empereur n’attendait que ça, que je me dénonce. Sauf que je ne le ferais jamais. Je n’étais pas folle, si je venais lui dire avec un sourire un matin de printemps « Oui, c’est bien moi qui ai tué mon créateur » je n’allais pas recevoir une augmentation, loin de là. Ni ma liberté d’ailleurs. J’aurais pour remerciement de ma sincérité la tête coupée et brûlée au soleil, si ce n’était pas pire… En même temps, je ne pouvais pas le nier, avec Cesar je mentais comme je respirais. Mais pas par plaisir, attention ! Par contrainte. Maintenant que j’avais nié le crime, je devais le faire jusqu’au bout, quitte à m’enfoncer dans le mensonge vis-à-vis de la famille royale. En réalité, contrairement à ce que l’on peut penser, je n’étais pas fière de moi, pas du tout. On ne peut pas non plus dire que j’avais du remords, ça serait faux, si mon créateur était mort c’était pour de bonnes raisons, seulement, j’avais un nœud dans l’estomac à chaque fois que je me présentais face à l’un des Bridgestone, peut importe lequel, même s’il s’agissait de Lorcan, celui en qui j’ai le moins confiance. Et même si j’avais cru que je m’y habituerais avec le temps, non, ce n’était pas le cas. Tous les jours, je stressai. Je craignais que Cesar quitte son bureau pour arriver dans une rage monstrueuse face à moi avec quelque chose en sa possession qui lui permettrait de me faire condamner. Car je savais bien que sous ses sourires qui se voulaient aimables, il n’attendait que ça…
Aussi, ce qui m’inquiétait en réalité dans cette rencontre c’était son air si posé, si ravi et contenté. Ce n’était pas dans ses habitudes d’être aussi heureux et émotif, à force de le côtoyer je commençai à le connaître… En effet, les seules fois où je le voyais sourire c’était lorsqu’il retrouvait un membre de sa famille. Attitude normale jusque là. Sauf qu’il aimait aussi sourire lorsqu’on lui annonçait qu’une mission avait réussie, surtout une mission de surveillance, d’espionnage ou de traque. Oui là il souriait, il était heureux comme cela n’était pas permis ; aussi je commençai à me faire vraiment du soucis pour moi… Trop détendu ce n'était pas bon, et trop frustré ça n’annonçait pas de bonnes nouvelles non plus.

Je regardai le trou de la cheminée. Avec un peu de chance je pourrais m’y glisser avant même que Cesar ne s’énerve… Je n’avais vraiment pas envie de me retrouver face à lui lorsqu’il s’emporterait. Pour moi, tout devenait clair. S’il m’avait fait appeler pendant mon jour de congé - jour de congé qu’il m’avait lui-même donné la vieille - c’était pour m’annoncer la bonne nouvelle de ma condamnation. Je ne pouvais plus reculer, je sentais l’étau se resserrer autour de moi. J'étais enfermée dans la cage au lion. Toutefois, j’étais trop fière et têtue pour courber l’échine. Hors de question que je le laisse m’emprisonner ou me tuer sans m’être défendue. J’étais conseillère, j’étais surtout Rozen et cela ne serait pas normal de ma part de me laisser traîner en prison docilement. Je n’étais pas une vampire nouveau-né, ni même une stupide humaine… j’avais 544 ans, je n’allais pas fuir et encore moins m’aplatir… même si je respectai profondément la couronne bien entendu.

Me mordant l’intérieur de la joue, je tentai de rester calme, posée, impassible. Au fur et à mesure que j’observai Cesar je sentais l’épée au-dessus de ma tête se rapprocher petit à petit pour venir effleurer mes cheveux. Bientôt, elle s'écrasera sur mon crâne, j'en été sûre. Cesar semblait toujours aussi heureux de vivre alors que j’étais de plus en plus … mal à l’aise ? Aussi lorsqu’il brisa le silence, je relevai la tête vers lui en fronçant les sourcils. « Nectar.. Pur nectar… Cette vierge brésilienne est un excellent choix… Bien mieux que la vierge hollandaise.. » Il semblait contempler le meilleur vin du monde. Un grand cru. Son regard ne quittait pas son verre. J’esquissai un sourire pour lui montrer mon approbation et lui faire plaisir alors qu’au fond les origines du sang qui remplissait sa coupe ne m’intéressaient absolument pas. Je tentais de faire bonne impression. Comme si je n’avais rien à me reprocher. J’étais froide mais à la fois tranquille, très étrange comme sensation et surtout Ô combien inconfortable. D’ailleurs je me doutais qu’il devait le ressentir, ou dans le cas contraire j’étais vraiment une bonne actrice. Je n’avais pas su cacher mon crime, je n’arriverais certainement pas à cacher ma peur et mon trouble.

J’étais sur le qui-vive. Même en regardant les tableaux sur le mur, comme si je les contemplais pour la première fois, je gardai un œil sur chaque action de Cesar. Je le vis alors s’asseoir du coin de l’œil et me faire signe de le rejoindre sur le fauteuil face à lui. Comme on dit ‘il faut toujours être proche de ses amis et encore plus de ses ennemis…’ j’espère qu’en disant cela Francis Ford Coppola avait raison. Sinon je le tuerais. Enfin, si je ne suis pas déjà morte moi-même. Obéissant à son ordre, enfin à son « invitation » plutôt, je me décollai de la cheminée pour m’installer sur le fauteuil. Cela n’aurait été que moi, je serais restée accrochée à cette cheminée, mais il fallait être forte et ne jamais laisser paraître ma peur face à l’Empereur sinon il allait prendre un plaisir incommensurable de s’en amuser et j’avais horreur qu’on joue avec moi. « Rozen, Rozen, Rozen… Je dois te confier quelque chose qui m’importune… Vois-tu, Rozen.. Je suis un peu dans une drôle de situation.. » Une drôle de situation ? Ce n’était pas comme ça que je m’étais imaginée la chose mais, pourquoi pas. Je penchai la tête sur le côté en posant mon bras sur l’accoudoir. Bizarrement me retrouver face à lui, aussi prêt et surtout aussi en danger, cela avait quelque chose de reposant. On s’y faisait. De toute façon la situation ne pouvait pas être pire alors au point où j’en étais, je n'avais plus à avoir peur… D’ailleurs concernant son sourire et ses gentilles paroles pour entamer la conversation, je n’étais pas dupe, tout était purement fictif que ce soit la répétition de mon prénom en passant par la « drôle de situation ». Il n’avait aucunement l’intention d’être gentil et courtois. Sa bouche jouait bien le jeu du parfait gentleman, mais ses yeux révélaient parfaitement ce qu’il pensait au fond. Oui, effectivement j'aimais bien regarder les gens dans les yeux. D'une, le plus souvent ça les mettait mal à l'aise et de deux, ça me permettait de savoir ce que l'on voulait me cacher. Comme on le dit si bien, les yeux sont le reflet de l'âme. « Dernièrement, un vampire s’est infiltré dans le Palais… Un nouveau-né qui, visiblement, est victime d’une impulsivité gênante. » Je fronçais les sourcils avant de laisser échapper un léger rire. En réalité, ce n’était pas la situation que me faisait rire, aucunement même. C’était plutôt le choc que cette annonce m’avait fait. Un choc positif. Moi qui croyait que c’était pour me tuer… et bien si c’était au sujet de quelqu’un d’autre allons bon, je ne me sentais pas des plus menacée. Quoi que… je voyais parfaitement où il voulait en venir. Ce nouveau-né, comme il l’appelait, me rappelait vaguement quelqu’un. Je savais qu'il visait Riley, j'en étais persuadée. J'avais aussi compris que les gardes étaient remontés jusqu'à moi et j'avoue que ça n'arrangeait pas mes affaires tout ça. J'avais déjà beaucoup de problèmes, ils auraient pu se taire. Maintenant si j'en croisais un, aucun doute que je lui ferais payer d'avoir été un peu trop bavard. En attendant, la surprise de me savoir nullement menacée me donnait des ailes. J'étais libérée, vraiment. A présent, il pouvait me parler de qui il voulait, même du boulanger de la rue St Exupéry que j'avais tué il y a deux semaines, ce n'était plus mon problème. J'allais tout prendre avec le sourire. Mais vraiment tout. J'étais sur mon nuage, très haut perchée. Haut perchée, jusqu'à ce qu'il me fasse redescendre sur terre.

« Peux-tu m’en dire plus sur ce vampire, Rozen? » Je fis mine de réfléchir. Comme si j'analysais la situation pour la première fois alors qu'au fond je savais parfaitement où il voulait en venir, d'autant plus que j'avais très bien perçu le ton menaçant qu'il avait employé. « A vrai dire, j'ai eu vent de cette affaire par certains membres du conseil. On m'a effectivement informée qu'un "drôle" de vampire venait se nourrir de tes esclaves ainsi que de ceux du reste de ta famille. La première fois que je vois ceci se produire, c'est assez... fâcheux. » En donnant cette excuse et surtout en déviant le sujet, je ne mentais pas du tout. Un coup de chance pour moi que certains conseillers m'aient vraiment parlé de l'affaire, au moins leurs commérages m'auront été utiles, pour une fois. Et maintenant que j'étais partie sur un autre sujet en faisant une jolie pirouette, je poursuivais dans cette direction en faisant toutefois attention à ce qui sortait de ma bouche... Si je voulais faire celle qui n'avait rien à voir, il valait mieux que je n'en dise pas trop, c'était plus prudent selon moi, toutefois je ne pouvais pas m'empêcher de dire plus ou moins ce que je pensais réellement, mais de façon détournée en préservant mon rôle de non-coupable. « Drôle de situation effectivement, je ne vais pas te le cacher cela me surprend beaucoup. Mais... j'aurais une question, certes toute bête, mais une question quand même. Comment ce fait-il que tes gardes, parce que je suppose que tu as dû en mobiliser un bon nombre n'est-ce pas, ne soient pas arrivés à capturer ce vampire ? Un nouveau-né, ce n'est tout de même pas très compliqué à avoir... D'autant plus que la traque dure depuis quelque temps déjà, enfin de ce que j'ai compris. » Au fond, je savais pourquoi les gardes n'étaient pas arrivés à la capturer. Je le savais même mieux que quiconque puisque c'était moi qui avais effacé toute trace de la présence de Riley. Malheureusement, je ne m'étais pas assez appliquée il faut croire... Quoi qu'il en soit, j'avais de la suite dans les idées, en disant cela j'allais pouvoir accuser d'autres personnes et aussi me faire oublier, le point essentiel dans ma démarche. Aussi, je commençai par ma première cible : les gardes. D'un manière détournée, je voulais immiscer le doute dans l'esprit de Cesar. Lui faire croire que peut-être ses gardes n'étaient pas fiables et qu'ils avaient pu se tromper... se tromper sur la personne qui protégeait Riley par exemple... « Ma foi... les gardes peuvent parfois se montrer incompétents, ils ne sont pas à l'abri de faire une erreur de jugement ou alors d'être trop mous. Dans ce cas, il faut renouveler avec des sujets plus capables. Mais ce n'est que mon point de vue sur l'affaire. C'est d'ailleurs pour cela que tu m'as fait venir, non ? Tu souhaitais avoir mon avis sur la question ? »
Je savais pertinemment que je jouais avec le feu. Mais j'avais promis à Riley que je prendrais soin d'elle, peut importe ce que je risquai. Elle était sous ma protection et si je ne pouvais rien faire pour elle, alors j'étais vraiment faible et stupide. D'ailleurs, je ne vois pas ce qu'on pourrait me reprocher concrètement. Éduquer un nouveau-né n'avait jamais été puni par la loi. Il n'y avait même aucune loi qui l'interdisait et j'étais bien placée pour le savoir. Tuer un vampire justement parce qu'il était vampire et se nourrissait des autres, c'était tout bonnement ridicule. Il fallait plutôt condamner son créateur qui l'avait laissé se débrouiller seul... Moi pour ma part, c'est ce que j'avais fait, je l'avais condamné. A ma façon, mais il était mort et bien enterré. Un idiot de moins sur cette terre soit-dit en passant. Et justement, en parlant de créateur, une idée me vint à l'esprit, et si ma deuxième cible serait le-dit créateur ? Pourquoi pas... Je préférais qu'on l'accuse lui du comportement de Riley plutôt qu'on vienne m'embêter moi. En plus, si je pouvais me faire oublier un peu plus en mettant en avant d'autres personnes...

« D'ailleurs, une chose dans cette affaire me laisse assez perplexe... S'il s'agit effectivement d'un nouveau-né, où est passé son créateur ? C'est normalement à lui de lui enseigner les règles concernant la propriété d'autrui... Et, y a-t-il vraiment un créateur au fait dans cette histoire ? J'espère, car dans le cas contraire c'est tout de même assez choquant de voir un vampire laisser sa progéniture. C'est même répugnant un créateur qui fuit ses responsabilités... » Tout en disant cela, je pris mon collier pour l'entourer autour de mes doigts. Je retournai la situation à l'extrême, ce n'était pas bien, je le savais, mais j'aimais bien montrer toutes les facettes d'un problème pour ne pas seulement m'attarder sur les plus flagrantes. Après tout, si on remontait à la source du problème, la pauvre vampire n'avait rien demandé, une fois transformée elle avait suivi son instinct sans savoir à qui appartenaient les esclaves dont elle s'était abreuvée. Si un créateur avait été près d'elle, jamais elle n'aurait commis la folie de s'attaquer à la propriété des Rois et Reines d'Heartkiller, je peux vous l'assurer... Seulement le créateur en question n'était pas le vampire le plus courageux de la terre. Pas plus que ne le fut le mien. En repensant à mon histoire je serrais plus fort encore dans mon poing la chaîne que je m'étais entortillée autour des doigts. Je sentais que je commençai à bouillir au fond de moi par rapport à l'histoire de ma création qui défilait dans ma tête, alors je cherchai subitement une excuse pour m'éloigner de Cesar afin qu'il ne remarque pas cet élan de colère, ce n'était pas le moment de tout foutre en l'air à cause de cette pourriture de vampire... Décidément, même mort il continuait à me mettre dans un état de nerf pas possible. Incroyable. Franchement.
Voyant le verre de Cesar bientôt vide, je me levai et avançai ma main vers lui. « Je te ressers ? » Ca n'avait rien d'une proposition, j'allais le faire et il n'aurait pas le temps de dire "oui" ou "non". Je pris donc soigneusement son verre et me dirigeai vers le bar. Une fois de dos à l'Empereur, je lâchai un bref soupir. J'étais quand même dans de beaux draps... Je ne sais pas si j'allais m'en sortir indemne.

Sachant qu'il n'avait pas dû apprécier que je lui fausse compagnie je me sentis dans l'obligation de me dépêcher pour rejoindre au plus vite mon siège sinon c'était sûr, il allait me verser un bidon d'essence sur la tête pour m'incendier... Aussi, lorsque je le rejoins, c'est avec un sourire on ne peut plus agréable et poli que je lui rendis sa coupe pleine. « J'ai voulu t'éviter d'y aller toi-même. » Excuse pitoyable, je sais. Mais je n'allais pas lui dire que c'était pour me ressaisir trente secondes.

C'est posté Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪ 1779901633 4 pages Word et pourtant c'est pas génial désolée.....
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪   Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪ EmptyMar 11 Sep - 3:25

je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner
« À vrai dire, j’ai eu vent de cette affaire par certains membres du conseil. On m’a effectivement informée qu’un « drôle » de vampire venait se nourrir de tes esclaves ainsi que ceux du reste de ta famille. La première fois que je vois ceci se produire, c’est assez ... fâcheux. Drôle de situation effectivement, je ne vais pas te le cacher cela me surprend beaucoup. », Cesar serre les mâchoires en fronçant les sourcils face à une telle réponse digne des plus vagues. Il sait très bien que Rozen n’a pas uniquement « eu vent de cette affaire »! Le fait qu’elle balaie cette situation afin de s’y déresponsabiliser le met graduellement hors de lui. Mais il préfère rester silencieux et impénétrable. À vrai dire, il veut bien entendre chaque mot prononcé d’entre les lèvres rosées de sa secrétaire avant d’émettre le moindre son... La patience est une vertu, Cesar respecte pleinement ce proverbe. Cependant, il y a bien des limites à la patience... Ses limites s’atteignent assez rapidement, laissez-moi vous dire.

« Mais... j’aurais une question, certes toute bête mais une question quand même. », faisant mine d’être intrigué par cette question, Cesar n’a qu’une seule envie : l’interrompre afin de lui faire payer son ineptie. Cependant, bien que l’Empereur soit très impulsif, il calme ses ardeurs en inclinant légèrement la tête sur le côté, fronçant les sourcils et l’ouïe attentive. « Comment se fait-il que tes gardes, parce que je suppose que tu as dû en mobiliser un bon nombre n’est-ce pas, ne soient pas arrivés à capturer ce vampire? Un nouveau-né, ce n’est tout de même pas très compliqué à avoir... D’autant plus que la traque dure quelques temps déjà, enfin de ce que j’ai compris. », Cesar eut un éclat de rire. Comment se fait-il que ses gardes ne l’aient point capturés?! Cela veut nécessairement impliquer qu’elle est encore en liberté, ce qui veut également dire que la compétence des gardes de l’Empereur est douteuse et qu’il doit vraisemblablement songer à tous les exécuter pour leur manque de jugement, manque de tact et, surtout, pour leur incapacité de faire ne serais-ce que les tâches les plus faciles! Laissez-moi vous dire une chose très simple : Cesar n’engage aucun incompétent. Cela veut en dire beaucoup, d’ailleurs, sur son choix reposant sur Rozen. Bien qu’il s’agisse d’un choix purement stratégique (il va finir par la griller, cette secrétaire! Il va finir par découvrir qu’elle est impliquée dans la mort de son propre créateur et le jour où il en aura la certitude, la vengeance ne sera pas qu’un plat servit glacé, mais un euphémisme à ce qu’il réserve à cette secrétaire à la chevelure de feu), Rozen est sa secrétaire parce qu’il sait qu’elle en a la compétence. Et sachez également qu’elle a des capacités qui vont bien au delà d’un simple job de secrétariat... Mais Cesar est beaucoup trop fier, beaucoup trop sadique et beaucoup trop insouciant pour lui en faire part. Tout ce qu’il désire, tout ce que l’Empereur attends avec une impatience monstre, c’est qu’elle s’échappe sur un mot. Qu’elle s’emporte dans un lapsus qui la plongera dans une myriade d’explications loufoques et prolixes. Sempiternels monologues qui ne feront que l’enfoncer de plus en plus dans les sables mouvants de son accusation. Et ce moment, ce moment où elle manquera, une fois de plus, de jugement, Cesar sera là. Froid, cruel et fier de détenir ce morceau d’information qui, une fois de plus, marquera son éternelle supériorité face à non seulement sa secrétaire, mais face à la population vampirique de Heartkiller. Cesar Bridgestone est sans pitié. Cesar Bridgestone guette... Et lorsque vous êtes dans son radar, impossible de s’en sortir indemne.

Plus Rozen balbutie sur le manque de compétence de ses gardes, plus Cesar s’aventure dans ses rêveries, n’écoutant plus un seul mot qui émane d’entre les lèvres de la vampire... À vrai dire, tout ce qui l’importe en ce moment est cette vile créature, ce nouveau-né infecte qui s’empare de SES choses! Personne ne touche à la propriété de Cesar Bridgestone, et un nouveau ne sera pas exception à la règle. D’autant plus que cette larve était bien au chaud chez Rozen, profitant de la belle vie et, surtout, du sang des esclaves de la famille Royale... Bien que plusieurs puissent qualifier cet acharnement sur le nouveau-né plutôt exagérée, Cesar juge qu’il est relativement généreux! Si Rozen ne faisait pas partie de la donne, croyez-moi que ce nouveau-né ne serait plus du tout parmi la population de Heartkiller, et je ne parle pas uniquement de l’emprisonnement. « S’il s’agit effectivement d’un nouveau-né, où est passé son créateur ? C’est nroamelement à lui de lui enseigner les règles concernant la propriété d’autrui... Et, y a-t-il vraiment un créateur au fait dans cette histoire ? », elle a beau manquer de jugement et de tact, cette secrétaire n’a pas du tout tort. Où est passé de ingrat de créateur?! Et, surtout, pourquoi l’a-t-il abandonné? Alors qu’elle prend le verre de l’Empereur afin de le remplir à nouveau, Rozen revient tout en tendant le verre de sang vers Cesar. Ce dernier, dardant son regard sur sa secrétaire, étire lentement le bras afin de libérer la main de Rozen du verre de sang qu’elle tenait, frôlant ses doigts aux siens tout en la fixant du regard, ne déviant son regard pour absolument rien au monde. « J’ai voulu t’éviter d’y aller toi-même. », formule-t-elle lamentablement à la raison pour laquelle elle s’est éclipsé l’instant de quelques secondes alors que Cesar, assis confortablement sur son fauteuil, a toujours son regard scellé à celui de Rozen. L’expression contorsionnant ses traits n’illustre aucunement une réaction positive ... Autant sur le discours de Rozen que sur ce bref moment de légèreté.

« Quelle serviabilité... », hisse Cesar entre ses lèvres avant de glisser le verre de sang entre ses lèvres, y prenant une longue gorgée. Paroles dénués d’empathie et de sincérité. Paroles crachées tel un venin accusateur. Ton empestant par les reproches et le double sens qu’il possédait. « C’est dommage, toutefois, que cette serviabilité te met dans de beaux draps, ma Rozen.. », l’usage du possessif lui indiquant que, dès le jour où elle est devenue son employée, elle lui appartient. Son être entier n’est nul autre que sien. Qu’elle est sa propriété. D’un geste gracieux, Cesar se lève et s’avance vers l’énorme miroir situé non loin de son bureau. Se positionnant directement devant l’objet, il observe son reflet avec précision. Il ajuste sa cravate au niveau de son collet et lisse ses quelques mèches rebelles qui préfèrent l’individualisme plutôt que le conformisme quant à sa coiffure. Il glisse sa main au niveau de ses joues immaculées, lisses tel le marbre figurant sur ses murs et son plancher, et d’un sourire pleinement satisfait quant à sa réflexion, il pivote vers Rozen, glissant les mains dans ses poches. « De ce que je sais, je n’ai pas les allures d’un idiot. Je ne suis pas crédule, non plus... », ses pas s’avancent lentement alors que chaque martèlement de ses souliers écho dans l’énorme pièce que comporte son bureau. « Tu sais, je me suis longtemps posé la question sur mes capacités de Régner une île. L’idée d’être trop permissif me répugnait. Je ne vois pas l’intérêt d’épargner les âmes fautives, tu vois un peu ce que je veux dire? », voulait-il simplement s’assurer si elle suivait bien son discours où est-ce le premier clou parmi tant d’autres afin de l’enfermer dans sa tombe? Son ton de voix se faisait peu compréhensif et souciant, mais plutôt menaçant et Ô si préventif. « En même temps, je ne suis pas l’exécuteur en chef pour rien! », moment de légèreté alors qu’il se positionne derrière sa secrétaire. Il appose ses mains au dossier du fauteuil où elle était assise, gardant son sang froid, alors que l’Empereur se penche légèrement de sorte à ce que ses lèvres soit parallèles à son oreille... De sorte qu’elle peut sentir la chaleur de sa respiration lui frôler la peau de glace. Et d’une main, glisse le bout de ses doigts au niveau de la chevelure de feu que possède Rozen afin de la tasser sur la droite. « Je sais que tu la cachais Rozen. Je sais que tous les soirs depuis sa venue sur l’île, elle t’attendait impatiemment dans cette boîte que tu appelles ton appartement. Je sais que tu lui donnais tes esclaves et que tu lui laissais sa liberté histoire de s’abreuver sur quelques humains infects que porte cette île... Mais cette liberté que tu lui as offerte, ces ailes que tu lui as laisser pousser sur son dos, Je vais lui couper. Je veux qu’elle te regarde avec supplice. Je veux que, désormais, l’endroit où elle t’attendra ne sera pas entre les quatre murs de ton appartement, mais derrière les barreaux de ma prison. Je veux qu’elle hurle jusqu’à s’en époumoner. Que la seule goûte de sang qui daignera frôler ses lèvres ne sera autre que la sienne causée par mes propres mains. Je veux que tu regardes lorsque je vais, très lentement, lui arracher les membres de son corps... », un claquement de doigts se fait entendre. Un claquement de doigts en provenance de l’Empereur lui-même.

En l’espace de quelques brèves secondes, trois gardes pénètrent le bureau. Deux d’entre eux tenaient fermement ladite vampire par le bras alors que l’autre, derrière la fautive, prend la parole. « Elle se prénomme Riley, votre Grâce. Nous l’avons trouvés dans le Labyrinthe du jardin de la Reine Blanche, dame Maëlyss. », Cesar hoche la tête en un geste entendu. Son bleu se pose sur Rozen alors qu’un sourire étire le coin de ses lèvres. Il glisse sa main sur l’une des joues de sa secrétaire, avec une douceur qui n’est pas du tout propre à l’Empereur. Douceur qui s’étiole.... Douceur qui fait place à la férocité. De cette même main, il force Rozen à regarder cette prisonnière qui subira les nombreuses foudres imprévisibles de l’Empereur. « Regardes, Rozen... Immortalise son visage dans ta tête... Souviens-toi de ses traits intacts. Ces traits lisses... Cette peau laiteuse, soyeuse.. divine. Ferme les yeux et immortalise-là dans tes souvenirs... Parce que chaque parcelle de son corps goûtera aux foudres de ma colère », brusquement, il relâche sa secrétaire pour s’avancer vers ce qu’il considère désormais comme étant sa nouvelle larve. S’immobilisant devant le corps statufié du nouveau-né, Cesar l’observe avec dédain. Il la détaille du regard, la maudit intérieurement et brûle d’envie d’anéantir son existence en ce moment, là, maintenant. Mais il s’abstient. D’un air incroyablement hautain, il dévie le regard vers l'une de ses fenêtres avant de siffler entre ses dents serrées « Dégagez-moi cette larve hors de ma vue... Elle tache mon tapis... ». Les gardes ainsi que Riley quittent le bureau bruyamment alors que la détenue hurle le prénom de celle qui la gardait précieusement dans son appartement. Un sourire vient naître aux lèvres de Cesar alors qu'il se tourne vers Rozen. « Entends-tu? », demande-t-il à Rozen avant de s'avancer vers le fauteuil et d'y prendre place. Il prend son verre dans ses mains et, comme si rien des quinze dernières minutes se sont déroulées, il prend une gorgée de son verre de sang et hoche positivement la tête. « Nectar.. »... Entre vous et moi, il attend que Rozen perde de ce sang froid qui l'habite si bien... Il ne désire qu'une chose : qu'elle s'emporte...
CODE TOXIC GLAM



Fin vraiment bâclée Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪ 1779901633 Pardoooon pour ce retard de fou... Promis, j'ferai plus jamais attendre autant! Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner... Feat. Cesar ♪ 3772864191
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