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 Sephorina Cordell - TERMINÉ

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Sephorina Cordell
ça va être tout noir
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Sephorina Cordell

✤ LETTRES A LA POSTE : 6
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 08/01/2014
✤ OU TU TE TROUVES ? : La où mon maître me l'indique
✤ EMPLOI/LOISIRS : Forgeage
✤ HUMEUR : Viens plus près, je vais t'en parler

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MessageSujet: Sephorina Cordell - TERMINÉ   Sephorina Cordell - TERMINÉ EmptyVen 10 Jan - 15:09


☇ SEPHORINA CORDELL
“EVERYTHING YOU WANT IS ON THE OTHER SIDE OF FEAR”

☇ Les exquises créatures
FEAT. DAISY LOWE
PRENOM(S) & NOM : Sephorina Cordell.
SURNOM : Sephy.
DATE & LIEU DE NAISSANCE : 26 février 1901, Montmartre, Paris.
AGE : Physiquement 21, 112 ans.
MÉTIER : commissionaire pour Samaël.
STATUT : Techniquement célibataire.
ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle.
CARACTÈRE :Qualités: Forte, fière, combattante, loyale, enjouée, passionnée, curieuse Défauts : Orgueilleuse, orageuse, hystérique, butée, condescendante .

☇ LE QUESTIONNAIRE HEARTKILLIEN
▬ comment considérez-vous la famille Bridgestone ? avez-vous une relation spéciale avec eux ?

Bridgestone? Moi, personnellement, je n’ai pas de relation speciale avec eux, mais mon Patron, lui oui. Si je devrais véritablement décrire la relation que j’entretiens avec eux, elle tiendrait en un mot ; respect. Si ce questionnaire resterait officieux, je dirais sans l’ombre d’un doute que leur autorité ne m’atteint directement guerre mais que s’ils n’importunent pas mon Samaël ou moi-même, qu’ils ne briment rien de ce qui est mon existence, ils ne me dérangent pas. Leur autorité doit bien régir les vampires plus… incoercibles.  
▬ Que pensez-vous de la condition des esclaves/humains sur l'ile ? pour ou contre leur traitement ?

Oh mon dieu, je suis contre! Ah si seulement c’était aussi facile. Certes en souvenir des personnes que j’ai un jours côtoyées, voir souffrir les humains et humaines qui auraient pu être mes amis, dans une autre vie, pince mon cœur… parfois. Si leurs conditions d’esclavage sont acceptables – comme elles le sont chez moi – je n’y voit aucun inconvénient. Certains d’entre eux vivent surement une vie plus belle ici qu’ailleurs. Et même parfois, j’approuve leurs punitions. Ils sont tellement utiles et, disons-le, délicieux.  
▬ comment trouvez-vous heartkiller ? la ville en elle-même, son organisation, son climat, ses habitants.... ?

Je m’y sent comme un poisson dans l’eau. Même si l’année de ma naissance dépassait largement le niveau de vie et de technologie offerts ici, je sais m’y plaire. Mais je suis une femme du monde et rien ne saurait me retenir en un seul et même endroit. C’est pour cette raison que je pars souvent rechercher de nouveaux mets exotiques à mon Patron. Comment tout cela est régit ne m’atteint pas vraiment, tant qu’ils peuvent avoir une main de fer gantée de velours, c’est tout ce que je demande. Et qu’ils ne bloquent pas le chemin que je me fait.
▬ Avant d'arriver sur HK, quelle était votre opinion sur les rumeurs englobant le triangle des bermudes ?

J’en avais entendu parler quelque fois et ne m’était pas véritablement appesantie sur le sujet. Un mystère comme un autre bien loin de mon petit arrondissement de Montmartre et de ma vie de putain. Malgré mes quelques rêves de voyages, à cette époque, j’évitais de penser à quoi que ce soit qui aurait pu me rappeler mon titre de prisonnière du sexe.
▬ Craignez-vous la furie des derniers levinson ? d'ailleurs, qu'évoque pour vous la chute du roi allan levinson ?

Je ne crois pas que le pouvoir bien établi des Bridgestone pourra être touché d’une quelconque manière. Ils offrent un meilleur rythme de vie et un encadrement nettement supérieur à ce que j’ai entendu sur l’ancien règne. Et… cette chute m’évoque deux côtés. Premièrement, la gloire et la détermination dont font preuve pour moi les Bridgestone et aussi, d’une certaine manière, la déception de ce que quelqu’un croyait être une chose sure.
▬ Et enfin, question piège, que pensez-vous des adminettes ? Qui est la plus folle ? La plus sexy ? La plus chieuse ? dites-nous tout...

Le firmament ne doit pas posséder d’étoiles aussi brillantes, je ne crois pas pouvoir déceler l’une d’entre elle qui le serait plus qu’une autre. Je préfère donc me taire sur ce point :D



PRÉNOM/SURNOM : Frédérique.
AGE : 16 ans.
SEXE : F
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : SAMAËL MON AMOUR <3.
ET COMMENT TU LE TROUVES? Une très bonne structure renouvelée aussi souvent que possible pour maintenir l’intérêt – et donc des admin constants <3 -, un thème très adapté mais aussi fonctionnel, une histoire bien tissée, tout ce qu’on peut rechercher d’un rpg en somme 
EST-CE QUE VOUS SOUHAITEZ ETRE PARRAINE ? Non mais merci de proposer !
PEUT-ON ON FAIRE UN PREDEFINI DE VOTRE PERSO. SI VOUS ETES SUPPRIME ? OUI, si ça vous chante  
CODE RÈGLEMENT : SC.



Dernière édition par Sephorina Cordell le Ven 10 Jan - 15:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Sephorina Cordell - TERMINÉ   Sephorina Cordell - TERMINÉ EmptyVen 10 Jan - 15:11


☇ VOTRE HISTOIRE
“UNE PETITE CITATION COURTE ICI POUR FAIRE ZOLI ”
J’ai déjà eu une amie pieuse. Dans mon cas, c’est le genre d’anecdotes que l’on marque d’une pierre blanche. Elle s’appelait Maryse. Tous les soirs, en revenant du boulot, tard dans la nuit où tôt le matin dépendant du côté de la ville où l’on se trouvait, elle était assise sur le même banc défraîchi à lire un livre différent chaque fois. Le contact se fit après un moment, sans que l’on ne sache pourquoi. Elle me disait ce que son prêtre conseillait, me faisant comme un petit résumé qu’elle croyait surement très utile à mon existence. Si je sinuais dans le chemin me menant chez moi ou au boulot, elle ne le savait pas et donc, elle croyait me rendre service, ne sachant pas d’où je venais. Elle me prenait surement pour une paroissienne un peu plus en courbes et aux tendances vestimentaires douteuses. Alors que notre relation s’étendait hors les transports, elle m’avoua un jour que lorsqu’elle croisait mon reflet et le sien dans le miroir, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une honte pour le corps sec et frigide qu’elle portait comparé aux courbes calculées du mien. Elle osa me demande si j’avais déjà ressenti pareille honte, moi, qui était si belle.
Alors, en contemplant ses cheveux dans lesquels le soleil ne dansait pas comme dans les miens, ses yeux à la couleur fade d’écorce alors que les miens brillaient et chatoyaient de l’aspect mordoré des cuirs au soleil, son visage exsangue et son corps rude, je me mis à rêver d’une existence comme la sienne. Entourée d’un mari un tout petit peu morose mais profondément tendre et d’enfants sans grands éclats mais aimant. Et sans me demander pourquoi, je l’ai entrainée devant mon lieu de travail. Ma véritable demeure, là où mon âme résidait.
- Ma honte à moi, elle est là.
Et je m’étais allumé une cigarette, nonchalante, déclarant ma véritable nature alors que je tentais d’être comme elle. Mes courbes charnues et douces, passant par la plante parfaite de mon pied dans mes escarpins, de la tendre fermeté de mon mollet, du galbe d’albâtre de mes cuisses, moulées pour les mains mêmes des hommes, de la ligne juteuse et rebondie de mes fesses, le bassin fertile et invitant qui coulait depuis ma taille fine et suave qui ne faisait que mieux rehausser mes seins lourds de passion et d’un feu torride que nul ne pouvait ignorer. De mes épaules musculeuses et dansantes s’écoulaient mes bras à la grâce indisciplinable qui étaient capables de faire exécuter à mes doigts graciles les danses les plus outrageuses. Abritant le puits insondable de concupiscence de mes prunelles, un visage en cœur au nez recourbé et coquin, des lèvres attendant les baisers et les offrandes, des cheveux d’un miel sombre et onctueux que personne ne pouvait dompter. Un sourire gêné frémit sur l’immonde bête que je me savais être. Et elle hocha la tête, détourna le regard sans cesser de dodeliner, vacillante. Et elle me rejoint, m’enlaça.
- Mon seigneur aime tous ses agneaux. Sans exception. Il faut que je suive son exemple.
Elle continua d’agir comme elle l’avait toujours fait. Elle demeura une bonne amie, mais il semblait parfois malaisé pour elle de me parler des sujets qui lui tenaient à cœur, sachant que, d’une certaine manière, je ne pouvais pas tout comprendre de sa vie. Comme elle ne pouvait tout simplement pas envisager de tenter de s’expliquer la mienne.
Ma patronne, quant à elle, s’appelait Délima. J’ai toujours trouvé que pour une teneuse de maison close, un nom mieux choisi était denrée rare, mais je suis certaine que l’on trouve des Délima très bien et d’une droiture incorrigible. Mais cette Délima là… rien ne l’arrêtait. Elle me traitait comme une reine parce que les clients étaient hypnotisés par mes charmes et ne demandaient jamais autre chose lorsque je sortais des alcôves. Elle était sifflante comme une vipère et mielleuse comme le plus doux des nectars. Elle savait caresser les portefeuilles aussi bien que les couilles et avait payé le poste de tête meneuse au prix fort en mettant de côté toute sa vie ses paies d’escorte. Elle dispensait aujourd’hui de ces années à servir en dispensant fausses joies et douleur à toutes celles qu’elle rencontrait en faisant passer ça pour de la rigidité.
Loin de moi l’idée de critiquer, mais ce genre de femme me dresse les poils dans le dos, manière de parler. Et elle le sait très bien, raison de plus pour ne pas m’adresser la parole. De toute manière, j’ai beaucoup trop d’orgueil et de mordant pour une vipère comme elle.
Elle racontait à qui voulait bien l’entendre que j’étais une femme d’exception, que rares étaient les bordels qui pouvaient se vanter d’une étoile aussi Lady que je l’étais auprès d’elle. Élevée par des parents modestes mais rigoureux, mon éducation n’était pas à refaire, mais je possédais cette flamme de rébellion et cette terreur de la soumission que peu savent apprivoiser. Une rage de vivre, une rage de goûter chaque sensation, chaque histoire que le monde a à offrir m’avait toujours habité. Le temps n’avait sur moi qu’une faible emprise, étourdie par cette soif intarissable de connaître le lendemain, de me faire caresser par le soleil ou plus simplement par les mains calleuses d’un homme attentif. Sans les ennuyer ou les décevoir, je réussissais toujours à faire effectuer aux hommes qui me demandaient ce qui tombait dans les goûts de mon corps durant leur visite.
Sans être une lunatique où une écervelée – je serais plutôt une calculatrice ambitieuse qui a rage d’expériences – les gens me voient comme un danger. Trop volatile, trop emportée, je soulève des montagnes pour un détail pouvant sembler insignifiant. Mes choix n’ont aucune taille, peu importe leur importance aux yeux de l’humanité, ils revêtent le costume d’édits impériaux quand ils quittent ma psyché.
Ma suprématie doit régner avant tout. Je suis forte. Je suis fière. Je suis féroce. Je suis la prostituée incassable. Je suis la flamme de la passion des hommes libres. Je suis le tambour de l’honneur et le véritable visage des femmes modernes.
La plupart du temps.
Parce que même si je n’ai pas de souvenirs des premiers moments de ma vie, je sais que je n’ai pas toujours été comme ça. Toutefois, d’après ce que racontent les filles du bordel, je ne manque rien qu’un bain de sang et de cris, de soupirs et de plus de cris. Les premiers moments éveillés de ma vie furent flous. Mais le temps remonte assez loin dans mes souvenirs pour me nourrir de l’image de mes parents. Mon père, Christian Cordell, un homme rude et fier, m’a laissé en héritage l’âme de fer et de feu qui m’habite aujourd’hui. Il m’a appris à ne jamais plier l’échine et à jouer des rouages de mon esprit pour dominer mon propre jeu. D’une manière plus sage, il me prodigua le respect et la loyauté envers ceux qui le méritent et la félicité de savoir tenir mon rang mais à savoir quand jouer pour l’élever. Ma mère, Azalée, de son côté, m’appris ce que rare femmes osent transmettre. Chez les dames Dubois, desquelles ma mère étaient issus, savoir faire jouir un homme est le dû de toute femme et en fait toute sa subtilité, son charme. Elle m’apprit tout ce qu’elle savait dans le plus grand secret et dans le respect et la gloire que doit englober toute pratique de ce genre. Jamais elle ne m’a touché, mais son apprentissage n’en fut pas moins impressionnant. Hormis cela, elle me transmit la grâce et la tendresse qui caractérisent mon cœur plus profond, si l’on est capable d’éviter les rivages escarpés et mordants de mon être.
Ils m’élevèrent avec ma petite sœur, Melodine, et mon grand frère, Tristan. La première était douce comme la brise et tendre comme le fruit bien mur. Elle ne savait montrer les crocs et là où j’étais une louve sauvage et fière, elle se rapprochait beaucoup plus d’une lapine innocente. Pour compléter venait mon pigeon de frère qui ne tenait qu’à une chose et c’était de quitter le nid sans demander son reste. Il partit à la guerre quand celle-ci explosa, en 1914. Peu après, à son grand regret mais aussi au comble de sa fierté, le suivit mon père. Seules à la maison, ma mère, ma sœur et moi, reçurent tour à tour les lettres impersonnelles et encore tachées de poudre du combat. Alors que mon père n’était que porté disparu, mon frère était mort en stupide plus qu’en héros. Les circonstances de sa mort étaient sombres, mais on voyait bien par les quelques détails révélés que rien de tout cela n’était bien glorieux et que notre famille avait surement eu de quoi rougir au front.
Les années qui suivirent furent très dures. Employée à l’usine, ma mère trimait dure et s’effondrait une fois entrée la maison, trop digne pour se montrer ivrogne ou rustre, elle continuait à nous prodiguer tendresse et enseignement comme n’importe quelle mère devrait le faire. Sa dignité se révéla n’être qu’un masque qu’elle finit par ne porter que pour ma benjamine. Après qu’elle se soit blessé à la main, l’usine avait dû la mettre à pied. Elle travaillait dans les rues, vendait l’antre de ses cuisses au plus offrant et charmait par ses connaissances. Pourtant, il ne fallait pas que j’en pipe mot à ma sœur. Les affres des hommes de sa vie défunts la rendaient déjà noircie sans que l’encre bouillant de la prostitution de sa mère ne vienne brûler ce qui restait de son enfance. Ma mère, jadis petite favorite d’une sœur de couvent, obtint d’y faire grandir Mélodine. Les séparations furent éprouvantes, mais la petite comprenait plus vite que je ne le croyais. Elle était intelligente, vive, loin d’être brisée. Elle le deviendrait peut-être, mais je voyais que je m’étais trompée. Ce que je voyais grandir sous mes yeux n’était pas une lapine, mais bien une discrète et rusée renarde qui ferait son chemin dans la vie. Une fois Mélodine partie, ma mère devint toute autre. Elle me traitait comme son égal. Rares furent les années de ma vie plus douces que celles-ci. Bien qu’atterrée du départ de sa fille, de la mort de son fils et de la disparition de son aimé mari, elle devenait peu à peu la fille qu’elle avait quittée.
Elle n’aimait pas son travail, mais elle aimait la passion qu’elle pouvait maintenant partager avec ses clients. Elle s’était trouvé une place dans une maison close où sa matrone triait les clients. Un jour, après m’en avoir parlé durant des semaines, elle ramena à la maison un tout jeune homme qui semblait bien riche. Attiré par moi beaucoup plus que par ma mère – elle m’avait toujours cachée que sa beauté n’était rien face à la mienne et que le ciel avait envoyé sur moi la pire des malédictions en faisant de moi de loin la plus belle femme qu’elle ait vu sur terre – il lui demanda de me posséder. Elle le renvoya.
S’en suivi une longue discussion sur ce que je pourrais faire de mon avenir et sur ce que je possédais. Devant la faiblesse de mon éducation véritable, celle reçue dans un établissement, je ne possédais rien et ma mère ne voulait pas me faire travailler en usine. Me marier reviendrait à me pourrir la vie et elle ne voulait pas me perdre pour le moment. Les horizons pour une femme de cette époque n’étaient pas aussi reluisants qu’elles peuvent l’être aujourd’hui. Après cette discussion, elle partit vers son chemin habituel, gagner sa vie. Et ne revint jamais.
Aujourd’hui encore, je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Mais le destin a voulu que je me ramasse toute seule dans cet étendu qu’est la vie. Et je me suis mise à faire ce que je savais le mieux faire, du sexe. Un bordel me remarqua très rapidement. Je devins un produit de choix, la fine soie de leur éventail, la douceur réservée aux hôtes de marques. J’habitais encore la maison familiale, en bordure de la capitale, mais bien vite, je déménageais, les poches plus pleines de l’argent de la vente, dans un appartement scabreux d’un des arrondissements. Et ce soir-là, je faisais ce qui était dans mon habitude. Vautrée dans les plus douces étoffes de l’établissement, je laissais couler les mouvements suaves de mon corps sur les courbes de mon piédestal, attendant qu’un homme assez bien nanti demande mes services. Dans un coin plus reculé siégeait un jeune homme. Son charme me fit un effet que peu d’hommes me faisait, de celui-qui n’enflamme pas que les parties de votre corps que vous chérissez pour leurs frissons, mais aussi celles – plus profondes – qui habitent vos rêves de jeunes fille. Et un sourire m’échappa, un sourire tendre, un sourire amusé. Celui d’une louve désabusée qui voit une proie inhabituelle. Mais mon esprit ne l’oublia pas une fois mes yeux détournés, mais voleta mollement vers d’autres pensées tout de même. Un client me fit appeler et, retrouvant quelques-unes de mes parures sous mes doigts pleins de douceur, le rejoint dans ma loge.
Ce qu’il me fit ne porte pas de nom officiel. Il me fit des choses sans noms que j’étais prête à accepter et ce, difficilement. Mais quand il leva la main sur moi, se mit à me battre, à m’insulter, à me traiter de tous les noms, je me rebellai, le gifla d’un soufflet qui retentit dans mon propre corps. Il ne prit pas l’offense aussi bien que moi. D’un coup, un couteau à cran d’arrêt sortit en un éclair de sa poche et fusa vers ma gorge.
- Ma salope, tu vas voir.
D’un coup violent, ma gorge se fendit et je sentis le flot se blottir au creux de mes seins et réchauffer mon cœur au même titre qu’il le refroidissait. Je sentais la vie couler de moi à une vitesse effarante et je ne pouvais que m’y résoudre. Mes prières étaient déjà faites et je voyais le visage ignoble de cet homme qui se croyait tout permis me regarder mourir avec un air de mépris totalement non-dissimulé. Les mots ne pouvaient plus sortir de ma gorge étant donné son état et je ne pouvais lui reprocher tout le mal qu’il m’avait fait. Au-delà du simple meurtre, il avait touché une corde sensible, il m’avait démontré que je n’étais pas invincible.
La douleur ne dure pas longtemps. Au bout d’un moment, elle disparait comme le monstre qui nous pourchasse sans cesse dans nos cauchemars. Loin de moi, la douleur semblait risible face au néant qui m’habitait. Mon corps semblait énorme, démesuré, gigantesque. Gigantesquement vide de sens.
La main qui se posa sur mon bras froid comme la mort ne me fit, au début, que l’impression d’un tremblement de terre. Les sensations décuplées sourdement de mon corps me faisaient sentir celui-ci comme un étranger. Et si un homme m’avait enlevé la vie, un autre me la rendit au prix fort.
Samaël me fit découvrir une face cachée de ce monde. Au prix d’années de servitudes et d’une cohabitation euphorique, il me fit découvrir ce qui m’avait manqué toute ma vie. La douceur de ce qui pouvait ressembler à une routine. Quand il m’expliqua ce que j’étais devenue sans jamais me mentionner les raisons qui l’avait transformé, lui, un semblant d’être qui n’était surement qu’impitoyable, en un bon samaritain auprès d’une putain de Paris, un monde me fut dévoilé. Heartkiller qui semblait être une prison pour la plupart fut ce que je vis comme paradis.
Après m’avoir trainé loin des lieux qui me virent expirer pour la dernière fois en tant qu’humaine, il se pencha sur l’homme qui m’avait ainsi mutilé – malgré l’absence de traces de son délit – et fit mine de mettre fin à ses jours. D’une poigne que je sentais maintenant de fer, je le repoussai et lui demandai sans marques de courtoisie, si ce repas pouvait devenir le miens. Mon cœur, autrefois brûlant de passion et de volupté s’était changé en une aspiration à la vengeance, en une colère, en typhon. Bientôt reviendrait au galop la sauvagerie coutumière de mon être. Mais ce moment de douleur et de vengeance était le mien. Une fois la besogne achevée, je vis dans ses yeux, dans les yeux de celui qui devait devenir mon maître, une émotion indescriptible. Et plus jamais il ne me regarda comme sa véritable subalterne.
Hors de moi l’idée de me soumettre à ses ordres comme mes semblables, je me contentai, la tête haute, de le servir comme si cela faisait partie de mon plaisir. Droite et fière, partageant son lit  et jouant auprès de lui ce que je croyais être le rôle d’une femme, je compris cet homme par petits pas et me l’appropria – dans mon esprit car il restait un étalon sauvage de cœur – au fil du temps. Et l’attachement prend parfois de drôles de formes sur Heartkiller.
Je resterai toujours la force de l’ouragan.
Mais même celle-ci trouve un maître, un jour où l’autre.




SUPREMACY ❖ MUSE


Dernière édition par Sephorina Cordell le Ven 31 Jan - 20:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sephorina Cordell - TERMINÉ   Sephorina Cordell - TERMINÉ EmptySam 11 Jan - 20:37

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUE SUR LE FORUM Sephorina Cordell - TERMINÉ 456023687
Tout d'abord ... DESOLEE DE PAS ETRE PASSEE PLUS TOT Sephorina Cordell - TERMINÉ 363119242Sephorina Cordell - TERMINÉ 363119242

Ensuite What a FaceWhat a Face
Je ne vais pas te faire le laius sur les jours pour faire ta fiche, puisque apparemment tu l'as terminée Sephorina Cordell - TERMINÉ 2641883990Sephorina Cordell - TERMINÉ 2641883990
Je vais m'occuper de la lire après avoir posté ce message Sephorina Cordell - TERMINÉ 3011711443Sephorina Cordell - TERMINÉ 3011711443

Sephorina Cordell - TERMINÉ 3860099365
Message donc INUTILE, oui chut Sephorina Cordell - TERMINÉ 2014860900Sephorina Cordell - TERMINÉ 1551873947
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MessageSujet: Re: Sephorina Cordell - TERMINÉ   Sephorina Cordell - TERMINÉ EmptySam 11 Jan - 21:13

DP mais AVEC JARED LETO ALORS CHUT Sephorina Cordell - TERMINÉ 2014860900Sephorina Cordell - TERMINÉ 1551873947
tu as pris Daisy Sephorina Cordell - TERMINÉ 456023687
Tu es la succube de Samaelamour Sephorina Cordell - TERMINÉ 3011711443

TU ES SEKSY What a FaceWhat a FaceWhat a Face
TOn code est bon Sephorina Cordell - TERMINÉ 3011711443

ALORS JE TE VALIDE AVEC PLAISIR Sephorina Cordell - TERMINÉ 3754190863


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- bienvenue parmi nous ! -
THE HARDEST THING IN THIS WORLD, IS TO LIVE THERE
→ Félicitation! Les membres du staff sont heureux de t'apprendre que tu es validé(e) ! Nous te souhaitons donc la bienvenue parmi nous et sommes heureux de te compter parmi nos membres !

→ Maintenant que tu es validé(e), vérifie tout de même que nous n'avons pas oublié de rajouter ton avatar dans le bottin et que nous t'avons aussi ajouté au bon groupe. Vérifie également ton rang si tu fais parti des vampires !

→ Si tout est OK, tu peux désormais te lancer dans l'aventure HeartKiller et aller créer ta fiche de liens et de RPs!

→ N'hésite pas à remplir ton profil, à faire une demande de rang ou de lieux si tu souhaites RP dans un endroit en particulier : ici.

→ Mais aussi de voter régulièrement sur le top site de la PA ! C'est important pour la pub du forum. Et puis, un petit click ce n'est pas grand chose (a)
N'hésite pas aussi à faire de la pub autour de toi :)

→ Surtout, n'oublie pas de souhaiter la bienvenue aux nouveaux, c'est important pour une bonne intégration! Et pourquoi pas faire des demandes de liens et de RPs après ? C'est par ici !

→ Et pour finir, toute l'équipe espère que tu t'amuseras bien sur HeartKiller :)


UNE NOUVELLE AVENTURE COMMENCE POUR TOI
✤✤✤

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MessageSujet: Re: Sephorina Cordell - TERMINÉ   Sephorina Cordell - TERMINÉ EmptyMer 15 Jan - 15:13

Merci, je dois avertir que ça se peut que je sois un peu lente à démarrer vraiment de toute manière parce que je dois terminer une période de rush en classe (Sam peut en attester, j'suis plus jamais sur skype =-=) Alors je vais me forcer mais ça peut prendre quelques temps :) Merci beaucoup :3
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MessageSujet: Re: Sephorina Cordell - TERMINÉ   Sephorina Cordell - TERMINÉ Empty

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