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 ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2

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MessageSujet: ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2   ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2 EmptyVen 10 Aoû - 22:14

Scénario n°1
le bal des Bridgestone
Alors que le Bal au Palais des Bridgestone continuait sous une bonne ambiance entre vampires de haut rang, ce n'était pas le cas pour les humains et simples vampires qui vivaient sur l'île.
Certains sont bien obligés de rester tranquillement à leur place. En effet, n'étant pas invité au Bal, les pauvres habitants de l'île n'ont pas grand-chose à faire à part subir.

Mais... Mais ? Que se passe-t-il ? Que vois-je ? Des vampires roumains se précipiter sur les pauvres humains ? Mais que font-ils ? Que fait la police ? Que fait la garde royale et les membres de la famille Bridgestone ? Comment ? On souhaite enlever les humains ? Mais comment ? Pourquoi ?

Les vampires roumains commencent à attaquer les humains, ils veulent les enlever, s'en accaparer. De loin, un groupe de vampires américains sont alertés par les cries des victimes. Ils s'empressent de venir leur porter leur aide : pas par pitié, mais par orgueil !

Les vampires se battent, s'enfuient avec les humains délivrés pour se réfugier à l'intérieur du bâtiment le plus proche : Le Killer Burger.
Que va-t-il maintenant se passer ? Prisonniés à l'intérieur du bâtiment, les humains ont peurs, tremblent, sont surpris ou révoltés. Les quelques vampires présents tentent de repousser l'ennemi, mais jusqu'à quand ? Enfermés à l'intérieur, les vampires tentent de se barricader pendant que ceux qui se trouvent à l'extérieur tentent d'y entrer.
Qui gagnera ? Que se passera-t-il pour les pauvres humains ? Qui survivra à cette attaque sournoise ? Y aura-t-il de l'aide ?

Etes-vous tentés pour cette aventure, Ô combien exaltante ?
Etes-vous prêt à y laisser vos crocs ou vos dents pour les humains ?
N'hésitez donc pas et venez à moi, je vous promets que vous allez bien vous amuser... mais je ne peux pas promettre ce qui se passera pour vous à la fin...

Maintenant si vous avez pris le 1er scénario, merci de poster votre rp à la suite ;)

1. H-L. Clyde Everdeen
2. N. Lisbeth Hudson
3. Aprilyne T. Walker
4. Y. Mathias Reed
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MessageSujet: Re: ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2   ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2 EmptySam 11 Aoû - 23:14




Intrigue au Killer Burger

« Elle avait l'impression d'être une enfant. Non, plus petit qu'un enfant, moins précieux. Une souris. Non, plus petit qu'une souris, moins vivace. Sa vie était tellement ratatinée et racornie qu'on aurait pu la souffler comme une boulette de papier dans le tube d'un stylo. » ► ANN BRASHARES
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Clyde Everdeen est paisible, du moins autant qu’une personne aussi déséquilibrée qu’elle puisse l’être. Elle fume sa cigarette en toute sérénité, appuyée d’un air nonchalant contre la façade du Killer Burger, se souciant bassement du travail qui l’attend à l’étage.

Le goût de la nicotine ne lui pique même plus la gorge : la force de l’habitude, sans aucun doute. Et puis une petite cigarette de base, ce n’est rien comparé à ce qu’elle peut ingurgiter en temps normal.

Aujourd’hui, Clyde Everdeen n’est pas défoncée. Ou pas suffisamment. Juste un petit joint dans le nez, pour la rigolade. Et pour l’habitude, une fois de plus. Une manie, une foutue manie dont elle aimerait bien se débarrasser à nouveau. Saloperie de dealer, va.
Tirant une nouvelle bouffée, la jeune femme s’amuse pendant un cours instant à regarder les volutes de fumée dessinés par son souffle. Puis elle se perd dans ses pensées.

Elle sait qu’un grand bal se tient au palais des grandes dents dans la journée, peut-être en ce moment même. Une réception entre « nôôôbles vampires », à ce qu’elle a cru comprendre. Rien qui puisse l’intéresser donc… elle n’est même pas une esclave, haha ! Et elle ne le sera jamais, ô que non.
La seule chose qu’elle espère, c’est que ça ne sera pas trop le chaos après les festivités. Ça peut être saoul, un vampire ? Elle n’a pas franchement envie de tenter l’expérience que serait celle de se retrouver face à un grandes-dents éméché. Oh, et elle en a connu des bourrés, me direz-vous. Elle avait un ami, dans son ancienne vie qui lui paraît désormais si lointaine, qui n’était jamais sobre. Il commençait la journée avec deux ou trois verres de rhum, elle s’en souvient encore parfaitement ! En revanche, son nom, il lui échappe.
Comme son ancienne vie. Comme elle-même. Tout lui échappe toujours. Alors elle se contente de rester là, impuissante, à regarder les désastres qui arrivent juste sous son nez. Son existence se résume à cela, en réalité : admirer les misères arrivant à autrui, se réconfortant de façon malsaine en se disant que ça n’arrive pas qu’à elle.

« Everdeen ! » qu’on beugle au-dessus de sa tête. Elle la relève lentement, la caboche, dévoilant sous son épaisse tignasse brune ébouriffée un regard bleu-vert perçant et un petit sourire ironique ornant son visage d’ange. « Oui, il me semble la connaître, cette Everdeen. » répond-elle d’un air rêveur et innocent, fixant son interlocuteur avec une petite mimique. « C’est pas le moment de plaisanter, gamine ! Y a du monde qu’attend, alors ramène tes petites fesses ici ! »

Elle bougonne un peu, pour la forme. Fait la sourde oreille aux énièmes protestations de son collègue. Ecrase sa cigarette d’un air toujours aussi nonchalant, de son talon haut, puis regagne son lieu de travail dans un profond soupir.

Contrairement à ce qui se murmure sur elle, Clyde est loin d’être stupide. Elle sait qu’elle bénéficie d’un statut un peu privilégié sur l’île, que ce n’est pas n’importe quel humain qui peut prétendre à un emploi et à un toit, et encore moins à être un humain libre. D’ailleurs elle a conscience de ce qu’elle est, et comment elle est considérée. Elle sait parfaitement qu’un beau jour, un vampire se pointera devant elle et commencera à lui donner des ordres à torts et à travers. Elle sait aussi qu’en dépit de ses plaintes désespérées et de ses actes de rébellion, elle sera bien forcée d’obéir. Elle le réalise tout ça Clyde, c’est pourquoi elle profite tant de l’instant présent… … A sa façon, certes.
En fait, cette question lui revient souvent. Que deviendra-t-elle si jamais elle est réduite en esclavage ? Elle ne parvient pas à s’imaginer. Elle a toujours été une insoumise, depuis son plus jeune âge. A l’école maternelle, elle n’écoutait pas les consignes de la maîtresse et coloriait ses dessins de la couleur qui lui plaisait. Au collège, elle avait fait la sourde oreille à ceux qui lui avaient dit que fumer dans la cour était interdit. A son père qui lui interdisait de sortir trop tard le soir, elle répondait par une moue méprisante, parfois même un majeur levé. C’était tout ce qu’il méritait, qu’elle se disait.
C’est seulement maintenant qu’elle réalise à quel point elle ne supporterait pas de vivre avec des chaînes. Elle en deviendrait dangereuse, vraiment… Arrogante, méprisante, rebelle, anticonformiste. Libre.
Libre. Cette idiote préférerait mourir plutôt que de se soumettre. Ce serait sa dernière volonté : la liberté éternelle. Elle aurait vécu libre, et serait morte libre. Imbécile, ta vie n’a donc aucune valeur ? Bien sûr que si. Clyde n’a que dix-sept ans, et encore toute une vie devant elle. Elle aimerait bien continuer à exister, ne serait-ce quelques instants, même dans la mouise la plus totale. Elle s’accrocherait, toujours, quelques soient les obstacles se dressant sur la route. Mais se soumettre, rentrer dans un cadre ? Jamais elle ne le pourrait. Par respect d’elle-même, ne serait-ce le peu qu’elle en a.

La brunette retourne au bar, ne voulant pas s’attirer plus d’ennuis qu’elle n’en coure déjà. Elle pousse la porte, gagne le comptoir, demande au boss quoi faire. Il lui désigne des clients aux vieux airs de mafieux à servir, elle opine du chef, retourne à l’ouvrage.
Régulièrement, elle envie la simplicité de vie des vampires. Pendant que des humains se tapissent au fin fond des bois indomptables de cette île, même les grandes-dents de basse classe se pourlèchent. Elle trouve ça écœurant, d’autant plus quand elle doit servir ces pourceaux avec un petit sourire qui se veut aimable.
Premier signe de soumission. Première humiliation. Première petite mort. Elle aimerait tellement plaquer cet emploi, mais elle doit bien survivre…

Le pire est de danser en boîte de nuit, lorsque les fins de mois sont trop justes. Elle sent leurs regards alléchés braqués sur elle, et pas seulement sur son corps, mais aussi sur sa jugulaire. C’est tellement peu discret que c’en est presque insupportable. Quelques fois elle aimerait juste prendre ses clics et ses clacs et se barrer de cette foutue île... Quoique… Quelques fois ? Tout le temps, oui !

Elle tend leurs boissons aux vieux mafieux avec son sourire le plus hypocrite. Aujourd’hui, elle n’est pas suffisamment défoncée, et donc pas suffisamment inconsciente, pour se répandre en insultes sur eux. Et puis elle ne peut tout de même pas se risquer à perdre son job… non, elle doit se calmer. Sur tous les points.

[…]

Le reste de la journée s’écoule paisiblement. Clyde s’autorise encore quelques pauses cigarettes, prend même quelques verres le temps de midi. Pas de quoi lui retourner la tête hein, juste « se mettre en condition », comme elle dit avec un grand sourire radieux.

La nuit est déjà bien noire quand elle balance au barman avec qui elle travaille de concert depuis le début de la journée qu’elle s’en va. Elle aurait dû rester un peu plus tard normalement, mais grâce à la petite fiesta que tiennent les Bridgestone, bar et Killer Burger sont quasiment totalement vides. Et au pire, il doit rester quelques serveuses à l’étage.

Clyde retire son habit de travail, attrape son sac à main et claque sans plus tarder la porte du bar derrière elle.

Elle a toujours aimé ce moment, celui où elle sort du travail. Elle a l’impression d’être plus libre que jamais, que la ville endormie lui appartient toute entière. Elle en sautillerait presque !
Elle connait bien entendu le chemin par cœur jusqu’à sa modeste maison. Elle sait qu’elle y retrouvera Dean, son colocataire, et cette pensée l’apaise. Elle aime bien cette routine, finalement. Et elle adore exécuter ce trajet.

Ses talons hauts produisent un clapotis régulier sur le sol pavé. Les rues sont silencieuses et désertes, comme toujours. La force de l’habitude guide ses pas. Rien ne peut lui arriver.
Rien, vraiment ?

Un bruit, infime, dans son dos. Depuis peu de temps, elle guette les échos provenant du palais royal. Elle se demande à quoi ressemblent les invités. D’où ils viennent. Si eux aussi ont des esclaves. Sans doute. Vilaines grandes-dents, qu’elle grommelle en baissant la tête.
Elle est trop ailleurs pour se rendre compte qu’une silhouette sombre la piste depuis quelques enjambées maintenant. Non, elle est plongée dans l’ambiance de cette somptueuse réception, elle s’imagine virevoltant elle aussi au milieu des vampires dans une robe resplendissante. Un petit sourire apparaît sur son visage, qui prendrait presque des allures angéliques à présent. Mais toujours, elle ne réalise pas.

Un cri déchire l’atmosphère, non loin de là. Un frisson parcoure son échine et enfin, enfin, elle se rend compte que quelque chose cloche. Son rêve s’effondre d’un coup, elle n’est plus une petite princesse sur son trente-et-un, prête à danser toute la nuit, mais à nouveau une humaine traquée. Elle pivota subitement sur elle-même, tous les sens en alerte. Serre son sac contre sa poitrine, plus paniquée que jamais. Elle n’a pas besoin de voir dans le noir pour avoir conscience que des grandes-dents se tapissent dans l’obscurité.
Avoir l’air naturel, surtout, se répète-t-elle. Elle fait mine de fouiller dans son sac, pousse une petite exclamation faussée en mimant l’oubli d’un objet cher à ses yeux, et fait demi-tour vers son lieu de travail d’une démarche un peu trop raide pour être véritable.

Clyde a presque atteint son but lorsqu’elle se fait violemment attraper par la nuque. Un cri vibre désagréablement contre ses cordes vocales, à deux doigts de rompre… la seule réponse qu’elle reçoit est le fait que son agresseur plaque sa main rugueuse sur sa bouche et tente de l’entraîner plus loin. La jeune femme se débat telle une diablesse, écrasant les pieds de l’inconnu de ses talons hauts. Elle sent la pression se relâcher sur sa bouche, et en profite pour le mordre avec hargne – quelle ironie – avant de filer à nouveau vers le Killer Burger, son échappatoire. La jeune femme ne se retourne pas, mais elle entend de nouveaux cris, perçoit le chaos. Elle sait que le fait de s’être défendue a signé son arrêt de mort, aussi se presse-t-elle plus encore en avant. Elle défonce presque la porte du bar, se jette à l’intérieur sous le regard médusé du barman toujours présent, roule elle-même des yeux gros comme des billes. Elle balance des paroles insensées, balance son sac sur le comptoir, fait des allers retours nerveux, passant ouvertement pour une folle auprès des autres personnes présentes… du moins jusqu’à ce qu’à nouveau, la porte s’ouvre à la volée, libérant un flot d’humains paniqués et presque poussés à l’intérieur.

Clyde se précipite inconsciemment vers eux, en serre quelques-uns, même inconnus, dans ses bras. Actuellement, ils sont dans la même galère. Elle ne comprend rien du tout à ce qui se passe actuellement, balance quelques questions hasardeuses aux personnes venant d’entrer, s’agite dans tous les sens, comme possédée. Puis soudain elle aperçoit une silhouette familière, non loin, qu’elle s’empresse d’attraper par le bras :

« APRYLINE ! »

Apryline ! Sa petite sœur de cœur, là, rescapée, peut-être blessée ! Elle l’attire vers elle, totalement en panique, son instinct fraternel jusque-là insoupçonné surgissant des abysses.

« Tout va bien ? Tu n’es pas blessée ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Parlez ! »

Elle est à deux doigts de la secouer comme une vulgaire poupée de chiffon, totalement animée par la panique, mais se retient de justesse. Cette petite blondinette, elle l’apprécie, sans doute plus que n’importe qui d’autre sur cette fichue île. Alors oui, la savoir en danger l’emplit de terreur, c’est certain ! Mais elle sait bien que l’agiter jusqu’au traumatisme crânien n’arrangera rien… alors elle se contrôle, elle relâche la pression comme elle le peut, elle tente de s’apaiser… Mais malgré tout, à l’intérieur d’elle, elle a le cerveau en ébullition. Qu’est-ce qui est donc en train de se passer, bordel ?!


(C’est pas terrible, autant pour moi ><)


Le Bal des Bridgestone

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MessageSujet: Re: ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2   ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2 EmptyMar 14 Aoû - 4:31

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Killer Burger
« Le mal, c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien, c'est quelque chose d'éternellement difficile »

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« … Bon… D’accord.. », victime de résignation, John souffle son accord après un bref soupir. Le regard brillant de tous ses feux, Lisbeth se propulse sur le corps de John, l’entourant de ses bras alors qu’elle le colle contre elle de la force que possède son petit corps frêle. « Merci, John! ... Merci, merci, merci ! Je t’aime tu sais? », le vampire, que Lisbeth considère comme son grand-frère, recule de l’étreinte de la jeune humaine. Il glisse sa main sous le menton d’Elisabeth, la forçant à le regarder droit dans les yeux. Beth ne craint pas que John l’entremêle dans les filets de l’hypnose... À travers les semaines, leur relation fait la transition entre une simple amitié à une complicité comme nul autre ayant animé la vie de la jeune Elisabeth. Et bien qu’elle n’a trouvé le répit de ces voix qui l’accompagnent jours comme nuit, ce n’est qu’entouré de bras réconfortants (celles de John tout comme celles de son colocataire Mathias) lui font oublié ses tourments. « Je dois le savoir John... Je dois absolument savoir s’il est vivant... », par « il », elle parle de Lukas, ce jeune homme qui l’a sauvé de justesse de la mort l’ayant frôlée. Soudainement, l’humidité gagne son regard alors qu’elle pense à l’éventualité qu’il n’ait pas survécu à cette fameuse nuit où il l’a déposé dans ce cabanon qu’elle partage désormais avec Mathias. Sa lèvre inférieure légèrement tremblotante, Beth hoche négativement la tête, tentant tant bien que mal de se contenir de ses larmes têtues qui ont l’habitude de glisser le long de ses joues dernièrement. « Je ne peux pas me fier sur un « peut-être » alors que j’ai l’impression que... Que s’il n’est plus vivant, ce sera de ma faute... Que ce sera à cause de moi qu’ils l’ont tués parce que, plutôt que de trouver refuge, il a pris la peine de me déposer avant de quitter et... », un hoquet s’empare de son corps, l’empêchant de continuer alors qu’elle ferme les yeux, tentant nerveusement d’effacer cette scène de ses souvenirs alors que John la serre une nouvelle fois contre lui. Les sanglots s’éprennent de son corps alors que l’étreinte de John se resserre contre l’humaine avant de la relâcher une fois calmée. Poussant un bref soupire, Beth essuie furtivement ses larmes avant de lever son regard bleu sur John, derechef. « On y va?... Je ne veux pas que nous soyons en retard.. », finalement, un sourire étire ses lèvres alors que John hoche positivement la tête, en accord avec les paroles de l’humaine.

Avant d’entamer le pas, Beth tourne la tête vers le cabanon qu’elle partage avec Mathias... Entre vous et moi, la culpabilité la ronge alors qu’elle pense à l’idée de le laisser seul en cette soirée... Soirée banale, voir même futile, chez les humains... Mais Ô si importante et prestigieuse chez les Bridgestone et tous les vampires d’une certaine noblesse ayant étés invités. Bien que John soit l’avocat de celui que surnomment tous l’Empereur, il y a été invité par ce dernier. Un honneur que John tient à cœur... Et Beth le sait. Elle sait très bien que John voue une loyauté sans faille pour l’un des Bridgestone les plus redoutés et elle l’admire pour une telle fidélité. Ce soir, elle allait y aller en tant que son esclave... Ou, du moins, ils allaient bluffer... À vrai dire, Beth n’est aucunement l’esclave de John... Mais, ce soir, tous les autres vampires allaient la reconnaître comme telle. Bien que la présence de John arrive à l’apaiser, il n’y a que dans les bras de Mathias que la jeune humaine se sent réellement en sécurité. Détrompez-vous! John la protège et elle en est parfaitement consciente! Et même si elle sait que les pulsions vampiriques qui s’emparent du corps de John sont relativement contrôlées, elle a tout de même ces voix irritantes qui lui promettent qu’un jour il va la vider de son sang... Tandis qu’avec Mathias, le simple fait qu’il l’entoure de ses bras lui fait oublier toutes ces voix envahissantes. Nombreuses sont les fois où elle l’a réveillé en plein milieu de la nuit afin de lui communiquer ses tourments.. Nombreuses sont les nuits où pauvre Mathias ne goûte à une seconde de sommeil puisqu’une Beth, paniquée, se réveille en pleurs et, telle une enfant, à besoin de réconfort. Entre vous et moi, Beth se sent coupable... Elle se surprend même à penser quitter le cabanon histoire de procurer du répit à Mathias... Et bien qu’il n’a jamais daigné dévisager Beth, elle ne peut s’empêcher de penser au fait que, peut-être, au fond... Il en a marre d’elle?... Peut-être, ces voix qui lui murmurent qu’il va finir par la quitter, comme tout le monde, ont raisons? Elle laisse tomber la main de John alors qu’elle s’apprête d’entrer à l’intérieur du cabanon et... Poussant un bref soupir, elle tourne les talons et enroule son bras à celui de John... « Allons-y... »

☆ ☆ ☆
« ... Ton esclave vient au bal vêtue ainsi?! », demande Esfir incrédule alors que John, légèrement déconcerté par sa question, hoche positivement la tête, incertain s’il devrait dire oui ou non... Esfir eut un moment d’exaspération alors qu’elle pousse un long et profond soupir, examinant le cas qu’elle a directement en face d’elle. Beth, quant à elle, légèrement mal à l’aise, sent la chaleur monter à ses joues alors qu’elles prennent une teinte de rose. Un sourire vient alors s’esquisser aux lèvres d’Esfir alors que son regard s’illumine, glissant une main dans celle de Beth avant de l’entraîner dans sa chambre. « J’ai la robe parfaite », fit-elle alors que Beth, jetant un regard derrière elle à John, finit par hocher la tête. La chambre d’Esfir est... Énorme. Sincèrement, Elisabeth n’a jamais vu de chambre aussi............ Grande? Grande est un euphémisme. La chambre de la Dauphine est nulle autre qu’un château dans un château. Ouvrant théâtralement les portes de son armoire, Esfir fait défiler les robes une après l’autre, ses traits se crispant d’un air de dégoût suite à chaque robe alors que Lisbeth, immobile, admire la chambre de la Dauphine avec émerveillement. Après plusieurs secondes de silence, Esfir s’exclame avant de s’approcher de Beth, traînant avec elle une robe... Une robe de couleur beige ornée de cristaux scintillants. Une robe d’où la forme ayant le style d’une sirène est... Magnifique. Des cristaux jusqu’à la crinoline, Lisbeth est sous le charme... Tel un enfant le matin de noël découvrant enfin ses cadeaux. « Mets-la... », ordonne la Dauphine alors que l’humaine, légèrement hésitante, exécute... Une fois la robe enfilée, Esfir hoche positivement la tête, se pinçant les lèvres, visiblement fière de son choix. Lui présentant ses souliers, de magnifiques souliers en verres, typiquement Cendrillon, Beth les enfile et n’ose marcher de peur de les briser... Elle peut vraiment s’habituer à la vie d’esclave, pense-t-elle aussitôt sans regrets. Maquillage et coiffure terminée, Esfir lui prend la main avant de retrouver John en compagnie de Beth.

« Écoutes-moi, Beth... », débute John, forçant Elisabeth à le regarder une fois de plus. « Tu iras faire ton tour, subtilement... Mais, je t’en prie... Je veux que tu sois sortie d’ici avant les douze coups de minuit... Me comprends-tu? », haussant tristement les sourcils, tel une gamine déçu par une telle consigne, Beth rétorque « Mais John, je.. », ne lui laissant le temps de continuer, il reprend, autoritaire « Beth... Je t’en supplie, c’est trop dangereux... Nous ne sommes pas préparés à l’impulsivité des invités des Bridgetone... », les sourcils désormais froncés, une moue boudeuse anime les traits de Beth alors qu’elle hoche positivement la tête.

☆ ☆ ☆
Elle court... Où exactement? Elle n’en a strictement aucune idée... Mais elle court du plus vite qu’elle peut... S’éloigner du palais... S’éloigner des Bridgestone. S’éloigner des vampires. Se faufilant entre les arbres, les branches lui arrachant quelques pierres de sa robe, ses souliers perdus en chemin, Beth, essoufflée, se force à courir encore quelques mètres, histoire de gagner l’enceinte de la ville. La ville qu’elle croit très fermement comme étant loin de toutes les hostilités présentées dans le palais... Le regard de l’Empereur... Le regard de l’Impératrice... Rien qu’à y penser, son regard s’embue. Elle en était effrayée... Et en tremble encore. Désormais dans la ville, Beth s’arrête histoire de reprendre son souffle. Hélas, à peine arrêtée, elle entend de nouveaux cris... Alerte, Beth se redresse, son regard balayant les yeux... Son cœur cogne avec véhémence contre sa poitrine et ce n’est pas uniquement parce qu’elle venait de courir pour sa vie... L’effroi se mêle à l’adrénaline alors qu’elle se remet à la course... Le Killer Burger... Elle voit les portes s’ouvrir et se refermer rapidement alors que les cris augmentent en volume plus elle approche le bar... Soudainement, les pleurs d’un enfant attirent son attention. En plein milieu de la rue, en plein milieu de l’attaque... Beth est statufiée. La gamine, cachée derrière l’un des établissements parallèle au Killer Burger, regarde la scène avec horreur... Et sans réfléchir, Lisbeth s’avance vers la gamine qu’elle prend dans ses bras.. Et elles entres toutes les deux dans le bar... À l’intérieur, c’est le chaos... Elle entend des vois partout, les gens paniquent... Et avec raison! Dans ses bras, l’enfant pleure toujours, serrant le corps de la jeune humaine avec force. « Alexander! Restes ici ! » « Ne sortez pas à l’extérieur! Restez groupés! » « APRYLINE! Tout va bien? Tu n’es pas blessée? Qu’est-ce qui s’est passé ? Parlez! », le souffle court, Beth tourne le regard vers la jeune femme et la blondinette avant d’écarquiller les yeux. Juste derrière elles se trouve... « M... Mathias?!! », s’écrie-t-elle en s’avançant vers son colocataire, la gamine toujours, effrayée pleure, dans ses bras. « Dis-moi que tu n’as rien... », souffle-t-elle

© Chieuze



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MessageSujet: Re: ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2   ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2 EmptyMar 14 Aoû - 14:57

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Le bal des Bridgestone
Du soleil. Toujours et encore du soleil. Et moi, comme une idiote, j’attendais impatiemment que la pluie daigne enfin tomber. Je n’avais jamais aimé le soleil. Cette stupide étoile qui avait soit disant le don de distribuer de la bonne humeur. Je n’en croyais pas un mot. Aussi loin que je m’en souvienne, le soleil ne m’avait jamais rendue heureuse. Ma peau ne bronzait jamais. J’étais toujours aussi pâle, comme si j’étais au seuil de la mort. Chase aussi ne bronzait pas, mais il avait la chance d’avoir des cheveux foncés, qui lui donnait un air un peu plus vivant. Moi, avec ma peau blanche, mes yeux bleus clairs et mes cheveux blonds, je passais plutôt inaperçue. C’était plutôt bizarre de ne pas aimer le soleil mais c’était ainsi. La sensation de chaleur qu’il procurait ne me plaisait pas, et puis je préférais nettement la pluie. Elle était douce, fraîche et nettement plus petite que cette énorme étoile qui me brûlait les yeux chaque fois que je tentais de la regarder. J’aimais sentir les gouttes de pluie sur ma peau ainsi que l’odeur d’humidité qui prenait place lors de leur arrivée.

Assise au beau milieu de la clairière, un sourire vint éclairer mon visage lorsqu’un sublime papillon se posa sur le dos de ma main. Ses ailes étaient bleues et tachetées de minuscules pointes rouges et vertes. Je levai doucement la main et le papillon s’envola aussitôt, me laissant rêveuse. Si seulement c’était si facile. Si seulement je pouvais avoir des ailes et simplement m’envoler loin de cette île. J’inspirai profondément et fermai les yeux, juste le temps de quelques secondes, avant de m’allonger dans l’herbe. Mon frère me manquait terriblement. J’avais des frissons rien qu’en pensant à lui. Je me demandais où il était, avec qui, s’il était triste. Si je lui manquais aussi. J’imaginais déjà leur réaction à tous lors de l’annonce du naufrage du bateau de croisière. Mon père était sans doute resté de marbre, se retenant de justesse de verser une larme pour sa sœur, ma tante. Sans doute morte à l’heure qu’il était. Ma grand-mère avait dû pousser un cri de stupeur et hurler à qui voulait l’entendre que c’était de la faute d’Aprilyne, la jumelle maléfique, l’incarnation du diable. Moi. Je ne m’en étais pas rendue compte mais mes mains s’étaient mises à trembler, comme si je craignais que cette vieille peau ait raison. C’était complètement absurde. Elle était juste tarée. Je n’étais pas la « jumelle maléfique » et de toute façon, ça n’existait pas même pas !

Je me relevai soudainement et retournai vers l’endroit qui me servait à présent d’habitat. La grotte. Hmm, ce n’était pas très glamour, c’est vrai, mais au moins, j’avais un toit. J’aurais préféré que Jude m’emmène chez lui, mais il ne le voulait pas. « Trop dangereux », qu’il disait. Mouais. Il n’osait tout simplement pas me dire que j’étais chiante et qu’il n’avait pas envie de s’encombrer d’une adolescente de quinze ans. Cette idée m’agaçait beaucoup, je n’aimais pas qu’on prenne des pincettes avec moi. J’étais consciente qu’en apparence j’avais l’air aussi fragile qu’une poupée de porcelaine, mais c’était faux. J’étais beaucoup plus forte qu’ils le pensaient. Sinon, je n’aurais pas supporté ces quinze années de vie et il y aurait déjà bien longtemps que j’aurais clamsé. Ca en aurait fait, des heureux. Je poussai un long soupire et m’assoupit sur mon matelas. J’avais beau détester les vampires, j’avais fini par vivre au même rythme qu’eux. La journée, je n’avais rien à faire. Jude et Riley ne venaient jamais me voir en journée, mais il ne m’était jamais venu à l’esprit qu’ils pouvaient être eux-aussi des créatures de la nuit. Non, ils étaient trop gentils pour l’être. Mais la nuit, il se passait beaucoup plus de choses ! Et puis, je préférais rester éveillée la nuit. Au moins, je n’avais pas de chance de me faire dévorer par une bête sanguinaire durant mon sommeil.

Lorsque je me réveillai, la nuit était tombée. A côté de moi se trouvait un plateau de fruits, accompagné d’une bouteille d’eau et d’un petit mot de la part de Jude . Il m’avait prévenu que cette nuit il ne pourrait pas rester auprès de moi, qu’il était convié à un bal. J’avais demandé si je pouvais venir avec lui et il avait refusé en riant. Je n’avais pas insisté. Je mangeais avec joie et appétit quelques fruits et but quasiment l’entièreté de la bouteille. Cela ne faisait pas longtemps que je travaillais au KillerBurger, par conséquent, je n’avais pas encore assez d’argent pour me permettre d’acheter de la nourriture. C’était Jude qui avait eu cette idée. J’y travaillais en journée habituellement, afin d’éviter tout contact avec un vampire mais il m’arrivait parfois de devoir bosser en soirée. Et là, c’était plus compliqué. Il fallait que je mette mon égo de côté et que je me contente d’être la parfaite petite serveuse. Sauf que souvent, ça dégénérait. Il n’était pas rare que j’envoie balader quelques clients ou que je les insulte. Une fois même, j’avais craché dans le verre de sang d’un vampire. Il était devenu tellement en colère ! Je n’avais pas pu m’empêcher de rire, si bien que John, le gérant, avait été obligé d’intervenir afin que je ne finisse pas en petits morceaux.

Après avoir dîné, je quittai la grotte et commençai à marcher. Or, après quelques minutes, je fus alarmée par d’horribles cris provenant de la cité même. Mon Dieu, que pouvais-je faire ? Et si Jude avait des problèmes ?! Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas ce que je devais faire. Je courus aussi vite que je le pouvais et passai sans le moindre problème la grande muraille. Les corps des gardes gisaient au sol, ce qui m’arracha un cri. J’étais horrifiée. Il y avait du sang partout, et mes pieds trempaient dedans. Je relevai la tête et aperçu un homme juste devant moi. La trentaine, plutôt séduisant, un sourire carnassier aux lèvres et… Du sang sur la bouche. Je reculai, terrifiée et fis demi-tour en courant. Or, il me rattrapa, collant son corps contre le mien. « Lâche-moi, gros con!»D’un coup de genou, je le frappai au niveau de son entre-jambe et criai de nouveau. Le vampire grogna et m’empoigna les cheveux, tirant ma tête vers l’arrière afin d’avoir accès à mon cou. Il planta ses crocs dans mon cou et une horrible douleur s’empara de moi. Je me débattais vainement, tentant de sauver ma vie. Soudain, il me lâcha. Un autre vampire venait de lui enfoncer quelque chose dans la poitrine. Je ne pris pas la peine de réfléchir ou de remercier mon « sauveur », et repartis en courant à l’intérieur de la cité. Il fallait que je trouve Jude ! Les larmes coulaient sur mes joues, mes jambes tremblaient et mon cœur semblait battre à toute vitesse. Je regardais droit devant moi, sans même un regard pour toutes ces personnes que j’entendais crier, de la même façon que je le faisais quelques minutes auparavant. J’aperçus un tas de personnes courir tout comme moi en direction du KillerBurger et je compris que c’était là ma seule chance de survivre. J’y fonçai donc à mon tour et franchis enfin la porte, tremblante, mes joues rougies et trempées de larmes, et mon cou sanguinolent. « APRILYNE ! » J’étais complètement perdue, je n’avais aucune idée de qui était la personne qui venait d’hurler mon nom. En même temps, avec tout ce brouhaha ! J’avais même du mal à m’entendre penser ! On m’attrapa par le bras, et je ne pus retenir un petit cri s’échapper de ma gorge. Clyde ! Elle m’attira contre elle et me serra, un peu trop fort peut-être. « Tout va bien ? Tu n’es pas blessée ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Parle ! » J’étais incapable de prononcer un mot, j’avais envie de vomir, j’avais mal, partout, j’étais à deux doigts de m’évanouir. « Je… Il… Il a… » Je n’eus pas la force de terminer. Je me sentais si faible, si petite ! Je mis fin à notre étreinte, ayant besoin de respirer et de réaliser ce qu’il se passait. Machinalement, je glissai mes doigts sur la plaie de mon cou et grimaçai en sentant le liquide chaud qui coulait sur ma peau. « Mathias ?! » Je sursautai et aperçu une jeune femme devant Clyde et moi, qui semblait intriguée par quelque chose – ou plutôt quelqu’un- derrière nous. Je me retournai et aperçu un jeune homme, la vingtaine et plutôt mignon. Encore un peu et je me serais mise à sourire bêtement ! Mais étant donné la situation dans laquelle je me trouvais, il m’en fallait beaucoup plus pour sourire. Je n’en revenais toujours pas. J’avais été attaquée par un vampire. Il avait goûté à mon sang. Il m’avait serré horriblement fort contre lui, j’avais même eu peur qu’il ne me brise les vertèbres. Et puis il était juste… Mort. J’avais eu le temps de le voir disparaitre en poussière et en sang juste avant que je ne me mette à fuir vers le KillerBurger. Et cette vision d’horreur, je n’allais pas l’oublier de sitôt.

La jeune femme me frôla, sans pour autant me prêter attention, tenant une fillette dans ses bras, et s’empresse de rejoindre le garçon derrière nous. Ce qu’elle prononça ensuite, je ne pus l’entendre. Il y avait bien trop de bruit. Clyde était toujours à côté de moi et sa présence me rassurait un peu. Nous n’avions que deux ans de différence, et nous avions donc beaucoup de points en commun. Je l’admirais pour sa force, son courage, sa détermination, sa beauté, son attitude rebelle… Elle était ce que j’avais toujours voulu être. Je tirai sur la manche de mon gilet, jusqu’à ce qu’elle arrive à la moitié de ma paume, et la pressai ensuite sur mon cou. J’espérais qu’ainsi, le sang cesserait de couler. Je levai la tête vers Clyde et me mordillai légèrement la lèvre. « J’ai peur, Clyde … » En temps normal, jamais je n’aurais prononcé ces mots. Jamais. A mes yeux, c’était équivalent au pire cauchemar de chaque individu normalement constitué. C’est-à-dire se retrouver nu ou en sous-vêtements devant un tas de personnes riant aux éclats. Oui, c’était exactement ça. Je n’avais pas pour habitude d’exprimer mes sentiments, et encore moins de pleurer comme cette gamine. Mais là, j’étais à bout.
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MessageSujet: Re: ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2   ▲ SCENARIO N° 1 - groupe 2 EmptyDim 30 Sep - 16:19

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LE BAL DES BRIDGESTONE


A demi-endormi sur le sol froid et rigide du cabanon, je fronçais les sourcils en sentant quelque chose me chatouiller la joue. Sans vraiment savoir où j’étais, qui j’étais et ce qu’il se passait, j’ouvrais sensiblement un œil, puis l’autre, tout en me retournant sur le dos pour voir ainsi le visage souriant et légèrement moqueur de Seven penchée au-dessus de moi. Dans sa main droite elle tenait une mèche de ses cheveux qu’elle s’amusait depuis dix bonnes minutes à me passer le long de la joue. Aussi, alors qu’elle me voyait immerger de mon sommeil, elle s’exclama avec son rire cristallin en empruntant la voix de Madame Irma : « Ne me dis rien. Tu as le dos fracassé et tu ne chercheras jamais plus à faire le gentleman en nous laissant le lit à toutes les deux, ai-je bien raison ? » Je lui souris en hochant affirmativement de la tête alors que je me redressai avec une grimace. Elle disait vrai. Et pour le prouver, j’avais des courbatures qui me faisaient incroyablement mal un peu partout sur le corps, c’était presque comme si on m’avait déplacé la colonne vertébrale - pas si intense je l’admets, quoi que… Comme quoi à vouloir être trop galant, on ne récoltait pas forcément que du bien de ses bonnes actions. Enfin bref. Assise en éventail près de moi, Seven m’observait avec son regard enfantin et son sourire mutin. Lorsqu’elle avait cette attitude, ce n’était vraiment pas bon signe. Cela voulait précisément dire qu’elle avait une idée dernière la tête et qu’elle s’apprêtait à embêter les autres. Une vraie gamine… Mais bon, même si parfois son caractère pouvait être fatiguant, il m’amusait beaucoup. Elle était juste incroyable ! Elle avait toujours une idée ou une bêtise qui lui trottait derrière la tête, quelque chose de complètement loufoque à raconter et elle avait cette naïveté dans ses gestes et dans ses paroles qui forçaient presque à l’aimer et à vouloir la protéger comme on le ferait d’une enfant.

Pourtant, lorsque je vivais encore à New York, Seven n’était pas du tout le genre de personne que j’aurais fréquentée. On était de vrais opposés, c’était certain. Plutôt fofolle, elle n’en avait que faire des conséquences de ses actes, elle prenait la vie comme un jeu, sans réfléchir plus que ça au futur. De mon côté, les choses étaient… différentes. C’est le moins qu’on puisse dire. J’étais de ceux qui ne travaillaient pas et qui se fichaient royalement des études, même si j’aurais aimé en faire. Au moins avec le bac, je serais pas tombé si bas. D’ailleurs, si quelqu’un venait à se venter devant moi qu’il possédait un master spécialisé en médecine, je ne lui dirais strictement rien, ou alors un bref « Tant mieux pour toi, écoute ! » histoire de ne pas faire l’indifférent. Cependant, ce n’est pas pour ça que j’accorderais plus d’importance à cette personne qu’à une autre. Les études ne font pas tout. Tu peux être surdiplômé et en fait n’être rien d’autre qu’un espèce de prétentieux centré sur sa petite personne. En tout cas, je n’allais pas me prosterner aux pieds de quelqu’un qui avait bien réussi sa vie, il avait bien mené sa barque, soit, ça n’en faisait pas pour autant une divinité. Tout le monde se vaut dans son domaine. Or le mien, c’était de vendre des excitants et de faire de faux papiers officiels, rien de très glorieux, certes, mais c’était comme ça que j’avais vécu depuis mes seize ans. J’en étais pas non plus très fier, mais bon. Toutes les personnes que je côtoyais durant la journée étaient plus ou moins comme moi alors cela ne me paraissait pas plus étrange que cela de prononcer le mot « drogue » trois fois dans une phrase ou même de fumer un joint en pleine rue… Chacun son quotidien, pas vrai ?

Aussi, comme dit plus-haut, Seven n’était donc définitivement pas le genre de personne que j’aurais pu croiser, hormis si elle avait eu l’envie – comme plusieurs filles de son âge – d’essayer la drogue. Ce que soit-dit en passant, je trouve purement ridicule. On se drogue pas pour le fun ou pour suivre un mouvement, j’ai jamais compris pourquoi des gamines comme ça décidaient de se bousiller la santé pour si peu… Mais, j’allais pas m’en plaindre, elles étaient assez grandes pour choisir leur vie et puis moi ça me rapportait. Comme tout vendeurs, que ça soit un marchand de chaussure, un boulanger ou autre, je n’allais pas dire « Vous êtes sûres de vouloir acheter ça ? Certaines ? Réfléchissez quand même. » Non. La plupart du temps, je leur donnais ce qu’elles voulaient directement même si avant de leur tendre la marchandise je ne pouvais pas m’empêcher de les observer avec un regard désespéré et à la fois incompréhensif.

C’est d’ailleurs ce monde complètement fou et dépravé que j’avais voulu quitter et c’est en le fuyant que j’avais fini ici, à Heartkiller. Je quittai des problèmes pour en retrouver d’autres en somme. Ca devenait presque une habitude, je m’y faisais. Enfin… Je m’habituais à vivre dans un cabanon, avec un confort précaire, perdu au centre de la forêt, mais pas à voir des vampires tourner autour de nous. C’était la seule chose que je n’arrivais pas à digérer. Je ne leur faisais pas confiance, ils étaient imprévisibles. Même ceux qui se voulaient « gentils » pouvaient très bien du jour au lendemain vous sautez à la gorge. Peut-être que je devenais parano… en tout cas, reste qu’au fond de moi je sentais quelque chose, comme une voix – enfin pas les mêmes que Beth hein – qui me disait de me méfier…

« Allez debout faut aller chercher des fruits ! Et de l’eau potable aussi mais je sais pas où elle se trouve donc faut que tu viennes. » En me secouant, Seven me tira définitivement de mes rêves. Comme à son habitude elle était pleine d’entrain, moi j’étais mort, une tombe, pire, un zombie. Continuant de parler en illustrant toutes ses paroles avec des gestes de mime, je ne l’écoutais plus. Ou d’une oreille. Derrière elle, je pouvais apercevoir le – seul – lit du cabanon, un squelette en fer surmonté d’un matelas défoncé pour être exact, et personne dessus, rien, le vide. Je tournai la tête dans tous les sens en observant l’ensemble de la pièce, un air contrarié sur le visage. Seven s’en rendit compte et me demanda ce qu’il m’arrivait. Me mettant sur pieds, je lui demandais finalement « T’as pas vu Beth ? Elle est sortie ? » Ce n’était pas son style de se réveiller la première, d’habitude c’était moi le premier debout et qui allait la réveiller. « Si, elle est dehors, elle est partie quand je suis venue te réveiller, je crois qu’elle déjeune, pourquoi ? » Sans faire attention à la disparition du sourire de Seven et à son air déçu et légèrement boudeur, je partais à l’extérieur en prenant soin au préalable de prendre une couverture pour mettre sur mes épaules dénudées. Autant les après-midi étaient très chauds ici, autant le matin… la température pouvait descendre à des chiffres horrifiants. Comme des -15, -10 ou dans le meilleur des cas -8.

Arrivé sur le palier, je vis, assise à la table ronde de jardin, Beth concentrée sur la pêche qu’elle épluchait. Elle semblait contrariée, ça se voyait à ses gestes. Elle s’énervait sur son fruit sans raison apparente et ne cessait de froncer les sourcils. Intrigué par son attitude, je me demandais ce qu’il se passait, pourquoi elle était de mauvais poil et surtout qu’est-ce qui avait pu la contrarier autant. Sans attendre, je m’assis en face d’elle à la table, pris son couteau et sa pêche des mains parce qu’elle était en train de la massacrer. Plus que la peau, elle enlevait aussi une partie de la chair du fruit. Elle ne dit rien. Au lieu de ça elle baissa les yeux ou regarda ailleurs, dans toutes les directions sauf face à elle. Elle prenait même soin d’éviter mon regard. Et moi j’étais perdu. Sidéré. Je venais de me réveiller et elle m’ignorait royalement comme si j’avais fait quelque chose de mal. Fixant des yeux la pêche que j’avais bientôt fini d’éplucher, je levais de temps à autre les yeux vers elle mais rien à faire, elle ne voulait rien dire. Frustré par ce silence de mort, je décidai finalement de crever l’abcès. Je n’aimais pas la sentir distante et en colère, c’était pas la Beth que je connaissais et ça m’inquiétait un peu, j’avoue. « Ca va ? » Réponse bête, nulle, sans aucune envergure ni utilité. Je m’étonnais des fois tout seul de ma bêtise. Je ne savais définitivement pas enclencher la discussion dans les moments de tension… Toutefois, aussi stupide fut ma question, j’espérais tout même une réponse, négative ou positive peu importe, je voulais qu’elle sorte de son mutisme. Mais rien ne se passa. Pire que ça, elle baissa définitivement son regard sur la table pour reporter toute son attention sur les gravures que Seven et moi avions faites sur le bois un jour où nous n’avions rien eu de mieux à faire. Je relevai alors la tête d’un air interrogateur. Elle était vraiment en colère. Mais pourquoi ? Aucune idée. J’espérais juste que ce n’était pas encore ses voix qui lui disaient de ne pas répondre. Depuis quelques jours, enfin, depuis l’arrivée de Seven environ Beth était devenue de plus en plus distante pourtant il n’y avait pas de quoi ! Seven n’était pas une menace ! J’étais persuadé que c’était les voix qu’entendait Beth qui lui donnaient de fausses idées. Elles la rendaient méfiante et muette et ça avait le don de m’énerver. Mais aussi de me frustrer. Je n’avais aucune envie de voir Beth se refermer comme une coquille, je préférais nettement la voir souriante et normale ! Y avait pas photo…

Sentant que c’était peut-être mon ton qui l’avait irritée, peut-être qu’elle avait pris ma phrase comme une remarque du genre « Pourquoi tu fais la gueule ? », je décidai de me rattraper en reformulant mes propos. « T’as bien dormi ? » Merde. La boulette. C’était pas mieux du tout. Elle allait croire que je lui disais ça en sous-entendant qu’elle s’était levée du mauvais pied… Pressé de rattraper mon erreur, je répondais aussitôt « ‘Fin je veux dire, t’as fait des cauchemars cette nuit ? J’demande ça parce que t’es pas venu me voir… » Sans attendre la suite, Beth se leva visiblement blessée. Elle serrait les lèvres et semblait à deux doigts de craquer. Aussitôt, choqué et déboussolé je me levai précipitamment renversant par la même occasion la pêche par terre qui alla rouler dans l’herbe. J’essayai de la retenir mais rien à faire elle ne m’écoutait pas. A cet instant, je me sentis vraiment très mal. Un con. Je me sentais comme un con. Et le pire c’est que je ne voyais où j’avais pu la blesser. J’étais comme médusé. Voyant qu’elle partait dans la forêt, je l’arrêtai tout de suite en lui demandant ce qu’elle allait faire et sans même se tourner elle lâcha froidement : « Je vais voir John ». John… toujours John… Personnellement, je n’en pouvais plus d’entendre John dans toutes les phrases. John par-ci John par-là, STOP y en a plus que marre de manger du John matin, midi et soir. J’avais l’impression que cet espèce de sangsue était tout ce qui comptait pour elle. Elle partait souvent le voir et quand elle ne pouvait pas aller chez lui pour une raison x ou y elle semblait triste et je ne savais pas comment la consoler. Aussi, dans un excès de colère lié à la prononciation – en trop – du mot John je répliquai sèchement et quelque peu méchamment « Vas voir ton John, oui. » Je savais que ça allait sûrement la blesser, mais je n’en pouvais plus d’entendre le nom d’un vampire tout le temps.
Aussi, c’est après qu’elle ait disparu définitivement dans la forêt que je rentrais dans le cabanon où se trouvait toujours Seven qui n’osait rien dire. Je pris au passage, sur un tabouret, une serviette pour m’essuyer les mains pleines de jus de pêche qui collait horriblement et partis ensuite sur le canapé, perdu dans mes pensées et toujours énervé par l’attitude de Beth par rapport à John. Me laissant tomber sur le canapé, je posai les pieds sur la table basse d’un air désinvolte. Seven vint me rejoindre et nous restâmes côte à côte sans rien dire pendant au moins cinq bonnes minutes. Le regard dans le vide je bouillonnais à l’intérieur. En fait, je ne comprenais pas pourquoi John avait pris une aussi grande place dans le cœur de Beth. C’était un vampire quoi ! Et puis même… ça m’agaçait. D’un côté, je me sentais mal de lui avoir parlé comme ça… J’étais allé trop loin, j’en avais conscience. Mais je comprenais pas pourquoi elle avait pris la mouche suite à ma question, je n’avais rien dit de méchant ! J’avais juste demandé si elle allait bien et si ses voix l’avaient laissée tranquille…

« Tu penses qu’elle est vraiment fâchée ? » Je tournai la tête vers Seven qui semblait tout aussi mal à l’aise que moi et lui répondait dans un soupir « Oui, je pense. » Repassant la scène dans ma tête je me trouvais de plus en plus idiot. Je l’avais blessée c’était évident et maintenant ça allait être dur de s’excuser… Exaspéré et en colère envers moi-même, je poussai violemment la table basse du pied qui se retourna à l’envers avec fracas. Je me levai ensuite pour partir dehors en prétextant aller marcher mais c’était surtout pour me changer les idées, j’avais besoin de prendre l’air après tout ça. Allant pour ouvrir la porte, Seven demanda si elle avait l’autorisation de m’accompagner. Ne voulant pas la laisser seule alors qu’elle n’y était pour rien dans toute cette histoire je lui fis un signe de tête approbateur et la pris par la taille pour aller faire une promenade.
♦♦♦

« Y a un truc qui nous suit. » J’observai le visage paniqué de Seven tout en lâchant un rire moqueur. « Mais non, tu t’imagines des choses je crois ! » « Si si, je suis pas folle, y a quelqu’un qui nous suit. Et me prends pas pour une illuminée hein. » J’avançais encore de quelques pas sans faire réellement attention aux craintes de Seven. Ce soir, il n’y avait aucuns vampires dans les rues ni même dans la forêt, j’en étais persuadé. Imogen qui travaillait au Killer Burger, le bar fétiche des vampires dont ce très cher John était le patron, m’avait expliqué qu’il y avait un bal chez les Bridgestone, tous les vampires y étaient conviés et ils n’auraient donc pas la tête à se préoccuper des jeunes humains qui trainaient dans les parages. C’était sûr, il n’y avait aucun danger. Pour une fois.

Nous poursuivîmes donc notre chemin en longeant les grandes murailles de la cité alors que Seven était toujours sur ses gardes. On aurait dit un chat sauvage, elle se méfiait absolument de tout, de chaque craquements de branches, chaque cris d’animaux, bref tout. Toutefois, alors que nous parvenions à l’entrée de la ville, un drôle de sentiment m’envahi. Et si Seven avait raison ? Je sentais des yeux nous épier, tout était subitement devenu trop calme. Puis… un cri à faire froid dans le dos déchira l’air. Aussitôt Seven se colla à moi pourtant je n’étais pas plus rassuré qu’elle. En même temps, qu’est-ce qu’un humain peut bien faire lorsqu’il est attaqué par des vampires assoiffés de sang ? Il ne peut pas les battre, ils sont bien trop forts, à la limite les assommer, mais sur un coup de chance et tenter de les distancer serait une pure folie … alors le choix est limité.
Voyant alors deux corps sortirent d’entre les branchages, nous restâmes pétrifiés d’effroi. Ils semblaient humains. A vrai dire, ils avaient tout d’humains hormis deux canines proéminentes qui sortaient de leur bouche. Sans nous faire prier, nous partîmes en courant dans la cité. Nous ne savions absolument pas où nous allions mais nous y allions. Tout à coup, alors que les deux vampires avaient – miraculeusement ? – arrêtés de nous suivre, je faisais signe à Seven de s’arrêter et lui montrais ensuite tout un attroupement de personne qui se jetait à l’intérieur du Killer Burger. Je plissai les yeux pour savoir qui ils étaient et surtout si je reconnaissais des visages familiers mais à première vue non. Entendant de nouveaux cris au loin, nous nous élançâmes vers le bâtiment bondé. Je poussai Seven devant moi pour être sûr de ne pas la laisser à l’arrière. Une fois à l’intérieur j’avais l’impression de me retrouver dans une situation apocalyptique. Plusieurs personnes étaient en pleurs, des larmes dues à la frayeur je pense et d’autres semblaient devenir fous. Quant à moi, je me tenais près de Seven, la serrant contre moi alors que j’observai la scène avec angoisse. « APRILYNE ! Tout va bien ? Tu n’es pas blessée ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Parlez ! » Je regardai devant moi une jeune fille d’environ dix-sept, peut-être un peu plus, allait à la rencontre d’une jeune blondinette. Au premier coup d’œil, je n’avais pas tout de suite reconnu le visage de Clyde, le choc et la peur me faisait tout oublier. Toutefois, je ne mis même pas un centième de seconde à identifier la voix de Beth qui avait prononcé mon nom. J’étais scotché. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là bon sang ? Sans avoir le temps de bouger, je sentis Beth se blottir contre moi pour pleurer. J’étais paniqué. Alors qu’elle me demandait si je n’avais rien, je ne pu m’empêcher de lui retourner la question sans y répondre. Puis l’éloignant pour la regarder dans les yeux, je lui répétais la question avec un visage qui laissait bien paraître que je m’inquiétais pour elle. En même temps, quoi de plus normal ? Elle était sensée être chez John, protégée, et je la retrouvais là alors que des vampires rôdaient autour de nous. Regardant de nouveau vers Clyde, j’ouvrais de grand yeux en voyant du sang couler du cou de la blondinette au visage de poupée, Aprilyne. « Tu vas bien ? » A la vue de tout ce sang qu’elle perdait, je ne pouvais pas faire l’indifférent, elle s’était fait mordre c’était évident, on devait la soigner. « Clyde tu vas bien toi aussi ? Tu sais s’il y a des pansements au KB ? » Prenant, April par le bras, tout en veillant à ce que Beth, Seven et l’enfant qui suivait Beth nous suivent, je l’emmenais plus loin pour s’écarter un peu de la foule qui nous comprimait. Toutefois, alors que nous arrivions au niveau du bar, les humains dans notre dos se mirent à hurler. Deux vampires étaient entrés dans la pièce et venaient de s’élancer sur une femme et une fillette. Maintenant, on pouvait vraiment se demander comment nous allions finir cette soirée… Et personnellement, je n'étais pas du tout rassuré.

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