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  La beauté accroche le regard.. mais une belle personnalité accroche le coeur # SOLVEIG

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The olive noire
Le Chevalier Noir
Le Chevalier Noir
The olive noire

✤ LETTRES A LA POSTE : 246
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 08/03/2013
✤ AGE : 32
✤ OU TU TE TROUVES ? : A la tête d'une armée d'olives
✤ EMPLOI/LOISIRS : Recruter de jeunes olives et de les amener à maturité
✤ HUMEUR : Je dénoyaute sans prétexte

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MessageSujet: La beauté accroche le regard.. mais une belle personnalité accroche le coeur # SOLVEIG    La beauté accroche le regard.. mais une belle personnalité accroche le coeur # SOLVEIG EmptyMer 28 Aoû - 13:00

SOLVEIG & SETH


Épier, observer, contempler, tout commence toujours plus beau quand il ne s'agit que de représentation, puis tout finit par devenir cruel, que de se contenter de ne pouvoir laisser libre court à ses envies de toucher. L'obsession. Un bien grand mot pour décrire l'inaccessible tolérée. Une silhouette à la fois voluptueuse et charnelle à demi ensevelie par les draps, correspondait exactement au spectacle qui se déroulait sous les yeux du vampire vétéran, installé docilement dans un fauteuil au coin de la pièce, comme à son habitude. Presque tapi dans l'ombre, il dégageait toujours une aura aussi majestueuse et impériale propre à ses fonctions et à son vécu. La créature était d'une certaine façon l'obsession du vampire. Le feu crépitait à quelques mètres de là dans une ancienne cheminée remise en service. Ce n'était pas exactement une chambre d'esclave, il s'agissait plutôt d'une ancienne chambre d'hôte remastérise en chambre d'esclave. La cheminée, l'architecture structurale des murs, principaux vestiges de l'ancienne fonction de la pièce, donnaient un charme princier à l'endroit recouvert d'une épaisse pellicule de poussière. Même si la chambre restait simple dans l'ensemble, avec très peu de fournitures à l'exemple d'un lit aussi rapiécé et vieux que l'endroit, l'esclave qui y séjournait avait eu droit à un sacré privilège et pourtant elle n'avait rien fait pour le mériter. C'était une sorte de cadeau de bienvenue, sans autre intention. Il n'était pas aussi stupide de croire que cela suffirait à la soumettre. A ses yeux, Solveig avait ce quelque chose qui la différenciait des autres, ce pourquoi elle avait reçu un traitement différent. Disons que c'était sa façon à lui de le lui montrer. Les esclaves résidaient en général dans des chambres collectives ou des chambres greniers bien plus petites que celle ci et puis cela faisait bien longtemps qu'il ne recevait plus personne. Nostalgique? Peut-être. Quoiqu'il en soit, sa présence amené une saveur de convivialité, bien qu'elle soit sa prisonnière assignée à résider ici, contre son grès.

Pendant que sa captive séjournait encore dans ses rêves, le chevalier noir revivait le soir où il avait décidé d'en faire sa prisonnière. Contre toute attente, un sourire au semblant amusé s'afficha sur son visage si serein. Pour cause, le refus catégorique ne lui avait laissé aucune autre alternative que d'employer la manière forte. Aussi égoïste qu'insensible, il la voulait pour lui tout seul et ne s'était pas gêné pour l'enlever. D'un autre côté cela restait compréhensible, qui accepterait un tel marché? Voici le paradoxe entre Heartkiller et le reste du monde. Sur l'île cette proposition sonne clairement comme une chance inespérée que l'on ne peut refuser. Après tout, Solveig ne serait pas ce qu'elle est sans ce caractère de feu. Soit, une contradiction de moeurs qui l'amusait, le temps de quelques secondes. Après ce petit périple de comemoration, ses yeux se posèrent de nouveau sur l'humaine qui somnolait toujours dans le creux de son lit, retrouvant ainsi une placidité imperturbable. Tout s'était joué en quelques secondes. Seth avait cette capacité de déceler certaines choses chez les personnes et de voir ce que la plupart des gens ne peuvent voir en elles-même et chez les autres. En d'autres mots, Solveig pouvait se féliciter de vivre encore grâce à ses propres ressources. Il était certain que son audace et sa détermination l'avait sauvé d'une mort certaine de par son propre épuisement ou celui d'une mauvaise rencontre. Elle ne le voyait peut-être pas encore mais Seth l'avait bel et bien sauvé ce fameux soir. Il ne désirait pourtant pas de reconnaissance ou de gratitude, il l'avait fait avant tout pour lui et pour ce qu'elle pourrait lui procurer, c'est pourquoi il n'attendait aucune redevance de sa part. « Suis moi et je te rendrai ce que tu recherches » Un chantage, une escroquerie, il y avait là un peu de tous les goûts. Et le vampire avait beau l'avoir dans ses murs, la récente esclave lui échappait toujours d'une certaine manière, d'une manière qui l'enchantait particulièrement à vrai dire. Heartkiller les avait séparé et Heartkiller pouvait de nouveau les réunir... Seulement vous vous doutez bien qu'il y avait un compromis. Entendez bien que le jour où le pact sera scellé d'un accord commun, c'est pour l'éternité que Solveig appartiendra corps et âme à Seth. Un être aussi fragile physiquement doté d'un si puissant mentale ne pouvait que retenir l'attention de Seth Bridgestone. Son occupation du moment rompre les barrières qui les séparent de son esclave, pas à pas, sans pour autant perdre cette tension. Il la désire, cela ne fait nul doute pour personne, mais que lui veut-il exactement? Seul le vampire a la clé du mystère. Dans son esprit, Solveig finira par craquer et savait déjà où appuyer pour faire pression. Malgré tout il ne désirait la rallier à ses côtés de cette manière, aussi cruelle que grossière. La facilité n'a jamais été une alternative acceptable. Même si son statut de jouet ne laisse aucun doute, Seth envisage de partager plus avec sa pseudo-esclave et ce partage ne peut se faire qu'avec un minimum de confiance, autant dire la route est longue, mais jamais trop longue pour lui.

Rentrer dans son sommeil, il avait cette capacité mais ne s'en servit pas. Il y a des mystères et secrets qu'il est préférable de garder impénétrables, se contentant seulement de faire en sorte d'écourter son voyage parmi les rêves en procurant le sentiment d'être épié et observé. Il était encore trop tôt pour se prononcer et signaler sa présence. La créature était si agréable à regarder qu'il se contenta de son silence, tant pis s'il ne recevrait que des cris de stupeur au réveil de sa captive, tout ça lui importait peu.
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MessageSujet: Re: La beauté accroche le regard.. mais une belle personnalité accroche le coeur # SOLVEIG    La beauté accroche le regard.. mais une belle personnalité accroche le coeur # SOLVEIG EmptyDim 8 Sep - 10:46


La beauté accroche le regard.. mais une belle personnalité accroche le coeur
Sethounetmaso & Solvinette
Depuis que j’avais échoué sur l’ile, je faisais toujours le même rêve, toujours le même cauchemar plutôt. Je me revoyais, courant dans la jungle, appelant Jean et Philippe. Et puis, je finissais par les apercevoir à la fois si loin et si proche de moi. Mon époux tenait la main de mon fils, et ils avançaient tous les deux, me tournant le dos, ne voyant pas que j’étais à quelques mètres d’eux. Ils étaient en vie, et cette vision me rendait si heureuse. Je m’apprêtais à courir à leur rencontre, à crier, à leur dire de m’attendre, que j’étais là, qu’on s’était enfin retrouvée, que nous étions enfin réunis… Mais, à chaque fois, une main se plaquait sur ma bouche, m’empêchant de parler, de les interpeller. Une force surhumaine me retenait, entravant tous les mouvements que je faisais. Je me débattais de plus en plus, voyant les deux hommes de ma vie s’enfoncer dans la jungle, disparaitre de mon champ de vision. J’avais beau donner des coups, griffer, essayer de mordre telle une lionne enragée, je n’arrivais pas à me défaire de l’emprise de cette personne qui me m’empêcher de rejoindre ma famille. Cette personne, elle finissait toujours par finalement me lâcher, me jeter à terre. Elle n’avait aucun visage distinct, aucun visage définie clairement. Tantôt femme. Tantôt homme. Tantôt monstre. Sa bouche vint se plaquer contre mon oreille, me susurrant toutes ses pensées, ses peurs que je refoulais la journée. « Jamais plus tu ne les reverra… Plus jamais plus vous ne serez une famille… Regardes les… Regardes les partir…. Regardes les disparaitre sous tes yeux… Ils étaient si prêts de toi, mais tu as échoué… ». J’essayais de me relever, mais je n’y arrivais pas. Je luttais, mais un poids semblait peser sur mes épaules, si lourd qu’il m’était impossible de lutter contre. Et puis cette créature finissait par me tirer les cheveux, me forçant à regarder l’océan, sur lequel un bateau s’éloignait, emportant Phil’ et Jean. Elle se mettait alors à rigoler, et le ciel si bleu et agréable se teintait de rouge. Je me retrouvais alors accroché à un arbre, incapable de bouger, criant de tout mon être à mon mari de faire attention, de se retourner. Mais jamais ma voix ne l’atteignait et je voyais le monstre poignardait les miens, encore et encore. Il commençait par Philippe, éclaboussant mon fils du sang de son père. Ma vision cauchemardesque s’arrêtait toujours quand il tournait sa lame vers Jean. Et moi impuissante qui criais encore et encore, incapable de les sauver, de les aider, pleurant de tout mon être, maudissant celui ou celle qui m’arrachait les miens…

Puis je me réveillais, en sursaut, en sueur, et souvent en pleurs.

Mais pas ce matin. Ce matin, alors que je voyais ma famille s’éloignait, mon rêve se changea. Je vis une paire d’yeux m’observait dans le ciel, des yeux que je connaissais très bien, trop bien même. Ils mirent fin à mon cauchemar, brutalement, quelque part de manière salvatrice même s’il m’était très difficile de considérer mon bourreau ainsi. Je me réveillais cependant en sueur, dans des draps que je n’arrivais pas à apprécier. Ma « cellule » était loin d’être horrible et beaucoup aurait pu la considérer comme agréable et confortable. Objectivement, elle l’était. Cependant je ne  pouvais la concevoir ainsi. Cela m’était impossible. Ce n’était qu’une cage dorée, rien de plus. Je sentais qu’il était là, dans la pièce, cet homme dont je ne savais rien, pas même le nom. Cet homme, contre qui je me battais encore et encore, que je rejetais en block. Cet homme envers qui je n’étais pas tendre, ce bourreau qui me retenait loin des miens, et arrivait à avoir une emprise que je n’arrivais pas à comprendre sur moi. Cela ne faisait pas de doute quant à sa présence, ses yeux me regardant, attendant une réaction de ma part qui ne vint pas. Je restais couchée dans les draps, ne bougeant pas. S’il voulait que je me lève, et bien, je resterais couchée. Jamais je ne lui accorderais ce qu’il désirait, jamais consciemment en tout cas. La veille, j’avais d’ailleurs retourné toute la pièce, trouvant derrière un meuble un coupe papier plutôt tranchant, qui était à présent sous mon oreiller. Un oubli regrettable pour mon bourreau. Ou du moins, c’était ce que je pensais. Il pouvait s’agir de toute autre chose, mais je me refusais de penser à ce genre de possibilité. J’avais besoin de ce petit espoir. Mon seul mouvement avait donc été de refermer ma main sur cet objet, attendant que l’homme se rapproche pour le frapper à la gorge. Il fallait que j’échappe à ma captivité, et je ne le pourrais qu’en le blessant mortellement. Cette idée ne me réjouissait pas, mais elle était nécessaire. Peu importe si je devais y laisser une partie de mon âme, je devais faire ce qu’il fallait faire, point final. Je serrais si fort le tranchant du coupe papeir dans ma main que quelques goûtes de sang coulèrent le long de ma paume, tâchant le tissu sous mon édredon. Quelque part cette douleur était réconfortante, prouvait que j’étais toujours en vie. Et tant que j’étais en vie, je me battrais… Je ne pouvais pas abandonner, non je n’en avais pas le droit. Pas pour moi, pas pour mon salut, mais pour celui de mon fils, et si j’en suis capable, pour le salut de mon époux. Il n’y avait plus que cela qui m’animait à présent.




[hs : désolée pour le délai de réponse et la petitesse de mon rp  La beauté accroche le regard.. mais une belle personnalité accroche le coeur # SOLVEIG 1779901633]
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