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 Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John

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MessageSujet: Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John   Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John EmptyLun 15 Oct - 4:48

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Désirée & John
« Rends moi ma liberté, même dans mes rêves»

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J’ai mal. Ma jambe semble en feu, mes yeux me brûlent et mon corps se raidit. Ma vie semble chamboulée, du rêve je suis passée au cauchemar. Assise sur cette chaise, cette succube semble m’observer de haut en bas, tel un cheval que j’aurais moi-même observé du regard avant de conclure qu’il était fait pour moi. Ils parlent tous les deux mais je n’écoute pas, je connaissais que trop bien les paroles de mon vendeur à mon égard. Obéissante, pur, magnifique, travailleuse et surtout soumise. Voilà comment il me décrivait pour vendre la marchandise, pourtant, il ne mentait pas. Comment cela se fait-il que je n’aille pas encore été vendue ? Mon prix trop élevé pour mon âge. Le prix trop élevé d’un esclave tout simplement. La succube semble réfléchir et pose une main sur mon menton, levant ma tête pour plonger mes yeux dans les siens. Allait-elle me tuer ? Non, elle n’en avait pas les moyens, par contre je fus étonné d’entendre pour la première fois en trois semaine un « J’achète, mon maître sera ravi d’avoir une esclave comme elle. » Voilà, c’était fait, j’étais vendue à un de ses vampires qui allait faire de moi son jouet. J’avais entendu beaucoup de choses sur eux, je craignais le pire. Jouet de torture, jouet sexuel, qu’allais-je devenir ? Le vendeur sourit content d’enfin se débarrasser de moi. Il m’oblige à me lever et je titube, affaiblie par ses semaines de mise en cage. Les vendeurs d’esclaves avaient tendances à ne pas prendre la peine de nous nourrir tous les jours, moi qui n’étais déjà pas fort grosse je l’étais moins aujourd’hui. Ils s’éloignent tous les deux histoire de conclure l’affaire, j’aurais pu essayer de m’enfuir, mais non, je restais là, immobile telle une statue de pierre. M’échapper pour aller où ?

Ils reviennent après quelques minutes et la succube me prie de la suivre, je ne réplique pas, j’obéis tel un gentil petit chien obéissant à son nouveau maître…Sur le chemin aucunes paroles ne furent échanger, heureusement, je n’avais pas l’envie de discuter avec elle. Pour moi, toute créature surnaturelle était démoniaque et sans pitié, elle ne faisait pas exception. Les minutes s’écoules et je regarde le paysage, essayant de m’imaginer monter mon étalon noir dans les belles prairies du Texas. Cela me semblait tellement lointain, comme un rêve que l’on oublie au fur et à mesure que le réveil se fait présent. J’ai envie de pleurer mais je me retiens, malgré les circonstances, j’avais encore une certaine fierté. S’adapter pour survivre, voilà ce que je faisais. Après je ne sais combien de temps j’arrive dans ma nouvelle demeure, enfin, dans celle de mon nouveau maître. La succube m’emmène dans une chambre sans un mot, puis, pour la première fois elle s’adresse à moi sur un ton étrangement calme. « Laves-toi et changes-toi…je viendrais te chercher quand ton nouveau maître sera de retour. » Ainsi il était de sortie. Grand bien lui fasse. J’incline légèrement la tête vers le bas, histoire de montrer que les paroles qu’elle avait prononcées étaient bien arrivées jusqu’à mon cerveau. Quand elle referma la porte je me dirigeais vers la douche, enlevant mes vêtements puants, je me glissais sous l’eau chaude. Un soupir de soulagement résonna dans ma gorge, que l’eau chaude m’avait manquée. Très vite mes cheveux blonds reprirent de leur éclat, ma peau redevient pâle mais propre. Je n’osais rester plus longtemps sous la douche, je devais être prête quand la succube reviendrait. Une serviette autour de la taille, je me dirigeais vers la chambre et découvrit une robe blanche. Qu’elle coïncidence.

Je soupire de nouveau. Voulait-on réellement montrer que j’étais toujours vierge à 27 ans. Pas que je sois une fille coincée ou encore snobinarde, je me réservais juste pour l’homme de ma vie, homme que je ne trouverais jamais ici. Je caresse le tissus doux et magnifique, apparemment on me voulait belle et convenable pour ma première rencontre avec mon maître. Comment était-il d’ailleurs ? Cruel ? Arrogant ? Sadique ? Violent ? Je commençais à me faire des films et frissonnais, je ne voulais pas être battue ou encore violée, si c’était le cas j’essayerais rapidement de mettre fin à mes jours. Enfilant la robe et les petites sandales blanches, je me regardais dans le miroir. De nouveau je senti une boule dans ma gorge, mon reflet me renvoyait une personne brisée et maigre, mais d’une beauté étonnante malgré les circonstances. Ma main se posa sur la surface lisse de la glace. « Que vais-je devenir ? » Dis-je dans un murmure alors qu’une larme coula sur ma joue pâle. Un bruit retenti et ma porte s’ouvrit, très vite, je cachais ce moment de tristesse en baissant les yeux vers le sol tout en faisant face à la succube. « Viens, il est rentré. » Super, il faut que je cache ma joie…bien sûr cela est ironique. Sans une parole je la suie, tête baissé, regard vide d’expression. Beaucoup d’esclaves auraient pris le temps de repérer les lieux, histoire de préparer une évasion, pas moi. Non, je n’aurais pas été bien loin de toute façon, il m’aurait vite rattrapé. Je pénètre dans un salon, un feu de cheminée y était allumé mais la pièce était vide. « Attends ici. » Bien sûr, ou pourrais-je aller une fois de plus. J’hoche doucement la tête en approbation, toujours le regard rivé sur le sol.

La décoration m’est légèrement agréable, même si je n’osais pas réellement bouger de mon point de départ. Prise d’un frisson, je m’approche de la cheminée, laissant la chaleur caresser ma peau et les flammes danser dans mes yeux. Mes cheveux prirent des ombres rouge-roux, cela me rappelait les nuits d’hiver au Texas quand je m’allongeais devant le feu de chez moi. Chez moi….Je n’avais plus de chez moi…Plus de chevaux, plus de parents, plus d’amis mais surtout et c’était cela le pire, je n’avais plus de liberté. Alors que je tournais le dos à la porte je n’entendis pas celle-ci s’ouvrir, immobile, je me contentais d’observer les flammes en pensant au passé et à mes rêves brisés. Une voix grave retenti et me fis sursauter, comme un enfant pris au piège, je faisais face à mon nouveau maître et vampire. Les yeux baissés vers le sol, je n’osais lui faire face visuellement…

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MessageSujet: Re: Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John   Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John EmptyMar 16 Oct - 23:29

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Désirée & John
« Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies. »

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Le premier rayon de la lune éclaire la chambre doucement alors qu'elle dort encore contre moi. Ma main remonte le long de son dos pendant que je dépose un baiser sur son front. Qui ? Alice, mon Infant, mon Amante et mon Amour. Nous avons passés la journée ensemble, à se reposer comme nous aimions le faire à l'époque. Un peu de repos et de calme, je m'accordais une journée de congé je l'avais bien mérité. Mes dossiers et réunions attendraient le lendemain, j'en avais besoin. J'attendis encore quelques minutes pour profiter, bercé par la respiration d'Alice qui dormait contre moi. Malheureusement l'heure tournait à une vitesse phénoménale, et avec regret je défis mon étreinte pour m'extirper du lit en lui arrachant quelques grognements mécontents. En guise d'excuse mes lèvres se posèrent sur sa nuque pour tracer un chemin de baisers jusqu'à son épaule. J'attendis un instant qu'elle se rendorme avant de me lever et de la regarder. La lumière de la lune baignait son dos nu, la rendant plus belle que jamais. Un sourire naquit sur mes lèvres suite à cette vision divine et, sans envie je partis dans la salle de bain prendre une douche. Après quelques minutes je revins dans la chambre pour m'habiller et constater qu'elle dormait toujours. J'enfilais un jean et une chemise avant de me saisir d'une feuille et d'un stylo afin de lui griffonner quelques mots d'amour qu'elle trouverait au réveil. Elle n'allait pas tarder à se lever sûrement dans quelques minutes, je serais malheureusement déjà chez moi. Même si j'adorais croiser son regard lorsqu'elle ouvrait les yeux, cette nuit je ne pouvais pas assister à ce magnifique spectacle. Ma main vint caresser son dos pendant que je la regardais encore, je ne pouvais me lasser de ce spectacle. Quand elle dormait, son visage n'exprimait que le bien-être. Et je passais des heures entière à la regarder dormir comme un peintre fasciné par sa dernière oeuvre d'art. Pourtant je connaissais son visage par coeur, la petite fossette qui se déssinait sur sa joue lorsqu'elle souriait, sa façon de serrer les lèvres quand elle réfléchissait. Je la connaissais mieux que personne et pourtant j'étais émerveillé à chaque fois que je la redécouvrais. Je posais le message prêt d'elle sur sa table de nuit et, après un dernier baiser sur son front partis pour ma demeure où devait certainement m'attendre Yoenaï. Pas que je ne désirais pas voir ma succube au contraire j'appréciais sa présence. Mais aujourd'hui elle m'apportait une nouvelle esclave et, depuis Alana je n'en voulais plus.

La dernière fois que j'avais fait confiance à une esclave, que je m'étais pris d'affection pour elle j'en avais payé le prix fort. Sa trahison me restait en travers de la gorge et à vrai dire j'étais vexé. Elle nous avait poussé à la transformer en quelque sorte et pour ça je lui en voulais. Moi qui avais un peu d'affection pour l'espèce humaine, j'en étais dégoutté maintenant. Ils n'avaient absolument aucune loyauté et aucun honneur pour agir comme tel. L'idée d'accueillir une nouvelle esclave ne me remplissait pas de joie et si elle s'amusait à se rebeller j'allais vite la remettre en place, peu m'importait d'être qualifié de maître cruel si il le fallait. J'espérais que Yoenaï aurait l’intelligence d'acheter une jeune fille discrète et soumise, elle m'éviterait des crises de colère à n'en plus finir ainsi. Rapidement le château fut derrière moi et j'arrivais à ma demeure. Sans doute ma nouvelle esclave devait être à l'intérieur, tremblante à l'idée de rencontrer un des vampires sadiques de l'île. Qu'elle idée aussi de m'en acheter une nouvelle ! Malgré la relation amicale voire complique que j'entretenais avec Yoenaï elle avait parfois des idées tordus et même si je lui rabâchais que j'étais bien sans esclave, elle n'en faisait qu'a sa tête. Après tout c'était ce qui me faisait rire chez elle, son doux côtés rebelle. Mais avec la rancune que je portais aux humains en ce moment, avoir une nouvelle esclave sous mon toit ne serait pas des plus recommandés. Je n'aimais pas être violent je ne frappais pas et en aucun cas je n'entretenais des relations sexuelles avec mes esclaves. Si j'étais en colère après eux je préférais passer mes nerfs en chassant plutôt que frapper. En revanche j'avais mes limites et si on me poussait à bout même après mes avertissements je pouvais vite devenir cruel et sanguinaire. Malheureusement nous avons tous nos petits secrets et nos vices, j'appréciais tout particulièrement le sadisme et la torture. C'est pour cela que j'évitais de me venger sur mes esclaves... C'était arrivé quelques fois oui mais rarement, beaucoup de maîtres frappaient tous les jours les humains qui vivaient sous leur toit. Ce n'était pas mon cas et il fallait vraiment me pousser pour que j'en vienne à la torture et à la violence. Mais nous avons tous nos petits secrets et je ne faisais pas exception à la règle. Arrivant chez moi j'entrais dans un silence pesant voire gênant même. Un silence de mort. « John ! Quel plaisir ! » Je lui offris un sourire alors qu'elle me saluait d'une courte étreinte amicale. « Yoenaï je suis heureux de te voir aussi... Mais ton sourire ne m'annonce rien de bon ! » En réponse elle éclata d'un rire franc alors qu'elle me tendait un verre de sang frais. De quoi bien commencer ma nuit.

« Pourrais-tu m'attendre dans la cuisine ? Je la fais venir au salon. Son nom est Désirée c'est tout ce que je sais ! » Je la remerciais d'un signe de tête, à croire qu'elle lisait dans mes pensées ! Désirée...Quel jolie prénom, en 300 ans je ne me souvenais pas d'avoir croisé une femme portant ce prénom. Je fis comme elle me l'avait demandée et rejoignis la cuisine dans un silence absolu en terminant mon verre. Alors que je le posais prêt de l'évier une odeur vint chatouiller mes sens. Elle n'était pas loin, je sentais sa peur et son incertitude comme le plus fin des parfums. Si tu savais ce qui t'attend... Tu es en enfer maintenant. Je vis ma succube revenir et me faire signe qu'elle m'attendait. Je marchais silencieusement vers le salon alors que Yoenaï quittait la maison, nous laissant tranquille. Tout en prenant appuis contre l'embrasure de la porte d'entrée du salon je la fixais. Je ne voyais que ses cheveux blonds comme les blés, me rappelant ma douce Infant. Un clin d’œil de Yoenaï envers ma Alice ? J'osais le croire car cette couleur de cheveux était peu repandue. Un blond si pur n'allait qu'au ange, c'est ce que je me disais souvent. Et la robe blanche qu'elle portait ne faisait que renforcer cette impréssion de pureté. « Bonsoir. » Elle était tellement perdue dans ses idées qu'elle sursauta au son de ma voix. Je vis avec satisfaction qu'elle n'osait pas me regarder, au moins je n'allais pas lutter avec une jeune effrontée, pas ce soir du moins. Je fis le tour du canapé pour me retrouver face à elle, ma main se posa sous son menton et je la fis relever le visage vers moi. Ses yeux étaient magnifiques... Et elle était d'une beauté à faire chavirer n'importe quel coeur. Ma succube l'avait bien choisi... Si prés d'elle je sentais les effluves de son shampoing chatouiller mes sens. Elle sortait donc de la douche... Yoenaï l'avait préparée à me rencontrer, douce attention. « J'aime qu'on me regarde dans les yeux... Je m’appelle John mais pour toi ce sera maître enfin si tu veux éviter les problèmes bien-sûr. Tu réponds au prénom de Désirée non ? C'est très jolie et cela te va bien. » Je reculais pour marcher vers la fenêtre, je me posais devant avant de remarquer qu'elle ne bougeait pas d'un millimètre. « Tu peux t'asseoir je ne vais rien te faire... Je ne te demande que deux choses, l’obéissance et le respect. Accepte ces deux règles et tu seras bien traité. Enfin mieux que beaucoup d'autres esclaves du moins. Une dernière chose, la grande chambre dans laquelle tu as pris ta douche, elle t'appartient maintenant. » Je me doutais que je n'étais pas tendre avec elle et qu'elle devait être morte de peur mais ça m'était égal. Je ne voulais pas m'attacher encore une fois, être un gentil maître pour recevoir un coup de poignard en plein cœur quand elle en aurait l'occasion. « Et surtout... Ne t'amuse pas à fuir. Est-ce clair ? » Un avertissement plus qu'une menace. Alors que quelques minutes auparavant mon regard se perdait dans la nuit, mes yeux cherchaient les siens maintenant. « Tu as des questions ? Et... As-tu dîné ? J'en oublierais presque la politesse. » .

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MessageSujet: Re: Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John   Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John EmptyMer 17 Oct - 7:35

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Désirée & John
« Rends moi ma liberté, même dans mes rêves»

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Je suis en Enfers. Je le sais, je le sens au plus profond de moi. Les yeux perdus dans les flammes, mes pensées semblent vagabonder ici et là, parfois ailleurs et loin de cette île, là où mon ancienne vie était puissamment harnachée. J’aurais aimé être plus forte comme les autres esclaves, me rebeller moi aussi et ne pas craindre la mort. Pourtant, la mort j’en avais une peur bleue et cela semblait être une faiblesse ici. Combien de fille n’avais-je pas vue revenir avec des membres en moins ? Ou encore revenir morte tout simplement…Je frissonne, pas de froid mais bien d’effroi. Je revoyais par moment le regard vide des autres esclaves, le sourire de folie d’autres. Oui, à la longue la peur doit faire peur à la folie, mais je n’en étais pas encore à ce point. « Bonsoir ». Je sursaute brutalement. Si j’avais eu un verre en main, je n’aurais pas donné cher de son contenu sur la merveilleuse moquette de mon nouveau maître. Je lui fais face, tel un enfant prêt à recevoir sa punition, j’attends le premier coup. Jd l’entends approcher mais n’ose pas le regarder, lui faire face serait peut-être prit comme de l’arrogance et je voulais éviter les ennuis. Sa main se posa sur mon menton, relevant ma tête, mes yeux bleus se plongèrent dans les siens. Surprise, apeurée, beaucoup de mot pour d’écrire mon état d’esprit actuel. Je tremble légèrement, pas assez pour qu’un humain puisse le remarquer, mais j’en étais sûr, lui le savait. Je profite de cet instant pour contempler son visage discrètement, histoire de savoir à qui j’avais affaire. Comme tous les vampires il était merveilleusement beau, tout en lui inspirait le respect et l’envie. Il était fait pour plaire aux filles, pour attirer ses proies en les charmants.

Cette idée me fis frémir, j’avais un vampire juste en face de moi et cela ne m’inspirais aucune confiance. « J’aime que l’on me regarde dans les yeux…Je m’appelle John mais pour toi ce sera maitre enfin si tu veux éviter les problèmes bien sûr. Tu réponds au prénom de Désirée non ? C’est très joli et cela te va bien. » Un compliment ? Non, je ne devais pas me laisser aller à ses belles paroles, il ne m’aurait pas si facilement. Je fronce légèrement les sourcils, mais ne montre aucun signe d’arrogance, je tenais bien trop à ma vie. Désirée…Ce prénom que l’on m’avait souvent enviée, mais qui effectivement m’allait si bien. Beaucoup avait désiré m’avoir à leur côté, pourtant, jamais un homme n’avait frôlé ma peau plus d’une minute. Mon cœur bat la chamade, j’ai peur, peur de cette nouvelle vie qui m’attendait. Je voulais partir loin, rejoindre les miens, galoper vers des horizons plus beaux et retrouver ma liberté…un rêve que je ne pourrais jamais plus accomplir. « Oui Maitre, je me nomme Désirée. » Ma voix était faible mais d’une douceur à vous couper le souffle, tout en moi dégageais cette douce caresse de la pureté elle-même. Je me force à ne plus baisser les yeux, même si cette habitude était devenue un acte qui s’imposait obligatoirement à moi. Il s’éloigne vers la fenêtre, je ne bouge pas, immobile comme une statue de marbre. Il marche avec élégance et souplesse. Etrangement, je me surpris à apprécier son apparence, je l’enviais d’être si beau, si fort et surtout si libre. Mais très vite, je me souviens que sa race profitait des faiblesses des autres, donc, j’enlevais toute jalousie de mon être pour ne laisser place cas une amère amertume. J’étais une esclave, il était mon maître. J’étais condamnée à le servir toute ma vie, enchaîné à lui pour les quelques années qui me restais à exister.

« Tu peux t’assoir je ne vais rien te faire…Je ne te demande que deux choses, l’obéissance et le respect. Acceptes ces deux règles et tu seras bien traité. Enfin mieux que beaucoup d’autres esclaves du moins. Une dernière chose, la grande chambre dans laquelle tu as pris ta douche, elle t’appartient maintenant. » Je l’écoutais sans frémir, sans bouger, obéissante, il aurait pu me battre que je n’aurais pas bronché. Sa voix était quelques fois assez cassante et même rude, néanmoins, je crus reconnaître ce timbre de voix…celui de la déception. « Et surtout…Ne t’amuses pas à fuir. C’est clair ? » Je ne reconnus pas la menace dans sa voix, il m’avertissait. Mes muscles se crispèrent alors que j’étais toujours debout, n’osant pas m’assoir même si il m’en avait donné l’autorisation. Ou aurais-je pu aller ? Dans les bois ? Non, je n’étais pas assez autonome pour cela. Mes yeux bleus, brisés de toute joie ou malice, l’observaient avec attention et sans réellement de sentiment apparent. John ne semblait pas être l’un de ses vampires cruels auquel je m’attendais, néanmoins, les apparences sont souvent trompeuses et j’en étais l’image même. Brisée, obéissante et soumise, je n’avais pas toujours été ainsi. Autrefois, j’étais une jeune fille pleine de vie, remplie de malice et amusante…en quelque sorte indomptable. « Oui maître, j’ai compris. Mais sans aucune arrogance, même si je tentais de m’enfuir je n’irais pas très loin…je ne suis pas folle au point de risquer ma vie dans les bois, ou encore, de la risquer dans les rues de cette îles. » Presque un murmure, néanmoins, ma franchise était quand même resté dans mon caractère malgré les circonstances. Cela aurait pu me jouer des tours, mais au moins j’alignais plus de deux mots les uns après les autres. Puis, je voulais bien lui faire comprendre que de moi, il n’aurait aucune résistance ou rébellion. Mon visage semblait fermé et presque anéanti, comme si à ce moment précis j’enterrais ma liberté au plus profond de mon cœur. Moi qui aimais les grands espaces, les grands galops dans les praires du Texas…j’étais enfermée dans une demeure qui n’était pas la mienne, pas de chevaux, pas de prairie et pas de grand galop…Juste quatre mûr et un toit qui serait ma nouvelle prison.

« As-tu des questions ? Et…as-tu dîné ? J’en oublierais presque la politesse. » Ses paroles me surpris de nouveau. Venait-il vraiment de se soucier du fait que j’aille manger ou pas ? Si du pain à moitié sec et de l’eau était un repas, disons alors que oui j’avais mangé. Posant de nouveau mon regard dans le ciel, comme il souhaitait que je le fasse quand il me parlait, je répondis simplement. « Nous avons eu une tranche de pain et de l’eau chez le marchand. J’aurais une simple question maître. Y a-t-il des chevaux sur cette île ? » Une question qui aurait pu paraitre stupide pour beaucoup d’entre eux, mais pas pour moi. Je rêvais de revoir ces créatures de rêves, pouvoir caresser leur encolure si puissante, les regarder galoper avide de liberté. Je me sentis tout à coup assez bête d’avoir posé cette question, baissant les yeux de nouveau, je me dis qu’il allait vraiment finir par m’en mettre une si je continuais à poser des questions comme celle-ci.


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MessageSujet: Re: Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John   Cette rencontre qui changera ma vie...nos vies ♦ John EmptyJeu 18 Oct - 15:43

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Désirée & John
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« Oui Maitre, je me nomme Désirée. » Enfin j'avais le privilège d'entendre sa voix. Un peu plus et j'aurais pensé que Yoenaï m'avait trouvé une jeune fille muette. Je lui souris pour la rassurer, je remarquais qu'elle n'osait pas me regarder dans les yeux elle se forçait donc par respect pour ce que je lui avais demandé. J'appréciais le geste et cela me rassurait dans un sens, elle me prouvait qu'elle n'était pas une rebelle qui allait en profiter pour s'échapper à la moindre occasion. D'autres esclaves ne ce seraient pas gêné pour me faire face, prouvant qu'il leur restait de la fierté. Hors moi leur fierté je ne comptais pas leur enlever ni les rabaisser plus bas que terre. Je voulais une obéissance aveugle à mes ordres c'était tout, mais cela semblait trop demandé pour certain. Avec franchise elle confirma mes questions muettes . « Oui maître, j’ai compris. Mais sans aucune arrogance, même si je tentais de m’enfuir je n’irais pas très loin…je ne suis pas folle au point de risquer ma vie dans les bois, ou encore, de la risquer dans les rues de cette îles. » Voila qui me rassurait. Je ne comptais pas pourchasser une esclave qui allait tenter de fuir, je l'avais fait une fois je ne recommencerais pas. Plutôt lui ôter la vie d'un rapide coup porté à la nuque, ce serait plus logique pour un vampire. « Sache que j'aime la franchise. Et j'apprécie tout particulièrement ta réponse. »

Un instant j'examinais ses traits, elle semblait sur le point de fondre en larme à cet instant précis. Pourtant je n'avais rien dis d'horrible... Je repassais mes paroles rapidement dans ma tête et non, rien ne me semblait agressif. Peut-être faisait-elle le deuil de sa famille et de ses amis ? Mais nous l'avions tous fait. J'avais perdu mes parents, tués par les vampires qui m'avaient transformés et je pleurais leur disparition encore maintenant. Nous étions immortels certes, mais notre punition était de pleurer les êtres qui nous étaient chers jusqu'à la fin des temps. Je lui demandais si elle avait mangé, elle sembla surprise par ma question. A vrai dire je n'aimais pas savoir que mes esclaves mourraient de faim, je n'aimais non plus en voir défiler des centaines en un mois c'est pour cela que j'appréciais de m'attacher à un ou deux et les garder le plus longtemps possible. « Nous avons eu une tranche de pain et de l’eau chez le marchand. J’aurais une simple question maître. Y a-t-il des chevaux sur cette île ? » Je ne devrais même plus être étonné. Les marchands étaient des hommes sans pitié qui prenaient plaisir à affamer les humains qu'ils vendaient. En quel but ? C'était vraiment ridicule ! Et je savais précisément chez quel marchand elle avait été achetée. Soudain je me sentis fier d'avoir ravagé sa maison avec Alice quelques nuits auparavant. Ce n'était que vengeance après tout ! Je me souvenais encore de son air désespéré en arrivant au palais, hurlant qu'on l'avait cambriolé et volé des objets de valeur. C'était faux nous n'avions rien pris, nous nous étions amusés à retourner sa maison alors que ce soir là elle était inoccupé. Je hochais la tête avant de répondre à sa question. « Oui il y en a quelqu'un uns. Tu aimes l'équitation alors ? » Malgré tout je notais cette information dans un coin de ma tête. Cela pouvait être une récompense pour elle. Je voulais lui dire qu'elle pouvait de temps en temps sortir et aller se promener, faire une balade à cheval si elle le voulait. Mais pour l'instant j'en étais incapable.

Nous avions échangés seulement quelques phrases, et je ne pouvais pas savoir si elle était sincère dans ses paroles. Bien-sûr je pouvais l’hypnotiser et vérifier si elle était sincère, mais je me servais rarement de ce don. Sauf pour jouer ! « Suis moi. Il te faut un repas convenable. » Je lui fis signe de m'accompagner dans la cuisine, chose qu'elle fit -elle n'avait pas vraiment le choix- Azur s'activait pour préparer quelque chose qui, si j'en jugeais par son air ravie devait être délicieux pour les humains. Azur était ma domestique, je ne la considérais pas comme une esclave car je la payais pour ses services. Elle était une dame assez âgée que j'adorais car souvent, elle avait des gestes envers moi qui me rappelait ma défunte mère. Et elle prenait un plaisir évident à cuisiner des gateaux et sucreries en tout genre pour mes esclaves. Tant qu'elle faisait correctement son travail, je n'avais rien à dire. Je me tournais vers Désirée qui attendait en silence. « Quand tu auras faim, à n'importe quel moment de la journée tu viendras te servir. Je refuse qu'on souffre de la faim sous mon toit. Maintenant je te prie de prendre quelque chose... Une tranche de pain ne te suffit pas. Je me trompe ? » Je lui offris un sourire à la fin de ma phrase avant de me retourner et d'aller m'asseoir à la table de la cuisine. Un instant après Azur m'apportait un verre de sang frais. Le verre était noir sûrement pour éviter que Désirée tourne de l’œil en voyant le liquide rouge. Elle avait toujours une attention gentille, chose qui me faisait sourire je devais l'avouer. Je pris une gorgée en suivant des yeux ma nouvelle esclave. Peut-être était elle sincère et qu'elle pourrait finir par se plaire ici. Enfin se plaire... Elle allait avoir une vie plutôt douce comparé aux autres et j'espérais qu'elle s'en rendait compte. Enfin j'étais un vampire, et je ne devais lui inspirer de la crainte sans doute sans oublier qu'elle devait penser que je me jouais d'elle. Je n'avais rien à lui prouver elle s'en rendrait compte avec le temps.

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