Un vampire m’avait parler ou plutôt hurler dessus, en faite, il m’avait poser une question et comme j’avais pas répondit, simplement parce qu’il était impatient, malpoli et vraiment me donnait aucune envie de lui parler. J’avais continuer mon chemin, mais lui avait décidé qu’il ne voulait pas que je parte, il voulait me parler. En faite, il m’avait demandé quel était mon groupe sanguin. Ce n’était pas vraiment une question qui était bon signe. Alors, il se plaça devant moi, il était costaud, de même carrure que moi, mais la différence c’est que lui devait être dix fois plus fort que moi. Il m’attrapa par l’épaule et se mis à serrer, me forçant à m’agenouiller. J’avais mis une main sur son bras qui me tenait afin d’essayer de le faire me lâcher, mais rien ne semblait le faire. Il me disait que c’est comme ça que les humains devaient être, a genou devant lui. Alors que je lui cracha dessus il me souleva dans les air pour me frapper dans le ventre puis me lâcha, me faisant tomber au sol, sur les genou, les mains sur le ventre. C’était horrible la douleur. Je me relevai malgré tout et il me poussa contre un mur, me tenant par le cou. J’avais les deux mains qui tenaient son bras tenant de le faire lâcher, mais il ne semblait pas vouloir me lâcher. Je tentais de respirer, la pression sur ma gorge était horrible. Je manquais d’air et commençait à perdre connaissance jusqu’à ce que quelqu’un, un vampire, me vienne en aide, la pression sur mon cou diminua, je me laissa glisser sur le mur me retrouvant assis au sol, une main à mon cou qui était douloureux. Je devais avoir la marque de la main de l’homme qui s’en était pris à moi, je tentais de reprendre mon souffle, quand je reçu un nouveau cou, l’homme revenait à la charge, il semblait se foutre complètement de l’autre vampire…

J'étais sur le dos au sol, je me redressa afin de me mettre à genou, j'avais reçu le coup sur l'épaule, la même épaule qui fut serrer un peu plus tôt. Je me tenais l'épaule, j'entendis un cris, puis plus rien. J'étais à moitié conscient et je ne savais pas si j'allais pouvoir me relever. J'étais étourdis par le manque d'air dont j'avais souffert un peu plus tôt... Alors que je déposa la main qui tenais mon épaule pour tenter de me relever, je sentis une main se poser sur mon épaule sensible, je poussa un gémissement de douleur, mon épaule devait être d'une drôle de couleur maintenant. Mais elle était caché par mon t-shirt.

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Sous prétexte que les humains sont des esclaves, beaucoup de vampires se permettent de les maltraiter. Errol n'a jamais bien saisit cette manière de penser. Les humains sont certes des esclaves, mais comme ils sont esclaves, ce sont des... comment dire... des outils, pour faciliter la tâche aux vampires et éviter les tâches désagréables. Errol est archiviste, il a l'habitude d'être soigné et minutieux avec de vieux documents. Pour lui, ses outils de travaux doivent être prêt  à l'emploi et en bon état. Du coup, maltraiter un esclave revient à mâchouiller ses crayons ou à froisser du papier. C'est tout à fait impossible de travailler avec ensuite, leur efficacité s'en trouve drastiquement réduite. C'est un peu pour cette raison que les esclaves appartenant aux Shaw, les Read, sont bien traités. Jamais malmenés, sauf en cas d'insubordinations, les Read jouissent d'un statut quelque peu privilégiés, même pour les britanniques. Jamais il ne viendrait à l'idée d'Errol de bousiller ses outils de travail à lui et encore moins ceux des autres. C'est pour cette raison qu'il s'arrête lorsqu'il assiste à la scène tout à fait abjecte qui se présente devant lui.

Un vampire, un garde, ou quelque chose du genre, bref, sans doute un jeune vampire, très mal élevé d'ailleurs, son créateur mériterai une sévère réprimande, semble s'acharner sur un esclave, qui lui aussi mériterait une remontrance, ce n'est pas ainsi qu'on impose le respect. Les coups portés par le vampires sur le corps mortel de l'humain semblent douloureux. L'humain semble plutôt mal en point et Errol a horreur de la violence gratuite. D'accord, une réprimande est nécessaire vu la réponse de l'esclave, mais tant de coups pour si peu lui semble exagéré. Surtout le balancer contre le mur, c'est un peu la goutte qui fait déborder le vase de la tolérance d'Errol. Pourtant, Errol, n'est pas violent de nature, son intervention n'est donc pas musclée. Il commence par toussoter, pour attirer l'attention du vampire. Ça fonctionne, le vampire se retourne et le dévisage.

- En voilà des manières, ça ne sied pas à un gentleman d'user tant de bassesses envers un esclave.

Et ils'avère que le vampire n'est effectivement pas un gentleman, parce qu'il lui réplique une insanité. Visiblement, c'est un jeune vampire qui ne se contrôle pas encore et qui souffre en plus d'un évident complexe de supériorité. Malheureusement pour le vampire, Errol a un peu plus d'un demi millénaire. Des connard dans son genre, il en a vu des tas. Et des comme ça, il faut user de fermeté, voir d'agressivité. Comme il retournait sur l'esclave, pour poursuivre ses abjectes tendances, invectivant Errol de mots plutôt grossiers, l'Archiviste Royal se dit que ce vampire méritait une ferme réprimande. D'un calme olympien, Errol franchit les quelques pas le séparant du vampire et le saisit à l'épaule, y plantant les doigts sans ménagement, avant de le traîner plus loin, laissant derrière lui l'esclave malmené et de fermement l'expulser du périmètre que l'archiviste trouve raisonnable, lui intimant de ménager ses invectives parce non seulement il a osé être grossier envers l'Archiviste Royal, qui se trouve nettement au-dessus de sa position hiérarchique, mais qu'en plus, l'esclave malmené appartient à son empereur. Ce à quoi Errol ajoute sans remord que ce sera évidemment consigné et que l'empereur sera informé de la situation. Et il lui tourne le dos, se disant que si le jeune vampire réplique, il va tout simplement l'éliminer.

Errol revient vers l'esclave malmené, celui qu'il a reconnu comme étant la dernière acquisition de l'Empereur américain. Il le détaille quelques secondes avant de s'approcher un peu plus. Il semble mal en point, mais il se relève, visiblement douloureux. Sa peau commence à prendre d'autres couleurs que les teintes chaires habituelles. Pourtant, Errol n'éprouve aucune pitié. La pitié, c'est pour les bêtes sans défenses. Cet esclaves n'est pas sans défenses. Il ne sait juste pas comment en user. Le voyant vaciller, il attrape l'esclave par l'épaule pour le relever, mais celui-ci gémit et Errol le relâche. Il a une brève pensée pour Kay. Il va manifestement répéter à peu près le même discours. Le discours aux nouveaux esclaves. Manifestement, soit celui-là n'en a pas eu, soit il s'en fiche. D'un autre côté, l'Empereur est un sadique à la base, alors cet esclave ne sera probablement jamais choyé, mais si Errol peut lui éviter de se faire passer à tabac par tous les autres vampires, il n'aura qu'à souffrir de l'empereur et rendu là, Errol ne pourra plus lui être d'aucune aide.

- Restez assis, ordonne-t-il, sans animosité, mais sans apparence de compassion. Si vous aviez dit tout de suite que vous apparteniez à l'empereur, vous seriez moins douloureux en ce moment.

Est-ce un reproche ? Bien sûr que oui.

On homme était intervenu, ou plutôt un vampire, tout d’abord il était intervenu par des paroles, mais ça ne semblait d’aucune utilité car le vampire qui s’en prenait à moi n’avait pas arrêter pour autant. J’avais pris plusieurs coups et mon corps me faisait atrocement souffrir. J’entendais faiblement les paroles de l’autres vampires, celui qui était intervenu afin de m’aider, ou peut-être plus remettre à sa place l’autre vampire. Je doutais qu’il ne fasse cela vraiment pour moi, s’il était comme les autres vampires, il se foutait bien de moi, il voulait simplement que je sois capable de travailler, faire ce que l’on m’ordonne. Ce que l’empereur m’ordonne de faire, car c’est à lui que j’appartiens. J’entendis une porte se fermer, lui qui s’en était pris à moi était parti, j’étais en sécurité, enfin si on veut. Il y avait toujours un vampire près de moi, bien qu’il m’avait aidé rien ne l’empêchait de changer d’idée et de s’en prendre à moi. Je me méfiais donc, bien que je savais que s’il voulait me tuer, je ne le verrais même pas venir que je serai mort. Alors que je tentais de me relever il me dit de rester assis, en fait s’était plutôt un ordre, je me laissai retomber assis, enfin tomber est un grand mot, j’avais a peine réussi à me redresser.

Ce qui me fit relever la tête vers lui fut sa phrase suivante. C’est vrai que l’empereur m’avait conseillé d’obéir aux autres vampires. En faite, il me l’avait plus que conseiller, il me l’avait ordonné. Mais j’étais nouveau, dans ma phase où je ne souhaitais pas accepter ma situation. Quoi lui répondre, l’envoyé chier alors qu’il venait de m’aider, ça ne serait pas bien de ma part, même si c’était un vampire, je n’avais pas une nature méchante. C’est pourquoi je lui répondis : « J’ai eu ma leçon, je vais répondre la prochaine fois… même si je suis pas sûr que cela changerait quelque chose. » Bouger était douloureux, au moins parler ne l’était pas en faite si un peu, puisque ma gorge me faisait mal. « Ils semblaient bien décidé de s’en prendre à moi peut importe que ce j’aurais fait. » Ce qui était vrai, les vampires qui m’avaient attaqués était déjà exciter, impatient de me sauter dessus avant même de me poser leur question, soit savoir quel était mon groupe sanguin. Comme je ne l’avais pas remercier, je fis preuve de politesse à ce vampire et le remercia : « Merci.. de ne pas les avoir laisser me tuer… » C’est sûrement ce qu’ils auraient fait si ce vampire n’aurais pas intervenu…

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D'un immobilisme parfait, l'archiviste n'a de mobile que les yeux, qui passent en revu l'état du malheureux esclave. Pas ou peu de sang, difficile de savoir si c'est bon signe ou non. Les vampires frappent fort et si ça ne saigne pas, il y a tout de même des dégâts, parfois plus dangereux que de la chair vive et sanguinolente. Au moins, il respire et il n'est pas inconscient, c'est déjà plutôt encourageant, non ? Dépend du point de vue. Si on y réfléchit bien, s'il est toujours vivant, il a des chances de souffrir encore plus tard. C'est pas nécessairement une bonne nouvelle en soi. Errol hoche la tête et se dit qu'il écoute manifestement trop souvent Kay râler.

- C'est bien possible, il me semble être encore un jeune vampire et pas encore tout à fait lucide. Mais habituellement, les autres vampires ne s'acharneront pas sur vous si vous dites appartenir à l'Empereur. C'est l'Empereur après tout, on ne tue pas ce qui appartient à l'Empereur.

En même temps, c'est pas nécessairement une loi. C'est surtout du savoir-vivre. D'accord, ça ne signifie pas qu'ils ne le bousculeront pas et ne s'amuseront pas un peu, mais ils vont éviter de le tabasser à mort. C'est tout de même une bonne chose, non ? Errol n'a jamais vraiment comprit pourquoi les vampires tabassent les esclaves, voir les humains en général. Il n'a jamais saisit non plus pourquoi les vampires se font souvent un devoir de saigner à blanc les humains. Ce n'est pas nécessaire. Il est très possible de bien se nourrir sans tuer l'humain. L'humain en question le remercie soudain de l'avoir épargné. Errol doit s'avouer, à lui-même, que cette initiative le surprend. Il est rare qu'un esclave le remercie de lui avoir sauvé la vie. On le remercie parfois pour d'autres genre de banalités, mais rarement pour lui avoir sauvé la vie.

- Ne pas intervenir aurait été contraire à mon éthique. J'avais également la possibilité d'intervenir, dit-il, avec son flegme et sa logique habituelle. Il hoche la tête Si le vampire avait été l'Empereur, je n'aurais eu d'autre choix que de passer mon chemin et me taire.

Oui, Jaxon a eu de la chance que Errol soit un noble et qu'en plus, il soit contre la violence gratuite faite aux esclaves. En fait, Jaxon avait surtout de la chance que le vampire qui l'a agressé soit un simple vampire, sans grade.

- Vous devriez apprendre à vous défendre, vous semblez en avoir bien besoin. Surtout si, comme il semble, vous soyez attirant pour le commun des vampires.

Oui, il faut avouer que l'esclave de l'Empereur a un quelque chose d'attractif, même s'il est en ce moment mal en point, il dégage tout de même un quelque chose de fort attirant. Errol ne sait trop ce que ça peut-être, peut-être est-ce son apparence qui semble forte et puissante. Errol ne s'y attarde pas trop, il a peut-être faim, mieux vaut ne pas tenter la soif.

- Prenez le temps qu'il vous faut pour retrouver une respiration adéquate, vous suffoquez encore. Personne ne s'en prendra à vous tant que je serai là, dit-il tandis qu'un petit groupe de vampire passe et les observe.

Inébranlable, Errol leur décoche un regard incisif, les vampires détournent le regard ailleurs et passent leur chemin. C'est quand même bien d'être un noble, on peut se permettre quelques excentricité. Mais Errol a un différence avec les nobles américains. Lui, il est britannique. Ses excentricités doivent rester sans reproches. Sinon, ce sera la catastrophe.