Les ruines. Dernier vestige d'un temps que je n'avais pas connu. L'époque du règne de la famille Levinson. Je n'avais rien connu de cette royauté car quand j'étais arrivé, les Bridgestone avaient déjà le pouvoir. Mais malgré tout j'adorais me promener ici, il y avait une admosphère très lourde, presque étouffante. Sûrement les années d'histoire et de combat avaient donnés a ce lieu un passé fort. Si fort que les murs encore debouts portaient les traces de coups. Je m'arrêta quelques seconde pour admirer les ruines d'une maison et repris mon chemin. J'aimais imaginer des combats et des scènes de vie en visitant. J'avais tellement visité à un époque que mon imagination n'avait plus aucune limite. Alors que je trainais d'un pas lent une silhouette apparu devant moi. Bien nous étions en pleine nuit et, a moins que je me trompe, un humain n'oserait pas se montrer.
Mais je ne sentais ni son coeur, ni l'odeur de son sang. Il ou elle était donc vampire. Je m'approcha de la silhouette et reconnu ces longs cheveux blonds. Bailey. Depuis mon refus de passer un agréable moment avec elle, elle m'avait royalement évité. Allant même jusqu'à me mettre un vent. Je n'avais pas cherché à la revoir depuis. Elle était vexé et c'était totalement normal. Mais le fait qu'elle n'est pas retenu ma proposition de devenir ma succube m'avait vexé. Et je l'étais toujours même après plusieurs jour. On n'ignorait pas un vampire, encore moins un noble. Mais je passais outre car elle était une jeune succube qui ne connaissait pas encore nos règles.
Que faire ? Partir et l'ignorer ou au contraire aller vers elle ? Au risque qu'elle me mette encore un vent et que je m'énèrve vraiment ? Un peu d'action ne me ferait pas de mal ! Alors je me dirigea vers Bailey et, avec un sourire narquois la salua. << Bonsoir ma chère. Puis-je vous demander ce que vous faites là ? >> .
Depuis cette soirée sur la plage, je n'avais pensé qu'à ça, je voulais le revoir. C'était stupide, je sais, mais les êtres humains -parce que, oui, j'en était toujours une, même si maintenant j'avais des crocs et que je tuais des gens pour me nourir- étaient ainsi fait, ils voulaient ce qui leur serait difficile à obtenir, ce qui leur était inaccessible pour le moment. Oui, pour le moment, parce que je comptais bien essayer de le séduire, oh oui! Oui parce que, non seulement il m'était inaccessible, non seulement c'était un défi de l'obtenir, mais il me plaisait. Eh oui, vous avez bien lu, la petite Bailey avait aussi un coeur et ce dernier avait peut-être un petit faible pour ce John, PEUT-ÊTRE. Enfin bref, j'avais entendu dire par des gens qui jasaient entre eux -oui, ok, j'ai écouté leur conversation, mais ce n'était pas volontaire, j'entends maintenant tous les sons amplifiés fois mille dans mes oreilles- que John aimait bien aller se balader aux ruines et qu'il y allait régulièrement. C'était donc la deuxième fois que je venais ici dans l'espoir de le croiser "comme par hasard". Oui, j'étais ridicule, je sais, mais bon, on fait avec ce que l'on a comme on dit. Pourquoi disait-on cela d'ailleurs, qui était ce "on"? Alors que j'étais en train de marcher pour m'en retourner vers le village, pensant que, ce soir aussi, comme hier, tout ce que j'avais gagné à venir marcher ici, était de me sentir stupide et ridicule, je vis une silhouette qui s'approchait au loin et je m'arrêtai. Plissant des yeux, je pu confirmer ce que j'espérais, c'était lui. Le problème était que, maintenant qu'il était là, je ne savais pas trop quoi lui dire, ni comment expliquer mon comportement à la plage et, lorsqu'il arriva face à moi, il ne me facilita pas la tâche, parce qu'il me demanda LA question à laquelle je n'avais aucunement réfléchi, celle à laquelle je ne m'étais pas attendu: «Bonsoir ma chère. Puis-je vous demander ce que vous faites là?» Oups. C'est vrai, qu'est-ce que je faisait là? Vite, réfléchit Bailey!
«Je euh... Bon, je voulais te revoir, ok? Voilà c'est dit, je me sens idiote maintenant...»
Je me retournai pour lui présenter mon dos au lieu de mon visage qui affichait très certainement que j'avais honte, jamais de ma vie je n'avais eu ce comportement: Aller où un certain homme va souvent dans l'espoir de le recroiser. Non mais, qu'est-ce qui était arrivé avec moi? Je pris le temps de laisser la honte disparaître, puis je me retournai à nouveau face à lui, et j'éclatai de rire, quelle situation ridicule quand on y réfléchissait.
«On peut peut-être recommencer du début, comme si l'incident de la plage n'était jamais arrivé? C'est que ça m'a un peu beaucoup chamboulée comme évènement...»
Je pris le temps d'arrêter de rire, relevai la tête et d'un air faussement sérieux, je me présentai.
«Bonjour, moi c'est Bailey Petal Matthews, enchantée de vous rencontrer, vous venez souvent dans le coin?»
J'accompagnai ces paroles d'une légère révérence et d'un petit sourire coupable mais, cette fois, ce n'était pas pour me moquer, mais plus pour m'excuser, en quelque sorte.
• ♥ •
CODE BY ANARCHY
Invité Invité
Sujet: Re: Il faut toute une vie pour apprendre à vivre. Bailey & John Sam 1 Sep - 18:45
Elle était ennuyé je le voyais. Je la vis bafouiller, complètement perdue avant de me répondre. << Je euh... Bon, je voulais te revoir, ok? Voilà c'est dit, je me sens idiote maintenant... >> Et bien... Si je m'attendais à ça. Je lui avais manqué ? Ou du moins je l'avais asse marqué pour qu'elle cherche à mes revoir. Un sourire flatté naquit sur mes lèvres. Elle se retourna comme si elle fuyait mon regard. Alors comme ça elle avait honte ? Puis sa que j'eu le temps de parler elle me fit face et éclata d'un rire franc. Bon... Tout cela commençait bien. << On peut peut-être recommencer du début, comme si l'incident de la plage n'était jamais arrivé? C'est que ça m'a un peu beaucoup chamboulée comme évènement... >> Chamboulée ? Mais à quel point ? << Comme cela te conviendra... >>
Vint le moment des présentations comme si nous ne nous étions jamais vus. Que contraste amusant, mais je pouvais bien jouer la comédie. Elle semblait vraiment s'excuser de son comportement et, je ne pouvais pas lui porter préjudice trop longtemps. << Bonjour, moi c'est Bailey Petal Matthews, enchantée de vous rencontrer, vous venez souvent dans le coin? >> Sa petite révérence me fit sourire, clin d'oeil à notre première rencontre. Tout en me penchant en avant, une main sur le coeur je me présenta également. << Enchantée, je suis John Constantine. Avocat de la famille royale. Je viens très souvent dans le coin et vous ? C'est la première fois que je vous vois ici. >> Et si elle m'avait guettait ? Apparemment elle voulait absolument me revoir, alors l'hypothèse qu'elle m'ai suivit ou qu'elle m'ai surveillé ne me semblait pas idiote. Pour une fois que ce n'était pas moi qui traquait !
Maintenant que les présentations étaient faites, pouvions nous parler comme deux amis ? Ou du moins des connaissances ? Je ne voulais pas oublier l'incident. Ce qui était fait était fait. Pourquoi faire comme si ce n'était rien ? Alors comme un loup jouant avec sa proie je repris ses paroles. Il y avait une chose qu'elle ne savait pas, c'est que j'adorais embarrasser les gens, les faire tourner en bourrique pour qu'ils explosent. Et sans le savoir elle m'avait permis de jouer avec elle ce soir. Pas un jeux méchant non, car malgré tout j'aimais bien Bailey. Mais un jeux enfantin et même un peu manipulateur. << Alors comme ça je t'ai chamboulée ? >> Cette phrase semblait innocente dites comme ça. Mais le sourire mystérieux qui flottait sur mes lèvres l'était beaucoup moins. Elle avait refusé d'être ma succube et bien à sa guise ! Mais elle allait le regréttait car je ne supportais pas qu'on me refuse quelque chose.
Il fit mine d'accepter ma proposition et joua le jeu le temps des présentations: «Comme cela te conviendra... Enchanté, je suis John Constantine. Avocat de la famille royale. Je viens très souvent dans le coin et vous ? C'est la première fois que je vous vois ici.» puis, il revint au sujet. Il faut croire que je n'allais pas pouvoir m'en échapper si facilement... Et juste par la tête qu'il me tirait, vous vous seriez vous aussi senti dans la merde si vous aviez eu la chance -ou plutôt la malchance- de l'apercevoir. Oui oui, je vous le dis. Mais qu'est-ce qui lui prenait dont? Il voulait se venger de mon comportement? Surement... Eh bien, dans ce cas, autant régler ça tout de suite, pourquoi tenter de m'en échapper? Une fois que ça sera fait, nous passerons à un autre sujet et puis, voilà, je n'aurai plus à me tourmenter avec ça. Je pris donc mon courage à deux mains, levai mon regard pour le plonger directement dans le sien, puis pris la parole.
«Oui, oui tu m'as chamboulée. Et pourquoi? Parce que je ne m'étais jamais faite repousser avant, jamais. Et pourquoi j'ai réagi comme ça? Parce que j'ai trop d’orgueil, voilà tout. On peut passer à autre chose maintenant?»
Ce flot de paroles était sorti d'une traite et on aurait dit que le silence était devenu un peu plus silencieux et pesant le temps d'un instant après que je me sois tue. Puis, pour changer l'ambiance, je transformai mon attitude et décidai de faire évoluer la situation au lieu d'attendre que lui le fasse. Je lui fis donc un signe de tête qui voulait dire de me suivre, puis je commençai à marcher. Tant qu'à être dans ces ruines, autant les visiter.
«Alors dis moi, pourquoi cette partie de l'île est-elle toute en ruines? Qu'y-avait-il ici avant?»
La première structure effondrée que nous croisâmes fut sur notre droite, c'était maintenant un tas de pierres avec quelques poutres de bois cassées qui en dépassaient, je me demandais bien ce que ça avait pu être. En regardant un peu plus loin, sur notre gauche cette fois, j'aperçus aussi ce qui avait l'air d'avoir été un puits. Mais peut-être n'était-ce pas ça, à lui de me le dire, s'il le savait -ce dont je ne doutais pas vu son âge.
• ♥ •
CODE BY ANARCHY
Invité Invité
Sujet: Re: Il faut toute une vie pour apprendre à vivre. Bailey & John Mar 4 Sep - 9:55
<< Oui, oui tu m'as chamboulée. Et pourquoi? Parce que je ne m'étais jamais faite repousser avant, jamais. Et pourquoi j'ai réagi comme ça? Parce que j'ai trop d’orgueil, voilà tout. On peut passer à autre chose maintenant? >> Un grand sourire satisfait vint barrer mon visage. Bien j'avais ma réponse et sans trop la cuisiner j'étais fier. L'orgueil voila tout... Le plus traitre des sentiments. Elle me fit signe pour que l'on reprenne notre balade, bonne idée l'ambiance était devenu pesante. Sûrement suite à sa déclaration. Nous marchâmes quelques instants avant qu'elle ne s'arrête devant les ruines de ce qui devait être une maison.<< Alors dis moi, pourquoi cette partie de l'île est-elle toute en ruines? Qu'y-avait-il ici avant ? >> Elle devait penser que j'avais connu cette ancienne cité alors que pas du tout. Mais j'aurais adoré en revanche voir ce que cela donnait avant la destruction.
Je pris le temps de rassembler mes souvenirs et surtout, ma dernière discution avec les membres de la famille royale à ce propos, avant de lui répondre. << Et bien... Nous sommes sur l'ancienne cité jadis gouverné par le roi Levinson. Je ne sais pas si tu connais toute l'histoire mais Allan Levinson est devenu fou et les Bridgestone en ont profité pour prendre le pouvoir et remonter le royaume. Cette cité à été détruite en signe d'avertissement pour prévenir toute forme de révolte. >> C'était tout ce que je connaissais sur cette partie de l'histoire oublié depuis que les Bridgestone avaient le pouvoir. Mais j'aimais le raconter car, je partais du principe que c'était en parlant des événements que nous ne les oublions pas donc que l'on ne recommençait pas les mêmes erreurs. Mais peut-être me trompais-je ? << Tu sais... Je ne suis pas si vieux je n'ai pas connu l'ancienne royauté.>> Et c'était bien mieux ainsi. De ce que l'on m'en avait raconté tout n'était pas rose avant les Bridgestone. Quoi que j'aurais aimé participer à la guerre qui les avaient opposé au Levinson. J'aurais adoré me battre mais peut importe, à l'époque de la guerre j'étais avec Lily dans un des nombreux pays que nous avions visités. Je fis signe à Bailey pour qu'on reprenne notre route.
Mais j'avais envie de m'amuser et puis je voulais ma réponse à ma proposition de l'autre fois ! Têtu ? Oui totalement. Et puis un peu de taquinerie ne ferait pas de mal. << Alors... Tu as réfléchis à ma proposition ? >> J'espérais qu'elle n'avait pas oublié que je la voulais en succube. Et je n'allais certainement pas lâcher l'affaire. Même si je devais l'avouer je m'attendais à un non court et ferme..
Accueil 
